Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

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SOMMAIRE :

Directrice : Tsipora G. Graphiste : Rephael G.

INSTITUTION NER RA’HAMIM

Directeur commercial : Rephael G.

Pages 4-11

Publicité et Abonnement :

CHABBAT

Tel. : 054.563.13.51

Pages 12-13

Fax : 077.470.17.80

ESHET ‘HAYIL

E-mail : famillytorah@gmail.com

Pages 14-17

Site : www.FamillyTorah.com

‘HAGUIM - FÊTES JUIVES

Distribution :

Pages 18-21

Gratuite : Par Email

ENFANT

Payante : En Format A4 La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.

Pages 22-23 BRESLEV Pages 24-33 HABBAD - LOUBAVITCH Pages 36-45

Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

SEGOULOT

Avec le Soutien de :

LA FORCE DE LA TSEDAKA

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a

Pages 48-49

Rav Ron Chaya chlit’a

Pages 46-47

AUTRES GRANDS RABBANIM

Rav Yaakov Mazouz chlit’a

Pages 50-53

Rav Acher Fitoussi chlit’a

ETC…

Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi

Recettes p 54

Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Concours & Blagues p 55

Et plein d’autres Gdoley aDor...

HOUKAT

ENTREE

SORTIE

JERUSALEM

19:10

20:29

TEL AVIV

19:25

HAIFA

BALAK

ENTREE

SORTIE

JERUSALEM

19:12

20:31

20:31

TEL AVIV

19:27

20:33

19:19

20:33

HAIFA

19:21

20:35

ENTREE

SORTIE

ENTREE

SORTIE

JERUSALEM

19:13

20:31

JERUSALEM

19:13

20:30

TEL AVIV

19:28

20:34

TEL AVIV

19:28

20:33

HAIFA

19:21

20:36

HAIFA

19:21

20:35

PIN’HAS

MATOT MAASEI



Chaque Mitsva ou action même la plus insignifiante à nos yeux, qu’un juif fait pour l’Eternel roi de l’Univers est aux yeux du ciel immense... Professeur Arthur Milse est l’un des meilleurs cardiologues du monde, il dirige un centre médicale des plus grand au Etats Unis et emploi une très grande équipe de médecins et d’infirmiers. Il raconte que quand il étais enfant, son père décéda et tout le poids de la Parnassa tomba sur sa mère qui, malgré de nombreux efforts dans différentes places de travail, n’arrivait à ramener chez elle que quelques centimes et souvent lui et sa mère allaient dormir le ventre vide. Un matin, raconte t-il, quand il avait dix ans, sa mère lui dit que il ne restait plus à manger à la maison et qu’il devrait aller à l’école affamé, mais lui fit la promesse que à son retour elle lui préparera un repas de roi. A condition qu’elle puisse trouver un travail, et qu’elle y gagne quelque sous pour acheter à son fils et elle un peu de nourriture. A la récréation Arthur se senti mal, sa faim était insoutenable et de peur de faire un malaise il préféra quémander un peu de pain à manger. Il arriva à un maison où se trouva sur la porte un petit écriteau « ici vit la famille Jackson » après avoir tout doucement taper à la porte de honte, une petite fille de son age lui ouvrit la porte, malgré qu’elle avait le teint pale, elle souriait avec bonté et bienfaisance. De honte Arthur n’osa lui demander du pain et se contenta d’un simple verre d’eau, la petite fille toute gentille lui rétorqua chez nous le matin on boit du lait et couru vers la cuisine pour lui ramener un grand verre de lait et une assiette de gâteaux, malgré la honte il bu le verre de lait et mangea tous les gâteaux, aussi lui demanda son nom pour se souvenir qui l’avait aidé, elle répondit « Roseline Jackson ». Les années passèrent et Arthur excella dans les études au point que au bout de quelques dizaines d’année il devint un cardiologue connu, directeur d’un grand centre médicale.

n’allait pas bien du tout, branchée à un appareil respiratoire. Elle ne le reconnu pas et n’aurait jamais pensé que ce cardiologue n’était autre que le petit garçon qui était venu taper à sa porte lui demander de l’eau il y a de cela de nombreuses années. Arthur se renseigna sur son état et informa tout le cœur médicale qu’à partir de cette instant, elle serait sa patient personnelle, il prit soin de lui administrer les meilleurs chirurgiens, des infirmières toujours à son chevet et que s’il se passe quoi que ce soit le prévenir directement de jour comme de nuit. Quand Roseline alla mieux et demanda la note des frais hospitaliers, elle reçu une feuille ou était décrit tous les soins reçu avec une note montant à 53 000 Dollars, mais à sa grande surprise en bas de la feuille se trouva une phrase écrite à la main : « La note a déjà été payé dans sa totalité il y a de cela de très longues années par un verre de lait et une assiette de délicieux gâteaux.» Nous apprenons de cette histoire comment dans le ciel chaque action qu’un juif fait, aussi petite soit elle; chaque geste de bonté même une seul fois, dans le ciel est vu au microscope dans ses moindres détails et que pour chacun de ces détails on reçoit un salaire immense dans le ciel, dans ce monde ci et à plus forte raison dans le monde futur. Et c’est ainsi avec chaque action que un juif fait pour l’Eternel Roi de l’univers, on considère cette petite action comme quelque chose de très important tout comme les étoiles dans le ciel, nous paraissent petites mais en réalité elle sont encore plus grande que notre planète. Rav Moché Ben Moché Chlit’a

Un jour, en arrivant au bureau il vit un dossier sur lequel était écrit le nom « Roseline Jackson », il fût très ému en revoyant ce nom et demanda à une infirmière de lui montrer la patiente. Malgré que de longues années étaient passées, il reconnu la personne qui lui était venu en aide dans sa jeunesse, mais maintenant elle

Brioute Sim’ha Atsla’ha et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel

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Houkat - Juger Favorablement Pourquoi Moché Rabbeinou à frapper le rocher pour y faire sortir de l’eau? « La présence Divine - Ché’hina, ne réside pas sur les coléreux » Moché savait que la Ché’hina parlait à travers sa gorge et que le rocher reconnaitrait la Ché’hina et ferrait ce que la Ché’hina lui demanderait de faire, or au même moment Moché était en colère et que si il parlerait le rocher accéderait pas à sa requête, et que au yeux du peuple il y aurait un très grand ’Hilloul Hashem c’est une des raison pourquoi il préféra taper sur le rocher, pour préserver l’honneur de Hachem . Une autre explication nous a été expliqué par le Hatam Soffer que Moché ne voulant pas faire du tord aux Bnei Israel préféra frapper le rocher plutôt que de lui parler pour ne pas que un jour quelqu’un puisse dire « le rocher qui n’a pas d’oreille a écouté les paroles depuis la première fois, alors que les bnei Israel qui ont des oreilles non pas écouté » . Le synégore d’Israel Rav Yitshak de Berditshov: 

Un jour, un juif marchait avec une cigarette pendant Chabbat et à la vu du rav la cacha; Le rav dit : « ils ont le respect des rabbanim, même s’ils transgresse le Chabbat ».

Une fois le Chamache du Rav l’appela pour lui montrer des juifs qui ayant trop bu d’alcool un jour avant Kippour, racontaient tous leurs péchés; Le rav lui dit : « ils se confessent un jour avant le jour du jugement ».

Une fois le rav donna une somme d’argent à un non juif contre un tabac interdit par la loi, et le non juif accepta l’argent et donna le tabac au rav et après cela demanda à un enfant juif de lui ramener du ’Hamets pendant Pessa’h contre une importante somme d’argent, l’enfant s’enfuit; Le rav dit : « malgré la police le non juif a accepté alors que un enfant juif même sans police refuse de transgresser un interdit ».

Un jour, un juif fumait pendant Chabbat et le rav lui demanda : « sais tu que aujourd’hui c’est le jour du Chabbat? » Le Juif lui répondit qu’il savait que c’était Chabbat; Le rav dit : « même s’ils transgressent Chabbat, un juif ne ment pas ».

On raconte l’histoire d’un rav qui disait Mazal Tov à chaque fois qu’il voyait des Juifs en voiture pendant Chabbat, le rav expliqua qu’il n’est pas possible pour un juif de transgresser Chabbat et qu’il s'agissait certainement d’accouchement, une fois ce fut un camion qui passa et le rav dit Mazal Tov; le rav expliqua que surement que ces juifs n’avaient pas trouvé d’autres véhicules.

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Qu’ai-je a gagné de juger mon prochain favorablement? Quand une personne juge favorablement son prochain de la haut on le juge a son tour favorablement.

« Oye lanou miyom haDine, Oye lanou miyom haTo’ha’ha » - Malheur à nous du jour du jugement, Malheur à nous du jour de la preuve . Ou avons-nous vu que on nous prouve nos actes après nous avoir juger? En vérité on nous montre pendant notre vie notre prochain fauter de différente manière et au même moment on le juge mais sans le savoir nous nous jugeons nous même car une fois la haut on nous montre une vidéo de nous même (dans la même situation et faute) et à ce moment la on nous prouve et comme nous avons juger notre prochain dans cette situation on nous jugera pareil c’est pourquoi il est important de Juger favorablement son prochain dans n’importe quel situation car en vrai on se juge nous même.

Du temps de Rav Chmouel Milester, à Jérusalem la situation financière était dur. Un marchand d’œuf remarqua que chaque jour il lui manquait un paquet de 30 œufs, grosse perte financière, et comme il n’y avait aucun signe d’effraction, il était persuadé que son voisin monté sur le toit du poulailler pendant la nuit et lui volait ses œufs. Il alla voir le Rav pour qu’il lui conseil la marche a suivre dans un tel cas et le Rav lui tout simplement de faire bouillir 30 œufs jusqu’à qu’ils deviennent dur et de les mettre au sommet de la pile d’œuf . Le marchand ne

comprit pas du tout comment cela empêcherait son voisin de lui voler ses œufs pensant même qu’il lui faciliterai le travail car si un œuf dur tombe et se casse il ne laisse pas de trace mais si le rav le lui a dit c’est que c’est la bonne marche à suivre et c’est ce que fît le marchand. Le lendemain matin en ouvrant la porte du poulailler le marchand découvrit un gros serpent mort en essayant de manger les œufs dur, et c’est ainsi que l’énigme du mangeur d’œuf fût résolut.

Zera Kodesh Meytal Bat Liza


Balak

Dans ce monde je ne suis que de passage

On raconte l’histoire d’un vieux sage qui mourût très riche laissant derrière lui toute sa fortune à ses 9 fils. Le jours de son décès le rav de la commune donna à ses fils une lettre que le père lui avait demandé de leur donné quand son heure viendrait de rejoindre ses ancêtres et dans cette lettre le père demandait à ses enfants de l’enterrer avec ses chaussettes du Chabbat.

Une fois, un riche avait fait une longue route pour venir voir le Gdol Ador d’Israel, toute le voyage le riche essayait d’imaginer de quoi aurai l’aire la maison du Talmide Haham et une fois arrivé quel choc ! Il arriva dans une maison vieille ou même les ustensiles de la maison étaient anciens.

Les enfants cherchant à faire la dernière volonté de leur père demandèrent à tous les dayanim une solution à leur problème mais sans succès, voyant qu’ils ne pourraient faire la volonté de leur père ils l’enterrèrent comme le veut la lois Juive et le jour de l’enterrement le rav de la commune vint leur amener une deuxième lettre de leur défunt père qu’il avait écrit de son vivant : « Mes chers fils je ne doute pas que par tous les moyens vous avez essayé de me satisfaire de mon vivant et après ma mort et si je vous ai demandé de m’enterrer avec mes chaussettes c’était juste pour vous faire comprendre que même une chose aussi insignifiante que des chaussettes nous ne pouvons prendre avec nous dans le monde future et que seul nos bonnes actions nous servent de bagage dans ce monde. » Et c’est la raison qu’il n’y a pas dans ce monde de meilleur commerce que de faire des Mitsvot car ce sont les seul choses qui resteront pour toujours avec toi même dans le monde futur. Sur cela il

est écrit :

« Yévare’ha Hashem Véyishmére’ha » et il te bénira l’Eternel et il te gardera - c’est la raison pourquoi l’argent est appelé Zouzim du langage zazim bougé . Il existe une lois dans la vie: soit l’argent quitte l’homme soit c’est l’homme qui quitte l’argent. Mais si un homme fait de son argent des Mitsvot c’est de l’argent qui restera avec lui pour toujours. C’est exactement le contenu de notre bra’ha : Yévare’ha Hashem (bemamone) Véyishmére’ha » et il te bénira l’Eternel (dans l’argent la parnassa ) et il te gardera, et quand tu fera avec lui des mitsvot cette argent te sera gardé.

Le riche ne put se retenir et demanda au Rav : « Est-ce que comme ça parait la maison d’un Talmide Haham qui plus est le Gdol aDor? » Une maison denuer de meuble juste un minimum et même ce minimum était vieux . Le Rav lui repondit : « Ou se trouvent tes meubles ? » Le riche répondit : « dans ma grande et belle maison en Amerique » Le rav lui redemanda: « et ici, ou sont tes meubles? » Le riche lui répondit : « ici, je suis que de passage et je n’ai pas besoin de meuble juste une petite valise d’affaire me suffit amplement .» Le rav lui répondit « vois tu je me comporte exactement comme toi, moi aussi je ne suis que de passage dans ce monde , ma maison est dans le monde future.

« R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava

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Paracha Pin’has - Se Sacrifier pour l’honneur d’Hashem Pin’has fis d’Elazar fils sa vie en danger en de la tribu de Chimolance lui et la femme entrain de fauté au commettait cette cette tente était dats armés.

d’Aaron le grand prêtre a mis allant dans la tente du chef ne et la planté avec une non juive avec qui il était moment même de qu’il faute pendant que gardé par des sol-

D.ieu fît tellement qui a su calmer la sé par cette relation et une non juive qu’il messe exceptionnelle. mérita un tel cadeau?

content de Pin’has colère de D.ieu cauinterdite entre un juif offrit à Pin'has une proMais Pourquoi Pin’has

Un jour un vendeur très te un jeune homme affamé ses habits en haillon, il le donna un travail et en lui donnait un logis et de la

riche trouvât sur sa rouqui tremblait de froid prit sous son elle lui échange de son travail nourriture .

Une fois pendant la Séoudat voir le vendeur pour faire mais le vendeur ne voulu pas se jour là et au moment ou le client de repartir le jeune lui dit au vendeur ne te déranm’occuper de ton client à ta tu perdes cette bonne affaire. que pour ce travail il lui payeen plus de faite qu’il l’hébergé

de Pourim un client vint avec lui des affaires, se déranger pendant vendeur voulu dire au homme qui vivait chez ge pas et moi je vais place pour ne pas que Le vendeur déclara rai avec de l’argent et le nourrissait .

Quand un homme fait ce que D.ieu lui demande il ne mérite rien de spécial, le faite est que D.ieu nous donne déjà la vie, qu’il nous donne la Parnassa, la santé , à manger c’est déjà une grande paye en soit . Mais quand un homme est prêt à sacrifier sa vie pour D.ieu il prouve qu’il ne fait pas des Mitsvot seulement pour la santé et la

Le gardien Divin Rav Rephael le propriétaire de l’auberge, n’avait pas eu le mérite d’avoir des enfants. D’années en années, Rav Rephael vendait son Hamets au même non juif de sa commune, à la veille de Pessa'h. Le prêtre de cette même commune détestait Rav Rephael et pour lui faire perdre tous ses biens et l’obliger à quitter la ville, interdit à tous les non juif une année d’acheter le Hamets de Rav Rephael. Rav Rephael voyant qu’il rait pas vendre son Hala veille de Pessa’h son Auberge pour dans une autre à partir de se moment chaque personne qui le désirait pouvait rentrer prenpour l’aude Reen le

ne pourmets à quitta aller ville,

en dre lui berge Rav phael et devenir propriétaire.

Pessa’h fini, Rav Rephael

retourna dans sa commune et trouva tous les non juifs de la ville devant son auberge énerver et déstabiliser le prêtre à leur tête, essayant par tous les moyens de rentrer dans l’auberge pour se dire propriétaire. Une bande de chien enragé s’était installé tout autour de l’auberge depuis le départ du Rav et jusqu’à son retour, D.ieu les avait envoyé pour garder l’auberge du Rav Rephael. Pour récompenser cet acte de Messiroute Nefesh pour une mitsva de la Torah, la même année le Rav eu le mérite d’avoir un fils.

Parnassa et c’est pour cela qu’il mérite un salaire dans ce monde . C’est exactement ce qu’a fait Pin’has et c’est pour ça qu’il mérita le droit d’être Cohen à vie

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

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Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a


Paracha Matot Maasei Dans une ville, les habitants voulaient mettre en place une installation pour avoir de l’eau potable dans leurs maisons, et après avoir longuement réfléchie sur le projet, il commencèrent les travaux. D’abord vint le tour des pelleteuses et puis ils posèrent des kilomètres de tuyauterie et des installateurs vinrent à leur tour relié toutes les maisons sur le tuyau centrale de la ville et ainsi ce termina le travail. Seulement, un nouveau problème apparu, il avait enfin de l’eau potable qui arrivait à leur maison mais ils ne s’avaient pas quoi faire de l’eau après utilisation, par quel moyen s’en débarrassé ? Après réflexion ils décidèrent que au lieu de recommencé de long travaux il serait plus « intelligent » et surtout moins couteux d’utiliser de tuyauterie déjà existant qui servait à amener de l’eau potable dans les

le système

maison pour en retirer l’eau salle. Une demi journée les tuyaux déverseraient de l’eau potable dans les maisons et une demi journée ils serviraient d’égout pour la ville.

Ainsi, d’après le ’Hafets Haim akadosh est comparé la personne qui ne sait pas préservé sa bouche des langages interdits, grossièretés, Lachone Ara, …. et qui avec cette même bouche désire prier à D.ieu Roi de l’univers, et s’étonne que sa prière reste vaine, tout comme les habitants de cette ville qui se sont très vite aperçus que l’eau potable devenait au fil des jours de moins en moins potable. Une personne qui garde sa bouche de toutes paroles interdite sur lui le verset vient nous témoigner que chaque parole qui sortira de sa bouche sera réalisé. Lo Ya’hel Dévaro, Ké’hol Ayotsé Mipive Yéassé.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid

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La Force d’un acte Lors de la cérémonie de clôture des Terminales il est de coutume dans la même école qu’un des étudiants se lève et fasse un discours à la foule. C'était un étudiant doué et apprécié de tout les élèves, ils avait de très bon résultats scolaire et faisait parti de l'élite de son lycée. L’étudiant commença son discours par une histoire : "Un jour, un garçon qui n’avait pas d’amis et qui n’était pas accepté dans la société, revenait de l'école ses livres à la main en marchant d’un pas pressé. Tout d’un coup, il trébucha sur un pierre et tomba, tous ses livres s’éparpillèrent sur le sol, pendant qu’il les ramassait, vient un autre enfant de la même classe que lui et l'aida à ramasser ses livres, l'enfant était l'un des enfants les plus acceptées que de sa classe. Après avoir terminé et rassemblé tous les livres ils ont commencé à marcher ensemble dans la même direction vers leurs maisons, en parlant ils ont découvert pleins de points communs entre eux et aussi qu’ils ne vivaient que à quelques ruelles l’un de l’autre et ainsi commença une très forte amitié entre les 2 garçons. Cette amitié se poursuivi même derrière les mur de leur école et doucement l’enfant qui n’avait pas d’ami devint lui aussi beaucoup plus accepté dans sa classe grâce à son nouvel ami. Avec les années, il devint de plus en plus populaire et en parallèle ses notes en classes remontèrent. Le garçon réussi à entrer dans la classe des doués, d’obtenir des notes élevées, et de plus tous les élèves l’apprécier beaucoup. L’enfant termina ses 12 années de scolarité avec succès, bien sûr resta en contact avec son ami qui jadis l’avait aidé à ramasser ces livre ce même jour". L’histoire terminé, il ajouta: "cet enfant qui était tombé, c'était moi, toute ma vie était un gâchis, je n'avais pas d’amis, j’avais des mauvaise notes à l’école, mes parents avaient de gros problèmes d'argent et je ne voyais vraiment pas comment vers ou aller ma vie, commet je pourrai continuer à vivre de la sorte, Ce jour-là, le jour où je suis tombé et cet ami est venu pour m'aider, ce jour-là je comptais mettre un terme à ma misérable vie,

ce jour-là j'avais décidé de me suicider, je n’arrivai plus à voir de lumière au bout du tunnel aucune lueur d’espoir à l’horizon, et même à ce moment-là où je suis tombé, je sentais que tout s’effondrait autour de moi. Mais justement c’est à ce moment précis que vint à moi ce garçon, il m’a souri et m'a aidé à ramasser mes livres, m'a parlé, m’a considéré, je suis rentré chez moi et à la dernière minute, j'ai décidé de me donner encore une chance de continuer ma vie, et tout à coup j'ai vu comment petit à petit tout fonctionné pour moi, je faisais partie de la bande, les notes ont augmenté, ma vie s’est mit à changer sous mes yeux. Tout ce que je suis devenu aujourd'hui, c'est grâce à ce élève, sinon je ne serais surement pas arrivée là où je suis aujourd'hui sans lui, je ne serais pas vivant aujourd'hui. " Alors que tout le monde était surpris, les parents de cette élève pleuraient de bonheur qu'ils ont un fils qui est un héros qui a sauvé un enfant du suicide. Si ce même élève aurait choisi de ne pas prêter attention à ce garçon qui à fait tombé ses livres en trébuchant sur une pierre probablement cette histoire n'aurait pas eu une fin heureuse. A travers cette histoire que vous pourrez voir ce que la puissance de la parole, la puissance d'un peu d'aide,la puissance d’un sourire. Vous pouvez sauver une vie, vous pouvez construire des mondes. Quelle est l'importance de sourire aux autres, combien est il important de recevoir tout le monde chaleureusement. Il est important de se rappeler que nous avons beaucoup de pouvoir sur la société, si nos dirigeons ces forces vers les bons endroits, nous pouvons modifier et créer des mondes ..! «Que D.ieu nous aide pour l’honneur de son Nom"

Réfoua Chélèma pour David Philipe ben Audélia

Rav Raphael Roubin Chlit’a

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Préparation pour Chabbat Un des plus importante Mitsvot que la femme a mérité, c’est l’allumage des bougies de Chabbat et c’est pour cela qu’elle devra faire très attention de ne pas négliger cette mitsva et de ne pas allumer les bougies de Chabbat ou de les allumer après l’entée du Chabbat. C’est une très grande Ségoula qui nous a été rapporté des saints livres que au moment de l’allumage les bougies de Chabbat la femme priera pour ses enfants qu’ils deviennent des érudits dans la Torah et que ses filles mériteront un bon Shidou'h avec lequel elles pourront fonder un foyer cacher; et aussi la femme priera pour elle-même, elle priera pendant ce moment le plus possible. C’est une bonne coutumes que de donner de la Tsédaka juste avant d’allumer les bougies de Chabbat. Il est plus convenable de porter ses habits de Chabbat avant l’allumage des bougies de Chabbat pour recevoir le Chabbat quand la femme est déjà prête. Si il ne reste pas assez de temps pour et s’habiller et allumer les bougies de Chabbat, elle allumera d’abord les bougies de Chabbat et ira se revêtir des habits de Chabbat tout de suite après. D’après la loi Juive une femme doit allumer minimum 1 seule bougie, mais l’habitude est d’allumé 2 bougies: la première pour la Mitsva de Za’hor - Souviens-toi du jour du Chabbat, et l’autre pour la Mitsva de Chamor Gardes le jour du Chabbat. Il y a des femmes qui ont l’habitude d’allumer 7 bougies pour les 7 jours de la semaine, d’autres 10 en rapport avec les 10 commandements, ou d’autres encore d’allumer un nombre de bougie égale au nombre des membres de la maison. Si une femme a allumer un Chabbat moins de bougies qu’à son habitude elle ne devra pas s’amender de son manque car de nos jours l’allumages des lumières électriques comblera le manque. L’allumage des bougies de Chabbat avec de l’huile d’olive est considérée comme un meilleur choix, même s’il est permis d’allumer avec de l’huile normal s’il n’y a pas d’huile d’olive, il sera même permis d’utiliser l’huile qui est resté dans la poele à frire à condition qu’elle soit propre et limpide. Le Chabbat il sera interdit d’utiliser l’huile restante de l’allumage des bougies qui sera considérée comme mouktsé jusqu’à Samedi soir. Un bol contenant 2 mèches distinctes l’une de l’autre seront considéré comme 2 bougies

Peur d’une coupure du courant électrique. De notre temps, que les bougies de cire allument bien et ont un belle éclairage il sera permis d’allumer directement les bougies avec. Si maintenant une femme avait l’habitude d’allumer à l’huile et qu’elle veut changer cette habitude pour allumer avec des bougies de cire, si son habitude était car elle pensait qu’il était permis d’allumer que avec de l’huile, il lui sera permis de changé sans faire une annulation de vœux - Atarat Nédarim; mais si elle avait l’habitude d’allumer à l’huile pour des raisons de ’hassidoute elle devra faire une annulation de vœux. S’il n’y a pas d’huile pour 2 mèches il sera permis d’allumer une mèche et une bougie de cire. Si une femme avait l’habitude d’allumer 7 bougies et que elle veut diminué elle devra faire une annulation de vœux à moins qu’elle avait dit Bli Nédère la première fois. Il est bien que une fois par an la femme se fasse une condition que l’allumage des 7 bougies n’est pas un néder et que si elle le désire elle pourra en allumer moins sans devoir faire de Atarat Nédarim. Si il n’y a pas un Chabbat assez de bougies pour allumer comme elle a l’habitude chaque semaine ou qu’elle est invitée et qu’elle n’a allumé qu’une seul bougie, la femme ne devra ni faire Atarat Nédarim ni s’infligé une punition car c’est un cas isolé. Une invitée qui à son habitude d’allumé plus que 2 bougies, n’en allumera pas plus que la maitresse de maison. Si une femme a oublié d’allumé ses bougies de Chabbat elle devra toute sa vie allumé une bougie de plus par Chabbat oubliés mais si elle a laissé les lumières électriques allumées même réglé avec une horloge de Chabbat elle ne devra pas s’imposer cette amende. Si une femme voulait allumer ses bougies de Chabbat à son habitude mais pour une raison qui ne dépend pas d’elle, par exemple : elle était malade à l’hôpital, elle n’a pas pu les allumées et ou que son mari à allumé a la maison à sa place et ou elle a allumé les lumières électrique elle ne devra allumer de bougie en plus les Chabbat qui suivront. Il est permit de mettre de l’eau dans le verre d’huile pour soulever les bougies et ou pour la beauté mais il sera interdit de le faire pour éteindre les bougies. Dans un endroit ou il n’y à ni bougies ni mèches il sera permit d’allumer la lumière électrique et de réciter dessus la bénédiction de l’allumage. La suite avec l’aide de D.ieu dans notre prochain numéro…

Il ne faudra pas utilisé des bougies qui valent chère ou une très grosse quantité de bougies pour ne pas enfreindre l’interdit de Bal Tach’hite - ne détruis pas, mais il faudra mettre une quantité d’huile et de bougie qui suffise pour être allumer juste pendant la nuit de Page 12

Réfoua Chélèma vé Atsla’ha pour Audélia bat Marie Ida


le feu, mais les gens se tenaient à l'endroit dit dans la forêt et récitaient les prières.

Le Don de l'Histoire Il était une fois un vieux sage qui, sur le point de mourir, réunit tout le village : " J'ai servi pour vous d'intermédiaire pour la pluie, pour les récoltes, pour la santé et la fécondité, mais quand je ne serai plus là, vous allez devoir agir par vous-mêmes. Vous connaissez l'endroit de la forêt où j'invoque le D. ieu de la Pluie, du Vent et de la Terre… Tenez-vous en ces lieux et faites de même. Vous savez allumer le feu. Vous savez dire les prières. Faites tout cela et D.ieu viendra". Après la mort du vieux sage, la première génération suivit ses instructions à la lettre, et D.ieu vint à chaque fois. A la deuxième génération, toutefois, nul ne se souvenait de la manière dont le vieux sage avait appris à allumer

Et D. ieu venait. A la troisième génération, il n'y avait plus personne pour se remémorer la façon d'allumer le feu, ni le lieu où se rendre dans la forêt, et l'on avait oublié jusqu'aux prières. Mais il y avait quelqu'un qui se souvenait de l'histoire et la racontait à voix haute. Et D. ieu venait toujours. Tant qu'il resta au moins une âme pour raconter l'histoire, D.ieu viendra, fera tomber la pluie et protègera le village. Et aujourd'hui encore, l'histoire se transmet : Chaque femme Juive allume le vendredi avant Chabbat ses bougies - le feu et récite les prière et D.ieu vient donne l’abondance -fait tomber la pluie et sauve les juifs de tous les malheurs -protège le village.

Briout et Atslah’a pour Yehudith bat Miriam

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Toute resplendissante est une fille de roi dans son intérieur Voici ce que dit le livre Ma’alat HaMidot : Les femmes doivent se conduire avec beaucoup de discrétion, ainsi qu’il est dit : « Toute resplendissante est une fille de roi dans son intérieur, elle est vêtue d’un tissu d’or ». Nos Sages ont dit dans le Yérouchalmi

(Chabbat, Perek Bema Icha) que la femme ne doit pas sortir parée un jour de semaine dans des lieux publics, parce qu’on la regarde, et que c’est une grande honte pour elle qu’on la regarde. Les bijoux n’ont été donnés à la femme que pour qu’elle se pare à l’intérieur de sa maison devant son mari, afin de lui plaire. C’est pourquoi elle doit rester chez elle dans ses atours et non se promener partout, pour ne mettre en danger ni ellemême ni les autres. C’est ce qui s’est passé avec Dina la fille de Yaacov, qui parce qu’elle n’est pas restée discrètement chez elle s’est attiré un malheur. Le roi David a dit : « Ta femme est comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison », car toute la louange de la femme est qu’elle reste à l’intérieur de la maison et ne se montre pas en public.

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La vigilance sur les lieux de travail Il faut savoir que dans de nombreux lieux de travail, il se trouve que des hommes et des femmes travaillent ensemble. Cette situation risque de provoquer de graves écueils à cause de la proximité continuelle entre les travailleurs et les travailleuses. C’est pourquoi a priori, même si la femme est obligée de sortir de chez elle pour travailler, elle doit choisir un lieu de tra-

vail où il n’y ait pas de mixité. Si elle n’en a pas trouvé et qu’elle est obligée de travailler dans un endroit mixte, qu’elle demande à un Rav connu si ce lieu de travail convient, si d’après les conditions il est permis d’y travailler. Elle ne doit prendre aucune décision en la matière de sa propre initiative sans avoir obtenu l’avis d’un Rav compétent. Et de toutes façons, partout où la femme se trouve, elle doit faire très attention à observer les règles de la pudeur et à s’éloigner de toute chose laide.

Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah


Les règles de la pudeur dans les lieux de travail Des employés hommes et femmes qui travaillent ensemble ne doivent pas parler de sujets qui n’ont pas un rapport direct avec leur travail, par exemple les nouvelles politiques ou autres, et ne doivent même pas

essayer de ramener un des autres employés au judaïsme. Toute parole nécessaire au travail doit être prononcée avec retenue, sans aucun signe de rapprochement ni de relation personnelle, et on ne doit pas mêler à la conversation des plaisanteries ni des paroles légères. On ne s’adressera pas l’un à l’autre par le prénom ou par un surnom, mais uniquement par le nom de famille. Quand le directeur veut féliciter une employée sur son dévouement, il a le droit de lui dire qu’elle a bien agi, mais il est absolument interdit de lui donner des qualificatifs personnels, et à plus forte raison de la flatter, ce qui serait une faute grave !

Comment a-t-on un fils comme Rabbi ‘Haïm de Volojine ? L’auteur de Cha’agat Aryé (cris du lion) avait l’habitude d’étudier chez Rabbi Yitz’hak de Volojine, parce qu’il possédait la totalité du Talmud et d’autres livres, ce qui était rare à l’époque. Un jour, au moment où le Cha’agat Aryé étudiait, la maîtresse de maison sentit qu’elle allait donner naissance. Sachant que le Cha’agat Aryé étudiait, elle ne voulut pas le déranger, et se maîtrisa pendant tout le temps où elle eut des contractions, pour ne faire sortir aucun cri de sa bouche. Après la naissance, quand le Cha’agat Aryé appris son héroïsme, il s’émerveilla de son immense dévouement pour la Torah, et bénit son mari Rav Yitz’hak qu’il mérite des fils tal-

midei

‘hakhamim et grands en Israël. Naturellement, sa bénédiction porta ses fruits, et tous leurs fils furent de très grands talmidei ‘hakhamim. Deux d’entre eux sont nos maîtres Rabbi ‘Haïm et Rabbi Zalman de Volojine, parmi les plus grands disciples du Gra. (Lichkheno Tidrechou)

Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith

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Le Secret de la colombe A l’image de la colombe, Caïn et Abel sont nés avec une sœur jumelle, leur future femme, la seule et unique qui leur convenait totalement (Midrach Rabba, Beréchit 22b). Adam et Eve, quand à eux, étaient de vrais jumeaux siamois car « mâle et femelle ils furent créés à la fois » (Genèse 1,27). Nous voyons qu’au début de l’humanité, il était nécessaire, pour que le couple vive dans une harmonie parfaite, qu’il provienne d’une origine commune. Après avoir découvert le secret de la colombe, nous pouvons alors proclamer sincèrement : Mon mari est mon jumeau très cher. Et ensemble nous formons une « seul chair » !

Dans le Talmud, il est écrit : « Qui voit en rêve un coq peut espérer la naissance d’un garçon ; qui voit en rêve une poule peut s’attendre à un beau jardin -ou alors : à un beth Midrach », selon une seconde interprétation de Rachi ( Berakhot 57a). Le COQ est le symbole du mari dans toute sa gloire, la tête auréolée d’une couronne flamboyante, et fier de régner sur son petit domaine. Qui voit en rêve un coq, sera assuré d’une descendance digne et méritante. La poule représente la femme vertueuse qui sait rester à sa place car elle comprend qu’elle est une poule … et non un coq. Chacun respectant les prérogatives de l’autre, le couple est promis à un bonheur matériel, représenté par le beau jardin, et à un bonheur spirituel d’une existence de Torah, suggéré par le beth Midrach. Dans la littérature talmudique, le coq illustre le comportement de mari attentionné. A ce sujet, Rabbi Yo’hanan nous enseigne : « Si nous n’avions pas reçu la Torah, nous aurions pu apprendre les règles de l’intimité conjugale du coq. Ce dernier dit à la poule : « Je t’achèterai un manteau long jusqu’aux pieds » et il appuie ses paroles en agitant les ailes jusqu’à terre. Mais ensuite, il lui déclare : « Que ma CRÊTE disparaisse si je ne te l’offre pas alors que j’en ai les moyens » » (Erouvim 100b). A travers ce texte, nous constatons combien sa CRÊTE est pour lui un objet précieux, un garant de la véracité de ses paroles et un témoin digne de sa bonne foi.

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Nous retrouvons dans une autre Guémara (Chabbat 110b) une indication très intéressante concernant la CRÊTE du coq. Rabbi Yo’hanan affirme : « Qui veut stériliser son coq, lui coupera la CRÊTE et automatiquement le coq ne pourra plus procréer ». Et Rav Achi d’expliquer : la CRÊTE est la fierté, l’orgueil du coq, son kavod qui le soutient et lui donne la force de vivre. Quand elle est coupée, son monde s’écroule, il prend le deuil de sa couronne et s’enfonce dans le désespoir et la dépression.

Mesdames ! Votre mari a lui aussi une CRÊTE… invisible. Il se doit d’être le roi dans son foyer. Il aspire profondément à l’estime et au respect de sa femme. Quand il se sent rejeté, méprisé ou même mis à égalité, il n’a plus de goût de vivre et il peut devenir hargneux, querelleur et méchant. Le secret de la CRÊTE, c’est le KAVOD ! Alerte ! Ne coupez pas la CRÊTE de votre mari, ne provoquez pas un incendie dévastateur, mais au contraire valorisez sa couronne ! Nous recherchons tous le secret du bonheur conjugal. Quoi de plus naturel que de nous tourner vers nos Sages : Le Rambam (Hilkhot Ichout 15,20) écrit : « Il a été ordonné à la femme d’honorer son mari plus que nécessaire … Il sera à ses yeux comme un prince ou un roi. Elle devra se conformer à ses désirs et bannir tout ce qu’il n’aime point. Telle est la voie des fils et des filles d’Israël, saints et purs, et c ‘est ainsi qu’ils atteindront la félicité dans leur foyer ». Avant d’analyser ce texte important, imaginons la réaction de certaines femmes : -Et lui? Ne doit-il pas m’honorer comme une reine? Et d’abord, mon mari est fort éloigné de ressembler à un roi. Il est avare, coléreux, désordonné, jette ses chaussettes dans le salon … et j’en passe ! De plus, si je commence à l’honorer, il va prendre des airs de grandeur, me rapetisser, me piétiner. Au contraire, je dois être ferme et fière et surtout ne jamais m’abaisser. Je ne veux pas lui donner de mauvaises habitudes afin qu’il ne puisse pas profiter de certaines situations.

La suite dans notre prochain numéro b’’h

Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel

R. Amar



Le 17 Tamouz Lois et Coutumes Le jeûne du 17 Tamouz, connu comme Chiva Assar beTamouz est le début de la période des Trois Semaines de deuil pour la destruction de Jérusalem et des deux Saints Temples. Ce jeûne commémore en fait cinq événements tragiques survenus à cette date : 1. Moïse brisa les premières Tables de la Loi lorsqu’il vit le peuple juif adorer le Veau d'Or. 2. Au cours du siège de Jérusalem par les Babyloniens, le sacrifice quotidien fut interrompu par manque de bétail. 3. Apostomos brûla un rouleau de la Torah.

4. Une idole fut installée dans le saint Temple. 5. Une première brèche fut percée ce jour-là dans les murailles de la ville sainte par les Romains en l’an 69 de l’ère commune, après un long siège. (Trois semaines plus tard, après que les Juifs se soient vaillamment défendus, les Romains détruisirent le second Saint Temple, le jour du 9 Av.) D’après le Talmud de Jérusalem, c’est également en ce jour que les Babyloniens percèrent la muraille de Jérusalem lorsqu’ils vinrent détruire le premier Temple. Concrètement :

est accessible, attendant notre repentir Il est permis de se lever avant le début du jeûne pour manger quelque chose, à condition d’avoir eu l’intention de le faire avant d’aller dormir. Au cours de la prière du matin, nous récitons les prières spéciales de seli’hot relatives à ce jour, figurant à la fin du recueil de prières. Le “long Avinou Malkeinou” est récité lors de l’office du matin et de celui de l’après-midi. La Torah est lue lors de l’office du matin et de celui de l’après-midi. La lecture – qui est la même pour ces deux offices – est Exode 32,1114 et 34,1-10, et évoque comment, après l’incident du Veau d’Or, Moïse a intercédé auprès de D.ieu en faveur des Israélites jusqu’à obtenir Son pardon pour eux.

Dans le rite ‘hassidique et le rite ashkénaze, après la lecture de l’après-midi, la Haftarah des jours de jeûne est lue (Isaïe 55,6 à 58,8). Au cours de la Amidah de l’après-midi, tous ceux qui jeûnent ajoutent un petit passage, aneinou, dans la bénédiction Chéma koleinou. Si le 17 Tamouz tombe un Chabbat, le jeûne est repoussé au dimanche. S’abstenir de manger et de boire est l’aspect superficiel d’un jour de jeûne. À un degré plus profond, un jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu est accessible, attendant notre repentir.

Un jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu Page 18

Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora


Nos Sages ont enseigné : “Toute génération au sein de laquelle le Temple n’a pas été reconstruit, c’est comme si le Temple avait été détruit en son temps.” Un jour de jeûne n’est pas seulement un jour triste, c’est un jour lors duquel nous sommes investis du pouvoir de réparer la cause de cette destruction, afin que notre exil s’achève et que nous entrions dans l’ère messianique, puisset-elle advenir très prochainement. Tout le monde a le devoir de jeûner le 17 Tamouz. L’obligation de jeûner commence dès l'aube et s’achève avec la sortie des étoiles (la nuit). Bien que le jeûne ne débute qu’à l’aube, si quelqu’un se réveille en pleine nuit, il lui est interdit de consommer quoi que ce soit, si il n’a pas émis la condition verbale avant d’aller dormir qu’il va se coucher dans l’intention de se lever avant le début du jeûne pour s’alimenter.

jeûne, tout ce dont ils ont besoin. Une femme enceinte et une femme qui allaite sont totalement exemptes de jeûner le 17 Tamouz, ainsi que pour le jeûne de Guédalia et pour le 10 Tévett (pour ce qui est du 9 Av, le Din sera expliqué en son temps, avec l’aide de D.). Même si elles désirent s’imposer de jeûner, il faut les en empêcher. La définition d’une femme enceinte concernant ce point correspond à 3 mois de grossesse. À partir de 3 mois de grossesse, la femme est exempte de tous ces jeûnes. Cependant, si elle souffre de douleurs ou de vo-

Les en-

fants âgés de moins de 13 ans pour un garçon, et de moins de 12 ans pour une fille sont totalement exempts de ces jours de jeûne. Il n’est pas non plus nécessaire de les faire jeûner quelques heures. Même s’ils possèdent des capacités intellectuelles suffisantes pour prendre conscience de la destruction de Jérusalem, tant qu’ils ne sont pas arrivés en âge des Mitsvot (13 ans pour un garçon et 12 ans pour une fille), ils sont totalement exempts de ces jeûnes. Même s’ils veulent s’imposer la H’oumra (la rigueur) de jeûner, il faut les en empêcher. Certains ont l’habitude de ne donner aux enfants pendant les jours de jeûne, uniquement du pain et de l’eau, dès qu’ils sont en âge de comprendre la destruction de Jérusalem. Telle est la tradition dans certaines communautés Achkénazes. Mais cette tradition n’existe pas dans les communautés Séfarades et du moyen orient, comme l’atteste notre maître le H’YDA, que la tradition chez les Séfarades est de donner à manger aux enfants en dessous de l’âge des Mitsvot, pendant les jours de

missements, elle est exemptée de jeûner, même s’il ne s’est pas écoulé 3 mois de grossesse, particulièrement, si les 40 premiers jours de grossesse sont passés. La définition d’une femme qui allaite concernant ce point, correspond aux 24 mois qui suivent la naissance, et selon l’opinion de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Chlita, même si la femme n’allaite plus l’enfant, mais se sent encore très faible, elle est exempte de ces jeûnes. Cependant, si elle se sent bien physiquement et ne ressent aucune faiblesse particulière, il est souhaitable qu’elle jeûne, dans la mesure où, bien évidemment, elle n’allaite plus son enfant. C’est ainsi que tranche également le Gaon Rabbi Meïr MAZOUZ Chlita, Rosh Yechiva de KISSE RA’HAMIM à Bné Brak – Israël.

Ilouye Nishmat Israel ben Sara

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Lois et coutumes relatives à Ben Hametsarim (la période entre le 17 Tamouz et le 9 Av) Les jours entre le 17 Tamouz et le 9 Av se nomment les jours de « Ben Hametsarim », en correspondance au verset de Eih’a (chap.1 verset 3) « Tous ses poursuivants l’ont atteinte (Jérusalem) dans la détresse… ». Or, nos H’ah’amim enseignent qu’il s’agit là des jours entre le 17 Tamouz et le 9 Av, pendant lesquels les ennemis ont pénétrés notre sainte et glorieuse ville de Jérusalem, et ont réalisé les pires destructions au sein d’Israël, jusqu’à la date du 9 Av où ils détruirent le Beit Hamikdash (le Temple de Jérusalem). Puisque ces jours sont des jours de deuil pour le peuple d’Israël, nous respectons différentes coutumes de deuil durant cette période. Les gens d’un haut niveau de piété, ainsi que les personnes très scrupuleuses du moindre de leurs actes, ont pour tradition de dire le « Tikoun H’atsot » (lamentations sur la destruction du Beit Hamikdash et l’exile, que nous disons chaque nuit à la moitié de la nuit) après la moitié de la journée durant la période de Ben Hametsarim. Ils ne disent – à ce moment là – uniquement le « Tikoun Rah’el » (2ème partie du Tikoun H’atsot) qui contient des versets de pleurs et de peine sur la perte du Beit Hamikdash. Cette tradition est très ancienne, puisqu’elle est déjà rapportée par notre maître le HYDA dans son livre Moré Beetsba’, et il écrit même que telle est la coutume en Erets Israël, selon les enseignements de notre maître le ARI zal. C’est aussi ce qu’il écrit dans un autre de ces livres, le Shou’t Yossef Omets. Il écrit que nous avons l’usage de dire le Tikoun Rah’el car il est basé sur des versets de pleurs et d’oraisons funèbres sur la perte du Beit Hamikdash. Il cite encore d’autres enseignements de notre maître le ARI zal qui écrit aussi qu’il est un très bon usage pour toute personne possédant une conscience religieuse, de s’assoire à la façon des endeuillés après la moitié de la journée chaque jour de la période de Ben Hametsarim, et de pleurer véritablement la perte du Beit Hamikdash. Fin de citation.

C’est ainsi qu’ils agissaient à la Yeshiva de Porat Yossef à Jérusalem. Certains ont aussi la tradition de dire le Tikoun H’atsot tout au long de l’année, à la moitié de la nuit, et ses gens méritent la Bénédiction.

Ecouter de la musique Depuis la destruction du Temple, il est interdit d’écouter de la musique produite par des instruments de musique (orchestre), lorsque c’est en dehors du cadre d’une Mitsva (mariage, Bar Mitsva, Brit Mila, …). Si la musique accompagne des chants sacrés à la gloire d’Hashem, on peut autoriser, même accompagnés d’instruments de musique. Si la musique est reproduite par une radio ou autre appareil similaire, ceux qui se l’autorisent même en dehors du cadre d’une Mitsva – ont sur quoi s’appuyer selon la Hala’ha. Cependant, même si on s’autorise à écouter de la musique tout le reste de l’année, durant Ben Hametsarim (entre le 17 Tamouz et le 9 Av), il faut s’en abstenir – même au moyen d’une radio ou autre appareil. Cependant, s’il s’agit d’une réjouisde Mitsva – comme le repas d’une d’une Bar Mitsva (à la condition repas se déroule à la véritable laquelle l‘enfant devient va), – il est tout à de jouer de la me pendant de, même Rosh ‘Hodesh S’il s’agit mariage, cette tion est valales Sefara-

Il est certain que le fait de dire le Tikoun H’atsot, ne peut que stimuler chacun à s’affliger sur la perte du Beit Hamikdash, ainsi que pour tous les malheurs qui se sont abattus sur nous comme sur nos ancêtres durant cet exile amère. Tel est l’usage de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita, de stimuler le public à dire le Tikoun H’atsot au moment précis de la moitié de la journée, pendant la période de Ben Hametsarim. (Le Tikoun Rah’el est imprimé dans les livres de prières).

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sance Mila ou que le date à Bar Mitsfait permis musique mêcette périoaprès Av.

d’un autorisable pour dim jusqu’à Rosh ‘Hodesh Av (exclu), puisque les Sefaradim n’arrêtent la célébration des mariages qu’à partir de Rosh ‘Hodesh Av, comme nous allons l’expliquer dans la suite de nos propos.

Malgré tout, les Ashkenazim n’ont pas l’usage de faire jouer de la musique même pour le repas d’une réjouissance de Mitsva lorsqu’elle tombe pendant cette période.

Brioute et Atsla'ha et Zivoug Agoune Eliran ben Yéhudith


Mariages La tradition Sefarade autorise la célébration des mariages jusqu’à Rosh ‘Hodesh AV, alors que la tradition Ashkenaze l’interdit dès le 17 Tamouz.

de la pudeur propres au peuple d’Israël, les hommes à part et les femmes à part, séparés par une parois de sorte que les uns ne voient pas les autres. Mais des danses mixtes, auxquelles participent des hommes et des femmes ensemble, sont formellement et totalement interdites durant toute l’année, et représentent une grave transgression de la Torah. Le prétexte avancé par certains, selon lequel les jeunes hommes et les jeunes filles en arriveraient grâce à cela à se connaître et à se marier, ceci n’est que le conseil du Yetser Hara’ (le mauvais penchant), car Hashem n’est pas à court de moyens pour unir des êtres entre eux.

Shehe’heyanou Il est bon d’avoir la vigilance de ne pas réciter la Bera’ha de Shehe’heyanou sur un fruit nouveau ou sur un vêtement nouveau, pendant la période de Ben Hametsarim, depuis le soir du 17 Tamouz jusqu’à après le 9 Av. Pendant les Shabbatot de Ben Hametsarim, il est permis d’inaugurer un fruit nouveau ainsi qu’un vêtement nouveau, en récitant la Bera’ha de Shehe’heyanou. Après Rosh ‘Hodesh Av, il est convenable de ne pas inaugurer de nouveaux vêtements et de les laisser pour après le 9 Av. Par contre, il est toujours permis d’inaugurer un fruit nouveau, pendant Shabbat, même après Rosh ‘Hodesh Av.

Il est regrettable que l’on impose – depuis de nombreuses années - à toute une communauté (en France, majoritairement Séfarade !) des usages qui ne sont pas les nôtres !! Tout le monde sait les complications techniques qu’impliquent l’organisation d’un mariage, et il serait plus intelligent (et plus juste !) de laisser les gens se conformer à ce qui est explicitement écrit dans le Shoul’han ‘Arou’h ! Selon l’opinion de MARAN l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h (O.H 551-2), la célébration des mariage se poursuit même après le jeûne du 17 Tamouz, et ne doit s’arrêter qu’à partir de Rosh ‘Hodesh AV.

Danses pendant Ben Ha-Metsarim Il est formellement interdit d’organiser des danses durant la période de Ben Hametsarim (excepté s’il s’agit dune réjouissance de Mitsva, comme nous l’avons expliqué plus haut), et il n’y a aucune différence sur ce point entre les Sefaradim et les Ashkenazim Ceci est valable même lorsque les danses se déroulent selon les exigences de la Hala’ha, et selon les usages Briout et Atslah’a pour Moché ben Marie Ida

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Un bon ami Na'hman désirait depuis longtemps avoir un bon ami avec lequel il pourrait servir Hachem. Il pensait au plaisir qu'il aurait à étudier et à prier avec un tel ami. Également, un bon ami pourrait l'aider à faire de nombreuses mitsvot comme – par exemple – aider les personnes pauvres. Un certain jour, Na'hman vit un petit garçon qui avait Le Petit Na’hman l'air joyeux. Il le salua d'une façon agréable : par: le Rav Shalom Arush “Chalom ! Je m'appelle Na'hman. Comment t'appelles-tu ?” “Yits'haq,” répondit le petit garçon. “Voudrais-tu être mon ami ?” demanda Na'hman. “Bien sûr !” dit Yits'haq. “J'adore jouer dans la boue et sauter dans les flaques d'eau avec mes amis.” Ceci n'était certainement pas le style d'ami que Na'hman recherchait. En faisant attention à ne pas vexer Yits'haq, Na'hman lui répondit : “Peut-être nous verronsnous plus tard…” Na'hman continua à chercher son ami. Au bout de la rue, Na'hman vit un garçon qui semblait avoir son âge. Il lui sourit et lui dit : “Chalom ! Je m'appelle Na'hman. Comment t'appellestu ?” “Je m'appelle Yossef,” répondit le garçon. “Fantastique !” s'exclama Na'hman. “Yossef est un nom merveilleux ; il s'agit du nom d'un grand Tsadiq. Accepterais-tu de devenir mon ami ?” “Bien sûr,” répondit immédiatement Yossef. “J'adore me moquer des autres enfants et embêter les adultes. Tu pourras m'aider et nous passerons ensemble d'excellents moments !” Na'hman ne pouvait pas être ami avec un garçon de la sorte. Il passa également son chemin et continua à chercher celui qui deviendrait en fin de compte son véritable ami. Après un certain temps, il aperçut au loin un petit garçon calme qui ne sembler embêter personne. Na'hman espéra que cette fois-ci, il avait trouvé son ami. À suivre b’’h...

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Il faut savoir que la prière est une condition nécessaire à la paix domestique. L'homme ne peut jouir de la paix domestique sans prier ! Et, sans la prière, l'homme ne peut profiter d'aucun conseil ou stratagème. Même s'il étudie tous les livres du monde qui traitent de la paix domestique, qu'il suive les meilleurs avis à ce sujet, et qu'il se comporte comme un mari modèle avec les meilleures vertus, il n'aura pas la paix chez lui sans la prière. Cela est vrai pour plusieurs raisons : La paix domestique est surnaturelle, ainsi que nos Sages de mémoire bénie l'enseignent : “Trouver son conjoint est plus difficile que la séparation de la Mer rouge.” C'est-à-dire que trouver un conjoint est un miracle, au même titre que la séparation des eaux de la mer et leur conversion en un terrain sec. C'est que les membres du couple s'opposent totalement l'un à l'autre. Et lier ces deux entités contraires en une union authentique et permanente requiert un miracle qui nécessite beaucoup de prières, comme il est écrit (Liqouté Moharan 7) : “La prière dépasse la nature qui est déterminante, tandis que la prière change la nature.” Il est rapporté (Sefer ha Midot) que par le biais de la prière pour son prochain, on attire son amour. Le mari priera donc pour sa femme et ainsi sa femme l'aimera. De même, la femme qui prie pour son mari attire son amour. Il est écrit dans les "Entretiens de Rabbi Na'hman" (263) : “Il très fréquent que naisse la discorde chez un nouveau couple et qu'ils se séparent pour un certain temps, et quelquefois définitivement, que D.ieu nous en préserve. Rabbi Na'hman a dit que les forces du mal prennent plaisir à ruiner la paix des jeunes mariés afin qu'ils soient pris dans leurs filets, que D.ieu nous en préserve, car elles les guettent pour les prendre au piège.” Nous comprenons par là que le mauvais penchant investit toutes ses forces pour s'attaquer à la paix domestique et nos Sages de mémoire bénie ont enseigné : “Si le Saint béni soit-Il ne venait pas à son aide, l'homme ne pourrait se défaire du mauvais penchant”. Cela signifie qu'il est impossible de le dominer sans l'aide du Saint béni soit-Il, en particulier dans le domaine de la paix doPage 24

par: le Rav Shalom Arush

mestique, là où il est particulièrement agressif. L'homme doit beaucoup supplier et demander à Hachem qu'Il vienne en aide pour dominer le mauvais penchant qui veut nuire à la paix domestique. Il est écrit dans la Tora : “Sache donc aujourd'hui, et porte-le dans ton coeur.” De là, nous apprenons que tant que l'homme n'intériorise pas un concept dans son coeur, il n'a rien fait, car il ne suffit pas d'étudier ou de savoir quelque chose intellectuellement pour l'accomplir, mais il doit le ressentir dans son coeur. En effet, les vertus résident dans le coeur et les gens se conduisent selon les sentiments du coeur, non selon la connaissance intellectuelle. Or, imprégner la connaissance dans le coeur est essentiellement le travail de la prière, de nombreuses prières. Car le coeur, c'est la prière et tout ce qui se rapporte au coeur est lié à la prière, comme nos Sages de mémoire bénie nous l'enseignent : “Quel est le travail du coeur ? C'est la prière.” Même si l'homme a étudié tous les concepts de la paix domestique, il doit les faire pénétrer dans son coeur par la prière. Ceci est vrai en particulier pour les conseils sur la paix domestique, que l'homme ne suit qu'avec difficulté comme nous l'avons expliqué au paragraphe précédent, et surtout pour la critique ; car le mari tend à critiquer sa femme. À ce propos, il faut beaucoup prier afin de ne jamais critiquer sa femme. Car même si le mari a entendu des milliers de cours sur la paix domestique, ils ne servent à rien s'il ne consacre pas un certain temps pour s'isoler et prier : “Maître du monde, aides - moi à ne plus jamais critiquer ma femme.”

Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane


Comme le verset dit : “Sache donc aujourd'hui, et portele dans ton coeur.” Il est certain que le savoir (“Sache”) est nécessaire, car si l'homme n'étudie pas, il ignore sur quoi prier. Mais après avoir écouté un cours, il a compris qu'il est interdit de critiquer sa femme, qu'il doit l'honorer, et ainsi de suite ; il connaît le concept, mais ce dernier n'est pas encore entré dans son coeur et pour qu'il y pénètre, il doit prier, car la prière est nécessaire pour animer le concept. Rabbi Na'hman de Breslev nous a enseigné qu'il est nécessaire de prier pour tout, même sur le bouton qui manque à une chemise. L'homme doit prier pour chaque chose, grande ou petite, et c'est seulement ensuite qu'il agira. S'il ne prie pas, il tombe dans l'hérésie de “Ma puissance et ma force” et pense que le résultat ne dépend que de lui, sa force, sa sagesse, son talent, etc. Sans la prière, l'homme est un orgueilleux qui dit : “Je sais comment me conduire, comment parler, comment apaiser, comment persuader.” Voilà déjà une raison suffisante pour tomber, comme le sage roi Shlomo le dit : “L'orgueil précède la ruine, l'arrogance est le signe avant -coureur de la chute.” L'homme doit donc multiplier ses prières sur chaque chose et demander à Hachem qu'il l'aide à se conduire comme il convient, parler comme il le faut et réussir. Un homme qui ne prie pas vit pratiquement sans D.ieu. Celui qui fait la moindre chose sans prier pour sa réussite, annonce qu'il n'a pas besoin du Saint béni soit-Il, que D.ieu nous en préserve, car peut-on réussir sans Hachem ? Par conséquent, il doit prier pour chaque chose qu'il réalise, la plus petite qui soit, et à plus forte raison pour une chose plus importante, comme la paix domestique.

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Par exemple, en étudiant ce livre, il doit résumer chaque chapitre afin d'en extraire l'idée d'une façon claire, et savoir quelle est la voie de la vérité. Ensuite, il devra prier et supplier Hachem pour mériter d'accomplir ce qu'il a appris et qu'Il l'aide à réussir. La fille du Ba'al Chem Tov déclara dans la prière de la sortie du Chabbat débutant par ces mots “Maître du monde” (“Ribon Ha-Olamim”) qu'il faut répéter l'expression “les portes de l'Aide divine” (Cha'aré Si'ata DeChmaya) à plusieurs reprises, car c'est la chose dont nous avons le plus besoin. Grâce à D.ieu j'ai mérité de voir des couples dont seulement un des conjoints s'éveillait au repentir et je leur ai conseillé de consacrer dix minutes d'isolement par jour, afin que l'autre se repente ; et après une certaine période, tous revinrent m'annoncer que grâce à D.ieu le conjoint était revenu au judaïsme. Voilà donc la règle : il faut d'abord protéger la paix domestique et ne pas répudier la Présence divine de la maison, mais seulement augmenter la joie et l'amour et consacrer dix minutes de prières chaque jour pour l'autre : cela s'appelle aimer son conjoint. Tout le sujet de la paix domestique tourne autour de la prière. Toute étude est stérile et inaccomplie si on ne prie pas pour elle, car c'est en exprimant verbalement ce qu'on désire qu'on actualise le potentiel. C'est cela la prière. Car, lorsque l'homme désir quelque chose, il prie pour concrétiser son désir et actualise ainsi le potentiel. Sans la prière, même en le voulant, la chose reste au stade du potentiel. Il faut donc prier beaucoup pour la paix domestique, prendre le livre, les CD, les étudier, les écouter de nouveau et prier sur ce qu'on a étudié. Il est certain que celui qui agit ainsi méritera de jouir de la paix domestique et de tous les saluts.

Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane


L’un des fondements les plus importants afin que les parents ne fassent pas d’erreur dans l’éducation des enfants est de savoir que les enfants sont des enfants ! Il faut les élever et les faire devenir des adultes tout doucement et avec énormément de patience. Pour que les parents puissent acquérir la patience nécessaire avec leurs enfants, ils doivent toujours se rappeler d’une chose : ce sont des enfants ! Ils doivent se rappeler qu’eux aussi ont été des enfants et qu’ils ont fait exactement les mêmes bêtises, et qu’ils dont cela sans penser une seule seconde que ce soit quelque chose de mal. Malheureusement, il existe de pauvres parents qui sont fatigués de leur vie amère et qui voient leurs enfants d’un point de vue négatif : ils prennent les choses personnellement, ils les jugent difficilement, et ils oublient tout simplement qu’eux aussi étaient des enfants par le passé. Cela les conduit à s’acharner sur les enfants, à les tourmenter et se mettre en colère contre eux et peut même les conduire à les haïr. Et cela est une chose que la sagesse ne peut supporter : que les parents puissent arriver à haïr leurs enfants. Un homme qui hait ses propres enfants, c’est comme s’il se hait lui-même. Il y a certains parents qui font des remarques à leurs enfants de façon méprisante comme par exemple : « Vas dormir ! Vas - t’en d’ici ! Allez, bouge ! Ne fais pas de bruit ! Allez, lève-toi ! Quoi, tu ne t’es pas encore levé ? » En d’autres termes, les parents pensent qu’ils sont des officiers de l’armée et que l’enfant va bondir et lui répondre : « Oui, mon com-

par: le Rav Shalom Arush

mandant ! » Des parents qui agissent ainsi, doivent d’abord se regarder eux-mêmes : ils ont aussi un mauvais penchant qui fait en sorte qu’ils se lèvent tard ! A eux, il leur est permis de se lever tard et de faire ce que bon leur semble ? Leurs envies à eux sont permises ? Si le parent fait preuve d’honnêteté et de bon sens il s’apercevra vite que les remarques qu’il fait à ses enfants sont le reflet des mêmes points où lui aussi doit travailler. Et même s’il n’est pas concerné par la chose dont il fait la remarque, il faut qu’il se souvienne de comment il était dans sa jeunesse, et combien de temps cela lui a pris avant qu’il ne se remette en question et répare certaines erreurs. Il faut bien comprendre que ce n’est pas logique d’exiger des enfants de se conduire comme des hommes qui ont réparé leurs erreurs et qui soit même plus élevés que lui… Autrefois, j’étais un enfant : C’est pour cela que des parents qui veulent réussir l’éducation de leurs enfants, doivent toujours se rappeler qu’eux aussi sont passés par là, qu’eux aussi ont été de petits enfants qui n’écoutaient pas leurs parents, et que de nombreuses fois ils ont fait des choses que les parents ne voulaient pas qu’ils fassent. Il est évident que ce n’était pas pour les mettre en colère ou pour faire du mal qu’ils agissaient ainsi, mais cela les amusait et les rendait joyeux, tout simplement. De la même façon que cela s’est passé lorsqu’ils étaient jeunes, cela se passe exactement pareil avec leurs enfants. Ils ne veulent en aucun cas faire du mal ou énerver quelqu’un, et ne font pas cela avec de mauvaises intentions, mais seulement, ils vivent dans leur monde et cela les rend joyeux. Les parents eux sont enfoncés dans leurs problèmes et veulent absolument que leurs

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Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith


enfants les comprennent. Ils veulent tout simplement que leurs enfants ne soient pas des enfants, mis les enfants sont incapables de ne pas être des enfants ! Il ne faut évidemment pas prendre tout ce qui est dit ici personnellement, mais il faut juste comprendre que c’est cela le monde des enfants : ils doivent courir, sauter, s’exciter, être joyeux, danser, chanter. Il faut leur donner la possibilité de faire sortir cette énergie qui est en eux. Toutes les difficultés que peuvent éprouver les parents viennent du fait qu’ils veulent sortir leurs enfants de leur monde et qu’ils entrent dans le leur. Un enfant ne nait pas adulte. Un enfant nait uniquement enfant, et un enfant normal s’excite. En ayant compris cela, il faut apprendre à voir les points positifs de l’enfant, il faut se rappeler les belles et bonnes choses qu’il accomplit comme par exemple que tous les jours il va à l’école et il étudie, qu’il fait ses devoirs, qu’il aide dans les tâches ménagères etc. Et tous les petits écarts et fourberies sans importance, il faut les supporter avec amour. Etape par étape/Pas à pas : Lorsqu’il est question d’un nourrisson d’un jour à peine, il est évident que le parent ne pensera pas une seule seconde à lui demander quelque chose, ou bien qu’il lui criera dessus s’il se salit ou qu’il pleure. Mais à partir du moment où l’enfant grandit et qu’il commence à comprendre certaines chose, le mauvais penchant commence à agir afin d’entrainer le parent à s’énerver contre l’enfant lorsqu’il ne se conduit pas comme il le faut, lorsque l’enfant dérange, casse, salit etc. Mais les parents doivent savoir arrêter ce cercle vicieux de la colère et de l’énervement et tout simplement méditer : à qui ils ont affaire exactement ? Avec un adulte ou avec un enfant ? A chaque âge de la vie de l’enfant, il faut se poser la question et bien réfléchir : quelles sont les capacités de l’enfant à comprendre les choses et à les réaliser ? En fonction de l’âge de l’enfant, il faut se conduire en conséquence. Il faut faire bien attention à ne pas se retrouver dans des situations où l’on demande des choses qui sont au-dessus des capacités de l’enfant.

Toute personne sait combien il est humiliant que l’on nous exige de réaliser quelque chose que l’on est incapable de réaliser. Nous avons bien précisé « exiger » et non pas « demander », car même si l’on demande à quelqu’un une chose toute simple et qu’il est incapable de la réaliser, cela peut se transformer selon lui en menace et en stress. D’autant plus lorsque l’on demande une chose avec insistance et que cela est au-dessus des forces de la personne. A plus forte raison cela est valable pour les enfants qui sont abandonnés à l’amertume de leurs parents jour et nuit pendant des années. Lorsque leurs parents leur demandent sans cesse des choses dont ils ne sont pas capables, comme se comporter avec retenue, rester en silence, ne pas jouer, ne pas se salir et encore d’autres choses, la pression de toutes ces exigences sont beaucoup trop importantes pour leurs capacités. Tout cela s’accumule et détruit petit à petit leur âme. Encore plus que cela, si toutes ces exigences sont accompagnées de reproches et de cris, cela cause des dommages beaucoup plus importants chez l’enfant. Quelquefois, le système d’auto-défense de l’enfant l’entraine à ne même plus écouter ce que ses parents lui disent. A force de toujours le critiquer, s’il écoute tout ce qu’ils disent, il finira par mourir, qu’Hachem nous préserve. Et les parents ne comprennent pas : pourquoi est -ce qu’il doit répéter sans cesse les mêmes choses, comme si qu’il parlait au mur ! Tout simplement, à force de demander toujours des choses à l’enfant, ce dernier cesse d’écouter, parce qu’il y a une limite à ce qu’il peut absorber et supporter. Si les parents étaient capables de filtrer une partie de leurs demandes et de leurs remarques - qui sont pour la plupart inutiles- tout au long de la journée, et qu’au contraire ils accordaient à leur enfant des louanges et des compliments sur chaque bonne chose qu’il a fait, et qu’ils le nomment avec des adjectifs flatteurs comme par exemple : « quel enfant assidu tu es, comme tu es généreux, quelle belle action tu as fait », s’il faut faire une remarque à l’enfant, il est certain qu’il écoutera.

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Prier pour toute chose Lorsque l’homme pratique chaque jour une heure d’hitbodédout, il mérite de recevoir un présent merveilleux : il s’habitue à parler de tout à Hachem ! C’est alors qu’il commence à parler à Hachem toute la journée ; qu’il Lui demande conseil avant d’entreprendre quoi que ce soit ; qu’il Lui rend hommage pour chaque chose qu’il mérite d’effectuer ; et qu’il prie et supplie pour chaque détail de sa vie. C’est alors qu’il vit vraiment avec Hachem. Cinq mots résument ce monde-ci : Sans - Prière - C’est Sans - Hachem. Sans la prière, c’est vivre sans Hachem. Autrement dit : Prier c’est vivre avec Hachem, car Hachem est la prière. Toute chose réalisée avec la prière, l’est avec Hachem. Toute chose réalisée sans la prière, l’est sans Hachem. Lorsque l’homme prie, Hachem est avec lui. Lorsque l’homme ne prie pas, il reste avec son ego, son orgueil, ses mensonges, son hérésie et avec le principe de « C’est ma force et ma puissance ». C’est afin de changer cela que l’homme doit parler de tout avec Hachem et faire chaque chose avec la prière ; c’est-à-dire avec Hachem. Dès lors, la vie devient très douce et très facile. Car il n’existe rien de plus facile que de parler à Hachem, qui est le Maître de toutes les forces. Celui qui parle à Hachem active toutes les forces du monde, afin qu’elles viennent à son secours et pour son bien. Parler au Créateur de l’univers est ce qu’il y a de plus simple. Il suffit d’ouvrir la bouche, puis on s’adresse au Créateur du monde dans sa propre langue, avant d’entreprendre quoi que ce soit ! Parle à Hachem de toute chose. Pour chaque chose de la vie, avant toute rencontre, sur tous les sujets ; l’éducation des enfants, la paix au ménage, la guérison, le gagne-pain, etc. Tout doit être selon Hachem, tout doit être conçu dans la prière. Que rien ne soit réalisé avec l’ego, mais que tout soit fait avec Hachem. Bien entendu, chacun comprend qu’on ne peut rien faire sans Hachem, et à première vue il semblerait qu’on n’innove rien sur ce point. Mais l’homme ignore comment rester constamment avec Hachem, alors que c’est très simple : il suffit de Lui parler sans avoir recours à une quelconque préparation préliminaire. Il suffit d’ouvrir sa bouche et de parler, en chaque lieu et en tout temps, avec les mots les plus simples : c’est alors qu’on vit avec Hachem. Par exemple : L’homme doit parler au Créateur de l’univers avant de manger : Maître du monde, donne-moi à manger. Merci beaucoup pour la nourriture que Tu me donnes. Puissé-je avoir le mérite de manger dans la sainteté et dans la pureté, lentement et calmement ; dire la bénédiction posément, que le peu que je mange me rassasie, que tout ce que je mange soit curatif ; puissé-je recevoir de cette nourriture une puissante volonté à Te servir, la volonté de croire en Toi, la volonté de

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faire Ta volonté, etc. Il suffit de quelques mots de prière pour que l’acte de manger soit complètement différent. Tu as prié ? Voilà le changement ! On doit prier avant d’entrer chez-soi : Maître du monde, aides moi à instaurer la paix entre ma femme et moi, que règne entre nous un grand amour, un respect mutuel et la joie. Maître du monde, aides moi à distinguer entre ce que je dois dire et ce que je ne dois pas dire. Sois avec moi, car je ne sais rien. C’est Toi qui dois instaurer la paix chez moi. Lorsque l’homme vit avec le principe de « C’est ma force et ma puissance » et qu’il pense « Je sais faire la paix », il ferait mieux d’amener un policier avec lui … Mais lorsqu’il vit dans la prière, il pénètre chez-lui avec Hachem, et il est alors certain qu’il méritera la paix domestique. Il en va de même pour chaque chose. Par exemple, s’il veut étudier avec son enfant, s’il a un rendez-vous à la Mairie, ou dans un lieu semblable, il doit savoir que le Créateur fixe toute chose et que les employés ne sont que des marionnettes entre Ses mains. Seul le Créateur décide de ce qui se passera dans le monde. Le Créateur du monde veille sur chaque euro et chaque centime : où il sera, qui le détiendra et où il arrivera. L’homme doit croire au Créateur du monde et en Sa providence. L’essentiel de la foi est de parler au Créateur du monde. Cette notion revient sans cesse dans le Liqouté Moharan où Rabbi Na'hman de Breslev insiste et souligne : Tu crois - Parles au Créateur du monde. Tu ne parles pas ? C’est le signe que ta foi est très faible. Car celui qui a la foi, parle et il s’agit de parler activement… Celui qui ne parle pas, montre que sa foi est quasiment nulle. Hachem se trouve constamment à tes côtés. Il est vraiment

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avec toi et t’accompagne, comme le dit le roi David : « Hachem est ton ombre, à ta droite ». Comme l’ombre de l’homme l’accompagne en tout lieu, et ne se fait pas attendre un seul instant, de même le Créateur est vraiment collé à l’homme – à chaque souffle, chaque aspiration, chaque mouvement – et ne l’abandonne pas, ne serait-ce qu’une fraction de seconde. Comme Il ne te quitte pas, tu ne Le quitteras pas ! Comment est-il possible de ne jamais Le quitter ? En Le remerciant, en Lui présentant des requêtes, en Lui demandant conseil, etc. La plus haute perfection Ce fondement se retrouve dans les écrits de la majorité des grands d’Israël. Voici ce qui est écrit dans les Epîtres du Hazon Ich : N’est-il pas prodigieux de pouvoir épancher son âme et confier ses inquiétudes à son Créateur, comme un homme avec son ami et que le Saint béni soit-Il l’appel

« un enfant choyé »? Un des plus grands rabbanim de Jérusalem du dernier siècle, rabbi Yossef ‘Haïm Zonnenfeld, que son mérite nous protège, disait toujours : « Lorsque l’homme s’habitue à parler sans cesse au Saint béni soit-Il, il parvient à une grande perfection, la plus élevée qui soit. » On connaît aussi la coutume du ‘Hafets ‘Haïm, que son mérite nous protège, de parler chaque jour à Hachem, dans la langue parlée. Et il est rapporté par tous les saints justes, que leur mérite nous protège, que cette coutume – qui consiste à se tenir une heure chaque jour devant le Créateur du monde et Lui parler à coeur ouvert – rapproche beaucoup la rédemption. Pour résumer ce qui précède, si nous pratiquons chaque jour l’isolement, si nous vérifions et soupesons nos voies, il est certain que nous pourrons mériter de corriger ce qui requiert une réparation, avec l’aide d’Hachem, béni soit-Il.

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Il refusa... Comparons cela à l'attitude de Yossef le Tsadiq. Celui-ci savait sans l'ombre d'un doute ce qu'était la vérité. Ainsi, lorsque la femme de Poutiphar essaya de le séduire, il est écrit dans la Torah (Berechith 39 : 8) : “Il refusa !” La note qui attachée à ce mot est appelée “chalcheleth ”. Lorsque nous lisons la Torah, cette note nous demande d'allonger considérablement la lecture du mot à laquelle elle est apposée. Dans ce cas, la personne qui lit allonge le mot “refusa” en prononçant : “Il refusaaaaaa...!” Cette particularité est importante : elle nous apprend que Yossef possédait une vision limpide de la situation : la femme d'un autre homme est interdite ! Partant, toute forme de séduction ou de menace de la part de cette femme aux mœurs dépravés ne pouvaient pas le détourner d'un cheveu de la vérité. Yossef était convaincu en lui-même que: “Ceci est ce que j'ai appris ! Ceci est la vérité ! C'est ainsi que je dois agir ! L'affaire est close !” Nous voyons également à la fin de l'histoire de la princesse disparue que le vice-roi est résolu à prendre le temps de réfléchir, à prendre le recul nécessaire. Cette certitude lui permit de ne pas affaiblir sa détermination, de ne pas être ébranlé dans ses convictions. En d'autres termes, sa foi était intacte : il trouverait la princesse dans la montagne en or et dans le château en perles. Il s'avait également qu'il était de sa responsabilité de l'en faire sortir. Son attitude ne se modifia pas lorsque les géants se dressèrent sur son chemin et qu'ils essayèrent de le convaincre d'abandonner son projet et de le dissuader de poursuivre la vérité. Malgré les “preuves” évidentes et concluantes que ces derniers lui montraient dans le but de lui faire comprendre qu'il se trompait, le vice-roi ne les écouta d'aucune façon. C'est ainsi qu'en fin de compte, il réussit à sauver la princesse. Eclaircir toute la vérité

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chaque point que nous avons clarifié pour nous-mêmes et il n'existe rien dans le monde ni personne qui pourra nous faire changer d'avis. Dans un deuxième temps, après avoir clarifié un certain point et avoir une vision claire de la vérité, nous devons maintenant prier chaque jour et demander au Créateur de nous aider à vivre selon ce point précis de vérité : que rien au monde, que personne, qu'aucune “preuve” ne parvienne à nous faire bouger de cette vérité ! Nous devons supplier Hachem pour que notre coeur ne parvienne pas à nous faire revenir sur ce que nous avons clarifié. De fait, même si nous avons déjà clarifié la nature exacte de la vérité, nous devons malgré tout continuer à mener une longue bataille contre notre instinct naturel et ne pas oublier que nous menons une véritable bataille contre notre nature physique et notre mauvais penchant. De fait, ce sont ces deux aspects qui nous incitent – sans nous laisser de répit – à nous conduire d'une façon opposée à la vérité. S'ils y parviennent, c'est qu'ils arrivent fréquemment à nous faire oublier ce que nous avons déjà clarifié. Pour nous aider, il existe une seule solution : de longues prières quotidiennes ! C'est à ce sujet que Rabbi Na'hman a enseigné (“La Sagesse de Rabbi Na'hman” # 47) : “Par consé-

Ceci est l'objectif d'hitbodédouth et c'est seulement ce type d'hitbodédouth qui en fait la véritable. Dans un pre-

mier temps, nous devons clarifier point par point pour nousmêmes ce qu'est la vérité selon la sainte Torah et la façon adéquate de nous comporter. Nous devons également savoir ce qu'Hachem attend de nous, en général et en particulier. Ceci doit nous permettre d'atteindre un yichouv hada'ath (tranquillité d'esprit) fort et robuste : savoir avec précision ce qu'est la vérité et que rien au monde ne pourra nous en faire dévier. Il faut également rejeter d'un revers de main le moindre doute que nous pourrions entretenir à ce sujet. Ceci est le véritable sens de “croire en soi”. Nous croyons

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quent, chaque personne doit s'assurer à tout prix de consacrer le temps nécessaire chaque jour à faire calmement le point sur sa vie. Chaque personne doit réfléchir à ce qu'elle fait et s'interroger si cela mérite réellement qu'elle y consacre sa vie. La personne qui ne médite sur ces questions ne peut pas atteindre le véritable savoir. Même s'il peut arriver qu'à l'occasion cette personne fasse preuve d'une grande maîtrise d'elle-même, de calme, cela ne peut pas durer bien longtemps. Rapidement, cet état s'évanouit et le semblant de savoir qu'elle pensait possé-

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der s'évapore. A cause de cela, cette personne ne peut pas comprendre la futilité de ce monde. Cependant, si une personne possède une intelligence raisonnée, forte et puissante, elle comprendra immédiatement l'absurdité et la vanité du monde dans lequel nous vivons...” Apprendre dans le but de faire Voici un exemple concret : une personne apprend que la Torah nous demande de garder nos yeux et de faire très attention à ce que nous regardons. Ce commandement n'inclut aucune incertitude et on le retrouve dans les textes de

halakha (loi juive), les ouvrages d'éthique et de 'hassidoute. Il se peut que cette personne ait même entendu des leçons données sur ce sujet et que celles-ci lui aient permis de prendre conscience qu'il est réellement possible de garder ses yeux qu'en les tenant fermés. On a pu également dire à cette personne qu'il est possible de se comporter de la sorte uniquement grâce à l'aide de nombreuses prières, c'est à dire : qu'il ne se passe pas un seul jour sans qu'elle demande à Hachem de l'aider à garder ses yeux, c'est-à-dire à les garder fermés.

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Certaines personnes se lancent dans leurs entreprises en contractant des dettes importantes. Ces personnes justifient leur raisonnement avec déclarant qu'elles placent leur confiance en Hachem et qu'elles sont certaines que leurs projets seront couronnés de succès et qu'elles pourront rembourser leurs dettes. On appelle ce type de confiance une “confiance de renégat” ou une “confiance imaginaire.” De fait, une personne qui se comporte de la sorte estime qu'elle se trouve au-dessus de D.ieu et que c'est elle qui Le dirige. En d'autres termes, elle pense pouvoir dicter à Hachem quelle sera sa propre source de revenus. Elle se considère le patron et le propriétaire du “Trésor public” de D-ieu. Dans son esprit, elle a décidé : “Il me suffit d'obtenir un prêt et Hachem me donnera l'argent pour le rembourser.” Que peut bien penser une telle personne qui agit ainsi ? Pense-t-elle réellement qu'il manque de l'argent dans les coffres de la banque du Créateur du monde ? Sans doute, imagine-t-elle qu'elle rend service à Hachem en empruntant l'argent d'une tierce personne, en attendant que les coffres célestes se remplissent. Lorsque cela se produira, D.ieu lui rendra alors l'argent. Si cette personne avait une véritable confiance en Hachem – comme elle le prétend – elle saurait que les réserves monétaires du Créateur sont pleines et que celui-ci peut décider – à n'importe quel instant – de lui en ouvrir les portes. C'est précisément cela qui permet de voir la Volonté divine : se lancer dans le monde des affaires, en respectant les limites imposées par D.ieu. Autrement, pour quelle raison cette personne se permet-elle de contracter des prêts importants en se basant sur sa propre capacité à les rembourser ? D'où saitelle que le Créateur de l'univers lui donnera des ressources financières plus importantes que celles qu'elle possède aujourd'hui ? Il n'y a aucune logique dans cette fausse confiance qui consiste à penser qu'il suffit d'emprunter de l'argent pour que D.ieu augmente nos revenus… ce qui nous permettra de couvrir nos dettes. De quelle façon pouvons-nous savoir le montant des revenus qui nous a été alloué à Roch Hachana (le jour de l'an juif) ? Que se passera -t-il si nos projets ne génèrent pas les profits que nous es-

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comptions ? Que ferons-nous si la seule chose que nous produisons est des pertes ? Nous devons admettre qu'une personne qui pense tout cela ne fait qu'imaginer, fantasmer. C'est uniquement le produit de notre imagination qui peut nous faire croire qu'il nous suffit de nous baisser pour ramasser des millions. En réalité, il se pourrait bel et bien qu'aucun des millions que nous envisageons de gagner ne nous parvienne. Emprunter de l'argent pour entreprendre un projet particulier trouve sa source dans la confiance qui appartient aux forces du mal, certainement pas en D.ieu ! Ces forces du mal sont l'exact inverse de la Tora et de la confiance en Hachem. C'est ce type de confiance qu'on appelle la “confiance de renégat.” Le plus souvent, les entreprises qui commencent sur ces bases ne durent pas longtemps et leurs propriétaires – qui s'imaginaient déjà millionnaires – doivent faire face aux dettes, à la faillite…En peu de temps, leur vie est devenue un véritable enfer. L'erreur que commettent ces personnes s'explique par le succès que rencontrent quelquefois leurs entreprises. Elles sont certaines qu'elles sont la cause de cette réussite et que leur commerce est la source de leur vie confortable. C'est ainsi qu'une personne devient fière et orgueilleuse : à cause de son succès. Pourtant, la réussite ne devrait pas nous faire oublier que notre réussite s'explique par une seule et unique cause : Hachem. De fait, c'est D-ieu qui décide du montant de nos

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revenus et de l'importance des bénéfices que nous pouvons tirer des projets dans lesquels nous nous sommes lancés. Peut importe l'envergure de notre entreprise : ses bénéfices sont calculés dans le Ciel et pas dans nos livres de compte ! Dès l'instant où nous oublions cette réalité incontournable – et que nous commençons à penser que nos revenus sont liés à nos efforts – nous ne pouvons pas échapper à formuler la conclusion suivante : si nous augmentons l'intensité de nos efforts, nos bénéfices augmenteront en rapport. Conséquemment, nous pensons que si nous réussissons à obtenir des prêts supplémentaires pour les investir dans nos affaires – ou que nous ouvrons de nouveaux établissements – nos revenus augmenteront en conséquence. Tout ceci est une grande et terrible erreur. Hachem ne modifie pas le montant de nos revenus en fonction de nos oc-

cupations commerciales. Tous nos efforts ne parviendront jamais à modifier d'un iota un décret qui a été pris à notre égard dans les sphères célestes. L'expérience montre que bien souvent, même si nous pensions signer l'affaire de l'année, lorsque les comptes sont faits, nous n'avons pas gagné un sous de plus ou – dans tous les cas – pas les bénéfices que nous escomptions. De plus, il arrive également souvent que tous nos efforts supplémentaires et toutes les dépenses additionnelles ne soient parvenus qu'à une seule chose : augmenter nos dettes et nous pousser à la ruine. Chaque personne doit réfléchir à sa propre situation et décider s'il est de son intérêt de suivre son imagination – qui lui fait miroiter des millions de profit – et d'augmenter ses dettes. En fait, tout cela pourrait bien être la cause de sa perte et transformer sa réussite actuelle en un échec cuisant.

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Le Décret Paracha Houkat Et D.ieu parla à Moché et Aharon en ces termes: “Voici le décret (‘hok) de la Torah... Si une personne vient à mourir dans une tente, tout ce qui pénètre dans la tente et tout ce qui est dans la tente deviendra tamé (rituellement impur) pendant sept jours... Et quant aux personnes contaminées, elles prendront des cendres (de la Vache Rousse)...” (Bamidbar 19 :1,14-17) La loi de la “Vache Rousse”, qui nous enseigne sur la façon de purifier un homme de l’impureté rituelle suscitée par le contact avec un corps sans vie, est souvent citée comme le décret divin suprême. Le Roi Shlomo, le “plus sage de tous les hommes” disait de cette mitsva: “Tout (des commandements de la Torah) j’ai compris. Mais le chapitre de la Vache Rousse, bien que je l’aie examiné, creusé et approfondi en pensant réussir à le maîtriser, il m’est resté distant.” La loi de la Vache Rousse présente, en fait, de multiples aspects qui défient toute rationalisation. Tout d’abord, le concept même d’impureté rituelle est une notion mystique et supra rationnelle. Le processus de purification qui se déroule en aspergeant la personne contaminée avec les cendres de la Vache Rousse ne suit aucune logique décelable pour nous. Et les détails de la loi elle-même pourraient nous sembler incohérents comme le fait que l’aspersion de ces cendres purifie la personne contaminée et en même temps rend impur celui qui procède à l’aspersion. Mais dans la Torah d’autres lois échappent également à la compréhension humaine. En fait, il existe même une catégorie entière de Mitsvot qu’on appelle les ‘houkim et que l’esprit humain ne peut appréhender. Que présente donc de si particulier la loi de la Vache

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Rousse pour qu’on en fasse l’archétype des décrets, la Mitsva dont D.ieu dit : “C’est là le ‘Hok de la Torah”?

Moché pâlit Le Midrach nous relate que Moché fut le seul être humain qui put parvenir à comprendre la loi de la Vache Rousse. “A toi, dit D.ieu à Moché, Je révélerai le sens de la Vache; pour toute autre personne il demeurera un ‘Hok”. Et pourtant, Moché lui aussi éprouva de grandes difficultés à accepter cette loi, comme nous pouvons le voir dans le récit midrachique: Dans tout ce que D.ieu enseignait à Moché, Il lui montrait à la fois la manière de se rendre impur et la manière de se purifier. Quand D.ieu arriva aux lois concernant celui qui entre en contact avec un corps sans vie, Moché s’écria: “Maître de l’univers!

Si quelqu’un est ainsi contaminé, comment peut-il se purifier?” D.ieu ne lui répondit pas. A ce moment, le visage de Moché pâlit. Quand D.ieu en arriva à la section de la “Vache Rousse”, Il dit à Moché: “Voilà la manière de se purifier”. Et Moché de répondre: “Maître de l’univers! Est-ce là une purification?” D.ieu lui répondit: “Moché, c’est un ‘Hok, un décret que J’ai rendu, et aucune créature ne peut comprendre pleinement Mes décrets”.

Le mystère de la mort Le fait qu’une âme quitte un corps nous est incompréhensible. Aucune rationalisation ne donne un sens à la mort. Nous comprenons la fragilité de la vie, le caractère éphémère de tout ce qui est matériel. Mais, nous refusons de l’accepter. Contre toute évidence, nous persistons à voir la vie comme éternelle. Quelles que soient les explications que nous donne l’esprit, nous rejetons le concept même de la mort. Il est encore plus difficile d’accepter qu’il puisse y avoir un processus, une formule qui calme voire guérit le vide

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terrible laissé par la vie qui a cessé. Quel antidote possible peut-on trouver face à l’angoisse, le vide, le sentiment de futilité absolue que la mort apporte au coeur humain? C’est la raison pour laquelle Moché pâlit quand il entendit les lois rituelles accompagnant la mort. Ce n’était pas parce qu’il ne saisissait pas comment on pouvait se purifier de l’impureté spirituelle. Et pourtant, Moché fut le seul être humain auquel fut révélé “le sens de la Vache”. Mais il ne put s’empêcher de crier: “Maître de l’univers! Est-ce là une purification?” Tu m’as expliqué comment fonctionnent les cendres de la Vache Rousse. Mon esprit est satisfait mais cela n’apporte pas grand chose au tourment de mon coeur. Mon coeur ne peut comprendre comment le mal de la mort peut être atténué. Et D. ieu répondit: “Moché, c’est un ‘ Hok, un décret que J’ai rendu”. Certaines choses dans Ma création vous dépassent tellement qu’elles ne peuvent être surmontées qu’en se soumettant à un commandement absolu émanant d’une autorité absolue. C’est pourquoi J’ai émis des lois pour vous enseigner ce qu’il faut faire quand votre vie est touchée par la mort. Ce sont des lois supra rationnelles voire irrationnelles, car seules de telles lois peuvent faciliter votre apaisement. Ce n’est que par un tel décret divin, incompréhensible, que vous pourrez vous remettre de la mort.

Les lois de deuil Aujourd’hui, nous ne possédons pas les cendres de la Vache Rousse. Mais nous avons des lois et des rituels qui nous guident dans une situation de deuil. La Torah nous commande de prendre le deuil pour la mort d’un être aimé et puis elle régule notre deuil. Le concept même de “lois de deuil” est incompréhensible. Comment

ordonner cela à un être humain de s’endeuiller? Peut-il par le même biais être enjoint de réduire ou de cesser son deuil? Et c’est précisément ce que fait la Torah. Des lois spécifiques gouvernent l’intensité du deuil dans les heures qui séparent la mort de l’enterrement (une période appelée onanout), des lois régulent le comportement des trois jours qui suivent l’enterrement, les sept premiers jours (chivah), les trente premiers jours (chlochim) et la première année qui suit. A chacune de ces étapes, il nous est demandé de passer à une nouvelle phase du deuil, une phase dans laquelle l’intensité de notre angoisse et le sentiment de la perte se trouvent de plus en plus tempérés et sublimés. Nous résistons à ces étapes avec chaque fibre de notre être. L’esprit comprend la différence entre la chivah et les chlochim et entre se désespérer de cette résistance intérieure: la Torah nous dit que Moché lui-même ne pouvait dominer son coeur et le forcer à accepter ce que son esprit avait compris. Même après que D.ieu lui eut expliqué comment la Vache Rousse sublimait cette rencontre avec la mort, cela restait un ‘ Hok, distant du plus grand des esprits et totalement incompréhensible à son coeur même. Et pourtant, D.ieu commande de faire ces transitions et nous don ne la force d’accomplir Sa volonté. C’est la puissance des décrets divins qui nous permet de continuer, à la fois dans notre vie et dans notre travail pour les autres (car il est sûr qu’on ne peut faire attendre ceux qui dépendent de nous jusqu’à ce que nos cœurs et nos esprits aient pleinement intégré ce que l’on attend d’eux). Et la force du décret divin est telle que finalement nous pouvons l’emporter sur nous mêmes et sublimer tous les aspects dévastateurs de la mort. Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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L’étoile de Yaacov Paracha Balak “Une étoile brillera de Yaacov”, c’est en ces termes que la Paracha de cette semaine évoque la venue de Machia’h. Car celui-ci introduira une nouvelle lumière dans notre existence, illuminant notre horizon. D’autres sources dans notre patrimoine de la Torah expliquent que l’étoile à laquelle se réfère le verset constitue une analogie avec chaque Juif. Chaque personne est une source d’énergie positive irradiant de la lumière. La tradition hassidique réunit ces deux sources expliquant que chaque personne est une étoile parce que chacune contient dans son âme une étincelle de Machia’h. Nos personnalités spirituelles possèdent plusieurs dimensions et, en leur coeur, réside notre étincelle de Machia’h. En nous, un élément maintient le bien-être matériel de notre corps et se soucie de l’alimentation, du sommeil et d’autres activités matérielles. Et nous ressentons des sentiments et sommes absorbés par des pensées. Ceuxci également possèdent des facettes multiples car notre univers spirituel personnel est au moins aussi varié que la personnalité humaine. La source de ces différents cadres de référence est D.ieu, comme le note Maimonide: “la vérité de Son être s’exprima en différentes formes d’existence”.

voir la poutre, mais il voyait aussi “le monde de D.ieu”. A la venue de Machia’h, “la Gloire de D.ieu sera révélée, et toute chair verra que la Bouche de D.ieu a parlé”. Nous pourrons tous voir que l’énergie divine pénètre notre monde. Nous ne parlons pas nécessairement de miracles, ce que nous voulons dire est que tout comme nous pouvons reconnaître nos maisons et notre environnement, nous reconnaîtrons que la force vitale de D.ieu imprègne toute existence.

Rendre présent le futur Ce qui précède n’est pas l’histoire du futur. Nous ne parlons pas de quelque chose qui n’existe pas maintenant et qui arrivera un jour. Nous parlons de la vérité de ce que nous sommes réellement, de ce qu’est le monde en réalité. L’étoile, l’étincelle de Machia’h est ce dont il s’agit à propos de nos vies. Tout ce que D.ieu a créé, même la plus insignifiante des créatures, aide à sa manière à parachever la vérité de D.ieu. C’est un fait. La nature est bonne; elle est divine et ne sert qu’un objectif divin. C’est la réalité. Aucun Juif ne peut ni ne veut se séparer de D.ieu, c’est simplement ce que nous sommes réellement. Quand nous reconnaissons ces faits et les appliquons à notre vie, nous sommes alors capables d’expérimenter un avant-goût de l’ère messianique, de l’ère de la Rédemption. L’environnement de bienêtre matériel et d’accomplissement spirituel qui caractériseront l’ère future est accessible aujourd’hui. Tout ce que nous avons à faire est d’ouvrir les yeux et de regarder le monde avec la juste perspective.

Cependant, il existe, dans nos âmes, et dans toute existence, ce qui reflète “la vérité de Son être” ellemême, qui est Un avec D.ieu. C’est cela notre étoile personnelle. Et c’est notre étincelle de Machia’h. Car la venue de Machia’h donnera naissance à une Ere où la Divinité qui se trouve au coeur de chaque être fera surface. Cela n’annulera pas l’existence de quelque entité que ce soit; mais cela permettra plutôt à chaque entité de se redéfinir et à sa véritable nature spirituelle de jaillir à l’extérieur.

Pénétrer le cœur Avant que Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur du mouvement hassidique quitte ce monde, il regarda le plafond et demanda à son petit fils: “que vois-tu?” Son petit-fils répondit: “je vois une poutre”. “Et moi, reprit le Rabbi, je vois le monde de D.ieu … qui anime cette poutre et lui assure son existence”. Il n’avait pas cessé de Page 38

Lorsque chaque personne appliquera ces vérités à sa vie, elle irradiera, comme une étoile. Cela, comme c’est naturel, montrera le chemin aux autres. Car après avoir rencontré une telle personne, chacun désirera vivre de cette manière. Et par une progression exponentielle, l’Ere de Machia’h deviendra une réalité. Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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Le principe du plaisir Paracha Pin' has Israël s’installa à Chittin ; et le peuple commença à se divertir avec les filles de Moav. Et elles incitèrent le peuple à offrir des sacrifices à leurs dieux… Et Israël se joignit au culte de Baal Péor… (Nombres 25 :1-3) La femme d’un idolâtre était un jour très malade. Ce dernier fit un voeu: “si ma femme guérit, elle ira adorer chaque idole de ce monde”. Elle guérit et se mit à célébrer chaque idole du monde. Quand elle arriva au culte de Péor, elle demanda à ses prêtres: “comment sert-on ce dieu ?” Ils lui répondirent: “on mange des légumes verts et on boit de la bière et puis l’on fait ses besoins devant l’idole”. Le mari déclara : “je préfère que ma femme retourne à sa maladie plutôt que de servir ainsi une idole” (Talmud Sanhedrin 64 a). L’idolâtrie consiste en la déification d’un objet ou d’une force de la réalité créée. Les anciens servaient le soleil parce qu’il leur tenait chaud et nourrissait leurs cultures. La lune, le vent, la terre, l’eau et les arbres étaient également des dieux que l’on devait remercier et supplier pour les dons qu’ils attribuaient aux hommes. C’était comparable à remercier le marteau pour la construction d’une maison ou la charrue pour la récolte annuelle, plutôt que le créateur de ces instruments. Toutefois chaque idolâtrie possède une certaine logique et même si l’on se trompe, l’on vénère une source (présumée) de vie et de nourriture… chaque culte idolâtre, à l’exception de celui de Baal Péor qui consiste en la pratique païenne de vénérer ses propres excréments. Ici la personne adore les déchets, ce qui a été laissé et rejeté une fois que tout le potentiel de nourriture a été extrait de toute substance. Le peuple d’Israël était à Chittin, le dernier de ses 42 campements lorsqu’un nombre significatif d’entre eux rejoignirent les Moabites et les Midianites dans le culte de Baal Péor. Les Juifs en étaient à leur dernière étape du long voyage de leur génération du Sinaï vers la Terre Sainte, de la scène de la Révélation Divine de Sa volonPage 40

té au lieu de sa réalisation ultime, et pourtant, ils succombèrent à la forme d’idolâtrie la plus irrationnelle et la plus répugnante sur la face de la terre. En réalité pourtant, c’est justement leur proximité de la Terre Sainte qui les rendit plus vulnérable à l’idolâtrie de Péor. La transition d’un peuple voyageant à travers le désert à un peuple établi sur sa terre était celle d’une vie totalement spirituelle à une vie d’engagement dans le monde matériel. Dans le désert, le Peuple d’Israël était nourri du miraculeux “pain céleste”, la manne, et “du puits de Miryam”, pendant que “les nuées de Gloire” les protégeaient et préservaient leurs vêtements. Tous ces miracles leur permettaient de rechercher la sagesse de la Torah et de communier avec D.ieu, libres de tout souci matériel. Mais une fois qu’ils allaient traverser le Jourdain, “le pain céleste” allait être remplacé par le pain de la terre, pain pour lequel il faudrait déployer un dur labeur physique : labourer, semer, récolter et s’engager dans de multiples travaux pour obtenir la nourriture de la terre. Une fois qu’ils auraient traversé le Jourdain, leur idylle spirituelle allait être remplacée par les détails triviaux de la vie matérielle : le commerce, la politique, la guerre, la diplomatie etc. C’est pourquoi la génération rejeta la Terre, préférant le havre spirituel du désert aux tribulations et aux défis de l’installation d’un état. Ils ne réussirent pas à comprendre que le but de la vie sur terre n’est pas d’échapper au monde matériel. Car D.ieu les avait fait sortir d’Egypte et leur avait donné la Torah pour qu’ils entrent en terre de Canaan, s’y installent et commencent à en faire la Terre Sainte, une terre réceptive à la sainteté. Selon les mots du Midrach: “D.ieu désirait une demeure dans ce monde matériel”. Maintenant, une génération avait pris leur place, une génération élevée dans l’esprit de la mission, d’entrer sur la Terre et d’accomplir le désir divin d’une résidence ici-bas. C’est cette génération qui, à la veille de la réalisation de sa mission de sanctifier le matériel, fut la proie de l’idolâtrie de Péor.

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qui vitalise une vie dans le service de D.ieu.

La matière appauvrie C’est de la nature de notre personnalité que chaque acte physique constructif soit accompagné d’une sensation de plaisir. Manger est capital pour survivre, de sorte que la consommation de nourriture est un acte agréable. Le corps a besoin de repos, aussi désirons-nous et apprécions-nous le fait de dormir etc. Ainsi le plaisir résulte-t-il d’actes remplissant un dessein. Manger, dormir, etc. ont tous un but : soutenir et perpétuer une vie physique qui sert la Volonté Divine. Le plaisir séparé de son dessein, le plaisir pour l’amour du plaisir, est un plaisir corrompu, un détournement de sa fonction, et de son utilité. Un acte physique possède un sens et une validité dans la mesure où il sert un but divin dans la création. Quand le plaisir associé à l’acte devient son but ultime, c’est un acte vide, un acte dépouillé de son âme et de sa vitalité divine. C’est là le sens profond du culte de Baal Péor. Les idolâtres de Péor vidaient leurs corps de leurs déchets : pour eux, seule la matière, même celle qui avait été complètement dépouillée de son potentiel vital, était l’objet de vénération. La pensée même d’un tel culte peut paraître répugnante à n’importe quel individu sain mais c’est exactement ce que fait un individu qui considère le physique comme désirable en et pour lui, plutôt que pour son contenu vital, son potentiel à servir le but divin dans la création. C’est là l’erreur de ceux qui s’adonnèrent au culte de Péor à la veille de leur entrée en Terre Sainte. Leurs parents n’auraient jamais fait une telle erreur, en fait la Manne qui les soutenait ne produisait aucun déchet physique mais était complètement absorbée par leur corps et convertie en énergie vitale. Le concept même de déchet leur était inconnu. Mais c’était maintenant une nouvelle génération, une génération élevée dans l’idéal de rendre “sainte” une terre, une génération qui avait appris que le but de la création se réalise à l’intérieur même de l’existence matérielle. En faisant la transition d’une vie entièrement spirituelle à la vie matérielle demandée par la Torah, ils firent un pas de trop, venant à considérer le physique comme sacré à part entière, plutôt que comme l’aliment

Le corps de Pin’has La tombe de Moché surplombait le Temple de Péor, car Moché la représentation de la Vérité est l’ultime réfutation du mensonge de Péor, le mensonge selon lequel il existe un sens et une valeur à la matière dénuée du potentiel divin. Néanmoins, Moché fut incapable d’empêcher la dégradation d’Israël. C’est le petit-fils d’Aharon, Pin’has, qui mena l’action alors que tous les chefs d’Israël étaient paralysés, et il éradiqua Péor. A cette époque, Pin’has n’occupait aucune position importante dans la direction spirituelle d’Israël. Il n’était pas même un Cohen, bien qu’il fut le petit-fils d’Aharon. On l’insulta parce qu’il était le petit-fils d’un idolâtre. Mais c’est précisément à cause de son statut qu’il put vaincre l’idolâtrie de Péor. Le Talmud nous dit que la véritable marque de la Techouva (repentir) est de se retrouver dans la situation dans laquelle précédemment l’on a pêché et de ne pas succomber. En dernier ressort, un état négatif ne peut être rectifié en le transcendant ou en y échappant mais seulement de l’intérieur, en le transcendant dans sa propre “ maison ” et dans ses propres termes. La vérité spirituelle de Moché peut être la réfutation ultime de Péor, mais une fois que le peuple d’Israël eut pénétré dans la grossière matérialité de l’idole, il ne pouvait en être extrait que par le descendant d’un idolâtre. Moché fut l’être le plus parfait qui existât. Et pourtant, au moment de la fin de son séjour de 120 ans sur terre, son âme quitta son corps qui fut enterré. Par contre, quand la vie de Pin’has atteignit sa fin, son âme monta dans un monde purement spirituel ainsi que son corps. Car Pin’has put parvenir à la rectification ultime de Péor : le raffinement et la sublimation du moi physique comme ustensile pour la Divinité.

Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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La guerre contre la guerre Paracha Matot Maasei Moché parla au peuple en ces termes: “armez vos hommes en une armée, pour mener la guerre contre Midian… (des hommes) de toutes les tribus d’Israël vous enverrez au combat” (Nombres 31 :3-4) “De toutes les tribus d’Israël” y compris la tribu de Lévi (Rachi) La tribu de Lévi ne reçut “ni part ni héritage parmi ses frères” en terre d’Israël. Alors que l’ensemble de la nation est appelée à se battre contre les défis de la vie matérielle, la tribu de Lévi est l’aile spirituelle de l’armée d’Israël, “désignée pour servir D.ieu et pour enseigner Sa loi à la communauté…”. Ils doivent donc être séparés des lois du monde: ils ne doivent pas faire la guerre avec le reste du peuple d’Israël, ne doivent pas hériter la terre, ni obtenir quoi que ce soit par leur force physique… D.ieu Lui-même subvient à leurs besoins comme il est dit : “Je suis votre portion et votre lot”. Il y eut pourtant une guerre à laquelle la tribu de Lévi participa, la guerre d’Israël contre Midian, décrite en détails dans le 31ème chapitre des Nombres. Car il ne s’agissait pas d’une guerre pour conquérir un territoire ou pour aller à l’encontre d’une menace, mais d’une guerre pour “appuyer la vengeance de D.ieu contre Midian” pour le dommage moral qu’ils avaient infligé au peuple juif.

La politique du coeur “Le monde également Il l’a placé dans leurs cœurs” dit le plus sage des hommes. Chaque être humain est un monde virtuel de personnalités et de traits de caractère, un globe de “nations” dans lequel les territoires et les ressources du corps et de l’âme sont constamment en conflit. L’amour combat l’orbat l’empathie, la volonté combat la paresse, l’esprit combat le coeur. Et là aussi la guerre contre Midian est particulière, une guerre différente de toutes les autres dans le champ de bataille de

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gueil, la colère com-

l’âme humaine. Le mot hébreu pour Midian signifie “combat”. La guerre contre Midian n’est pas alors un conflit impliquant quelque région de l’univers humain; c’est une guerre contre la guerre elle même, contre le phénomène même de la dichotomie et de la discorde à l’intérieur de l’homme. Car l’homme, par essence, est un monde uni, harmonieux, une communauté intégrée avec un but commun. C’est le “Midian” dans l’homme qui est la source de toutes les disharmonies et des combats, à l’intérieur et l’extérieur. Midian est la fragmentation de l’âme humaine, la rupture de ses multiples “nations” et “factions” de leur source unificatrice dans la quintessence de l’homme. La guerre brise le coeur de l’homme quand ses différents composants perdent de vue l’objectif unique qui leur donne naissance, de sorte que chacun assume un ego et un programme de lui-même. La même chose s’applique au niveau interindividuel. Nos Sages parlent de “haine sans fondement”. Les raisons avancées par les hommes pour se détruire et se haïr ne sont que les façades multiples du “moi” de Midian, l’ego qui dénie la source commune et le but de l’humanité et considère l’existence d’autrui comme une menace pour lui-même. En règle générale, la tribu de Lévi reste étrangère aux combats prosaïques pour la vie. Il en va de même pour le Lévi dans chaque individu, ce sanctuaire de spiritualité que chacun de nous arbore dans l’essence de son âme. Alors qu’aucune vie n’est dénuée de combat, nous maintenons une île inviolable de sainteté dans notre vie, qui ne doit jamais être souillée par la matérialité. Mais quand vient la guerre contre Midian, chaque tribu et chaque facette de l’âme doivent prendre les armes. C’est d’ailleurs grâce à la seule participation du Lévi intérieur, de l’élément de la personne le plus profond de l’âme individuelle que cette guerre contre la guerre peut être victorieuse. Pour remporter cette guerre, il nous faut nous concentrer sur chaque individu, ses différences mais au lieu de les nourrir dans le sens de la division, les utiliser dans la construction d’un monde harmonieux par sa richesse et sa diversité.

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Il nous faut introduire dans le monde un élément fondamental: l’harmonie. Nous pouvons évoluer de la singularité ultime (de D.ieu) à la pluralité et la diversité, mais la diversité n’a pas besoin de se désintégrer en guerre. Elle doit au contraire former les ingrédients différents de l’harmonie, une harmonie qui reflète la singularité qui a permis la naissance de ce processus. Les Sages s’interrogent sur la phrase qui constitue la pierre angulaire de la foi juive: la première phrase du Chéma: “Ecoute Israël l’Eternel notre D.ieu, l’Eternel est Un”. Pourquoi le mot “E’had” (Un) est-il utilisé pour évoquer l’unité de D.ieu? “Un” peut impliquer une série (un, deux, trois…) ou une unité composée de plusieurs éléments (un

morceau de pain, un être humain, une communauté…). N’aurait-il pas été plus judicieux d’utiliser le mot “Ya’hid” (singulier, unique)? Mais la singularité est une unité qui peut être obscurcie par l’émergence de la pluralité. Cependant le Juif accomplit le but de sa vie en permettant une véritable expression de l’unité de D.ieu, celle du “E’had” qui ne nie pas la pluralité mais au contraire utilise cette pluralité du monde qu’Il a créé. Et en dernier ressort se manifeste l’Harmonie Divine par une synthèse et une unanimité du projet divin dans une création diversifiée. Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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Le 3 Tamouz est une date très marquante dans l’histoire de notre peuple, bien que peu connue du grand public, mais méritant que l’on s’y attarde davantage. Rappel des faits : En 2488 soit quarante ans après la sortie d’Egypte, le Peuple Juif, en pleine conquête de la Terre d’Israël, s’apprête à remporter sa bataille, tandis que le soleil commence à se coucher. Josué, qui guidait les Juifs à cette époque, tient à ce que le combat s’achève avant que la nuit ne tombe. Il proclame alors : « Soleil, reste à Guiv’on ; lune, fais halte dans la vallée d’Ayalon ! ». Les astres s’exécutent et arrêtent leurs cours pour que la guerre soit gagnée en une journée. C’est bien la seule fois de l’histoire que la planète a dû modifier - durant quelques heures - son cycle astral. Soleil, continue de briller !

de tous ses pairs durant des décennies. Mais au matin du dimanche 12 juin 1994, le Rabbi a rendu son âme au Créateur. Au sujet de la mort de Moïse, le Midrach nous explique que « de la même façon que de son vivant il servait son peuple, après son départ, il poursuit aussi son action ». Parce que la vie d’un Juste qui guide son peuple n’est pas un titre honorifique ou une distinction, c’est avant tout le souci d’apporter assistance et aide à autrui. 15 ans après le départ physique du Rabbi, ses disciples n’ont eu de cesse d’intensifier leurs efforts pour continuer à enseigner, à aider et à inspirer. Il devient difficile de trouver un point de chute sur la planète sans les rencontrer avec leur accueil chaleureux, devenu légendaire. Le Rabbi a mené une bataille pour offrir la possibilité à chacun de pratiquer son Judaïsme, l’héritage le plus cher que nous ont légué nos ancêtres. Cette lutte n’est pas terminée. Mais ceux qui y sont engagés, vivent avec la certitude qu’il continue à guider et à assister chacun. Preuve en est : l’expansion sans précédent des délégations Loubavitch de par le monde.

3266 années plus tard, en l’an 5754 du calendrier juif, la nuit est tombée... Avant, brillait dans le monde le rayonnement d’un homme dont l’éclat dépassait les frontières des continents et inspirait tous les bords de la société. Alors que le Peuple Juif venait de subir les plus lourdes pertes de son histoire, se retrouvant à la fois physiquement diminué et moralement anéanti, cet homme a révolutionné le paysage d’après-guerre. Le Rabbi Menachem Mendel Schneersohn de Loubavitch a commencé par redonner le goût de la vie à une société qui l’avait perdue. A conseiller, à enseigner, et surtout à aimer. Il a déclaré sa flamme pour chaque Juif, grand ou petit, érudit ou inculte, religieux ou matérialiste. Sa grandeur d’âme et son érudition vertigineuse ont forcé l’admiration des scientifiques, des chercheurs, des philosophes, des hommes d’états et Page 44

Ainsi, nous savons que si la nuit est peut-être tombée par le vide physique que le Rabbi a laissé, en revanche, son inspiration constante nous donne la certitude que le soleil continuera toujours de briller !

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SEGOULOT Trouver la grâce auprès de tous Voici une ségoula qui peut s’avérer très utile de nos jours ! Trouver la grâce auprès de tous, imaginer un peu ce que cela peut faire, vous avez besoin d’une augmentation, demander une faveur, ou échapper a des soucis, demander un service à un collègue, à votre conjoint, ou demander un prix à un commerçant. La voici, je ne vais pas vous faire attendre encore plus que ça : Il suffit de répéter 3 fois, devant la personne concernée, le nom de la mère d’Abraham qui est :

AMTALAÏ BATE KARNEVO

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Vaincre le stress et les soucis ! Qui n’a pas de soucis de nos jours, ils nous accompagnent nuit et jours. Ils font parti de notre quotidien, quant au stress quotidien je ne vous en parle pas. C’est pour cela qu’aujourd’hui je vous propose une ségoula contre les soucis et le stress. La voici : Apres avoir réciter vos bénédictions du matin dire la phrase suivante 3 fois:

MICKAEL HACOHENE HAGADOL SAR VEAPOTROPOUSSE CHEL ISRAEL Note importante: veillez s’il vous plait avant de dire cette phrase qui invoque l’ange Mickael (protecteur du peuple d’Israel)

  

à vous avoir laver le mains, être propre dans un endroit propre être habiller comme il faut.

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INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes. Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… « Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignemen ts, nuit et jour. En prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite, soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen. UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim

SHEMOT HATSADIKIM Les fils de Yékhonya: Assir. Chéaltièl. Malkirame. Pédaya. Chènatsar. Yékamya. Hochama. Nédavya. Les fils de Pédaya : Zéroubabèl. Chimi. Le fils de Zéroubabèl, Méchoulame. H’ananeya. Chlomite, leur soeur. H’achouva. Oèl. Bérékhya. H’assadya. Youchav Héssède. H’amèch. Pélatya. Yichaya. Réfaya. Arnone. ‘Hovadya. Chékhaneya. Chémaya. H’atouch. Yigal. Bariah’. Né’harya. Chafate. Elyoénaye. H’izkiya. ‘Hazrikame. Hodavyahou. Eliyachiv. Pélaya. ‘Hakouv. Yoh’anane. Délaya. ‘Hanani. Les fils de Yéhouda : H’our. Choval. Réaya. Yah’at. Ah’oumaye. Lahade. Tsarati. Echtaouli, père de ‘Hétame. Yizréèl. Yichma. Yidbach. Pénouèl, père de Guédor. ‘Hézer, père de H’oucha. Ah’ouzame. H’éfèr. Témeni. Ah’achtari. Tsérète. Tsoh’ar. Etnane. Kotss. ‘Hanouv. Tsovéva. Ah’arèl, fils de Haroum. Yabètss. Khélouv, frère de Chouh’a. Méh’ir, père de Echtonne. Rafa. Passéah’. Téh’ina. Les fils de Kénaz : ‘Hotnièl. Séraya. H’atate. Mé’honotaye. ‘Hofra. (Séraya) Yoav. ‘Hirou. Ela. No’hame. Kénaz. Yéhalèlèl. Zif. Zifa. Tireya. Assarèl. ‘Hèzra. Yétèr. Mérède. ‘Héfèr. Yalonne. Miriame. Chamaye. Yichbah’. Echtémoa, et sa femme juive qui enfanta Yérède, père de Guédor. Hévèr, père de Sokho. Yékoutièl, père de Zanoah’. Voici les enfants de Bitya, fille du Pharaon, qu’avait épousée Marède : Hodiya. Nah’ame, père de Kéli’ha Hagarmi. Echtémoa Hama’hakhati. Chimone. Amenone. Rina, fils de H’anane. Tilone. Yichi. Zoh’ète. Bène-Zohète. ‘Hèr, père de Lékha. Lada, père de Marécha. Achbéa. Yokime. Aneché Khozeva. Yachouvi Lah’ème. Les fils de Chime’hone : Némouèl. Yariv. Zérah’. Chaloum. Mivsame. Michma. H’amouèl. Zakour. Chimi. Méchovav. Yamelèkh. Yocha, fils de Amatsya. Yoèl. Yéhou, fils de Yochivya, fils de Séraya, fils de ‘Hassièl. Elyo’hénaye. Ya’hakova. Choh’aya. ‘Hassaya. ‘Hadièl. Chimièl. Bénaya. Et Ziza, fils de Chifi, fils de Alone, fils de Yédaya, fils de Chimeri. Bène Chémaya. Pélatya. Né’harya. Réfaya. ‘Houzièl. Béné Yichi.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

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Disparu ! « Je pense que quatre boites de sauce tomate nous suffiront pour le mois, dit Rachel à ses enfants. Il faut attendre un peu entre une boite et l’autre chez nous. Sinon, il y a certains enfants qui croient qu’on peut s’en servir à autre chose qu’à donner du goût ». Elle ne regarde personne en particulier mais les deux grands rougissent et baissent les yeux. Ils se rappellent bien leur malheureuse tentative d’écrire des graffitis en sauce tomate sur les carreaux de la cuisine. Qui a eu cette idée terrible ? Peu importe. Tous deux l’ont réalisée avec enthousiasme, à la grande consternation de leur maman. A présent, on achètera moins de

sur place. « Des biscottes ! Qu’est-ce que vous en dites ? » Rachel scrute l’emballage et lit attentivement le relevé des valeurs nutritives. « C’est bien pour les enfants qui n’aiment pas manger du pain… » Ils avancent dans l’allée. Leur mère les laisse partir pour choisir les surgelés qu’ils aiment. Ils connaissent la quantité qu’il faut et remplissent des sachets qu’ils déposent dans un coin du congélateur. Avant

de passer à la caisse, ils les reprendront. Ils continuent leur chemin vers les produits d’entretien. Le chariot s’emplit de plus en plus, il est près de déborder. Chacun a des préférences quant à la couleur des mouchoirs en papier, au parfum de la lessive et à la marque du cirage. « Vous savez, cela me rappelle… » Lorsque Maman prend ce ton-là, les enfants s’approchent pour écouter. Encore l’une des histoires d’enfance inoubliables de Maman ! Yaacov, Moché, Sarah et Arielle, tous sont là… mais où est Michaël ? « Maman, où est Michaël ? »

sauce tomate. C’est dommage, mais tant pis. Ils avancent avec leur chariot qui s’emplit progressivement. Les courses mensuelles au supermarché leur font découvrir chaque fois de nouveaux produits portant un hekhcher, une surveillance rabbinique. Certains sont importés d’Israël, d’autres sont fabriqués Page 48

Rachel regarde autour d’elle, inquiète. Le turbulent Michaël, âgé de quatre ans, n’est pas là. Elle ne voit pas sa silhouette dans l’allée et ne se rappelle pas l’avoir entendu au cours des dernières minutes. « Aux surgelés, il était avec vous ? » Les enfants se regardent, perplexes. « Non, je crois qu’il n’était pas là. Il choisit toujours la

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même chose et ça nous énerve. Cette fois-ci, nous n’avons pas eu à nous disputer avec lui. – Et devant les boites de sauce tomate ? » Oui, il était là à ce moment-là. Il a marché sur le pied de Yaacov pour voir sa réaction. Oui, il était présent devant les boites de sauce tomate, très présent même. Mais depuis, un très long moment a passé. Où a-t-il pu disparaître ? « Que chacun coure à une autre allée, demande Rachel. Courez d’un bout à l’autre et revenez ici dans trois minutes, que vous l’ayez trouvé ou pas. » Les enfants se mettent à courir tandis qu’elle arpente la surface près des caisses. Pas de trace de l’enfant. Les enfants reviennent les uns après les autres, tout essoufflés. L’expression de leur visage révèle le résultat de leurs recherches. « Retournez chercher. Yaacov, va autour des caisses. Moché, près des dépôts. Sarah, à côté des bonbons. Danielle, là où il y a les promotions. Revenez dans trois minutes. » Elle scrute de loin l’entrée du magasin. Peut-être la porte automatique l’a-t-elle attiré ? Peut-être les manutentionnaires avec leurs voitures à levier ? Elle observe partout mais Michaël reste invisible. L’angoisse commence à monter en elle. Les enfants reviennent à bout de souffle, chacun espérant que l’autre ramènera Michaël avec lui. Mais non. Leurs yeux s’emplissent d’inquiétude. Rachel sent qu’elle est sur le point de perdre ses moyens.

Je t’en prie ! » « Maintenant, Yaacov, va chercher dehors ! Moché, près des toilettes. Sarah et Danielle, venez avec moi, nous allons voir ce qui se passe aux ascenseurs. » Elle donne un portable à Yaacov avant qu’il ne s’éloigne en courant. Elle et ses filles filent vers l’ascenseur. Cet enfant a-t-il décidé de se promener de haut en bas ? Les talons heurtent le carrelage, le coeur bat comme un tambour. Michaël ! Michaël ! Où es-tu ? « Il est là ! s’écrie Yaacov au portable. Il est là, on l’a trouvé ! Micky ! Dis quelque chose à Maman ! » Rachel fond subitement en larmes. Toute la tension accumulée disparaît en une seconde et s’écoule en une cascade de larmes. « Maman ! Cela n’a pas pris plus d’une minute. Dès que je suis sorti, après ton don à Koupat Ha’ir, je l’ai vu ! Cela m’a pris trente secondes pour le rejoindre. Il marchait tout seul dehors, tout seul ! » Après ton don à Koupat Ha’ir, je l’ai vu... Quel miracle que nous ayons fait un don ! Qui sait à quoi il a échappé ? Elle refuse de penser à ce qui aurait pu arriver. L’essentiel, c’est qu’il est là. Il est là, mon D. ! Rachel pense parfois que le service que Koupat Ha’ir lui rend est bien plus grand que celui qu’elle rend à Koupat Ha’ir. Voilà, comme maintenant par exemple. Qu’auraitelle fait ? Combien d’heures d’affolement seraient-elles passées ? Que serait-il arrivé à son petit Michaël ? Koupat Ha’ir l’a sauvée, littéralement.

Comme elle est dangereuse, cette grande surface ! Des gens obscurs qui cherchent une proie facile, des travailleurs étrangers, des lunatiques… Où Michaël a-t-il pu bien disparaître ? Des histoires à faire dresser les cheveux sur la tête lui traversent l’esprit. Les fictions les plus effrayantes, les images les plus terribles. Michaël, petit Michaël ! Qu’est-ce qu’on est en train de lui faire? Et peut-être qu’il marche tout seul en pleurant, affolé de se retrouver tout seul ? Qu’est-ce que son fils si mignon est en train de traverser ? Ses mains commencent à trembler. Les enfants la regardent, paralysés. « Je fais un don à Koupat Ha’ir, les enfants ! » dit-elle en essayant de ne pas trahir sa peur car ils sont déjà assez effrayés comme cela. « Je fais un don maintenant et nous allons prier que D. nous aide à retrouver Michaël en bonne santé très vite. » Les enfants la suivent des yeux : il y a des moments qui dépassent le temps et le lieu. Celui-ci en fait partie. Alors que son coeur bat à toute vitesse, le don à la tsédaka est une bouée de sauvetage presque physique. Ils ferment les yeux un instant et une prière intense monte en eux. « Mon D. ! Rends-nous Michaël en bonne santé, très vite.

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GARDES TA LANGUE devenue pour lui comme si cela n’avait aucune importance, et la kabbala dit à son propos : «Retranche, Hachem, toutes les lèvres mielleuses, la langue qui s’exprime avec arrogance» (Téhilim 12, 4).

Par le mérite de garder sa langue... « Il regardera le serpent d’airain et vivra » (21, 9) Nous avons devons nous une histoire merveilleuse qui prouve mieux que mille témoins tout ce qu’il y a à gagner quand on évite le Lachone HaRa. Cela s’est passé dans une famille de Tibériade, dont la maison se trouvait sur une pente, si bien que dans la cour on pouvait s’amuser à « glisser ». L’un des enfants de la famille, âgé de dix ans, jouait tranquillement dans la cour, et au cours d’une de ses glissades il heurta une grosse pierre, que le choc fit sortir de sa place. Personne ne fit attention qu’au même moment, un serpent venimeux de deux mètres était sorti du trou et avait piqué l’enfant. Plus tard, le petit frère du garçon raconta qu’il avait vu une jolie « corde » qui se promenait par terre… L’enfant qui avait été mordu se mit à vomir et s’évanouit, et sa situation empirait d’instant en instant. La famille, qui ne savait pas qu’il s’agissait d’une morsure de serpent, n’attacha aucune signification à son état, et ce n’est qu’après une très sérieuse aggravation qu’on l’amena chez un médecin, qui diagnostiqua une morsure et l’envoya immédiatement à l’hôpital. Au cours de la première nuit, l’enfant était sans connaissance, et les médecins exprimaient du souci pour sa santé. Mais le lendemain matin, il ouvrit les yeux et cria pour tous ceux qui étaient auprès de son lit : « Je promets que je ne dirai plus de Lachone HaRa », puis il referma les yeux. Immédiatement après, il se mit à aller mieux, jusqu’à ce qu’en quelques jours il recouvra totalement la santé. Les médecins exprimèrent leur étonnement de cette amélioration rapide, et affirmèrent qu’ils n’avaient jamais rencontré pareil phénomène. Tout commentaire serait superflu…

C’est très dangereux de prendre l’habitude du Lachone HaRa Si quelqu’un a le malheur de s’habituer à dire continuellement du Lachone HaRa, comme ceux qui s’installent constamment pour parler de ce qui se passe chez les autres et colportent régulièrement des rumeurs, et qu’on appelle ba’alei Lachone HaRa, son châtiment est absolument terrible, parce qu’il transgresse délibérément et hardiment la Torah de Hachem. Cette interdiction est Page 50

Et en fait, il n’y a pas de pires ba’alei Lachone HaRa que les médias de notre époque, qui font entendre matin et soir des paroles venimeuses et des incitations contre la communauté d’Israël. Celui qui tient à son âme s’en écartera ! On sait ce que dit ‘Hovot HaLevavot : quiconque dit du Lachone HaRa en permanence, tous ses mérites passent à celui contre qui il a parlé, et toutes les fautes de cette personne sur qui il a parlé passent à lui, si bien que son service de Hachem ne vaut plus rien du tout.

L’interdiction du Lachone HaRa Il est interdit de raconter quelque chose de mal, même quand ce qu’on raconte est vrai. Cela s’appelle partout dans le langage des Sages Lachone HaRa. Et si l’histoire contient aussi du mensonge, qui font que la personne dont on parle en sera plus méprisée, cela s’appelle motsi chem ra, le châtiment en est beaucoup plus sévère, et cela fait également partie de rekhilout (le colportage), ainsi qu’il est dit : «Ne vas pas colportant le mal parmi les tiens» (Vayikra 19). C’est une interdiction particulière que la Torah a écrite à ce propos, mais il existe également de nombreuses interdictions et injonctions qui sont transgressées par celui qui dit une seule parole de Lachone HaRa. Il y a tant d’interdictions dans un seul mot de Lachone HaRa que chacun doit faire excessivement attention.

La bouche est un ustensile de sainteté «Quand quelqu’un fera un vœu à Hachem» (33). Rabbi Avraham de Sokhotchov a dit : On peut expliquer la raison pour laquelle un homme peut par la force de la parole transformer un objet matériel en objet de sainteté par un vœu au moyen de ce qu’écrit Rabbenou Yona dans Chaarei Téchouva. Il dit que lorsque quelqu’un garde sa bouche de paroles interdites, elle devient un instrument de sainteté, et de même qu’un tel instrument sanctifie le présent qui est offert par son intermédiaire, la parole qui sort de la bouche de celui qui accomplit la mitsva de «ne pas profaner sa parole», et qui n’émet aucun propos profane, est capable

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Septième principe

par: Rabbenou Yonah de Gerone

Les Principes du Repentir Sixième principe (suite) Le plus haut niveau de repentir est d’éprouver face à D.ieu de la honte pour avoir commis des transgressions. La honte dénote un sentiment de confusion et provoque une modification des traits du visage, comme il est dit : « La honte m’a couvert le visage » (Psaumes 69.8). La honte, étant pus intense que la confusion, est toujours mentionnées après elle, comme c’est le cas dans le verset : « Sois confuse et honteuse de vos voies, maison d’Israel » (Ezéchiel 36.32) et : « Je reconnais avec confusion et honte.. »(Jérémie 31.19). Lorsque le pécheur constatera que D.ieu pardonne sa transgression, lui accorde un sursis et ne le punit pas, qu’IL n’agit pas envers lui à la mesure de ses fautes et ne le châtie pas selon ce que mériteraient ses transgressions, il en éprouvera encore d’avantage de honte. Si quelqu’un, après avoir fauté envers un roi humain et s’être montré déloyal envers lui, a reçu le pardon, ne ressent-il pas de honte en sa présence ? Il est écrit à ce propos : « Afin que tu ne puisses plus ouvrir la bouche de confusion ; lorsque Je t’aurai pardonné tout ce que tu as fait » (Ezéchiel 16.63). Nos Sages ont dit : « Si quelqu’un a honte de l’un de ses actes toutes ses transgressions sont pardonnées »(Berakhot 12b). Nous voyons ainsi Saül, lorsqu’il dit : « … et Il ne me répond plus, ni par l’intermédiaire des prophètes ni en rêve… » (I Samuel 28.15), n’a pas mentionné le pectoral par lequel D.ieu répondait au Grand-Prêtre tant il avait honte d’avoir tué les prêtres de la ville de Nov. Samuel lui répondit : « Et demain, toi et tes fils serez avec moi » (ibid. 19) - avec moi, dans mon domaine céleste. L’homme acquiert ce sentiment de honte en s’isolant pour méditer à la grandeur de Dieu et à l’importance du méfait de celui qui Lui désobéit, et en se souvenant constamment que D.ieu observe tous ses actes, sonde ses intentions les plus profondes et connaît ses pensées.

La soumission sincère et abaissement de soi : Toute personne qui connait son Créateur sait combien méprisable, bas et dépravé est celui qui transgresse Ses paroles, comme il est dit : « Méprisable, répugnant à ses yeux... »(Psaumes 15.4) et : « … qui est abominable et impur, qui boit l’iniquité comme de l’eau » (Job 15.16). « On les a appelés ‘de l’argent méprisé’ » (Jérémie 6.30). Il faut donc se soumettre et se considérer comme insignifiant. David, lorsqu’il confessa son péché après la visite du prophète Nathan, conclut : « Les sacrifices de D.ieu, c’est un esprit brisé ; un cœur brisé et contrit, ô D.ieu, Tu ne le rejetteras pas » (Psaumes 51.19). « Un esprit brisé » désigne un esprit humble. Ce psaume, dont on apprend les fondement mêmes du repentir, nous enseigne que l’humilité est l’un des principes essentiels du retour vers D.ieu. Par l’humilité, l’homme trouve grâce devant D.ieu, comme il est dit : « Celui-ci Je regarderai, le pauvre et l’homme à l’esprit contrit » et il est écrit à propos du repentir : « Il dira : ’Aplanissez la voie ! Aplanissez la voie ! Faites place ! Ecartez l’obstacle du chemin de mon peuple.’ Car ainsi dit le TrèsHaut et Elevé, qui réside de toute éternité, au nom Saint : Je réside dans le lieu élevé et saint, ainsi qu’avec celui à l’esprit contrit et humble, pour ranimer l’esprit des humbles et raviver le cœur des contrits » (ibid.57.14-15). Nous apprenons de cela que l’humilité est l’un des principes du repentir. La suite du passage traite également du repentir : « Car Je ne combattrai pas éternellement … Car Je m’emportai pour l’iniquité de sa convoitise … J’ai vu ses voies et Je le guérirai ; Je le guiderai ... » (ibid. 16-18). « J’ai vu ses voies » - ses voies humbles, comme il est dit : « ainsi qu’avec celui à l’esprit contrit et humble » (ibid. 15) ; l’amertume du cœur, comme il est dit : « Car l’esprit qui s’enveloppe vient de Moi » (ibid. 16) - « Et je le guérirai » (ibid. 18) - « Je pardonnerai sa transgression », comme dans « Je guérirai leurs égarements » (Osée 14.5). « Revenez et vous serez guéris » Isaïe 6.10). « Je le guiderai » (ibid. 57.16) - « Je l’aiderai à abandonner la faute et Je lui ferai dominer son mauvais penchant ».

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Le Shidou’h pas à pas Qualification : Des qualifications chez la future conjointe n’est pas tout le temps positive par exemple si la conjointe a fait de nombreuses études et en est sortit diplômée, elle pourrait passer plus de temps à se consacrer à son métier que de s’occuper de son foyer juif car son travail ne lui en donnerait pas le temps.

Et s’il est trop dur pour le jeune couple de vivre loin des parents ils poseront la question à un rav.

Il sera dans la plupart des cas préférable de chercher un Shidou’h (une bat Israel) qui est une fille de maison que de choisir une bat Israel qui a fait de longues études, car la première sera surement plus l’importance de tenir un foyer Juif convenablement et ne passera pas tout son temps dans des carrières qui n’en finissent jamais.

Très IMPORTANT :

Dans tous les cas il sera préférable de poser la question à un rav avisé.

Subsistance : Concernant les moyens financiers nos sages de mémoires bénites ont dit : Tout celui qui épouse une femme pour l’argent auront des enfants qui ne seront pas protégés et ils perdront leur argent (Traité de Kidouchine) et cela dans le cas ou il épouse une femme qui lui est interdite; mais si il épouse une femme pour son argent pour que lui puisse apprendre la Torah sans devoir se soucier de la Parnassa sur lui nos sages non pas parlaient. Le Gaon de Vilna nous explique que si sans l’argent il ne l’aurait pas épouser, c’est ça que l’on appel épouser une femme pour l’argent, il n’a pas trouvait en elle aucune bonne valeur ou de crainte de D.ieu mais l’a épousé surtout pour son argent. Le Hatam Soffer zatsa’l écrit qu’il est interdit a un homme d’attendre jusqu'à ce qu’il trouve une femme qui lui donnera de l’argent, le Béhér Eytév par rapport au Even Ezer nous rapporte que si on lui donne de l’argent il pourra le prendre mais qu’il n’attende pas après l’argent pour ne pas se disputer sur la nédounia, et tout celui qui agi ainsi ne verra pas de réussite et son couple ne sera pas tranquille, car l’argent qu’il a prit n’est pas de l’argent honnête; ce qu’il faut au minimum c’est une possibilité pour un appartement dans un quartier religieux ou tout au moins loin des endroits remplis de manque de pudeur ou il y a là-bas de grandes épreuves Page 52

Il faudra faire très attention de ne pas choisir une femme selon des calcules monétaires mais LE PRINCIPAL C’EST QU’ELLE EST DES BONNES MIDOT (valeurs) ET UNE VISION CORRECTE ET DROITE si elle a aussi de l’argent c’est un supplément mais en aucun cas l’argent sera la raison du mariage. Le Saint Steimpleur zatsa’l a dit : L’ARGENT c’est bien - seulement si c’est un bonus qui vient de lui-même, s’il ne vient pas de lui-même ce n’est pas grave car pas important ! L’APPARENCE c’est bien - seulement si c’est un bonus qui vient de lui-même, s’il ne vient pas de lui-même ce n’est pas grave car pas important ! LES MIDOT (valeurs) - s’il n’y a pas de bonnes valeurs se sera l’enfer à la maison - le rav l’a répété plusieurs fois. Il est écris dans « le livre des Hassidim » que quelqu’un qui se marie avec une femme pour son argent malgré que les proches (frères) de la femme sont mauvais, il se verra dans le futur puni par de mauvais garçons car les garçons souvent ressemblent au frères de la mère; aussi arrivera t’il à vive dans le luxe et l’abondance mais ne se verra pas apprendre la beaucoup de Torah, car pas tout homme peut manger sur deux tables à la fois.

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Rav Moché Lizmi Chlita



Dos de cabillaud à la sauce safranée

Ingrédients : 4 pers

• Préparation de la sauce : Pour faire un fumet de poisson, demander au poissonnier de lever l’arête centrale du cabillaud et de la couper en morceaux. Faire revenir ces arêtes avec l’huile d’olive, les échalotes, le persil plat, le coriandre, sel et poivre Mouiller avec 10 cl de vin et 10 cl d’eau Porter à ébullition, réduire et laisser mijoter 10 mn. Filtrer la préparation. Rajouter le safran et laisser infuser. Terminer en ajoutant la crème.

• 1kg de cabillaud • Arêtes du cabillaud • Huile d’olive • Sel, poivre • 2 échalotes • 2 branches de persil plat • 1 pincée de graines de coriandre • 2 pincées de safran • 10 cl de vin blanc • 10 cl d’eau • Crème parvé • 2 branches d’aneth • 1 botte de ciboulette • 1 tomate

• Cuisson du poisson : Pocher les morceaux de cabillaud (avec la peau) dans une casserole d’eau bouillante pendant 6, 7 mn. • Décoration : Dresser le poisson dans un plat et verser la sauce dessus. Décorer avec 2 branches d’aneth, 1 botte de ciboulette, 1 tomate coupée en dés. Servir avec du riz basmati et une julienne de légumes. • Cuisson du poisson : Pocher les morceaux de cabillaud (avec la peau) dans une casserole d’eau bouillante pendant 6, 7 mn. • Décoration : Dresser le poisson dans un plat et verser la sauce dessus. Décorer avec 2 branches d’aneth, 1 botte de ciboulette, 1 tomate coupée en dés. Servir avec du riz basmati et une julienne de légumes.

Douceur façon Tsipora

Ingrédients : 4 pers

• Mettez le sucre dans une petite casserole avec 3 CaS d'eau. Laissez cuire jusqu'au stade d'un caramel doré.

Préparation : 1h35 - Cuisson : 35min Prêt en : 2h10

• Cassez le chocolat en morceaux dans une casserole, ajoutez le lait et faites chauffer à feu doux en remuant.

• 75 cl de lait entier • 10 cl de crème liquide • 200 g de chocolat • 125 g de sucre

• Lorsque le caramel a atteint la bonne couleur, versez dessus la crème liquide. Laissez dissoudre le caramel sur feu doux, puis versez-le dans le lait chocolaté. • Continuez la cuisson en remuant sans cesse avec une spatule, sans laisser bouillir, pendant 30 min. • Laissez refroidir la crème. Répartissez-la dans 4 coupes ou 4 petits pots et mettez au réfrigérateur jusqu'au moment de servir. ◆ Tours de main Utilisez un chocolat à 70 % de cacao pour obtenir une crème riche en saveur. Ne soyez pas tenté d'accélérer la cuisson de la crème, qui perdrait alors de son onctuosité.


CONCOURS FAMILLY TORAH Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons 1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim 1 - Que peut manger un enfant le 17 Tamouz ? [ ] des galletes

[ ] du fromages

[ ] des bananes

[ ] du pain et de l’eau

2 - Pourquoi jeunons nous le 17 Tamouz? [ ] le Beith Amikdach a était détruit

[ ] La muraille de Jerusalem a été percé

[ ] pour maigrir

3 - Qui est decédé le 3 Tamouz ? [ ] Le rabbi des loubavitch

[ ] le Aari Akadosh

[ ] Le Baal Shem Tov

[ ] Adam aRishone

Réponses à renvoyer sur famillytorah@gmail.com / sur notre groupe FaceBook avant le 20 Mais 2013 Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro Noms des Gagnants du Mois d’Avril 2013 : Ruth - Yokheved

Deux gars, sont condamnés à morts. Le directeur se tourne vers le premier qui sera exécuté et lui demande : - Quelle est votre dernière volonté? - J’aime la musique… Vous pourriez passer Céline Dion à la sono pour que je l’entende une dernière fois ? - Certainement, on peut faire ça pour vous. (et se tournant vers le deuxième condamné) Et vous, quelle est votre dernière volonté ? - S’il vous plaît, Tuez-moi en premier !

Chez le coiffeur, un homme se fait couper les cheveux puis, le coiffeur ayant terminé, il désigne du doigt un enfant et dit :

C’est deux Belges qui partent à la pêche en barque. Pendant la partie de pêche, le premier dit : - Cet endroit regorge de poissons ! On devrait faire une croix dans le fond de la barque pour marquer le coin ! Comme ça la prochaine fois on revient au même endroit ! Le deuxième belge : - Tu es bête où quoi ? On aura peut être pas la même barque la prochaine fois !

"Hé bien mon petit, quand est-ce que ton père revient te chercher L'enfant répond alors : "Ce n'est pas mon père, c'est un monsieur qui s'est adressé à moi dans la rue et il m'a dit : "Viens avec moi, on va se faire couper les cheveux à l'œil".

Comment un agent de la route fait t’il pour se faire de l’argent facilement? Il donne des contraventions à tous les conducteurs qui lui répondent pour vendre leurs voitures en roulant.

"vous coupez les cheveux du gamin, je fais quelques courses et je reviens". Le coiffeur coupe les cheveux de l'enfant qui, une fois la coupe terminée, s'assied et lit une bande dessinée. Au bout d'une heure, l'enfant étant toujours assis à attendre, le coiffeur lui demande :

Quel est l’animal le plus rapide du monde ? Le poux, parce qu’il est en tête !

Comment appelle-t-on un nez qui vit près de l’Angleterre ? Un nez-cossais !

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