Les plantes médicinales au balcon

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plantes médicinales au balcon

Faites pousser vos remèdes du quotidien

SOMMAIRE ∙ 5
INTRODUCTION ................................... 6 CULTIVER EN POT 9 Quelques précautions préalables 10 Les contenants 11 Les substrats .................................... 14 Les bons gestes 16 UTILISER LES PLANTES POUR SE SOIGNER 19 Cueillette, séchage et conservation 20 Les principaux modes de préparation 23 DES GRIMPANTES GÉNÉREUSES 29 Le houblon 30 L’igname de Chine 32 Le lierre commun ................................ 34 La passiflore 36 LES HERBES DE LA CUISINE 39 Le basilic 40 La coriandre 42 Le fenouil 44 L’hysope ........................................... 46 Les menthes 48 L’origan 50 Le persil 52 Le piment ......................................... 54 Le romarin 56 La sauge 58 Le thym 60 DES ÉTONNANTES ET EXOTIQUES ........... 63 L’aloès arborescent 64 La citronnelle 66 Le curcuma 68 Le fraisier 70 Le framboisier 72 La larme-de-Job................................. 74 L’orpin rose 76 La patate douce 78 Le petit grain bigaradier 80 Le poivrier du Sichuan .......................... 82 ELLES FLEURISSENT, MAIS ENCORE… 85 La capucine ...................................... 86 Les rosiers 88 Le souci 90 Bibliographie ..................................... 92 Glossaire 93 Index 94
Sommaire

Introduction

Les « Simples », c’est bien le mot le plus joli et le plus adapté pour nommer ces plantes si ordinaires aux pouvoirs extraordinaires ! Ces plantes qui nous offrent un soin par le simple fait de nous réjouir de leur présence dans notre propre « écosystème », quel qu’il soit, par le fait de se relier à la terre en les cultivant ; de la graine, au plant ou à l’arbuste, même en pot. C’est une vie permanente qui se déploie au cours de ses cycles, avec ses cadeaux, bien sûr, mais aussi l’inquiétude que parfois nous ressentons quand une plante est malade, ou agressée par un si petit prédateur en apparence, voire tout simplement mise à mal par les aléas climatiques. Ces plantes compagnes nous amènent toujours à « prendre soin », autant d’attentions que nous ne cesserons de leur apporter et qui en retour nous offrent tant de bienfaits.

D’après l’ANSM1, les plantes médicinales sont des drogues végétales dont au moins une de leurs parties possède des propriétés médicamenteuses. Autrement dit, il s’agit d’une plante qui, à l’état brut (n’ayant subi aucune transformation), possède des principes actifs (ou drogues végétales) reconnus par la pharmacopée pour leur usage traditionnel et leur effet thérapeutique. Ces plantes disposent d’une monographie de contrôle et sont dispensées en pharmacie.

C’est à travers une sélection des plus communes aux plus étonnantes que s’exprime, même sur un balcon, une biodiversité aux mille usages ; écologiques, alimentaires, condimentaires et thérapeutiques, pour notre santé et celle de la terre !

6 ∙ INTRODUCTION
Eve
1. Agence nationale de la santé et du médicament.

Même si la tendance s’infléchit, plus des trois quarts de la population française vit en ville, population pourtant à l’origine, avant la révolution industrielle et les deux grands conflits majeurs du xxe siècle, majoritairement rurale2. N’allons pas imaginer que des racines plurimillénaires puissent s’effacer comme ça, d’un coup de baguette « tragique ». Bienheureusement non, pour la ville elle-même, mais aussi paradoxalement pour cette campagne qui s’appauvrit, victime elle, si ce n’est de l’urbanisation, au moins de l’industrialisation de l’agriculture. Dans les communautés urbaines, de plus en plus souvent, le moindre espace vert est sanctuarisé par des habitants sensi-

bilisés et, nombreux puisque forcés, sont les hommes politiques à emboîter le pas à leurs électeurs… En ville, sur un balcon, une terrasse ou dans une courette, tout est de plus en plus désormais mis en œuvre par les habitants eux-mêmes pour prendre soin : d’un peu de terre, de quelques plantes et bien sûr de tous les habitants, à jambes, pattes ou élytres. Ce n’est pas toujours aisé, raison de plus donc pour continuer à tout mettre en œuvre pour que ces belles puissent s’épanouir et, ultime remerciement, nous offrir un soin. Il n’y a pas de miracle, pas de tour de magie, juste de l’observation, de la patience et un apprentissage toujours largement récompensé.

INTRODUCTION ∙ 7
2. https://www.observationsociete.fr/population/ donneesgeneralespopulation/la-part-de-la-populationvivant-en-ville-plafonne/ Xavier

fond et les parois de ce séchoir sont en tissu « nid d’abeille » afin de laisser passer l’air et échapper l’humidité des végétaux fraîchement coupés. Ces filets sont idéaux pour les petites fleurs et les pétales.

Le meilleur juge de paix pour déterminer la dessiccation complète de la plante est la main et le toucher, une feuille doit craquer quand on la broie. C’est en expérimentant avec une bonne dose de bon sens que cette pratique se révélera aussi simple que commune !

LES PIRES ENNEMIS : LUMIÈRE, HUMIDITÉ ET POUSSIÈRE

Les rayons ultraviolets du soleil vont altérer voire détruire les principes actifs contenus dans la plante. Une plante qui jaunit ou pire moisit au cours du séchage par un taux d’humidité trop élevé est déjà en phase de décomposition. Alors que même séchée, une plante reste « active » pour ne pas dire vivante !

LA CONSERVATION

Après la maîtrise du séchage, une ultime étape est aussi importante pour la préservation de « nos précieuses ». La conservation de ces simples se fait malheureusement dans une armoire fermée, au noir, à l’abri de l’humidité ! Nous ne pourrons donc pas profiter de ces jolis pots (en verre) qui transportent notre imaginaire devant les étals des herboristes ou des apothicaires. À ce sujet, leurs pots sont en verre fumé ou en céramique pour protéger les plantes de la lumière. Ainsi nos trésors seront cachés et ce pour un an avant de renouveler notre stock de remèdes naturels.

Comme une planification de culture au potager, il est important de déterminer les besoins thérapeutiques de chacun pour choisir les plantes à cultiver et les récoltes qui peuvent y répondre (cette liste est bien sûr non exhaustive, le choix est vaste parmi les 600 plantes enregistrées dans la pharmacopée européenne et les 1 200 répertoriées en Europe !).

22 ∙ UTILISER LES PLANTES POUR SE SOIGNER

Les principaux modes de préparation

LA GALÉNIQUE DES PLANTES

Elle représente les différentes façons d’administrer les plantes que ce soit en usage interne ou en usage externe, c’est-à-dire les différents modes d’absorption et de préparation de la plante choisie qui la révèlent dans une forme privilégiée. Elle sera plus active et exprimera tout son potentiel selon le mode d’administration. La forme galénique est déterminée en fonction du problème de santé. Par exemple, nous prendrons une infusion pour soulager une

mauvaise digestion ou un baume, une crème ou une huile en application sur une brûlure…

V Bien sûr, la plante à l’état frais n’ayant subi aucune transformation est la forme la plus directe d’utilisation, celle dont on peut « jouir » immédiatement des bienfaits comme le simple fait de manger les feuilles de persil ou les fruits du fraisier emplis d’énergie par leurs vitamines, minéraux et oligo-éléments.

V La plante séchée, mondée et incisée et les sucs sont la base qui servira à de multiples préparations…

V Les tisanes, les extraits aqueux, alcooliques, lipidiques ou encore les macérations dans le miel ou le vinaigre sont les formes extractives par macération à froid ou à chaud.

V Les huiles essentielles, les hydrolats et les alcoolats sont les formes obtenues par distillation à la vapeur d’eau.

LES PRINCIPAUX MODES DE PRÉPARATION ∙ 23

La passiflore

Passiflora incarnata

Fleur de la Passion

Passifloracées

Cultivée pour ses parties aériennes

Vive la passion, surtout quand elle prend l’apparence de ces fleurs sublimes, oubliant quelque temps qu’il s’agit en fait avec cette passifloracée de la Passion du Christ, et non des transports amoureux. Les missionnaires utilisaient en effet les fleurs de la Passion comme un étrange et vivant support pédagogique : les cinq étamines évoquent les cinq plaies du Christ, tandis que les trois pointes du pistil rappellent les trois clous de la Croix et les feuilles pointues suggèrent la lance ayant percé le flanc du Christ. Jardiniers émerveillés sur nos balcons, nous n’aurons de cesse d’être sous le charme de cette liane vivace, volubile, appréciant qui plus est la protection thermique apportée par nos bâtiments qui prolonge son fleurissement.

V Cycle : vivace.

V Période de plantation, de semis : semis avril-mai, plantation de mars à mai.

V Exposition : ensoleillée, murs sud ou sud-ouest, tolère une ombre légère.

V Type de substrat : léger et riche, attention au calcaire.

V Taille minimale du contenant : 40 x 40 cm/plant.

V Floraison : de juillet à novembre.

V Principes actifs : flavonoïdes, huile essentielle, alcaloïdes.

V Récolte : fleurs et feuilles récoltées à la floraison, à l’apparition des fruits.

SA CULTURE

Même si elle est originaire de climats chauds, avec une résistance autour de – 10 °C, cette passiflore est l’espèce la plus rustique du genre. Prévoyez pour cette volubile un support d’environ 2 m de haut suffisamment fin pour qu’elle puisse accrocher ses vrilles. Très vigoureuse, la densité de son feuillage empêche quasiment la pluie de parvenir jusqu’au substrat. Il faut donc, même par temps pluvieux, continuer d’arroser : une oya est alors idéale. Enfin, on la taille en rabattant ses tiges au ras du sol en hiver ou au début du printemps en cas de gel des parties aériennes. Il est quoi qu’il en soit recommandé, pour « freiner » son exubérance, d’appliquer une taille annuelle.

SES DIFFÉRENTS USAGES

Les sommités fleuries de la passiflore étaient utilisées par les Aztèques pour ses propriétés sédatives et ce n’est qu’en 1916 qu’elle fut recommandée en France contre l’angoisse de guerre… alors qu’aux États-Unis, on l’utilisait

36 ∙ DES
GRIMPANTES GÉNÉREUSES

depuis le xixe siècle contre l’insomnie, l’hystérie ou l’épilepsie.

Aujourd’hui reconnue pour son action sur les troubles du sommeil, elle supprime l’anxiété, la nervosité, l’angoisse et prépare à l’endormissement.

La passiflore a montré des effets supérieurs à un anxiolytique de la famille des benzodiazépines, elle est un excellent moyen de sevrage des hypnotiques conventionnels dont on connaît les effets néfastes (en diminuant progressivement les doses classiques des hypnotiques et en les remplaçant par la passiflore).

Associée à l’aubépine et à la mélisse, son action est similaire au Temesta®… en traitement des spasmes nerveux. Elle apaise, calme et favorise la détente musculaire.

En usage externe, elle accompagne les traitements des affections cutanées ou encore pour soulager les crises d’hémorroïdes.

EN REMÈDE…

V Infusion en cas de nervosité ou de troubles du sommeil : faites infuser 8 g de fleurs séchées dans ½ litre d’eau pendant 15 minutes. Buvez 1 tasse à chaque repas contre la nervosité et après le repas du soir et au coucher pour les troubles du sommeil.

V Teinture-mère : 1 dose de fleurs fraîches pour 8 doses d’alcool à 45°, de 0,5 à 1 ml 4 fois par jour.

V Compresse pour usage externe : 20 g de fleurs fraîches ou séchées de passiflore dans 200 ml d’eau bouillante pendant 15 minutes, à appliquer sur la zone à traiter.

RECOMMANDATIONS ET PRÉCAUTION

D’USAGE

V Des doses trop élevées peuvent provoquer des céphalées.

V Déconseillée pour l’enfant.

LA PASSIFLORE ∙ 37

Le poivrier du Sichuan

Zanthoxylum piperitum

Poivre de Chine, poivre fleur

Rutacées

Cultivé pour ses péricarpes et feuilles

picotements, des fourmillements en bouche plutôt qu’une anesthésie) des notes d’écorce d’orange, un côté légèrement citronné. Autre point commun avec ses proches parents, comme le Poncirus1 par exemple, il est lui aussi muni de redoutables aiguilles extrêmement dures et piquantes.

V Cycle : vivace.

V Période de plantation : novembredécembre.

V Exposition : soleil.

V Type de substrat : relativement indifférent.

V Taille minimale du contenant : 40 x 80 cm.

V Floraison : avril à juin.

V Principes actifs : pipérine, Alpha sanshool, Alpha hydroxy sanshool.

V Récolte : septembre-octobre.

SA CULTURE

Poivre n’est pas un terme botanique mais culinaire, désignant un ensemble de saveurs relevées, piquantes, voire brûlantes. Ce n’est donc pas forcément une liane tropicale, à l’image de cet arbre originaire de Chine, rustique jusqu’à - 25 °C, de la même famille pourtant que les agrumes, mais parfaitement résistant au froid. En revanche, on retrouve chez ce parésthésiant (c’est-à-dire provoquant des

Voilà un poivrier qui ne pose absolument aucune difficulté à cultiver, ayant même la générosité d’offrir les premières récoltes après 3 ou 4 ans seulement ! N’ayant ni maladie ni ravageur spécifique, la seule précaution à prendre est de le tailler légèrement chaque année pour limiter son développement. Il s’agit néanmoins d’un arbre qui au bout d’une bonne dizaine d’années de culture en pot appréciera la terre franche. Après la récolte ayant lieu quand le péricarpe – l’enveloppe – contenant les graines a rougi, un petit travail de tri s’impose. Même si celles-ci ne sont pas toxiques, on sépare les graines de leur enveloppe parfumée, cette dernière se conservant ensuite plusieurs années au sec.

82 ∙ DES ÉTONNANTES ET EXOTIQUES
1. Porte-greffe du citronnier.

SES DIFFÉRENTS USAGES

Comme tous les poivres riches en pipérine, le poivrier du Sichuan est avant tout un stimulant digestif remarquable, optimisant l’absorption de nombreux oligo-éléments, vitamines, minéraux, précieux aussi en cas de maux d’estomac.

Anti-inflammatoire, antalgique, antioxydant, dépuratif, c’est un excellent nettoyeur de toxines et d’acide lactique. Il réchauffe et décontracte en cas de courbatures, fatigues musculaires ou maux de dos, et aide à préparer à l’effort physique.

Il aide à l’expulsion du mucus en cas d’affection bronchique.

Apprécié autrefois par les médecins asiatiques pour ses propriétés antalgiques et apaisantes, il présente aussi des bienfaits contre des affections mineures de la peau (démangeaisons, irritations…) et des dents. Il est aujourd’hui reconnu pour ses propriétés apaisantes (utilisé comme antidouleur) et tonifiantes (puissant effet aphrodisiaque).

On fabriquait jadis du colorant jaune à partir des racines de certaines espèces.

EN REMÈDE…

La récolte commence en octobre lorsque l’enveloppe des baies bien rouge se fend. Pour séparer les graines des péricarpes, munissez-vous d’un tamis et frottez avec votre main les graines qui se détacheront du péricarpe facilement. Les épices entières se conservent toujours mieux que les épices moulues, au sec, dans un bocal bien hermétique et à l’abri de la lumière.

Les péricarpes peuvent ensuite être passés au moulin ou infusés ou encore juste concassés.

RECOMMANDATIONS ET PRÉCAUTION

D’USAGE

V Attention à ses redoutables épines lors de la cueillette et lorsque vous choisissez son emplacement.

V Il est déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes et allaitantes.

LE POIVRIER DU SICHUAN ∙ 83

La capucine

Tropaeolum majus

Cresson du Mexique, plante à cheveux, fleur d’amour, cresson d’Inde

Tropaeolacées

Cultivée pour ses fleurs entières (pétales et pétioles compris)

Étrange parcours que cette fleur introduite du Pérou comme plante alimentaire, comme une sorte de succédané du cresson, ce qui explique ses noms vernaculaires qui pourraient sembler étranges. À la différence des tomates cultivées à leur arrivée comme plantes orne-

mentales puis devenues potagères, ce fut quasiment l’inverse qui s’est produit pour elles. Une tendance qui bienheureusement tend à s’inverser, sans pour autant qu’on ne cesse de s’émerveiller de leur splendeur. Si en Amérique centrale, la capucine est vivace, sous nos latitudes elle est annuelle. Néanmoins, elle se ressème pour une permanence au jardin, offrant sa multitude de fleurs à la forme caractéristique en forme de capuche.

V Cycle : annuelle parfois rustique sous nos climats.

V Période de plantation, de semis : d’avril à juin.

V Exposition : soleil.

V Type de substrat : indifférent mais drainant.

V Taille minimale du contenant : jardinière, potée, ou pot de 20 x 20 cm.

V Floraison : de mai à octobre.

V Principes actifs : glucosinolates, flavonoïdes, caroténoïdes, vitamine C, soufre.

V Récolte : de mai à octobre.

SA CULTURE

Pour faciliter la levée, faites tremper les graines épaisses et dures de la capucine une nuit au moins. Semez en poquet de 4 ou 5 graines puis maintenez le substrat bien frais jusqu’à la levée. Et voilà… Le reste de la culture ne pose aucune difficulté particulière, il reste à profiter de sa floraison allant du jaune au pourpre, s’étalant de l’été aux gelées. Si on compte plus de 85 espèces de Tropaeolum, ce sont essentiellement T. majus et T. minus que l’on cultive sur un balcon. Si la première est parfaite pour faire de lumineux couvre-sols dans une potée par exemple, il est indispensable de prévoir un support ou de laisser retomber les longues

86 ∙ ELLES
FLEURISSENT, MAIS ENCORE…

pousses de T. majus, ou grande capucine. Souvent proie des pucerons qui semblent raffoler de ses composés soufrés, ne nous inquiétons surtout pas et, sans intervenir, laissons les auxiliaires « faire le travail ».

SES DIFFÉRENTS USAGES

Rampante ou grimpante pour des couleurs de feu et d’aurore, la capucine est la plante des problèmes capillaires, produit phare de la cosmétologie.

En Amérique, on l’utilisait depuis bien longtemps pour traiter les plaies, ce n’est qu’au xxe siècle qu’elle fut introduite en Europe en dermatologie pour les affections de la peau, du cuir chevelu ou des ongles en cas par exemple de brûlures, érythèmes fessiers ou solaires, desquamations, calvitie ou encore pellicules.

Antifongique et antibactérienne, notre jolie capucine est aussi tonique, stimulante, revigorante en cas de vieillissement précoce, excitante sexuelle et antiscorbutique ; son taux de vitamine C est exceptionnel ; 285 mg aux 100 g de feuilles fraîches, le cassis est à 200 mg…).

En usage interne, on la recommande pour les affections bronchiques et les troubles de la sphère respiratoire.

En cuisine, elle nous offre ses feuilles et ses fleurs pour les salades, et ses fruits préparés comme des câpres qui se transforment en épices ou en condiments avec des saveurs piquantes proches du cresson.

Réputée pour attirer les pucerons, elle attire les nombreux auxiliaires qui s’en délecteront.

EN REMÈDE…

V En infusion pour un usage externe : 10 g de fleurs séchées ou 20 g de fraîches pour ¼ litre d’eau en application locale.

V En infusion à boire pour les bronchites : 5 g de fleurs fraîches ou séchées pour ¼ litre d’eau à prendre dans la journée.

V Lotion pour le cuir chevelu : une poignée de fleurs, feuilles et graines dans 1 litre d’eau à bouillir pendant 15 minutes.

V Suc de plantes fraîches ou cataplasme.

RECOMMANDATIONS ET PRÉCAUTION

D’USAGE

Évitez la prise orale chez les enfants.

LA CAPUCINE ∙ 87

plantes médicinales au balcon

Faites pousser vos remèdes du quotidien

Un petit coup de fatigue ? Le persil, le romarin ou le curcuma vous redonneront la pêche. Une toux grasse qui ne passe pas ? Vite, une infusion de feuilles de lierre séchées ou d’hysope. Une digestion difficile ? Essayez la décoction de graines de coriandre…

Dans ce guide, vous découvrirez : V près de 30 plantes faciles à cultiver sur un balcon ; V leurs propriétés médicinales ; V des conseils pour confectionner vos tisanes et autres soins aux plantes.

Née dans une ferme bio, Eve Gaignard a suivi l’appel des plantes et de la nature et s’est formée en phytothérapie. Formatrice et conceptrice de jardins de soins, elle collabore à plusieurs revues.

https://presdesplantes.com/

Producteur bio de semences, de plants et de légumes, Xavier Mathias se consacre désormais à la formation et à la transmission. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, participe à des revues spécialisées et intervient régulièrement pour des émissions de radio ou de TV.

www.enpagailleveuxtu.com

MDS : RU20191 12,95 € TTC www.rusticaeditions.com

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