Il part et nous lui emboîtons le pas. Mickaël nous fait traverser le pré, qui descend en pente douce vers un rideau d’arbres. Derrière, coule un ruisseau. Mickaël tend le bras. – Regardez, dit-il. La voilà, la pierre dressée ! Elle est énorme, allongée à son extrémité. On dirait un menhir d’Obélix, en nettement plus grand, gris, couvert de mousse. Quelque chose bouge à sa base dans les herbes. Je recule mais il s’agit seulement d’un gros chat noir au poil luisant, qui a l’air de se désintéresser de notre présence ; il ne nous regarde même pas et se lèche une patte, tout tranquillement. 112
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