

Sommaire
Avant de commencer 6
Semaine 1
Touches foncées sur touches claires 8 Semaine 2
Superposer des touches claires 10 Semaine 3
Touches de couleur sur papier mouillé 12 Semaine 4

Aplat sur papier mouillé 16 Semaine 5
Aplat rapide sur papier sec 18 Semaine 6
Peindre sur le papier mouillé 22 Semaine 7
Touches sur aquarelle humide 24

Semaine 8
Faire fuser le pigment très chargé dans le mouillé 28
Semaine 9
Fusions de pigments entre deux touches mouillées 30
Semaine 10
Repousser les pigments mouillés par ajout d’eau pure 34
Semaine 18
Semaine 11
Repousser les pigments mouillés avec des pigments mouillés 36 Semaine 12
Dégrader en mouillant le papier 40 Semaine 13
Dégrader par touches mouillées colorées 42 Semaine 14
Dégradé sur papier sec 1 46 Semaine 15
Dégradé sur papier sec 2 48
Semaine 16
La profondeur par le flou et le net 52 Semaine 17
La profondeur par des accords contrastés 54
Créer une ambiance lumineuse dans le mouillé 1 58
Semaine 19
Créer une ambiance lumineuse dans le mouillé 2 60
Semaine 20
La profondeur par le clair et le foncé 64 Semaine 21
La perspective atmosphérique 66
Semaine 22
Les ombres avec le bleu 70
Semaine 23
Taches de lumière et d’ombre 72
Semaine 24
D’où vient la lumière ? 76
Semaine 25
Modeler les volumes par le bleu 78 Semaine 26
Éclaircir une couleur 82
Semaine 27
Couleurs chaudes et couleurs froides 84 Semaine 28

Les camaïeux 88 Semaine 29 Les couleurs complémentaires 90 Semaine 30
Désaturer une couleur par sa complémentaire 94 Semaine 31 Ombrer un volume par sa complémentaire 96 Semaine 32
Les gris colorés 100 Semaine 33 Les noirs colorés 102
Semaine 34
Moduler le trait au pinceau 106 Semaine 35
Des animaux en modulant le trait 108 Semaine 36



L’expressivité du geste 112 Semaine 37
Les vertus du pinceau plat 114 Semaine 38
Utiliser un pinceau sec 118 Semaine 39
Projections et taches 120
Semaine 40
Peindre au sel 124 Semaine 41
La réserve à la gomme 126 Semaine 42 Interpréter les textures 130 Semaine 43 Animer par les motifs 132 Semaine 44 Masses et textures 136 Semaine 45
Feuillage, arbres et forêts 138
Semaine 46
Peindre la foule 142 Semaine 47
Les gens et leur allure 144 Semaine 48
Un peu d’anatomie 148 Semaine 49
Les lignes de force 150 Semaine 50 Jeux d’échelle 152 Semaine 51 Occuper l’espace 156 Semaine 52 À vous de jouer ! 158
Les couleurs minimales pour commencer Avant de commencer
Pour les gammes de couleurs, chacun a ses préférences... Si vous débutez complètement et qu’il vous faut acheter vos premiers godets de couleur, voici mes conseils de « palette minimale ».

Jaunes : un jaune d’or primaire, un jaune citron, un jaune de Naples (pratique car impossible à obtenir par mélange).
Rouges : un rouge qui tire vers l’orange, un rouge tomate bien vermillon, un rose qui tire vers le magenta, un rose garance, et pourquoi pas un violet ?
Bleus : un bleu de Prusse bien foncé, un bleu cobalt (ou outremer), un bleu cyan clair et lumineux.

Verts : un vert de vessie, un vert-jaune (anis par exemple), un vert pomme, un vert émeraude clair ou foncé. Bruns : une terre brûlée bien foncée (pour pouvoir la mélanger avec le bleu de Prusse et obtenir un noir coloré et joli), une terre de Sienne qui tire vers le rouge, un ocre.
Éventuellement du blanc en gouache, qui permet de « lacter » les couleurs, l’effet est différent des couleurs diluées à l’eau.

Préférez composer vous-même votre boîte d’aquarelle, plutôt que d’en acheter une toute faite, car ces dernières sont remplies de couleurs douces (par exemple trop de bruns) plutôt que de couleurs vibrantes. Il est possible d’atténuer une couleur vive, jamais le contraire !



Astuce
Comment bien s’installer quand on peint à l’aquarelle ? En se mettant à la lumière du jour ! Pas dos à la fenêtre donc... Et quand il fait trop gris ou que la nuit est tombée ? Une lampe avec une ampoule lumière du jour (bleutée) sera parfaite.


J’aime énormément cette technique, qui est aussi simple que spectaculaire : effet waouh garanti !







Semaine 15
Dégradé sur papier sec 2
Continuons à nous entraîner à faire des dégradés ! Je commence par préparer mes couleurs pour le bec de ces flamboyants toucans. J’attaque le bec…



… Une fois le bec sec, une touche de bleu foncé ou de violet sombre fait apparaître le corps de l’oiseau, deux pattes, un œil tout simple… et la petite tache sombre au bout du bec.


Semaine 24
D’où vient la lumière ?
Voici une leçon importante pour animer en ombre et en lumière vos aquarelles. Prenons cet arbre, tout plat. Je lui dessine une ombre en bleu pour modeler son volume : c’est l’ombre propre. J’ajoute une ombre portée au sol pour qu’il ne flotte plus dans un espace blanc indéterminé. Magique ! De raplapla, il est maintenant en volume et ancré au sol.








Et maintenant, la question essentielle : d’où vient la lumière ? Ici, le soleil est haut, donc l’ombre portée au sol est juste sous l’arbre. Et le soleil est au-dessus de l’arbre, donc l’ombre propre est vers moi. Le soleil éclaire le dessus de l’arbre, donc l’ombre propre est dans la partie inférieure du feuillage.
Ici, le soleil est derrière moi, légèrement à ma gauche, donc il illumine presque de face les arbres. L’ombre propre est derrière, on la voit à peine. Et le soleil est plus bas, donc l’ombre portée s’étend sur le sol.
Quand je cherche des contrastes complémentaires, j’explore au maximum les couleurs : le violet possède une multitude de nuances, et je les expérimente toutes, du parme au mauve, au bleu électrique. Le jaune devient ocre, orange, anis, citron ou jaune d’or… Je cherche à exploiter toutes les possibilités des contrastes complémentaires en repoussant les limites de la couleur.






Quand une peinture présente un contraste complémentaire, celui-ci fait du bien à l’œil : il est équilibré et attire le regard.














Pour s’exercer encore
Jouons avec les camaïeux et les complémentaires pour cette illustration ! Les oiseaux sont en camaïeu de rouge, rose et orange, tandis qu’un camaïeu de vert et turquoise habille la frondaison de l’arbre.
Les oiseaux se détachent vivement de la scène grâce au contraste complémentaire du rose-rouge avec le vert des feuilles.

J’ai d’abord peint le fond en bleu ciel. Une fois celui-ci sec, j’ai tracé les branches au pinceau souple, et mes oiseaux de feu. J’ai veillé à dessiner les oiseaux au loin en rose pâle, sans chercher à les détailler.
Vous avez remarqué que j’ai fait dépasser du cadre bleu les branches et les feuilles, pour plus de vie ?































Au fil des saisons, apPrivoisez l’humidité du papier, laissez fuser les pigments, réalisez des dégradés, ombrez, éclairez, floutez et combinez mille autres effets qui rendent l’aquarelle fascinante.
Chaque semaine, un nouvel univers à découvrir et des explications pas à pas vous permetTront d’expérimenter de nouvelles techniques. Au total, 52 univers et 26 illustrations apProfondies étape par étape pour progresser en prenant chaque fois plaisir à peindre !
Le secret du style Bleu tango ? Un parfait dosage entre maîtrise et spontanéité. Laissez-vous simplement guider, en toute légèreté !
