Figuré n°1

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- GRATUIT -






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RIDER: PETE SAWYER | PHOTO: ANDREW WHITE


Dakota Roche / Photo : Joe Rich

— présenter —

— Figuré, c’est qui...

— PUBLICATION Fabien CONRY fabien@figurebmx.fr — ARTISTIQUE / MARKETING Lilian CONRY lilian@figurebmx.fr — PROJET / RÉDACTION John GARCIA john@figurebmx.fr Shelter DOE shelter@figurebmx.fr Lilian et Fabien CONRY — PUBLICITÉ Fabien CONRY

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présenter


— PHOTOGRAPHIE Freddy BERMOND freddy@figurebmx.fr Xavier TSCHUDI xavier@figurebmx.fr — SOUTIEN PHOTOGRAPHIE Jeremie CARRERE Simon CASSOL Loic BENOIT Alex BARET Gervais ROUSSEAU — MISE EN PAGE / ILLUSTRATION Vincent JACQUIN / Small Studio / small@figurebmx.fr

— CONTRIBUTEURS TEXTES Lionel FAUSSER Andy ZEISS Dean HEARNE Alex VALENTINO Grant SMITH Joris COULOMB Gervais ROUSSEAU

— EDITÉ PAR NEW ROUND 6 rue René LEYNAUD 69001 LYON

— CONTRIBUTEURS PHOTOS Walter PIERINGER Andrew WHITE Vincent PERRAUD Albert KROLIKOSWSKI Joris COULOMB Arnaud WOLF Justin KOSMAN / Redbull Mark NOBLE

présenter

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éditer Bienvenue, Vous tenez entre les mains le tout 1er numéro d’une nouvelle aventure dans ce beau monde du BMX… Un magazine gratuit… Mais ça j’imagine que vous vous en étiez rendu compte ! Même si nous n’avons rien inventé car THE ALBION en Angleterre ou même SOMA (Skate) en France en sont déjà, il n’en reste pas moins qu’adapter le concept en France et dans le BMX est une aventure périlleuse… Surtout à l’heure où beaucoup de choses se passent sur la toile, ça ne vous aura pas échappé. Alors à quoi bon ? À cette intelligente question nous répondrons que c’était le bon moment… En effet, l’internet a fait naître un contenu vaste qui bien souvent disparaît très vite, trop vite même parfois… Figuré a été imprimé pour laisser modestement l’empreinte d’une saison de BMX (printemps, été, automne, hiver). Ce mag a été imaginé, entres autres, pour que la photo, une des bases artistiques de notre sport, continue à vivre sur papier et ainsi conserver son touché. Vous conviendrez qu’elle a autrement plus de saveur et de parfum que derrière un écran non ? Figuré représente un projet imprimé de valeurs profondément favorables au développement du BMX, comme le fait de le rendre encore plus accessible avec ce concept de gratuité… Ce 1er numéro est la preuve que le gratuit peut avoir une valeur, et même des valeurs, au sens propre comme au figuré… L’équipe Figuré L’important PS : Sans même voir l’ombre d’un article, quelques personnes nous ont fait confiance sur des pubs, sur le contenu…Vous avez cru au projet et nous tenions à vous dédier ce 1er numéro dont vous êtes le cœur ! Un chaleureux Merci !

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Anthony Perrin / Photo : Boz / Lyon

ĂŠditer

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— sommaire —

SAISONNIER Le trail et le printemps

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APPROUVER Le Hasselblad 500 C de Freddy BERMOND

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STYLER Anthony PERRIN

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PHOTOGRAPHIER De jolies photographies

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SEQUENCER Kevin GUERDNER

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ILLUSTRER Gaz SANDERS et Caleb EVERITT

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ECOUTER LUCERO

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INTERVIEWER Antony LILLE

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ŒUVRER Pierre MERCIER

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VOYAGER Joris COULOMB et Arnaud WOLF à Barcelone Thomas CALCAGNO à Cologne

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PARTICIPER VANS Rebel Jam Our House Invitational by Ben HENNON

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COCHER Corey MARTINEZ

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EVOLUER La selle

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SELECTIONNER Quelques produits

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DECALER Clément GRANIER

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DATER FBM Ghetto Jam

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JOUER Les 5 erreurs

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Imprimé en Franche Comté chez EST IMPRIM sur un papier issu de forêts durablement gérées. Toute reproduction ou publication même partielle est interdite sans autorisation préalable. Merci. 12 sommaire


K E V IN G

UERDNE

R

Arsenic fork • full heat treated CrMo • seamless, butted, fl uted & tapered legs • fluted steerer tube • 10 mm dropouts • raw phosphate or black • 860 g (1.89 lbs) Arsenic bar • full heat treated 4130 CrMo • multi butted • 28.75“ wide • 8.75“ high • 3“ upsweep • 10“ backsweep • raw phosphate or black • 694 g (1.53 lbs) Available at all good BMX shops.

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PSA trail (UK) Photo : Mark NOBLE

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LE TRAIL ET LE PRINTEMPS

— Alors s’il y en a qui me disent qu’ils n’ont pas entendu « vivement le printemps » au moins une fois cette hiver, je ne les croirai pas !!! Franchement, avec le froid, on a ramassé… Pour les trail riders, c’est toujours un plaisir de voir le 21 mars arriver sur nos calendriers…Le Printemps c’est synonyme du redoux, des sessions outdoor mais c’est aussi le retour des ampoules aux mains… L’arrivée des beaux jours est souvent le meilleur moment pour reprendre la pelle et retaper les trails pour la nouvelle saison… C’est ce qui va se passer ces prochains mois dans bons nombres de trails et le crew du JLD Trail nous le confirme avec ces précisions de Lionel, membre (hyper)actif de leur asso.

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JLD Trail (Cahors)

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Le JLD Trail profite depuis un an de l’arrivée de deux jeunes riders / diggers vraiment motivés, (Guilhem et Guillaume). Ces deux jeunes gens investis dans les travaux du trail vont me permettre de faire les modifs qui me trottaient dans la tête depuis pas mal de temps et qui n’auraient pas vu le jour sans leur aide. À l’instant où j’écris, nous avons remodelé entièrement Jacky, la ligne moyenne, du milieu jusqu’à la fin, dans le but unique d’améliorer le plaisir de rouler, ceci étant notre projet le plus important. Nous pouvons maintenant nous concentrer sur des modifs plus rapides. The Wave, la petite ligne, sera plus fun et variée dans les changements de rythme. Camel, la ligne de hips, subira de légères modifs pour la rendre plus accessible. Corbier, la ligne la plus grosse, recevra une dernière bosse de dirt plus massive. 18 saisonnier

Voilà, je pense avoir résumé brièvement ce que seront les principaux objectifs de cette saison à venir. Si la météo est favorable, il y aura sûrement plus de choses, comme une nouvelle ligne de hip déjà en cours de construction, parallèle à Camel. Mais il faut aussi penser au ramassage des feuilles, lissage et tassage de ce qui est en place, creuser et déboucher les évacs pour lutter contre les fortes pluies. Et finalement, le temps passe trop vite, alors, dans tous les cas je pourrai vous décrire en détail tout ce que nous avons envie de faire avec une grande précision, mais tout ça se fera tranquillement avec les jours qui vont rallonger et le printemps qui arrive. Pour vraiment se rendre compte du travail effectué, je pense que le mieux sera d’allumer un bon barbecue, et de rouler sur notre petit vélo pour simplement apprécier une journée au trail.


LARK MIKE HUCKER C

Covet All Chromoly frame. Monster butted chromoly fork. 3pc Monster cranks. odyssey Tires, Pivotal saddle.

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John Garcia / Photo : Freddy Bermond avec son Hasselblad 500

— approuver

FREDDY BERMOND ET SON HASSELBLAD 500 C

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Freddy Bermond / Photo : John Garcia

— C’EST BON DE SAVOIR QU’UN PRODUIT VIEUX DE 40 ANS EST ROBUSTE ET FIABLE À 100% —

Texte : Freddy Bermond

Il s’agit d’un Hasselblad 500 C qui a été fabriqué en Suède aux alentours des années 1960, je l’ai racheté à un studio aux US. Cet appareil est un moyen format (6x6) entièrement mécanique, l’objectif est un Carl Zeiss 80mm à obturateur central. Tous les réglages (focale, vitesse d’obturation) se font directement sur l’objectif, le reste de l’appareil est formé d’une partie centrale avec un viseur à miroir, et d’un dos pour le chargement des bobines de film. J’utilise plutôt des films diapo saturés car le rendu est bon, mais on peut encore trouver pas mal de pellicules différentes au format « moyen » mais peut-être pas pour longtemps encore. C’est bon de savoir qu’un produit vieux de 40 ans est robuste et fiable à cent pour cent lorsque tu l’utilises. Aujourd’hui tout devient obsolète rapidement, pouvoir compter sur quelqu’un ou quelque chose provoque un sentiment d’assurance qu’il est bon de ressentir. Mais il y a des aléas incontournables avec ce genre d’appareil qui ne se retrouvent pas avec un numérique, on ne peut en vouloir qu’à soi-même si l’image est ratée, si c’est flou, ou mal exposé, ce ne sera pas la faute de l’autofocus ou des capteurs. Cependant, quand tu poses ton film sur la table lumineuse et que tu vois ce que tu espérais, c’est que du bonheur. Le format carré est génial, et cet appareil est proche de la perfection depuis près de 40 ans. J’approuve entièrement ce Hasselblad 500 C.

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— styler

ANTHONY PERRIN

— 22 styler


Photo : Boz / Lyon

« Le style est le vêtement de la pensée », c’est ce qu’a écrit le célèbre Sénèque !!! C’est vrai que dans le BMX, comme partout d’ailleurs, beaucoup s’expriment ou se démarquent par un style plus ou moins développé. Certains font la mode, d’autres la suivent, avant que de nouvelles tendances apparaissent encore et ainsi de suite… Le fameux cycle des modes ! Toujours à la pointe, Anthony PERRIN est un jeune rider qui va jouer dans la cours des grands cette année… Du haut de ses 17 ans, il représente cette nouvelle génération de Street riders à la mode qui troquerait aisément un curb contre une fun box, un futal bien large contre un slim, un bus contre un flip, un teesh XL contre un XS…

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— photographier DE JOLIES PHOTOGRAPHIES

Tyson / Photo : Joe Rich / Austin

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Kevin Kalkoff / Photo : Lilian Conry / Annecy

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Drew Besancon / Photo : Š Justin Kosman / Red Bull Content Pool / Toronto

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Maxime Bonfil / Photo : Simon Cassol / Albi

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Taylor Elvy / Photo : Albert Krolikoswski

Bruno Hoffman / Photo : Alex Baret

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Maxime Charveron / Photo : Lilian Conry / Annecy

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Nicolas Cambon / Photo : Simon Cassol / Rodez 32 photographier


C’EST LA CRISE ! Stickers gratuit !!


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— sé-quen-cer KEVIN GUERDNER

— Photo : Boz / Lyon

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Photo: Olaf Pignataro

SIMONE BARRACO

FRENCHYS-DISTRIBUTION.COM — THESHADOWCONSPIRACY.COM


FACEBOOK: ON.FB.ME/SHADOWBMX

— TWITTER.COM/SHADOWBMX


— illustrer

CALEB EVERITT & GAZ SANDERS

— Graphiste [Wikipédia] Un graphiste est un professionnel de la communication qui conçoit des solutions de communication visuelle. Il travaille sur le sens des messages à l’aide des formes graphiques qu’il utilise sur tout type de supports. Certaines marques de BMX sont particulièrement attachées à leur communication… Nous nous sommes intéressés au travail de Caleb EVERITT, graphiste reconnu qui a travaillé pour beau nombre de marques et pas uniquement dans le microcosme du BMX, même si il travail aujourd’hui beaucoup pour Mutiny. Gaz SANDERS, le boss de la marque d’Austin et son graphiste donc, nous en disent plus sur leur collaboration.

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— NE JAMAIS DIRE JAMAIS —

Est-ce que tu peux te présenter Caleb ?

Comment décrirais-tu ton travail ?

Caleb Owen EVERITT. Né le 15/06/1982, 29 ans, gémeaux. J’habite à Austin dans le Texas. Boissons : café, eau, whisky. Musique : j’écoute de tout mais dernièrement, j’ai beaucoup aimé CHANCESWITHWOLVES, qui est un bon mix entre des chansons d’une « beauté envoutante » et l’amitié que je porte à ce groupe car ce sont des potes de New York. Vous devriez vraiment checker ça…

J’aimerais vraiment que mon travail parle de lui même, au final c’est un peu le but. Je suis inspiré par mon pote Ryan RHODES qui est aussi mon associé dans notre agence. D’un point de vue plus général, j’aime beaucoup le travail de Gauguin, Picasso et Salvador DALI. Par un temps aussi, j’ai été obsédé par Francis PICABIA, un artiste du mouvement Dada.

Depuis combien de temps dessines-tu ? Je griffonne depuis toujours mais le dessin a commencé à vraiment me plaire dès l’école primaire. Au lycée, j’ai souvent été viré pour avoir dessiné des femmes nues que je refilais à mes camarades de classe. J’ai ensuite étudié la photographie et le graphisme à la fac, ici au Texas.

Comment en est-tu arrivé à bosser pour une marque de BMX ? Ca a été une fusion organique de mes passions… J’ai d’abord aidé 411 Video Magazine à compiler leurs vidéos mais je n’étais pas très bon dans la vidéo. Quand j’ai bougé à Austin, j’ai travaillé chez Empire avec des taf graphiques au début. Puis ensuite, ça a évolué en aidant d’autres potes qui avaient des projets dans le BMX.

Pourquoi as-tu accepté de bosser pour Mutiny ? Est-ce que l’image de la marque t’a inspiré ? J’ai commencé à bosser pour Mutiny car Gaz, Joe et Aron HOAG sont devenus mes potes. Je crois que j’ai proposé quelques dessins pour des tee-shirts au début avant de bosser plus concrètement pour STOCKED ON BEING PUMPED. Depuis je travaille très régulièrement pour la marque. Je n’imagine pas aujourd’hui bosser à ce pointlà avec d’autres marques de BMX, mais nous ne savons pas de quoi l’avenir est fait… Ne jamais dire jamais...

Merci pour l’opportunité de montrer mon travail en France.

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— LA SEULE PRIORITÉ QUE NOUS NOUS FIXONS, CONTINUER À SE FAIRE PLAISIR —

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Peux tu te présenter pour ceux qui ne te connaisse pas ? Mon nom est Gaz SANDERS, je suis né le 15 décembre 1979. Je suis de Derby en Angleterre mais aujourd’hui je vis à Austin dans le Texas des Etats Unis d’Amérique. J’aime le café et je suis fou de musique… Comment t’es venu l’idée de créer une marque de BMX ? Mutiny a été créé en 1998 par Steve INGE. Avec Joe SIMON, nous avons repris l’aventure en 2005 alors qu’il était encore dans le team. D’ailleurs Joe à rider pour Mutiny depuis sa création. Nous n’avions aucune idée dans quelle aventure nous mettions les pieds, mais c’était sympa d’apprendre plein de nouvelles choses. Quel est ton rôle pour la marque ? Aujourd’hui j’ai plusieurs casquettes, car l’investissement de Joe au fil des années est devenu de moins en moins important… Mes fonctions vont du dessin des produits à faire le café. Nous sommes une petite société, donc les personnes avec qui je travaille doivent être polyvalentes pour que le navire avance… Est ce que vous faite de l’image de marque une priorité pour Mutiny ? La seule priorité que nous nous fixons est de continuer à se faire plaisir. Nous avons toujours ridé pour nous faire plaisir donc nous adaptons la même philosophie pour gérer la boite. Comment travailles tu l’image de ta marque ? Ce n’est pas un point sur lequel nous travaillons beaucoup. Au final, tout est un procédé très naturel qui fait son petit bonhomme de chemin. Je travail en étroite collaboration avec Caleb et nous prenons beaucoup de plaisir à partager nos idées. Comment vois-tu cette aventure évoluer ? 2012 est une année excitante pour nous car nous avons plein de nouveaux produits qui vont voire le jour pour Août. Nous avons travailler sur un pédalier qui j’espère sera disponible à la fin de l’année. Aussi, ETNIES nous a proposé de faire une shoes avec Josh BEDFORD qui est dans le team Europe de la marque et bien entendu rider chez nous depuis longtemps. Elle sera dispo pour la fin de l’année aussi. Affaire à suivre…

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Caleb Everitt / Morceaux choisis

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— écouter LUCERO

— Lucero / Photo : Brantley Gutierrez

Vous vous souvenez de la PROPS Rock N’ Roll 2 ? Cette tournée américaine mi-rock mi-BMX avec une brochette de riders complètement bouillants ? Et bien un des principaux groupes qui a fait partie de cette aventure originale n’est autre que LUCERO… Le 13 Mars est sorti leur nouvel album « Women and Work » signé sur leur nouveau label ATO Records. Le groupe est sur les routes depuis fin février et ce pour 4 mois : « a massive tour » comme ils disent !!! Ce 8ème album est une lettre d’amour à leur ville natale, Memphis dans le Tennessee. C’est en tout cas comme ça que le groupe résume leur dernière création. Après plus de 14 ans, le chemin sinueux du début semble s’être transformé en une belle et longue ligne droite… Voilà ce que Ben NICHOLS, le leader du groupe en pense : Cet album, c’est ce que LUCERO fait de mieux ! Il y a des ziks rock n roll et des chansons plus calmes pour les nuits de solitude. Le fait est que nous n’avons jamais eu autant de plaisir à jouer ensemble que ce soit sur scène ou en studio et je pense que ça se ressent dans « Women and Work ». Au début, nous jouions lors de concerts punks, sans nécessairement jouer du punk… Nous nous sommes fait connaître pour notre style plutôt calme. Au fil des années notre son est devenu plus important, avec plus d’instruments, mais la base de notre style est restée la même. Nous avons baigné dans l’univers de Memphis où la culture bohémienne est une tradition. Cette culture, chargée de blues et de rock n roll, est omniprésente dans l’album. Alors pour ceux que ça tente, vous trouverez plus d’infos sur www.luceromusic.com

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conductor hi

adidas.com/originalseyewear

© 2012 adidas AG. adidas, the Trefoil, and the 3-Stripes mark are registered trademarks of the adidas Group. Silhouette Int. Schmied AG, adidas Global Licensee.© 2012 adidas AG. Le nom adidas, le logo trèfle et la marque aux 3 Bandes sont des marques desposées par le Groupe adidas. pic ©: Alex Förderer

all originals have the look


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— interviewer ANTONY LILLE

— Photos : Freddy BERMOND et John GARCIA Illustrations et objets : Antony LILLE.

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Quelques mots de :

Grant SMITH (BSD)

Anto n’est pas un de ces pros riders standard, il est différent. En fait en y réfléchissant bien, il est même vraiment différent… Son style de riding doit être influencé par sa passion pour l’art. J’irai même jusqu’à dire qu’il traduit sa conception abstraite et conceptuelle de l’art à travers sa façon de rider… Il s’efforce toujours de trouver une ligne originale et créative dans la rue. Vous ne le verrez jamais faire deux fois la même ligne, ni même s’inscrire à un contest. Il n’aime pas vraiment rouler avec les gens qu’il ne connaît pas, il peut être timide mais aussi malicieux avec cette petite lueur dans les yeux ; mais au final, il reste une énigme… Sacré Anto ! 50 interviewer


— LA RUE VIVE LA RUE —

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Bon qu’est-ce que tu fous en ce moment? Je suis aux beaux arts de Toulouse, en 3ème année, j’y suis étudiant et aussi salarié. Je m’occupe de « l’atelier de fer » de l’école 10 h par semaine en plus des cours que je suis là-bas, ce qui me prend beaucoup de temps. En fait, mes études en général me prennent beaucoup de temps. C’est plus qu’une passion, c’est un engagement. Je suis avec plein de gens qui font des trucs intéressants, dans un endroit ouvert à tous et à toutes créations avec tous les moyens nécessaires. Comme si on n’avait pas déjà assez de choses à faire ! Pour ma part je bricole, je fais un peu de tout, je profite sans me cantonner à une pratique spécifique. L’enseignement que l’on reçoit est fait pour nous guider dans le questionnement que l’on voudrait soulever via nos créations. Perso, j’essaie d’aborder la question du travail en passant par toutes sortes de médium, en ce moment c’est davantage axé vers la fabrication de machines et ambiances sonores. S’ajoutent à cela des travaux en commun que l’on a avec d’autres étudiants pour des événements, expos ou simplement pour le fun. Et puis je fais un peu de musique aussi, d’abord avec un groupe d’improvisation axé rock haine roll et aussi avec un groupe plus punk étrange rigolo. De temps en temps, je bosse sur quelques visuels pour des potes, sur des t-shirt sérigraphiés ou des conneries du genre. BSD t’ont proposé de faire un cadre signature, comment ça s’est passé ? Quand j’étais chez superstar, Grant de BSD me filait déjà du matos et m’avait déjà fait « signer » un guidon, le « too loose ». Quand j’ai quitté Superstar, il m’a proposé direct de me filer un cadre et il n’a pas tardé à me faire la proposition du cadre « too loose ». Je crois que c’est à peu près à ce moment-là que je me suis pété la cheville donc ça a trainé un peu. Ça ajouté à ma lenteur naturelle…. Quand j’ai pu reprendre, j’ai testé une plus grande taille de cadre, un 20.8’, c’est un peu plus grand que ce que j’avais déjà eu avant (un forever 20.5). En tout cas, je savais que je voulais quelque chose entre les deux. Pour le 52 interviewer

— SI TU N’AS RIEN DE MIEUX À FAIRE, ON SE CASSE… C’EST PAS DU VÉLO ÇA ! —


reste, je voulais un cadre un peu nerveux. Il m’a fait monter à Glasgow quelques jours pour que je finalise le projet avec lui. C’était en plein hiver, il faisait un peu froid pour faire du vélo, mais on a dessiné le cadre. Quelque mois plus tard, je recevais le proto que j’ai directement validé. Il m’a ensuite demandé les visuels, ce qui m’a aussi pris quelques mois vu ma vitesse de réaction ! Grosse blessure à la cheville l’année dernière, t’as pas fait de vélo pendant 1 an, racontenous un peu comment tu t’es occupé ? Je me suis quand même fais chier assez longtemps, le blues des béquilles… C’était difficile de faire des trucs, même à l’école. Puis quand même au bout d’un moment tu t’emmerdes sévèrement, donc tu oublies un peu que tu as des béquilles, mais j’ai quand même passé le plus clair de mon temps à me la mettre, une façon d’oublier... Au final, entre la rééducation et les projets de l’école c’est passé plutôt vite. Je me souviens qu’on a fait pas mal de concerts où les autres devaient trimbaler mon matos et ça c’était plutôt confortable ! Mais je t’avouerai que je ne me sens libéré de cette blessure que depuis novembre dernier, au moment où je me suis fait enlever les broches. Ça sonnait la fin de ce passage, même si pendant l’opération de retrait, je me suis chopé un staphylocoque doré, ce qui a encore fait durer le truc.

Il y a un an, t’es parti aux US pour une PROPS Megatour avec les gars de BSD, racontenous un peu… Traverser l’océan est plutôt fou. Là-bas c’est complètement dingue, tout ce que tu vois est fou. En plus Austin, c’est une ville de dingue, c’est pas la grosse ville américaine donc t’es pas trop perdu, c’est plus un gros village où il se passe des trucs géniaux. Il y a de la musique, des jeunes qui font la fête partout, tous les mecs roulent en vélo, c’est accueillant. Il y a des spots partout !! Après le Megatour pour ma part, ça n’a pas été une très bonne expérience, c’est sûrement moi qui l’ai mal vécu en tant que francophone autiste à tout autre langage. En plus, le rendement de riding est trop violent, pas de recherche de spots, pas de ballades en vélo, on te sort du tout-cuit en te disant « lui a fait ça sur le spot et lui aussi », donc si tu n’as rien de mieux à faire on se casse. C’est pas du vélo ça! En tout cas, c’est pas la vision que j’en ai. Après je comprends que cette vidéo soit dans un but promotionnel, tout pour le rendement, on se croirait à l’usine. Pas assez de chill ! On a trainé en caisse de spot en spot, tout était écrit, on a pas trop fouillé, ça enlève le charme du street tout ça !

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Le setarjo par Antony LILLE

Il y a quelques mois, on a trouvé une vidéo de toi sur internet, en noir & blanc avec un montage et une musique différents de ce que l’on voit habituellement, d’où t’es venu cette idée ? J’étais à l’école à la fin de l’été pour le montage d’une pièce que l’on faisait avec des potes dans le cadre du printemps de septembre, un festival d’art contemporain toulousain. Donc j’étais là pour bosser mais j’avais le vélo et l’école était complètement vide, pas d’étudiant, ni de personnel. Avec mon pote Boris on avait une caméra et on parlait de faire un western à ce moment-là. Quoi de mieux pour faire un western qu’un endroit désert ? Donc on s’est tapé tous les étages avec le vélo et la caméra et 30 minutes après on avait tout filmé. Le montage s’est fait dans la foulée et voilà ! C’était plus pour s’occuper un peu, mais en même temps je trouvais intéressant le fait de la faire tourner au milieu des vidéos du moment aux filmage et montage léchés.

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Une dernière chose à nous raconter pour la fin ? J’étais il y a peu de temps a Barcelone, avec Vince PERRAUD où nous avons rejoint les mecs de BSD qui filmaient pour le dvd qui d’ailleurs arrive dans pas longtemps. Sur deux jours de vélo, il y en a un qui s’est passé dans la banlieue « lointaine » chez Julien, un local qui roule pour la marque. Pour l’autre jour, on a pris le train pour aller rouler au forum. Le forum c’est le spot le plus repoussant qui existe je pense ! Il n’y a aucun plaisir de découverte, ni de plaisir d’exploration à se rendre sur un spot de ce genre. La sur-médiatisation de Barcelone a rendu moins plaisante la découverte de la rue. Arpenter la ville à la conquête de nouveaux endroits est devenu difficile. Je veux parler là de ce qui me plait dans le vélo, découvrir une ville, un nouvel endroit vierge, fouiller, bricoler, rentrer dans une culture différente, rencontrer les autochtones, adapter l’architecture inadaptée au vélo… C’est ce qu’il me plait.


— CE QUI ME PLAIT DANS LE VÉLO, DÉCOUVRIR UNE VILLE, UN NOUVEL ENDROIT VIERGE, FOUILLER, BRICOLER… —

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MACNEIL

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Tu nous ferais une présentation de ce modeste activiste que tu fais ? Tout d’abord merci beaucoup de l’intérêt que vous portez à notre travail car même si aujourd’hui je réponds aux questions, c’est toute une équipe qui travaille au quotidien avec moi, Vincent, Butch, Edouard, David, et tous les autres… En ce qui me concerne, j’ai 27 ans, je suis né et habite à Aurillac, je suis dans le microcosme du bmx depuis 1998. J’œuvre pour la scène bmx Aurillacoise depuis mes débuts, tout s’est cependant accéléré le jour où Vincent Pietri m’a motivé pour prendre sa succession à la présidence de l’association Session Libre qui a créé et qui gère le skatepark couvert de l’Epicentre. Aujourd’hui je suis Chef de Projet de Session Libre et Vincent coordonne l’événementiel. Notre travail consiste à développer les cultures urbaines et entre autres le bmx, avec une équipe composée de personnes plus motivées les unes que les autres… Je suis également trésorier de l’association BMXFRCUP.

La Riding School rythme aussi l’année scolaire avec des petits jeunes bien motivés qui viennent apprendre le bmx et le skate. Puis si le temps et les financements nous le permettent, quelques évolutions du bowl devraient voir le jour d’ici la fin d’année. D’un autre coté Edouard Lassus travaille également sur un magazine édité par l’association Session Libre nommé TransferT qui traite de l’actualité nationale des cultures urbaines, Skate, Bmx, Street art, Musique. Le mag sort 4 fois par an. Qu’est-ce que tu fais au quotidien pour le BMX mais que les gens ne voient pas forcément ? Toute la gestion et administration concernant l’association et le skatepark, la coordination et la mise en œuvre de projet. Le travail de recherche, d’écoute de ce qui se passe dans notre milieu afin de proposer des choses en adéquation avec les demandes du plus grand nombre. Rencontrer de nouvelles personnes, échanger sur nos modes de fonctionnement, trouver des financements pour nos projets…

Quels sont vos projets pour 2012 ?

Autre chose ? Un dernier mot ?

L’année 2012 a commencé fort pour Session Libre, car nous avons remis au goût du jour tout une partie du skatepark intérieur de l’Epicentre. Le chantier n’a duré que quinze jours grâce à l’aide d’une équipe composée d’une trentaine de bénévoles. Cela va s’enchaîner concernant le Bmx avec la première étape du EYE 2012 en Mars qui est une série de 3 jams, street, park, bowl à l’Epicentre. Ensuite les Sessions Volcaniques 2012 le 3 et 4 juin, date BMXFRCUP, gérées de mains de maître par Vincent Pietri. Une fois de plus ce rendez vous va être le moment fort de notre programmation annuelle. Le Béton Tour 2012 Road Trip, avec des jeunes âgés entre 12 et 17 ans, se déroulera cette année sur la Côte Basque les deux dernières semaines de juillet. Nous travaillons en parallèle sur deux projets assez conséquents, l’agrandissement de l’Epicentre et un partenariat avec le skatepark de Corby pour l’organisation d’un road trip. Egalement, nous travaillons sur la mise en œuvre d’une soirée concert/flat à Aurillac.

Je vous invite à venir faire un tour à l’Epicentre, car cela vaut plus qu’un long discours. Pour le reste c’est surtout des remerciements… Un gros merci à toutes les personnes qui soutiennent Session Libre, adhérents, parents, élus… A tous ceux qui se bougent en France pour le Bmx ! Personnellement un énorme merci à toutes les personnes qui me soutiennent, à mes amis, ils se reconnaitront, ils font bien souvent partie de l’aventure, à Vincent car sans lui je pense pas que je ferai ce travail, les petits jeunes qui forment la nouvelle scène Aurillacoise, mes parents qui m’ont soutenu, ma copine, Alternatif shop, le bmxfrcup, et tous ceux que j’oublie…

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Merci à vous pour l’interview et votre travail d’activiste, c’est beau !!!


— œuvrer

PIERRE MERCIER

— Photo : Boz

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— voyager — JORIS COULOMB ET ARNAUD WOLF [BARCELONE] THOMAS CALCAGNO [COLOGNE]

Barcelone par Loic Benoit

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Tout d’abord, nous avons décidé que l’hiver à Strasbourg ce n’était vraiment pas le meilleur endroit pour rouler. Du coup, on a trouvé le moyen d’échapper au grand froid en passant un mois à Phoenix dans l’Arizona. De retour à Strasbourg pour la nouvelle année, on a vite compris qu’il allait falloir repartir pour pouvoir faire du vélo dans des conditions plus agréables. Simone Barraco m’a contacté pour me dire qu’il venait de louer un appartement avec un ami, au centre de Barcelone et que nous étions les bienvenus ! Quelques jours plus tard nous avions nos billets pour 3 semaines à Barcelone. Alors que l’hiver devenait de plus en plus rude chez nous, nous arrivons à Barcelone... Soleil toute la journée et température allant de 10 à 20°c tous les jours. Parfait. (bon c’est vrai qu’il y a eu quelques jours un peu plus frais et humides, mais tout de même..) L’ambiance était assez détendue. Réveil entre 11h et 13h. Ensuite une session cuisine avait lieu chaque début d’après-midi. Burritos time, oh yeah ! Le temps que tout le monde passe devant la plaque et mange nous étions facilement proches des 15h. Le ventre plein, nous étions prêts à sortir. Nous rejoignions les locaux «loco» (qui furent nos guides tout au long du trip) Diego, Javi (MJ), Marco (MJ) et Cesco entre autres. Direction Forum/Bord de mer presque tous les jours (haha). Après avoir balayé la zone de long en large, on finissait régulièrement la journée à la nouvelle petite Skate Plaza. L’occasion de finir par une bonne session, à apprendre Crank Slide ou encore à coups de Game of Bike pour enfin tous rentrer vers 22h, manger, Chiller, sortir... Grâce aux locaux, nous avions accès à des listes pour rentrer dans les clubs, par contre le règlement de ces listes reste inconnu pour nous. Disons que c’était plus aléatoire qu’autre chose mais ça nous a plutôt bien servi dans l’ensemble. Quelque fois nous sortions un peu du centre en prenant le métro/train...pour finir dans de petites villes espagnoles, très calmes et recouvertes de spots et même de parks !! 64 voyager

Texte : Joris Coulomb Arnaud Wolf / Photo : Joris Coulomb


Les journées étaient très longues et assez épuisantes. Beaucoup de kilomètres à pédaler dans les rues, beaucoup de marches d’escalier pour monter au 4ème étage de l’appartement. Les nuits, étaient tout aussi épuisantes en fait... Pas mal de cervesa fria dans la rue, de Nasty Mondays, de Chicken/Cheese Burger et autres pickpockets qui m’ont dérobé mon super téléphone... pendant que laGuardia Urbana s’occupe de nous faire descendre de nos skates dans la rue et vider nos bières par terre tous les 10 mètres. La fin du trip fut assez chaotique, en-

fin pour ma part en tout cas ! Plus de téléphone, plus de vélo (j’ai cassé de manière irréversible ma roue arrière; en même temps j’aurai peut-être dû faire comme tout le monde et m’équiper d’un hubguard). J’ai donc exclusivement filmé pendant au moins 4 jours, le temps que Proper contacte un shop local afin qu’ils me dépannent d’une roue arrière… Une fois la nouvelle roue montée, il a fallu que je passe au travers des nombreuses crevaisons journalières et enfin réussir à faire quelques clips/Photos supplémentaires avant de faire les valises, une dernière soirée, et hop de retour au pôle Strasbourg !!!!

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Photos : JĂŠrĂŠmie Carrere

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Yooo Choco ! Guten Tag ! Pourquoi tu te retrouves a Cologne ? (ça fait combien de temps et pour combien de temps ?) Je suis ici pour faire ma 3e année de Licence LEA en Erasmus, depuis Septembre et jusqu’à Juillet... 11 mois de bonheur ! Comment ça se passe ? Tu t’es bien adapté à la ville ? C’est totalement bien ici, je me suis directement bien intégré, j’ai rencontré les bons gars bien cool dès le début ! La ville est super, les endroits pour sortir et chiller aussi, c’est pas cher, la blondeur des femmes y est éclatante... Envie de rester ici au final éh ! héhé !

Quelles sont les différences entre Toulouse et Cologne ? Honnêtement je ne peux trop dire, c’est juste un sentiment trop bien, après avoir passé 20 ans à Toulouse, enfin bouger de ville, ne rencontrer que des nouvelles personnes, ne plus vivre avec ses parents, sortir dans de nouveaux endroits, une langue totalement bizarre, les bonnes spécialités culinaires locales... Que de bonnes nouvelles dynamiques ! En tout cas, ce qui ne change pas c’est la motivation des gens pour le street ! Haha Niveau riding ? C’est rempli de spots ? Ça c’est le seul petit bémol, ici ça chill surtout sur les millions de mini rails plats et aux manual-pads, on ne peut pas dire que ça soit super motivant ! Mais il y a aussi de bons vrais spots mais on y va moins souvent et ils sont souvent éloignés les uns des autres, et il y en a très sûrement encore plein qu’il reste à découvrir, mais on va attendre le printemps pour ça !

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Après il y a aussi un skatepark outdoor pas trop mal, et un autre indoor qui lui est vraiment pas mal ! Surtout pour l’hiver... C’est notre seule option pour rouler ! Il y a aussi une skate plaza flambant neuve et qui vaut vraiment le coup... Mais en raison d’une « guéguerre » skate vs bmx on y va pas souvent. Et enfin une structure « bowl/mini rampe et autres modules courbés » qui a l’air bien sympa et qui va voir le jour ce printemps ! J’ai entendu dire que tu avais dévié vers la musique électronique et la drogue depuis que tu es à Cologne… C’est vrai? héhé! Dévier vers la musique électronique c’est limite normal ici, par rapport à ce que je pensais il n’y a malheureusement que très peu de soirées rock’n’oll 60’s, garage ou quoi... Avec des bonnes grosses soirées électro dans de bons clubs tous les weekend… Ça n’a pas été trop dur éh ! Et c’est toujours foufou ! Après le côté drogue mon bon Poulet ça non... Toujours fidèle au vin et à la bière ! Un classique ! héhé T’as une anecdote pour nous sur ta nouvelle vie Allemande ? Il s’en passe des choses improbables ici oui. Entres autres la dernière fois, le jour après le nouvel an je me suis demandé comment j’avais bien pu rentrer, un ami m’a fait savoir que je n’étais pas rentré avec lui dans le club mais que j’étais parti en vélo... Alors que j’étais sorti à pied. Après un petit tour dans le garage à vélo de mon appart j’ai eu la bonne surprise de découvrir que j’étais désormais le propriétaire d’un mountain bike... Moi qui voulait depuis quelques temps aller m’acheter un vélo de ville... Petit cadeau des rues colonaises !

Merci Choco Kein problem ! 68 voyager



— VANS REBEL JAM Photos : Vincent Perraud

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— participer — La VANS rebeljam est sans doute l’événement le plus passionnant dans lequel je m’investis. Mike et moi avons créés la rebeljam en 2005 avec la motivation de proposer quelque chose de différent, de nouveau pour la scène BMX européenne. Pour nous, la majorité des événements étaient trop gros et pas adaptés au BMX. Nous voulions organiser un contest où les riders des 4 coins du monde pourraient se retrouver et rider ensemble…le tout dans une ambiance détendue… Les riders doivent être la priorité n°1 de l’événement mais en même temps nous voulions que le public soit proche aussi, un peu comme pendant un week end entre potes, mais avec les meilleurs riders du monde. Une autre chose importante pour nous était aussi d’apporter au contest la culture du BMX et le côté lifestyle du sport. Ainsi, en plus des riders et des tricks, nous avions le package complet du BMX. C’est la raison pour laquelle la music et l’art sont toujours associés à la rebeljam. Nous pensons aussi que le fait de travailler avec la scène locale existante est un bon moyen d’aider notre sport à se développer localement. Le BMX pour le BMX, c’est notre créneau. Après 7 ans, 5 événements dans 3 pays différents, la VANS Rebeljam n’a pas finit de voyager…Ce contest n’est pas figé, il évolue toujours dans une nouvelle direction. Après Berlin, Portimao et Eindhoven, nous sommes impatients de découvrir dans quelles nouvelles villes la VANS rebeljam va nous emmener ces prochaines années… Andy Zeiss (Organisateur)

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— OUR HOUSE INVITATIONAL BY BEN HENNON Photos : Alex Baret

— Ben HENNON a eu la bonne idée de proposer au distributeur anglais SEVENTIES d’organiser une jam entre potes dans «LEUR MAISON». «OUR HOUSE» pour la version anglaise est le nouvel entrepôt SEVENTIES à Hastings où Ben Hennon et d’autres riders londoniens ont construit «leur park», d’où le nom ! Le format est simple mais efficace! 5 groupes de 4 riders, tous invités et sélectionnés par Ben Hennon en personne.

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Parmi eux, les meilleurs européens comme Hoffman, Lacey, Kalkoff, Coleborn, Wallace, Kennedy, Miller, Webb etc… Vous vous imaginez bien qu’ils se sont occupés du park bien comme il faut ! C’est Alex Coleborn qui gagne devant Mark Love et Dan Lacey. Ce dernier qui se voit également remporté le Monster Energy Best tricks. Une bonne ambiance et du riding de type engagé dans un park confiné mais bien pensé. (Les rimes c’est pour moi, c’est bonus). Belle initiative Mr Hennon !



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COREY MARTINEZ

— Particulièrement respecté, Corey fait partie du cercle très fermé des quelques riders à la stature internationale qui influencent largement le monde du BMX. Que ce soit sur un contest ou en trip, T-nez comme il aime se faire appeler, est devenu au fil des années un rider qui pèse dans le jeu comme on dit… Walter PIERINGER avec qui nous avons travaillé pour cet itw m’expliquait que les photos de Corey font partie des plus demandées... C’est pourtant un mec hyper abordable, très sociable, gentil et vraiment drôle. Presque un paradoxe, car beaucoup le considère comme une légende vivante de notre sport. Découvrez ce poids lourd du BMX au travers des témoignages, quelques questions et un QCM.

Photo : Walter Pieringer

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Ta boisson préférée : De l’eau, restons classique. Les sodas parce que c’est plein de sucre. Le jus de fruits c’est avant tout des vitamines. L’alcool, certains en sont fans… Des cocktails : les mixs peuvent avoir du bon ! Boissons énergisantes pour rider des heures… Précisions ? Je bois beaucoup d’eau, du jus d’orange et des REDBULL… Ta destination favorite : L’ouest des US, la Californie, sea, sun and beach. L’est des US avec New-York et sa jungle d’immeubles. L’Asie pour le dépaysement. L’Europe et ces jolies filles. L’Afrique pour ces safaris... Précisions ? La Californie, New-York, Philly, Chicago et bien sûr Nashville. 76 cocher

Ton style de musique préféré : Le Hip Hop, chemise ouverte et chaîne en or qui brille. Le Rock à base de manches en l’air et de gros solos endiablés. Les tubes Radio, la varièt’ c’est la vie les mans. Le Jazz, pour ces icônes de légende. Le Classique pour son côté reposant. La Folk, la sèche, le feu, la forêt, la merguez qui va bien. Précisions ? Je coche tout ! J’écoute de tout ! Je suis pas un grand connaisseur de musique donc il ne m’en faut pas beaucoup pour me satisfaire… Je ne suis pas difficile hahaha.


Photo : Andrew White

Ton passe-temps préféré : Matter des films, affalé devant la télé en mauvais jogging. Prendre des photos, c’est mon côté arty qui ressort. Partager du temps avec ma femme. La fête à base de gros dancefloor. Chiller avec des potes. Faire du sport, c’est bon pour la santé et le moral. Précisions ? Je me balade avec ma femme, on sort les chiens, je bosse sur ma moto dans le garage et j’entretiens la forme à la salle de sport… Tes tricks préférés : Sur la roue avant, parce que c’est tendance. Les jumps, parce que la vue d’en haut c’est cool. Les grinds, je m’en fous de payer plus de pegs. Ceux dont tu rêves et il y en a ! Ceux que tu rentres pour la sensation que ça te procure. Ceux sans forcer parce que tes bras ressemblent à mes cuisses. Si si… Précisions ? Est-ce que bunny hop rentre dans la case jumps ? J’adore faire des 3 6, des luc-e grind et des backwards crook…

Les riders que tu préfères voir rouler : Les streeteux parce qu’ils ont un riding engagé. Les trail riders sont souvent très flow. Les riders qui ont du style. Les machines à tricks et les combos de jeux vidéo. Précisions ? Chase HAWK, BF, Nathan WILLIAMS, Dakota ROCHE, Seth KIMBROUGH, Garret REYNOLDS, Drew BEZANSON, Dennis ENERSON, Sergio LAYOS et la liste pourrait continuer encore longtemps…

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Quelques mots de :

Alex VALENTINO (Collègue de team)

Il y a des gens, qui quand on les rencontre, donnent l’impression de faire 10m de haut tellement ils en imposent. C’est un peu ce que j’ai ressenti quand j’ai rencontré Corey pour la première fois… En fait, il venait me chercher à l’aéroport de Nashville, pour mon premier trip United aux Etats-Unis, un moment banal en temps normal, mais pourtant ça me paraissait pas réel. Une légende du vélo venait me récupérer moi, j’étais qui moi? Mais bref, c’est juste que pour moi, Corey Martinez fait partie des personnes qui ont fait du bmx un art.

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Photo : Walter Pieringer

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Qui est Monsieur Martinez ? Une petite présentation ? Salut, je m’appelle Corey MARTINEZ et je ride depuis 15 ans environ. Je suis originaire d’Alabama mais j’habite aujourd’hui à Nashville dans le Tennessee. J’ai deux chiens et un chat, Smokey, Mocha et Chino. Je suis marié à Rachel. Je suis fan de voitures et de motos… A quoi ressemble une journée chez les Martinez ? Je commence d’abord par nourrir les chiens avant de me cuisiner un petit repas. En général je check où est-ce que je peux aller rider, je donne quelques coups de téléphone…Souvent aussi, je prends du temps pour jardiner et entretenir la maison. Ensuite, je check les e-mails que j’ai pu louper les jours précédents hahaha avant d’aller faire un peu d’exercice à la salle de sport ; ça ne fait jamais de mal ! Aussi souvent que possible, j’aime bien me balader avec ma femme et promener les chiens…Rien de bien spécial, des journées ordinaires… Qu’est-ce que tu penses des contests aujourd’hui ? Je suis content de voir qu’il y a de plus en plus de contest typé street. Quand je participe à un contest, ce que j’essaie de privilégier, c’est de prendre du plaisir…Quand je ne m’amuse pas, je roule comme une merde et avec les jeunes pushers dont le niveau devient complètement fou, c’est quand même mieux d’essayer de bien rider…

Photo : © Justin Kosman / Red Bull Content Pool 80 cocher


Photo : Walter Pieringer

Nous t’avons souvent vu en Europe pour des trips, des contests… Quelles sont pour toi les principales différences entre la scène Européenne et US ? Les tournées en Europe c’est toujours un plaisir pour moi. Nous avons toujours l’occasion de rider des spots que tu ne vois nulle part ailleurs dans le monde !!! C’est ce que j’aime quand je viens en Europe, trouver des spots différents, c’est vraiment cool, peu importe ce que c’est...un curb particulier, un wall dans un endroit improbable ou même un rail perdu… Ce qui est cool aussi c’est de découvrir des jeunes riders talentueux et de passer un peu de temps avec eux. A chaque fois, je fais de belles rencontres… Qu’est-ce que la NORA CUP t’a apporté ? Je dirais peut-être quelques sponsors en plus et un peu d’argent… C’est un grand plaisir c’est clair de recevoir une récompense, c’est vraiment une sensation particulière, un grand honneur. Mais la NORA CUP n’a pas changé ma vie non plus, j’aurai continué à rider si je ne l’avais jamais reçue. Comment imagines-tu ton futur de Pro Rider ? Des plans pour la suite ? Le futur est toujours quelque chose de difficile à juger. On ne peut pas réellement faire de pronostic dans notre sport. J’essaie d’apprécier les jours comme ils viennent et de franchir les étapes petit à petit. Je suis lucide aussi et je sais que je n’arriverai pas à garder le niveau que j’ai aujourd’hui mais j’essayerai en tout cas et le plus longtemps possible.

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Quelques mots de :

Dean HEARNE (Team manager United)

« Tous ceux qui connaissent Corey savent que c’est un blagueur… Un de ces chef d’œuvre était de faire flipper Daniel BENSON pendant notre trip « Great White North Tour » au Canada pour United. Il l’a filmé et si vous ne l’avez pas vu, je vous recommande sérieusement cette vidéo : vimeo.com/12728988. Pendant un des premiers trips que j’ai partagé avec Corey, à l’occasion des Worlds de Cologne, nous nous sommes retrouvés dans la même chambre que Ross TANNER et Ben JUKES. A l’époque, nous nous étions vus seulement quelques fois. Avec Ross et Ben, nous avions passé plus de temps à picoler qu’à nous soucier du contest. Un soir, nous sommes rentrés très tard et Corey nous a certainement entendu arriver. Il s’est caché dans l’armoire de la chambre avec l’idée de nous faire une blague. Je ne me souviens plus trop de ce qu’on a fait, mais nous ne sommes pas rentrés dans la chambre tout de suite, on a dû aller prendre d’autres verres au bar de l’hôtel ou même chiller devant la chambre pendant plusieurs heures… La raison pour laquelle ça me fait marrer c’est que je l’imagine, assis dans l’armoire pendant des heures…Attendre et attendre en sachant qu’il finirait par sortir pour nous faire flipper sans jamais lâcher l’affaire et retourner se coucher…C’est un sacré comique, alors si un jour vous vous retrouvez en trip avec lui, faites gaffe à vos arrières, regarder derrière les portes, les buissons… Soyez vigilant, sinon vous risquez d’entendre un bruit sourd d’animal venir de nulle part et vous sauter dessus… » Photo : © Justin Kosman / Red Bull Content Pool

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Maxime BONFIL photo : Vincent Perraud

w w w . s u p e r s t a r b m x . c o m pédalier Duty pour plateau splined axe 19 mm cr-mo traité, creux, 48 cannelures manivelles 175 mm cr-mo traité têtes de manivelle biseautées préservant les malléoles 813 grammes noir ou smoked chrome (existe en version regular RHD/LHD pour plateaux classiques)

Di s t r i b u t i o n France : www.fre nchys-distribution.com

photo : Tairon


— évoluer LA SELLE

Kashimax

Primo

MacNeil

Aero 1982 —

84 évoluer

Hemoroïde 1995 —

Pivotal Seat 2003 —


— EN SELLES ! Indispensables, confortables ou douloureuses, elles ont toujours été là pour nous soutenir dans notre pratique. En voici quelques exemples qui ont marqué l’histoire du BMX par leur design ou leur solidité. Une chose est sur l’innovation ne les a pas épargnées et aujourd’hui encore des gens travaillent sur de nouveaux concepts toujours plus légers et solides. Allez en selle et bon ride !

Eclat

Alienation

Fly Bikes

Complex Seat 2009 —

Slider 2011 —

Tripod Seat Systeme 2012 —

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Unleaded MACNEIL > GUIDON TABARNAK

100% Cromo Multibutted traité thermiquement après soudure Barre centrale diamètre 19mm - Traitement Electro Deposit Logo Laser Etched sur la barre centrale Dimensions : 8.75” x 30» x 12° x 1° - Poids : 801 gr Couleurs : Black ED, Matt purple, Matt green, Matt raw, Chrome Prix : 59.90 euros (69.90 euros en Chrome) www.unleaded.fr

— sélect

QUELQUES

Unleaded

DIVISION > POTENCE MONUMENT

Aluminium 6066-T6 usiné CNC Design frontload - Déport 50mm 6 vis pleines - Poids : 257 grammes Couleurs : Black, Grey, Polished Prix : 69.00 euros www.unleaded.fr

Unleaded DIVISION > COURONNE TALLADEGA Aluminium 7075-T6 usiné CNC en 3D 6mm d’épaisseur - 25 ou 28 dents Poids : 62 et 75 grammes - Couleurs : Black, Grey, Polished - Prix : 49 euros www.unleaded.fr

Sunex TREE > COURONNE SPLINE SPROCKET Heat Treated - Chromo 4130 dispoen 28T et 30T, black et chrome, dispo aussi en version bolt - Prix : 45 euros www.sunex.fr

Sunex BLACKSHEEP > CASQUE 380 grammes, dispo en XS, S, M et L uniquement en noir Prix : 29 euros www.sunex.fr

86 sélectionner

Sunex PRIMO > PEDALIER HOLLOWBITE

Manivelles en Alu 7075-T6 disponibles en 170 et 175 mm.- Usiné à l’intérieur Axe de 22 mm en cromo 4130, vendu sans roulements.- Dispo en Noir, Polish et White. Poids : 1018 grs - Prix : 139 euros www.sunex.fr


KHE Bikes COMBO GUIDON POTENCE ANCHOR V2

100% traité thermiquement après soudure Guidon CrMo multi-butted, potence CrMo invest casted. Guidon 8.25“ avec 3° d’Upsweep et 10° de Backsweep Potence 48mm - Système de serrage Affix (une vis) Disponible en Gun Grey et en Chrome Poids 870g - Prix : 169 euros www.khebikes.com

— ionner PRODUITS

KHE Bikes PEGS CRMO AEON V2

4130 CrMo traité thermiquement. 95mm de long, 34mm de diamètre et vis anti-rotation sur 8 positions. Vendu à l’unité en 14mm (avec adaptateur 10mm) Disponible en noir. Poids 138g.- Prix : 20 euros www.khebikes.com

KHE Bikes PÉDALIER 3 PIÈCES ERLKÖNIG 2012

Manivelles CrMo cannelés (fluted) traitées thermiquement et un axe CrMo creux en 19mm. Disponible en 175mm (730g) et en 160mm (646g) Noir uniquement et vendu sans roulements. Prix : 239,60 euros www.khebikes.com

Redline BIKE COLUMN

Longueur top tube : 21,25» Cadre avec bases de 13,75» Direction de 74,5° Boitier de pédalier MID Size Equipement haut de gamme. Prix : 999 euros www.redlinebicycles.com

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Frenchys WTP > CADRE IRISH

Jason Phelan signature, TT : 20.9” Matériaux : Butted, seamless 4130 Cr-mo - Boitier : Mid BB HT : 75° ST : 71° CS : 13.21“ Hauteur boitier : 11.7“ Stand over : 8.5“ Couleurs : glossy black, lucent orange, lucent brass Poids : 2.37 kgs - Prix : 359 euros www.frenchys-distribution.com

Frenchys SHADOW CONSPIRACY > PÉDALIER NOCTIS

3 pièces, manivelles en Alu 7050 T6 Compatible droit/gauche Axe 16 cannelures cr-mo 22 mm Prix : 155 euros www.frenchys-distribution.com

Frenchys ODYSSEY > FOURCHE R25 / R32

Déport de 25 mm ou 32 mm Cr-mo 41 thermal tubes butted et tapered Déport de 25 ou 32mm Axe de 10 mm Couleur : black Prix : 145 euros www.frenchys-distribution.com

Clandé ANIMAL > YORK JACKET

Prix : 134,97 euros www.clandebmx.com

Clandé

Clandé ANIMAL > PEGS “BUTCHER” SIGNATURE

Corps aluminium forgé 7075 (96g) Sleeve plastique démontable (45g) Livré avec adaptateur 10/14mm Prix : 32,50 euros www.clandebmx.com

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TEAM BLOWIN IT > GENOUILLÈRES V2 KNEE PADS

Enveloppe extérieure en kevlar - Coque plastic recouverte de 3mm de mousse - Très légères et ne gênent pas les mouvements. Prix : 54,99 euros www.clandebmx.com


BMX Avenue TEMPERED > CADRE SUREFIRE

Prix : 99 euros www.bmxavenue.com

BMX Avenue TEMPERED > COMBO SELLE LIIV FAST

Prix : 29 euros www.bmxavenue.com

SuperStar COURONNE PIMP SPLINED

Prix : 59 euros www.superstarbmx.com www.frenchys-distribution.com

Banos BADTIMING > T-SHIRT CHEROKEE

Ezco

Prix : 16 euros www.banosdistro.com

SEASON > CADRE GALAXY Prix : 319 euros www.ezco.fr

Shape POTENCE RÉVERSIBLE Prix : 79,90 euros www.shape-bicycles.fr

Race Company MIRRACO > BIKE N°7

Prix : 499 euros www.raceco-mtb.com

Eightyfour MOYEUX AVANT EF SANSON

Prix : 68 euros www.efbmx.com

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Vans OTW BEDFORD Prix : 100 euros www.vans.fr

Eastpak SLAPPY URBAN 16 LITRES Prix : 55 euros www.eastpak.com

Adidas GREENVILLE BLEU ORIGINALS

Lunettes avec logo adidas originals en surimpression à l’intérieur des branches pour un style all originals Prix : 69 euros www.adidas.com/originalseyewear

Templar WESC > MARACA SEASONAL Prix : 80 euros www.templar.fr

V7 DC SPARTAN HI WC Prix : 100 euros www.dcshoes.com

Templar COLLAB OSIRIS X SUBROSA

Prix : 85 euros www.templar.fr

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ETNIES > RVM2 SERGIO LAYOS X FLYBIKES

Prix : 85 euros www.etnies.com



Atmosphère vintage, décoration d’un autre temps, l’ambiance est conviviale, l’univers chaleureux, le gérant tout autant. Bienvenue chez LEONARD ! Je savais que le shop de Clément GRANIER aka Kiki serait original… J’ai été servi ! Personnage connu et reconnu pour son riding engagé et son appartenance au Cantal, il nous a accueilli dans son shop vintage pour quelques photos décalées. Pour ceux qui veulent lui rendre visite et découvrir son univers atypique, c’est au 5 Rue du plat que ça se passe dans Lyon 2ème, à 2 pas de la Place Bellecour.

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CLÉMENT GRANIER

— Photos : Boz

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FBM GHETTO JAM

— Texte et photos Gervais Rousseau

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Shawn Arata

Steve Crandal le boss de FBM décide de faire une jam sur le parking de son local avec 2-3 modules et une carcasse de voiture. C’est un succès. Il se dit que l’année prochaine, il va falloir faire encore mieux. Donc pendant une année, tout ce qui est en bois et qui leur tombe sous la main est mis de côté. Résultat, le FBM GHETTO STREET COMP voit officiellement le jour. Quand il est dit « ghetto », c’est totalement ghetto. Les modules sont fait au fur et à mesure de l’imagination des gars. Il y a un combo funbox / spine avec comme base une benne à ordure. Les murs du bâtiment adjacent servent de support à tout ce qui en a besoin et ainsi de suite. Il faut juste penser à être vacciné contre le tétanos vu le nombre de vis qui dépassent et éviter de poser le pied à travers les nombreuses « imperfections » des rampes ! Mais cette deuxième édition est une totale réussite. Tout le pays où presque a fait le voyage. Il n’y a qu’à voir la liste des pros qui ont fait le déplacement pour une simple jam sur un parking dans une des pires villes des U.S.A : Steven Hamilton, Josh Stricker, Van Homan, Chase Hawk, Corey Martinez, ….. Cette jam verra de nouveau le jour l’année suivante avant que la mairie de Binghamton ne décide de mettre un terme définitif à cette aventure au vu de l’ampleur que celle-ci pris en seulement 3 années. Voilà un parfait exemple d’une réussite inattendue pour un projet réalisé avec les moyens du bord pour passer un bon moment entre copains. Le seul indice qui aurait permis de deviner ce succès, est que ceux qui en étaient à l’origine sont des riders. Des événements comme celui-ci, il y en a eu et il y en aura toujours. Pour ne pas être déçu, renseignez-vous juste pour savoir qui est derrière !!!!!!!!!

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DARRYL TOCCO


— jouer —

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— LES 5 ERREURS


what’s next ? RÉPONSES : 1 - Sticker Figuré sur le top tube du cadre noir / 2 - Le balais a disparu 3 - Le skate a changé de sens / 4 - La pédale a tourné / 5 - Une arraigné se balade sur le mur

Retrouvez Figuré numéro 2 (édition été), très précisément le 21 juin… Préparez vos shorts, casquettes et crème solaire pour ce mag qui s’annonce chaud…

printemps 21-03-2012

été

21-06-2012

automne 21-09-2012

hiver

21-12-2012

Étant donné que nous vivons grave avec notre temps, que nous sommes complètement 2.0, retrouvez-nous sur le web :

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