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Ecole du Sabbat Adultes

4e trimestre

Octobre - DĂŠcembre 2008


SOMMAIRE 5

Rébellion à la frontière

11 Une direction non dépourvue de reproches 17 Une branche d‛amandier fleurie 23 L‛organisation de la prêtrise selon l‛ordre de Melchisedek 30 Un Dieu d‛ordre 36 L‛unité dans la diversité 42 L‛organisation 48 Le troupeau du Seigneur 54 L‛ordination

Leçons de l’école du Sabbat : Octobre à Décembre 2008. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat. Couverture : Sermonview (1ère de couverture) ; Map Ressources (pp. 4, 60 et 84) ; Getty Images (4e de couverture). Réalisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org E-mail (Etats-Unis): gc@sdarm.org

61 Les qualifications pour l‛ordination 67 Régler les différends dans l‛église 73 Les villes de refuge de l‛Ancien Testament 78 La cité de refuge moderne de Jéhovah

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7ème Jour, Mouvement de Réforme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 17 € /an (4 numéros) (à régler à l’adresse ci-dessus)

Imprimé en Corée du Sud


Avant-Propos Le trimestre dernier, tous les étudiants de l’Ecole du Sabbat dans le monde ont étudié Le Peuple de l’Arche. La leçon actuelle, La Ville de Refuge, est en réalité la continuation de ce sujet général. Ces deux trimestres ont pour but de nous donner un aperçu très pertinent de l’expérience de l’ancien Israël se préparant à l’époque à entrer dans la Terre Promise — et de nous présenter des parallèles importants avec la terre promise éternelle qui doit maintenant bientôt arriver. “ L’histoire des vicissitudes d’Israël à travers le désert a été conservée à l’intention de l’Israël de Dieu jusqu’aux derniers temps. Le récit des marches et contremarches de ce peuple nomade et des miracles accomplis pour le soulager de la faim, de la soif et de la fatigue est rempli d’instructions et d’avertissements pour nous. Le peuple hébreu suivait une école préparatoire en vue de la possession de la Terre Promise. A nous, de même, de nous remémorer d’un cœur humble et docile, en vue de notre préparation pour la Canaan céleste, les épreuves de l’ancien Israël. ”—Patriarches et Prophètes, page 265 (V&S), 294 (Bâle). L’arche sacrée de l’alliance était une composante essentielle du voyage à travers le désert du peuple d’Israël. Appelés à se distinguer parmi toutes les nations, les Israélites devaient être reconnus comme le peuple choisi de Dieu sur cette terre de par leur adoration du Créateur du ciel et de la terre, le seul Dieu vrai et unique, l’Eternel Jéhovah. L’arche de l’alliance leur fut donnée comme un ouvrage symbole de leur foi. Il y avait trois objets à l’intérieur de l’arche, sous le propitiatoire : 1. Les tables de pierre sur lesquelles Dieu écrivit les Dix Commandements. 2. Un pot de manne. 3. La verge fleurie d’Aaron. Ces objets avaient une signification très importante. Il est également très important de garder à l’esprit que “ l’arche du sanctuaire terrestre était la reproduction de la véritable arche des cieux ” (The Signs of the Times, 24 juin 1880). Dans Le Peuple de l’Arche nous avons étudié les deux premiers objets contenus dans l’arche. La Ville de Refuge se concentrera en grande partie sur le troisième. En tant que croyants regardant avec ardeur vers le sanctuaire céleste, nous avons certainement besoin de comprendre ce qu’il y a à l’intérieur de cette arche de l’alliance et ce que cela signifie pour nous ! “ Dans tous les voyages d’Israël, « l’arche de l’alliance de l’Eternel [les] précédait » (Nombres 10 : 33)… [Le coffre sacré contenant la sainte loi de Dieu] ouvrait la marche ”—Patriarches et Prophètes, page 375 (Bâle), 353 (V&S). Aujourd’hui, quand nous regardons là-haut, nous prions que l’Arche céleste puisse guider notre voyage vers la pureté et la perfection, vers les cieux, par la grâce et la force de Jésus-Christ, notre Grand Prêtre ! Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Sabbat, 4 octobre 2008

Offrande spéciale pour la mission Vietnamienne Chers frères et sœurs de par le monde, Nous remercions l’Eternel pour sa grande miséricorde et son grand amour pour son peuple qu’il appelle parmi tant d’autres pour le conduire au sein de son troupeau. Le Vietnam est un pays situé au sud-est de l’Asie et sa population croissante dépasse les 87 millions. Son industrie ainsi que les affaires personnelles ou familiales se développent aussi. Près de 85% de la population professent le Bouddhisme et environ 8% sont chrétiens dont environ un million de Protestants. Le message de la Réforme est parvenu au Vietnam en juin 2000 par l’intermédiaire d’un frère de Corée du Sud qui fut poussé par le Seigneur à porter le message à cette jolie contrée et à son peuple. Partie d’un faible commencement, l’œuvre n’a cessé de croître. Nous avons maintenant environ 30 membres et d’autres attendent de se joindre au peuple de Dieu. L’œuvre est organisée ainsi : un groupe dans la capitale Ho Chi Minh City et une église environ 70 km plus au sud-ouest. Nos frères ayant fait des plans et continuant à y travailler pour toucher les pays voisins du Laos et du Cambodge, il est important qu’un lieu soit organisé d’où il sera possible que la lumière continue de briller vers toute la région et même au-delà. Bien que nos frères aient la volonté de dépenser et de se dépenser, ils sont peu nombreux et ne sont pas riches en bien terrestres. C’est pourquoi ils appellent tous nos frères de par le monde à leur venir en aide afin de pouvoir obtenir un petit centre d’où la lumière de la vérité continuera de briller. Nous avons confiance que nos frères seront touchés par l’Eternel et qu’en contribuant généreusement à ce projet ils permettront que nos frères Vietnamiens puissent faire l’œuvre de Dieu non seulement au Vietnam mais aussi dans d’autres pays. Vos frères et sœurs du Vietnam.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Leçon 1

Sabbat 4 octobre 2008

Dimanche

28 septembre

1.

IL MANQUE DEUX OBJETS !

a.

Quels sont les trois objets qui étaient à l’intérieur de l’arche de l’alliance ? Hébreux 9 : 3-4.

b.

A l’époque de la construction du temple de Salomon, quels sont les deux objets qui manquaient ? 2 Chroniques 5 : 10. Qu’arriva-t-il plus tard à l’arche tout entière ?

“ Dieu promit à Salomon, si celui-ci restait fidèle et si le peuple obéissait à ses commandements, que ce temple magnifique demeurerait dans toute sa splendeur, comme témoignage de la prospérité d’Israël et des riches bénédictions qui lui étaient assurées. Le peuple d’Israël ayant transgressé les commandements de Dieu et accompli des actions répréhensibles, le Seigneur permit qu’il soit emmené en captivité (à Babylone), pour l’humilier et le punir. Avant que le temple ne fût détruit, le Très-Haut fit savoir à quelques-uns de ses fidèles serviteurs quel sort serait réservé à cet édifice qui était l’orgueil des Israélites, qu’ils révéraient avec idolâtrie tout en péchant contre l’Eternel. Il annonça aussi à ces serviteurs fidèles la captivité d’Israël. Peu avant la destruction du temple, ces hommes justes retirèrent le coffre sacré contenant les tablettes de pierre, et, le cœur accablé de tristesse, le cachèrent dans une grotte où il fut soustrait définitivement aux regards du peuple d’Israël à cause de ses transgressions. Le lieu secret où cette arche sainte a été déposée n’a jamais été découvert jusqu’à ce jour. ”—L’Histoire de la Rédemption, pages 196-197. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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POUR LA MISSION DU

Patriarches et Prophètes, pages 373-377 (V&S) ou 399403 (Bâle).

SABBAT —

Lecture proposée :

SPÉCIALE DU PROCHAIN

“ A mesure que le peuple de Dieu approche de la fin des temps et qu’il arrive sur le seuil de la Canaan céleste, il voit, comme autrefois, Satan redoubler d’efforts pour l’empêcher d’entrer dans la terre promise. ”—Patriarches et Prophètes, page 437 (V&S) ou 466 (Bâle).

OFFRANDE

“ Car la rébellion est comme le péché de divination, et l’obstination comme une idolâtrie et des théraphim. Parce que tu as rejeté la parole de l’Eternel, il t’a aussi rejeté comme roi. ” (1 Samuel 15 : 23, version Darby).

VIETNAM

Rébellion à la frontière


Lundi

29 septembre

2.

L’ARCHE CÉLESTE COMPLÈTE

a.

L’arche sacrée de l’alliance a-t-elle jamais été rendue au vrai et fidèle peuple de Dieu regardant maintenant vers le sanctuaire céleste ? Apocalypse 11 : 19. Que peut-on dire des objets qui étaient manquants sur terre ?

“ Le peuple de Dieu doit maintenant fixer ses regards sur le sanctuaire céleste où se déroule le ministère final de notre Grand prêtre relatif à l’œuvre du jugement, ministère au cours duquel il intercède en faveur de son peuple. ”—Evangéliser, page 205. “ Dans le lieu très saint je vis une arche ; le haut et les côtés étaient composés de l’or le plus pur. A chaque extrémité de l’arche il y avait un chérubin, les ailes déployées. Leurs faces étaient tournées l’une vers l’autre, et leurs yeux étaient baissés. Entre les anges on voyait un encensoir d’or. Au-dessus de l’arche, où se trouvaient les anges, il y avait une lumière éclatante, qui apparaissait comme un trône où Dieu habitait. Jésus se tenait près de l’arche, et lorsque les prières des saints montaient vers lui, l’encens fumait dans l’encensoir, et il offrait ces prières avec la fumée de l’encens à son Père. Dans l’arche il y avait un vase de manne, la verge d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de pierre, qui ressemblaient à un livre. ”—Premiers Ecrits, page 32. b.

Quel objectif prometteur devrait monter à notre cœur quand nous constatons que les objets manquants ont été restitués ? Psaume 94 : 14-16.

“ Satan a pris toutes les mesures possibles pour que rien ne vienne faire des réprimandes ou des reproches à notre peuple et que rien ne nous exhorte à rejeter nos erreurs. Mais il existe un peuple qui portera l’arche de Dieu. Certains sortiront du milieu de nous et ne voudront plus la porter mais ils ne peuvent constituer un obstacle à la vérité qui ira de l’avant et plus haut jusqu’à la fin. Dans le passé Dieu a suscité des hommes prêts à agir sur sa parole et qui en attendent l’occasion, des hommes qui traverseront des restrictions qui ne ressemblent qu’à des murs au mortier non durci. Il possède toujours de tels hommes aujourd’hui. Quand Dieu revêt les hommes de son Esprit, ils agissent. Ils proclameront la parole de l’Eternel ; ils élèveront leur voix comme une trompette. Entre leurs mains la vérité ne perdra pas sa puissance. Ils montreront au peuple ses transgressions et à la maison de Jacob ses péchés. ”—Testimonies to Ministers, page 411.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Dans l’ancien Israël, qui a placé Moïse et Aaron à leurs postes de responsabilités ? Exode 3 : 7-10 ; 4 : 14-17.

“ Dieu appela Moïse à échanger sa houlette contre le sceptre de l’autorité, à quitter son troupeau pour conduire le peuple d’Israël. Mais il manquait de confiance en lui, s’exprimant difficilement ; il était timide… Cependant, il se soumit et plaça en Dieu toute sa confiance. ”—Le Ministère de la Guérison, page 410. “ Dieu désigna Moïse pour soustraire son peuple à l’esclavage auquel il était soumis en Egypte… Moïse était leur conducteur visible, tandis qu’à la tête des armées d’Israël, Christ était leur conducteur invisible. S’ils en avaient toujours été conscients, ils ne se seraient pas rebellés et n’auraient pas provoqué Dieu dans le désert par leurs murmures déraisonnables. ”—The Review and Herald, 3 mars 1874. b.

Quel exemple montre notre responsabilité envers ceux que Dieu a appelés à être dirigeants ? Contre qui nous rebellons-nous si nous les rejetons —particulièrement si les principes ne sont pas en cause ? 1 Samuel 24 : 5-6, 10 ; 26 : 9 ; 1 Timothée 5 : 17.

“ La manière dont se conduisit David envers Saül contient une leçon pour nous. Sur l’ordre de Dieu, ce dernier avait été oint comme roi d’Israël ; mais à cause de sa désobéissance, le Seigneur avait déclaré que le royaume lui serait enlevé. Et cependant, quelles ne furent pas, à son égard, la tendresse, l’indulgence et la courtoisie de David ! ”—Le Ministère de la Guérison, page 418. “ Dédaigner ou mépriser ceux qui sont chargés de diriger l’Eglise, c’est rejeter les moyens qu’il a donnés pour aider, encourager et fortifier son peuple. ”—Conquérants Pacifiques, page 144. c.

Etant donné que Dieu choisit ces personnes pour des tâches spécifiques, quand sont-elles libres de se départir de leurs responsabilités ? 1 Corinthiens 9 : 16.

“ L’humble vie de berger avait été beaucoup plus heureuse pour Moïse que sa carrière comme chef de cette immense et turbulente multitude. Mais il n’osait pas choisir son sort. Au lieu de la houlette du pasteur, il lui avait été donné une autorité qu’il ne pouvait déposer jusqu’à ce que Dieu l’en déchargeât. ”—Patriarches et Prophètes, page 400 (Bâle) ou 374 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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POUR LA MISSION DU

a.

SABBAT —

LES RESPONSABILITÉS DES DIRIGEANTS

SPÉCIALE DU PROCHAIN

3.

VIETNAM

30 septembre

OFFRANDE

Mardi


Mercredi

1er octobre

4.

MANQUE DE CONTRÔLE

a.

Qui était Coré ? Nombres 16 : 1 ; Exode 6 : 18, 21.

“ Coré, l’âme du mouvement (de conspiration froidement ourdie), Lévite, de la famille de Kéhath et cousin de Moïse, était un homme capable et influent. ”—Patriarches et Prophètes, page 373 (V&S) ou 399 (Bâle). b.

Alors qu’il avait une haute charge dans le gouvernement d’Israël, à quelle autre position voulait-il encore parvenir ? Nombres 16 : 8-10.

“ Chargé du service du tabernacle, il ne fut bientôt plus satisfait de son poste et aspira à la prêtrise. ”—Patriarches et Prophètes, page 373 (V&S) ou 399 (Bâle). “ Le Seigneur savait que Coré avait un cœur rebelle et que, bien que sa rébellion n’eût pas encore pris corps, il œuvrait secrètement contre Moïse dans la congrégation d’Israël.… Coré n’était pas satisfait de sa position. Il était lié au service du tabernacle mais il désirait être élevé au rang de prêtre. Dieu avait établi Moïse comme gouverneur en chef et avait confié la prêtrise à Aaron et à ses fils. Coré décida d’obliger Moïse à modifier l’ordre des choses de sorte à pouvoir parvenir à la position honorable de sacrificateur. Pour assurer le succès de son entreprise, il attira dans sa rébellion deux descendants de Ruben, Dathan et Abiram. ”—The Spirit of Prophecy, volume 1, page 296. c.

Comment en arrive-t-on à une telle rébellion ? Proverbes 16 : 18 ; 27 : 4 ; 1 Timothée 6 : 4.

“ Coré et ses adhérents avaient été favorisés par des manifestations spéciales de la puissance et de la grandeur divines. Ils faisaient partie de ceux qui étaient montés avec lui sur la montagne et avaient contemplé la gloire de Dieu. Mais, depuis lors, un changement s’était produit en eux. Une légère tentation caressée s’était fortifiée, et ils avaient fini par tomber à tel point sous l’ascendant de Satan qu’ils ne craignaient pas de s’engager dans cette coupable mutinerie. Ils commencèrent par se communiquer tout bas leur mécontentement, puis, en affectant de vouer un profond intérêt à la prospérité du peuple, ils portèrent leurs doléances aux oreilles des principaux d’Israël. Leurs insinuations furent reçues avec tant d’empressement qu’ils finirent par se croire animés d’un saint zèle pour la gloire de Dieu. ”—Patriarches et Prophètes, pages 374375 (V&S) ou 400-401 (Bâle). 8

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Jeudi

2 octobre

5. C’EST UNE PLUS GRANDE FOLIE ENCORE QUAND ON EST PRÉVENU D’AVANCE

Comment Dieu parle-t-il de la rébellion ? 1 Samuel 15 : 22-23. Quelle devrait être notre attitude envers ceux qui ont des responsabilités ? Hébreux 13 : 5, 17.

“ Il n’est guère possible d’infliger à Dieu une insulte plus flagrante que de rejeter les instruments qu’il emploie pour notre salut. Non seulement les Israélites avaient fait cela, mais ils avaient formé le dessein de mettre et Moïse et Aaron à mort. ”—Patriarches et Prophètes, page 406 (Bâle). c.

Comment Dieu nous prépare-t-il à faire face à la tentation ? 1 Corinthiens 10 : 11-13 ; Jean 15 : 22. Quel événement Dieu permit-il pour qu’il serve d’avertissement à Israël ? Nombres 12 : 1-16.

“ Celui qui lit les secrets de tous les cœurs, et qui par conséquent avait noté les desseins de Coré et de ses compagnons, avait donné à son peuple des avertissements et des instructions qui lui eussent permis d’échapper aux séductions de ces conspirateurs; Le peuple avait vu Marie frappée des jugements de Dieu en suite de sa jalousie et de ses plaintes contre Moïse. ”—Patriarches et Prophètes, page 400 (Bâle) ou 374 (V&S). d.

Moïse aurait-il incité le peuple à la rébellion en le dirigeant d’une manière dominatrice ou en faisant des règles abusives ? Nombres 12 : 3.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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POUR LA MISSION DU

b.

SABBAT —

“ La jalousie avait donné naissance à l’envie ; celle-ci mena à l’insurrection. [Coré, Dathan et Abiram] avaient tant discuté sur le droit de Moïse à exercer l’autorité et sur les honneurs dont il jouissait qu’ils en étaient venus à se figurer que sa situation était très enviable, et que n’importe lequel d’entre eux aurait pu la remplir aussi bien que lui. Ils s’étaient mutuellement suggestionnés au point de croire que ces charges, Moïse et Aaron les avaient assumées de leur propre chef. ”—Patriarches et Prophètes, page 375 (V&S) ou 401 (Bâle).

SPÉCIALE DU PROCHAIN

“ Il se forma une conspiration froidement ourdie, dans le but bien déterminé de renverser les chefs que Dieu avait lui-même désignés. ”—Patriarches et Prophètes, page 399 (Bâle) ou 373 (V&S).

VIETNAM

Expliquez le soulèvement de Coré. Nombres 16 : 1-3.

OFFRANDE

a.


Vendredi

3 octobre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

19 h 25

L’arche, qui fut ôtée à l’époque de la captivité babylonienne, fut-elle jamais rendue au peuple de Dieu ? Si oui, dans quel sens ? Lorsque Dieu donne aux individus un rôle dirigeant, quand sont-ils libres de quitter ces responsabilités ? En tant que parents de Moïse et d’Aaron, à quels postes Coré, Dathan et Abiram aspiraient-ils ? Quel est le déroulement ou le processus de la rébellion ? Quel genre de conducteur Moïse était-il ?

“ Les mécontents affirmaient qu’en prenant sur eux la prêtrise et le gouvernement, distinctions auxquelles leur maison n’avait pas plus de droit que tant d’autres, [Moïse et Aaron] s’étaient élevés au-dessus de la congrégation de l’Eternel ; pas plus saints que le peuple, ils auraient dû se contenter d’être les égaux de leurs frères. ”— Patriarches et Prophètes, page 375 (V&S) ou 401 (Bâle). “ La rébellion de Coré nous représente, sur un plus petit théâtre, les manifestations de l’esprit qui conduisit à la révolte de Satan dans les cieux. Ce furent l’orgueil et l’ambition qui poussèrent Lucifer à se plaindre du gouvernement de Dieu, et à chercher de renverser l’ordre qui avait été établi dans le ciel. Depuis sa chute, son but a été de faire pénétrer le même esprit d’envie et de mécontentement, la même soif de charges et d’honneurs, dans les esprits des hommes. C’est lui qui travailla sur les esprits de Coré, de Dathan et d’Abiram, excitant en eux l’amour des grandeurs, l’envie, la méfiance et la révolte. En les portant à rejeter les hommes qu’il avait choisis, Satan les poussa à rejeter Dieu comme leur chef. Et néanmoins, tandis qu’ils blasphémaient contre Dieu en murmurant contre Moïse et Aaron, leur illusion était telle, qu’ils se croyaient justes et qu’ils envisageaient comme poussés par Satan ceux qui avaient courageusement condamné leurs péchés. ”—Patriarches et Prophètes, pages 407-408 (Bâle) ou 381-382 (V&S). “ Toute rébellion contre Dieu provient directement d’une influence satanique. Tous ceux qui se mettent en lutte contre le gouvernement de Dieu ont formé alliance avec le grand apostat, qui exerce sa puissance et sa ruse pour captiver leurs sens et égarer leur intelligence, et leur fait tout voir sous un faux jour. ”—Patriarches et Prophètes, page 655 (Bâle) ou 620 (V&S). “ Dès l’aube de cette terre Dieu a été avec ses enfants obéissants. Nous devons montrer au monde que nous avons confiance en Dieu parce que nous croyons en lui. Sa parole nous promet qu’aucune tentation ne surviendra sur nous sans que de l’aide et du soutien ne nous soient apportés. ”—The Review and Herald, 15 avril 1890.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Leçon 2

Sabbat 11 octobre 2008

Une direction non dépourvue de reproches “ Toutes les voies de l’homme sont pures à ses yeux ; mais celui qui pèse les esprits, c’est l’Eternel. ” (Proverbes 16 : 2). “ Rien n’est plus agréable à des personnes coupables et qui méritent d’être censurées, que de recevoir des marques de sympathie et des louanges. ”—Patriarches et Prophètes, page 401 (Bâle) ou 375 (V&S). Lecture proposée :

Testimonies, volume 4, pages 227-240.

Dimanche

5 octobre

1.

RÉBELLION PERSISTANTE

a.

Comment Moïse répondit-il à la rébellion suscitée par Coré, contre lui, mais surtout contre Dieu ? Nombres 16 : 4-7.

b.

Manifestement, comment les Israélites passèrent-ils la nuit supplémentaire qui leur fut accordée pour reconsidérer leur attitude ? Nombres 16 : 12.

“ [Les Israélites] ne voyaient pas la nécessité de demander à Dieu le pardon de cet odieux péché. Ils ne passèrent point cette nuit, ce sursis de grâce, dans la repentance et la confession, mais à chercher quelque moyen de résister aux preuves qui venaient de leur être données qu’ils étaient de très grands pécheurs. La haine contre les hommes que Dieu avait choisis et la disposition de repousser leur autorité était encore dans leurs cœurs. Satan était sur place, pervertissant leur jugement, et les conduisant les yeux fermés vers leur destruction. ”—Patriarches et Prophètes, page 406 (Bâle) ; voir page 380 (V&S). c.

Comment ceux qui avaient pris part à la rébellion se considéraient-ils euxmêmes ? Nombres 16 : 2-3.

“ [Les conspirateurs] firent entendre qu’il était faux que les murmures du peuple fussent la cause de la colère de Dieu. La congrégation, dirent-ils, n’était point dans le tort, puisqu’elle ne réclamait que ses droits ; mais Moïse était un homme autoritaire ; il avait censuré le peuple comme s’il était pécheur, alors qu’il était saint, et que Dieu était au milieu de lui. ”—Patriarches et Prophètes, page 401 (Bâle) ; voir pages 375376 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

11


Lundi

6 octobre

2.

S’ILLUSIONNER SOI-MÊME

a.

Quel principe Coré viola-t-il ? Luc 14 : 8-11 ; Apocalypse 3 : 17.

“ Coré avait caressé son envie et sa rébellion jusqu’à s’abuser lui-même ; il pensa réellement que la congrégation était juste et que Moïse était un gouverneur tyrannique pensant continuellement que le peuple devait parvenir à la sainteté alors que ce n’était pas indispensable puisqu’il l’était déjà. ”—The Spirit of Prophecy, volume 1, page 300. b.

Quelle erreur les rebelles firent-ils puisqu’ils connaissaient déjà la loi de Dieu ? 2 Corinthiens 10 : 12.

“ Coré et sa troupe avaient fait accroire aux Israélites en général qu’ils étaient tous justes et que tous leurs problèmes venaient de leur chef, Moïse, qui ne faisait que leur rappeler sans cesse leurs péchés. Ils pensèrent que si Coré pouvait les conduire, les encourager et insister sur leurs bonnes actions au lieu de leur rappeler leurs fautes, ils auraient un voyage paisible et prospère et que, sans aucun doute, il ne leur ferait pas faire marche arrière vers le désert mais les guiderait vers la terre promise. Ils déclarèrent que Moïse leur avait dit qu’ils ne pourraient pas entrer dans le pays, pas l’Eternel. ”—The Spirit of Prophecy, volume 1, page 300. c.

Qu’est-ce qui a toujours été une source de problèmes avec les gens qui soulèvent des questions semblables à celles de Coré, Dathan et Abiram ? 1 Rois 22 : 5-8.

“ Coré passa en revue l’histoire de leurs pérégrinations à travers le désert et de leurs privations, rappela que leurs murmures et leur désobéissance avaient été suivis de la mort d’un grand nombre d’entre eux, d’où l’on pouvait conclure que si Moïse avait agi autrement leurs déboires auraient été évités. Il était donc responsable de leurs malheurs, et s’ils n’entraient pas au pays de Canaan, c’était la faute de la mauvaise administration de Moïse et d’Aaron. On en déduisait que si Coré devenait le conducteur du peuple et si, au lieu de le censurer, il savait l’encourager en appuyant davantage sur sa bonne conduite, leur voyage serait paisible et prospère. Au lieu d’errer dans le désert, ils pourraient marcher directement vers la terre promise. ”—Patriarches et Prophètes, page 376 (V&S) ou pages 401-402 (Bâle). 12

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Mardi

7 octobre

3.

S’AVEUGLER SOI-MÊME

a.

Quelle est la pire de toutes les illusions auxquelles on a à faire face dans le combat chrétien ? Proverbes 3 : 7 ; 12 : 15 ; 16 : 2 ; 21 : 2.

“ Coré et ses hommes avaient tant flatté le peuple qu’ils lui avaient fait croire qu’il se conduisait fort bien, et que Moïse l’avait grandement lésé. Or si Israël admettait que Coré et ses compagnons étaient dans l’erreur, il aurait à recevoir comme venant de Dieu la sentence qui les condamnait à mourir dans le désert. Mais le peuple ne voulait pas se soumettre à son châtiment, et il persista à croire que Moïse l’avait trompé. Les Hébreux avaient espéré au fond de leurs cœurs qu’un nouvel ordre de choses allait s’établir, où la louange ferait place à la censure, et le confort aux angoisses et aux luttes. Les hommes qui venaient de périr leur avaient adressé des paroles louangeuses et avaient professé pour eux beaucoup d’intérêt et d’amour ; aussi le peuple en concluait-il que Coré et ses compagnons devaient avoir été des hommes excellents et que Moïse avait d’une façon ou d’une autre perpétré leur destruction. ”—Patriarches et Prophètes, pages 405-406 (Bâle) ; voir page 380 (V&S). b.

Afin de se convaincre lui-même d’un mensonge, qu’est-ce que le peuple dut imaginer à propos de l’Egypte ? Nombres 16 : 12-13.

“ Les rebelles accusèrent Moïse d’être la cause de leur impossibilité d’entrer dans la terre promise. Ils dirent que Dieu ne les avait pas traités de la sorte, qu’il n’avait pas dit qu’ils devaient mourir dans le désert, qu’ils ne le croiraient jamais mais que c’était plutôt Moïse qui avait parlé ainsi et non l’Eternel, et que tout avait été arrangé par Moïse pour qu’il ne les conduise jamais dans le pays de Canaan. Ils dirent encore qu’il les avait fait sortir d’un pays où coulaient le lait et le miel. Dans leur rébellion aveugle, ils oublièrent leurs souffrances dans ce pays et toutes les plaies qui avaient dévasté le pays. Maintenant ils accusaient Moïse de les avoir tirés d’un bon pays pour les faire mourir dans le désert afin de s’enrichir de leurs biens. Ils demandèrent à Moïse d’une manière insolente s’il pensait vraiment que personne parmi toute la foule qui composait le peuple d’Israël n’était assez intelligent pour comprendre ses mobiles et… pour le laisser les conduire aveuglément à sa guise d’abord en direction de Canaan, puis de nouveau vers la Mer Rouge et l’Egypte. Ils parlèrent ainsi devant toute la congrégation et refusèrent catégoriquement de reconnaître plus longtemps l’autorité de Moïse et d’Aaron. ”—The Spirit of Prophecy, volume 1, pages 298-299.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Mercredi

8 octobre

4.

LA CONFRONTATION

a.

Qui rassembla toute la congrégation pour l’événement décisif qui devait déterminer qui serait le vrai dirigeant ? Nombres 16 : 14-19. Décrivez les attitudes contrastées.

“ Il était évident que les sympathies du peuple étaient du côté des mécontents ; mais Moïse ne chercha nullement à se justifier. En présence de l’assemblée, il en appela solennellement à Dieu, comme témoin de la pureté de ses motifs et de la droiture de sa conduite, et l’implora à être juge de ce différend.… Ce n’était pas Moïse qui avait rassemblé la foule pour contempler la défaite de Coré et de ses compagnons ; c’étaient les rebelles eux-mêmes qui, dans leur aveuglement, avaient convoqué le peuple pour être témoin de leur victoire. Une grande proportion de la multitude s’était ouvertement rangée du côté de Coré, qui n’avait jamais été si assuré de l’emporter sur Aaron. ”—Patriarches et Prophètes, pages 403404 (Bâle) ou 378 (V&S). b.

Bien qu’encouragée au départ par la solidarité de la majorité des chefs Israélites, pourquoi une division se créa-t-elle entre une direction subversive et la congrégation ? Nombres 16 : 20-27.

“ Les chefs de la révolte se virent abandonnés par ceux qu’ils avaient trompés ; mais leur audace demeurait inébranlable. Debout avec leurs familles à la porte de leurs tentes, ils avaient l’air de défier l’avertissement divin. ”—Patriarches et Prophètes, page 404 (Bâle) ou 379 (V&S). c.

Par quel événement miraculeux Dieu révéla-t-il que ces apostats étaient déterminés à défier sa volonté ? Nombres 16 : 28-35.

“ Satan… poussa [les rebelles] à rejeter Dieu comme leur chef. Et néanmoins, tandis qu’ils blasphémaient contre Dieu en murmurant contre Moïse et Aaron, leur illusion était telle, qu’ils se croyaient justes et qu’ils envisageaient comme poussés par Satan ceux qui avaient courageusement condamné leurs péchés. ”—Patriarches et Prophètes, pages 407-408 (Bâle) ou 381-382 (V&S). “Dieu avait donné des preuves écrasantes du fait que c’était lui qui conduisait Israël. Mais Coré et ses affiliés rejetèrent la lumière jusqu’à ce que leur aveuglement devint tel, que les manifestations les plus frappantes de la puissance de Dieu ne purent plus les convaincre ; ils les attribuèrent toutes à l’influence humaine ou satanique.... Ce fut l’acte qui scella leur destinée. Ils avaient commis le péché contre le Saint-Esprit.”—Patriarches et Prophètes, page 409 (Bâle) ou 383 (V&S). 14

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Jeudi

9 octobre

5.

VÉRITABLE DIRECTION

a.

Comment savons-nous que les enfants de Coré n’approuvaient pas tous sa rébellion ? 1 Chroniques 6 : 33-38. Quel est l’autre nom de Shemuel ? 1 Chroniques 6 : 28, 33. [Il semble que dans les Bibles françaises, seul le nom Samuel ait été retenu. En anglais, on trouve Samuel et Shemuel ; NdT.]

b.

Quelles leçons Israël devait-il garder en mémoire suite à cette expérience ? Nombres 16 : 36-40.

c.

Au lieu de passer la nuit dans la repentance, de quel esprit tout Israël fit-il preuve après la punition des rebelles ? Nombres 16 : 41-43.

“ Le peuple fit la même chose le jour après la destruction des hommes qui les avaient séduits, ils osèrent attribuer ses jugements à Satan, déclarant que c’était par la puissance du malin que Moïse et Aaron avaient fait mourir des hommes justes et saints. ”—The Review and Herald, 12 novembre 1903. d.

Comment Moïse et Aaron démontrèrent-ils de quel esprit ils étaient animés en tant que chefs au moment où la plaie commença à détruire le reste de ceux qui avaient participé à la rébellion ? Nombres 16 : 44-50.

“ La culpabilité du péché ne reposait pas sur Moïse ; aussi ne s’enfuit-il pas, effrayé, abandonnant la congrégation entre les bras de la mort. Il resta au milieu de cette épouvantable crise, montrant véritablement tout le dévouement d’un berger pour le troupeau qui lui a été confié. Il supplia l’Eternel que sa colère ne détruisit pas entièrement le peuple de son choix. Grâce à ses intercessions, il arrêta le bras de la vengeance divine, et Israël désobéissant et rebelle ne fut pas totalement détruit. Mais le ministre de l’indignation était parti : la plaie semait la mort sur son passage. Sur l’invitation de son frère, Aaron prit un encensoir, et se rendit en hâte au milieu de l’assemblée, pour faire « propitiation pour le peuple, » debout, « entre les morts et les vivants. » En même temps que la fumée du parfum, les prières de Moïse montaient vers Dieu, et la plaie fut arrêtée ; mais pas avant que quatorze mille personnes eussent péri, comme preuve de la malignité de leurs murmures et de leurs rébellions. ”—Patriarches et Prophètes, pages 406-407 (Bâle) ou 380-381 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

15


Vendredi

10 octobre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

19 h 10

Quel genre d’illusion constitue le plus grand danger pour les croyants ? Quelle nouvelle méthode de travail, semblable à la tournure d’esprit prévalant dans ce monde moderne, le peuple espérait-il voir établie par Coré dans le nouvel ordre des choses ? Jusqu’à quel point le peuple se fourvoyait-il jusque dans son souvenir du pays d’Egypte ? Comment l’expérience de Coré montre-t-elle que les enfants ne marchent pas forcément sur les traces de leurs parents ? Que pouvons-nous apprendre de l’expérience de Moïse et d’Aaron au plus fort de la plaie ?

“ Les Hébreux n’aimaient pas se soumettre aux directives et aux restrictions du Seigneur. Tout avertissement, tout frein les contrariait et provoquait leurs murmures contre Moïse. Si Dieu les avait laissés libres d’agir à leur guise, ils auraient eu peu de plaintes à élever contre leurs chefs. Dans toutes les périodes de l’histoire de l’Eglise, les serviteurs de Dieu ont rencontré le même esprit. ”—Patriarches et Prophètes, page 382 (V&S) ou 408 (Bâle). “ Rien ne plaît davantage au peuple que la louange et la flatterie lorsqu’il est dans les ténèbres de l’erreur et mérite d’être réprimandé. Coré gagna d’abord l’attention du peuple puis sa sympathie en représentant Moïse comme un despote. Il disait qu’il était trop sévère, trop exigeant, trop tyrannique, et qu’il reprenait le peuple comme s’il commettait des péchés alors qu’il était saint, mis à part pour le Seigneur et que l’Eternel demeurait en son sein. Coré énuméra les incidents qui émaillèrent leur vie pendant leur voyage à travers le désert ; ils avaient été conduits en des lieux difficiles où nombre d’entre eux avaient trouvé la mort à cause de leurs murmures et de leur désobéissance mais, avec leurs sens pervertis, ils pensaient voir très clairement que tous leurs problèmes auraient pu leur être épargnés di Moïse s’était comporté différemment. Il était trop rigide, trop exigeant ; ils décidèrent que tous leurs ennuis dans le désert étaient survenus par sa faute. Coré, le meneur de cette troupe, professait une grande sagesse en semblant discerner la vraie raison de leurs épreuves et de leurs afflictions. ”—Testimonies, volume 3, pages 345-346. “ Une grande analogie caractérise les réformes qui, de siècle en siècle, jalonnent les progrès de l’oeuvre de Dieu. Etant donné que les voies divines sont immuables et que les mouvements importants du temps présent trouvent leur parallèle dans l’histoire, les péripéties de la vie de l’Eglise aux siècles passés nous offrent de précieux enseignements. ”—La Tragédie des Siècles, page 371 (GC 339, CI 363).

16

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Leçon 3

Sabbat 18 octobre 2008

Une branche d’amandier fleurie “ L’Eternel dit à Moïse : Reporte la verge d’Aaron devant le témoignage, pour être conservée comme un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses cesser de devant moi leurs murmures et qu’ils ne meurent point. ” (Nombres 17 : 10). “ Dieu condescendit miséricordieusement à faire une autre démonstration à Israël, à lui donner une leçon destinée à corriger leur jugement perverti. ”—The Spirit of Prophecy, volume 1, page 305. Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, pages 404-409 (Bâle) ou 382384 (V&S).

Dimanche

12 octobre

1.

A CHAQUE CHEF SON BÂTON DE COMMANDEMENT

a.

Au temps de l’Ancien Testament, de quoi la verge était-elle le symbole ? Psaume 110 : 2 ; Esaïe 11 : 1-4 ; Jérémie 51 : 19.

b.

Chaque chef d’Israël ayant présenté une verge, comment Dieu montra-t-il explicitement que la direction revenait à Aaron ? Nombres 17 : 1-4 , 6-7.

“ Chaque tribu reçut l’ordre de préparer une verge et d’y inscrire son nom. On inscrivit le nom d’Aaron sur celle de Lévi. « Et Moïse mit les verges devant l’Eternel dans le tabernacle du témoignage. » ”—Patriarches et Prophètes, page 407 (Bâle) ou 381 (V&S). c.

Quel miracle particulier devait identifier le représentant que Dieu s’était choisi pour le sacerdoce et que devait-il faire ? Nombres 17 : 5, 8-9.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

17


Lundi

13 octobre

2.

UN MÉMORIAL SYMBOLIQUE ET UNE PROPHÉTIE

a.

Par quel souvenir la prêtrise d’Aaron fut-elle confirmée pour les générations futures ? Nombres 17 : 10-13.

“ En faisant fleurir et porter des amandes à la verge d’Aaron, Dieu fit un miracle suffisant pour faire cesser les plaintes des Israélites et devant témoigner que Dieu avait conféré la prêtrise à Aaron. Toutes ces modifications remarquables du rameau advinrent en une seule nuit pour les convaincre que Dieu avait vraiment choisi Aaron parmi tous les enfants d’Israël. Après ce miracle divin, l’autorité sacerdotale ne devait plus être remise en question. Cette verge extraordinaire devait être conservée et fréquemment montrée au peuple pour lui rappeler le passé, l’empêcher de murmurer et de revenir sur le fait de savoir à qui le sacerdoce appartenait de droit. Après que les enfants d’Israël eussent été pleinement convaincus d’avoir accusé Moïse et Aaron à tort, ils virent leur rébellion passée en pleine lumière et furent terrifiés. Ils « dirent à Moïse : Voici, nous expirons, nous périssons, nous périssons tous ! » (Nombres 17 : 12). Finalement ils sont obligés de croire cette vérité fâcheuse : leur sort est de mourir dans le désert. Après avoir enfin reconnu que c’était bien l’Eternel qui avait dit qu’ils ne devraient pas entrer dans la Terre promise mais mourir, ils reconnurent aussi que Moïse et Aaron avaient eu raison et qu’ils avaient péché contre Dieu en se rebellant contre leur autorité. Ils reconnurent également que Coré et ceux qui avaient péri avec lui avaient péché contre l’Eternel et qu’il était juste qu’ils aient dû subir sa colère. ”—The Spirit of Prophecy, volume 1, pages 305-306. b.

Qui est notre Grand Prêtre dans le sanctuaire céleste ? Hébreux 8 : 1-5 ; 9 : 3-4.

“ Le Berger en chef veille du haut du sanctuaire céleste sur le troupeau de son pâturage. ”—Fundamentals for Christian Education, page 273. “ Nous sommes maintenant au temps où le Seigneur met notre caractère à l’épreuve et pèse notre valeur morale dans les balances du sanctuaire. Oh, recherchons l’or éprouvé par le feu, le vêtement blanc de la justice de Christ afin que la honte de notre nudité ne paraisse pas, et oignons nos yeux avec le collyre céleste afin que nous voyions Dieu agir. ”—The Review and Herald, 28 juillet 1891.

18

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Mardi

14 octobre

3.

UNE ŒUVRE PRÉPARATOIRE

a.

Quelle œuvre fut accomplie par Jean-Baptiste avant la première venue de Christ ? Matthieu 3 : 2 ; Jean 3 : 27-30.

“ De notre temps, juste avant la seconde venue du Christ sur les nuées des cieux, le même travail que celui de Jean-Baptiste doit être accompli. Dieu appelle des hommes qui prépareront un peuple à se tenir debout lors du grand jour de l’Eternel. Avant le ministère public du Christ, le message à proclamer était : « Repentez-vous, publicains et pécheurs ; repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » (Voir Matthieu 3 : 2.) En tant que peuple croyant à la prochaine apparition du Christ, nous avons un message à proclamer : « Préparez-vous à la rencontre de votre Dieu. » Notre message doit être aussi direct que celui de Jean. Il blâma les rois pour leurs iniquités. Bien que sa vie fût en danger, il n’hésita pas à proclamer la Parole de Dieu ; avec la même fidélité, nous devons aujourd’hui accomplir notre tâche. ”—Levez Vos Yeux en Haut, page 300. b.

Quelle œuvre doit être accomplie en ces deniers jours de l’histoire de la terre ? Esaïe 58 : 1 ; Amos 4 : 12.

“ Jean proclama son message sans arguments compliqués et sans fioritures. Du désert parvenaient les échos de sa voix rude qui troublait les consciences, mais qui pourtant ouvrait la porte à l’espoir. Elle disait : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » (Mat. 3 : 2.) Avec une force étrange et toute nouvelle, elle remuait les foules et la pays entier était en effervescence. Les multitudes affluaient au désert.… Notre message doit être aussi direct que celui de Jean.… Pour cela, notre expérience spirituelle doit être conforme à la sienne, et la même œuvre doit se faire en nous. Regardons à Dieu et, dans cette contemplation, oublions-nous aussi nous-mêmes. Par nature, Jean avait les faiblesses et les défauts communs à tout être humain. Mais au contact de l’amour divin, il avait été changé. Lorsque, après les débuts du ministère de Jésus, les disciples de Jean vinrent se plaindre à leur maître de ce que tous suivaient le nouveau prédicateur, il montra à quel point il avait clairement compris sa position par rapport au Messie, et combien il était heureux d’accueillir celui dont il avait préparé la voie. ”—Ministère Evangélique, pages 50-51.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

19


Mercredi

15 octobre

4.

UNE EXPÉRIENCE PERSONNELLE

a.

Quel genre d’expérience devons-nous avoir pour être capables de délivrer un message aussi net que celui de Jean-Baptiste ? Esaïe 57 : 15 ; Jean 1 : 29.

“ Jean s’était élevé au sommet de l’abnégation. Loin de vouloir attirer les hommes à lui-même, il cherchait à élever toujours plus haut leurs pensées jusqu’à les fixer sur l’Agneau de Dieu. Lui-même n’avait été qu’une simple voix, un cri dans le désert. Maintenant il acceptait de rentrer dans le silence et l’obscurité, pourvu que tous les yeux fussent dirigés vers la Lumière de la vie. Les messagers de Dieu qui veulent rester fidèles à leur mandat ne recherchent pas les honneurs personnels. L’amour du moi sera absorbé par l’amour envers le Christ. Ils reconnaissent que leur tâche consiste à proclamer, comme l’a fait Jean-Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Ils élèvent le Christ et l’humanité se trouve élevée avec lui. ”—Jésus-Christ, pages 161-162. b.

Comment Jean fit-il preuve d’une vraie abnégation quand il entendit que nombre de ses disciples étaient allés après Jésus ? Jean 3 : 22-30.

“ L’âme du prophète [Jean-Baptiste], vidée du moi, était remplie d’une lumière divine. Par des paroles qui étaient presque une contrepartie de celles de Christ luimême, il rendit témoignage à la gloire du Sauveur. Il a déclaré : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous.… Celui que Dieu a envoyé prononce les paroles de Dieu, parce que Dieu lui donne l’Esprit sans mesure » (Jean 3 : 31, 34). Tous ses disciples peuvent participer à la gloire de Christ. Le Sauveur pouvait dire : « Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 5 : 30). Jean déclara encore que le Père « lui donne l’Esprit sans mesure ». Il en est de même des disciples du Christ. Nous ne sommes aptes à recevoir la lumière céleste qu’en tant que nous sommes disposés à être vidés de nous-mêmes. Impossible de discerner le caractère de Dieu, ou d’accepter le Christ par la foi, à moins de consentir à ce que toute pensée soit amenée captive à l’obéissance du Christ. Le Saint-Esprit est donné sans mesure à tous ceux qui font cette expérience. En Christ « habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Et vous avez tout pleinement en lui » (Colossiens 2 : 9-10). ”—Testimonies, volume 8, page 334 (Voir Jésus-Christ, page 162).

20

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Jeudi

16 octobre

5.

LES CORÉ MODERNES

a.

Bien que la prophétie nous montre qu’il y aura des hommes semblables à Coré dans les derniers jours, qu’est-ce que Dieu attend de ses fidèles sentinelles ? 2 Timothée 4 : 1-4.

“ [2 Timothée 4 : 3-4]. L’apôtre ne fait pas allusion ici aux hommes qui se déclarent ouvertement irréligieux, mais à ceux qui font profession d’être chrétiens, qui prennent leurs penchants comme ligne de conduite, et deviennent ainsi esclaves de leur propre personne. Certains n’adoptent que les doctrines qui ne condamnent ni leurs péchés, ni leur vie de plaisir. Ils sont offensés par les paroles sévères des fidèles serviteurs du Christ, et ils préfèrent rechercher des docteurs qui les flattent et les encouragent. Parmi ceux qui se disent ministres, certains enseignent des théories humaines au lieu de prêcher la Parole de Dieu. Etant infidèles à leur mission, ils égarent ceux qui cherchent en eux un guide spirituel. ”—Conquérants Pacifiques, pages 450-451. b.

A quel genre d’opposition Jésus et les apôtres durent-ils faire face lorsqu’ils faisaient des reproches nécessaires ? Jean 8 : 40 ; 2 Pierre 2 : 1-3 ; Jude 11. Quel est le rapport aujourd’hui avec l’Esprit de Prophétie ? Apocalypse 12 : 17 ; 19 : 10.

“ [Paul] avait été désigné pour défendre l’Eglise, pour veiller sur les âmes comme s’il devait rendre compte à Dieu de leur état. Ne devait-il donc pas prêter attention aux rapports qui lui étaient faits sur le désordre et les divisions qui régnaient parmi les fidèles ? Si, assurément, et les reproches qu’il leur adressa par écrit furent inspirés par l’Esprit divin comme ses autres épîtres. Mais lorsqu’ils reçurent ces reproches, certains ne voulurent pas être corrigés. Ils affirmèrent que Dieu ne leur avait pas parlé par Paul, qu’il n’avait fait que leur donner son opinion en tant qu’homme et ils considérèrent leur propre jugement comme aussi valable que le sien. Parmi notre peuple, beaucoup de ceux qui se sont éloignés des anciens sentiers et qui ont suivi leur propre entendement sont dans la même situation. Quel grand soulagement ce serait pour de telles personnes si elles pouvaient tranquilliser leur conscience en pensant que mon œuvre n’est pas de Dieu. Mais en l’occurrence, votre incrédulité ne modifiera pas les faits. Votre caractère, votre vie morale et religieuse sont déficients. Fermez les yeux là-dessus si vous voulez, mais cela ne vous rend pas plus parfait d’un iota. Le seul remède consiste à vous laver dans le sang de l’Agneau. Si vous cherchez à vous détourner du conseil de Dieu pour une question de convenances personnelles, si vous diminuez la confiance du peuple de Dieu dans les témoignages qu’il leur a envoyés, vous vous rebellez contre Dieu aussi certainement que le firent Coré, Dathan et Abiram. ”—Testimonies, volume 5, pages 65-66. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

21


Vendredi

17 octobre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

18 h 57

Comment Dieu a-t-il miraculeusement résolu le débat au sujet de la direction de l’église ? Où la verge d’Aaron fut-elle placée pour servir de souvenir aux générations futures ? Quelle œuvre doit être accomplie avant la venue de Christ, dans l’esprit d’Elie et de Jean-Baptiste ? Décrivez le caractère des messagers que Dieu veut utiliser en ces derniers jours difficiles ? Quelle est aujourd’hui la plus claire manifestation de l’esprit de Coré ?

“ Tous les efforts de l’homme le plus doux qui fut sur la terre ne parvinrent point à réduire l’insubordination [des Hébreux] . Le désintéressement de Moïse fut récompensé par la jalousie, la suspicion et la calomnie. Son humble vie de berger avait été bien plus paisible et heureuse que sa carrière comme chef de cette immense et turbulente multitude. Il était plus difficile d’affronter leurs jalousies déraisonnables que les loups féroces du désert. Cependant Moïse n’osa pas choisir son sort et agir selon ses préférences. Sur l’ordre de Dieu il avait délaissé la houlette du pasteur pour recevoir à sa place la verge du commandement. Il n’osa pas déposer ce sceptre et démissionner de sa position avant que Dieu lui-même ne l’en démette. ”—Testimonies, volume 3, pages 342-343. “ Les pasteurs font parfois beaucoup de mal en manifestant une trop grande indulgence envers ceux qui se perdent. Ils peuvent en venir ainsi à supporter le péché, voire à y participer. Ils sont amenés à excuser et à admettre ce que Dieu condamne. A la longue, ils sont tellement aveuglés, qu’ils approuvent ceux-là même que le Seigneur leur enjoint de réprouver. Le ministre dont les facultés spirituelles s’obscurcissent par une indulgence coupable à l’égard du mal, ne tardera pas à commettre un péché aussi grave en se montrant dur et sévère envers le croyant agréé de Dieu. ”—Conquérants Pacifiques, page 450. “ Il n’est pas de plus grande preuve du pouvoir de Satan que le grand nombre d’âmes, prises dans ses pièges, qui s’imaginent être au service de Dieu. En se rebellant contre Moïse, Coré, Dathan et Abiram croyaient ne s’insurger que contre un chef humain semblable à eux et finirent par croire qu’ils travaillaient pour le Seigneur. Et cependant, en rejetant l’instrument de Dieu, ils rejetaient son Fils et méprisaient son Esprit. De même, aux jours du Sauveur, ce furent les gens les plus religieux du peuple, les scribes et les anciens des Juifs, qui le crucifièrent. Le même esprit persiste aujourd’hui dans le cœur de ceux qui mettent leur volonté à la place de celle de Dieu. ”—Patriarches et Prophètes, pages 620-621 (V&S) ou 655 (Bâle).

22

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


“ Melchisédek n’était pas le Christ ; il était la voix de Dieu dans le monde, le représentant du Père. ”—Messages Choisis, volume 1, page 479. Lecture proposée :

Jésus-Christ, pages 406-412.

Dimanche

19 octobre

1.

ÊTRE COMME LES AUTRES NATIONS

a.

Comment Israël modifia-t-il l’organisation divine de l’autorité des prêtres et des juges ? 1 Samuel 8 : 4-9.

“ Le prophète [Samuel] fut repris pour s’être affligé de la conduite du peuple en ce qui le concernait personnellement. Ce n’était pas à lui qu’on avait manqué de respect, mais à Dieu, qui avait jusque-là nommé les gouverneurs de son peuple. Ceux qui méprisent et rejettent un fidèle serviteur du Très-Haut ne s’en prennent pas à l’homme, mais au Maître qui l’a envoyé. Ce sont les paroles du Seigneur, ce sont ses réprimandes et ses conseils qui sont foulés aux pieds. C’est son autorité qui est bravée. Les plus beaux jours d’Israël avaient été ceux où le peuple reconnaissait l’Eternel comme son roi, et où les lois et le gouvernement établi étaient reconnus comme supérieurs à ceux de tous les peuples. Voici ce que Moïse avait déclaré au sujet des commandements de Dieu : « Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; car cela prouvera votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui, entendant parler de toutes ces lois, diront : Cette grande nation est le seul peuple sage et intelligent ! » Malheureusement, les Hébreux s’étaient écartés de la loi divine et n’avaient pas atteint la hauteur à laquelle ils étaient appelés. Aujourd’hui, ils accusaient le gouvernement de Dieu d’être la cause de tous leurs maux et de toutes leurs folies. Voilà à quel point le péché aveugle l’esprit humain ! ”—Patriarches et Prophètes, page 593 (V&S) et 624 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

23

SABBAT —

“ Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. ” (Hébreux 6 : 19-20).

SPÉCIALE DU PROCHAIN

L’organisation de la prêtrise selon l’ordre de Melchisedek

POUR LES PAYS NÉCESSITEUX

Sabbat 25 octobre 2008

OFFRANDE

Leçon 4


Lundi

20 octobre

2.

LA FOLIE DE L’HOMME ET LA MISÉRICORDE DE DIEU

a.

Pourquoi Dieu permit-il à Israël d’avoir un roi ? Osée 13 : 11.

“ Par les prophètes, Dieu avait prédit qu’un jour Israël aurait un roi. Mais cela ne prouvait nullement que cette forme de gouvernement fût meilleure ou conforme à sa volonté. Le Seigneur permettait simplement à son peuple de suivre son caprice, puisqu’il refusait de se laisser guider par ses conseils. Il lui fit dire par le prophète Osée : « Je t’ai donné un roi dans ma colère et je te l’ôterai dans mon indignation. » Quand les hommes préfèrent choisir leur propre voie sans demander conseil à Dieu, ou contrairement à sa volonté révélée, il accède à leurs désirs ; mais c’est pour les amener, par des conséquences amères, à voir leur folie et à s’en détourner. L’orgueil et la sagesse de l’homme sont de dangereux guides. On finit toujours par découvrir que les désirs du cœur humain, quand ils sont contraires à la volonté de Dieu, sont une malédiction plutôt qu’un bienfait. Dieu désirait que son peuple n’attendît des lois et des secours que de lui ; et que sentant son impuissance loin de lui, il fût sans cesse attiré plus près de son Seigneur. Avec ces sentiments, les Hébreux se seraient élevés, ennoblis, et seraient devenus propres à la haute destinée à laquelle Dieu appelait son peuple choisi. Mais Dieu voyait que quand ils auraient un homme sur le trône, leurs esprits se détourneraient tout naturellement de leur Créateur ; qu’ils se confieraient davantage en la force humaine, et moins à la force divine, et que les erreurs de leur roi les conduiraient dans le péché et les éloigneraient de Dieu. ”—Patriarches et Prophètes, 594 (V&S) et page 625 (Bâle). b.

En conséquence du nouveau système d’organisation suivant le modèle des autres nations, qu’arriva-t-il à la verge d’Aaron ? 2 Chroniques 5 : 10.

c.

Sous quel ordre sacerdotal Jésus commença-t-il son œuvre dans le sanctuaire céleste ? Hébreux 6 : 19-20 ; 7 : 12, 28. En quoi cela était-il l’accomplissement de la prophétie ? Psaume 110 : 1-4 ; Hébreux 9 : 11-12.

“ Lorsque Christ expira sur la croix, il cria d’une voix forte « Tout est accompli », son œuvre était achevée. La voie fut ouverte, le voile fut déchiré en deux. L’homme pouvait approcher de Dieu sans offrande sacrificielle, sans le service de prêtres terrestres. Christ lui-même était prêtre pour toujours selon l’ordre de Melchisédek. Le ciel était sa maison. Il vint en ce monde pour révéler le Père. ”—The Signs of the Times, 16 août 1899. 24

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


a.

Comment la prêtrise de Melchisédek était-elle supérieure à la prêtrise des Lévites et pourquoi est-ce si important ? Hébreux 7 : 1-11, 22-24, 27-28.

“ Christ est un vrai souverain sacrificateur car, après avoir enduré l’humiliation, la honte, l’opprobre, et après avoir été crucifié et enseveli, il triompha de la mort et ressuscita du tombeau. Il est prêtre pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. ”— Manuscript Releases, volume 12, page 398. b.

Dans la sacrificature selon l’ordre de Melchisédek, y a-t-il d’autres prêtres associés au Souverain Sacrificateur ? 1 Pierre 2 : 5-9 ; 5 : 1-4.

c.

Quel est le fondement de cette église gouvernée par la prêtrise de Melchisédek ? Matthieu 16 : 13-19 ; 1 Corinthiens 10 : 4 ; 3 : 11.

“ Le Christ est le fondement de toute véritable Eglise. ”—Ministère Evangélique, page 473. “ « Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. » « Sur cette pierre, dit Jésus, je bâtirai mon église. » En présence de Dieu et des esprits célestes, en présence aussi de l’armée invisible de l’enfer, le Christ a fondé son Eglise sur le Rocher vivant. Ce Rocher c’est lui-même, —son corps rompu et meurtri pour nous. Bâtie sur ce fondement, l’Eglise défie les puissances de l’enfer. L’Eglise paraissait encore bien faible au moment où ces paroles du Christ furent prononcées. Il n’y avait qu’une poignée de croyants contre lesquels toutes les puissances du mal, humaines et démoniaques, allaient être dirigées ; cependant les disciples ne devaient pas avoir peur. Fondés sur leur Rocher protecteur, ils ne pouvaient être renversés. ”—Jésus-Christ, pages 408-409. d.

Pourquoi était-il impossible que Pierre soit ce Rocher ? Matthieu 16 : 2123.

“ « Les clefs du royaume des cieux » sont les paroles du Christ. Toutes les paroles de l’Ecriture sainte sont de lui et se trouvent renfermées dans cette expression. Ces paroles ont le pouvoir d’ouvrir et de fermer le ciel.… Ce n’est pas à Pierre seul qu’a été confiée l’œuvre de l’Evangile. Plus tard le Sauveur a répété les paroles qu’il avait dites à Pierre, mais en les appliquant directement à l’Eglise. ”—Jésus-Christ, page 409. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

25

SABBAT —

LA PRÊTRISE ET SON FONDEMENT

SPÉCIALE DU PROCHAIN

3.

POUR LES PAYS NÉCESSITEUX

21 octobre

OFFRANDE

Mardi


Mercredi

22 octobre

4.

UNE VÉRITÉ PURE, NON ALTÉRÉE

a.

Sur quel point l’Eglise de Christ est-elle fondée ? Matthieu 16 : 16-17.

“ [Matthieu 16 : 17]. La vérité confessée par Pierre constitue le fondement de la foi du croyant. ”—Jésus-Christ, page 407. b.

198. c.

Comment la Parole de Dieu identifie-t-elle la Vérité ? Jean 14 : 6.

“ Christ est le système complet de la vérité. ”—Selected Messages, bk. 3, page A quel danger ceux qui professent croire en la vérité doivent-ils faire face ? 1 Jean 3 : 3 ; 2 : 21 ; 2 Jean 9-11.

“ Le danger auquel l’église est maintenant exposée est que les inventions des hommes, qui sont limités, déterminent le chemin précis de la venue du Saint-Esprit. Bien qu’ils ne veuillent pas le reconnaître, certains l’ont déjà fait. Du fait que l’Esprit doit venir non pour louer les hommes ou pour affermir leurs théories erronées mais pour convaincre [en anglais réprimander, NdT] le monde de péché, de justice et de jugement, beaucoup se détournent de lui. Ils ne veulent pas être privés des vêtements de leur propre justice. Ils ne veulent pas échanger leur justice qui n’est pas juste, avec la justice de Christ qui est la vérité pure, inaltérée. Le Saint-Esprit ne flatte personne ; il ne travaille pas non plus selon les conceptions humaines. Les hommes finis et pécheurs ne doivent pas travailler le Saint-Esprit. Quand il viendra pour réprimander, quelle que soit la personne que Dieu ait choisie pour accomplir cette tâche, le devoir de l’homme est de l’écouter et d’obéir à sa voix. ”—Testimonies to Ministers, pages 64-65. d.

Le monde se trouvant dans d’épaisses ténèbres, comment Dieu révèle-t-il la vérité aux individus ? Proverbes 4 : 18.

“ Christ fit de l’église la dépositaire de la vérité sacrée. Il lui en laissa la gestion et son devoir consiste à poursuivre la mission de Christ — sauver le monde. Il est le Soleil de Justice qui doit apporter ses brillants rayons à ses disciples ; en retour, ils doivent déverser sa lumière sur d’autres. ”—The Review and Herald, 30 juin 1896. 26

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


a.

La véritable église étant bâtie sur la vérité pure, que devient en fait cette église ? 1 Timothée 3 : 15 ; Ephésiens 2 : 19-20.

“ Dieu se forme un peuple et son désir est qu’il marche en parfaite unité à la lumière de la vérité divine. Le Christ s’est donné lui-même au monde, « afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres ». Tite 2 : 14. Cette œuvre de purification a pour but de bannir de l’Eglise toute iniquité et tout esprit de discorde, afin que les membres édifient au lieu de renverser et concentrent leurs énergies à accomplir la grande œuvre qui leur a été confiée. Dieu veut que tous ses enfants arrivent à l’unité de la foi. ”—Témoignages, volume 1, page 510. “ Nous devons nous unir mais pas sur la plate-forme de l’erreur. ”—Manuscript Releases, volume 15, page 259. b.

Quelle assurance appartient à tous ceux qui décident fermement de faire la volonté de Dieu à n’importe quel prix ? Jean 7 : 17. Comment cela est-il aussi un défi ? Jean 5 : 39.

“ Celui qui recherche sincèrement la volonté de Dieu et se conforme aux connaissances qu’il possède recevra des lumières plus grandes ; quelque étoile d’un éclat céleste lui sera envoyée pour le conduire dans toute la vérité. ”—La Tragédie des Siècles, page 337 (GC 306-307 , CI 328). c.

Comment pouvons-nous trouver la pure vérité et par conséquent la vraie église ? Jean 16 : 13.

“ Le blé donne « d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi. » Le but du laboureur lorsqu’il sème la semence et la cultive, c’est la production du grain. Il désire du grain pour les bouches affamées, et de la semence en vue des moissons futures. De même aussi le cultivateur divin s’attend à une moisson comme fruit de ses labeurs et de ses sacrifices. Jésus-Christ désire reproduire son image dans le cœur des hommes ; or il le fait par l’intermédiaire de ceux qui croient en lui. Le but de la vie chrétienne, c’est la fructification : c’est la reproduction du caractère du Christ dans le croyant, et par lui dans d’autres vies encore. ”—Les Paraboles, page 63 (Gland) ou pages 50-51 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

27

SABBAT —

“ IL VOUS CONDUIRA DANS TOUTE LA VÉRITÉ ”

SPÉCIALE DU PROCHAIN

5.

POUR LES PAYS NÉCESSITEUX

23 octobre

OFFRANDE

Jeudi


Vendredi

24 octobre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

18 h 44

Pourquoi les Israélites étaient-ils mécontents de ne pas avoir de roi et comment Dieu accéda-t-il à leur demande obstinée ? Jésus n’étant pas un Lévite descendant d’Aaron, pourquoi est-il apte à être notre Souverain Sacrificateur ? Quel est le vrai fondement de la foi du croyant ? Sur quel genre de vérité, de fondement éternel, devons-nous bâtir ? Si nous essayons de satisfaire à la prière que fit Christ avant sa crucifixion, pouvons-nous nous unir à des individus ou à des groupes qui rejettent la vérité présente ?

“ Il n’y a pas d’accord possible entre le Prince de la lumière et celui des ténèbres, et il ne saurait y en avoir entre leurs disciples. Quand les chrétiens consentirent à s’unir aux païens à moitié convertis, ils entrèrent dans une voie qui devait les entraîner de plus en plus loin de la vérité. Satan se réjouit d’être parvenu à séduire une aussi forte proportion des disciples de Jésus. Et, son ascendant sur leur esprit augmentant, il les incita à persécuter ceux qui demeuraient fidèles. Nul ne savait mieux combattre la vérité que ceux qui en avaient été précédemment les défenseurs ; aussi ces chrétiens apostats, joignant leurs efforts à ceux des demi-païens, s’acharnèrent-ils contre les vérités chrétiennes essentielles. Ceux qui voulaient demeurer fidèles durent soutenir une lutte désespérée pour résister aux séductions et aux abominations qui, sous le déguisement de vêtements sacerdotaux, avaient pénétré dans l’Eglise. Les saintes Ecritures n’étant plus reconnues en tant que norme de la vérité, la doctrine de la liberté de conscience fut dénoncée comme une hérésie, et ses défenseurs furent haïs et proscrits. Après un conflit long et opiniâtre, les quelques chrétiens restés fidèles décidèrent de rompre avec l’Eglise apostate et idolâtre. Se rendant compte que, s’ils voulaient se soumettre à la volonté de Dieu, la séparation devenait une nécessité, ils n’osèrent pas tolérer plus longtemps des erreurs qui eussent été fatales à leur âme et eussent mis en danger la foi de leurs descendants. Par amour pour la paix et l’union, ils étaient disposés à faire toutes les concessions compatibles avec leur fidélité envers Dieu ; mais ils estimaient que la paix elle-même serait trop onéreuse s’ils devaient l’acheter au prix de leurs principes. Si l’unité devait être obtenue au détriment de la vérité et de la justice, ils préféraient la dissidence et même la guerre ! ”—La Tragédie des Siècles, pages 45-46 (GC 43-44, CI 42-43). “ Il ne doit pas y avoir d’union tant qu’il n’y aura pas eu de changement. ”—Messages Choisis, volume 1, page 233.

28

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Sabbat, 1er novembre 2008

Offrande spéciale Littérature pour les pays nécessiteux Christ a dit dans Matthieu 24 : 14 que “ cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” Ces paroles sont à la fois un ordre et une prophétie. En tant que disciples de Jésus, nous avons reçu l’ordre de prêcher l’Evangile à toute nation. Comment pouvons-nous obéir à cet ordre si nombre d’entre elles interdisent formellement toute propagation de quelque religion que ce soit à part la religion d’état (si elle existe) ? La parole écrite rendra un témoignage là où nous ne pouvons parler ouvertement du Seigneur. Dans les pays musulmans tout particulièrement, le message peut être présenté à travers des livres et des tracts. C’est pourquoi il y a un besoin urgent de fournir la parole écrite aux millions de personnes qui n’ont pas entendu le message du salut. Prenez par exemple le Pakistan. C’est un pays musulman dont la population atteint les 170 millions (c’est le sixième pays le plus peuplé de la terre). Les précieuses âmes de ce pays n’ont pas l’essentiel de la littérature évangélique. Les croyants ne possèdent pas les livres de base en Urdu (leur langue maternelle). Nos frères du Pakistan ont récemment traduit Vers Jésus et Le Ministère de la Guérison en Urdu. Ils ont maintenant besoin d’aide pour publier ces livres importants. Il y a des besoins similaires en de nombreux endroits. Veuillez faire des dons généreux lors de cette collecte du premier sabbat du mois. Ils aideront à hâter la venue du Seigneur en contribuant à publier les “ outils ” dont ont besoin tous les frères très enthousiastes pour le travail missionnaire. Que le Seigneur vous bénisse abondamment alors que vous faites votre part pour aider les croyants des pays qui n’ont que des moyens limités pour répandre le message de l’évangile. Paul Balbach, Secrétaire du Département des Publications de la Conférence Générale.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

29


Leçon 5

Sabbat 1er novembre 2008

Un Dieu d’ordre 40).

“ Mais que tout se fasse avec bienséance et avec ordre. ” (1 Corinthiens 14 :

“ Celui qui dit ou fait quelque chose tendant à séparer les membres de l’église de Christ contrecarre le dessein de l’Eternel. ”—Testimonies, volume 9, page 145. Lecture proposée :

Témoignages, volume 1, pages 448-454.

Dimanche

26 octobre

1.

L’ORIGINE DE L’ORDRE

a.

Qu’est-ce qui caractérise toute l’œuvre de Dieu ? Comment pouvons-nous remporter des succès dans notre travail pour le Seigneur ? 1 Corinthiens 14 : 40.

“ Dieu est un Dieu d’ordre. Tout ce qui se fait dans le ciel s’exécute avec un ensemble parfait. L’armée des anges déploie son activité dans une soumission et une discipline rigoureuses. Aucune entreprise ne peut réussir sans ordre et sans unanimité. Non moins qu’aux jours d’Israël, Dieu réclame aujourd’hui de l’ordre et de la méthode dans son œuvre. Tous ceux qui travaillent pour lui doivent le faire intelligemment, et non avec négligence et insouciance. Il marque son œuvre du sceau de son approbation lorsqu’elle est accomplie avec foi et exactitude. ”—Patriarches et Prophètes, page 353 (V&S) ou 379 (Bâle). b.

Qu’est-ce que Dieu attend de ses créatures ? 1 Pierre 2 : 21 ; Psaume 119 : 133 ; 1 Jean 2 : 6.

“ L’ordre est la première loi du ciel, et le Seigneur désire que les familles de son peuple offrent un reflet de l’ordre et de l’harmonie qui règnent dans les parvis célestes. La vérité ne saurait cohabiter avec ce qui est souillé ou impur. La vérité ne rend pas les hommes et les femmes vulgaires, grossiers ou désordonnés. Elle élève au contraire vers de hauts sommets tous ceux qui l’acceptent. Sous l’influence du Christ, une œuvre de raffinement constant se poursuit. ”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 181. 30

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


a.

Quel exemple Dieu nous a-t-il laissé d’une organisation minutieuse en tant que véritable bénédiction ? Exode 18 : 13-24. Comment cela est-il mis en application aujourd’hui ?

“ Moïse écouta le sage conseil de son beau-père et fut ainsi soulagé d’une charge écrasante. Cette innovation eut pour résultat l’établissement d’un ordre plus parfait. Dieu avait hautement honoré Moïse et accompli de grands prodiges par son moyen, mais celui-ci ne méprisait pas pour autant les bons conseils. Conducteur d’Israël, il écouta avec reconnaissance le pieux Madianite et mit à exécution la mesure de prudence qu’il venait de lui suggérer. ”—Patriarches et Prophètes, page 272 (V&S) ou 302 (Bâle). “ Dieu n’a donné à quiconque parmi les Adventistes du Septième Jour un pouvoir absolu pour contrôler tout le Mouvement ou n’importe quelle branche de l’œuvre. Il n’a pas stipulé que la direction de la Dénomination reposerait sur quelques hommes seulement, mais que les responsabilités seraient partagées par un grand nombre de frères compétents. Chaque membre de l’Eglise adventiste dispose d’une voix dans le choix des membres dirigeants. L’église nomme les présidents des Fédérations. Des délégués choisis par celles-ci nomment les présidents des Unions de Fédérations, et des délégués choisis par les Unions élisent les membres dirigeants de la Conférence Générale. Ainsi, chaque Union, chaque Fédération, chaque église, chaque membre, directement ou par ses représentants, dispose d’une voix pour élire les hommes qui porteront les principales responsabilités de la Conférence Générale. ”—Témoignages, volume 3, page 285. b.

Qu’est-ce qui est capital dans la vie chrétienne ? Deutéronome 10 : 12-13 ; Josué 22 : 5.

“ Le mal ne résulte pas de l’organisation mais de ce que l’on considère l’organisation comme étant tout et la piété qui est vitale comme étant de peu d’importance. Lorsque les formes et les rouages prennent la prééminence et que le travail qui devrait être fait en toute simplicité se transforme en une tâche laborieuse, cela devient un fléau et l’on accomplira bien peu de choses par rapport aux efforts fournis. Le but de l’organisation est exactement le contraire ; si nous nous désorganisions, cela reviendrait à détruire ce que nous avons bâti. ”—Fundamentals of Christian Education, page 253. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

31

SABBAT —

L’ORGANISATION DE L’ÉGLISE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

2.

POUR LES PAYS NÉCESSITEUX

27 octobre

OFFRANDE

Lundi


Mardi

28 octobre

3.

UNE UNITÉ AUTHENTIQUE

a.

Quel rapport l’église a-t-elle avec Christ ? Ephésiens 1 : 17, 22-23 ; Colossiens 1 : 18. Quel résultat devrait s’ensuivre parmi nous ?

“ Ceux qui connaissent la vérité telle qu’elle est en Jésus doivent n’être plus qu’un cœur et n’avoir qu’un même but. Tous les différends doivent être balayés. Les membres de l’Eglise doivent travailler en parfait accord sous la direction du grand Chef de l’Eglise. ”—Messages Choisis, volume 1, pages 108-109. b.

Lorsque nous nous consacrons sans réserve à Jésus, qu’arrive-t-il à nos relations avec ceux qui font la même expérience ? Jean 17 : 21.

“ L’union des croyants avec Christ aura naturellement pour résultat une union mutuelle dont le lien est le plus durable qui soit sur terre. Nous sommes un en Christ comme Christ est un avec le Père. ”—Testimonies, volume 5, page 47. “ Si nous sommes unis à Christ nous serons unis les uns aux autres. ”—The Review and Herald, 6 décembre 1892. “ Ceux qui sont vraiment convertis se rapprocheront dans une unité chrétienne. Qu’il n’y ait pas de division dans l’église de Dieu, qu’il ne s’exerce aucune autorité malavisée sur ceux qui acceptent la vérité. La douceur de Christ doit transparaître dans tout ce qui est dit et fait. ”—Testimonies, volume 9, page 147. c.

Qu’arrive-t-il à nos relations personnelles au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Jésus ? Jean 13 : 34-35.

“ Tandis qu’un plus grand amour les entraînait vers le Christ, [les disciples] se sentaient aussi rapprochés davantage les uns des autres. ”—Jésus-Christ, page 669. “ La vraie religion n’unit pas les cœurs seulement à Christ mais les uns aux autres dans la plus tendre des unions. Lorsque nous saurons ce que signifie être ainsi unis à Christ et à nos frères, une douce influence accompagnera notre travail partout où nous irons. ”—Testimonies, volume 9, page 145. d.

Quel rapport l’unité a-t-elle avec la perfection du caractère ? Ephésiens 4 : 13.

“ L’unité est le résultat assuré de la perfection chrétienne. ”—The Sanctified Life, page 85. 32

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


a.

En tant que nouveaux croyants en Jésus, comment nous unissons-nous à lui d’une manière pratique ? Ephésiens 5 : 23 ; 1 Corinthiens 12 : 27.

“ Il est un […] engagement, trop souvent négligé, à montrer clairement aux jeunes qui prennent conscience des demandes du Christ : c’est l’engagement à vivre en relation étroite avec l’Eglise. Le lien noué entre le Christ et son Eglise est intime et sacré —Jésus est l’époux, l’Eglise est l’épouse ; il est la tête, elle est le corps. Aussi notre union avec le Christ implique-t-elle une union avec son Eglise. L’Eglise est organisée pour servir, et celui qui veut suivre le Seigneur se tournera d’abord vers elle. Si nous sommes fidèles au Christ, nous nous acquitterons loyalement de nos devoirs envers l’Eglise ; c’est un élément important de notre formation. Et si l’Eglise est vivante de la vie du Maître, elle nous amènera tout droit à travailler pour le monde extérieur. ”—Education, page 301-302. “ Les hommes ont reçu le mandat de porter le triomphe de la croix d’un endroit à l’autre. En tant que Chef de l’église, Christ a toute autorité pour appeler ceux qui disent croire en lui à suivre son exemple de renoncement et de sacrifice de soi en travaillant à la conversion de ceux sur lesquels Satan et toute son armée exercent leur pouvoir afin de les détruire. Le peuple de Dieu est invité à rallier sans délai la bannière ensanglantée de Christ Jésus. Chacun doit poursuivre sans relâche sa lutte contre l’ennemi en menant le combat jusqu’aux portes. Il faut assigner son poste à toute personne qui, par sa conversion, se range dans les rangs. ”—Testimonies, volume 7, page 30. b.

Comment voyons-nous, à travers les exemples de Saul et de Corneille, que le lien avec l’église est important ? Actes 9 : 1-6, 17-18 ; 10 : 1-6, 47-48.

“ L’Esprit de Dieu convainc les pécheurs de vérité et les place au sein de l’Eglise. Les prédicateurs doivent faire leur part, mais ils ne peuvent accomplir la tâche qui incombe à l’Eglise. Dieu demande à celle-ci de s’occuper de ceux qui sont jeunes dans la foi et l’expérience chrétienne, de leur rendre visite, non pour bavarder à tort et à travers, mais pour prier avec eux et leur adresser des paroles qui soient comme « des pommes d’or dans un panier d’argent ». ”—Témoignages, volume 1, pages 522-523.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

33

SABBAT —

FAIRE PARTIE DU CORPS DE CHRIST

SPÉCIALE DU PROCHAIN

4.

POUR LES PAYS NÉCESSITEUX

29 octobre

OFFRANDE

Mercredi


Jeudi

30 octobre

5.

L’ÉGLISE VISIBLE

a.

Comment savons-nous que la véritable église est une entité visible, tangible ? 1 Corinthiens 16 : 1, 19 ; 2 Corinthiens 1 : 1 ; 8 : 1, 18.

“ Chacun de nous devrait sentir sa responsabilité personnelle de membre de l’Eglise visible et d’ouvrier dans la vigne du Seigneur. ”—Témoignages volume 1, page 509. b.

Qu’arrive-t-il quand quelqu’un méprise l’autorité conférée par Dieu à l’église ? Jean 20 : 23.

“ [Jean 20 : 23]. Personne ne doit se croire autorisé, par ces paroles, à juger ses frères. Ceci a fait l’objet d’une défense renfermée dans le sermon sur la montagne. Ce droit n’appartient qu’à Dieu. Mais l’Eglise, en tant qu’organisation, a une responsabilité à l’égard de chaque membre. Son devoir est d’avertir, d’instruire, et, si possible, de relever ceux qui sont tombés dans quelque faute. « Reprends, censure, exhorte, avec toute patience et en instruisant », dit le Seigneur. Il faut s’occuper avec soin de ceux qui se conduisent mal, avertir toute âme qui se trouve en danger, ne permettre à personne de s’abuser soi-même, appeler chaque péché par son nom, répéter ce que Dieu a dit concernant le mensonge, la violation du sabbat, le vol, l’idolâtrie, et tout autre mal. « Ceux qui commettent de telles fautes n’hériteront pas du royaume de Dieu. » S’ils persistent dans leur péché, le jugement que vous aurez prononcé, conformément à la Parole de Dieu, sera ratifié dans le ciel. En donnant la préférence au péché, ils renient le Christ. L’Eglise doit montrer qu’elle n’approuve pas leurs agissements ; si elle ne le fait pas, elle déshonore elle-même le Seigneur. Elle doit dire, au sujet du péché, ce que Dieu en a dit. Elle doit agir à son égard en se conformant aux directions divines, et alors ses décisions sont ratifiées dans le ciel. Mépriser l’autorité de l’Eglise, c’est mépriser l’autorité du Christ lui-même. ”—Jésus-Christ, page 806. c.

Quelle est la raison principale de l’existence d’une église ? Marc 16 : 15-16.

“ L’Eglise est le moyen que Dieu a choisi pour faire connaître le salut aux hommes. Etablie pour servir, elle a pour mission de proclamer l’Evangile. ”—Conquérants Pacifiques, page 11. 34

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


d. e.

“ Dieu a fait de son Eglise un instrument par lequel il communique sa volonté aux hommes. Il ne permet pas que l’un de ses serviteurs fasse une expérience indépendante ou contraire à celle de l’Eglise elle-même. Il ne donne pas non plus à un homme en particulier la connaissance de ses desseins pour toute l’Eglise, tandis qu’il laisse entièrement cette dernière, qui est le corps du Christ, dans une ignorance totale. Dans sa providence, il met étroitement en rapport ses serviteurs avec son Eglise, afin qu’ils aient moins de confiance en eux-mêmes, et se fient davantage aux hommes que Dieu dirige pour l’avancement de son règne. ”—Conquérants Pacifiques, pages 143-144. “ En matière religieuse, le Sauveur du monde n’entérine pas ce qui est fait indépendamment de l’église organisée et reconnue pour sienne. Beaucoup pensent qu’ils ne sont redevables qu’au Seigneur de leurs lumières et de leurs expériences, indépendamment de ses autres disciples dans le monde. Mais des principes importants nous sont donnés dans l’histoire de la conversion de Saul et nous devrions toujours les garder à l’esprit. … Le Sauveur le met en rapport avec son église et laisse ses disciples lui dire ce qu’il doit faire. ”—The Spirit of Prophecy, volume 3, page 316. “ Il y a de l’ordre dans le ciel et cet ordre doit être imité par ceux qui, sur terre, sont héritiers du salut. Plus les mortels se rapprocheront de l’ordre et de l’organisation existant dans le ciel, plus leur état sera acceptable devant Dieu qui pourra en faire des sujets de son royaume et leur conférer la préparation nécessaire pour leur translation vers le ciel. C’est cette préparation que possédait Enoch avant de monter aux cieux. ”—Testimonies, volume 2, pages 697-698. “ Si nous refusons de voir la nécessité d’une action harmonieuse, et que, dans notre activité, nous soyons désordonnés, indisciplinés et adversaires de toute organisation, les anges, qui sont parfaitement organisés et qui agissent dans l’ordre, ne peuvent nous apporter une aide efficace. Ils se retirent attristés, car ils ne sont pas autorisés à donner leur appui à la confusion, à la distraction et à la désorganisation. Ceux qui souhaitent l’assistance des messagers célestes doivent coopérer étroitement avec eux. Ceux qui ont reçu l’onction d’en haut rechercheront l’ordre, la discipline, et la coopération dans leurs efforts, et les anges de Dieu pourront ainsi travailler avec eux. ”—Le Service Chrétien, pages 94-95. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

35

POUR LES PAYS NÉCESSITEUX

b. c.

Quelle est la première loi à laquelle Dieu attend que ses créatures obéissent ? Lorsqu’un croyant s’unit vraiment à Christ, qu’arrive-t-il d’autre ? De quelle importance est notre relation avec les personnes qui partagent la même précieuse foi ? Pourquoi Dieu place-t-il les nouveaux croyants dans les bras de l’église ? Quels devoirs reposent sur l’église de Dieu reconnue et organisée ?

SABBAT —

a.

17 h 31

SPÉCIALE DU PROCHAIN

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION

31 octobre

OFFRANDE

Vendredi


Leçon 6

Sabbat 8 novembre

L’unité dans la diversité “ Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. ” (Philippiens 2 : 2). “ Tous ceux qui croient devront être réunis en une seule Eglise. [en anglais : doivent être réunis, NdT] ”—Jésus-Christ, page 821. Lecture proposée :

Jésus-Christ, pages 804-806.

Dimanche

2 novembre

1.

PRENDRE CONSEIL LES UNS DES AUTRES

a.

Quels plans d’action Dieu veut-il que nous mettions en œuvre pour faire avancer sa cause sur la terre ? Proverbes 11 : 14 ; 15 : 22.

“ Le Seigneur n’attribue pas à un homme quel qu’il soit un territoire particulier où il soit le seul à pouvoir travailler. Cela est contraire à son plan. Il désire que partout où la vérité s’introduit, différents esprits puissent exercer leur influence sur son œuvre. Aucun homme n’a une sagesse suffisante pour se passer d’aide ; personne ne doit se sentir assez compétent pour cela. Le fait qu’une personne est capable dans une certaine matière n’est pas une preuve que son jugement suffise en d’autres matières et qu’elle ne puisse tirer bénéfice de la sagesse que lui apportera un autre esprit. ”–Ministère Evangélique, page 469. b.

De quoi chacun de nous a-t-il besoin pour pouvoir travailler avec ceux qui partagent la même foi que nous ? 2 Chroniques 7 : 14 ; 34 : 27 ; Esaïe 57 : 15 ; 1 Pierre 5 : 5-6.

“ Ceux qui travaillent en équipe doivent rechercher la parfaite harmonie. Cependant personne ne devrait penser qu’il ne peut travailler avec quelqu’un qui n’a pas la même manière de voir et qui ne le suit pas exactement dans ses méthodes. En toutes choses, ayez un esprit d’humilité, soyez disposés à apprendre, et ainsi il n’y aura pas de difficultés. Dieu a envoyé à son Eglise diversité de dons. Ils sont tous précieux et ils ont tous leur place ; ils peuvent tous jouer leur rôle dans la préparation d’un peuple qui doit aller bientôt à la rencontre du Seigneur. ”—Ministère Evangélique, page 469. 36

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Lundi

3 novembre

2.

UNIS DANS LA DIVERSITÉ

a.

Pourquoi Jésus pouvait-il parler avec autorité et comment pouvons-nous enseigner avec le même mandat divin ? Matthieu 7 : 28-29 ; 2 Timothée 2 : 15 ; 1 Pierre 3 : 15.

b.

Quels genres de dons sont nécessaires dans l’église et pourquoi avons-nous besoin de capacités variées pour pouvoir récolter la moisson de l’évangile ? 1 Corinthiens 12 : 7-11.

“ Bien souvent les progrès de l’œuvre ont été ralentis parce que les ouvriers ont pensé que leurs dons étaient tout ce qui était nécessaire pour son avancement. Le Seigneur n’a pas fait pour son peuple ce qu’il aurait voulu faire si tant d’ouvriers n’avaient pas limité le développement du travail en refusant de coopérer avec des ouvriers auxquels on aurait accordé de la considération et prodigué des encouragements. Dans leur propre suffisance, certains ont ignoré et mis de côté des gens auxquels Dieu avait donné une œuvre spéciale à accomplir. ”—Pacific Union Recorder, 29 décembre 1904. “ Certains estiment leurs aptitudes trop différentes de celles de leurs collègues pour travailler coude à coude avec eux. Mais dès lors qu’ils prennent conscience de la nécessité d’atteindre des mentalités différentes, du fait que certains rejetteront la vérité si elle leur est présentée par tel ouvrier, tandis qu’ils l’accepteraient si elle l’est différemment par un autre, les serviteurs de Dieu, confiants, s’efforceront de travailler dans l’unité. ”—Evangéliser, page 97. c.

Qu’est-ce que les gens reconnaîtront lorsqu’ils verront que les chrétiens travaillent en harmonie ? Actes 4 : 13 ; Jean 13 : 34-35 ; 17 : 21-23.

“ Puissent les messagers de Dieu travailler avec tant d’harmonie que chacun les reconnaisse comme des disciples de Jésus. ”—Testimonies, volume 9, page 146. d.

Au temps de l’Ancien Testament, quelle responsabilité divine chaque membre de la tribu de Lévi reçut-il selon la famille à laquelle il appartenait ?

1. Guerschomites (ou Guerschonites) : Nombres 3 : 23-26. 2. Kehathites : Versets 29-32. 3. Merarites : Versets 35-37. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Mardi

4 novembre

3.

DES RESPONSABILITÉS PARTICULIÈRES

a.

Dans le cas d’Uzza, qu’arriva-t-il quand il fit le travail d’un autre ? 2 Samuel 6 : 6-7 ; Nombres 3 : 38. Comment cela s’applique-t-il aujourd’hui ?

“ L’ordre parfait que l’on pouvait observer dans le camp des Israélites constituait une belle démonstration pour les peuples alentour. Ils pouvaient voir la nuée planer sur le lieu où était planté le tabernacle ; ils observaient les prêtres et les autres officiants remplir chacun leur fonction dans la préparation du camp pour la nuit. Personne ne faisait ce qu’un autre devait faire. Si quelqu’un avait essayé de faire le travail d’un autre il en aurait été puni de mort. Chacun remplissait le devoir qui lui incombait. Quand on érigeait le tabernacle, toutes ses parties se correspondaient et la maison du Seigneur était montée avec une belle précision. Personne, à part celui dont c’était le devoir, ne prononçait une parole ou ne donnait un ordre. Il n’y avait aucune confusion. ”—Lift Him Up, page 145. “ Les directives concernant l’ordre à observer dans le service du tabernacle ont été enregistrées de sorte à servir de leçon pour tous ceux qui vivent sur terre. Des hommes furent choisis pour remplir diverses tâches concernant le montage et le démontage du tabernacle et si quelqu’un se hasardait à tendre la main vers le travail qui incombait à un autre, il devait être mis à mort. Nous servons le même Dieu aujourd’hui mais la peine de mort a été abolie ; si elle ne l’avait pas été, il n’y aurait pas actuellement tant de travail accompli de manière insouciante et désordonnée dans sa cause. Le Dieu du ciel est un Dieu d’ordre et il veut que tous ses disciples observent les règles et les consignes et préservent l’ordre. ”—Testimonies, volume 5, page 274. b.

Comment Dieu a-t-il l’intention d’achever son œuvre étant donné que nous sommes composés de croyants si différents ? 1 Corinthiens 12 : 14-18.

“ Ceux qui dirigent le peuple de Dieu doivent se garder du danger de condamner les méthodes de ceux que le Seigneur pousse à faire une œuvre particulière, réservée seulement à quelques-uns. Que les frères responsables ne soient pas prompts à critiquer tout ce qui n’est pas en harmonie parfaite avec leurs méthodes personnelles ; car en retirant leur confiance à un frère qui, avec un zèle humble et consacré, travaille d’une manière spéciale dans une direction que Dieu lui a indiquée, ils retardent les progrès de la cause du Seigneur. ”—Ministère Evangélique, page 476.

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Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Mercredi

5 novembre

4.

L’INDIVIDUALITÉ PARMI LES CROYANTS

a.

Comment sommes-nous en danger de nous sous-estimer mutuellement ? Ephésiens 4 : 7.

“ Gardons-nous bien de ne regarder qu’à nous-mêmes et de penser que personne ne peut servir le Seigneur s’il ne travaille pas à notre façon. Un ouvrier ne doit jamais dire « Je ne veux pas travailler avec celui-ci parce qu’il ne voit pas les choses comme moi. Je veux travailler avec quelqu’un qui sera d’accord avec tout ce que je dirai et qui suivra toutes mes idées. » C’est peut-être la personne avec lequel l’ouvrier refuse ainsi de collaborer qui a des vérités à présenter qui ne l’ont pas encore été. ”—Pacific Union Recorder, 29 décembre 1904. b.

Pouvons-nous dicter les détails de ce que doit faire chaque missionnaire parce que nous sommes tous croyants ? Matthieu 23 : 8.

“ Aucun être humain ne doit chercher à s’attacher un autre homme comme pour le contrôler, lui disant ce qu’il doit faire et ce qu’il ne doit pas faire et le commandant d’une manière dictatoriale en agissant comme un officier envers une troupe de soldats. C’est ce que faisaient les prêtres et les chefs à l’époque de Christ mais ce n’est pas la bonne méthode. Lorsque la vérité a fait impression sur les cœurs et qu’hommes et femmes en ont accepté les enseignements, ils doivent être traités comme la propriété de Christ, pas celle de l’homme. ”—Testimonies, volume 9, page 146. “ Une chose étrange s’est introduite dans nos églises. Des hommes, auxquels on a confié des responsabilités pour qu’ils collaborent intelligemment avec leurs semblables, en sont venus à penser qu’on les avait nommés en tant que rois et chefs des églises pour dire à un frère « fais ceci » et à un autre « fais cela » et à un autre encore « travaille bien de telle et telle façon ». Il y a des endroits où l’on a dit à des ouvriers que s’ils ne suivaient pas les instructions de ces responsables la fédération retiendrait leur paie. Il est juste pour des ouvriers de prendre conseil les uns des autres en tant que frères ; mais celui qui tente de conduire ses collaborateurs à rechercher son unique conseil quand il s’agit des détails de leur travail et à apprendre de lui quel est leur devoir, cet homme est dans une position dangereuse et a besoin d’apprendre en quoi consistent réellement ses fonctions, quelles sont ses véritables responsabilités. Dieu n’a demandé à personne d’être la conscience de son prochain. ”—Testimonies to Ministers, page 477. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Jeudi

6 novembre

5.

DÉVELOPPER UNE UNITÉ SANCTIFIÉE

a.

Malgré notre grande diversité, comment s’achèvera l’œuvre ? Esaïe 52 : 78 ; 1 Corinthiens 1 : 10.

“ La Réforme a été grandement retardée parce qu’on a mis en exergue les différences sur quelques points de foi, chaque parti s’accrochant avec ténacité aux choses sur lesquelles on n’était pas d’accord. Avant longtemps nous verrons de nos propres yeux, mais, vous obstiner à considérer qu’il est de votre devoir de présenter votre manière de voir en opposition marquée avec la foi ou la vérité qui nous ont été enseignées en tant que peuple est une erreur ; il n’en résultera que du mal, comme aux jours de Martin Luther. Commencez à vous mettre à part et imaginez que vous êtes libre d’exprimer vos idées sans tenir compte de la manière de voir de vos frères et cela mènera à une situation dont vous n’avez même pas idée. ”—Counsels to Writers and Editors, page 76. b.

Où Dieu place-t-il les croyants et pourquoi ? 1 Corinthiens 12 : 18-25.

“ Notre Rédempteur jette les âmes dans les bras de l’église pour qu’elle s’en occupe de façon désintéressée et qu’elle se forme pour le ciel. ”—Testimonies, volume 2, page 331. “ L’homme qui est vraiment uni avec Christ n’agira jamais comme si lui-même était le tout.… La perfection de l’église ne dépend pas du fait que chaque membre soit fait exactement sur le même modèle. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1090. c.

Quelle sorte d’autorité cette église unie a-t-elle sur ses membres ? Matthieu 18 : 16-18.

“ L’Eglise a reçu le pouvoir d’agir à la place du Christ. Elle est l’instrument de Dieu pour la conservation de l’ordre et de la discipline. Le Seigneur lui a délégué le pouvoir de régler les questions qui ont trait à sa prospérité, à sa pureté et à l’ordre qui doit régner en elle. Sur elle repose la responsabilité d’exclure de la communauté tous ceux qui ne sont pas dignes, et qui, par une conduite dépourvue de christianisme, déshonoreraient la vérité. Tout ce que l’Eglise fait en accord avec les directives données dans la Parole de Dieu, sera ratifié dans le ciel. ”—Ministère Evangélique, page 490. “ Si le conseil et l’avis de l’église ne sont pas respectés, ils n’ont aucun pouvoir. Dieu a placé une voix dans l’église qui doit contrôler ses membres. ”—Testimonies, volume 5, page 108. 40

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Vendredi RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

7 novembre 17 h 21

L’œuvre de Dieu étant diverse et complexe, de quoi avons-nous grandement besoin ? Pourquoi des dons et des capacités variés sont-ils importants dans la moisson finale ? Que pouvons-nous apprendre de l’ordre minutieux et de l’organisation du système lévitique ? Comment pouvons-nous préserver le devoir individuel envers le grand Chef de l’église ? Quel rapport le respect pour l’individualité a-t-il avec la structure organisée ?

“ [Aucune personne], aucune nation n’est parfaite dans toutes ses habitudes et toutes ses pensées. L’une doit apprendre de l’autre. C’est pourquoi le Seigneur désire que les différentes nationalités se confondent pour être une dans leur manière de voir et dans leur but. ”—Témoignages, volume 3, page 451. “ Christ et son église sont inséparables. Négliger ou mépriser ceux que Dieu a choisis pour conduire son œuvre et porter les responsabilités liées à l’avancement et à la diffusion de la vérité revient à rejeter les moyens que Dieu a voulus pour aider, encourager et fortifier son peuple. Passer outre et penser que votre lumière doit venir de nul autre canal que de Dieu directement vous met en position d’être trompé et renversé. ”—Testimonies, volume 3, pages 418-419. “ Les maux provoqués par une trop grande confiance en soi et une volonté d’indépendance non sanctifiée — qui rendent infructueux et ruinent la vie s’ils ne sont pas combattus — naissent de l’égoïsme. « Concertez-vous », tel est le message que m’a répété maintes fois l’ange divin. En influençant notre jugement, Satan cherche à prendre le contrôle pour satisfaire ses buts. Il est possible qu’il parvienne à égarer une ou deux personnes, mais quand plusieurs se consultent, la sécurité est plus grande. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 77. “ Dieu voudrait que son peuple soit discipliné, uni dans l’action et dans la façon de comprendre les choses et de juger. Mais pour en arriver là, il y a beaucoup à faire. Le cœur charnel doit être subjugué et transformé. Dieu veut que l’Eglise rende toujours un témoignage vivant. Il sera nécessaire de reprendre et d’exhorter et dans certains cas de le faire avec sévérité. ”—Témoignages, volume 1, page 394. “ Il faut que le peuple de Dieu manifeste, au service du Maître, une ardeur et une fidélité exemptes de tout égoïsme. Alors tous travailleront en parfaite harmonie, et le Seigneur opérera comme aux jours du Christ. La confiance renaîtra, et l’union régnera au sein de nos églises. ”—Témoignages, volume 3, page 359. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Leçon 7

Sabbat 15 novembre 2008

L’organisation “ N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelquesuns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. ” (Hébreux 10 : 25). “ Dieu veut que son peuple soit uni par les liens les plus étroits de la fraternité chrétienne ; la confiance en nos frères est essentielle à la prospérité de l’église ; l’unité d’action est importante lors d’une crise religieuse. ”—Testimonies, volume 3, page 446. Lecture proposée :

Prophètes et Rois, pages 485-490, 501-502.

Dimanche

9 novembre

1.

DANS L’AIR QUE NOUS RESPIRONS

a.

Lorsque celui qui fut à l’origine de la désorganisation fut expulsé du ciel, de quelle atmosphère a-t-il pollué cette terre ? Apocalypse 12 : 7-10 ; Jacques 3 : 15-16.

“ Le monde est plein de gens qui luttent pour la suprématie. L’esprit qui pousse à démolir ses compagnons, l’esprit de désorganisation est dans l’air que nous respirons. ”—Témoignages, volume 3, page 482. “ Nous avons tendance à nous élever nous-mêmes. Mais Dieu ne veut pas de cela dans son œuvre. ”—Manuscript Releases, volume 4, page 354. b.

L’organisation de l’Eglise Romaine Catholique étant complètement hiérarchisée, que craignent certains protestants quant aux conséquences de l’ordre et de l’organisation ? 2 Thessaloniciens 2 : 3-4.

“ Il en est qui considèrent comme dangereux tout effort pour maintenir l’ordre ; ils y voient une restriction apportée à leur liberté, et le redoutent comme le papisme. Ces hommes abusés considèrent comme une vertu la liberté de penser et d’agir d’une manière indépendante. Ils prétendent ne vouloir suivre l’avis de qui que ce soit, et pensent ne rien devoir à personne. Il m’a été montré que Satan s’efforce tout particulièrement de faire croire aux hommes que pour plaire au Seigneur ils doivent accomplir leur propre volonté, indépendamment des conseils de leurs frères. ”—Témoignages, volume 3, pages 482-483. 42

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Lundi

10 novembre

2.

UNE SÉRIEUSE ORGANISATION EST ESSENTIELLE

a.

Que devons-nous apprendre pour éviter l’exaltation de soi ? Psaume 84 : 11 ; Philippiens 4 : 11 ; 1 Timothée 6 : 6.

“ On idolâtre le talent, on espère se faire une place dans la société. Trop de gens ne veulent rien faire à moins d’être considérés comme des chefs. Trop ont besoin d’être loués pour s’intéresser à leur travail. Nous devons apprendre à utiliser avec fidélité les dons et les occasions qui sont nôtres et à être heureux de ce que Dieu nous accorde. ”—Education, page 131. b.

Quel est le plan de Dieu concernant ses dons à l’église ? Ephésiens 4 : 13.

“ Dieu dirige un peuple hors du monde pour le conduire sur la plate-forme élevée de la vérité éternelle, des commandements de Dieu et de la foi de Jésus. Il disciplinera et préparera ce peuple. Ils ne seront pas en désaccord, l’un pensant une chose, l’autre ayant une foi et des idées entièrement opposées, chacun agissant indépendamment du corps. A travers la diversité des dons et des responsabilités que Dieu a conférés à l’église, ils parviendront tous à l’unité de la foi. Si quelqu’un considère ses vues sur la Bible comme étant la vérité sans tenir compte de ce que pensent ses frères, s’il justifie cela en arguant qu’il a droit à ses opinions particulières et s’il force les autres à penser comme lui, comment peut-il exaucer la prière de Christ ?… Où seront donc l’harmonie qu’il y avait entre Christ et son Père et pour laquelle Christ a prié afin qu’elle existe parmi ses frères ? ”—Testimonies, volume 3, pages 446-447. c.

Quel principe, associé à divers dons, favorisera l’unité dans l’église ? Romains 12 : 6-9 ; Ephésiens 4 : 15-16.

“ Oh, combien Satan se réjouirait s’il réussissait à s’introduire parmi nous et à y semer le désordre au moment où une forte organisation est indispensable pour éviter des soulèvements chimériques et réfuter des arguments non conformes à la Parole de Dieu ! Il faut tenir les rênes d’une main ferme, afin que ne soient pas compromis l’organisation et l’ordre qui sont le fruit de la sagesse et d’un effort persévérant. ”—Témoignages, volume 3, page 483.

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Mardi

11 novembre

3.

IDENTIFIER ET SURMONTER LES OBSTACLES

a.

Quelle somme de travail pouvons-nous accomplir si nous ne nous servons pas de notre sagesse d’une manière pratique ? Proverbes 24 : 3-4 ; Ecclésiaste 10 : 10. Expliquez l’importance de la coopération.

“ C’est un mauvais signe lorsque des hommes refusent de s’unir avec leurs frères et préfèrent travailler seuls. Il faut que les ouvriers du Seigneur fassent confiance à ceux qui signalent tout écart des bons principes. Les hommes qui portent le joug du Christ ne peuvent tirer chacun de leur côté, ils doivent marcher avec le Sauveur. Certains ouvriers du Seigneur se mettent au travail avec énergie, mais n’ont pas encore compris qu’ils ne devaient pas le faire seuls. Au lieu de s’isoler, qu’ils agissent de concert avec leurs frères. Sinon, leur activité s’exercera au moment inopportun et dans une mauvaise direction ; elle sera souvent contraire à la volonté de Dieu, et par conséquent plus qu’inutile. ”—Témoignages, volume 3, page 484. b.

Aux jours de Néhémie, comment les ennemis tentèrent-ils de faire obstacle à l’œuvre de Dieu ? Néhémie 4 : 7-16. Comment le réformateur répondit-il aux distractions et avec quel résultat ? Néhémie 4 : 6, 17-18 ; 6 : 1-4, 15.

“ [Les ennemis d’Israël] tentèrent de jeter la discorde parmi les ouvriers en semant le doute et l’incrédulité dans leur cœur quant à la réussite de leur entreprise. Ils ridiculisèrent aussi les efforts des constructeurs, déclarèrent que l’entreprise était impossible à mener à bien et prédirent un échec retentissant.… Des émissaires de l’ennemi, sous le couvert de l’amitié, se mêlèrent aux bâtisseurs, suggérant des changements dans les plans, cherchant à détourner, de diverses manières, l’attention des ouvriers. ”—Service Chrétien, page 212. “ Le prince des ténèbres utilisera tous les stratagèmes possibles pour décider les serviteurs de Dieu à s’associer à ses suppôts. Par ses sollicitations répétées, il s’efforcera de les détourner de leurs devoirs ; mais, comme Néhémie, ils devront répondre fermement : « J’ai un grand ouvrage à exécuter et je ne puis descendre. » Que les ouvriers du Seigneur continuent leur besogne sans se soucier d’autre chose, tout en s’efforçant de réfuter les mensonges du malin pour leur porter préjudice. A l’instar des réparateurs des murailles de Jérusalem, qu’ils ne se laissent pas distraire de leurs travaux par les menaces, les moqueries ou les faux rapports, et ne se relâchent pas un seul instant, car les ennemis sont sans cesse sur leurs pas. Qu’ils fassent monter vers le Seigneur leurs prières, et établissent « une garde jour et nuit pour se défendre ». ”— Prophètes et Rois, page 501. 44

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Mercredi

12 novembre

4.

DANGERS

a.

Quel est l’un des plus grands problèmes avec ceux qui sont appelés à être sauvés ? Psaume 119 : 176 ; Esaïe 53 : 6.

b.

Comment Jésus agit-il avec ceux qui ont tendance à se perdre ? Matthieu 18 : 12-14 ; 1 Pierre 2 : 25.

“ Si quelqu’un s’éloigne du troupeau, on ne se lance pas à sa poursuite avec des paroles dures et un fouet mais en l’invitant d’une manière engageante à revenir. ”— Fundamentals of Christian Education, page 273. c.

Qu’arrive-t-il si nous refusons d’être récupérés ? Hébreux 12 : 25 ; 2 : 3 ; Esaïe 1 : 20.

“ Ceux qui sont portés à considérer comme infaillible leur propre jugement, courent un grave danger. Satan s’efforce alors de les séparer des hommes de Dieu, véritables porte-lumière, par lesquels le Seigneur agit pour édifier et développer son œuvre ici-bas. Dédaigner ou mépriser ceux qui sont chargés de diriger l’Eglise, c’est rejeter les moyens qu’il a donnés pour aider, encourager et fortifier son peuple. Si un homme méprise ceux que le Seigneur a choisis pour accomplir son œuvre, s’il croit qu’il ne recevra la lumière que de Dieu seul, il s’expose à être le jouet de Satan. Dans sa sagesse, le Seigneur a prévenu ce danger en établissant des liens étroits entre les croyants ; le chrétien doit être uni au chrétien et l’église à l’église. C’est ainsi que l’humain coopérera avec le divin. Chaque moyen employé par Dieu, pour son œuvre, sera contrôlé par le Saint-Esprit. Tous les chrétiens seront unis pour agir avec méthode et sous une direction éclairée, afin d’apporter au monde la bonne nouvelle du salut. ”—Conquérants Pacifiques, page 144. “ Nous vivons au milieu des périls des derniers jours ; si nous cultivons un esprit de suffisance et d’indépendance, nous sommes à la merci des pièges de Satan et risquons d’être vaincus. Il faut vous débarrasser de votre sentiment d’importance et vous cacher en Dieu, et faire dépendre votre force de lui seul. Les églises n’ont pas besoin de votre travail. Si vous êtes consacré à Dieu, vous pourrez entrer dans de nouveaux champs et Dieu travaillera avec vous. Dieu acceptera la pureté du cœur et de la vie, rien de moins. Si nous voulons régner avec Christ il nous faut souffrir avec lui. ”—Testimonies, volume 3, page 66. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Jeudi

13 novembre

5.

RAPPROCHEZ-VOUS

a.

Quel souci Christ se faisait-il pour sa jeune église après son départ ? Quelles « lettres de créance » devons-nous montrer avant que les personnes extérieures à l’église puissent croire que nous sommes de vrais disciples de Christ ? Jean 13 : 34-35 ; 17 : 21.

“ Le monde est contre nous, ses églises sont contre nous, les lois du pays seront bientôt contre nous. La nécessité de se serrer les coudes n’a jamais été, pour les enfants de Dieu, aussi impérieuse qu’aujourd’hui. Le Seigneur nous a confié les vérités particulières à notre époque pour que nous les fassions connaître au monde. Le dernier message de miséricorde est maintenant proclamé. Nous avons affaire à des hommes et à des femmes qui vont comparaître en jugement. Avec quels soins ne devrions-nous pas suivre le Modèle dans chacune de nos actions et de nos paroles, afin que notre exemple en conduise d’autres au Christ ; avec quel soin ne devrions-nous pas parler de la vérité présente afin que d’autres, en contemplant sa beauté et sa simplicité, soient amenés à l’accepter. Si notre caractère témoigne de son pouvoir sanctifiant, nous serons pour autrui une lumière permanente, des épîtres vivantes connues et lues de tous les hommes. Nous ne pouvons nous permettre maintenant de faire place à Satan, en entretenant la désunion, la discorde et les luttes. ”—Témoignages, volume 2, page 88. “ Dieu fait de son Eglise un instrument par lequel il communique sa volonté aux hommes. Il ne permet pas que l’un de ses serviteurs fasse une expérience indépendante ou contraire à celle de l’Eglise elle-même. Il ne donne pas non plus à un homme en particulier la connaissance de ses desseins pour toute l’Eglise, tandis qu’il laisse entièrement cette dernière, qui est le corps du Christ, dans une ignorance totale. ”— Conquérants Pacifiques, pages 143-144. “ Le Seigneur a investi son Eglise d’une autorité particulière, que personne n’a le droit de déprécier, car ce serait déprécier la voix de Dieu. ”—Idem, page 144. b.

Y aura-t-il jamais un temps où il ne sera pas approprié que le peuple de Dieu soit uni par les liens de l’église ? Jean 10 : 16 ; Hébreux 10 : 25.

“ Il en est qui pensent qu’en approchant de la fin des temps, chaque enfant de Dieu doit se conduire indépendamment de toute organisation religieuse. Mais le Seigneur m’a montré que dans notre œuvre l’indépendance comprise de cette manière n’existe pas. Les étoiles obéissent toutes à des lois, évoluant les unes et les autres selon la volonté de Dieu. Pour que l’œuvre du Seigneur puisse progresser d’une manière saine et solide, il fut de même qu’il y ait une union parfaite entre les croyants. ”—Témoignages, volume 3, page 483. 46

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Vendredi RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

14 novembre 17 h 11

Quelle attitude est dans l’air que nous respirons ? Quelle est la différence entre une hiérarchie et le système divin d’organisation ? Qu’est-ce que Dieu a donné à son église pour faciliter l’unité d’action ? Pour accomplir avec succès le travail que Dieu nous a assigné dans sa vigne, comment devons-nous travailler avec nos collaborateurs ? Quels sont quelques grands dangers auxquels nous avons à faire face en ces derniers jours ? Quelle est l’une des composantes principales dans notre préparation pour la proche venue de Christ ?

“ L’église de Christ est constamment en danger. Satan cherche à détruire le peuple de Dieu. On ne peut donc faire confiance au jugement d’un seul homme ; ce n’est pas suffisant. Christ veut que ses disciples s’unissent en église, qu’ils respectent l’ordre, aient des règles et de la discipline, qu’ils se soumettent les uns aux autres, chacun estimant l’autre meilleur que lui-même. L’union et la confiance sont essentiels à la prospérité de l’église. Si chacun de ses membres se croit libre d’agir indépendamment des autres, s’il poursuit son propre chemin, comment l’église peut-elle être en sécurité à l’heure du danger ? La prospérité et l’existence même d’une église dépendent de la confiance mutuelle de ses membres qui s’exprime en une action prompte et unie. Lorsqu’en un moment critique, quelqu’un sonne l’alarme pour avertir du danger, il faut y répondre activement et promptement. Ce n’est pas le moment de s’arrêter sur la question et d’en débattre de fond en comble ; cela laisse à l’ennemi le temps d’en tirer profit alors qu’une action rondement menée aurait pu sauver bien des âmes de la perdition.… Jésus veut que ses disciples soient soumis les uns aux autres ; Dieu pourra alors les utiliser comme des instruments de salut pour autrui, car l’un ne discernera peut-être pas les dangers que l’autre, à la vue plus exercée, percevra rapidement. Si celui qui n’a pas eu la clairvoyance prête attention en confiance à l’avertissement, ils peuvent peut-être s’épargner bien des perplexités et des épreuves. ”—Testimonies, volume 3, pages 445-446. “ Il y a toujours eu dans l’Eglise des membres portés à agir avec un esprit d’indépendance. Ils semblent incapables de comprendre que celui-ci conduit souvent l’homme à avoir une trop grande confiance en lui-même, à se fier à son propre jugement plutôt qu’à celui de ses frères et, en particulier, de ceux que Dieu a appelés pour remplir une tâche importante. Le Seigneur a investi son Eglise d’une autorité particulière, que personne n’a le droit de déprécier, car ce serait déprécier la voix de Dieu. ”—Conquérants Pacifiques, page 144.

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Leçon 8

Sabbat 22 novembre 2008

Le troupeau du Seigneur “ J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut aussi que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. ” (Jean 10 : 16). “ Bien que le grand adversaire s’efforce de réduire à néant l’effet de la Parole de Dieu, la vérité n’en brillera pas moins d’un vif éclat. ”—Témoignages, volume 1, page 683. Lecture proposée :

Dimanche

Témoignages, volume 2, pages 453-463. 16 novembre

1.

LA BERGERIE

a.

A quoi les disciples sont-ils souvent comparés et pourquoi ? Jean 10 : 24-28.

“ La brebis qui s’est égarée est la plus malheureuse de toutes les créatures. Le berger doit partir à sa recherche, car elle ne saurait rentrer toute seule à la bergerie. Il en est ainsi de celui qui s’est éloigné de Dieu ; il est aussi misérable que la brebis perdue, car sans le secours de l’amour divin, jamais il ne pourrait revenir à Dieu. ”—Les Paraboles, page 157 (V&S) ou 188 (Gland). “ Un grand, un très grand nombre de brebis égarées et perdues ont péri dans le désert sauvage du péché simplement parce que personne n’est allé après elles pour les chercher et les ramener au sein du troupeau. Jésus se sert de l’illustration de la brebis perdue pour montrer qu’il est nécessaire de chercher ceux qui se sont éloignés de lui car, une fois perdue, la brebis ne retrouvera jamais le chemin de la bergerie sans aide. Il faut la chercher, elle doit être ramenée au sein du troupeau. ”—The Review and Herald, 30 juin 1896. b.

De quoi avons-nous besoin pour prendre conscience de la taille et du caractère du vrai troupeau de Christ ? Luc 12 : 32 ; Jean 10 : 14-15.

“ Dieu aime énormément son église sur terre. C’est la bergerie du troupeau de son pâturage. ”—The Signs of the Times, 31 octobre 1900. 48

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Lundi

17 novembre

2.

UNE SEULE BERGERIE À LA FIN

a.

En quoi le troupeau dispersé, éparpillé peut-il se réjouir ? Jean 10 : 16.

“ C’est l’unité des disciples de Christ qui convainc le monde que Dieu a bien envoyé son Fils mourir pour les pécheurs afin de les rendre participants de sa perfection, de changer le cœur inique et de former un caractère à la ressemblance divine. ”—The Review and Herald, 21 juillet 1903. “ Tous ceux qui croiront seront rassemblés en une seule et même Eglise. ”—Conquérants Pacifiques, page 27. b.

Quand de nombreuses brebis sortiront-elles de leurs églises et se joindrontelles à la véritable église de Dieu, la seule bergerie ? Apocalypse 18 : 4.

“ La période des jugements destructeurs est un temps de grâce pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de savoir ce qu’est la vérité. Le Seigneur les regarde avec tendresse. Son cœur est ému de miséricorde ; sa main s’étend encore pour sauver tandis que la porte se ferme pour ceux qui ne veulent pas entrer. Beaucoup seront admis qui entendent parler de la vérité pour la première fois en ces derniers jours. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 979. “ Dieu a encore un peuple dans Babylone ; et avant la visitation de ses jugements, ceux qui lui sont fidèles doivent être appelés à en sortir afin qu’ils ne participent « point à ses péchés » et qu’ils n’aient « point part à ses fléaux. » Dès lors, le mouvement symbolisé par l’ange descendant du ciel, éclaire toute la terre de sa gloire et crie d’une voix forte, annonçant les péchés de Babylone. Conjointement avec ce message, l’appel se fait entendre, « Sortez du milieu d’elle, mon peuple. » Cette proclamation, s’unissant avec le message du troisième ange, constitue le dernier avertissement à être donné aux habitants de la terre. ”—Le Conflit Imminent, page 646 (TDS 656, GC 616). “ J’ai vu que Dieu avait, parmi les Adventistes de nom et dans les différentes églises déchues, des enfants fidèles. Aussi, avant que les fléaux soient versés, des pasteurs et des laïques seront appelés à sortir de ces églises et accepteront la vérité avec joie. Satan ne l’ignore pas, et avant que le grand cri se soit fait entendre, il produit un bouleversement dans ces communautés religieuses, afin de faire croire à ceux qui ont rejeté la vérité que Dieu est avec eux. Il espère tromper ainsi les âmes sincères et arriver à leur faire croire que Dieu est encore à l’œuvre en faveur de ces églises. Mais la lumière se fera, et tous ceux qui sont sincères quitteront les églises déchues pour se joindre au « reste » des enfants de Dieu. ”—Premiers Ecrits, page 261. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

49


Mardi

18 novembre

3.

UNE NATION SAINTE

a.

Quels autres termes Christ utilise-t-il pour décrire son église fidèle ? Exode 19 : 5-6 ; Matthieu 21 : 42-43 ; 1 Pierre 2 : 9.

“ L’Eternel fit une alliance spéciale avec l’ancien Israël : [Exode 19 : 5-6]. En ces derniers jours il s’adresse ainsi au peuple qui garde les commandements : [1 Pierre 2 : 9]. ”—Testimonies, volume 2, page 450. b.

Comment des pécheurs peuvent-ils devenir membres de la sainte nation de Dieu ? Matthieu 21 : 44 ; 7 : 24-25 ; 2 Corinthiens 5 : 17.

“ Dans l’ancien comme dans le nouveau Testament le Seigneur a enjoint son peuple à se distinguer du monde, dans l’esprit, dans les buts, dans la pratique, à être une nation sainte, un peuple particulier. L’orient n’est pas plus éloigné de l’occident que ne le sont les enfants de lumière dans leurs coutumes, dans leurs pratiques et dans leur esprit, des enfants des ténèbres. Plus nous approcherons de la fin des temps, plus cette distinction sera ferme et marquée. Ce n’est pas la profession de foi ou les noms enregistrés dans le livre de l’église qui font de nous des enfants de Dieu. C’est un lien vital avec Christ. Nous devons être un avec lui, pleins de son Esprit, participants de la nature divine, crucifiés pour le monde, ses affections et ses convoitises, renouvelés dans la connaissance et la vraie piété. ”—The Review and Herald, 12 novembre 1914. c.

Quand et comment Dieu a-t-il ouvert la porte aux Gentils afin qu’ils puissent devenir des « enfants du Dieu vivant » ? 1 Pierre 2 : 10 ; Romains 9 : 25-26 ; Osée 2 : 1 ; 2 : 25 ; Ephésiens 2 : 13.

“ Le Seigneur lui-même, pendant son ministère terrestre, prophétisa la diffusion de l’Evangile parmi les Gentils. Dans la parabole de la vigne, il déclara aux Juifs impénitents : « Le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Et après sa résurrection, il ordonna à ses disciples d’aller vers « toutes les nations », et de les enseigner. Ceux-ci ne devaient pas manquer d’annoncer « la bonne nouvelle à toute la création ». ”—Conquérants Pacifiques, page 153. “ Les apôtres travaillèrent dans la carrière des Juifs et des Gentils pour en extraire les pierres qu’ils placèrent sur les fondements. ”—Idem, page 529. 50

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Mercredi

19 novembre

4.

MEMBRE DE LA VRAIE DERNIÈRE BERGERIE DE DIEU

a.

Comment devient-on membre de la dernière bergerie de Dieu ? Actes 2 : 3741, 47.

“ La vérité présente mène plus loin et plus haut, elle rassemble les nécessiteux, ceux qui sont opprimés, ceux qui souffrent et les indigents. Tous ceux qui viendront doivent être introduits dans la bergerie. Il doit se produire une réforme dans leur vie qui fera d’eux des membres de la famille royale, des enfants du Roi céleste. En entendant le message de la vérité, des hommes et des femmes sont conduits à accepter le sabbat et à s’unir à l’église par le baptême. Ils doivent porter le signe de Dieu en observant le sabbat de la création. Ils doivent savoir pour eux-mêmes que l’obéissance aux commandements de Dieu signifie la vie éternelle. ”—Testimonies, volume 8, pages 195-196. “ Chaque croyant devrait s’attacher de tout son cœur à l’Eglise. Il faut que la prospérité de celle-ci soit son premier souci. L’Eglise peut se passer de lui, à moins qu’il ne comprenne l’obligation sacrée d’être dans son sein et à son service et non au sien propre. ”—Témoignages, volume 1, page 511. b.

Avant que les nouveaux convertis ne puissent être unis à la vraie église de Dieu, qu’est-ce qu’on doit faire pour eux et qu’est-ce qui doit se manifester dans leur vie ? Matthieu 28 : 19-20 ; 3 : 7-8.

“ Une préparation plus parfaite est nécessaire de la part des candidats au baptême. Ils doivent recevoir un enseignement plus complet que celui qu’on a généralement coutume de leur donner. Les principes de la vie chrétienne doivent être clairement exposés à ceux qui ont nouvellement accepté la vérité. La profession de foi d’une personne n’est pas une preuve suffisante de sa communion avec le Christ. Il ne suffit pas de déclarer : « Je crois », mais il faut mettre en pratique les enseignements divins. Lorsque la volonté de Dieu est rendue manifeste dans nos paroles, notre conduite, notre caractère, nous donnons la preuve de notre communion avec lui. La vie de celui qui renonce au péché —qui est la transgression de la loi— est rendue conforme à la volonté divine et témoigne d’une entière obéissance. C’est là l’œuvre du Saint-Esprit. La lumière qui émane de la Parole de Dieu lorsqu’elle est soigneusement étudiée, la voix de la conscience, l’action du Saint-Esprit font naître dans le cœur un véritable amour pour le Christ, qui s’est donné lui-même en sacrifice afin de racheter l’être tout entier : corps, âme et esprit. Or, l’amour se manifeste par l’obéissance. La ligne de démarcation entre ceux qui aiment Dieu et observent ses commandements et ceux qui ne l’aiment pas et foulent aux pieds ses préceptes sera nette et distincte. ”—Témoignages, volume 2, page 454. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

51


Jeudi

20 novembre

5.

DES OBSTACLES À AFFRONTER

a.

Qu’est-ce qui freine les progrès de la vérité divine ? Matthieu 13 : 24-30.

“ Se joindre à l’église est une chose, se lier à Christ en est une autre. Tous les noms enregistrés sur les livres de l’église ne sont pas enregistrés dans le livre de vie de l’Agneau. Beaucoup, qui sont apparemment des croyants sincères, n’entretiennent pas un rapport vivant avec Christ. Ils se sont engagés, ils ont écrit leur nom sur le registre mais l’œuvre intérieure de la grâce ne se fait pas dans le cœur. ”—Testimonies, volume 5, page 278. “ L’œuvre de réformation est toujours accompagnée de pertes, de sacrifices et de danger. Elle repousse toujours l’amour des aises, les intérêts égoïstes et les ambitions concupiscentes. Celui qui s’engage donc dans une telle action ou la poursuit, aura forcément à faire face à l’opposition, à la calomnie et à la haine de ceux qui ne veulent pas se soumettre aux conditions de la réforme. Il n’est pas facile de vaincre des habitudes et des pratiques coupables. Ce travail ne peut se faire qu’avec l’aide de la grâce divine ; mais beaucoup manquent de rechercher cette aide et tentent d’abaisser le niveau pour répondre à leurs déficiences, au lieu de s’élever pour correspondre au niveau fixé par Dieu. ”—Sketches From the Life of Paul, pages 305-306. “ Les disciples du Christ ont toujours été partagés en deux catégories : ceux qui étudient avec soin la vie du Sauveur, s’efforçant de se corriger de leurs défauts et de se conformer au vrai Modèle, et ceux qui ferment les yeux sur les vérités simples et claires qui dévoilent leurs erreurs. Aux jours les meilleurs, l’Eglise n’a pas été composée uniquement de membres sincères et intègres. Le Sauveur avait enseigné que les gens vivant sciemment dans le péché ne devaient pas être reçus dans l’Eglise. Néanmoins, il s’associa des hommes imparfaits, auxquels il donna l’occasion, grâce à son exemple et à ses enseignements, de voir leurs erreurs et de s’en corriger. Parmi les douze apôtres, il y avait un traître. ”—La Tragédie des Siècles, page 44 et Le Conflit Imminent, page 41 (GC 41-42). b.

Lorsque le péché, sans repentance, envahit une église fidèle, une de ces deux choses doit se produire. Quelles sont ces deux choses ? 1 Corinthiens 5 : 1113 ; Jacques 5 : 16.

“ [A Corinthe], un ancien converti avait rétrogradé à un tel point que sa conduite scandaleuse était une violation des lois observées par les païens, dont la moralité se trouvait être, cependant, d’un niveau très bas. L’apôtre supplia les croyants de rejeter du milieu d’eux cette personne pervertie. ”—Conquérants Pacifiques, pages 269-270. 52

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Vendredi RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

21 novembre 17 h 04

Pourquoi le peuple de Dieu a-t-il toujours été peu nombreux et rejeté par la majorité des gens ? Comment Jésus a-t-il prophétisé au sujet de l’unité en une seule église, un seul corps ? Comment devenons-nous membre de l’église de Dieu, sa nation sainte et spirituelle ? Si quelqu’un désire devenir membre de l’église visible de Christ, que doit-il faire ? Quand nous enseignons la vraie réforme, à quoi devons-nous nous attendre de la plupart des gens ?

“ Les premiers chrétiens étaient réellement un « peuple particulier ». Leur conduite irréprochable et leur foi inébranlable constituaient une censure continuelle qui troublait la paix des pécheurs. Bien que peu nombreux, sans fortune, sans position officielle et sans titres honorifiques, ils étaient la terreur des transgresseurs partout où leur caractère et leur foi étaient connus. ”—La Tragédie des Siècles, page 46 (CI 43, GC 44). “ Quand le message de vérité est présenté, il en est peu pour demander : Est-ce vrai ? On demande plutôt : Qui est-ce qui défend cette cause ? On l’estime en général d’après le nombre de ceux qui l’acceptent, et l’on continue à poser cette question : « Y a-t-il quelqu’un parmi les savants et les chefs religieux qui ait cru ? » La vraie piété n’est pas plus populaire aujourd’hui qu’aux jours du Christ. On recherche avec autant d’ardeur les biens terrestres et l’on néglige les richesses éternelles ; le fait que la vérité n’est pas reçue avec empressement par le grand nombre, ou par les grands de ce monde, ou même par les conducteurs religieux, ne constitue pas un argument contre elle. ”—Jésus-Christ, pages 454-455. “ L’examen des candidats au baptême n’est pas aussi poussé qu’il devrait l’être. Il faut que les candidats comprennent la différence entre prendre le nom d’adventistes du septième jour et prendre position pour le Seigneur, c’est-à-dire sortir du monde, s’en séparer et abandonner le mal. Quand ils prouvent qu’ils comprennent parfaitement leur position, on doit les accepter. Mais lorsqu’ils montrent qu’ils suivent les coutumes, les modes et les sentiments du monde, il faut s’en occuper fidèlement. S’ils ne ressentent pas la nécessité de modifier leur façon d’agir, il ne faut pas les retenir dans l’église. Le Seigneur veut que ceux qui composent son église soient des serviteurs sincères et fidèles de la grâce de Christ. ”—Testimonies to Ministers, page 128. “ Un des points sur lesquels ceux qui viennent d’embrasser les vérités du message que nous prêchons ont tout particulièrement besoin d’être instruits est celui du vêtement. Qu’ils soient complètement informés à ce sujet. Certains font-ils preuve de vanité dans la manière de se vêtir ? Nourrissent-ils des pensées orgueilleuses ? L’idolâtrie dans le vêtement (la vanité) est une maladie morale. Il faut s’en débarrasser avant d’entrer dans une vie nouvelle. Nombreux sont ceux pour lesquels l’acceptation des vérités de l’Evangile implique une véritable réforme dans la manière de se vêtir. ”—Témoignages, volume 2, pages 458-459. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

53


Leçon 9

Sabbat 29 novembre 2008

L’ordination “ Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville. ” (Tite 1 : 5). “ Le nombre des ouvriers dans le ministère ne doit pas être diminué, mais considérablement accru. Là où nous avons un prédicateur, il faut en ajouter vint, et s’ils se laissent conduire par l’Esprit, ils prêcheront avec une telle efficacité que vingt autres se joindront encore à eux. ”—Ministère Evangélique, page 61. Lecture proposée :

Jésus-Christ, pages 813-815.

Dimanche

23 novembre

1.

RESPONSABILITÉS D’ÉGLISE

a.

Comment sommes-nous interdépendants lorsque nous nous unissons à l’église ? Ephésiens 4 : 15-16.

b.

Qui est à l’origine de tous les dons dans l’église et comment le fait de le comprendre nous aidera-t-il à nous honorer l’un l’autre ? 1 Corinthiens 12 : 11 ; Romains 12 : 10.

“ Le Seigneur désire que son église respecte chaque don qu’il a fait à ses différents membres. ”—Pacific Union Recorder, 29 décembre 1904. c.

Bien que tous soient frères et sœurs, quelles sont quelques-unes des responsabilités les plus importantes dans l’organisation de l’église ? 1 Corinthiens 12 : 28 ; Apocalypse 1 : 20 ; 2 : 1.

“ Ces serviteurs du Très-Haut [ses ministres] sont représentés dans l’Apocalypse par les sept étoiles, dont celui qui est « le premier et le dernier » prend un soin tout spécial. C’est à eux qu’il incombe de faire régner dans l’Eglise la douce atmosphère de l’amour du Christ. ”—Ministère Evangélique, page 10. 54

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Quels sont les principaux devoirs d’un apôtre ? Comment Paul montra-t-il qu’il prenait ce travail au sérieux ? Jean 21 : 15-17 ; 2 Corinthiens 11 : 28.

b.

Comment le soin de Paul pour les croyants montre-t-il jusqu’où va le travail d’un apôtre (d’un ministre de l’évangile) ? 1 Corinthiens 4 : 17 ; Colossiens 4 : 15-16.

“ Nos prédicateurs devraient élaborer des plans avec sagesse, comme de fidèles serviteurs. Ils devraient comprendre que leur tâche ne consiste pas à « dorloter » les églises déjà existantes, mais à entreprendre un travail d’évangélisation énergique, en prêchant la Parole et en faisant du travail de porte à porte dans les endroits où la vérité n’a pas encore été proclamée. … Ils se rendraient compte qu’il n’y a rien de plus encourageant qu’un travail d’évangélisation dans de nouveaux lieux. ”—Evangéliser, pages 344-345. “ Nos pasteurs ne doivent pas penser que Dieu les a nommés à ce poste pour qu’ils tournent en rond au-dessus des croyants ou pour qu’ils se ficellent eux-mêmes à du travail de bureau. Que les hommes d’affaires s’occupent des affaires et que les pasteurs soient libres de travailler dans les camps bibliques. ”—The Review and Herald, 16 septembre 1902. “ Dieu n’a que faire de ceux qui recherchent une place facile et sûre. C’est avec une consécration sans réserve que nous devons nous préparer au service de Dieu. Nos pasteurs ne doivent pas tourner en rond au-dessus des églises, considérant qu’il leur revient de s’occuper de celles d’un territoire donné. Les croyants doivent avoir des racines en eux-mêmes et prendre solidement racine en Christ, afin de porter du fruit à sa gloire. Ils doivent, comme un seul homme, s’efforcer d’atteindre un objectif — le salut des âmes. ”—Pacific Union Recorder, 28 août 1902. c.

A l’époque de l’église primitive, qui envoyait les apôtres ? Actes 11 : 22-23 ; 15 : 22, 25.

“ Dieu avait prévu les difficultés auxquelles allaient se heurter les apôtres. Afin que leur travail fût au-dessus de tout reproche, l’Eglise, instruite par une révélation, les mit solennellement à part pour l’accomplissement de leur tâche. La consécration était la reconnaissance publique de leur mission divine, mission qui consistait à porter aux Gentils la bonne nouvelle de l’Evangile. ”—Conquérants Pacifiques, page 142. “ Paul considéra sa consécration au ministère comme devant inaugurer une nouvelle époque de sa vie. C’est de ce moment-là qu’il fera dater son apostolat dans l’Eglise chrétienne. ”—Idem, pages 144-145. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

55

POUR LA CLINIQUE DU

a.

SABBAT —

LE TRAVAIL DES APÔTRES/DES MINISTRES

SPÉCIALE DU PROCHAIN

2.

PARAGUAY

24 novembre

OFFRANDE

Lundi


Mardi

25 novembre

3.

LES RESPONSABILITÉS DES ANCIENS DANS L’ÉGLISE LOCALE

a.

Outre l’évangélisation, le soin des églises et des responsabilités administratives, quel autre travail d’une très grande importance un apôtre (un ministre, un pasteur) a-t-il à faire ? Tite 1 : 5.

“ Christ s’apprête à ordonner ses disciples pour l’œuvre qu’ils ont à accomplir. C’est par ces faibles instruments qu’il veut, grâce à sa Parole et à son Esprit, mettre le salut à la portée de tous. Dieu et les saints anges contemplèrent cette scène avec intérêt et avec une grande joie. Le Père savait que de ces hommes jaillirait la lumière divine, que les paroles qu’ils prononceraient lorsqu’ils rendraient témoignage de la vérité auraient un écho de génération en génération. ”—The Signs of the Times, 18 juillet 1900. b.

Quels sont les devoirs d’un ancien dans son église locale ? Actes 20 : 28-31 ; 1 Pierre 5 : 1-6.

“ [1 Pierre 5 : 5]. Ceci n’autorise pas un homme à donner des ordres à ses frères d’une manière arbitraire afin qu’ils agissent comme il pense que c’est le mieux, sans tenir compte de leurs convictions personnelles quant à leur devoir. Les ouvriers que Dieu s’est choisis ne doivent pas non plus croire qu’ils doivent toujours attendre de pouvoir demander à leur supérieur s’ils doivent faire ceci ou cela. Tout en coopérant de tout leur cœur avec leurs frères afin d’établir des plans généraux d’action pour l’avancement de l’œuvre, ils doivent constamment regarder au Dieu d’Israël qui les guidera personnellement. ”—Testimonies to Ministers, page 491. c.

Comment un ancien doit-il être versé dans la Parole de Dieu ? 2 Timothée 2 : 15.

“ La cause de Dieu a besoin du travail efficace d’hommes qui se sont préparés pour le servir et qui iront enseigner et prêcher. ”—Ministère Evangélique, page 87. d.

Vu que le travail de l’ancien est si important pour la croissance de l’église, avec quel respect devons-nous les considérer ? Hébreux 13 : 17-18 ; 1 Pierre 5 : 5. Pourquoi ? 1 Corinthiens 11 : 1.

56

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Comment les candidats à l’ordination étaient-ils choisis aux jours des apôtres ? Actes 6 : 1-4 ; Tite 1 : 5-9.

“ On ne doit […] pas dissuader la jeunesse d’entrer dans le ministère. Certains jeunes gens, parce qu’on leur dépeint sous des couleurs brillantes une carrière différente, risquent de se détourner du sentier où Dieu les appelle. … Le Seigneur désire davantage d’ouvriers pour travailler dans sa vigne. J’ai entendu ces paroles : « Renforcez les avant-postes ; placez des sentinelles fidèles dans toutes les parties du monde. » Jeunes gens, Dieu vous appelle. Il veut des armées entières de jeunes gens courageux et intelligents, remplis d’un amour profond pour le Christ et la vérité. ”—Ministère Evangélique, pages 59-60. “ Les maîtres sont complètement dans l’erreur lorsqu’ils cherchent, [en leur suggérant d’autres occupations], à décourager les jeunes gens capables de réussir dans le ministère. … Il y a parmi nous un bon nombre de jeunes gens dévoués [en anglais : talentueux, NdT]. Si leurs capacités étaient utilisées, nous aurions vingt prédicateurs où nous n’en avons qu’un aujourd’hui. ”—Témoignages, volume 2, page 487. “ Personne sinon Dieu ne peut décider qui devra s’engager dans l’œuvre solennelle [de travailler pour les âmes]. Aux jours des apôtres il y avait des hommes capables de prier avec puissance et de parler en allant droit au but. Cependant les apôtres, qui avaient le pouvoir sur les esprits impurs et pouvaient guérir les malades, n’osaient pas mettre, par leur seule sagesse, quelqu’un à part pour la sainte œuvre qui consistait à être le porte-parole de Dieu. Ils attendaient la preuve indubitable de la manifestation du Saint-Esprit.… Si la décision de savoir qui était suffisant pour cette grande œuvre avait été laissée à quelques individus ici et là, il en serait résulté de la confusion et de la division. ”—Testimonies, volume 1, pages 208-209. b.

Quelle préparation était requise de la part de l’église et des apôtres avant l’ordination de Paul et de Barnabas ? Actes 13 : 1-3.

“ Lorsque Jésus se préparait à quelque œuvre importante ou à quelque grande épreuve, il recherchait la solitude des montagnes et passait la nuit en prière à son Père. C’est une nuit de ce genre qui précéda l’ordination des apôtres. ”—Le Ministère de la Guérison, page 440. “ Avant d’être envoyés comme missionnaires dans les pays païens, ces apôtres [Paul et Barnabas] furent donc solennellement consacrés à Dieu par le jeûne, la prière et l’imposition des mains. Ils reçurent ainsi l’autorité de l’Eglise, non seulement pour enseigner la vérité, mais pour administrer le baptême et organiser des communautés, étant investis du plein pouvoir ecclésiastique. ”—Conquérants Pacifiques, pages 141142. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

57

POUR LA CLINIQUE DU

a.

SABBAT —

PROCÉDURES D’ORDINATION - I

SPÉCIALE DU PROCHAIN

4.

PARAGUAY

26 novembre

OFFRANDE

Mercredi


Jeudi

27 novembre

5.

PROCÉDURES D’ORDINATION - II

a.

Comment se passe une ordination ? Actes 6 : 5-6 ; 1 Timothée 4 : 14 . Actuellement, qui réalise les ordinations ? Actes 14 : 23.

“ [Les apôtres] dressèrent un plan pour une meilleure organisation de toutes les activités de l’Eglise. Le moment était venu, déclarèrent-ils, où les conducteurs spirituels devaient être relevés de cette répartition de secours aux pauvres ou d’autres tâches semblables. Ils pourraient ainsi plus librement continuer à s’adonner à la prédication. [Actes 6 : 3-4]. On suivit ce conseil, et par la prière et l’imposition des mains, sept hommes furent choisis et solennellement consacrés à leurs devoirs de diacres. ”—Conquérants Pacifiques, pages 78-79. “ Dieu avait prévu les difficultés auxquelles allaient se heurter les apôtres. Afin que leur travail fût au-dessus de tout reproche, l’Eglise, instruite par une révélation, les mit solennellement à part pour l’accomplissement de leur tâche. La consécration était la reconnaissance publique de leur mission divine, mission qui consistait à porter aux Gentils la bonne nouvelle de l’Evangile. Paul et Barnabas avaient déjà reçu de Dieu lui-même leur mission. La cérémonie de l’imposition des mains ne leur conférait donc pas une bénédiction nouvelle, ou une capacité particulière. C’était une forme reconnue pour indiquer que quelqu’un était destiné à un ministère défini, et la confirmation de l’autorité de celui qui allait occuper ce ministère. Le sceau de l’Eglise était ainsi placé sur l’œuvre du Seigneur. Cette cérémonie revêtait une signification toute particulière aux yeux des Juifs. Lorsqu’un père bénissait ses enfants, il plaçait solennellement ses mains sur leurs têtes. Lorsqu’un animal était consacré pour le sacrifice, la main de celui qui était investi de l’autorité de prêtre était placée sur la tête de la victime. Et quand les pasteurs de l’église d’Antioche imposèrent les mains à Paul et à Barnabas, ils demandèrent à Dieu de placer sa bénédiction sur les apôtres qu’il avait choisis, dans l’accomplissement de la tâche qui leur était confiée. ”—Idem, pages 142-143. b.

Lorsque les apôtres visitaient un lieu et avaient besoin de parler à l’église, avec qui se consultaient-ils ? Actes 20 : 17. Quel impact l’ordination de diacres a-t-elle sur l’église ? Actes 6 : 1-7.

“ Cette décision [l’ordination de sept diacres] fut approuvée de Dieu. Les résultats rapides et fructueux qui s’ensuivirent nous le révèlent. ”—Conquérants Pacifiques, page 79. 58

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


d. e.

“ Accepter comme membres des personnes dont le cœur n’a pas été régénéré et dont la vie n’a pas été réformée est une source de faiblesse pour l’Eglise. Il y a là un fait que l’on feint trop souvent d’ignorer. Certains prédicateurs et certaines communautés désirent tellement voir grossir leurs effectifs qu’ils s’abstiennent de mettre fidèlement en garde les gens contre les us et coutumes profanes. On n’enseigne pas à ceux qui acceptent la vérité qu’ils ne sauraient se comporter comme les gens du monde tout en se réclamant du nom du Christ. Jusque-là, ils étaient les sujets de Satan ; désormais, ils sont les sujets de Jésus-Christ. Leur vie doit donc témoigner qu’ils ont changé de maître. L’opinion publique accorde volontiers ses faveurs à un christianisme de façade. En réalité, avoir une forme de piété et obtenir l’inscription de son nom sur les registres d’une église n’exigent qu’un minimum d’abnégation et de sacrifice de sa personne. Dans ces conditions, nombreux sont ceux qui se joignent ainsi à l’Eglise sans avoir fait préalablement alliance avec le Christ. De cela Satan se réjouit, car de telles personnes deviennent ses agents les plus efficaces. Elles sont de véritables trompe-l’œil pour les autres, car elles sont des lumières illusoires qui égarent ceux qui ne sont pas sur leurs gardes et les mènent à la perdition. C’est bien en vain que les hommes essaient d’élargir le chemin rocailleux et étroit. Si nous voulons entrer dans la vie, il nous faut suivre le même sentier que celui sur lequel Jésus et ses disciples ont marché : celui de l’humilité, du renoncement à soi-même et du sacrifice. ”—Evangéliser, pages 288-289. “ Toute âme unie avec le Christ deviendra un missionnaire vivant pour tout son entourage. Elle s’activera pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin. Elle ne s’attachera pas seulement à son secteur, uniquement préoccupée de promouvoir la branche d’activité placée sous sa direction, sans aller plus loin. ”—Messages Choisis, volume 2, pages 438-439. “ On ne devrait rien faire qui risque de faire considérer le ministère de la Parole comme étant d’un niveau inférieur, car c’est faux. Ceux qui déprécient le ministère, déprécient le Christ. L’œuvre la plus noble est celle du ministère dans ses différents secteurs, et il faudrait enseigner aux jeunes qu’aucun travail n’est plus honoré de Dieu que celui du ministre de l’Evangile. ”—Evangéliser, page 26. “ C’est un très beau travail que de gagner des âmes à Christ. S’occuper de l’esprit humain est la plus grande œuvre jamais confiée à un mortel. ”—Gospel Workers (1892), page 395. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

59

PARAGUAY

c.

POUR LA CLINIQUE DU

b.

Pourquoi le travail des apôtres (des ministres, des pasteurs) est-il si important pour l’église ? Pourquoi les pasteurs ne doivent-ils passer que peu de temps dans les églises établies ? Comment le fait de vivre en étant un exemple inspire-t-il le respect pour le ministère ? Quelles qualifications doit-on considérer pour l’examen d’un candidat à l’ordination ? Quelle est la signification de l’imposition des mains ?

SABBAT —

a.

16 h 58

SPÉCIALE DU PROCHAIN

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION

28 novembre

OFFRANDE

Vendredi


Sabbat, 6 décembre 2008

Offrande spéciale Pour la clinique du Paraguay La république du Paraguay est un petit pays subtropical situé en Amérique du Sud et renferme environ 7 millions d’habitants. Les langues officielles sont l’espagnol et le guarani. Pour ce qui est de l’organisation interne de notre église, le Paraguay est inclus dans l’Union du sud de l’Amérique du sud, avec deux autres pays l’Uruguay et l’Argentine. Le message de la Réforme a été introduit au Paraguay en 1970 grâce à l’œuvre du colportage et aux efforts de deux colporteurs qui vinrent y travailler. Aujourd’hui nous avons des membres dans trois principales villes : Asuncion, Ciudad del Este, et Encarnacion. Le message est aussi parvenu à d’autres lieux comme Villa Rica, Coronel Oviedo, Paraguari Piribebuy, où des âmes ont déjà été enseignées sur la vérité. Au Paraguay la religion qui prédomine est le Catholicisme Romain, suivi par une petite proportion de Protestantisme. La culture indigène fait que le travail missionnaire médical a grandement avancé dans ce pays. L’histoire de notre église ici a été marquée par la grande importance donnée à la réforme sanitaire et par l’institution représentant cette œuvre auprès du monde. Nous avons actuellement trois institutions qui poursuivent cette œuvre avec beaucoup d’efforts et parmi elles, une petite clinique de soins naturels et un restaurant végétarien à Asuncion. Nous voyons aujourd’hui un besoin impérieux de promouvoir le « bras droit » du message de sorte à ce qu’il se répande au reste de notre pays. Ce sabbat, nous vous prions de bien vouloir être généreux dans vos offrandes afin de nous aider à améliorer et à agrandir notre clinique d’Asuncion pour mieux servir la population du Paraguay. Notre but est de toucher plus de gens avec les messages des trois anges. Nous remercions d’avance tous les croyants pour leur soutien financier. Vos frères et sœurs du Paraguay.

60

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Leçon 10

Sabbat 6 décembre 2008

Dimanche

30 novembre

1.

ÉLEVER LE NIVEAU

a.

Comment doit-on considérer les responsabilités d’une fonction accompagnée de l’ordination ? 1 Timothée 3 : 1.

“ Les hommes choisis par Dieu pour travailler à sa cause donneront la preuve de leur haute vocation et considéreront qu’il est de leur devoir de croître et de s’améliorer jusqu’à devenir des ouvriers capables. Quand ils montreront leur zèle à accroître le talent que Dieu leur a confié, il faudra les aider judicieusement. Mais les encouragements qui leur seront donnés ne devront pas avoir un goût de flatterie car Satan se chargera suffisamment de ce genre de chose. Les hommes qui pensent qu’il est de leur devoir de prêcher ne devraient pas être encouragés à réclamer immédiatement le soutien de leurs frères pour eux-mêmes et leurs familles. Ils ne sont pas autorisés à le faire tant que leur travail n’a pas produit de bons fruits. ”—Testimonies, volume 1, page 446. “ A la maison, à l’école, à l’église, hommes, femmes et enfants doivent se préparer à annoncer le message au monde. ”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 445. b.

Pourquoi devrions-nous encourager davantage d’individus à accepter l’appel au ministère comme leur métier ? Matthieu 9 : 38 ; Luc 10 : 2.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

61

POUR LA CLINIQUE DU

Conquérants Pacifiques, chapitre 34.

SABBAT —

Lecture proposée :

SPÉCIALE DU PROCHAIN

“ Une réforme est nécessaire parmi notre peuple mais elle devrait d’abord commencer son travail de purification par les pasteurs. ”—Testimonies, volume 1, page 469.

OFFRANDE

“ [Notre Seigneur Jésus-Christ] s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. ” (Tite 2 : 14).

PARAGUAY

Les qualifications pour l’ordination


Lundi

1er décembre

2.

ÉVALUATION

a.

Mettant de côté tous les préalables basés uniquement sur la tradition (Marc 7 : 1-13), comment savons-nous que les exigences de Dieu pour la sacrificature de l’Ancien Testament sont toujours applicables aujourd’hui ? Malachie 3 : 6 ; Hébreux 13 : 8 ; Matthieu 5 : 20 ; 23 : 1-3.

b.

Citez quelques qualifications que devrait posséder un candidat à l’ordination et à un mandat. Exode 18 : 21 ; Deutéronome 1 : 16-17 ; Ezéchiel 44 : 23.

“ Quand [Moïse] … transmit leurs charges [aux anciens qu’il établit], il mit en relief certaines des qualités que doit posséder un bon conducteur de l’Eglise.… Dans leurs efforts pour établir de l’ordre dans toutes les communautés, et pour confier des charges à des personnes capables, les apôtres maintinrent à un niveau élevé le principe de direction signalé dans l’Ancien Testament. ”—Conquérants Pacifiques, pages 82-83. “ Ceux qui prétendent observer et enseigner la sainte loi de Dieu et qui cependant la transgressent sans cesse sont une pierre d’achoppement aussi bien pour les pécheurs que pour les croyants. Les libertés qu’ils prennent avec la loi de l’Eternel et la façon dont ils se comportent à l’égard du don de son Fils sont une insulte à Dieu. La seule façon dont nous pouvons porter remède à ce mal si répandu, c’est d’examiner soigneusement chacun de ceux qui désirent enseigner la Parole de Dieu. Ceux qui ont la responsabilité de cet examen devraient s’enquérir de la vie du candidat, depuis qu’il est entré en contact avec la vérité [présente]. Son expérience chrétienne et sa connaissance des Ecritures, son attachement à la vérité, tout cela devrait être examiné. ”—Ministère Evangélique, page 427. “ Ces sœurs sont intimement liées à l’œuvre de Dieu si leur mari a été appelé à prêcher. Si ces derniers sont vraiment appelés de Dieu, ils comprennent l’importance de la vérité. ”—Témoignages, volume 1, pages 38-39. “ Une épouse non sanctifiée est la plus grande malédiction d’un prédicateur. ”— Idem, page 39. “ Le Seigneur ne confiera pas le soin de son précieux troupeau à des hommes dont l’esprit et le jugement ont été affaiblis par d’anciennes erreurs qu’ils ont cultivées, telles que le « perfectionnisme » (qui enseignait qu’on pouvait arriver à la perfection de la chair et ne plus pécher) et le spiritisme.… Bien qu’ils se croient aujourd’hui libérés de ces erreurs, et compétents pour enseigner le dernier message, Dieu ne les acceptera pas. Il ne confiera pas ses âmes précieuses à leurs soins ; car leur jugement a été faussé alors qu’ils étaient dans l’erreur, et il n’est pas redevenu normal. ”—Premiers Ecrits, pages 101-102. 62

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Quel péché est l’un des plus sérieux empêchements à l’ordination ? 1 Corinthiens 6 : 18 ; Proverbes 6 : 32-33.

“ L’immoralité règne partout. La licence est le péché particulier à notre époque. ”—Témoignages, volume 1, page 291. “ Jamais comme aujourd’hui Dieu n’a tenu [ce] péché [la transgression du septième commandement] pour aussi grave. Pourquoi ? [Parce] qu’il prépare un peuple purifié et zélé pour les bonnes œuvres. ”—Conseils sur la Conduite Sexuelle, l’Adultère et le Divorce, page 303. b.

Citez quelques abus ou quelques mauvais emplois qui conduiront à une perte éternelle. Matthieu 25 : 14-30.

“ Si nous affaiblissons nos capacités par l’inaction, si nous détériorons nos talents alors qu’ils auraient pu être cultivés jusqu’au plus haut niveau, nous ne pourrons dans le monde meilleur racheter cette négligence passée de la culture de soi, rattraper cette grande perte. ”—Manuscript Releases, volume 9, page 21. “ Chaque fois qu’une des facultés glorieuses dont Dieu a enrichi l’homme est détériorée ou mal employée, cette faculté perd pour toujours une partie de sa vigueur et ne sera jamais comme elle était avant de souffrir de ces mauvais traitements. Tout régime nuisible infligé à notre nature morale en cette vie se ressent non seulement ici-bas mais se ressentira dans l’éternité. Bien que Dieu puisse pardonner le pécheur, l’éternité ne comblera pas la perte subie volontairement en cette vie.… La possibilité de jouir de la vie future sera amoindrie à cause des incartades dans la moralité ou de l’abus des forces morales commis en cette vie. ”—This Day with God, page 350. c.

Citez quelques questions morales à examiner chez un candidat à l’ordination et chez sa femme —et même chez les enfants. Lévitique 21 : 1, 5-7, 1314 ; Ezéchiel 44 : 22 ; 1 Timothée 3 : 2-7 ; Tite 1 : 6-8.

“ Vous vous trouvez une excuse en disant que vos enfants sont maintenant hors de votre contrôle, trop vieux pour que vous les commandiez. Vous faites erreur. Aucun de vos enfants n’est trop vieux pour respecter votre autorité et obéir à vos ordres tant qu’il habite sous votre toit. Quel âge avaient les fils d’Eli ? Ils étaient mariés ; cependant Elie, en tant que père et que prêtre de Dieu, devait les réfréner. ”—Testimonies, volume 2, pages 623-624. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

63

POUR LA CLINIQUE DU

a.

SABBAT —

LE SEPTIÈME COMMANDEMENT

SPÉCIALE DU PROCHAIN

3.

PARAGUAY

2 décembre

OFFRANDE

Mardi


Mercredi

3 décembre

4.

DES QUALIFICATIONS MAJEURES

a.

Dans notre zèle à consacrer davantage d’ouvriers afin qu’ils travaillent dans la moisson, à quoi devons-nous faire attention pour préserver l’intégrité de l’œuvre de Dieu ? Ezéchiel 34 : 2, 10 ; Apocalypse 2 : 2.

b.

Pourquoi faut-il que nous regardions à la vie d’un individu ? 1 Timothée 3 : 6. Comment les personnes doivent-elles être éprouvées et sélectionnées pour les postes à responsabilités ?

“ Une personne peut être désignée pour diriger [un petit groupe ayant accepté la vérité] pendant une semaine ou un mois, puis une autre pendant quelques semaines, et ainsi différents frères peuvent être mis à l’œuvre. Après un essai satisfaisant, l’un d’entre eux pourra être élu chef, par l’Eglise, mais pour une période d’une année au plus. Alors un autre pourra être choisi, à moins que l’ancien conducteur ne soit réélu, si ses services se sont révélés être une bénédiction pour la congrégation. Le même principe devrait être suivi en choisissant des hommes pour d’autres fonctions, par exemple celles des bureaux de la Fédération. On ne devrait jamais nommer à la présidence de la Fédération un homme qui n’ait pas été éprouvé. ”—Témoignages, volume 2, page 309. c.

Quelles autres qualités doit-on prendre en compte chez les candidats à des postes dans l’église ? Tite 1 : 7-11 ; 2 Timothée 2 : 24-25.

“ Certains qui entrent dans le champ sont de simples novices des Ecritures. Ils sont également incompétents et inefficaces dans d’autres choses. Ils ne peuvent lire les Ecritures sans hésiter, sans mal prononcer les mots, sans les mélanger, de telle manière que la parole de Dieu en est vraiment mutilée. Ceux qui ne sont pas qualifiés pour présenter la vérité d’une façon convenable ne doivent pas se poser de question quant à ce qu’ils ont à faire. Leur place est celle d’un étudiant, pas d’un enseignant.… Ceux qui ne peuvent lire correctement devraient apprendre et devenir capables d’enseigner avant d’essayer de se présenter en public.… Les pasteurs devraient être examinés pour voir surtout s’ils ont une compréhension suffisamment intelligente de la vérité pour notre temps pour pouvoir présenter les prophéties comme les sujets pratiques d’une manière qui se tienne. S’ils ne peuvent présenter les sujets bibliques avec clarté ils doivent continuer à être des auditeurs et des élèves. Ils devraient sonder les Ecritures avec ardeur et prière pour devenir vraiment versés dans la vérité biblique de sorte à pouvoir l’enseigner ensuite à d’autres. Il faut considérer toutes ces choses avec soin et prière avant de précipiter des hommes dans le champ. ”—Testimonies, volume 4, pages 405-407. 64

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Comment savons-nous que les préceptes et les ordonnances de l’Ancien Testament expliquant les dix commandements s’appliquent toujours aujourd’hui ? Malachie 4 : 4-5 ; Matthieu 22 : 36-40.

“ Christ donna à Moïse des préceptes religieux qui devaient régir la vie quotidienne. Ces statuts furent donnés explicitement pour garantir les dix commandements. Ce n’étaient pas des types, des ombres des choses à venir devant prendre fin à la mort de Christ. Ils devaient être irrévocables pour les humains de tous les siècles aussi longtemps que durerait le temps. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 1, page 1104. b.

A l’époque de l’Ancien Testament, qu’est-ce qui disqualifiait un homme pour l’ordination ? Lévitique 21 : 16-24.

“ Je fus amenée à considérer les enfants d’Israël d’autrefois, et je vis combien pure et sainte devait être la vie des ministres du sanctuaire, parce qu’ils étaient amenés par la nature de leur œuvre à être en union intime avec Dieu. Il fallait que les ministres fussent saints, purs, irréprochables, sinon Dieu les aurait détruits. Or Dieu n’a pas changé. Il est aujourd’hui aussi saint, aussi pur et aussi juste qu’il le fut jamais. ”—Premiers Ecrits, page 103. c.

Comment les hommes consacrés doivent-ils considérer leur façon de se vêtir ? Exode 19 : 10-11.

“ Dieu nous a prouvé qu’il pouvait être honoré ou déshonoré par le vêtement de ceux qui officient devant lui. Il donna à Moïse des directives spéciales quant à tout ce qui était lié à son service. Il donna même des instructions au sujet de la disposition de leurs habitations et précisa quel vêtement devaient porter ceux qui étaient à son service. Ils devaient conserver l’ordre en toute chose et veiller tout particulièrement sur la propreté.… Ceux qui se présentaient devant lui quand ils entraient en sa sainte présence ne devaient pas être environnés de relâchement ou de désordre. Et pourquoi cela ? Quel était le but de tout ce soin ? Etait-ce simplement pour recommander le peuple à Dieu ? Pour gagner son approbation ? La raison qui me fut donnée était la suivante, afin de faire une bonne impression sur le peuple. Si ceux qui remplissaient l’office sacré manquaient de prendre soin de tout ce qui touche à Dieu et de lui manifester de la révérence dans leur vêtement et dans leur comportement, le peuple perdrait la crainte respectueuse pour Dieu et la révérence pour lui-même et pour son service. ”—Testimonies, volume 2, pages 611-612. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

65

POUR LA CLINIQUE DU

a.

SABBAT —

L’APPARENCE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

5.

PARAGUAY

4 décembre

OFFRANDE

Jeudi


Vendredi

5 décembre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

16 h 55

Considérant la puissance de l’évangile telle qu’elle est révélée dans le Nouveau Testament, les qualifications pour le ministère consacré doivent-elles être plus élevées ou plus basses que dans l’Ancien Testament ? Jusqu’où devons-nous évaluer la vie d’un candidat et de sa femme avant la conversion ? Pourquoi le septième commandement est-il important dans ce processus ? Pourquoi est-il essentiel de considérer le caractère des enfants d’un candidat ? Les responsabilités d’un ancien étant de nature locale, de combien de temps d’expérience a-t-on besoin pour l’évaluer ? Quelle profondeur l’évaluation d’un pasteur doit-elle revêtir ? Comment l’apparence extérieure de quelqu’un peut-elle affecter son ministère ?

“ La connaissance, la bonne volonté, l’éloquence, la gratitude, le zèle, sont des adjuvants précieux, mais si le ministre du Christ n’a pas l’amour de Jésus dans le cœur, son œuvre est vouée à l’échec. ”—Ministère Evangélique, page 177. “ Le succès de la cause de Dieu ne dépend pas d’un grand nombre de pasteurs mais il est de la plus haute importance que ceux qui travaillent en relation avec la cause soient des hommes qui aient réellement le sentiment du caractère sacré de l’œuvre à laquelle Dieu les a appelés et qu’ils en ressentent le poids. Quelques hommes pieux prêts au sacrifice, petits à leurs propres yeux, peuvent faire plus de bien qu’un plus grand nombre d’hommes si une partie d’entre eux, vaniteux et pleins d’assurance, ne sont pas qualifiés pour ce travail. ”—Testimonies, volume 1, pages 442-443. “ Le succès ne dépend pas du nombre. Dieu peut délivrer par peu d’hommes aussi bien que par beaucoup. Il n’est point tant honoré par le grand nombre que par le caractère de ceux qui le servent. ”—Patriarches et Prophètes, page 567 (Bâle) ; voir page 538 (V&S). “ Le Seigneur donnera du doigté, du savoir-faire et du discernement à ceux qu’il appelle à travailler dans le ministère. Si, après avoir servi pendant douze mois dans l’évangélisation, un homme ne peut faire état de résultats comme fruits de ses efforts, si les personnes pour lesquelles il a travaillé n’en ont pas retiré de bienfaits, s’il n’a pas dressé l’étendard dans de nouvelles localités et si aucune âme ne s’est convertie par suite de ses travaux, cet homme devrait s’humilier devant Dieu et se demander s’il ne s’est pas mépris sur sa vocation. Le salaire versé par la fédération devrait être réservé à ceux dont les efforts sont suivis de résultats. L’œuvre de celui qui puise en Dieu son efficacité, qui a une juste idée de la valeur des âmes, et dont le cœur est rempli de l’amour du Christ portera des fruits. ”—Evangéliser, page 612. 66

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Leçon 11

Sabbat 13 décembre 2008

Régler les divisions dans l’église “ Les apôtres et les anciens se réunirent [à Jérusalem] pour examiner cette affaire [concernant les Gentils convertis et la circoncision] ” (Actes 15 : 6). “ Ce n’est que lorsque nous nous sentirons prêts à sacrifier notre amour-propre et même notre vie pour sauver un frère tombé que nous aurons vraiment ôté la poutre de notre œil, et qu’il nous sera possible de venir en aide à ce frère. ”—Une Vie Meilleure, pages 148-149 ou Heureux Ceux Qui…, page 120. Lecture proposée :

Conquérants Pacifiques, chapitre 19.

Dimanche

7 décembre

1.

RÉSOUDRE LES OFFENSES PERSONNELLES

a.

Comment les conflits personnels ou les offenses privées entre membres d’église doivent-ils être résolus ? Matthieu 18 : 15, 20.

“ Aucun membre officiant de l’église, aucun comité, aucune église ne peut voter la radiation d’un membre si l’instruction donnée par le Christ n’a pas été fidèlement suivie. Quand cela aura été fait, l’Eglise sera en règle avec Dieu. Le mal doit apparaître ce qu’il est et il doit être retranché afin qu’il ne puisse s’étendre davantage. La santé et la pureté de l’Eglise doivent être préservées afin qu’elle puisse être irréprochable, revêtue de la justice du Christ. ”—Ministère Evangélique, page 489. b.

Comment Dieu considère-t-il ceux qui résolvent les difficultés en suivant sa méthode ? Jacques 5 : 19-20.

“ Les censures et les reproches n’ont jamais arraché personne au mal ; au contraire, beaucoup d’âmes ont été ainsi éloignées de Jésus et se sont fermées à la foi ; alors que la tendresse, la douceur et l’amabilité apportent le salut aux égarés et couvrent une multitude de péchés. ”—Une Vie Meilleure, page 149 ou Heureux Ceux Qui…, page 120. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

67


Lundi

8 décembre

2.

PÉCHÉ CONNU ET DOUTE

a.

Comment un péché privé peut-il devenir connu et requérir la discipline de l’église ? Matthieu 18 : 16-18. Quelle action peut être nécessaire à certaines occasions ? 1 Timothée 5 : 20.

“ En s’occupant des fautes de ses membres, l’Eglise doit suivre de très près les instructions données par le Sauveur dans le dix-huitième chapitre de Matthieu. ”—Ministère Evangélique, page 487. b.

Comment les membres d’église doivent-ils résoudre les questions personnelles qui ne requièrent pas d’action disciplinaire ? 1 Corinthiens 6 : 1-4.

“ Les chrétiens ne devraient pas faire appel aux tribunaux pour régler leurs différends. Ce sont les frères qui doivent aplanir les difficultés susceptibles de surgir parmi eux, ou bien l’Eglise elle-même, et selon les instructions du Seigneur. Même si une injustice a été commise à son détriment, le disciple du Maître, humble et débonnaire, préférera être « dépouillé » plutôt que de se permettre d’étaler aux yeux du monde les péchés de ses frères. Les procès entre chrétiens sont une injure à la vérité. Les croyants qui plaident entre eux exposent l’Eglise à être ridiculisée par ses ennemis et font triompher les puissances des ténèbres. Ils rouvrent les plaies du Christ et le couvrent d’opprobre ouvertement. Ignorer l’autorité de l’Eglise, c’est mépriser Dieu qui l’en a investie. ”— Conquérants Pacifiques, page 271. “ Les membres d’église qui en appellent aux tribunaux du monde montrent qu’ils ont choisi le monde comme juge et leurs noms sont enregistrés dans les cieux avec les incroyants. ”—Selected Messages, bk. 3, pages 302-303. c.

Que pouvons-nous nous attendre à voir de plus en plus souvent au fur et à mesure que nous approchons de la fin de la grande controverse ? Matthieu 15 : 14 ; Actes 20 : 28-31 ; 2 Timothée 4 : 3-4.

“ L’ennemi s’est constamment efforcé d’introduire dans l’Eglise des personnes qui acceptent une bonne partie de la vérité sans être converties. Faire profession de christianisme et trahir en même temps sa charge c’est devenir un instrument de Satan. Il peut se servir de membres d’église inconvertis pour avancer ses propres idées et ainsi retarder l’œuvre de Dieu. Leur influence s’exerce toujours dans la mauvaise direction. Ils sèment la médisance et le doute et placent une pierre d’achoppement sur la voie de la réforme. ”—Messages Choisis, volume 2, pages 181-182. “ Des mauvais anges prendront la forme de croyants et travailleront dans nos rangs pour y introduire un fort esprit d’incrédulité. ”—Selected Messages, bk. 3, page 410. 68

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Mardi

9 décembre

3.

LES DIVISIONS

a.

Quelle est la plus grande preuve que Jésus est le seul vrai Messie ? Jean 17 : 17-21 ; 13 : 34-35 ; 1 Corinthiens 1 : 13.

“ Jésus savait que [les prêtres et les rabbins jaloux] n’épargneraient aucun effort pour créer une division entre ses disciples et ceux de Jean [Baptiste].… Désireux d’éviter toute occasion de malentendu ou de dissension, il se retira tranquillement en Galilée. Nous aussi, quoique fidèles à la vérité, devrions tâcher d’éviter tout ce qui tend à la discorde et à la mésentente, qui n’auraient d’autre effet que la perte des âmes. Suivons l’exemple laissé par Jésus et par Jean-Baptiste toutes les fois qu’une division est à craindre. ”—Jésus-Christ, page 163. “ Les disciples de Christ devraient prendre toutes les précautions adéquates pour éviter les désaccords car lorsque les divergences d’intérêts ont pour résultat la dispute et les différends dans l’église, des âmes sont perdues qui auraient pu être sauvées pour le royaume des cieux. Quand survient une crise religieuse, les dirigeants qui professent être les instruments de Dieu devraient suivre l’exemple du grand Maître et du noble prophète Jean. Ils devraient rester fermes et unis dans la défense de la vérité et veiller avec soin à éviter toutes les dissensions préjudiciables. ”—The Spirit of Prophecy, volume 2, pages 139-140. b.

Qu’est-ce qui crée des divisions dans l’église ? 1 Corinthiens 11 : 18-19.

“ C’est le fait de vivre loin du Christ qui engendre la division et la discorde dans les familles et dans l’église. S’approcher du Christ, c’est s’approcher les uns des autres. Le secret de la véritable unité dans l’église et dans le foyer ne réside ni dans la diplomatie, ni dans une bonne gestion, ni dans un effort surhumain pour vaincre les difficultés — bien que tous ces éléments aient leur rôle à jouer — mais dans l’union avec le Christ. Dessinez un cercle d’où vous ferez partir plusieurs lignes depuis la circonférence jusqu’au centre. Plus celles-ci s’approchent du centre, plus elles se rapprochent les unes des autres. Il en est ainsi dans la vie chrétienne. Plus nous nous approchons du Christ, plus nous nous rapprochons les uns des autres. Dieu se trouve glorifié lorsque son peuple est uni dans une action menée d’un commun accord. ”—Le Foyer Chrétien, pages 170-171. c.

Que devrait-on faire avec celui qui crée de telles divisions ? Romains 16 : 17-18.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

69


Mercredi

10 décembre

4.

UNE DIVISION MENAÇANTE À ANTIOCHE

a.

Quel sérieux problème se développa dans l’église d’Antioche qui aurait pu faire du mal à toute l’église ? Actes 15 : 1, 5.

“ Certains Juifs de Judée… affirmaient avec force que nul ne pouvait être sauvé s’il n’était circoncis et s’il n’observait toute la loi cérémonielle. C’était une question importante et qui affectait profondément l’Eglise. Paul et Barnabas réagirent aussitôt et s’opposèrent à ce que le sujet soit discuté parmi les Gentils. Les Juifs convertis d’Antioche, qui se rangeaient à l’avis de ceux de Judée, n’étaient pas d’accord sur ce point avec Paul et Barnabas. Le litige aboutit finalement à un grand débat et au désaccord dans la communauté, au point que l’église d’Antioche, craignant qu’en se prolongeant, la discussion n’engendre une scission, décida d’envoyer Paul et Barnabas, accompagnés de quelques dirigeants d’Antioche, à Jérusalem, afin que le problème soit soumis aux apôtres et aux anciens. ”—L’Histoire de la Rédemption, page 314. b.

Quelle résolution fut proposée pour régler le problème qui engendrait une division dans l’église ? Qui participa à ce concile général ? Actes 15 : 2, 620.

“ L’assemblée qui régla le litige [impliquant les Gentils nouvellement convertis] se composait des hommes qui avaient fondé les églises chrétiennes issues du judaïsme et de la gentilité. Etaient également présents les anciens de l’église de Jérusalem, des délégués d’Antioche et des églises les plus influentes. Ce concile ne prétendit pas à l’infaillibilité mais il agit conformément à l’inspiration divine et avec la dignité d’une Eglise établie par la volonté d’en haut. A la suite des délibérations de l‘assemblée, les croyants comprirent que le Seigneur lui-même avait tranché le litige en accordant aux païens le Saint-Esprit, et qu’il appartenait à l’Eglise de suivre ses directives. ”—L’Histoire de la Rédemption, page 318. “ Les frères venus d’Antioche [Paul, Barnabas et d’autres responsables d’Antioche] devaient […] rencontrer [à Jérusalem] des délégués de différentes communautés ainsi que les croyants venus assister aux prochaine fêtes annuelles. Entre-temps, toute discussion sur le sujet devait cesser, jusqu’à ce qu’une décision finale soit prise par les responsables de l’Eglise. Cette décision serait alors universellement acceptée par les différentes communautés du pays. ”—Idem, page 314. c.

Pourquoi cette conférence fut-elle également la source d’une grande joie ? Actes 15 : 3-4.

70

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Jeudi

11 décembre

5.

RÉGLER LES QUESTIONS DOCTRINALES

a.

Comment les premiers chrétiens réglaient-ils les questions qui risquaient de créer des divisions ? Actes 15 : 22.

“ Quand des discussions s’élevaient dans une église, comme cela arriva plus tard à Antioche et ailleurs, et que les chrétiens ne pouvaient arriver à s’entendre, on ne tolérait pas que la division naisse à cause de ces dissensions. On en référait alors à un conseil général du corps des croyants, composé de délégués nommés par les diverses églises, ainsi que des apôtres et des anciens ayant une direction spirituelle importante. ”—Conquérants Pacifiques, page 84. “ Parfois, quand un petit groupe d’hommes chargé de la direction au nom de la Conférence Générale a cherché à faire aboutir des plans qui manquaient de sagesse et à restreindre l’œuvre de Dieu, j’ai dit que je ne pouvais pas plus longtemps considérer la voix de la Conférence Générale représentée par cette minorité comme étant la voix de Dieu. Mais cela ne veut pas dire que les décisions de la Conférence Générale, réunie en assemblée et composée d’hommes représentant toutes les parties du monde, ne doivent pas être respectées. Dieu a établi les représentants de son Eglise et leur a donné autorité. ”—Ministère Evangélique, page 477. b.

Comment tout le corps fut-il informé des décisions du concile général ? Actes 15 : 19-23. Qui tint compte de la résolution ? Actes 15 : 30-33.

“ Le corps entier des chrétiens ne fut pas appelé à statuer sur ce différend [qui s’était élevé à Antioche]. Ce furent les apôtres et les anciens — hommes influents et au jugement sain — qui rédigèrent et publièrent le décret, lequel fut généralement accepté par les églises chrétiennes. Cependant, tous ne furent pas satisfaits de la décision qui avait été prise : un groupe de faux frères décidèrent d’entreprendre un travail sous leur propre responsabilité. Ils se complurent dans la critique, proposèrent de nouveaux plans et cherchèrent à saper l’œuvre accomplie par des hommes expérimentés que Dieu avait choisis pour prêcher la doctrine du Christ. Dès les origines, l’Eglise rencontra de tels obstacles auxquels elle sera confrontée jusqu’à la fin des temps. ”—L’Histoire de la Rédemption, page 318. “ Si le conseil et l’avis de l’église ne sont pas respectés, ils n’ont aucun pouvoir. Dieu a placé une voix dans l’église qui doit contrôler ses membres. ”—Testimonies, volume 5, page 108. c.

Quels résultats suivirent cette méthode ? Actes 15 : 24-28, 34-35 ; 16 : 4-5.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

71


Vendredi

12 décembre

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

16 h 54

Comment devons-nous régler les problèmes qui surgissent parmi les membres de l’église ? Quel genre d’influence Satan essaie-t-il d’exercer dans nos églises ? Comment pouvons-nous être certains de ne pas être détournés du message qui nous est donné ? Quelle est la principale cause des divisions parmi le soi-disant peuple de Dieu ? Dans l’église primitive, qui fut envoyé à Jérusalem de différentes parties du monde pour solutionner des questions importantes ? Quel genre d’autorité Dieu a-t-il donné au corps des représentants du monde ?

“ Chaque membre de l’Eglise adventiste dispose d’une voix dans le choix des membres dirigeants. L’église nomme les présidents des Fédérations. Des délégués choisis par celles-ci nomment les présidents des Unions de Fédérations, et des délégués choisis par les Unions élisent les membres dirigeants de la Conférence Générale. Ainsi, chaque Union, chaque Fédération, chaque église, chaque membre, directement ou par ses représentants, dispose d’une voix pour élire les hommes qui porteront les principales responsabilités de la Conférence Générale. ”—Témoignages, volume 8, page 285. “ La valeur de [l’église de Dieu] ne se mesure pas d’après ses richesses extérieures, mais d’après la piété qui la différencie du monde. ”—Prophètes et Rois, page 428. “ Les maux provoqués par une trop grande confiance en soi et une volonté d’indépendance non sanctifiée — qui rendent infructueux et ruinent la vie s’ils ne sont pas combattus — naissent de l’égoïsme. « Concertez-vous », tel est le message que m’a répété maintes fois l’ange divin.… Dieu prépare son peuple à vivre la translation. Nous qui participons à cette œuvre, veillons-nous comme des sentinelles ? Cherchons-nous à travailler dans l’unité ? Aspirons-nous à être les serviteurs de tous ? Imitons-nous notre grand Exemple ? ”— Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants , page 77. “ S’il y a eu des difficultés,… si l’envie, la méchanceté, l’amertume, les mauvais soupçons ont existé, confessez ces péchés, pas d’une façon générale, mais allez voir personnellement vos frères et sœurs. Soyez précis. Si vous avez commis une erreur et qu’ils en ont commis vingt, confessez cette erreur comme si vous étiez le plus grand offenseur des deux. Prenez-les par la main, laissez votre cœur s’adoucir sous l’influence de l’Esprit de Dieu et dites « Me pardonnerez-vous ? Je ne me suis pas bien comporté envers vous. Je veux corriger chaque erreur afin que rien ne subsiste contre moi dans les livres du ciel. Je veux que ma page soit blanche. » A votre avis, qui résistera à une telle confession ? ”—Our High Calling, page 370. 72

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Leçon 12

Sabbat 20 décembre 2008

Les villes de refuge de l’Ancien Testament “ Si un homme tue quelqu’un, on ôtera la vie au meurtrier, sur la déposition de témoins. Un seul témoin ne suffira pas pour faire condamner une personne à mort. ” (Nombres 35 : 30). “ Dans une inculpation de meurtre, il ne fallait pas condamner un accusé sur le témoignage d’un seul témoin, alors même que les preuves circonstancielles étaient contre lui. ”—Patriarches et Prophètes, page 499 (V&S) ou 528 (Bâle). Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, pages 498-501.

Dimanche

14 décembre

1.

REPRÉSAILLES

a.

Après qu’Adam et Eve furent chassés du beau jardin, quelle controverse éclata entre deux frères ? Genèse 4 : 3-7.

b.

Comment Caïn décida-t-il de résoudre la question entre eux et quelle malédiction fut placée sur lui ? Genèse 4 : 8-15.

“ En épargnant la vie du premier meurtrier, Dieu voulait donner à tout l’univers une leçon sur le conflit séculaire entre le bien et le mal. La sombre histoire de Caïn et de ses descendants devait être un exemple de ce qui serait arrivé si Dieu avait permis aux pécheurs de poursuivre éternellement leur révolte contre lui. ”—Patriarches et Prophètes, page 54 (V&S) ou 72 (Bâle). c.

Comment le meurtrier suivant était-il considéré ? Genèse 4 : 16-18, 23-24.

“ Au crime d’homicide dont Caïn avait donné l’exemple, Lémec, son cinquième descendant, ajouta la polygamie. Ehonté dans son impiété, il ne prononça le nom de Dieu que pour tirer de l’impunité de Caïn l’assurance de sa propre sécurité. ”—Patriarches et Prophètes, page 58 (V&S) ou 75 (Bâle). d.

Quel principe fut établi après le déluge ? Genèse 9 : 6.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

73


Lundi

15 décembre

2.

UNE PRÉCAUTION DE SÉCURITÉ

a.

Quelle seule possibilité Dieu donna-t-il à Israël pour ceux qui n’avaient pas voulu tuer intentionnellement ? Josué 20 : 1-3.

“ Cette disposition miséricordieuse [l’établissement de villes de refuge] était rendue nécessaire par l’ancienne coutume de la vengeance privée, en vertu de laquelle le châtiment d’un meurtrier incombait au plus proche parent ou au premier héritier de la victime. Dieu ne jugeant pas à propos d’abolir cette coutume à ce moment-là, il fournit ainsi un moyen de sûreté personnelle à ceux qui, dans l’avenir, deviendraient homicides involontaires. Dans les cas où le mobile du meurtre était clair, on ne jugeait pas qu’il fût nécessaire d’attendre la décision du magistrat. Le vengeur du sang pouvait poursuivre l’agresseur et le mettre à mort où qu’il le trouvât. ”—Patriarches et Prophètes, pages 498-499 (V&S) ou 527 (Bâle). b.

Quand on trouvait le cadavre d’une personne et qu’il n’y avait aucun suspect, que faisait-on rapidement pour trouver l’assassin ? Deutéronome 21 : 1-9.

“ Pour accroître le sentiment d’horreur que pouvait inspirer le meurtre et aider à trouver le criminel, le Seigneur ordonna que lorsqu’un cadavre serait trouvé dans le pays, on célébrerait une cérémonie solennelle et publique sous la direction des magistrats et des anciens avec la collaboration des prêtres. ”—the Signs of the Times, 20 janvier 1881. c.

Combien de villes en Israël furent mises à part dans ce but et comment étaient-elles réparties ? Nombres 35 : 6, 9-14 ; Josué 20 : 7-9.

“ Les villes de refuge étaient à une demi-journée de marche de tous les coins du pays. Les routes qui y conduisaient devaient être maintenues en bon état. Au long du parcours, afin d’éviter toute perte de temps au fugitif, on devait placer des poteaux indicateurs portant en gros caractères l’inscription « Refuge ». Chacun pouvait profiter de ces mesures de sécurité, qu’il fût hébreu, étranger de passage ou étranger en séjour. Si l’innocent ne devait pas être mis à mort brutalement, le coupable, d’autre part, ne pouvait échapper à son juste châtiment. Le cas de l’inculpé devait être examiné impartialement par les autorités compétentes, et il ne jouissait de la protection de la ville de refuge que s’il n’était pas coupable de meurtre intentionnel. Coupable, il fallait le livrer au vengeur du sang. Celui qui avait droit à la protection n’en jouissait qu’à condition de demeurer dans la ville de refuge. ”—Patriarches et Prophètes, page 499 (V&S) ou 528 (Bâle). 74

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Mardi

16 décembre

3.

DÉCLARÉ COUPABLE D’HOMICIDE VOLONTAIRE

a.

Qui pouvait se servir des villes de refuge et à quel point leur arrivée en ces villes était-elle urgente ? Nombres 35 : 15, 22-24 ; Deutéronome 19 : 4-5. Que devait faire le fugitif s’il voulait sauver sa vie ?

“ Celui qui devait fuir vers une ville de refuge n’avait pas un instant à perdre. Il lui fallait abandonner sans délai sa famille et ses occupations. Il n’avait pas même le temps de prendre congé de ceux qu’il aimait. Sa vie étant en danger, toute autre considération devait s’effacer devant le seul espoir qui lui restait : atteindre un lieu de sûreté. Ni fatigue ni obstacles ne devaient le retenir. Il n’osait même pas ralentir sa course un instant avant d’avoir pénétré à l’intérieur des murs protecteurs. ”—Patriarches et Prophètes, page 500 (V&S) ou 529 (Bâle). b.

Que devaient déclarer publiquement les fuyards à leur entrée dans une ville de refuge ? Josué 20 : 4-5 ; Nombres 35 : 12.

c.

Une fois qu’une personne avait trouvé refuge, combien de temps devait-elle rester dans cette ville ? Nombres 35 : 25, 32 ; Josué 20 : 6.

d.

Qu’arrivait-il si le prisonnier décidait de quitter ce lieu sûr avant d’être légalement relaxé ? Nombres 35 : 26-28.

“ Celui qui se hasardait à sortir de la cité de refuge était abandonné au vengeur du sang. Cela enseignait à l’Israélite de s’attacher constamment aux moyens que Dieu avait établis pour sa sécurité. ”—Patriarches et Prophètes, page 500 (V&S) et 530 (Bâle). e.

Les villes de refuge ayant été prévues seulement pour ceux qui avaient tué quelqu’un accidentellement, qu’arrivait-il à un individu reconnu coupable de meurtre délibéré ? Nombres 35 : 16, 21, 31.

“ Quand un homme inculpé de meurtre était reconnu coupable, aucune expiation ni rançon ne pouvait le racheter. ”—Patriarches et Prophètes, page 499 (V&S) ou 528 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Mercredi

17 décembre

4.

UN JUSTE CHÂTIMENT

a.

Pourquoi demandait-on aux Israélites de mettre le meurtrier à mort ? Exode 21 : 14 ; Nombres 35 : 33-34.

“ La sûreté et la pureté de la nation demandaient que le meurtre fût sévèrement puni. Il fallait que chacun regardât comme sacrée la vie humaine que Dieu seul peut donner. ”—Patriarches et Prophètes, page 529 (Bâle) ou 500 (V&S). “ Dieu considère comme ses ennemis ceux qui, par tout acte de négligence, protègent le coupable. A ses yeux, ils sont complices des actes du pécheur. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881. b.

Dans un langage symbolique, à quoi crie le sang d’une victime de meurtre ? Qui devait exécuter le jugement prononcé contre le meurtrier jugé coupable ? Genèse 4 : 10 ; Apocalypse 6 : 9-10 ; Nombres 35 : 19.

“ Qui que ce soit — individu ou ville — qui excuse le crime d’un meurtrier reconnu coupable, participe à son péché et subira la colère de Dieu. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881. c.

Quel était l’un des plus grands crimes du monde antédiluvien et pourquoi ceci mène-t-il la société moderne au même point, à la destruction ? Genèse 6 : 11 ; Luc 17 : 26 ; Esaïe 59 : 14.

“ La licence, le vol et le meurtre augmentent continuellement, submergent notre monde et le préparent à recevoir la colère sans mélange de Dieu. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881. d.

Quelles sont quelques lignes conductrices strictes déterminant l’innocence ou la culpabilité ? Pourquoi ? Nombres 35 : 30 ; Matthieu 18 : 16.

“ Le fait que personne ne devrait être condamné sur le témoignage d’un seul témoin était à la fois juste et nécessaire. Un homme pouvait être contrôlé par ses préjugés, par l’égoïsme ou la méchanceté. Mais il était peu probable que deux personnes ou plus soient si perverties qu’elles s’unissent pour porter un faux témoignage ; et même si elles le faisaient, un interrogatoire séparé permettrait de découvrir la vérité. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881. 76

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Jeudi

18 décembre

5.

SAGESSE ET EQUILIBRE PARFAITS

a.

Expliquez comment le système judiciaire divin était basé sur la miséricorde et la justice. Psaume 89 : 15.

“ Tandis qu’il voulait qu’on ait le crime en horreur, l’Eternel protégeait soigneusement l’innocent. Sans détruire entièrement la coutume de la vengeance personnelle, il faisait donc en sorte que l’innocent ne fût pas tué sans procès, ni que le coupable pût échapper à son châtiment. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881.

Vendredi RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

19 décembre 16 h 55

Comment le concept des représailles s’imposa-t-il très tôt sur terre ? Quel unique plan Dieu mit-il sur pied parmi son peuple afin de protéger ceux qui avaient tué quelqu’un accidentellement ? Pendant combien de temps une personne reconnue innocente d’homicide volontaire devait-elle rester dans sa ville de refuge ? Comment le fait de tolérer l’homicide volontaire affecte-t-il tout le pays ? Pourquoi exigeait-on deux témoins ou plus pour reconnaître une personne coupable d’homicide volontaire ?

“ C’est le fait que la licence et le meurtre étaient considérés à la légère qui attira les jugements de Dieu sur Sodome. Si les autorités de la ville avaient rempli leur office —en commençant par les pères qui auraient dû corriger le mal dans leurs propres familles et par les magistrats et les chefs qui auraient dû punir promptement et fermement les coupables— les autres auraient craint et le crime aurait diminué. Dieu n’aurait donc pas estimé nécessaire de prendre les choses en main et, par des actes terribles, de rendre lui-même justice. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881. “ Dans les sujets importants, le jugement d’un seul homme ne doit pas l’emporter. La considération mutuelle et le respect accordent une dignité de bon aloi au ministère et unit les serviteurs de Dieu par les liens étroits de l’amour et de l’harmonie. Tandis qu’ils doivent dépendre de Dieu pour leur force et leur sagesse, les ministres de l’évangile doivent se consulter dans tous les sujets requérant une délibération. « Afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins » (Matthieu 18 : 16). ”—Idem.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Leçon 13

Sabbat 27 décembre 2008

La cité de refuge moderne de Jéhovah “ Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant. Je dis à l’Eternel : Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! ” (Psaumes 91 : 1-2). “ Les villes de refuge instituées pour l’ancien peuple de Dieu étaient un symbole du refuge qui nous est offert en Jésus-Christ. ”—Patriarches et Prophètes, page 500 (V&S) ou 529 (Bâle). Lecture proposée :

Conquérants Pacifiques, pages 11-17.

Dimanche

21 décembre

1.

UN REFUGE CONSTANT

a.

De qui avons-nous désespérément besoin alors que nous fuyons le vengeur du sang ? Deutéronome 33 : 27-28 ; 2 Samuel 22 : 1-4. Comment David reconnut-il cela après sa propre délivrance ? Psaume 9 : 11.

“ C’est un emblème frappant du pécheur exposé à la mort éternelle aussi longtemps qu’il n’a pas trouvé un abri en Jésus. De même que l’insouciance ou le moindre retard pouvait coûter la vie au fugitif israélite, de même toute indifférence, tout délai apporté par nous dans le salut de notre âme peut devenir fatal. Notre grand adversaire a l’œil fixé sur le transgresseur de la loi de Dieu ; tout pécheur qui ne voit pas le danger qu’il court et ne s’occupe pas sérieusement de trouver un abri est poursuivi par lui et sera sûrement frappé mortellement. ”—Patriarches et Prophètes, page 500 (V&S) ou 529 (Bâle). b.

Lorsque nous réalisons vraiment la fidélité et la sécurité que nous offre ce refuge en Christ, quelles situations nous effraieront ? Psaumes 46 : 2-4 ; 62 : 2-9. Quel genre de relation devons-nous avoir avec lui ? Psaume 91 : 1-2.

c.

Pourquoi la compréhension de la vérité sur le sanctuaire nous permet-elle d’avoir un lien plus étroit avec Jésus notre refuge ? Hébreux 6 : 18-19.

78

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Lundi

22 décembre

2.

UNE VÉRITÉ PURE ET INALTÉRÉE

a.

Dans quel genre de refuge ceux qui croient aux mensonges se sont-ils réfugiés et quel en est le résultat ? Esaïe 28 : 14-21 ; 34 : 1-4, 8.

“ Pour notre Dieu miséricordieux, infliger une punition est un acte étrange. Cependant, « il ne tient pas le coupable pour innocent » (Exode 34 : 7).… Sa répugnance à exercer sa justice prouve l’énormité des péchés qui attirent ses jugements et la sévérité des châtiments qui attendent les pécheurs. Tous les habitants de la terre devront bientôt rencontrer le grand Législateur à propos de sa loi transgressée. Il y en a beaucoup, beaucoup parmi les églises populaires qui ne connaissent que très peu la véritable signification du message pour notre temps. ”—The Signs of the Times, 25 janvier 1910. b.

La vérité et l’erreur ont-ils quelque chose en commun ? 1 Jean 2 : 21. Quelles actions doivent être entreprises lorsque la vérité est négligée ?

“ De même que celui qui était la lumière et la vie des hommes fut rejeté par les autorités ecclésiastiques aux jours du Christ, de même il a été rejeté au cours de toutes les générations suivantes. A maintes reprises le Christ a dû se retirer comme il l’avait fait de Judée. Quand les réformateurs ont annoncé la Parole de Dieu ils ne songeaient nullement à se séparer des églises établies ; mais les conducteurs religieux ne voulaient rien savoir de la lumière, de sorte que ceux qui en étaient les porteurs durent s’adresser à une autre classe avide de vérité. De nos jours ils sont rares, parmi les humains, ceux qui font profession de suivre les réformateurs, ceux qui sont animés de leur esprit. Rares sont les personnes qui écoutent la voix de Dieu, prêtes à accepter la vérité d’où qu’elle vienne. Ceux qui marchent sur les traces des réformateurs se voient souvent forcés d’abandonner les églises qu’ils aiment afin de pouvoir librement enseigner les claires vérités de la Parole de Dieu. Et il arrive souvent que ceux qui cherchent la lumière se voient contraints par ce même enseignement à quitter l’église de leurs pères pour obéir à leurs nouvelles convictions. ”—Jésus-Christ, page 214. c.

Qu’est-ce que la pure vérité, et pourquoi doit-elle demeurer inaltérée et préservée ? Jean 14 : 6 ; 17 : 3 ; 1 Timothée 3 : 15 ; Esaïe 28 : 9-13.

“ Nous devons nous tenir sur la plate-forme de la vérité éternelle, une vérité pure, inaltérée. Ce faisant, nous serons considérés comme spéciaux, mais ceci est le sort de tout ceux qui font de Christ leur part. ”—Medical Ministry, page 161. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Mardi

23 décembre

3. DE NOM SEULEMENT a.

Quelle prophétie montre que la majorité des églises n’accepteront pas la vérité pure et inaltérée en ces temps de la fin ? Esaïe 4 : 1.

“ Plusieurs croient devoir faire des concessions à leurs parents et amis irréligieux. Comme il n’est pas facile de s’arrêter sur cette pente, une concession en amène une autre, et bientôt ceux qui autrefois suivaient fidèlement le Christ conforment leur vie et leur caractère aux coutumes du monde. Le contact avec Dieu est rompu. Du christianisme, il ne reste que le nom. Quand survient l’heure de l’épreuve, on s’aperçoit que son espérance n’a pas de fondement. On s’est vendu à l’ennemi avec ses enfants. ”—Messages à la Jeunesse, page 430. b.

Comment savons-nous que cette prophétie se réfère au temps du jugement investigatif ? Esaïe 4 : 2-4.

c.

Comment seront traités ceux qui ne veulent que le nom de Christ mais pas son caractère ? Matthieu 7 : 21-23.

“ Il y en a dans l’Eglise qui, s’ils ne sont pas convertis sincèrement, crucifieront à nouveau pour eux-mêmes le Fils de Dieu et lui feront honte publiquement. J’appelle chaque membre d’église à se poser la question : Fais-je tout ce que je peux pour honorer mon rédempteur ? Vivre la vérité d’une manière infidèle est la plus grande malédiction qui puisse arriver dans le monde. Mais la vérité telle qu’elle est en Jésus est une odeur de vie pour la vie. La posséder, la vivre et la défendre valent la peine. Christ nous appelle à emprunter le chemin étroit où chaque pas signifie renoncer à soi. Il nous demande de nous tenir sur la plate-forme de la vérité éternelle et de lutter, oui, lutter âprement pour la foi donnée une fois pour toute aux saints. ”—The Review and Herald, 4 décembre 1900. d.

A la lumière de ceci, quel danger y a-t-il à pécher volontairement ? Hébreux 10 : 26-27.

“ Mais ceux qui n’ont que le nom de chrétiens sont comme un sel qui aurait perdu sa saveur. Ils n’exercent pas une bonne influence dans le monde et sont plus dangereux que les incrédules, car ils donnent une fausse idée de Dieu. ”—Jésus-Christ, page 295. 80

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008


Mercredi

24 décembre

4.

LA CITÉ DE REFUGE SUR LA TERRE

a.

Quel résultat a le fait de marcher avec Jésus dans la pure vérité ? 1 Jean 1 : 7.

“ L’union des croyants avec Christ aura comme résultat naturel de les unir les uns aux autres. Ce lien d’unité est le lien le plus durable sur terre. ”—Testimonies, volume 5, page 47. b.

Quelle relation l’Eglise sur terre a-t-elle avec le ciel et quel espoir cela nous donne-t-il ? Ephésiens 3 : 15 ; Hébreux 12 : 22-23.

“ Pour que l’église puisse être une puissance éducative dans le monde, elle doit coopérer avec l’église du ciel. Ses membres doivent représenter Christ. Leur cœur doit être ouvert à toute lumière que Dieu voit utile de leur envoyer. ”—The Review and Herald, 4 décembre 1900. c.

Pourquoi devons-nous nous unir à l’église ? Ephésiens 4 : 4, 11-16 ; 5 : 23 ; 1 Corinthiens 12 : 12-14 ; Actes 2 : 46-47.

“ L’Eglise est la forteresse de Dieu, sa cité de refuge, qu’il a placée dans un monde révolté. Toute trahison de sa part est une trahison envers celui qui a racheté l’humanité par le sang de son Fils unique. Dès les origines, les âmes fidèles ont constitué l’Eglise ici-bas. De tout temps, le Seigneur a eu ses sentinelles, qui ont rendu un bon témoignage au milieu de la génération dans laquelle elles vivaient. Elles ont donné le message d’avertissement, et lorsqu’elles ont été appelées à déposer leur armure, d’autres ont repris leur tâche. Dieu a fait avec ses témoins une alliance unissant l’Eglise de la terre à celle du ciel. Il a envoyé ses anges pour exercer un ministère en faveur de son Eglise, et les portes de l’enfer n’ont pu prévaloir contre elle. ”—Conquérants Pacifiques, page 13. “ Il est un autre engagement, trop souvent négligé, à montrer clairement aux jeunes qui prennent conscience des demandes du Christ : c’est l’engagement à vivre en relation étroite avec l’Eglise. Le lien noué entre le Christ et son Eglise est intime et sacré – Jésus est l’époux, l’Eglise est l’épouse ; il est la tête, elle est le corps. Aussi notre union avec le Christ implique-t-elle une union avec son Eglise. ”—Education, page 301. Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Jeudi

25 décembre

5.

RÉSIDER DANS LA VILLE DE REFUGE

a.

Comment Dieu entend-il révéler son amour au monde ? Jean 13 : 34-35 ; 17 : 20-21. Quel est notre privilège, en relation avec l’Eglise ? Hébreux 10 : 25 ; Psaume 27 : 4.

“ L’Eglise est la dépositaire des richesses de la grâce du Christ ; c’est par elle que l’amour de Dieu se manifestera de façon puissante et décisive. ”—Conquérants Pacifiques, page 11. “ L’Eglise de Christ, aussi faible et déficiente qu’elle puisse paraître, est l’objet sur terre auquel il accorde tout spécialement son amour et sa considération. L’Eglise est le théâtre de sa grâce, au sein de laquelle il prend plaisir à exercer sa miséricorde dans les cœurs humains. Le Saint-Esprit est son représentant, et il travaille de manière à parvenir à des transformations si merveilleuses que les anges les regardent avec étonnement et joie. Le ciel est rempli de réjouissances lorsque les membres de la famille humaine sont pleins de compassion les uns pour les autres, s’aimant l’un l’autre comme Christ les a aimés. L’Eglise est la forteresse de Dieu, sa cité de refuge, qu’il a placée dans un monde révolté. Toute trahison de sa part est une trahison envers celui qui a racheté l’humanité par le sang de son Fils unique. ”—The Ellen G. White 1888 Materials, page 1554. b.

Puisque l’Eglise doit représenter Christ sur la terre, que devons-nous révéler à tous ? 2 Corinthiens 5 : 20 ; 1 Pierre 2 : 9.

“ Aujourd’hui, l’église a besoin d’hommes qui, comme Enoch, marchent avec Dieu révélant Christ au monde. Les membres d’église ont besoin de parvenir à un niveau plus élevé. Les messagers célestes attendent de pouvoir communiquer avec ceux qui ont rejeté le moi.… Christ est à nouveau crucifié par plusieurs qui, tolérants avec eux-mêmes, permettent à Satan de prendre le contrôle de leur personne. L’église a besoin d’hommes consacrés qui porteront au monde le message du salut, montrant aux pécheurs l’Agneau de Dieu, d’hommes qui, par leurs œuvres de justice et leurs paroles pures et vraies, pourront relever leurs semblables de la fosse de destruction. ”—The Review and Herald, 4 décembre 1900. “ Entremêler le bien et le mal et en masquer la différence est l’œuvre de Satan. Dieu voudrait avoir une église qui travaille à séparer le bien du mal, une église dont les membres ne toléreront pas volontairement les mauvaises actions mais les chasseront de leur cœur et de leur vie. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881. 82

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Vendredi RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION a. b. c. d. e.

26 décembre 16 h 59

Où l’âme malade de péché trouve-t-elle un vrai refuge durable ? Pourquoi est-il si important de rechercher —et de trouver— la vérité pure et non frelatée ? En quels dangers le péché volontaire nous place-t-il ? Qu’est-ce que Dieu a institué sur terre pour que le croyant puisse trouver la paix et la sécurité ? Qu’est-ce que Dieu essaie de révéler au monde entier à travers son église ?

“ Jésus savait qu’il ne pouvait faire aucun bien aux scribes et aux pharisiens à moins qu’ils ne se vident de leur propre suffisance. Il choisit des outres neuves pour son vin nouveau de doctrine et il prit des pêcheurs et des croyants ignorants pour en faire les hérauts de sa vérité auprès du monde. Cependant, bien que sa doctrine semblât nouvelle au peuple, elle ne l’était pas ; elle révélait en fait ce qui avait été enseigné dès le commencement. Le but de Christ était que ses disciples prennent comme guide de leur vie la vérité simple et inaltérée. ”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1089. “ Nous vivons maintenant un temps où nous devons être résolus dans la vérité. Nous devons veiller à aimer les âmes mais jamais, jamais abandonner le moindre point vital de la vérité car c’est en la maintenant pure, inaltérée, que nous pourrons maintenant rendre gloire et honneur à Jésus-Christ. ”—Sons and Daughters of God, page 196. “ Des membres d’église cèdent à des péchés graves —la convoitise, une ambition excessive, la tromperie, la fraude, la fausseté et bien d’autres encore. Si ceux qui ont reçu de l’autorité dans l’église négligent ces péchés, la bénédiction du Seigneur est ôtée de son peuple et l’innocent souffre avec le coupable. Les responsables de l’église devraient être des hommes fermes et énergiques, zélés pour Dieu, et ils devraient prendre des mesures rapides et rigoureuses pour condamner et corriger ces erreurs. Ils doivent poursuivre cette œuvre non par égoïsme, jalousie ou préjugés personnels, mais en toute douceur et humilité d’esprit, avec le désir sincère que Dieu puisse être glorifié. ”—The Signs of the Times, 20 janvier 1881. “ Les royaumes terrestres dominent par l’ascendant du pouvoir matériel, tandis que toute arme charnelle, tout instrument de contrainte est banni du royaume du Christ. Ce royaume est destiné à élever, à ennoblir l’humanité. L’Eglise de Dieu est le siège de la vie sainte ; elle jouit de nombreuses prérogatives ; elle est remplie du Saint-Esprit. Ses membres trouvent leur bonheur dans le bonheur de ceux pour lesquels ils se dévouent. ”—Conquérants Pacifiques, page 14.

Leçons de l’école du Sabbat, 4 e trimestre 2008

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Offrandes spéciales

4 octob pour la re mis Vietnam sion ienne (voir p. 4)

1 novembreture ra ur po la littépa dans les ys nécessiteux (voir p. 29)

bre 6 décem ue du cliniq pour la guay Para 60) (voir p.


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