EuroSIMAg - numéro 17

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TRIMESTRIEL • HIVER 2019

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Un nouvel outil pour innover durablement

Gabe Davies : « Nous pouvons changer les choses »

Tech for good, ou comment redonner du sens à la technologie



EUROSIMAg : EUROSIMA | www.eurosima.com | Association loi 1901 | 123, boulevard de la Dune, 40150 Soorts-Hossegor, France | +33 (0)5 58 72 15 33 | N° SIRET 437 956 683 00035 | APE 9499Z | RÉDACTION : Stéphanie Godin | PHOTOGRAPHIE : Stéphane Robin, Mike Guest | CONCEPTION : Arcil Design | IMPRESSION : Studio Waaz | EN COUVERTURE : Gabriel Davies, European Surf Manager, Patagonia ©Mike Guest| Les articles et les images publiés dans cette revue ne peuvent être reproduits sans autorisation préalable.

L E C H I F F R E D E L’ A C T U

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+3%

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'est l’estimation du taux de croissance annuel moyen attendu pour le marché de la glisse été en Europe jusqu’en 2020.

Source : EUROSIMA/NPD. — Etude réalisée par la société d’études marketing NPD Group pour le compte d’EUROSIMA auprès d’un panel de distributeurs et de consommateurs online.

EUROSIMA EN ACTIONS

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Un nouvel outil pour innover durablement

Gabe Davies : « Nous pouvons changer les choses »

Tech for good, ou comment redonner du sens à la technologie

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©SaltyCom’

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©OutdoorSportsValley

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RENDEZ-VOUS AU CAMP DE BASE

ASSUREZ L’AVENIR DE VOS FUTURS COLLABORATEURS

UNE PROTECTION ADAPTÉE À VOS SALARIÉS

A LA RENCONTRE DE NOUVEAUX TALENTS

L’association Outdoor Sports Valley vous propose de participer à l’édition Ispo 2020 du 26 au 29 janvier prochain à Munich, via son dispositif Camp de Base. Une solution clé en main pour exposer sur un espace collectif dédié à l’industrie outdoor et bénéficier d’une offre de services complémentaires (restauration, soutien logistique, administratif…). En savoir plus : www.outdoorsportsvalley.org

Chaque année EUROSIMA encourage les entreprises de la glisse à verser leur taxe d’apprentissage aux structures partenaires de l’association : l’Académie Basque du Sport, le CNPC Sport, l’Ecole Supérieure de Design des Landes, l’ESTIA et l’Université de Bordeaux. Cette taxe, à verser avant le 1er mars 2020, a pour but de soutenir les dépenses des formations technologiques et professionnelles de votre choix.

Depuis le 1er janvier 2016, toutes les entreprises, y compris les TPE, sont tenues de proposer à leurs salariés une mutuelle de groupe respectant certaines conditions. Pour vous simplifier la tâche, EUROSIMA s’est rapprochée de la Mutuelle Prévifrance pour vous proposer une offre adaptée au profil des salariés de la filière Action Sports à des tarifs négociés. Pour découvrir l’offre : info@eurosima.com

Mi-mars 2020, EUROSIMA et le Pôle Emploi de Saint-Vincentde-Tyrosse reconduisent le Forum de l’Emploi des Métiers du Surf à Hossegor. Cette 3ème édition sera l’occasion de présenter les métiers de la filière, les centres de formations associés et, pour les entreprises ayant des postes à pourvoir, l’opportunité de rencontrer des candidats. En savoir plus : www.eurosima.com


T E R R E S D ’ I N N O V AT I O N

UN NOUVEL OUTIL POUR INNOVER DURABLEMENT Depuis 2015, EUROSIMA et la Communauté d’Agglomération Pays Basque œuvrent ensemble pour accélérer la compétitivité des entreprises des filières glisse, nautisme et sports aquatiques. L’enjeu est de taille puisque l’Agglomération souhaite faire du Pays Basque un territoire de référence pour l’éco-conception, la fabrication et les tests à grande échelle de services et produits innovants de ces filières. Ainsi, un lieu dédié à l’innovation durable et bénéficiant d’équipements adaptés vient d’ouvrir ses portes à Saint-Jean-deLuz en octobre dernier.

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Son nom sera dévoilé prochainement mais le bâtiment réhabilité de 1500 m2, implanté dans les anciens locaux de Quiksilver dans la zone de Jalday, met à disposition des entrepreneurs de toute taille, une pépinière d’entreprises et un atelier de fabrication nouvelle génération.

FACILITER L’ÉMERGENCE DE PROJETS INNOVANTS ET DURABLES Occupant le premier étage du bâtiment, la pépinière propose 50 places de bureaux privatifs en open space. « Nous accueillons en pépinière de jeunes entrepreneurs qui ont besoin d’un accompagnement dans leur développement de projet et d’entreprise ; mais nous ne sommes ni un espace de coworking, ni un hôtel d’entreprises ! » précise Aline Frésier, chargée de mission au Développement Economique à la Communauté d’Agglomération Pays Basque. Pour intégrer les lieux, il faut être un porteur de projet ou un créateur d’entreprise innovante et/ ou éco-responsable en lien avec l’océan et créée depuis moins de 2 ans.

Les besoins du porteur de projet ou du créateur sont identifiés dès l’étude de son dossier d’évaluation par la chargée de mission. Puis le porteur de projet devra présenter son dossier devant un Comité d’Agrément composé des équipes de l’agglomération Pays Basque, d’élus, d’un expert comptable, de spécialistes de l’innovation et d’un représentant d’EUROSIMA. Une fois son dossier accepté, le candidat pourra intégrer la pépinière pour une durée de 3 ans et bénéficiera d’une multitude de services lui permettant de se lancer dans les meilleurs conditions : un espace de travail à un tarif accessible (624 €/an), un accompagnement surmesure par des experts de l’agglomération, une mise en réseau avec les acteurs du territoire, des formations consacrées au développement d’une entreprise innovante, des événements tout au long de l’année, un accès privilégié à l’atelier de prototypage, aux salles de réunion…


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RÉALISER SON PROTOTYPE EN TOUTE AUTONOMIE Le plus du bâtiment, c’est certainement ses 200 m2 d’atelier ouvert à tout type d’entrepreneur, qui donne accès à des moyens de fabrication historiquement réservés à l’industrie. Il rassemble dans un même espace toutes les ressources nécessaires pour réaliser un projet de A à Z, et passer plus vite de l’idée à l’objet. Nul besoin d’avoir des compétences spécifiques, « on peut venir à l’atelier en étant absolument débutant. L’objectif est d’apprendre à fabriquer soi-même. Nous formons les gens à utiliser les machines et à réaliser leur prototype pour qu’ils puissent revenir à l’atelier quand ils veulent, en toute autonomie » explique Aline Frésier. L’atelier offre 5 espaces de création. L’espace « impression 3D » permet de produire des pièces rigides ou souples notamment des moules. L’espace « électronique » permet de souder des systèmes électroniques et de faire de la programmation. La zone « établis » dispose d’une machine de découpe et de gravure laser (prochainement complétée par une fraiseuse) pour découper et assembler des matières rigides comme le bois, le métal ou le plastique. Le travail des textiles légers comme le coton à des matières un peu plus compliquées comme l’élasthanne voire tout ce qui est confection lourde (sac à dos, tente, voile de kite, combinaison néoprène, sac en cuir…) se passe dans l’espace « matériaux souples » où l’on retrouve des machines à coudre, une surjeteuse et du matériel de sublimation. Enfin, un « studio photo » entièrement équipé (appareil photo, micro cravate, fonds, flashs, etc.) permet la réalisation de packshot produits ou la mises en situation de projets photo ou vidéo.

Envie d’en savoir plus ? Contactez Aline Frésier a.fresier@communaute-paysbasque.fr ou au +33 (0)7 61 19 20 87 ou rendez-vous sur www.technolpolepaysbasque.fr


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GABE DAVIES : « NOUS POUVONS CHANGER LES CHOSES »

© Mike Guest

Originaire de Tynemouth au nord-est de l’Angleterre, Gabe Davies fait partie de ces intrépides qui bravent les eaux froides de la mer du Nord. Alors que ses camarades d’école sont tous fans de foot, son rêve à lui est de devenir surfeur pro. Encouragé par ses parents, il fait très tôt sa place dans le monde du surf et est repéré par Quiksilver pour qui il travaillera pendant 20 ans. Mais c’est auprès de Patagonia, avec qui il commence à travailler dès 2013, que ce fervent défenseur de l’environnement s’accomplira pleinement.


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ÇA T’A APPORTÉ QUOI D’ÊTRE SOUTENU PAR UNE MARQUE AUSSI IMPORTANTE QUE QUIKSILVER ? J’ai remporté le titre de Champion national des moins de 16 ans et j’ai touché mon premier chèque alors que je me décidais à partir faire mes études universitaires à 18 ans. Grace à ce soutien, je me suis acheté un billet pour Hawaii et j’ai poursuivi le rêve du surf de gros. Ce voyage a finalement duré plus de 20 ans avec quelques moments forts, comme la première fois où on a surfé la vague géante de Mullaghmore, ou faire partie des premiers sur la scène du surf tracté, ou même quelques nominations aux XXL Big Wave Awards. J’ai commencé avec Quiksilver quand ils n’étaient que de quelques personnes dans un entrepôt. J’ai vu la boîte grandir à une époque où c’était le team le plus cool auquel il fallait absolument faire partie.

meilleurs employés quitter la société et j’ai commencé à me poser des questions sur pourquoi j’étais réellement basé dans le sud-ouest de la France et quelles étaient mes priorités et celles de ma famille. Le travail environnemental que je voyais chez des entités comme Surfers Against Sewage était tout aussi source d’inspiration pour moi que le surf pro et la performance dans l’eau. Je ne voyais pas l’industrie du surf aller dans cette direction aussi vite que je le souhaitais.

© Patagonia

EN COULISSES

GABE, D’OÙ VIENT TA PASSION POUR LE SURF ? Plonger dans la mer du Nord était un monde bien éloigné de la folie du football qui régnait à mon école et cela m’a vraiment donné une autre façon de voir le monde. Le surf était très underground, on était une tribu secrète avec toute une côte à explorer. On marchait dans les pas de pionniers qui étaient source d’inspiration pour nous. TU AS FAIT DE CETTE PASSION TON MÉTIER. COMMENT EST NÉE CETTE VOCATION ? Il y avait de grands surfeurs dans ma génération et à l’époque, les surfeurs britanniques raflaient tous les titres européens. Ils étaient bien plus nombreux sur la scène de la compétition qu’aujourd’hui. En tant que jeune surfeur, je me suis démené pour me faire une place dans ce monde. Les sponsors m’ont permis d’enclencher une carrière pro, ce qui concrètement, m’a permis de transformer une chance d’outsider en réalité.

QUAND AS-TU DÉCIDÉ D’ARRÊTER TA CARRIÈRE DE SURFER PRO ? Au cours de mes dernières années chez Quiksilver, j’ai vu certains des

TU AS FAIT QUOI APRÈS ? J’étais ami avec les frères Malloy, qui étaient chez Patagonia, une marque outdoor qui était bien plus active que toutes les autres marques de surf et cela m’a ouvert les yeux. A cette époque, les frères ont pris leurs distances avec Billabong et Hurley pour développer Patagonia Surf. J’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment lorsque leur équipe Europe cherchait quelqu’un pour développer le segment surf afin de proposer une offre complémentaire à ce qu’ils avaient déjà en version montagne.


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COMMENT PEUT-ON ÊTRE PLUS RESPECTUEUX DE LA PLANÈTE DANS NOTRE QUOTIDIEN ?

© EUROSIMA/Arrieta

LA MISSION DE PATAGONIA EST DE SAUVER LA PLANÈTE. C’EST AMBITIEUX, NON ? Ha-ha, oui, très ambitieux, mais c’est aussi très sérieux. Notre devise : « Notre entreprise existe pour sauver notre planète » est au cœur de toutes nos décisions clés. L’enjeu n’a jamais été aussi important avec la crise du climat. La consommation et la dépendance aux énergies fossiles mènent notre société vers le précipice. On ne peut plus continuer ainsi, sinon nos enfants en pâtiront sous nos yeux. Patagonia a toujours travaillé pour proposer le meilleur produit, avec le moins d’impact sur la chaine de distribution et a toujours soutenu les groupes environnementaux. A présent il nous faut aussi changer les systèmes et les industries et trouver des solutions ensemble.

© Patagonia

AUJOURD’HUI, TU TRAVAILLES POUR PATAGONIA, TU PEUX NOUS EXPLIQUER CE QUE TU FAIS ? Mon rôle est au croisement du marketing, de la vente, du produit et des groupes environnementaux qui ont une dimension surf. Je viens en soutien aux équipes de ventes et aux distributeurs partenaires qui représentent Patagonia. Nous voulons développer des relations à long terme et durables. On a tous vu comment l’industrie du surf a explosé pour ensuite s’effondrer, ou bien assisté à l’évolution de certaines marques qui ont perdu leurs valeurs core et leurs racines. Mon rôle est de créer du lien entre Patagonia Surf et des surfeurs qui partagent nos valeurs et qui pourront ensuite transmettre notre message et apporter un changement positif dans leurs propres communautés.

Nous devons tous prendre nos responsabilités sur la façon dont nous pouvons changer les choses. Il ne s’agit pas de nettoyer une plage ou de réutiliser des sacs plastiques, il faut changer les choses à grande échelle. Nous, en tant qu’Industrie, avons de nombreux choix au quotidien qui peuvent avoir un impact positif. Qui est votre fournisseur d’énergie ? Utilise-t-il des sources renouvelables ? Choisir des matières premières bio ou recyclées. Patagonia a démontré que cela n’enlève rien à la qualité du produit et que nous sommes totalement transparents sur où nos produits sont fabriqués. N’importe

quelle entreprise peut obtenir la certification Fairtrade si elle utilise nos partenaires logistiques. Si un produit est conçu pour une meilleure durée de vie ou qu’il est réparable, c’est encore mieux. Utilisez votre pouvoir d’achat en tant que consommateur, individu ou industrie pour faire des choix à impact positif. Ne chercher que le profit a un coût caché, soit auprès des salariés compétents dans la chaîne logistique, soit dans le coût de l’utilisation de produits bon marché qui se retrouvent à remplir les décharges municipales. Faire ce qui est bien est bon aussi pour le business.


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Utilisez votre pouvoir d’achat en tant que consommateur, individu ou industrie pour faire des choix à impact positif.

EN 2016, PATAGONIA REMPORTE LE PRIX D’INNOVATION EUROSIMA POUR SA COMBINAISON YULEX. TU PEUX NOUS EN DIRE PLUS ? Ca fait 10 ans qu’on travaille sur la combinaison Yulex de Patagonia. Tout a commencé quand Yulex Corp est venu vers nous avec un caoutchouc naturel qui pourrait remplacer le néoprène à base de produits pétrochimiques ou « limestone » (à base de roche calcaire) dans nos combinaisons traditionnelles. On a toujours su que le limestone n’était pas une solution. Si on peut éviter, pourquoi extraire de la roche calcaire pour en faire une combinaison ? Ou bien, pourquoi utiliser des composants pétrochimiques comme ingrédient principal dans la combinaison ? Ce n’est en aucun cas durable ni respectueux pour l’environnement. Il nous fallait simplement produire une combinaison en caoutchouc naturel qui tiendrait plus longtemps que les autres combinaisons pour prouver que cela pouvait se faire. Notre combinaison actuelle a subi plus de 200 tests matériels et donne de bons résultats à l’eau. La matière naturelle est plus performante que n’importe quel

caoutchouc synthétique et économise 80 % de CO2 par combinaison. La matière est complètement durable. Les arbres Hévéas, qui sont certifiés par la Fondation Rainforest, poussent et fournissent du caoutchouc pour 35 ans. Le caoutchouc Yulex est accessible à tous et plus les marques seront nombreuses à s’en servir, moins cher cette matière coûtera.

PATAGONIA A CHOISI D’OFFRIR CE PRIX DE 5000€EUROS À L’ASSOCIATION SURFERS AGAINST SEWAGE. POURQUOI AVOIR CHOISI CETTE ASSOCIATION ? C’était un choix assez naturel. Nous reversons 1 % de notre chiffre d’affaires à des groupes environnementaux afin de nous auto-taxer sur notre empreinte. N’importe qui peut s’inscrire à l’organisation « 1 % for The Planet ». Surfers Against Sewage fait un travail incroyable aussi bien au niveau gouvernemental que sur le terrain avec le nettoyage des plages et la sensibilisation pour des milieux scolaires sans plastique. Ils font un travail qui progresse constamment et ont toujours été une source d’inspiration.

QUEL EST TON AVIS SUR LE DÉVELOPPEMENT DU SURF (PISCINES À VAGUES, JEUX OLYMPIQUES…) ? Que voulez-vous, c’est ça le futur, qu’on le veuille ou non. Je pense que les JO ont plus besoin du surf que le surf n’a besoin des JO. Un point positif que je vois cependant, c’est qu’on peut espérer que certains jeunes surfeurs européens pourront être soutenus par des entités sportives nationales pour pouvoir évoluer au niveau mondial à travers le système de financement olympique. Les vagues artificielles sont aussi un moyen de faire évoluer l’accès à notre sport et à la performance et permettre à l’industrie du surf se développer. Mais aussi performantes qu’elles arrivent à être de nos jours, les vagues artificielles ne remplaceront jamais ces moments naturels qui font que l’on aime tant le surf. Mais est-ce que ces évolutions peuvent, d’une manière ou d’une autre encourager l’industrie à être plus durable ou permettre aux surfeurs d’apprécier encore plus la nature et protéger leurs plages ? Cela reste à voir.

Retrouvez l’interview de Gabe Davies dans son intégralité sur notre blog www.insideurosima.com


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TECH FOR GOOD, OU COMMENT REDONNER DU SENS À LA TECHNOLOGIE Aujourd’hui, l’entreprise est en train de devenir un objet d’intérêt collectif. Plus aucune entreprise de la tech ne se crée sans prendre en compte son impact social ou environnemental. Cette tendance de fond, qui porte le nom de « Tech for good », se confirme aussi auprès des startups nouvellement parrainées par EUROSIMA.

SHAKABAY REVISITE NOTRE MANIÈRE DE VOYAGER

le départ », explique Adrien Mangeot, le co-fondateur de Shakabay.

Récemment installée à Olatu à Anglet, la plateforme de réservations de séjours surf, Shakabay, fait partie des nouveaux outils incontournables pour préparer son surf trip sans prise de tête tout en contribuant à l’association de son choix.

Un service gratuit pour le voyageur qui peut réserver un hébergement à proximité des spots de surf, un surf camp ou ses activités (cours de surf, boat trip, plongée, yoga, skate…) en fonction de l’offre et de la destination.

© EUROSIMA/Robin

Tout est prévu pour simplifier au maximum Que vous soyez un votre voyage et rendre surfeur confirmé vos vacances et votre ou débutant, ce qui expérience plus Adrien Mangeot, Clémence Allain et Julien Feugeas de Shakabay prime avec Shakabay faciles. Un moteur c’est l’expérience et les de recherche vous rencontres qu’apporte permet de cibler en quelques clics les meilleures la Shaka Family, sa communauté d’ambassadeurs destinations surf (kite, SUP…) du moment en et de passionnés qui partagent les mêmes valeurs et fonction de vos envies ; le tout, auprès de plus de échangent leurs bons plans sur les réseaux sociaux. 500 professionnels certifiés. Conscients de l’impact du voyage sur Aucune mauvaise surprise pour le voyageur à son l’environnement, « notre ambition est de reverser un arrivée « Shakabay s’assure que le paiement arrive à pourcentage du prix du séjour à des projets sociaux ou bonne destination, avec des entreprises et des offres validées environnementaux élus par la Shaka Family ou de donner par notre communauté d’utilisateurs, et si besoin, on la possibilité au voyageur de payer sa taxe carbone au annule et rembourse sans frais jusqu’à quelques jours avant moment de la réservation. » conclue Adrien.


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I CLEAN MY SEA S’ATTAQUE À LA POLLUTION PLASTIQUE

cartographie de tout ce qui bouge en mer et prévoir les trajectoires des déchets. Ces informations seront ensuite transmises en temps réel à des navires de collecte. »

« Le plan d’attaque de I Clean My Sea repose sur trois types de prestations : la détection participative des déchets en mer via l’appli, la collecte et la valorisation » explique Aymeric.

© EUROSIMA/Robin

75% des déchets trouvés en mer sont des plastiques, soit 8 millions de tonnes chaque année. Le constat est accablant et les conséquences dramatiques pour l’environnement, la biodiversité et la santé. Pour tenter d’enrayer ce fléau, l’océanographe Aymeric Jouon, a créé l’application I Clean My Sea.

Aymeric Jouon fondateur de I Clean My Sea

« Le principe est simple : je me balade en mer ou sur le littoral, je vois un plastique flotter, je le prends en photo avec l’appli et le tour est joué » indique Aymeric. « On récupère la géolocalisation de l’objet pour faire une

Aymeric a pensé à tout, « des petits navires présents aux bons endroits viendront collecter les déchets et les trier ». « Nous travaillons avec des bateaux consommant très peu d’énergie que nous plaçons à l’embouchure des rivières là où transite 80% des déchets, ce qui nous permet d’avoir une efficacité optimale ». Puis, ces déchets seront valorisés pour leur donner une seconde vie.

Grâce au parrainage EUROSIMA ces entreprises vont bénéficier d’un accompagnement personnalisé qui devrait leur permettre d’entretenir une relation pérenne avec les partenaires locaux et agrandir leur réseau.


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Les lauréats du parrainage d’entreprises EUROSIMA, Aymeric Jouon de I Clean My Sea et Adrien Mangeot de Shakabay entourés de leurs sponsors EUROSIMA, le Crédit Coopératif et Sofitech

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Sylvain Fleury, Mylène Wang et Léo Bouffier d’HEXA Surfboard, heureux vainqueurs de l’Appel à Projets Innovation 2019 lancé par EUROSIMA et Outdoor Sports Valley

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Le champion de Freestyle motocross, Charles Pagès et le Directeur d’EUROSIMA, Franck Laporte-Fauret à la soirée « Coquillages et crustacées » du Waterman’s Ball

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L’équipe de Surfhardware International Europe qui a reçu le Prix de l’innovation de l’année 2019 pour sa dernière innovation le FCS Freedom Leash

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La légende du surf Lisa Andersen entourée de la longboardeuse Zoë Grospiron et de la surfeuse Vahine Fierro à la soirée du Waterman’s Ball

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Joan Duru sacré meilleur Surfeur Européen de l’Année à l’occasion de la cérémonie de remises de prix des EUROSIMA Surf Industry Awards

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L’actuel Président d’EUROSIMA, Jean-Louis Rodrigues accompagné de ses prédécesseurs, Frédéric Basse et Wilco Prins lors de la soirée du Waterman’s Ball

La longboardeuse, Zoë Grospiron et la directrice monde de la marque Roxy, Emilie Souvras, invitées à une discussion sur « Les femmes dans le surf » à l’occasion du Surf Summit




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