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Y-a-t-il d’autres aspects qui plaident en faveur des plantes poisons ?

Outre leur fonction de nourriture pour les abeilles et le rôle fondamental en agriculture de celles-ci, les plantes poisons constituent aussi des éléments décoratifs dans un jardin (tabac), sur une terrasse ou même à l’intérieur (caféier). Modestes d’aspect (colchique d’automne) ou spectaculaires (digitale pourpre), elles contribuent toutes à l’embellissement de notre environnement et à la préservation de la biodiversité.

Ce live se voudrait aussi un guide de reconnaissance des plantes poisons, non à la manière d’une flore classique où l’on compte les étamines et les sépales, etc., mais en développant chez le lecteur l’observation d’ensemble d’une plante, et de son environnement immédiat, pour finir par « sentir » en quelque sorte à quelle plante il a affaire. Comme par ailleurs beaucoup de plantes poisons sont rares, voire très rares, les avoir vues illustrées permettra de les reconnaître si par chance on les aperçoit sur le terrain.

Le lecteur y apprendra en même temps quelles plantes sont protégées. La protection peut s’étendre au territoire national dans sa totalité, ou simplement à une région. Une plante peut être protégée dans sa totalité (fleurs, feuilles, tiges, racines) ou seulement dans ses parties souterraines. Dans

ce dernier cas, les parties aériennes peuvent être cueillies, sachant toutefois que la cueillette doit être raisonnable, la station ne doit pas être épuisée pour que les plantes puissent former leurs graines et se propager ainsi.

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