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column auteur Daniël Boerjan

Karel Van Eetvelt, à la tête d’Unizo, a abordé un sujet dans les média pour lequel je l’admire: comment faire face aux mauvais payeurs? Quelles sont les chances de réussite de sa proposition? On l’ignore, mais voici les solutions qui existent déjà. Personne ne parle de la crise, certainement pas les personnes qui reçoivent un salaire mensuel fixe. Les indépendants n’en sont pas là, à quoi s’ajoute un problème majeur. Le nombre de vols, cambriolages, etc. va croissant et la réaction des services de police est tout à fait négligeable. Même avec les images de caméras de surveillance à l’appui, ce n’est pas gagné. Et les malfaiteurs viennent? Pour venir récupérer le reste un peu plus tard. Van Eetvelt a donc parlé d’une solution plus rapide dans le cas de défaut de paiement. Chez vous, petit commerçant, certains clients ont peut-être une dette, mais il ne s’agit certainement pas de montants importants. Sauf si vous n’avez pas pris les précautions nécessaires en ce qui concerne les normes de paiement. Ce sont surtout ceux qui vous précèdent qui sont dans les problèmes tels que l’éleveur, le grossiste, le service de distribution et d’emballage, la compagnie d’eau et d’électricité, etc. Pour eux, c’est difficile. Pour vous-même, il est facile de ‘traiter’ les mauvais payeurs, du moins si vous avez conservé toutes les preuves relatives au montant à récupérer. Il y a d’ailleurs des avocats spécialisés dans ce domaine. On leur remet les données et comme rémunération, ils encaissent ce qui est mentionné en bas de la facture, à savoir le pourcentage ou le montant fixe avec lequel la facture est majorée en cas de non-paiement. Vous recevez votre argent et l’avocat encaisse le supplément: tout le monde est alors satisfait. Les agences de recouvrement vont plus loin et demandent parfois un pourcentage plus important. Lorsqu’on a déjà envoyé quelques rappels et essayé de résoudre le problème par téléphone, c’est une deuxième solution. Voici un deuxième point. L’eau et l’air sont des éléments cruciaux pour la vie sur terre. L’eau est devenue chère et la qualité de l’air ne s’est certainement pas améliorée. Il suffit d’examiner les analyses des échantillons d’air dans les grandes villes et les régions industrialisées. L’aspect ‘contrôle de l’eau’ fait partie de votre système

d’autocontrôle. Les résultats doivent être dans les normes. Mais ne vous laissez pas convaincre d’acheter un système de filtration tel que proposé par certaines firmes à des prix élevés pour transformer l’eau du puits en eau miracle. Prenez le temps et faites des recherches sur internet, car les solutions qui ne répondent pas aux normes sont de plus en plus courantes. Et ce serait dommage pour votre argent durement gagné. Exigez toujours un certificat ou une preuve des résultats promis. Car la parole donnée n’a guère de valeur. Les commerçants prévoyants ont aussi une vision quant à l’air. Regardons de plus près la pollution chimique de l’air et les pourcentages de poussière fine trop élevés. A Bruxelles, depuis le viaduc de Vilvoorde, on peut s’en rendre compte de ses propres yeux. Les mesures (alerte pour le smog) limitant la vitesse à 90 km/heure sur les autoroutes ne laissent pas de doute. Certaines entreprises intègrent de plus en plus souvent des filtres dans les murs extérieurs.

Tout va pour le mieux

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Food&Meat - octobre 2010

Ce n’est plus une fiction, les affections de la gorge et des poumons en sont la preuve évidente. Là aussi, on propose des appareils pour produire l’air parfait (bactérien, poussière, parasitaire, humidité de l’air idéale, etc). Soyez vigilant, demandez des preuves ou une période d’essai, testez avant et après. Nous avons dû faire face à la mafia du savon (souvenez-vous: jaune pour le sol, blanc pour le plafond, etc.). Espérons que tout le monde s’en souviendra. Ne vous laissez pas convaincre par les belles paroles des vendeurs, mais par les résultats. Comme chaque année, la période des fêtes de fin d’année approche. Les produits vendus sporadiquement le reste de l’année ont alors du succès. Profitez-en et séduisez vos clients en proposant du gibier, du lapin, de la viande exotique, de la charcuterie artisanale et des plats cuisinés. Et donnez-leur des bons conseils, car avec tous ces super-chefs, on finirait par oublier qu’une tartine avec de la moutarde et du fromage de tête comme garniture peut faire des miracles.


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