Casse-Noisette et le roi des souris — D’après Ernst Theodor Amadeus Hoffmann ... P 79 24 décembre
1er décembre
Douze en voiture de poste
e soir-là, il gelait à pierre fendre. Le ciel d’hiver était si pur que les étoiles, scintillantes, semblaient se détacher dans le firmament.
Tout était calme.
Quand boum ! Un pot de cendres fut jeté contre une porte, puis un autre.
Et paf ! On tira des pétards.
C’était la nuit de la Saint-Sylvestre et les douze coups de minuit sonnaient.
Les gens levaient joyeusement leur verre et partout dans les maisons on entendait :
« Bonne année et bonne santé ! De l’amour, de l’argent et la fin des ennuis ! »
Au même moment, la voiture de poste s’arrêta aux portes de la ville avec douze passagers, douze voyageurs…
Qui était-ils ? Ils portaient avec eux un passeport et des bagages, des cadeaux pour toi et moi, et pour tout le monde dans la ville. Mais que voulaient donc ces étrangers et qu’apportaient-ils ?
« Bonjour », dirent-ils au garde qui se tenait près de la porte de la ville.
« Eh, oui, bonjour ! leur répondit-il, car minuit avait sonné. Votre nom ?
Votre profession ? » demanda le garde au premier voyageur sorti de la diligence.
« Voyez mon passeport ! Je suis… moi. »
C’était un grand gaillard, habillé d’une peau d’ours, avec des bottes de neige.
« Je suis l’homme de tous les vœux ! Viens avec moi et tu verras ce que c’est que le Nouvel An. J’offre des cadeaux et je donne des bals qui font ma réputation.
Je suis généreux, magnifique, prospère. Je m’appelle Janvier et, pour bagage, je n’ai que des factures. »
Le deuxième voyageur se présenta ensuite. C’était un plaisantin, directeur des comédies, des bals masqués et de toutes les festivités que l’on peut imaginer.
Le prince Carnaval !
« Voyez-vous, ma vie est trop courte. dit Février. C’est moi qui vis le moins longtemps de toute la famille. Alors, pourquoi ne pas en profiter ? Mais je n’irai pas plus loin
que vingt-huit jours ! Disons vingt-neuf, si l’on m’accorde un jour de plus. Hourra ! »
Vint le troisième étranger.
Pâle, il avait jeûné pour Carême et avançait encore trempé par les giboulées. Il portait à la boutonnière un petit bouquet de violettes.
« Mars, marche ! Mars, marche ! chanta le quatrième voyageur en poussant le troisième. Entre dans le poste de garde ! Un cocktail t’attend, je le sens. »
Bien sûr, ce n’était pas vrai. C’était juste un poisson d’Avril ! C’est ainsi que se présenta, à sa façon, le quatrième inconnu.
« Mon humeur a des hauts et des bas, déclama-t-il soudain. Pluie et soleil, déménagements, emménagements. Je suis fantasque. Je sais passer du rire aux larmes et, si j’avais des habits d’été dans ma valise, il faudrait être fou pour les porter. En avril, ne te découvre pas d’un fil ! »
Une jeune femme élégante sortit ensuite de la voiture.
« Je suis… mademoiselle Mai. Mais appelez-moi May pour faire plus court ! »
Elle portait une jolie robe d’été en soie verte, comme des feuilles de hêtre, et ses cheveux étaient parsemés d’anémones. Son parfum, « Muguet sauvage », était si entêtant que le garde ne put s’empêcher d’éternuer. Elle était absolument charmante et se produisait comme chanteuse, dans la forêt. Elle chantait dans la fraîcheur des clairières pour son seul plaisir.
« Et maintenant, voici “la Donna” », crièrent les voyageurs restés dans la diligence. Mademoiselle Juin arriva, jeune et distinguée. Elle était née pour faire la grasse matinée. Cela se voyait tout de suite ! Elle donnait toujours un banquet le jour le plus long de l’année – le 21 juin – pour que l’on ait le temps de manger tous les plats et elle ne voyageait jamais seule. Elle était accompagnée par son frère cadet, Juillet. Lui avait le torse large et se promenait en tenue d’été, avec un panama sur la tête. Il voyageait léger, avec peu de bagages.
« Trop pénible par temps chaud », disait-il. Mais il avait toujours sur lui un bonnet de bain et un maillot. Vint ensuite leur mère, madame Août, marchande de fruits, mais paysanne en grande robe. Elle était ronde et s’essoufflait vite à force de courir dans la chaleur, mais rien n’y faisait. C’était une vraie commère qui se mêlait de tout, parlait de tout, savait tout !
À sa suite se présenta un artiste peintre : le maître des couleurs, Septembre. Il connaissait toute la gamme des couleurs chaudes et s’exerçait sur la forêt. Jaune, rouge, brun ! Les feuilles changeaient de teinte, comme il lui plaisait, mais c’était toujours très beau. Ce soir-là, il avait pour seul bagage un pot de peinture.
Vint le tour du « grand propriétaire », Octobre, qui ne pensait qu’aux labours et aux semailles, sans parler de la chasse, son grand plaisir. Il se déplaçait avec son chien et son fusil, mais personne n’entendit rien à ce qu’il disait, car il était couvert par les éternuements de novembre.
« A… tchoum ! » Novembre était si enrhumé qu’il se mouchait à présent dans un drap. Et pourtant il avait tant de travail. Couper, scier le bois pour l’hiver, ce n’était pas rien. Enfin se présenta une vieille femme avec sa petite bouillotte. C’était Décembre. Elle tremblait de froid, mais ses yeux brillaient comme des étoiles et elle serrait dans ses bras un petit sapin. « Je vais en prendre soin pour qu’il soit grand et majestueux le soir de Noël, disait-elle. Et vous verrez comme il sera richement décoré de bougies et de friandises, de pommes dorées et de pains d’épices. Puis j’ouvrirai mon livre de contes et tous les enfants se précipiteront et m’écouteront bouche bée !
– Bien, bien ! dit le capitaine de la caserne. Nous avons la douzaine ! Maintenant, faites entrer ces voyageurs, un à la fois. Leur passeport est valable pour un mois, chacun, et à la fin je noterai dessus comment ils se sont comportés !
Et pour commencer, faites entrer monsieur Janvier ! »
2 décembre
Noël tous les jours !
aconte-moi une histoire ! » demanda Amy à son père, peu de temps après Thanksgiving – une grande fête américaine où l’on mange de la dinde et où l’on reçoit des cadeaux.
« Eh bien… Il était une fois un petit cochon…
– Ah non, non, non ! l’interrompit Amy. Je n’en peux plus des histoires de petit cochon. Invente autre chose !
– Et de quoi veux-tu entendre parler, mademoiselle ? lui demanda son père.
– De Noël ! lui répondit Amy. Nous venons de fêter Thanksgiving, ce dernier jeudi de novembre, et Noël approche. Alors, raconte-moi un beau conte de Noël !
– Bon, bon et bien commençons. Voici l’histoire d’une petite fille qui voulait que cela soit tous les jours Noël.
– Bravo ! Bravo ! dit Amy. J’écoute !
– Il était une fois un petit cochon… Oh, pourquoi me tapes-tu, Amy ? s’interrompit son père.
– Parce que tu as dit un petit cochon au lieu de dire une petite fille.
– Il y a peu de différence entre un petit cochon et une fillette, avide, qui voudrait que cela soit Noël tous les jours, mais enfin, reprenons.
Il était donc une petite fille qui aimait tant Noël qu’elle aurait voulu que cela ne s’arrête jamais.
Le lendemain de Thanksgiving, la petite fille envoya une lettre à la vieille fée de Noël.
« Chère fée de Noël, je voudrais que Noël ait lieu chaque jour. Répondez-moi, s’il vous plaît. Merci. »
La vieille fée tarda à lui répondre mais, la veille de Noël, la petite fille reçut enfin une lettre.
« Chère petite fille, ce sera Noël pendant toute une année, comme tu l’as souhaité, puis nous réfléchirons. Mille baisers. La fée de Noël. »
La petite fille décida de ne souffler mot à personne de ce grand secret et le jour de Noël arriva. Au matin, la petite fille se réveilla et trouva dans ses souliers des friandises, des oranges et des petits jouets, comme elle en avait l’habitude. Puis, s’étant précipitée dans la bibliothèque, elle découvrit de beaux et gros présents posés sur la table. Toute sa famille était là et chacun déballa ses cadeaux, trouvant des livres, du papier à lettres, des boîtes de peinture, des poupées, et aussi des douceurs comme du nougat ou des cerises confites. Au milieu de cela trônait un merveilleux sapin de Noël tout illuminé. Ce fut un Noël extraordinaire pour la petite fille qui mangea tant de bonbons et de sucreries dès le matin qu’elle ne prit même pas de petit déjeuner et se coucha bien écœurée.
Alors qu’elle dormait bien profondément, elle fut soudain réveillée par ses frères et sœurs qui chantaient et dansaient autour de son lit en déballant de nouveaux cadeaux.
« Noël, Noël, Noël ! s’écriaient-ils, fous de joie.
– Mais vous vous trompez, dit la petite fille en bâillant. Noël était hier !
– Ah oui ? répondirent les enfants. Et que dis-tu de cela ? » répliquèrent-ils en agitant sous son nez de nouveaux cadeaux. La petite fille se leva d’un bond et courut à la bibliothèque.
« Oh ! pensa-t-elle, la fée de Noël a tenu sa promesse ! »
Dans la bibliothèque trônaient de nouveaux cadeaux et le sapin étincelait comme la veille. Le père de la petite fille tournait en rond, interloqué, ses frères et sœurs déballaient les cadeaux et sa mère ne cessait de répéter, catastrophée : « Mais qu’allons-nous faire de tout cela ? »
La petite fille était tout de même ravie et passa sa journée à manger comme la veille. Elle se coucha de nouveau bien écœurée.
Le lendemain, Noël recommença et le lendemain, encore ! Si bien qu’à la fin de la semaine tout le monde était perdu.
Dans les rues, on ne parlait que de cela et la petite fille se sentit bien seule avec son lourd secret. Mais elle n’osait demander à la fée de Noël de tout arrêter.
Elle aurait pu se vexer.
Les choses continuèrent donc ainsi. Ce fut Noël le jour de la galette des Rois, Noël le Mardi gras, et même le 1er avril ! Le rêve de la petite fille tournait à la catastrophe.
On ne trouva bientôt plus de dinde dans tout le pays et les forêts de sapins furent toutes abattues ! Tout le monde devint pauvre à force d’acheter des cadeaux aux autres et seuls les marchands de jouets et les pâtissiers s’enrichirent.
Vint le 4-Juillet, la fête nationale aux États-Unis, comme notre 14-Juillet en France.
Les petits Américains ont l’habitude de recevoir des petits présents, mais tous ces petits jouets s’étaient transformés en oranges et sucreries de Noël. Et les grands discours devinrent des chants de Noël. Toutes les fêtes étaient gâchées ! Les cadeaux n’étaient même plus donnés avec amour, mais jetés dans les jardins et les gens durent construire des remises et des hangars pour les ranger. Comme la petite fille était tourmentée, elle criait la nuit et tout le monde finit par savoir que c’était de sa faute : c’était Noël tous les jours à cause d’une petite fille avide de cadeaux. Pour Thanksgiving, en novembre, tout le monde décida donc de ne rien fêter cette année et d’attendre des jours meilleurs. Et la petite fille écrivit à la fée de Noël pour la supplier de tout arrêter. Mais celle-ci ne répondit pas. Enfin le 24 décembre arriva. La petite fille alla se coucher et quand elle se réveilla…
Ce n’était plus Noël et elle comprit qu’il ne devait plus jamais y avoir de Noël. Les gens étaient fous de joie, ils s’embrassaient ! Plus jamais de Noël, quelle fête ! La petite fille alla trouver la fée pour la remercier d’avoir mis fin à ces Noëls toujours recommencés. Mais la fée la trouva une fois de plus peu raisonnable et, après avoir discuté, elles finirent par convenir que Noël aurait lieu une fois par an, comme c’est la coutume.
3 décembre
La Légende du premier sapin de Noël
es sapins sont choisis dans le monde entier, chaque année, pour devenir les riches arbres de Noël que nous connaissons. Les traditions varient, mais, qu’il soit décoré d’un jouet, ou paré de guirlandes et de bougies, le sapin demeure dans le cœur des petits et des grands l’une des plus grandes joies de Noël. Partout il embaume les maisonnées de sa bonne odeur de résine et réjouit les enfants de sa belle couleur vert sombre et de sa magnificence. Mais qui sait pourquoi c’est le sapin, et non un autre arbre, qui est devenu l’arbre de Noël que nous aimons tant ?
Une légende raconte que tout aurait commencé le jour de la naissance de Jésus, l’enfant de Bethléem. Trois arbres se tenaient non loin de l’étable où avait enfanté Marie. Ils regardaient passer de riches et d’humbles visiteurs qui venaient contempler l’enfant et lui apportaient de somptueux ou modestes cadeaux.
Ayant vu tant de gens rendre hommage à ce bébé – même des rois venus d’Orient ! –les trois arbres décidèrent de rendre hommage, à leur tour, au petit enfant.
« Je vais choisir la plus belle de mes palmes, dit le palmier sans hésiter, et je l’offrirai à l’Enfant Jésus pour que sa mère puisse le rafraîchir doucement, comme avec un éventail.
– Et moi, dit l’olivier, je vais presser pour lui mes olives les plus riches et les plus belles afin d’en extraire de l’huile qui servira à oindre son petit corps. »
Ce fut au tour du sapin de parler, mais celui-ci, pensif, ne répondit pas tout de suite.
« Que vais-je pouvoir donner à cet enfant ? » réfléchit-il soudain tout haut.
« Vous ? Assurément rien ! lui répondirent dédaigneusement les deux autres arbres. Vous le piqueriez de vos épines en lui offrant une branche, et vous ne portez aucun fruit. Malheureux et inutile que vous êtes ! Non, vous n’avez rien à lui offrir ! »
Un ange, qui se tenait non loin de l’étable et qui avait tout entendu, prit alors pitié du pauvre sapin et voulut le consoler et le récompenser de sa modestie. Comme quelques étoiles scintillaient déjà dans le ciel, l’ange les décrocha de la voûte céleste pour en décorer le sapin. Celui-ci fut aussitôt tout illuminé de lumière et sa parure devint un ravissement pour les yeux. Le petit enfant assoupi dans la mangeoire qui lui servait de berceau aperçut bientôt le bel arbre de lumière et en babilla de plaisir, les yeux ravis par ce spectacle. Tous ceux qui approchèrent le sapin furent touchés par sa beauté et en parlèrent longtemps et partout, si bien que l’idée se répandit de faire de chaque sapin un arbre de Noël pour se rappeler cet heureux jour. Ainsi naquit la tradition du sapin de Noël.
4 décembre
Les Lutins et le Cordonnier
l était une fois un malheureux cordonnier qui peinait beaucoup pour vivre.
Il était devenu si pauvre, malgré tous ses efforts, qu’à la fin il ne lui resta du cuir que pour fabriquer une seule paire de chaussures. Le soir de ce triste jour, il découpa le cuir comme à son habitude, tailla les morceaux minutieusement et alla se coucher le cœur en paix, après la prière. Il avait bien fait son travail et finirait la paire de chaussures le lendemain. Quel ne fut pas son étonnement quand il découvrit, au matin, une paire de souliers finis.
« Qu’est-ce donc que cela ? » se dit-il.
Il prit les chaussures et les examina de près. C’était un travail admirable ! Les coutures étaient parfaites, les points réguliers. Oui ! C’était un travail de maître. D’ailleurs, un acheteur entra dans la boutique, admira les souliers et les acheta sur-le-champ, à un prix plus élevé que d’ordinaire.
Avec cet argent, le cordonnier put acheter du cuir pour fabriquer deux paires de chaussures, et il le tailla le soir même. Puis il alla se coucher, le cœur content, en pensant qu’il achèverait les chaussures le lendemain.
Mais au matin, il trouva deux paires de chaussures posées sur son établi. Le travail était tout aussi remarquable que la veille et les acheteurs ne s’y trompèrent pas.
Ils laissèrent au cordonnier assez d’argent pour acheter de quoi fabriquer quatre paires de chaussures.
Heureux et réconforté par sa bonne fortune, le cordonnier tailla de nouveau son cuir le soir et trouva, puisque c’était devenu une habitude, les quatre paires de chaussures achevées le lendemain.
Par la suite, il en alla toujours de même et comme le bon cordonnier trouvait toujours au matin des chaussures admirables que lui achetaient toujours de nouveaux clients, il fut sauvé de la misère. Il devint même presque riche.
Un soir, peu de temps avant Noël, le cordonnier, tout songeur, parla ainsi à sa femme : « Ne te plairait-il pas de voir le visage de notre bienfaiteur ? Et si nous veillions un peu, cette nuit, pour découvrir qui nous a ainsi sauvés de la misère ?
– Pour sûr ! lui dit son épouse. Cachons-nous derrière les vêtements de notre armoire et laissons une chandelle brûler. Ainsi, nous verrons bien qui nous aide si généreusement. »
Les deux époux allèrent se cacher et guettèrent… À minuit, deux gentils petits lutins entrèrent dans l’atelier en riant et en sautillant. Ils étaient bien mignons et nus, comme l’Enfant Jésus qui vient de naître.
Sans tarder, ils allèrent s’installer à l’établi du cordonnier et tirèrent à eux les découpes de cuir préparées. Puis ils les assemblèrent, les piquèrent et se mirent à les coudre avec une agilité stupéfiante. Leurs petites mains étaient habiles et si rapides qu’on peinait à suivre leur travail. Hop, hop, hop ! Il y avait bien là quelque magie tant ils étaient adroits et ils ne cessèrent pas de travailler avant que tout fût achevé. À la fin, ils laissèrent vingt-quatre paires de chaussures parfaites et toutes plus belles les unes que les autres.
Puis ils disparurent dans le loin.
Au matin, la femme dit au cordonnier : « Ces petits lutins nous ont apporté la richesse et se promènent nus, dans le froid ! Comment est-ce possible ?
Nous devrions leur confectionner de petits habits ! De petits caleçons et de petites chemises, de petits manteaux et de petites chaussettes. Et tu leur feras de petits souliers. N’est-ce pas ?
– Avec plaisir ! » dit le cordonnier.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le soir, quand ils eurent achevé ce travail, le cordonnier et sa femme déposèrent habits et chaussures sur l’établi et guettèrent les lutins. Ceux-ci entrèrent quand les douze coups de minuit sonnaient, riant et sautillant, mais quand ils virent les habits à la place des découpes de cuir, ils furent bien étonnés.
Ils s’habillèrent en un clin d’œil, joyeux et bondissant, et se mirent bientôt à chanter une petite ritournelle :
« Maintenant nous voilà comme de vrais dandys ! Pourquoi donc jouer encore les cordonniers ici ! »
Dansant et riant, ils passèrent la porte en chantant et on ne les revit plus jamais. Quant au cordonnier et à sa femme, ils ne manquèrent plus jamais de rien et vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours.
24 contes traditionnels et légendes du monde entier à découvrir du 1er au 24 décembre.
Pour suivre la merveilleuse histoire de personnages inoubliables (la petite fille aux allumettes, Casse-Noisette, saint Nicolas, la Befana…) et savourer le temps de Noël en famille.