L'agenda des usages & savoirs de sorcière 2026

Page 1


L’HISTOIRE

DE LA SORCIÈRE

Le terme « sorcière » est né au xie siècle. Avant, on parlait davantage de « magie », mot issu du persan magus, qui évoque la sagesse et la science. Le mot « sorcière » provient, lui, du latin populaire sortiarius, littéralement « diseur de sorts », dérivé de sors, désignant à l’origine un procédé de divination, qui consiste à communiquer par une pratique en lien avec les éléments de la nature, mais également l’observation du ciel. « Sors » signifie sort, au sens du destin. La sorcière est donc une personne qui a le pouvoir de modifier le destin.

Une figure ancestrale

La figure de la sorcière est présente depuis l’âge de pierre. À cette époque, des cultes étaient dédiés à la déesse-mère et des rites étaient pratiqués dans le but d’honorer la nature et de favoriser la fertilité de la terre.

Les arts magiques vont naître par la suite avec l’évolution de la pensée humaine.

Plus tard, pendant l’Antiquité, la sorcière fut considérée comme une sorte de femme chamane et païenne, qui vivait en osmose avec la nature. Elle communiquait et invoquait les esprits de celle-ci, en vénérant 2 grands luminaires, le soleil et la lune. À travers eux, la sorcière voyait la représentation des énergies du masculin et du féminin sacrés.

Dans l’Antiquité, les religions étaient polythéistes : elles admettaient ainsi l’existence de plusieurs divinités. Les premières apparurent dans l’Égypte ancienne. La magie était alors partout : elle préservait l’équilibre de l’univers, apaisait les peurs, protégeait et guérissait. Les croyances

invitaient ainsi à conjuguer toutes les forces de la nature, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, et ceci afi n de déployer leur puissance. Elles associaient les forces de la terre, le pouvoir des plantes, les énergies des 4 éléments avec le mouvement de la vie. Se créa alors le mélange alchimique de la magie.

Les mots étaient, à cette époque déjà, investis de magie : dire et écrire une chose, c’était faire vivre ce que l’on désirait. Pour cela, prêtresses et prêtres utilisaient des amulettes afi n de mettre la puissance des divinités au service de l’être qui les portait.

Selon les régions où elles vivaient, les sorcières honoraient des dieux ou des déesses : des divinités solaires telles qu’Apollon, Bélénos, Osiris, Horus, et des divinités lunaires comme Artémis, Diane, Hécate, Isis… Dans l’Antiquité toujours, la religion des sorcières était imbriquée dans celle dite païenne, puis au cours des siècles, elle fut influencée dans certaines régions par le chamanisme, la religion celtique, les cultes religieux de la Grèce antique ou encore ceux

nordiques. Plus tard, au cours de la période où régnaient sur toute l’Europe les fondements spirituels de l’Empire romain, la pratique de la sorcellerie s’épanouit et s’émancipa complètement ! En effet, la spiritualité dans la Rome antique était composée d’un ensemble de cheminements spirituels et initiatiques assez tolérants : elle reconnaissait, engloutissait et absorbait l’ensemble des différents cultes religieux pratiqués dans la région de l’Europe occupée. Ce phénomène donnera naissance à un paganisme assez proche du néopaganisme actuel et nommé dans les livres d’histoire « la vieille religion », ou « l’ancienne religion ».

On allait alors voir la sorcière pour d’autres choses que le soin, notamment la vie domestique : favoriser la grossesse, l’amour ou la récolte, faire revenir des défunts, protéger la maison. La sorcière n’avait pas pour but de nuire, mais d’aider et de soulager ceux qui la sollicitaient. Sa pratique était un mélange subtil de connaissances, de savoirs en médecine, mais également de superstitions.

Une femme dangereuse

C’est à partir du Moyen Âge que la sorcière devint un danger, elle perdit son statut de guérisseuse en étant diabolisée. Au cours du xiiie siècle, la chasse aux sorcières fut lancée (première bulle de l’histoire de la sorcellerie), puis en 1326, Jean XXII édita une bulle qualifiant la sorcellerie d’hérétique.

La chasse aux sorcières s’étendit durant plus de 400 ans, et prit son essor lors de l’année 1486 avec l’apparition d’un manuel de chasse aux sorcières, le Marteau des sorcières, destiné à indiquer aux inquisiteurs comment en reconnaître une.

Le vrai visage de la sorcière

La sorcière est souvent en marge de la société, on la voit vivant dans les profondeurs de la forêt, avec un visage hideux et un nez crochu. Lorsqu’elle apparaît belle, on dit d’elle qu’elle a dû utiliser la magie pour se transformer. Il n’en est rien. La sorcière est une femme qui a su accueillir sa puissance et son pouvoir intérieur. En réalité, il n’existe pas de défi nition exacte de la sorcière, car il en existe une en chacune de nous. Ce qui défi nit avant tout une sorcière, c’est la conscience qu’elle a d’elle-même. Elle a la force de sortir d’elle-même et du monde pour comprendre l’univers qui l’entoure et dans lequel elle évolue. Chaque village avait alors sa sorcière : les habitants la consultaient pour guérir leur fièvre, leurs plaies ou apaiser leurs maux. On peut dire qu’elle a joué un rôle important avant l’apparition d’une médecine plus moderne.

La sorcière vivant seule et pensant par ellemême devint ainsi un danger pour l’Église et une menace pour la société patriarcale. Dès lors, toutes les épreuves de la vie (enfant mortné, troupeau décimé par la maladie, décès, etc.) firent l’objet d’accusations de sorcellerie.

LES SORCIÈRES ET LES PLANTES

Dans la mythologie, les contes pour enfants et la mémoire collective, la sorcière est souvent représentée comme une femme malveillante, utilisant de la mandragore et de la belladone pour ses potions. Cependant, depuis quelques années, elle bénéficie d’un nouveau souffle, plus positif. On observe cette modification dans les films, les livres, ou sur les réseaux sociaux. Les nouvelles sorcières sortent du placard, bienveillantes, engagées et accompagnées, cette fois, de bâtons de fumigation de sauge et de tisanes au romarin.

Sorcellerie, féminisme et écologie

Mise en lumière par les mouvements féministes, la sorcière du xxie siècle symbolise le pouvoir de l’indépendance à travers la réappropriation de son corps, de sa santé, de ses choix et de son foyer. À l’image de Starhawk, la plus célèbre sorcière contemporaine et militante écoféministe, l’engagement politique des sorcières est intimement lié à l’écologie. Être sorcière, de nos jours, c’est être une femme indépendante, puissante et en harmonie avec soi-même et la nature.

Le pouvoir des plantes

Cette quête d’équilibre entre développement personnel et respect de la nature peut prendre de nombreuses formes au quotidien, comme pratiquer la méditation ou le yoga, suivre un régime ayurvédique ou mettre en place des rituels lunaires et de saisons. La pratique de la magie en est l’une

d’elles et, tout particulièrement, la magie verte, qui est liée à l’utilisation des plantes. Alliées ancestrales de l’humain, les plantes sont accessibles à tous et leurs bienfaits ne sont plus à prouver. Leur utilisation associée au pouvoir de l’intention, ingrédient essentiel de tout travail magique, permet de réaliser des remèdes pour soigner les maux et les petits bobos du quotidien, mais également pour accompagner les travaux de développement personnel et acquérir une meilleure connaissance de soi. Utilisés avec bienveillance, ces outils sont une aide précieuse jour après jour, pour notre entourage et nous-mêmes.

Les plantes sorcières

La désignation de plantes sorcières symbolise l’association des usages traditionnels et mystiques des plantes à leurs caractéristiques phytothérapeutiques. Comprendre leurs attributs, respecter leurs environnements et connaître leurs usages est essentiel

Introduction

dans l’utilisation de plantes pour des travaux magiques. Vous trouverez dans ce livre des recettes toutes faites, fruits de notre expérience, mais n’hésitez pas à vous les approprier, à vous renseigner sur les plantes que vous utilisez, leurs contre-indications,

et gardez à l’esprit qu’une même plante peut agir différemment en fonction de la personne qui la consomme ou l’utilise. Tout comme nous, les plantes sont des êtres vivants, avec leur complexité et leur langage. Écoutez-les.

LES ÉLÉMENTS

Les 4 éléments sont indispensables en magie. Invoquer les éléments, c’est réunir les forces en un seul lieu pour former un cercle de protection. On peut également faire appel à leurs énergies pour honorer la Nature, ses cycles, ses bienfaits. Découvrons ici les différentes correspondances liées aux éléments.

L’Air

L’Air symbolise le lâcher-prise, la méditation et notre évolution. C’est un puissant porteur d’énergie. À travers notre esprit, il favorise la force de notre intelligence, notre inspiration et notre imagination. Cet élément est également lié à la connaissance, au désir, il évoque la vie nouvelle qui nous ouvre à de nouvelles possibilités. L’Air nous aide à visualiser nos projets.

L’Air est lié au point cardinal est, vers les montagnes. On associe l’Air au blanc, au bleu pâle et au jaune, l’air nous rappelle donc le ciel, les nuages et le soleil jaune. En magie, on utilise comme outil la baguette pour symboliser l’élément air.

Pour les rituels en lien avec l’Air, on choisira l’aube, qui représente le moment le plus propice. Le printemps représente le renouveau de la vie, la nature sort de terre et rejoint le ciel, l’Air est donc présent pour les sabbats en lien avec la période claire dans la roue de l’année : à Ostara et à Beltane.

L’Air est associé aux rituels en lien avec la magie du vent, la divination et la concentration. L’Air favorise l’intuition, et la communication avec le monde invisible.

Le Feu

L’élément Feu représente la chaleur, le soleil, l’énergie vitale. Le Feu provoque les passions, il symbolise la matérialisation de l’esprit qui s’anime grâce à l’intuition soufflée par l’Air.

Le Feu nourrit et apporte du courage, il purifie également notre monde, détruisant les énergies négatives. On utilise les énergies du Feu pour mettre fin à des situations, pour bannir des mauvaises habitudes, pour transformer une situation que nous souhaitons voir disparaître. Posé sur l’autel, l’athamé active l’énergie du feu.

Le Feu est lié au sud, là où le soleil brûle le plus. Pour les rituels en lien avec le Feu, on utilise le jaune, l’orange et le rouge, et c’est à midi et durant l’été que cet élément est le plus puissant. On appelle l’énergie du Feu lors des sabbats de Litha et de Lugnasad.

L’Eau

L’Eau invite à la guérison, au nettoyage. L’Eau est l’élément lié à l’inconscient, à la purification, à l’intuition et à la compassion. On l’utilise pour favoriser la méditation, la transmission des mémoires. L’énergie de

l’Eau fait circuler les émotions et favorise la créativité.

C’est la source de la fécondation, car l’Eau porte la vie. En magie, c’est surtout la vertu purificatrice de l’eau qui est utilisée, non seulement sur le corps aussi sur l’aura. L’immersion complète et génératrice efface les forces magnétiques négatives.

On retrouve l’Eau à l’ouest, vers les eaux des continents. C’est à l’automne que l’élément de l’Eau est le plus puissant, et aux aurores lorsque la brume se dépose sur le sol. On représente l’élément Eau par le chaudron ou le calice sur l’autel.

Les sabbats qui correspondent à l’élément Eau sont Mabon, qui annonce l’arrivée de l’automne, et Samhain, qui ouvre la porte du monde des morts. On associe à l’élément Eau certaines créatures magiques, comme : l’ondine, la sirène, la nymphe, l’elfe d’eau.

La Terre

L’élément Terre nous relie à la matière, au monde matériel, à la nature, à la nourriture, aux mondes végétal, animal, minéral. Son énergie apporte le calme et la stabilité. On fait appel à l’élément Terre pour les rituels d’enracinement, de fertilité, de guérison, et d’équilibre.

à la Terre est le pentacle ou le pentagramme, il assure une protection solide.

Les sabbats correspondant à l’élément Terre sont Yule en décembre et Imbolc en février.

Ces deux fêtes symbolisent la fin et le début : en effet, au moment de Yule, la Terre se met au repos, alors qu’Imbolc célèbre le réveil de la terre.

On associe à l’élément Terre certaines créatures magiques, comme : les gnomes, les Korrigans, les trolls, la licorne et les elfes de la Terre.

On relie la Terre au nord, aux couleurs verte et marron. La Terre fait référence au monde de la nuit, à l’ombre. Procéder à un rituel la nuit nous apporte la lumière, et surtout le soutien et la garantie d’un projet solide. L’hiver est la saison la plus proche de l’élément Terre, c’est une période propice à un retour vers notre monde intérieur, à l’introspection. Le symbole qui correspond

L’Éther symbolise mon énergie

L’Éther représente le cinquième élément, qui symbolise notre esprit, c’est à travers l’Éther que nous pouvons communiquer avec les 4 éléments qui cons tuent notre corps, notre environnement et la nature. On peut assimiler l’Éther à un lien qui favorise le mélange sub l des 4 autres. L’Éther représente la force de l’esprit, notre propre énergie, notre libre arbitre. L’énergie éthérique se manifeste dans la ma ère à travers les deux polarités masculin et féminin. Ils contribuent à l’harmonisa on des éléments Feu, Eau, Air et Terre qui cons tuent notre énergie vitale et singulière, car ce qui fait la par cularité de l’Éther, c’est sa source unique qui vibre de manière di érente en fonc on de chaque individu, de chaque espèce.

LES SABBATS

La roue de l’année se compose de 8 fêtes païennes, que l’on appelle « sabbats ». Ce sont des célébrations de la Nature. Les sabbats de la roue de l’année suivent le cycle annuel des saisons.

Quatre sabbats correspondent au début de chaque saison :

v Mabon a lieu le jour de l’équinoxe d’automne.

v Yule se déroule le jour du solstice d’hiver.

v Ostara se célèbre lors de l’équinoxe de printemps.

v Litha correspond au jour du solstice d’été.

Les quatre autres sabbats correspondent à la mi-saison :

v Samhain marque le milieu de l’automne.

v Imbolc indique le milieu de l’hiver.

v Beltane a lieu au milieu du printemps.

v Lugnasad se trouve au milieu de l’été.

Les dates des solstices et des équinoxes varient d’une année sur l’autre, en général entre le 19 et le 23 du mois concerné et se datent à 0° de leur signe astral respectif. La roue de l’année astrologique est en équilibre parfait avec le ciel, les étoiles et la Terre. Elle nous rappelle que nous sommes tous connectés aux rythmes naturels de l’univers.

Les dates des sabbats de mi-saison vont donc également varier d’une année sur l’autre. De nos jours, on célèbre généralement les

sabbats à date fi xe suivant un calendrier établi en 1950 par Gérald Gardner, le fondateur de la Wicca. Scott Cunningham défi nit la Wicca comme « une religion païenne à structure lâche, centrée sur la vénération des forces de la nature, d’ordinaire symbolisées par une Déesse et un Dieu ». L’étymologie du mot « Wicca » proviendrait de witchcra , qui signifie « sorcellerie ».

Les pratiquants de la Wicca font souvent partie d’un coven (réunion de sorcières ou sorciers), ce qui permet d’avoir une pratique commune. Étant donné que ces dates fi xes peuvent différer de quelques jours par rapport au calendrier astrologique, il faut garder à l’esprit que les énergies cosmo-telluriques ne seront pas à leur puissance maximale, même si elles seront quand même présentes. D’ailleurs, les pratiquants de la Wicca, en fêtant tous le sabbat le même jour, créent un égrégore énergétique puissant, catalysant les énergies. C’est pourquoi il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises dates pour fêter les sabbats. Il faut juste avoir toutes ces données en main afi n d’exploiter celles qui font sens pour chacun et chacune.

Correspondances des sabbats

Samhain (se prononce so-win) : c’est le Nouvel An des sorcières. La magie est puissante, cette nuit-là. La communication avec l’au-delà est facilitée. Le lien aux ancêtres, à sa lignée familiale, est à l’honneur. Il y est également question de mort symbolique ; de quitter l’ancien, ce qui ne sert plus. C’est le début de la saison sombre.

Yule (se prononce you-le) : c’est le moment propice pour renaître à soi-même. Symboliquement, à cette période, la déesse met au monde le roi Soleil. Il est temps de se tourner vers le futur avec joie et allégresse.

Yule symbolise le renouveau, la transformation et l’inspiration.

Imbolc (se prononce ime-bolc) : c’est un moment de purification et de guérison.

L’énergie féminine de ce sabbat est incarnée par la déesse Brigid, à qui l’on rendra honneur à cette saison. C’est également le moment d’un nettoyage intérieur (corps / cœur / esprit) pour refléter la lumière divine.

Ostara : c’est l’éclosion printanière, la résurrection de la nature. L’œuf symbolise la gestation, la genèse et la création de la vie, d’une naissance ou d’un projet. C’est le moment propice pour développer son feu créateur et sa grande Vision.

Litha : c’est la fête de la lumière. De grands feux sont alors allumés pour rendre honneur au dieu Soleil et le remercier de ses bienfaits. C’est le moment de matérialiser ses projets. C’est le temps des récoltes de plantes et d’herbes magiques, car l’énergie solaire est à son paroxysme.

Lugnasad (se prononce louna-sa) : c’est le moment des récoltes, de l’abondance et de la gratitude. L’entraide, le partage et la bienveillance sont de mise. On pratique des off randes afi n de remercier la Terre-Mère de ses bienfaits.

Beltane (se prononce beltaine) : c’est le début de la saison claire. Ce sabbat symbolise l’union du masculin et du féminin sacrés. Les rituels liés au couple et à l’amour seront favorisés. À cette date, il est temps de passer à l’action. C’est la fête de la vie et des vivants ! La communication avec les êtres de la nature est facilitée.

Mabon (se prononce mabonne) : c’est le moment de faire un bilan, de retrouver un équilibre dans sa vie. On range, on trie, on réorganise et on laisse de la place pour de nouvelles choses, pour la nouvelle année qui arrive. On se prépare ainsi à rentrer dans la période sombre.

Les dates des sabbats

selon la Wicca

Samhain : 31 octobre

Yule : 21 décembre

Imbolc : 1er ou 2 février

Ostara : 20 mars

Beltane : 1er mai

Litha : 20 ou 21 juin

Lugnasad : 1er août

Mabon : 22 ou 23 septembre

JANVIER

PLEINE LUNE DE JANVIER

Des croyances, qui ont peut-être inspiré certains mythes, suggèrent qu’elle est la pleine lune où les lycanthropes se transforment pour la première fois.

La pleine lune de janvier est associée à la mort, au froid, aux ténèbres et à la désolation. Pour autant, elle est aussi une lune associée à la protection, à la force et à la solidité. Elle est également la lune des planifications pour de nouvelles choses ou projets. Cette pleine lune nous encourage à créer des projets ambitieux qui nous portent et nous enthousiasment. Pour atteindre nos désirs, il suffit de passer à l’action. Chaque petit pas compte quand il nous conduit vers nos rêves.

Appellations : lune du loup, lune froide ou lune d’hiver

Rituels à privilégier : argent, commencement, force, guérison, protection

Fiole magique de réussite

Le début d’une nouvelle année, c’est la période de tous les possibles. On a souvent envie de se lancer dans de nouveaux projets ou de nouveaux défis. Alors, rien de tel qu’une petite fiole magique pour augmenter vos chances de réussite !

INTENTION MAGIQUE : augmenter la réussite de ses projets.

MATÉRIEL : 1 pomme de pin, 1 feuille d’or, 1 fiole, 1 morceau de bâton de cannelle, 3 clous de girofle, 3 feuilles de gui séchées, 1 petite aventurine (ou 1 citrine), 1 bougie verte ou dorée, 1 feutre indélébile

MODUS OPERANDI

1. Récupérez 3 écailles de la pomme de pin et appliquez la feuille d’or sur chacune, à l’aide d’un pinceau.

2. Dans une fiole, préalablement nettoyée par fumigation, déposez les écailles dorées, le morceau de cannelle, les clous de girofle, les feuilles de gui séchées et l’aventurine. Fermez la fiole avec son bouchon, avant de la sceller avec la cire de la bougie.

3. Tracez la rune liée « réussite » sur la fiole, avec un feutre indélébile.

4. Enfin, secouez la fiole pour l’activer en prononçant la formule suivante :

Par la magie de la pomme de pin et du gui, J’attire la réussite dans ma vie. Que le plomb se transforme en or, À chaque fois que je suis mon cœur. Abra-ka-amra!

5. Portez cette fiole sur vous et secouez-la de temps en temps pour réactiver sa magie.

Jeudi 1 er

8h28 17h13 8h28 17h14

Jour de l'An

Vendredi 2

Samedi 3

8h28 17h15

Dimanche 4

8h28 17h16

Pleine lune

Lundi 5

Mardi 6

Mercredi 7

SYMBOLES DE PROTECTION

Utilisés depuis la nuit des temps, qu’il s’agisse de protéger des lieux sacrés ou profanes, des objets, mais également des personnes, les symboles de protection portent en eux des vibrations puissantes et parfois très anciennes. Ils peuvent être inscrits sur des supports fixes (tableau, affiche, peinture, etc.) ou mobiles (talisman, « relique », sculpture, etc.).

Certains protègent des énergies négatives invisibles, d’autres des ennemis « en chair et en os », d’autres encore purifient l’environnement dans lequel ils se trouvent. Pour choisir le (ou les) symbole(s) de protection qui vous convient(nent) le mieux, il n’y a pas de secret, faites-vous confiance ! Choisissez celui qui vous attire le plus, qui résonne en vous, et placez-le dans un ou plusieurs endroits stratégiques de votre maison (entrée, salon, chambre, etc.).

Le nazar boncuk

Il a principalement pour but de protéger du « mauvais œil » et peut être accroché à l’entrée de votre maison afi n de « fi ltrer » l’énergie des personnes qui rentrent chez vous. On considère d’ailleurs que s’il se brise, c’est le signe qu’il a vaillamment rempli sa mission et qu’il faut désormais s’en procurer un nouveau.

Le pentacle

porte-bonheur. Lorsqu’il est entouré d’un cercle, il met davantage encore l’accent sur la notion d’immortalité et de puissance divine.

Lorsque sa « tête » pointe vers le haut, cette étoile à 5 branches symbolise à la fois le corps humain que l’âme a choisi pour s’incarner sur Terre, mais également les 5 éléments (l’Eau, le Feu, la Terre, l’Air et l’Éther). Il est utilisé pour se protéger des énergies à la fois visibles et invisibles.

La triquetra

Ce symbole représente les cycles éternels de vie, mort et renaissance. Il est utilisé comme symbole protecteur, mais également comme

Le sceau-de-Salomon

Les récits bibliques racontent que ce sceau était gravé sur l’une des bagues du roi Salomon. Cette dernière lui permettait de contrôler et donc de (se) protéger des entités négatives plus ou moins véhémentes qui menaçaient l’équilibre du royaume. Ce symbole permet de se prémunir des énergies perturbantes, mais également d’apporter chance, harmonie et protection.

L’œil d’Horus (oudjat)

De manière générale, les yeux portent en eux des vibrations intenses. Ils transmettent et reçoivent l’énergie très facilement. L’œil d’Horus est utilisé pour protéger et prévenir du « mauvais œil » et des énergies malfaisantes. Il symbolise également le regard de l’âme lors de l’éveil, l’introspection, la gestion des parts « obscures » et divines en chacun de nous.

La khamsa (main de Fatma)

Également basée sur la puissance du nombre 5 symbolisant l’alliance du corps et de l’esprit, la main de Fatma est le plus souvent portée par les femmes et les enfants. Ce symbole de protection à la fois doux et très puissant a été repris par de nombreuses branches spirituelles au fi l du temps.

Coupe de protection

Les espaces de liminarité comme les seuils de portes et de fenêtres sont des zones qu’il est particulièrement important de protéger lorsque l’on pratique la sorcellerie. Invoquez l’esprit de votre maison pour que celui-ci vous prête main-forte et garde votre maisonnée sous surveillance, vous alerte en cas de danger, éloigne les esprits malveillants et garde les importuns à distance.

TEMPORALITÉ

À la lune noire

MATÉRIEL & INGRÉDIENTS

61 bol

6Du sel

61 statuette qui représente l’esprit de votre foyer ou 1 pierre que vous aurez ramassée dans votre jardin pour ce faire

63 gousses d’ail

6Des grains de poivre

61 pierre d’obsidienne noire ou de tourmaline

61 coupelle de lait

61 coupelle de pain

61 verre d’eau

61 bougie marron, rouge, noire ou blanche

Modus operandi

1. Asseyez-vous et placez la statuette ou la pierre devant vous, de même que la bougie. Allumez celle-ci et prononcez ces mots : Esprit de mon Foyer Par ces mots je t’honore

Sois le bienvenu entre ses murs

Et veille sur ma maison ainsi que sur ceux qui y vivent

Reçois en retour ma gratitude et mon respect.

2. Déposez devant la statuette les bols de lait et de pain en offrande.

3. Le lendemain, jetez les offrandes, puis chargez le sel, l’ail, le poivre et la pierre en gardant clairement à l’esprit votre intention.

4. Versez une couche de sel au fond de votre bol, déposez les gousses d’ail, les grains de poivre, recouvrez d’une épaisse couche de sel. Placez la statuette ou la pierre sur celui-ci. Dessinez dans le sel un cercle autour d’elle.

5. Mettez la bougie devant la statue et enfoncez-la dans le sel pour qu’elle tienne. Posez la pierre près d’elle. Installez le bol près de votre porte d’entrée.

Jeudi 8

Vendredi 9

Samedi 10

17h24 8h27 17h23

Dimanche 11

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.