Bigot-Renard Eve_Portfolio 2025

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BIGOT-RENARD Eve PORTFOLIO

BIGOT-RENARD

Eve

Architecte DE

Informations

12 rue des pavillons 75020, Paris

Titulaire du permis B ev.br@hotmail.fr

06/05/1999 +33619413656

Compétences

Informatiques

AutoCad, Sketch’Up, Suite Adobe, Suite Office, QGis

Langues

Français (Langue maternelle)

Espagnol (Courant - B2)

Anglais (Fluide - B2)

Italien (Fluide)

Concours

Prix du Réseau des maisons de l’architecture 2023 - Mention spéciale

Concours Andece 2020 - Lauréate

Breve

Fondatrice de breve, marque de vêtements et d’accessoires responsable et non genrée. Les pièces sont unisexes et fabriquées à partir de matériaux revalorisés. Réalisation des modèles à la main (patrons et couture), communication (réseaux sociaux, site internet...), commercialisation (popup, marchés, ventes privées, ...)

HYPER - Paris

Freelance chargée de projet. Mission de maitrise d’œuvre de 13 rues dans le cadre des démarches RAE et EVQ à Paris (ESQ, AVP, PRO). Etudes urbaines et programmatiques du pôle Marcel Goulette à Charmes. Rénovation complète d’un appartement privé à Paris. Réalisation de candidatures et d’offres. Etudes cartographiques des réseaux de Bordeaux dans le cadre d’une exposition à Arc-en -rêve (Bordeaux).

Catherine Tricot Architecte - Montreuil

CDD architecte urbaniste. Missions d’AMO et AMU, suivi de chantier. Élaborations de PC, DP, fiches de lots, faisabilités, CPAUP, PA... Travail à différentes échelles allant du projet urbain au logement. Missions en équipe de différents secteurs.

Le Bureau Baroque - Bordeaux

Stage de 2 mois dans une agence d’architecture et de menuiserie. Apprentissage des phases d’esquisses, d’études préliminaires mais également de différentes missions au sein de l’atelier bois.

Crédit Agricole d’Aquitaine - Bordeaux

Travail saisonnier d’hôtesse d’accueil dans deux agences bancaires.

Node - Bordeaux

Stage dans une agence d’architecture. Apprentissage des logiciels et différentes étapes d’un concours, d’un projet.

Entreprise SAS DRP - Cestas

Stage ouvrier dans une entreprise de plâtrier/plaquiste. Apprentissage des techniques de construction/d’isolation.

Diplôme d’État en Architecture

Projet de Fin d’Études : FOLI·E·S sur l’inclusivité et l’hospitalité urbaine

Mémoire : Pratiques urbaines - Réfléxions sur le pouvoir du genre dans l’appropriation de la ville

Master en Architecture - ENSA

Strasbourg

Membre actif de l’association AREA et de la Kafet’

Licence 3 en ErasmusETSA Madrid

Universidad Politécnica de Madrid

Licence 1 et 2 -

ENSA Strasbourg

Membre actif de l’association AREA et de la Kafet’

Baccalauréat Scientifique - Pessac

Section Européenne Espagnole

Jury de mémoire - ENSA

Strasbourg

Participation à un jury de rendu de mémoire de fin d’étude sur le sujet des inégalités de genre dans les infrastructures sportives. Sous la direction de Marie Mangold.

Cours magistraux - ENSA

Strasbourg

Intervention en cours de sociologie auprès des étudiants en L2 architecture sur le thème des inégalités de genre dans l’espace public.

Table ronde «Villes pour tou·te·s ?»

- Strasbourg

Modération et contribution en collaboration avec Bénédicte Rosenstiehl, Dominique Poggi, Célia Ferrer, Anne-Sophie Kehr et Ariane Pinel.

Exposition «Strasbourg, ville pour tou·te·s ?»

Scénographie, participation et réalisation en collaboration avec Bénédicte Rosenstiehl, architecte, et Ariane Pinel, artiste.

RAE et EVQ

HYPER - Maîtrise d’œuvre d’espace public dans le cadre des démarches

Rues aux écoles et Embellir votre quartier, Paris (75)

Pôle Marcel Goulette

HYPER - Etude programmatique et urbaine pour la transformation du pôle Marcel Goulette, Charmes (88)

CAPSULE

HYPER - Rénovation complète d’un appartement, Paris (75)

ITEMS

HYPER - Histoires de maintenance des Infrastructures Techniques et Énergétiques de la Modernité

FOLI·E·S

PFE - Interventions autonomes et ponctuelles comme réponse à un besoin humain | commun | urbain de première nécessité

ZONE LIBRE

M1 - L’A35 comme terre d’accueil et d’appropriation

FIBULE

M1 - Une infrastructure multimodale et centre nautique

Mémoire

Pratiques urbaines - Réfléxions sur le pouvoir du genre dans l’appropriation de la ville

Autres réalisations

Constructions bois, exposition, breve

RAE et EVQ - HYPER

Maîtrise d’œuvre d’espace public dans le cadre des démarches Rues aux écoles et Embellir votre quartier, Paris (75)

MOA : Ville de Paris, Paris & Métropole aménagement

Équipe : setec-tpi (mandataire), Réseaux, HYPER

Le projet regroupant les démarches « Rues aux écoles » et « Embellir votre quartier » est l’un des plus grands et des plus ambitieux d’espace public de France. Il a pour objectifs l’apaisement de la circulation automobile, la végétalisation et le désencombrement de l’espace public.

L’équipe, composée de Setec-tpi, Réseaux et HYPER, est chargée de la maitrise d’œuvre de 13 rues parmi plus de 300. L’objectif est de poursuivre l’esthétique parisienne de l’espace public tout en y incluant des dispositifs paysagers, climatiques et d’accessibilité.

Un square dans la rue, rue de la Guadeloupe
Un nouveau confort piéton, rue Fernand Labori
La place pavée, rue Gaillon
Un apaisement de la rue du Maroc

Pôle Marcel Goulette - HYPER

Etude programmatique et urbaine pour la transformation du pôle

Marcel Goulette, Charmes (88)

MOA : Ville de Charmes, Petites Villes de Demain

MOE : Atelier isla (mandataire), HYPER, Adélaïde atelier d’urbanisme, degré, ANA ingénierie

Construit par l’architecte André Hermant dans les années 60, l’ancien lycée technique de Charmes, actuel pôle Marcel Goulette, est aujourd’hui principalement désaffecté. La mission consiste à transformer ces 12 000m2 en une combinaisons de programmes avec des ressources financières limitées. Comment peut-il devenir un modèle de régénération urbaine sans perturber un équilibre territorial et programmatique fragile ?

Le projet tend vers la mutation de ce pôle en un grand équipement mixant maison des associations, groupe scolaire, logements communaux et activités productives locales, rendant au site sa vocation initiale : celle de l’enseignement et du service public.

Celui-ci sera au maximum désimpérméabilisé, créant un espace public qualitatif tout en le raccrochant à la forêt avoisinante. Devenant un espace urbain à part entière, il permet de relier les infrastructures à la gare mais aussi de faciliter la traversée de ce lieu d’envergure.

Le bâtiment moderniste est perçu comme un ensemble abrupt dans son contexte. Le projet vise à changer le regard des habitants sur ce patrimoine avec une réhabilitation légère, réduisant les dépenses énergétiques et révélant la morphologie initiale du lieu.

L’objectif est d’opérer une mutation de cet ensemble attentive et ambitieuse aux enjeux environnementaux, tout en tirant profit de la qualité spatiale de la conception initiale.

Maquette démontable du site Marcel Goulette
Maquette démontable du site Marcel Goulette

Capsule - HYPER

Rénovation complète d’un appartement, Paris (75)

Livraison en octobre 2024

Le challenge de cet appartement de 37m2 était de pouvoir créer un espace de vie lumineux et spacieux séparé des programmes domestiques de manière pratique et radicale.

Le projet concentre l’ensemble des programmes dans un noyau servant qui intègre cuisine, chambre, dressing et sanitaire, maximisant l’espace du séjour.

Chaque face de ce bloc central est traitée en accord avec sa fonction : un carrelage all-over pour la cuisine, des miroirs pour le dessing, un placage bois pour la chambre et un mur blanc pour le salon. Totalement ouvert, cet aménagement propose un mode de vie spécifique entre hôtel capsule et galerie.

Bloc central

ITEMS - HYPER

Histoires de maintenance des Infrastructures Techniques et Énergétiques de la Modernité

Dans le cadre de l’exposition «autoportrait d’un territoire» - arc-en-rêve, Bordeaux (33)

L’exposition « autoportrait d’un territoire » parle de la ville de Bordeaux par des prismes inhabituels.

ITEMS cherche à révéler les infrastructures des réseaux, omniprésents dans notre quotidien et pourtant invisibilisés. Électricité, gaz et réseaux de chaleur ont un impact physique sur les territoires tant par leurs infrastructures tentaculaires que leurs maintenance continue d’extraction, production, transport, stockage et distribution.

Plusieurs médium sont ainsi utilisés afin de mettre en valeur leur impact physique, leurs histoires et leurs fonctionnement, donnant à voir leur conséquence environnementale et invitant à réfléchir sur leur capacité de résilience dans un monde aux ressources limitées.

FOLI·E·S

, Interventions autonomes et ponctuelles comme réponse à un besoin humain|commun|urbain de première nécessité

PFE - Atelier Architecture, Villes et Territoires en Transition - sous la direction de Mathieu Mercuriali et Antoine Barjon

Le projet FOLI·E·S a pour but de proposer des espaces urbains capables d’accueillir toutes les personnes occupant l’espace. Cela pourrait être des individus n’ayant pas accès à des sanitaires et vivant dans la rue, des personnes se baladant et ayant subit une agression ou un problème nécessitant une écoute et une prise en charge, ou encore des flâneur·euse·s urbain·e·s.

Ce projet été pensé afin de se déployer par plusieurs supports de différentes échelles. Tout d’abord, des FOLI·E·S à l’échelle du kiosque abritent un programme de première nécessité gratuit, accessible et non-genré (toilettes, douches, lieux de repos…) avec un espace animé (commerce, évènement, centre d’information). Ces structures sont des lieux de vie capables d’apporter un accueil physique et mental aux personnes dans le besoin grâce à une équipe présente sur les lieux et formée pour apporter de l’aide. Leur localisation se répand tous les km. Pour un accueil plus long ou des prises en charge particulières (salles de consommation à moindre risque, logements d’urgence…), les usager·e·s peuvent trouver refuge dans les Maisons de Solidarité situées tous les 6km. Ces structures abritent également des espaces de formations pour les personnes responsables des kiosques FOLI·E·S permettant de créer des centralités solidaires à cette constellation.

Enfin de petites interventions inclusives à l’échelle du mobilier comme de l’éclairage, des fontaines, des abris … se répartissent sur une trame de 500m en gardant le même lexique que les FOLI·E·S et permettant une diffusion du principe. L’installation de mobilier inclusif pourrait avoir le pouvoir de rendre un environnement agréable, de changer le ressenti que l’on en a et, de ce fait, l’usage que l’on en aura.

Le programme complet de FOLI·E·S permettrait de lutter contre l’exclusion urbaine mais également pour le bien être en ville tant par la forme urbaine que par l’éducation, notemment par la création d’affiches et de flyers permettant une expansion du principe.

Ce travail de maillage fin de FOLI·E·S, imaginé dans un premier temps sur la ville de Strasbourg, a été envisagé comme un principe reproductible à d’autres territoires et adaptable à différents modes de vie. L’objectif est d’expérimenter une méthode capable de lutter pour l’hospitalité urbaine afin d’offrir un meilleur cadre de vie pour tou·te·s.

Retrouvez l’entièreté du projet FOLI·E·S sur https://issuu.com/ev.br/docs/3_foli_e_s_-_pfe_2022_-_eve_bigot-renard

Maquette conceptuelle des FOLI·E·S Strasbourgeois·es

Toilettes publiques

accessibles et non-genrées

Sanitaires publics

accessibles et non-genrés

Douches, toilettes, lavabos, tables à langer...

Espaces mis à disposition

Chambre, espace de travail, salle de shoot ...

Mobilier urbain

Bancs, fontaines, abris, luminaires, ...

ZONE LIBRE

L’A35 comme terre d’accueil et d’appropriation

Master 1 - Atelier Mutations : Résilience autoroutière - Anne-Sophie Kehr

Cet atelier se base sur un scénario de ce que pourrait être la vie en 2050. L’état d’urgence climatique, sociologique et sanitaire n’aurait cessé de s’accroitre. Les vagues migratoires s’accentueraient, multipliant les réfugiés climatiques et politiques. L’A35, devenue obsolète et étant délaissée du reste de la ville, serait devenue un espace de vie libre, où la végétation reprendrait ses droits et où une nouvelle vie serait possible. À partir de cette projection, le projet Zone Libre a pour but d’accueillir le plus de personnes possibles et d’offrir la possibilité de choisir son mode de vie, loin de la frénésie que serait devenue la ville. Le site choisi le long de l’A35 est central. S’étendant sur une surface de 36,5 ha, le territoire est composé d’un échangeur de l’ancienne autoroute, d’espaces vacants mais également d’un cours d’eau et d’espaces naturels. Ce lieu permettrait de développer une nouvelle centralité tout en proposant une nouvelle manière d’habiter, d’échanger et d’évoluer. Mon travail a alors été de m’interroger sur la densité idéale mais également sur le logement évolutif. Je me suis alors basée sur une trame de 13,5m2, composée d’un coeur humide et de sous espaces de 3,5m2 ou 5m2. Ce module à la structure fixe pourrait se déployer afin de se superposer, de s’étendre, de se surélever … permettant la création de logements divers, d’espaces de services, de structures libres ou encore de zones appropriables.

BUREAUX

3 chambres

2 chambres

4 chambres

L’expansion de cette trame sur l’ensemble du territoire a permis une réflexion sur la densité, créant un quartier composé d’un espace agricole, d’espaces culturels, d’espaces d’accueil, de réinsertion et d’éducation ainsi que différents espaces d’habitations. Ceuxci permettraient de développer une zone urbaine de logements verticaux, permettant une densité forte aux abords de l’autoroute au sol déjà imperméable, des espaces d’appropriations avec des espaces de vie modulables et enfin des habitations autonomes. Développé en 4 phases de densification, c’est à la troisième que je me fige pour repenser la vie sur l’A35 avec des logements aux différentes temporalités, un centre d’éducation, de formation et de ré-insertion, des lieux culturels, associatifs, sportifs et de rencontre. Cette nouvelle centralité serait reliée au reste de l’autoroute, où des projets ont été pensés en complémentarité de Zone libre, par un tramway. La 4ème phase du projet serait la projection d’un avenir où la densification à l’extrême s’est imposée et où l’entièreté de ce territoire serait recouvert de population.

Un pôle central d’accueil, de vie et d’éducation

Elevation ouest

Coupe perspective vers l’ouest

FIBULE

, une infrastructure multimodale et centre nautique

avec Juliette Anguenot

Master 1 - Atelier Environnements Bâtis - Brice Chapon

Fibule est une infrastructure multimodale se trouvant au niveau de l’échangeur A35, au sud-ouest de Strasbourg, au niveau de la jonction entre l’infrastructure autoroutière, l’eau et la rive. Nous agissons sur ces éléments comme une agrafe reliant les deux axes autoroutiers, la rive à la partie haute ainsi que la ville à cet espace. De cette manière, nous intégrons un tramway dans l’environnement urbain et retravaillons les accès piétons, vélos et voitures. Nous offrons ainsi une nouvelle mobilité aux riverains en leur permettant de franchir cet espace par différents moyens.

Ce projet réunit l’ensemble des fonctions nécessaires à la vie d’un sportif. Il vise à les accueillir pour de plus ou moins longues durées. Ainsi, des chambres individuelles secondées par des espaces communs sont mises en place mais également des grands appartements partagés pour des séjours plus longs. Ces éléments sont accessibles par de larges coursives pouvant être habitées.

Des parkings voitures et vélos ainsi qu’un arrêt de tramway ont été aménagés dans le bâtiment permettant d’offrir à cette infrastructure un rôle de relais entre les différents modes de transports.

En rez-de-chaussée nous retrouvons également des espaces de restauration, d’administration et d’accueil se prolongeant à l’étage inférieur et permettant de relier le niveau de la route à celui de la rive.

Ainsi, au -1, le pôle d’entraînement, composé d’un espace d’aviron, d’une zone sèche sous le pont, ainsi qu’un espace nautique s’ouvre sur l’extérieur et se glisse dans l’eau par un ponton. L’espace nautique est divisé en trois parties successives: un espace détente, s’ouvrant sur un espace extérieur plus intime, des bassins à différentes températures, marquant le passage sous le pont par une plateforme surélevée et donnant un accès direct à la troisième partie : un grand bassin ouvert sur la rive. Ces différents programmes se lisent par couche car, même s’ils forment un tout, chacun est dissociable grâce à un rythme inhérent. Des accès ponctuels aux étages sont disposés sur le parvis grâce à des escaliers hélicoïdaux dissociés de la façade.

Enfin, cette infrastructure offre un espace extérieur praticable sans avoir besoin d’y pénétrer, ce qui lui donne une importance urbaine outre son programme.

Logements

Parkings

Restaurant, accueil, esplanade...

Traversée automobile et tramway

Espace nautique

Axonométrie urbaine
Habiter la coursive
Une sous-face affirmée : ressentir le pont par la plateforme

Mémoire de Master, Quatrième de couverture

Master - Mémoire de fin d’études - dirigé par Alexandra Pignol-Mroczkowski - Atelier approches sensibles, artistiques et philosophiques de la ville comme écosystème

En France, plus de 80% de la population vit en ville, posant la question de la manière dont les individus interagissent avec elle. L’espace public est revendiqué comme un espace démocratique par excellence, capable d’accueillir le consensus comme le disensus. Malgré tout, certaines catégories de citoyen·ne·s ne semblent pas disposer d’un accès égal à cet espace.

Comment et par qui la ville est-elle occupée ? Quels éléments dirigent la présence des usager·e·s dans la ville et comment créent-ils leurs parcours et déplacements?

Cette recherche est développée par l’analyse et l’expérimentation de la pratique dans des villes métropolitaines. Nous nous questionnerons de manière concrète sur la place attribuée aux individus dans la ville, que ce soit historiquement, socialement ou physiquement. Nous tenterons de comprendre la corrélation entre le pouvoir collectif, l’environnement et l’intégration personnelle dans l’usage des espaces grâce à la notion de ressenti. Pour se faire, des expérimentations seront menées afin de comprendre les différents critères susceptibles de modifier la perception et le comportement auprès d’individus évoluant dans le même contexte. Ces expérimentations seront à la fois textuelles, orales et graphiques, permettant de retranscrire la perception dans plusieurs dimensions.

Quel est le pouvoir du genre dans l’appropriation de la ville ?

Pratiques urbaines

Réflexions sur le pouvoir du genre dans l’appropriation de la ville

Sous la direction d’Alexandra Pignol-Mroczkowski

ENSAS - Janvier 2022

Eve Bigot-Renard

Construction bois,

2022 - PFE - Projet FOLI·E·S

Mobilier urbain inclusif

Le mobilier urbain FOLI·E·S a pour but de répondre aux besoins tout en offrant la possibilité de développer de nouvelles pratiques sur les lieux sur lesquels ils s’implantent. Leurs configurations autorisent les usager·e·s à pratiquer la ville autrement et à s’asseoir, manger, travailler, flâner, discuter, jouer ou encore dormir. Cette diversité d’usages est combinée avec une pluralité d’assemblages permettant de choisir de se faire face, de se tourner le dos, d’être côte à côte, d’être assis·e ou allongé·e …

L’éclairage, tant dans sa quantité que dans son intensité, permet de cibler les espaces, analyser son environnement et anticiper son parcours. Il est ainsi essentiel pour le mobilier FOLI·E·S de contenir de l’éclairage respectueux tant de l’environnement que des individus.

Le mobilier construit ici a été pensé dans cette idéologie FOLI·E·S. Deux assises permettent de s’asseoir ou de les chevaucher et ainsi de choisir son point d’observation. La première en arc de cercle est construite à une hauteur de 50cm. Sa forme favorise l’échange. La deuxième en croissant de lune s’y appuyant permet une plus grande facilité à la position allongée. Sa hauteur de 30cm accorde un espace d’assise pour tout·te·s peu importe son âge ou sa taille et autorise un adossement à la première assise. Un lampadaire a été pensé comme connexion aux deux éléments et vient créer une tablette. Celui-ci est composé de deux sources de lumières orientées dans des directions diverses. Un auvent vient surplomber la structure permettant à la fois la création d’un abris ou auvent mais également la protection des êtres volants de la source lumineuse.

Exposition, «

Strasbourg, ville pour tou·te·s ? »

2022 - Scénographie, participation et table ronde - ENSAS

Constatant des inégalités de genre dans l’espace urbain, l’exposition « Strasbourg, ville pour tou·te·s? » interroge lia visiteur·euse sur sa position dans la ville. Montée en compagnie de Bénédicte Rosenstiehl, architecte, et Ariane Pinel, artiste, cette exposition a été réalisée au sein de l’ENSAS qui nous a laissé carte blanche pour la création de cet événement.

Ayant toutes trois étudié ces questions dans différents contextes de la ville, nous y exposons nos observations. Analyses graphiques et textuelles s’associent afin de mettre en lumière la place conférée au genre dans la ville de Strasbourg. L’égalité totale n’étant pas encore acquise sur ce territoire, cette exposition est un constat de l’état actuel de la ville de Strasbourg par le prisme du genre. Celleci permet le développement de réponses d’un futur possible inclusif. Cette exposition est l’espoir d’une ville où l’architecture et l’urbanisme s’associeraient aux usagers·ères afin de développer des espaces pour tou·te·s.

Durant cet événement, Bénédicte Rosenstiehl et moi même avons imaginé, animé et participé à la table ronde « Villes pour tou·te·s ». Nous étions accompagnées de femmes qui agissent au quotidien par différents supports dans la lutte pour l’égalité dans l’espace public que sont Dominique Poggi, Célia Ferrer, AnneSophie Kehr et Ariane Pinel.

Breve

Marque de vêtements et d’accessoires responsable et non genrée

BIGOT-RENARD

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