La France reste réfractaire à l’astrologie depuis le siècle des Lumières : Descartes l’évinça de l’université en 1655, décrétant avec ses pairs qu’il suffisait désormais, avec le développement de l’esprit scientifique, de se concentrer sur les causes et les effets plutôt que sur leur éventuel sens caché. Ainsi, les travaux de Copernic, Kepler, Galilée et Newton furent peu à peu écartés en 1666 par le ministre Colbert qui fonda l’Académie des Sciences et interdit l’astrologie. Puisque tout s’explique de manière cartésienne, c’est-à-dire rationnelle et scientifique, pourquoi continue-t-on alors à s’adonner à cette « discipline de pacotille » ? Peut-être parce qu’elle apporte, depuis plus de 4 000 ans, des informations utiles lorsque l’on cherche à mieux se connaître. En effet, l’astrologie est aussi fascinante que bluffante et le nombre de livres, de sites Internet, de cours et de conférences en constante augmentation sur cette discipline en témoignent encore aujourd’hui.
Prédiction ou prévision ? Il ne faut cependant pas confondre prédiction et prévision. En effet, l’astrologie a été souvent utilisée par le passé à des fins divinatoires, idée qui lui colle encore à la peau aujourd’hui alors qu’elle est l’une des plus vieilles techniques psychologiques. Ne faisons pas d’amalgame entre la prédiction et la prévision. L’astrologie ne « prévoit » pas l’avenir, elle « prévient ». La prédiction est impossible en astrologie, mais grâce aux techniques de transits ou mouvements planétaires autour du thème de naissance, on peut apporter des informations utiles à un individu selon ses questionnements, d’où son autre nom : « l’art de l’interprétation ».
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Le guide de l’astrologie