FFL Bulletin n°53

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solidarité FOLLEREAU Novembre 2014

© FAIRMED / S.Huber

FR I DE I LUX I ENG

ENSEMBLE, OFFRONS DES PERSPECTIVES AUX ENFANTS AFRICAINS


Edito SOMMAIRE 2 > Edito 3 > Activités de la FFL 4-5 > BF : Lutte contre une tradition dévastatrice 6-7 > Bénin: Formation professionnelle à Zè 8-9 > Health support program in Benin 10-11 > Das Stigma AIDS 12 > Art against Exclusion 13 > La compagnie Kaktus au Bénin 14-15 > Naître femme, devenir mère au Mali 16-17 > Straßenkindern in Mali 18-19 > Brèves de projets 20 > ZAR 21 > Relaunch of the website 22-23 > Remerciements

Fondation Follereau Luxembourg

151, Av. du Dix Septembre L-2551 Luxembourg Tel.: 44 66 06 1 Fax: 44 66 06 60 Email: info@ffl.lu

www.ffl.lu

La valeur d’une société s’apprécie à l’attention qu’elle porte envers les plus faibles, les enfants. Je ne pense pas que les sociétés africaines soient en reste sur nos pays développés. Traditionnellement la grande famille africaine est un endroit de toutes les attentions pour l’enfant. Et pourtant le sort de ces enfants est fragile : la pauvreté, les violences, la discrimination, l’exploitation, le manque d’éducation, d’accès aux soins de santé et les difficultés d’application de leurs droits sont autant de dangers qui les guettent. La Fondation Follereau Luxembourg (FFL) intervient à de multiples endroits pour protéger les enfants contre l’exploitation. Elle accueille les enfants exploités dans des mines d’or au Burkina Faso, elle recueille les enfants de la rue au Mali et elle recherche les enfants victimes du trafic d’enfants au Benin et les retourne à leurs familles. Ce sont des projets indispensables. Sans nos structures d’accueil et sans la générosité des donateurs, ces enfants seraient simplement condamnés. La FFL est présente pour offrir l’accès à la santé dans les 9 pays d’Afrique où elle est active. Elle dispose désormais d’un vaste réseau de maternités, de dispensaires et d’unités de soins ambulantes sans oublier les centres de santé et hôpitaux spécialisés dans les maladies de la lèpre et de l’ulcère de Buruli. La FFL a pris en mains la formation professionnelle d’enfants au Burkina, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Benin. Sans cette aide, nos élèves n’auraient aucune chance d’apprendre un métier. La FFL défend les droits des filles contre la pratique néfaste de l’excision au Mali et au Burkina. Les enfants de moins de 15 ans représentent la moitié de la population dans les pays où la FFL agit. Nos projets changent des vies et créent des perspectives concrètes pour les enfants. Nos projets sont des réussites, ils ont un impact énorme sur les communautés locales et aident les familles africaines à disposer des moyens pour porter toute l’attention aux plus faibles dans leur société. Jean Hilger, Président du Conseil d’Administration EQUIPE FFL Violaine Alves, Alain Bliss, Tina Bock, François Colbach, Clémentine Gloire, Conny Reichling, Monique Schmit, Christophe Wantz CONSEIL D’ADMINISTRATION Jean Hilger, Menn Bodson, Monique Hermes, Jos Hilger, Georges Keipes, Anne Majerus, Jean Octave, Jean-Luc Pauly, René Reuter, Emile Rossler, Jean Smit, Jean Weisgerber Photo en couverture: Fillette accueillie dans le Centre de Santé de Lobaye, en République Centrafricaine - article en page 20.


Les activités de la FFL en Afrique

MALI

BURKINA FASO

GUINÉE

CÔTE D’IVOIRE TOGO BÉNIN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE CONGO (République démocratique)

MADAGASCAR

Nos axes d’intervention

AIDEZ-NOUS À DONNER VIE AUX PROJETS! CCPL IBAN LU15 1111 0000 7878 0000 Ihre Spende ist steuerlich absetzbar Votre don est fiscalement déductible Faites un don avec votre application mobile Digicash.


>>> BURKINA FASO

Burkina Faso:

© Photo FFL

Lutte contre une tradition dévastatrice

A l’heure actuelle, l’OMS estime que 2 millions de filles dans le monde sont toujours menacées par la pratique de l’excision (mutilation génitale féminine). L’excision est pratiquée dans 28 pays, situés principalement en Afrique et au Proche-Orient. Engagée dans plusieurs projets relatifs à la lutte contre ces mutilations aux conséquences néfastes pour les jeunes filles, la Fondation Follereau Luxembourg (FFL) mène actuellement une étude, en collaboration avec Respect For Change, pour tenter d’avoir une estimation plus précise du nombre de cas d’excision au Burkina Faso chez les jeunes filles de moins

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Burkina Faso

de 14 ans. Cette étude permettra d’avoir une image plus révélatrice de la réalité. Bien que le Burkina Faso soit l’un des rares pays dans lesquels cette pratique est officiellement condamnée par la loi, l’excision a malheureusement encore lieu dans des proportions inquiétantes. En cause, la faible application de la loi, dans un environnement socio-culturel où cette “tradition” est établie en tant que norme sociale. Or, cette pratique constitue une atteinte à l’intégrité physique et psychique de la femme et une violation grave des droits humains fondamentaux.


>>> BURKINA FASO Cette pratique vous révolte? Aidez-nous à lutter contre l’excision au Burkina Faso avec un don sur le compte de la FFL LU15 1111 0000 7878 0000 avec la mention: “Lutte contre l’excision” Faites un don avec votre application mobile Digicash.

© FFL / T. Winn

“Le tabou et le silence qui règnent autour de cette pratique rendent la lutte très difficile. Nous devons axer nos actions sur la sensibilisation, afin de démystifier cette tradition sans fondement réel connu.”

Parallèlement à cette étude, un second projet, qui s’appuie sur une approche innovante basée sur l’audiovisuel, s’articule autour de deux actions distinctes: 1. PÉDAGOGIE DE LA SANCTION La communication d’une « pédagogie de la sanction » permettant la sensibilisation de masse, notamment par des témoignages. Cette campagne s’adresse tant à la population qu’aux autorités, afin de leur faire prendre conscience des lacunes du système judiciaire dans ce contexte. Malgré les efforts mis en place, il est nécessaire de renforcer le cadre juridique afin de faire disparaître définitivement cette pratique.

Violaine Alves, Responsable de Projets

2. SUIVI PSYCHOLOGIQUE Une démarche de suivi psychologique des victimes, dont l’objectif est de provoquer une libération de la parole: dépasser les barrières liées au tabou et au silence qui entourent cette pratique, afin de sensibiliser et de rompre cette norme sociale. En agissant sur les différents niveaux impliqués dans cette pratique illégale, la FFL et ses partenaires locaux espèrent ainsi pouvoir lutter efficacement contre cette tradition néfaste pour de nombreuses jeunes filles.

Burkina Faso

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>>> BÉNIN

Bénin:

Formation professionnelle pour enfants vulnérables de Zè

© FFL / T. Winn

Malgré divers appuis financiers internationaux pour soutenir des réformes économiques et structurelles au Bénin, le pays reste visiblement à la traîne au niveau des services de santé essentiels dont la population a désespérément besoin pour offrir des perspectives à ses enfants. Bien que l’éducation soit considérée comme une priorité nationale en vue du développement du pays et de la réduction de la pauvreté, le système scolaire et de formation professionnelle dispose de capacités d’accueil extrêmement limitées. De plus, l’implantation des établissements favorise largement les zones urbaines et les frais de participation exigés ne sont pas toujours à la portée des ménages. Ce contexte élimine donc en premier lieu les élèves issus de milieux défavorisés ou marginalisés.

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Bénin


>>> BÉNIN

Offrez un avenir à un enfant avec un don de 25€ sur le compte de la FFL LU15 1111 0000 7878 0000 avec la mention: “Enfants de Zè”

© FFL / T. Winn

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“L’important, ce n’est pas ce qu’on est, mais ce qu’on offre. Le bonheur qu’on a, c’est le bien qu’on fait.” Raoul Follereau LA FFL CRÉE DES PERSPECTIVES DE VIE S’investissant depuis des années dans la zone de Zè et alentour, la Fondation Follereau Luxembourg (FFL) a répondu favorablement à l’appel de la population locale afin de donner aux jeunes désavantagés une perspective pour un projet de vie ! Un Centre de formation professionnelle pour enfants vulnérables a donc été construit, afin d’offrir des formations de trois ans dans les domaines de la maçonnerie, de la couture et de la menuiserie. Cet établissement est destiné à des jeunes filles et garçons, âgés de 14 à 21 ans, orphelins, issus de milieux pauvres, victimes de

la traite d’êtres humains ou en conflit avec la loi ou leurs parents. L’équipement récent des infrastructures a permis à la Commune de Zè d’entamer le processus de sélection de 45 enfants susceptibles d’intégrer le Centre de formation au cours du dernier trimestre de cette année. La modeste somme de 25 euros permet de couvrir les frais en matières premières nécessaires pour les différentes formations, ainsi que les besoins en habillement et en soins primaires d’un enfant pour un mois.

Bénin

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>>> BENIN

Benin:

FFL’s Family and community health support program: Marcelin, the first newborn in Ahozonnoudé

© FFL / T. Winn

After the successful implementation of the FFL’s family and community health support program in Mali and Burkina Faso, the program has been reproduced in the Atlantic department of Benin with a specific focus on the Allada, Toffo and Zè districts. In these regions, infant mortality and stillbirth rates are still extremely high with 11 out of 100 children dying before the age of 5, and 7 out of 100 passing away before their first birthday. This is most likely due to a lack of availability of proper health care but it is also an issue of accessibility. Whereas Allada, 82%, and Toffo, 89%, display relatively satisfying accessibility statistics, Zè’s percentage is as low as 70%.

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Benin


© FFL

>>> BENIN

Maternity hospital in Ahozonnoudé

In this context, the Fondation Follereau Luxembourg (FFL) invested in the construction of a maternity hospital in Ahozonnoudé, a village located in the region of Zè, which had no access to health care. The latter opened its doors on 4 August this year. Blessedly, the first child was born on the same day. Weighing 2,8 kg and in perfect health condition, he was given the name Marcelin. In order to reduce stillbirth and infant mortality, antenatal consultations and delivery assisted by skilled health attendants are of the utmost importance. All the necessary services are available for a total amount of only 50 euros. An added-value for this centre is going to be the SATMED component which consist of satellite backed telemedicine dedicated to boosting the long term effort to enhance Benin’s health care system in its most remote and isolated areas. These activities are to be considered a starting line for further actions in the region. While the facilities are being equipped and the staff trained to host the new technology from 2015 onwards, further measures to improve access to health care in the aforementioned areas are already on the agenda. The next step will lie in building new infrastructure to host a local health centre including a laboratory in the village of Zè.

Help us to provide the necessary care with a donation of 50€ for the FFL LU15 1111 0000 7878 0000 with the statement: “Maternity Ahozonnoundé” Make a donation with your mobile app Digicash.

Benin

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>>> BENIN

Das Stigma AIDS:

© FFL / T. Winn

Das Leiden der HIV-positiven Mütter und ihrer Kinder im Benin

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Benin


>>> BENIN

Afrikanische Nationen stehen auch heute noch an der Spitze der Liste der Prioritätsfälle in der weltweiten Bekämpfung von AIDS und HIV. Der UNAIDS Bericht des vergangenen Jahres zählt Angola, Botswana, Burundi, Kamerun und Chad als die Top-Fünf Länder auf, in der die Elimination neuer HIV Infektionen bei Kindern bis 2015 an erster Stelle stehen sollte. Im Allgemeinen resultierten die globalen Initiativen gegen den HIV-Virus in einer substantiellen Senkung der Anzahl an neu-infizierten Kindern. Auf der ganzen Welt sah man in den Jahren zwischen 2001 und 2012 eine Abnahme von 52% von neuen Infektionen bei Kindern. Ein Paradebeispiel für die positiven Konsequenzen der Initiativen hinsichtlich der Übertragung des Virus von Mutter auf Kind ist u.a. Ghana, wo das Risiko einer Transmission in der Zeit von 2009 bis 2012 von 31% auf 9% gesunken und die Bereitstellung von Anlaufstellen für HIV positive Mütter und Präventivmaßnahmen gegen Mutter-Kind-Übertragung von 32% auf 90% gestiegen sind.

47 Frauen wurden mit ihren Kindern im CIPSA-EH betreut Während Ghana einiges an Entwicklung in dem Bereich aufzuweisen hat, haben Länder wie Benin oder die Demokratische Republik Kongo noch große Schwierigkeiten, Präventionsdienstleistungen für betroffene Mütter und Kinder einzurichten. Der Fondation Follereau Luxembourg (FFL) ist die missliche Lage Benins nicht entgangen und engagiert sich v.a. im Bereich der Ernährungsförderung der HIV-positiven Mütter, welche oft durch soziales Stigma rund um HIV/AIDS von ihren Männern, Familienmitgliedern und Freunden verstoßen werden. Da durch gesunde Ernährung die Folgen einer Infektion mit dem Immundefizienzvirus drastisch verbessert werden können, bleibt der Fokus des Projekts “Prise en charge nutritionnelle du Couple Mère-Enfant PVVIH/SIDA dans la Zone sanitaire Allada-Toffo-Zé” auf der Unterstützung und Versorgung der Mütter und ihrer Kinder mit Lebensmitteln und Nahrungsergänzungsstoffen. Daneben werden die Mütter über ihre Krankheit aufgeklärt und es wird ihnen empfohlen, ihren Nachwuchs nicht selbst

zu stillen, da sie so Gefahr laufen, ihr Kind auch anzustecken. Anfang 2014 waren es 47 Frauen, die mit ihren Kindern im “Centre Intégré de Promotion Sociale et d’Accueil pour Enfants Handicapés” (CIPSA-EH) in Allada, dem lokalen Partner der FFL, nach Hilfe suchten und auch erhielten. Probleme gibt sich jedoch v.a. hinsichtlich der Aufbewahrung der Lebensmittel und der Ergänzungstoffe. Dem CIPSA-EH ist es finanziell nicht möglich, einen weiteren Raum zu mieten. Die Infrastruktur ist vorhanden, nur fehlt es an finanziellen Mitteln. Und genau hier können Sie den Frauen der Region rund um Allada helfen. Jede Spende hilft, den Müttern und ihren Kindern eine gesunde Ernährung und eine professionelle Beratung zu ermöglichen, so dass sie die nötige Energie und Motivation haben, weiter gegen diesen Virus und seine schrecklichen Folgen anzukämpfen. Redaktion: Y. Reichling / Praktikant

Den gewünschten Betrag können sie uns anhand der Kontonummer LU15 1111 0000 7878 0000 mit der Anmerkung “Kinder im Benin” zukommen lassen. Helfen Sie uns, folgende Generationen vor diesem zerstörerischen Virus zu bewahren.

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Benin

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>>> ART AGAINST EXCLUSION

Art against Exclusion:

D’FFL a lëtzebuerger Artisten hëllefe Kanner am Benin Tëscht dem 9. Oktober an dem 15. November huet d’FFL op déi 2. Editioun “Art against Exclusion” am Restaurant Acacia zu EschUelzecht agelueden. Den aussergewéinleche kader vun der Ausstellung huet et erméiglecht zousätzlech zwee Charity Dinners z’organiséieren. D’Biller an d’Skulpturen, déi renomméiert Kënschtler der Fondation Follereau Luxembourg (FFL) fir “Art against Exclusion” zur Verfügung gestallt hunn, konnten während der Ausstellung vun Interesséierte kaf ginn. Sou konnt ee Wierker vum Denis Brassel, Gaby Braun, Tanja Bollendorf, Jessica David, Jean a Pina Delvaux, Florence Hoffmann, Théid Johanns, Anne Metzler, Eleonora Pasti, Pascal Piron, Anina Rubin, Roland Schauls, Marc Soisson a Marc Wagner zu engem faire Präis kafen an domat de Kanner am CIPSA (Centre Intégré pour la Promotion Sociale et d’Accueil) am Benin Méiglechkeete fir eng méi schéin Zukunft bidden.

Art against Exclusion gouf dëst Joer organiséiert fir d’Kanner aus dem CIPSA-EH (Centre Intégré de Promotion Sociale et d’Accueil pour Enfants Handicapés) zu Allada am Benin z’ënnerstëtzen. Den Zentrum ass vun der FFL 2012 gebaut an ageweit ginn. Nierft Kanner mat engem Handicap, ginn hei och Stroossen- a Weesekanner betreit – 250 konnten der d’läscht Joer encadréiert oder an engem Heem opgeholl ginn. De CIPSA erméiglecht Kanner, déi vun der Gesellschaft verstouss goufen, un enger medizinesch betreiter Rééducatioun deelzehuelen, sozio-edukativen Atelieren ze besichen an och eng Ausbildung ze maachen, déi hinnen d’Chance gëtt spéider am Beruffsliewen Fouss ze faassen. Och 2013 konnten e puer Honnert Kanner vun den verschiddene Servicer profitéieren.

“Mens sana in corpore sano. Tout est connecté. Aucun arbre ne peut pousser sans racines.” Théid Johanns, Artiste peintre

“Cléopatre Of Modern Days”, Gaby Braun

Dëse Summer ass déi lëtzebuergesch Grupp “Compagnie KAKTUS” ob Allada gereest fir mat de Kanner kreativ Theater- an Danzatelieren ze maachen. D’Kim an d’Aïcha si mat ville positiven Impressiounen heemkomm, di der op der nächster Säit liesen kennt.

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Art against Exclusion


© K. Jeitz / Compagnie Kaktus

>>> BÉNIN

Tata Constance, Aicha, Tata Léa, Kim

« Bonne arrivée ! » Tata Léa et Tata Constance, nous réveillent avec des sourires radieux. Après un long voyage et deux heures de sommeil, nous voilà à Allada. « Nous », c’est Aicha et moi-même de la compagnie Kaktus, venues animer des ateliers de théâtre et d’expression corporelle pour les enfants du CIPSA et du CDTUB. Et c’est parti pour rencontrer les petits bouts du CIPSA et leurs maitresses. Pendant quelques jours nous allons construire avec eux une histoire autour des arbres, en cherchant leurs mouvements, leurs sons. Emmanuel, assis sur une chaise adaptée à son handicap, interprète avec ses bras. Chacun avec sa particularité participe et s’approprie les gestes qu’il développe. Les après-midi, nous partons à la rencontre des enfants du CDTUB. Le barrage de la langue fait que règne tout d’abord un chaos, jusqu’à ce que retentisse le tambour. Petits et grands commencent alors à danser. Parmi eux, Frédéric, futur médecin, Henriette, photographe en herbe, Orphée, futur danseur contemporain, Jeannette, Thierry et Obe,

ce petit tyran qui fera preuve d’une douceur incroyable quand il rencontrera Emmanuel quelques jours plus tard. Ce n’est qu’après avoir partagé ce moment avec eux que les ateliers commencent. Pendant une semaine, ils développent de véritables pièces de théâtre en improvisant sur des situations quotidiennes. Souvent, ils abordent la douleur et la souffrance qui font partie intégrante de leur vie, et les transforment en spectacles pleins d’humour. Le dernier jour, les enfants des deux centres se rencontrent. Ils s’abordent avec beaucoup de timidité, qui se transforme en respect et curiosité. Nous avons découvert des êtres libres, forts et fragiles à la fois. Merci à ces artistes pour leur générosité, leur confiance et leur amour et merci à la Fondation Follereau Luxembourg de nous avoir soutenues dans notre démarche. En avant pour de nouvelles aventures! Kimberly Jeitz, bénévole luxembourgeoise de la compagnie Kaktus

Bénin

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>>> MALI

Mali:

Naître femme, devenir mère

© FFL / T. Winn

E SAVE TH E DAT

MERCREDI 26 NOVEMBRE À 19H

Documentaire inédit réalisé par T. Winn et V. Alves Cinéma Utopia Luxembourg - Entrée gratuite Si féminité et maternité sont naturellement associées mais ne sont pas toujours liées, au Mali, le lien entre les deux ne semble pas à discuter. « Une femme mère elle est un tout, un ensemble, elle représente l’humanité ». Cette citation extraite du film « Ephémère » va de soi dans un pays comme le Mali, où une femme donne naissance à 6 enfants en moyenne, et où une majorité de la population estime que le rôle de la femme dans la société est avant tout de donner la vie. Néanmoins, derrière l’acte sacré de mettre un enfant au monde, quel espace reste-t-il à

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Mali

ces femmes pour s’exprimer et s’épanouir ? Le statut de femme, et uniquement femme, est-il si éphémère qu’il s’efface dès que le rôle de mère prend le premier plan ? Dans une société où devenir mère est pratiquement un passage obligé pour être considérée comme une « vraie femme », quelle liberté de choix reste-t-il à ces femmes sur leur propre corps, leur famille, et leur destin tout simplement ? C’est à toutes ces questions que se propose d’essayer de répondre le film « Ephémère. Naître femme, devenir mère au Mali ».


>>> MALI

Ce film-témoignage inédit, réalisé par la FFL et le reporter Thierry Winn, donne voix à 4 femmes et deux hommes, de milieux et de générations différentes, pour leur permettre de partager avec le public luxembourgeois leur ressenti, leurs craintes et leurs espoirs. A travers les thématiques du mariage, de la

maternité, voulue ou non, les protagonistes révèlent la diversité des réalités maliennes et les paradoxes de la joie de devenir parents. Car leur équilibre éphémère ne tient souvent qu’à un fil, pour des femmes dont le destin peut être si rapidement brisé en donnant la vie.

© FFL / T. Winn

« Notre travail au quotidien est une fenêtre ouverte sur le Mali et nous avons la chance et l’opportunité de pouvoir apprendre beaucoup de nos partenaires. A force d’échanger avec eux, nous avons voulu partager avec le grand public luxembourgeois les réalités du terrain sur des thèmes qui nous sont chers, comme ceux de la santé maternelle et infantile, des droits de la femme et de la famille.»

La Fondation Follereau Luxembourg (FFL) est largement active sur ces problématiques puisqu’elle soutient pour l’année 2014 8 projets axés sur la santé familiale en Afrique de l’Ouest. Au Mali, le projet de conception de supports d’information et sensibilisation sur les thématiques obstétrique et néonatale, mené en étroite collaboration avec l’ONG malienne COFESFA et la Clinique Bohler au Luxembourg, vise tout particulièrement à répondre aux besoins de ces futures et jeunes mères. « Dans le cadre de ce projet, nous avons eu l’occasion de nous intéresser de près aux possibilités de choix des femmes et à la place qui leur est accordée dans la famille. Il aurait été dommage de garder toutes ces

Violaine Alves, Responsable de Projets

découvertes et réflexions juste pour nous. Ces femmes méritent que le reste du monde connaisse leur situation et leurs difficultés » ajoute Violaine Alves. Alors que Aïssata explique avec un sourire timide ses espoirs de partage des tâches au sein du ménage avec son jeune fiancé et son souhait d’avoir plus tard 3 enfants, Minata raconte avec émotion ses 3 fausses couches et ses difficultés à élever ses nombreux enfants. Une palette d’émotions et de rêves, à l’image du Mali et de ses 16,5 millions d’habitants. « Au-delà des frontières du Mali et de l’Afrique, cette soirée nous invite aussi à nous interroger sur l’image de la femme et de la mère dans notre propre société ».

Mali

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>>> MALI

Weg von der Straße Rein in die Gesellschaft:

© FFL / T. Winn

Der Kampf gegen die Ausgrenzung von Straßenkindern in Mali

Im Zentrum: Moussa KONE, 6 Jahre, ist an Lepra erkrankt - Mali 2010

Die Hälfte der Bevölkerung Malis setzt sich aus Kindern unter fünfzehn jähren zusammen. Dies ist in dem zweit wichtigsten Wirtschaftszentrum des Landes, Ségou, nicht anders. In den geschäftigen Straßen der Stadt am Ufer des Niger findet man, wenn auch erst auf den zweiten Blick, eine nicht zu unterschätzende Anzahl an Straßenkindern. Eifersüchtige Stiefmütter oder Stiefväter, mangelnder Leben-

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Mali

sunterhalt sowie häusliche Gewalt können Kinder zu Obdachlosen werden lassen. Letztere laufen demnach Gefahr, im erbarmungslosen Umfeld der Straße der Prositution, dem Kinderhandel, dem Drogenkonsum oder auch dem Bettlertum zu verfallen. Stetige Unterernährung und Krankheiten wie Malaria und Bilharziose sind häufige Konsequenzen, die ein Leben auf der Straße mit sich bringt.


>>> MALI

Die Fondation Follereau Luxembourg ist vor gut 18 Jahren auf das Projekt “Enfants de Rue” der damaligen malischen Stiftung “Fondation pour l’Enfance” aufmerksam geworden und unterstützt es bis heute mit großem Enthusiasmus. Architekt Jim Clemens aus Esch/Alzette hat die Baupläne entworfen und der RotaryKlub Esch/Alzette hat viel zum Gelingen des Projektes beigetragen. Das Team des Projekts in Ségou setzt sich aus 10 Angestellten zusammen, darunter 6 Betreuer, die sich aufgeteilt auf zwei verschiedene Anlaufstellen, dem Centre d’Ecoute und dem Foyer Jigiyasso, um die Kinder küm-

mern. Eine Köchin sorgt für die Zubereitung anständiger Mahlzeiten für die 5- bis 18-jährigen Jungen. Ein Team von Betreuer ist nachts mit dem von der FFL gespendeten Minibus in den Straßen von Ségou unterwegs, um den Kontakt mit den Straßenkindern auf-recht zu erhalten. Einer der Betreuer, Mamadou Dembele, ist ein Beispiel dafür, was Projekte wie dem des “Enfants de Rue” ausmachen können. Der nun 25-jährige Motorradmechaniker wurde vor 14 Jahren von den Betreuern des Projektes in einer der Straßen Ségous gefunden und angesprochen.

Seine Entscheidung, mit den Betreueren zusammen ins Centre d’Ecoute zurückzukehren, veränderte Mamadous Leben. Es war den Betreuern nach einiger Zeit schließlich gelungen, den wahren Namen des jungen Mamadou herauszufinden und so seinen Großvater zu kontaktieren. « Au départ chaque jour les éducateurs me posaient des questions. Je mentais juste pour qu’ils ne puissent pas retrouver ma famille. Je ne voulais pas du tout renouer avec mes parents. [...] Quelques semaines après, pendant qu’on regardait la cassette vidéo de l’éducateur Karambe, j’ai reconnu des personnes que je connaissais à Bamako et je lui ai dis. Il m’a alors demandé de lui montrer des personnes que je connaissais. Je crois que c’est à partir de là qu’il a réussi à retrouver ma famille. » Heute besitzt Mamadou seine eigene Werkstatt und beschäftigt sieben Angestellte. « Merci au fond de coeur au projet « Enfants de la Rue » ! »

Die Kinder finden demnach Unterschlupf, drei Mahlzeiten pro Tag, Kleidung sowie eine neue Familie im Foyer Jigiyasso und dem Centre d’Ecoute. Auch werden anstehende Schulgebühren vom Projekt übernommen. 2013 kostete der einjährige Aufenthalt sowie die Betreuung eines der Kinder rund 200 Euro. Aus europäischer Sicht ist dies ein minimaler Betrag. Aus der Perspektive eines der Obdachlosenkinder von Ségou ist er jedoch lebensverändernd. Die Fondation Follereau Luxembourg steht Ihnen jeder Zeit zur Beantwortung jeglicher Fragen zur Verfügung. Kämpfen Sie zusammen mit dem malischen Team in Ségou und der FFL gegen die Ausgrenzung und das Leiden von Kindern! Redaktion: Y. Reichling / Praktikant

Auch die kleinsten Spenden können Großes bewirken. Falls Sie dabei helfen wollen, den Straßenkindern Ségous eine Chance auf ein würdevolles Leben zu ermöglichen, dann können sie der FFL einen gewünschten Betrag mit der Kommunikation “Ségou” zukommen lassen. Dieser fließt dann direkt ins Projekt “Enfants de Ségou” ein.

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Mali

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>>> BRÈVES

Brèves de projets: Célébration de la Journée de l’Enfant Africain à Bouaké (Côte d’Ivoire) Sous le thème « Que c’est beau de chanter la vie », et sous le regard de nombreux invités, les enfants de la Maison de l’Enfance, en collaboration avec d’autres orphelinats, ont célébré, à travers des danses et chants, la Journée de l’Enfant Africain. Cette célébration qui revêt un caractère largement éducatif pour les enfants, cherche également à sensibiliser les adultes à porter plus d’attention aux enfants, et surtout à considérer et à veiller à leur éducation.

La lutte contre la traite des enfants au Nord du Bénin continue Alors que certains comités de lutte contre la traite des enfants ont profité de formations pour renforcer leurs capacités, de nouveaux groupements de lutte ont également été créés dans le Nord du Bénin. Des actions d’information et de sensibilisation sur les droits de l’enfant et les risques de la traite humaine, aussi bien grand public qu’au profit des communautés de 17 villages, ont été organisées ce dernier trimestre. Au cours de cette même période, 34 nouveaux enfants ont été accueillis au centre de transit et 30 enfants, âgés de 10 à 17 ans, se sont vu réintégrer leurs familles.

© FFL / T. Winn

Renforcement de capacités dans la lutte contre les maladies tropicales négligées

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Brèves

Au cours du 3e trimestre 2014, 25 nouveaux cas de lèpre et 17 cas d’ulcère de Buruli ont été détectés dans la région de Tsévié. Un suivi rapproché a été assuré pour 160 autres patients touchés par ces maladies tropicales négligées (MTN). Afin d’améliorer le dépistage en la matière, 21 praticiens de la médecine traditionnelle ont participé à un atelier pour renforcer leurs capacités à reconnaître les signes, pour référer les malades vers des formations sanitaires en vue d’un dépistage précoce, ainsi que pour animer des séances de sensibilisation sur la lèpre et l’ulcère de Buruli.


>>> BRÈVES

Le Centre d’Ecoute financé par la Fondation Follereau Luxembourg (FFL) en 2013 et géré par l’ONG COFESFA à Bamako est entré en activité cette année. L’assistant social et l’infirmière obstétricienne répondent aux nombreux besoins des femmes et adolescents en matière de contraception, santé de la reproduction, mais aussi information et orientation. Les agents se sont déplacés dans plusieurs établissements scolaires mais aussi sur les marchés, foires, et dans les gares routières pour informer activement la population en termes de droits à la santé et fournir des conseils. Pour 2015, le Centre prévoit de déployer ses activités dans encore davantage de lieux publics.

© FFL / T. Winn

Le Centre d’Ecoute de Bamako en action

Nouveau partenariat au Togo Mit dem Ausblick seine Aktivitäten im Togo zu erweitern, ist die FFL darüber erfreut fortan die Association des Amis Togolais de la FFL zu seinen Partnern dazu zählen zu dürfen. Nach ihrer Gründung im April 2014, hat das exekutive Büro seine Arbeit am 1. Oktober aufgenommen.

Renfort pour la santé du peuple burkinabé : Le PRODUSAF-COM prend de l’ampleur ! Le projet de Promotion Durable de la Santé Familiale et Communautaire (PRODUSAF-COM) développé par la FFL et le partenaire AAB-FFL prend de l’ampleur en 2014. Après la construction du Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) de Leungo dans la province du Yatenga, la FFL avait apporté son soutien à la restauration et à l’équipement du centre “Lève-toi et Marche” à Dédougou et du centre de santé de Tikaré. Ces trois établissements ont depuis lors vu leur fonctionnement s’améliorer. Pour continuer sur cette voie, la FFL finance en 2014 la construction et l’équipement de deux nouveaux CSPS, à Madou et à Tiébélé, dont les ouvertures sont prévues respectivement fin 2014 et début 2015.

Brèves

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>>> ZENTRALAFRIKANISCHE REPUBLIK

ZAR :

Nicht wegschauen, sondern Hilfe leisten.

© FAIRMED / S.Huber

Die Zentralafrikanische Republik (ZAR) gehört zu den ärmsten Ländern der Welt. Die Müttersterblichkeit ist weltweit die höchste und auch die Kindersterblichkeit ist groß. Die bürgerkriegsähnlichen Zustände im Land haben auch die Präfektur Lobaye, im Südwesten der Zentralafrikanische Republik (ZAR), nicht verschont. Die Gesundheitszentren sind weiterhin schlecht ausgerüstet und schwierig zu erreichen für die Menschen. Das abgelegene Distriktspital von Mbaïki ist die einzige Anlaufstelle bei Geburtskomplikationen. Auch ist das Gesundheitspersonal vor Ort mangelhaft ausgebildet. Und mittendrin die Fondation Follereau Luxembourg (FFL) und die Schweizer Nichtregierungsorganisation (NRO) Fairmed, die gemeinsam versuchen die rudimentären Gesundheitsdienste zu verbessern. Die beiden Hilfswerke haben den Menschen als Empfänger ihrer Hilfe fest im Blick, Sie sind bestrebt, dass ihre Dienstleistungen rund um das Thema Gesundheit dem bedürftigen Menschen zugute kommen. Erst wenn der an Malaria, Lepra oder Buruli Ulkus erkrankte Mensch geheilt ist, erst wenn Mutter und Kind nach der Geburt wohl auf sind, dann haben die Helfer vor Ort gute Arbeit geleistet und wir können mit unserer Arbeit zufrieden sein.

Schauen Sie nicht weg und leisten Sie Hilfe!

Das aktuelle Projekt hat den Anspruch die Qualität der Dienstleistung unter spezieller Berücksichtigung von Minoritäten und extremer Armut zu verbessern. Auf drei Ebenen setzt das Projekt an: • Stärkung der Kapazitäten, Kompetenzen und des Zugangs zur Versorgung der lokalen Gemeinschaften zur Verbesserung der Gesundheit. • Verbesserung der medizinischen Versorgung, insbesondere für die Ärmsten, wie die AkaMinderheiten. • Einführung von Gesundheits-Gutscheinen für Schwangere zur Reduktion der Mütter- und Säuglingssterblichkeit Für die Menschen vor Ort ist es wichtig, dass Aufbauhilfe geleistet wird. Die Hilfswerke dürfen nicht wegschauen oder weglaufen, sondern sich ihrer Verantwortung stellen.

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Zentralafrikanische Republik


>>> WEB

Relaunch of the website :

© FFL

The FFL turns over a new leaf

The Fondation Follereau Luxembourg (FFL) has completely redesigned its website. The new user-friendly layout designed by GR-Ink and programmed by Lightbulb offers intuitive navigation. Through the clean simplistic front page, the user can acquire all important information at first glance. The navigation panel is structured into 5 sections: Home, News, About Us, Newsletter and Contact which allow the users to easily find their way through the site. The intuitive start page guides the user through four uptodate projects which he/she can support either with a contribution of his/ her choice or by choosing a very specific aspect of a project. The news section appears

Visit the new website & suscribe to FFL’s newsletter!

in a much cleaner look and gives the reader a nice overview of the latest news related to FFL projects or events. The About Us section presents the FFL and its team, whereas the Contact section allows the user to contact the FFL directly with any question regarding the NGO and its work. The Newsletter button allows the user to subscribe to the FFL’s newly implemented newsletter which will appear on a monthly basis. Moreover, the pages are optimized for all common terminals. Regardless of whether the user calls up the pages by PC, smartphone or tablet, the website always appears in the optimal format. www.ffl.lu

NEWSLETTER Web

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>>> REMERCIEMENTS

Merci! ELGON Villmools Merci un d’Firma Elgon S.A. fir hire Scheck vun 3.500 € mat der si onse Projet vun de jonke Gäertner vun Dédougou am Burkina Faso hëllefen. Elgon ënnersëtzen d’Fondation Follereau Luxembourg schonn zënter e puer Joer. Mir si frou datt si sech och dëst Joer rem dozou entscheet hunn d’FFL z’ënnerstëtzen. Fir all Formatioun, déi bei Elgon bestallt gëtt, ginn 10% un de Projet “Formation professionnelle des jeunes du Burkina Faso”, wou d’FFL sech géint d’Ausbeutung vu Kanner an de Goldminnen asetzt.

HESPER KAFFIS-STUFF E besonnesche Merci geet un d’Damme vun der Hesper Kaffisstuff, déi mat vill Engagement, guddem Kascht a vill Häerz geschafft hunn fir ons mat 4.500 € z‘ënnerstëtzen. Mat hierem méi wéi generéisen Don ënnerstëtzen si onse Projet zur Bekämpfung géint de Kannerhandel am Norden vum Benin.

PATRICK KLEIN & ABBY TOUSSAINT Alles huet beim „Wer wird Millionär“ ugefaang. Op d‘Fro wéi dee neie Premier vu Lëtzebuerg heescht, krut den Patrick Klein 4 Méiglechkeeten: A) Schnorré - B) Bettel - C) Almosyus oder D) Trinckgeld Hien huet sech, mat Telefonjoker, fir den D décidéiert also Xavier Trinckgeld, wat zur Erheiterung vum Här Bettel wéi och vu ville Lëtzebuerger bäigedroen huet. Seng Äntwert huet hien op e Schëld geschriwwen an op Ebay versteet. D’Schëld gouf vum Abby Toussaint vu Miersch ersteet. 725 € sinn dobai rausgesprongen déi den Här Klein bei sengem Besuch an onsem Ländchen der Fondatioun Raoul Follereau Lëtzebuerg gespent huet. Villmools Merci fir dee spontane Geste.

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Remerciements


>>> REMERCIEMENTS

DIDDELANG HELLËFT All Joer ënnerstëtzt d’Diddeleng hellëft Asbl duerch divers Solidaritéitsaktiounen a Manifestatiounen eng Rei vu Projeten aus der ganzer Welt. Mat hierem generéisen Chèque vun 3.000 € erméiglechen si ville Mammen an hiere neigebuere Bëbeeën am Mali, e medizineschen Gesondheetsprogramm virun, während an no der Gebuert. Dofir e ganz grousse Merci.

“Le bonheur est la seule chose qu’on soit certain d’avoir lorsqu’on l’a donné.” Raoul Follereau

Zum Ofschloss vun der Golfsaison 2014 huet d’Asbl vum Golf de Luxembourg Belenhaff den 11. Oktober e Benefiztournoi organiséiert. Bei dësem Tournoi sinn 2.000 € zesumme komm déi de Golfclub bei enger flotter Feier a Form vun engem scheck un d’Fondatioun Raoul Follereau Lëtzebuerg iwwerreecht huet. Mir soen dem Organisator an de Golfer e ganz grousse Merci fir dee léiwe Geste.

© Golf du Luxembourg

GOLF DU LUXEMBOURG

LADIES CIRCLE 2 Mir soen dem Ladies Circle 2 e grousse Merci. Duerch Verkeef um Chrëschtmaart zu Monnerech, dem Verkaf vun engem eegenen Kachbuch mat Rezepter vun hiere Memberen an der Präsenz um Floumaart an der Stad Lëtzebuerg, huet de Ladies Circle 2 vill Engagement gewisen a fir d’Fondatioun Raoul Follereau Lëtzebuerg 1.500 € gesammelt. Dësen Don gëtt agesat fir ons am Kampf géint d’Genitalverstümmelung vu Meedercher z‘ënnerstëtzen.

Vous souhaitez organiser un événement ou une collecte de fonds en faveur de la Fondation Follereau Luxembourg? N’hésitez pas à prendre contact avec nous par email info@ffl.lu ou par téléphone 44 66 06 1 Remerciements

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Les fêtes approchent à grands pas...

OFFREZ UN CADEAU UNIQUE ET ENGAGÉ ! Redonnez le sourire à un enfant! Faites un don de 30€, et recevez un certificat* à offrir en cadeau Ce don permettra à un enfant d‘être accueilli dans une structure adaptée à ses besoins. * Le certificat est établi au nom de la personne qui reçoit le cadeau.

Offrez votre cadeau dès maintenant avec un don sur le compte de la FFL LU15 1111 0000 7878 0000 avec la mention “Cadeau”

© FFL / T. Winn

ou via votre application mobile Digicash, en scannant le QR Code ci-dessous.

Fondation Follereau Luxembourg 151, Avenue du Dix Septembre L-2551 Luxembourg Tel.: 44 66 06 1 Email: info@ff.lu


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