EDS 1er trimestre 2018

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Sommaire 1. Un candidat pour le ciel ��������������������������������� 5 2. Des épreuves énigmatiques ��������������������� 10 3. La patience de Job ������������������������������������ 15 4. Gloire à Dieu seul ������������������������������������� 20

Leçons de l’école du Sabbat: Janvier-Mars 2017. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement ­General Conference, département de l’Ecole du Sabbat. Réalisation: Seventh Day Adventist Reform Movement, P.O. Box 7240, Roanoke, VA 24019—5048 USA

5. Une époque de crise spirituelle �������������� 26

Site Internet Officiel: http://www.sdarm.org

6. Réveiller un reste �������������������������������������� 31

E-mail (Etats-Unis): gc@sdarm.org

7. Confiance active ���������������������������������������� 36 8. Stratégie des familles victorieuses ��������� 41 9. De la faiblesse à la force �������������������������� 47 10. Demandé au Seigneur ���������������������������� 52 11. Un enfant consacré ��������������������������������� 57 12. D’I-Kabod à Eben-Ezer ������������������������� 62 13. Le dernier juge d’Israël �������������������������� 67

Traduction et distribution en France: Eglise Adventiste du 7ème Jour Mouvement de Réforme, 11 rue de Viry, 91600 Savigny/ Orge — France Site Internet Français: http://www.asjmr.fr E-mail (France): info@asjmr.fr Abonnement (1 an, 4 numéros): • USA: USD $16.95 • France: 17 € • Autres pays (international): USD $22.00 Imprimé aux USA

Les leçons de l’École du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

Abonnements en ligne www.reformationherald.com/subscriptions ou demandez à l’adresse ci-dessus.


Avant-propos “[En tant que support pédagogique], aucune partie de la Bible n’est plus précieuse que les biographies. Leur particularité est qu’elles sont absolument conformes à la vérité. Aucun esprit limité ne peut interpréter correctement, dans tous leurs aspects, les agissements de ses semblables. Seul celui qui sait lire dans les cœurs, qui discerne les ressorts les plus secrets de nos actions peut avec une fidélité absolue décrire le caractère, la vie d’un homme. La Parole de Dieu nous offre de telles descriptions. La Bible nous enseigne d’une façon parfaitement claire que ce que nous faisons est le résultat de ce que nous sommes. Nos expériences sont essentiellement le fruit de nos pensées et de nos actions.”—Éducation, p. 167. Dans chaque période de l’histoire humaine, des hommes et des femmes ont donné à leurs semblables de grands exemples de noblesse de caractère. Au cours des siècles, la société a connu naturellement des changements de circonstances et de conditions ; mais aucune société n’a pu progresser mentalement, moralement ou spirituellement sans que des personnes exemplaires ne montrent de manière intelligente, courageuse et désintéressée qu’il faille obéir à des principes. Les biographies inspirées des Écritures sont uniques de par le fait qu’elles sont vraies. Lorsque des crises sont survenues dans l’histoire du peuple de Dieu, des individus loyaux et fiables ont fait preuve de fidélité et de dévotion à la cause de Dieu, qualités qui ont souvent ramené le peuple au Seigneur. “Si la Bible avait été écrite par des auteurs non inspirés, elle aurait une tout autre apparence et sa lecture serait décourageante pour de faibles mortels qui ont à lutter contre leurs penchants naturels et contre les tentations d’un ennemi rusé. Mais, telle qu’elle est, elle nous fait un récit fidèle des expériences religieuses des principaux personnages de l’histoire biblique.”—Témoignages, volume 1, p. 501. Les premiers siècles de vie du fidèle peuple de Dieu sur cette terre mettent à notre disposition de précieuses connaissances contribuant à notre croissance en grâce et en connaissance de Dieu. Ces diverses biographies sont hautement instructives et certaines sont moins souvent présentées que d’autres. C’est la raison pour laquelle, au cours de ce premier trimestre de l’année, les étudiants de l’École du sabbat pourront retirer des bénédictions de ces biographies en se concentrant particulièrement sur les expériences d’Énoch, de Job, de Gédéon, d’Anna, de Samson et de Samuel. Nous chercherons à glaner de précieuses leçons fortifiantes pour notre foi en observant la manière merveilleuse dont Dieu opère parmi ses enfants. “Ce sont là les leçons que la Bible nous donne dont nous avons besoin : car avec la révélation du péché, nous avons aussi celle de la rétribution. La douleur et la repentance du coupable, les plaintes de l’âme affligée par ses fautes nous arrivent à travers les siècles et nous disent que l’homme avait alors, comme de nos jours, besoin de la miséricorde et du pardon divins. Cela nous enseigne que, s’il punit le crime, Dieu a pitié du pécheur repentant et lui pardonne.”—Idem, p. 503. Le Département de l’École du sabbat de la Conférence Générale Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Sabbat 6 janvier 2018

Projet de construction d’une église à Targu-Mures, Roumanie a t h i a n

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MOLDOVA B o t osa n i La Roumanie est un état souverain Kishinev Cluj situé au sud-est de l’Europe. Elle a Targu Mures Arad des frontières communes avec la Mer Noire, la Bulgarie, l’Ukraine, la Timisoara ROMANIA B rai l a Hongrie, la Serbie et la Moldavie. Danube Bucharest Son territoire de 238 391 kilomètres Constanta YUGOSLAVIA e Danub carrés bénéficie d’un climat tempéré BULGARIA continental. Avec ses 19,94 millions Sofia d’habitants, le pays occupe le septième rang de l’Union européenne. Bucarest, à la fois sa ville la plus étendue et sa capitale, la sixième plus grande ville de l’Union européenne, comptait 1 883 425 habitants en 2011. Une écrasante majorité de la population se déclare chrétienne. Lors du recensement de 2011, 81% des personnes sondées se disaient chrétiennes orthodoxes, appartenant à l’Église roumaine orthodoxe. D’autres dénominations renferment des protestants (4,8%), des catholiques romains (4,3%) et des catholiques grecs (0,8%). Il y a cent ans environ, 16 membres de l’Église adventiste de TarguMures furent radiés à cause de leur position contre la guerre. Cela fit de cette ville l’une des pionnières sur la carte du Mouvement de Réforme. Le lieu de culte qu’ils achetèrent à cette époque fut plus tard confisqué par les communistes. Malgré les terribles persécutions qui eurent lieu durant l’époque communiste, les frères rendirent leur culte au Seigneur dans des maisons privées, et durent payer de lourdes amendes quand ils étaient découverts par la police secrète. En 1990, la Roumanie étant redevenue un pays de liberté religieuse, les frères firent l’acquisition d’un autre lieu d’adoration. Au cours des années suivantes, outre les réunions de l’église locale, ce bâtiment fut utilisé pour des conférences sur la santé, des séminaires sur la nutrition et des classes de cuisine, avec une moyenne de 250 à 300 participants à chaque fois. Aujourd’hui, Targu-Mures continue d’être un centre important pour notre Église dans le Champ du sud de la Transylvanie, au centre de l’Union roumaine. Targu-Mures et ses 142 000 âmes sont entourées par de nombreux villages où demeurent bon nombre de nos membres d’Église. Un nouveau bâtiment est devenu une nécessité. Les frères ont travaillé dur pour y parvenir et ils en sont arrivés au toit. Mais aujourd’hui les moyens financiers sont épuisés. C’est pourquoi votre aide sera très appréciée ! Que le Seigneur vous bénisse richement quand vous songerez à faire une offrande généreuse en ce premier sabbat du mois et de la nouvelle année. Vos frères et sœurs de l’Union roumaine. ia

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Leçon 1

Sabbat 6 janvier 2018

Un candidat pour le ciel “C’est par la foi qu’Énoch fut enlevé pour qu’il ne voie point la mort, et il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu” (Hébreux 11:5). “Que de fois ceux qui se confiaient en la Parole de Dieu ont résisté à la force du monde, malgré leur propre faiblesse. Énoch* au cœur pur, à la vie sainte, fermement attaché à sa foi, triomphant dans sa droiture, face à une génération railleuse et corrompue…”—Éducation, p. 286. Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, p. 78-83 (Bâle) ou 61-66 (V&S).

Dimanche

31 décembre

1. UNE ÉPOQUE DE CORRUPTION MORALE a. Comment se résume la vie du septième homme depuis Adam ? Quelle comparaison peut-on faire entre le climat moral dans lequel il vivait et le nôtre aujourd’hui ? Genèse 5:18-22.

“Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais une époque de ténèbres morales aussi denses que celle où Énoch vécut une vie droite et irréprochable.”— The SDA Bible Commentary, volume 1, p. 1088.

“Énoch connaissait des tentations aussi bien que nous. Il était entouré d’une société qui n’aimait pas plus la justice que celle qui nous entoure nous-mêmes. Il respirait une atmosphère souillée par le péché et la corruption autant que la nôtre, et cependant il vécut une vie de sainteté.”—Événements des Derniers Jours, p. 75. “Nous ne devrions pas, mes frères et mes sœurs, nous laisser emporter par le courant populaire. Ce qui nous incombe, c’est de nous séparer du monde. C’est seulement ainsi, qu’à l’instar d’Énoch, nous pourrons marcher avec Dieu.”—Témoignages, volume 2, p. 245. “«Marcher avec Dieu», pour Énoch, ce n’était point passer ses heures dans l’extase ou la contemplation, mais remplir fidèlement tous les devoirs de la vie quotidienne. Loin de s’isoler et de vivre en ermite, il se sentait investi d’une mission au sein de la société.”—Patriarches et Prophètes, p. 62 (V&S) ou 79 (Bâle). * Pour une harmonisation des notes de l’ensemble de cette leçon, le parti a été pris de retenir une seule écriture du nom d’Énoch, quelle que soit la source des citations.

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Lundi

1er janvier

2. UNE SAINE CRAINTE DE DIEU a. Que devrait nous inspirer l’expérience d’Énoch avec Dieu ? Genèse 5:23-24.

“Le Seigneur aimait Énoch parce qu’il lui obéissait fidèlement, qu’il détestait l’iniquité, et qu’il recherchait sincèrement la connaissance d’en haut afin d’accomplir parfaitement sa volonté. Il désirait tisser des liens plus étroits avec le Très-Haut, qu’il craignait, respectait et adorait. Dieu ne voulait pas que ce saint homme mourût comme les autres humains. Aussi envoya-t-il des anges pour qu’il fût enlevé au ciel sans passer par la mort.”—L’Histoire de la Rédemption, p. 56. “Durant trois cents ans, Énoch avait recherché la pureté du cœur pour être en harmonie avec les êtres célestes.[...] Dieu nous appelle à une communion semblable. La sainteté du caractère des rachetés, à la seconde venue du Seigneur, doit égaler celle d’Énoch.”—Le Ministère Évangélique, p. 49-50.

b. Qu’est-ce qui fut montré au premier prophète de l’Histoire et pourquoi une telle vision lui fut-elle donnée ? Jude 14-15.

“Énoch fut le premier prophète parmi les hommes. […] Seules des lèvres saintes devaient présenter les paroles de Dieu sous forme d’accusations et de jugement.”—The SDA Bible Commentary, volume 1, p. 1088. c. Quel genre de comportement provoque particulièrement la colère de Dieu à l’ère chrétienne ? Jude 5-8, 10-11, 16 ; Matthieu 11:20, 23-24.

“Le sort de Sodome est une admonition solennelle adressée, non seulement à ceux qui commettent des péchés criants, mais à tous ceux qui se jouent des privilèges et des lumières que Dieu leur envoie. […] Les villes de la plaine seront traitées moins rigoureusement au jour du jugement que ceux qui auront connu l’amour de Jésus-Christ, et qui s’en seront détournés pour choisir les plaisirs d’un monde de péché.”— Patriarches et Prophètes, p. 161-162 (Bâle) ou 142 (V&S). 6

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Mardi

2 janvier

3. PRENDRE DU RECUL a. Comment Énoch se maintenait-il dans un état de pureté ? 1 Corinthiens 15:33 ; Tite 1:15-16.

“Énoch ne demeura pas avec les impies. Il ne s’établit pas à Sodome en pensant la sauver. Il s’établit avec sa famille là où l’atmosphère était la plus pure possible. Il allait parfois vers les habitants du monde avec un message reçu de Dieu. Chaque visite qu’il fit au monde, lui fut douloureuse. Il vit et comprit la lèpre du péché. Après avoir proclamé son message, à son retour, il emmenait toujours avec lui, dans son lieu de retraite, ceux qui avaient accepté l’avertissement. Quelques-uns d’entre eux parvinrent à être vainqueurs et moururent avant que le déluge ne vînt. Mais beaucoup avaient vécu si longtemps entourés par l’influence corruptrice du péché, qu’ils ne purent pas supporter la rectitude.”—The SDA Bible Commentary, volume 1, p. 1087-1088.

“Plus ses travaux étaient importants et pressants, plus fréquentes et plus ferventes étaient ses prières. Il avait pris pour habitude de se retirer par moments de toute compagnie. Après avoir vécu au milieu de ses semblables, s’efforçant de leur faire du bien par ses paroles et par son exemple, il s’éloignait et passait quelque temps dans la solitude, recherchant ardemment cette connaissance de l’Éternel que lui seul peut donner.”—Le Ministère Évangélique, p. 48 et Gospel Workers, p. 52. b. Que pouvons-nous apprendre de l’attitude d’Énoch ? Hébreux 11:5.

“L’amour infini, insondable de Dieu, manifesté en Jésus-Christ, devint jour et nuit l’objet de ses méditations. Avec toute la ferveur de son âme, il chercha à révéler cet amour à ceux qui l’entouraient. […] Comme l’avenir lui était révélé, Énoch devint un «prédicateur de la justice», avertissant de la part de Dieu tous ceux qui consentaient à l’écouter. […] Ses auditeurs étaient sensibles à la puissance de Dieu qui agissait en lui. Certains d’entre eux prirent garde à ses avis et renoncèrent à leurs péchés, mais la multitude se moquait de ses paroles pourtant solennelles. De même, le message identique que les serviteurs de Dieu ont à transmettre au monde dans les derniers jours, sera reçu avec scepticisme et sarcasme par la plupart de leurs contemporains.”—Le Ministère Évangélique, p. 48-49. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mercredi

3 janvier

4. DEVENIR SEMBLABLES À CHRIST a. De quelle façon l’objectif que poursuivait Énoch est-il un modèle pour nous aujourd’hui ? Galates 6:8-9.

“D’année en année, le flot de la culpabilité humaine montait et les nuages de la colère divine s’amoncelaient. Cependant Énoch, le témoin de la foi, continuant à avertir, à supplier, à implorer, s’efforçait d’endiguer le flux d’iniquité et de conjurer les foudres vengeresses. Les hommes de sa génération raillèrent la folie de celui qui n’amassait pas de richesses ici-bas. Mais Énoch avait fixé ses affections sur les trésors de l’éternité.”—Le Ministère Évangélique, p. 49. b. Qu’est-ce qui doit guider nos prises de décisions quotidiennes ? 2 Corinthiens 5:7 ; Osée 14:9.

“Plus la corruption grandissait et plus [Énoch] soupirait après la patrie céleste. Bien que toujours sur cette terre, il habitait par la foi dans le royaume de lumière.”—Idem. “Énoch, voyait-il Dieu à ses côtés ? Seulement par la foi. Il savait que le Seigneur était là, et il adhérait fermement aux principes de la vérité. Nous aussi nous devons cheminer avec Dieu. Lorsque nous le ferons, notre visage brillera de la splendeur de la présence divine, et quand nous nous réunirons, nous parlerons de la puissance de Dieu, en disant : Que Dieu soit loué. Le Seigneur est bon, et sa Parole est bonne. Ceux qui seront emmenés au ciel à la fin des temps, seront ceux qui auront eu une communion avec Dieu sur la terre. Ceux qui démontrent que leur vie est cachée avec Christ en Dieu, le représenteront continuellement dans toute leur vie quotidienne. L’égoïsme sera déraciné. Comprenons la faiblesse de l’humanité et voyons où l’homme échoue dans sa propre suffisance. Nous serons remplis d’un désir d’être précisément ce que Dieu désire que nous soyons : purs, nobles, sanctifiés. Être comme Dieu sera le principal désir de l’âme. C’est le désir qui remplissait le cœur d’Énoch. […] Il ne fit pas ressortir sa propre conduite et il n’exalta pas sa propre volonté comme s’il avait pensé qu’il était pleinement qualifié pour gérer les choses. Il s’efforça d’être conforme à la ressemblance divine.”—The SDA Bible Commentary, volume 1, p. 1087. 8

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Jeudi

4 janvier

5. UN PROCESSUS DE PURIFICATION a. Décrivez le triomphe final de tous ceux qui partagent le même but qu’Énoch. Matthieu 5:8.

“Dieu possède un ciel plein de bénédictions qu’il veut prodiguer à ceux qui recherchent avec ferveur cette aide que lui seul peut donner. Énoch chemina avec Dieu parce qu’il regardait à Jésus par la foi, lui demandant sa direction, et croyant que chaque parole prononcée s’accomplirait. Il se maintint au côté de Dieu, obéissant à chacune de ses paroles.”—The SDA Bible Commentary, volume 1, p. 1087.

“Combien peu d’entre vous se rendent compte qu’ils chérissent des idoles et des péchés ! Dieu voit ces péchés pour lesquels vous êtes aveugles et il vient à vous pour les couper jusqu’à la racine. Vous voulez tous choisir pour vous-mêmes le processus de purification. Combien il vous est dur de vous soumettre et d’accepter de crucifier le moi ! Mais lorsque cette œuvre est laissée à la discrétion de Dieu, qui connaît notre faiblesse et notre état de péché, il emploie la meilleure méthode afin d’aboutir aux résultats désirés. Ce fut à travers des luttes incessantes et grâce à une foi sincère qu’Énoch marcha avec Dieu. Nous pouvons tous en faire autant. Il faut pour cela que nous soyons totalement convertis et transformés, que nous devenions de véritables enfants de Dieu, jouissant non seulement de la connaissance de sa volonté, mais, par notre exemple, amenant d’autres âmes sur le même sentier de l’humble obéissance et de la consécration.”— Témoignages, volume 1, p. 490-491.

“Énoch vécut à une époque pleine de corruptions, où l’iniquité morale grouillait autour de lui. Il entraîna cependant son âme à la dévotion, à l’amour de la pureté. Sa conversation se rapportait aux choses divines. Il éduqua son esprit dans cette voie et portait l’image du divin. Son visage était illuminé de la lumière qui émane de celui de Jésus.”—Idem, volume 2, p. 122.

Vendredi

5 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. Que devons-nous réaliser à propos de la génération au sein de laquelle vécut Énoch ? 2. Quelle leçon devons-nous tirer du sort qui fut réservé à Sodome ? 3. Expliquez quelles étaient les règles que s’était fixées Énoch par rapport à son environnement. 4. Dans quel but Énoch étudiait-il la Parole de Dieu ? 5. En quoi la leçon de cette semaine est-elle pour nous source d’espoir ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Leçon 2

Sabbat 13 janvier 2018

Des épreuves énigmatiques “Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie ; et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or (Job 23:10). “L’âme qui souffre devient patiente, confiante, triomphante en Dieu sous les circonstances adverses.”—Témoignages pour les Pasteurs, p. 158. Lectures proposées : Messages à la Jeunesse, chapitres 19 et 25. Premiers Écrits, p. 46-48.

Dimanche

7 janvier

1. UNE CIBLE INNOCENTE a. Qu’est-il écrit à propos du caractère de Job ? Job 1:1 ; 29:15 ; 31:6.

“Job ne négligeait pas ses devoirs envers ceux qui n’appartenaient pas à sa famille ; il était bienveillant, aimable, plein d’attention pour les intérêts des autres.”—The SDA Bible Commentary, volume 3, p. 1881. b. Expliquez les influences importunes opérant en ce monde –mais agissant dans l’ombre –et la raison pour laquelle nous devons en avoir conscience. Éphésiens 6:12.

“Depuis les jours d’Adam jusqu’à notre époque, notre ennemi a usé de sa puissance pour opprimer et détruire. Il prépare actuellement sa dernière campagne contre l’Église. Tous ceux qui s’efforcent de suivre Jésus devront se mesurer avec cet adversaire implacable. Plus le chrétien imite fidèlement le divin Modèle, plus il est en butte aux attaques de Satan.”—La Tragédie des Siècles, p. 554 (GC 516, CI 545). “Si nous pouvions voir aux prises les puissances du bien et du mal, il n’y aurait plus de place en nous pour la frivolité, la vanité, la plaisanterie.”—Témoignages, volume 2, p. 443.

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Lundi

8 janvier

2. VIGILANCE PARENTALE a. Quel sérieux avertissement les parents devraient-ils tirer de la vigilance de Job en ce qui concerne la grande controverse entre le bien et le mal ? Job 1:4-5.

“Les parents feraient bien d’apprendre de l’homme d’Uts une leçon de constance et de dévouement. Job […] travaillait avec ferveur pour le salut de sa famille. Il tremblait à la pensée que ses fils et ses filles aient pu déplaire à Dieu durant leurs festivités. En tant que fidèle prêtre de la famille, il offrait des sacrifices pour chacun d’eux individuellement. Il connaissait le caractère offensant du péché, et la pensée que ses enfants aient pu oublier les commandements divins le poussait à intercéder en leur faveur auprès de Dieu.”—The SDA Bible Commentary, volume 3, p. 1140. “Vous placez de lourdes charges sur le prédicateur et vous le tenez responsable de l’âme de vos enfants, mais vous ne sentez pas vos propres responsabilités comme parents et comme instructeurs pour commander, ainsi qu’Abraham, à votre maison après vous, afin que tous les vôtres gardent les statuts de l’Éternel. Vos fils et vos filles sont corrompus par votre exemple et par le relâchement de vos préceptes, et malgré ce manque de discipline domestique, vous vous attendez à ce que le prédicateur contrebalance votre œuvre quotidienne et qu’il réussisse cette chose merveilleuse de gagner les cœurs et la vie de vos enfants à la vertu et à la piété. Quand le pasteur a fait tout ce qu’il pouvait pour l’église par une réprimande fidèle et affectueuse, par une discipline patiente et par la prière fervente pour ramener et sauver les âmes sans y parvenir, les parents le blâment souvent parce que leurs enfants ne sont pas convertis, alors que le mal vient peut-être de leur propre négligence. C’est aux parents qu’incombe ce fardeau ; se chargerontils de l’œuvre que Dieu leur a confiée et l’accompliront-ils avec fidélité ? Avanceront-ils, s’élevant sans cesse, travaillant avec humilité, patience et persévérance, pour atteindre un idéal élevé et pour y entraîner leurs enfants ?”—Témoignages, volume 2, p. 233-234. “C’est le rôle des parents d’enseigner leurs enfants ligne sur ligne, précepte sur précepte, un peu ici et un peu là. Corrigez leurs mauvaises tendances, non de manière passionnée mais dans l’amour. Les enfants peuvent être sauvés si les pères et les mères font leur travail avec fidélité. […] Nous enseignons des leçons à nos enfants que nous désirons les voir copier. Si nous voulons qu’ils soient chastes, purs d’esprit et nobles, nous devons l’être nous-mêmes. Si nous sommes des imposteurs, professant être des enfants de Dieu, alors que notre impatience, notre irritabilité et notre supercherie nous marquent de leur estampille et nous désignent comme des enfants de Satan, nos enfants ne serons pas meilleurs que nous. Tous les efforts des parents doivent tendre vers la perfection du caractère chrétien.”—The Review and Herald, 14 avril 1885. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mardi

9 janvier

3. FRAPPÉ PAR UNE TRAGÉDIE... a. Qu’est-ce qui suscita la colère du diable envers Job ? Job 1:6-11.

b. Malgré sa fidélité, quelle série de chocs survint sur Job relativement à ses biens terrestres et à la vie temporelle de ses enfants ? Job 1:1219.

“La souffrance n’est pas toujours le résultat d’une conduite pervertie. Job nous est clairement présenté comme un homme qui fut affligé par Satan avec la permission du Seigneur. L’ennemi le dépouilla de tout ce qu’il possédait ; ses liens familiaux furent rompus ; il perdit ses enfants.”— The Signs of the Times, 21 juin 1899.

c. Quelle leçon pouvons-nous tirer de la façon dont Job répondit à ces épreuves ? Job 1:20-22.

“Le Christ est notre Guide et notre Consolateur, qui nous console dans toutes nos afflictions. Quand il nous fait boire à une coupe amère, il nous tend aussi une coupe de bénédiction. Il remplit nos cœurs de soumission, de joie et de paix dans la foi, et il nous aide à dire avec soumission : Non pas ma volonté, ô Seigneur, mais la tienne.”—Messages Choisis, volume 2, p. 309.

d. Pourquoi pouvons-nous continuer à espérer même face aux accusations perverses de Satan devant l’univers céleste ? Job 2:1-6.

“Toutes les forces sataniques n’ont pas le pouvoir d’affaiblir l’âme qui croit, d’une foi simple, en la sagesse qui vient de Dieu. Christ est la source de notre force et Satan ne peut avoir aucun pouvoir sur l’âme qui marche avec Dieu en toute humilité d’esprit. […]L’âme tentée trouve en Christ une aide infaillible et absolue. Notre chemin est jonché de dangers mais l’univers céleste tout entier monte la garde afin que personne ne soit tenté au delà de ce qu’il est capable de supporter.”—My Life Today, p. 316. 12

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Mercredi

10 janvier

4. RÉPONDRE AVEC FOI ET SAGESSE a. Expliquez les attaques suivantes du diable contre Job et la manière dont répondit le fidèle homme d’Uts. Job 2:8-10.

“Job fut privé de ses biens temporels et tellement affecté physiquement que sa famille et ses amis en éprouvaient du dégoût ; il demeura malgré tout intègre et fidèle à Dieu.”—Testimonies, volume 4, p. 525. b. Qu’est-ce qui révèle la terrible acuité de la situation tragique de Job ? Job 2:11-13.

c. De quoi Job était-il conscient dans son malheur et comment l’apôtre Pierre rapporte-t-il ces mêmes pensées pour nous en faire bénéficier ? Job 23:8-10 ; 1 Pierre 1: 3, 6-7.

“Le fait que nous soyons appelés à endurer des épreuves prouve que le Seigneur voit en nous des êtres chers qu’il désire développer. S’il n’y avait dans notre personne rien qui puisse glorifier son nom, il ne prendrait pas la peine de nous affiner. Le Christ ne jette pas dans sa fournaise des pierres sans valeur. C’est le métal précieux qu’il éprouve.”—Témoignages, volume 3, p. 227.

d. Pourquoi Dieu veut-il que nous comprenions la valeur de l’épreuve ? 1 Pierre 4:12-13.

“Les flammes de la fournaise ne sont pas là pour détruire, mais pour raffiner, ennoblir, sanctifier. Sans les épreuves, nous ne sentirons pas autant notre besoin de Dieu et de son aide ; nous deviendrions orgueilleux et suffisants. […] Votre Père céleste vous aime et c’est par les épreuves qui vous semblent si sévères qu’il vous attirera à lui.”—Testimonies, volume 8, p. 123-124. “Nous ne devons pas déshonorer Dieu en faisant un morne rapport des afflictions qui semblent graves. Toutes nos tribulations, si nous les acceptons comme devant servir à notre éducation, nous procurerons finalement de la joie.”—Idem, volume 6, p. 365. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Jeudi

11 janvier

5. SE PRÉPARER POUR DE PLUS GRANDES BÉNÉDICTIONS a. Qu’est-ce que le Seigneur veut que nous gardions à l’esprit lorsque nous sommes assaillis par des épreuves inattendues, douloureuses et incisives ? Jérémie 29:11 ; Jean 16:33.

“Si Dieu conduit ses enfants par des chemins qu’ils ignorent, il n’oublie ni ne rejette ceux qui mettent en lui leur confiance. Il permit que Job fût affligé, mais il ne l’abandonna pas. […] Les tribulations qui nous éprouvent le plus sévèrement, celles qui nous font craindre que le Seigneur nous ait abandonnés, ont pour but de nous rapprocher de Jésus, de nous apprendre à jeter à ses pieds tous nos soucis, et à goûter la paix qu’il nous donne en échange. En tout temps, Dieu a fait passer son peuple par la fournaise de l’affliction. C’est sous l’ardeur de cette fournaise que la gangue se sépare de l’or dans le caractère du chrétien. Jésus, qui surveille l’opération, sait à quel degré le précieux métal doit être chauffé pour arriver à réfléchir l’éclat de son amour. C’est par des épreuves pénibles mais révélatrices que Dieu discipline ses serviteurs. Ceux qui ont des dons propres à servir à l’avancement de sa cause sont placés dans des situations qui leur découvrent des défauts et des faiblesses ignorés, et leur donnent l’occasion de se corriger et d’apprendre à se confier en Dieu, leur seul secours, leur seule sauvegarde. Alors son but est atteint. Instruits, façonnés, disciplinés, ils sont propres à accomplir le grand dessein pour lequel leurs facultés leur ont été données.”—Patriarches et Prophètes, p. 107-108 (V&S) et 123-124 (Bâle).

Vendredi

12 janvier

RÉVISIONS PERSONNELLES 1. Quelle répercussion doit avoir sur nous la conscience permanente du grand conflit se déroulant autour de nous ? 2. Alors que la controverse s’intensifie, de quoi les parents doivent-ils se rendre compte ? 3. Pourquoi Job fut-il capable de répondre avec un certain calme aux attaques dont il était l’objet ? 4. De quoi devrai-je me souvenir la prochaine fois que je serai l’objet d’une épreuve inattendue ? 5. Pourquoi grandirons-nous si nous considérons les épreuves d’une manière plus mature ? 14

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Leçon 3

Sabbat 20 janvier 2018

La patience de Job “Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job” (Jacques 5:11, première partie). “Dieu a permis que des épreuves surviennent sur vous afin que, grâce à elles, vous puissiez goûter aux fruits paisibles de la justice.”—Testimonies, volume 3, p. 416.

Lecture proposée :

Dimanche

Testimonies, volume 5, p. 341-348 (traduit à partir de la page 344 dans Témoignages, volume 2, p. 131-137). 14 janvier

1. DERRIÈRE LES NUAGES, L’ESPOIR a. Humainement, comment Job se sentait-il face aux fâcheuses circonstances qu’il traversait ? Job 3:1-3, 9-11, 20-22.

b. Que devrions-nous tous considérer dans les temps difficiles ? Job 5:17-19.

“Le meilleur moment pour exercer la foi, c’est lorsque l’on se sent privé de l’Esprit. Quand d’épais nuages semblent environner l’homme, c’est alors qu’il faut percer les ténèbres et dissiper les nuages par une foi vivante.”—Premiers Écrits, p. 72. “À tous ceux qui sont frappés, Jésus offre la guérison. Une vie de douleur et de souffrance peut être illuminée par les précieuses manifestations de sa présence. Dieu ne veut pas que nous nous laissions terrasser par une douleur muette qui nous brise le cœur. Il désire au contraire que nous dirigions nos regards en haut, et contemplions sa personne adorable. Que d’affligés dont les yeux, si aveuglés par les larmes, ne voient pas le Sauveur, pourtant tout près d’eux ! Il serait si heureux de prendre notre main dans la sienne, si nous voulions nous tourner vers lui dans la simplicité de notre foi, et nous laisser conduire ! Son cœur est sensible à nos chagrins, à nos douleurs, à nos épreuves. Il nous aime d’un amour éternel et sa tendresse nous entoure. Si notre cœur est uni au sien et médite sur sa grande bonté, il élèvera notre âme au-dessus des tristesses quotidiennes et la fera demeurer dans le domaine de la paix.”—Heureux Ceux Qui…, p. 20 ou Une Vie Meilleure, p. 22-25. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

15


Lundi

15 janvier

2. QUELS CŒURS SOMMES-NOUS ENCLINS À SONDER ? a. Pourquoi Job cherchait-il à sonder son cœur ? Proverbes 26:2 ; Job 9:1-4 ; 10:1-2.

“Nos expériences sont essentiellement le fruit de nos pensées et de nos actions.”—Éducation, p. 167. b. Pourquoi, quand nous tombons dans une souffrance imprévue, est-il sage de suivre l’exemple de Job et de s’examiner soi-même ? 2 Corinthiens 13:5 ; Psaumes 139:23-24.

“Si chaque individu cherchait à voir quels péchés sont tapis dans son propre cœur et en excluent Jésus, il serait davantage prêt à avoir de l’estime pour les autres que pour lui-même. Il ne chercherait plus à ôter la paille de l’œil de son frère alors qu’il y a une poutre dans le sien.”— Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists, p. 213.

c. Pourquoi Jésus nous prévient-il de ne pas être prompt à juger de la cause des afflictions d’autrui ? Luc 13:1-5.

d. Expliquez la réponse de Job lorsque ses amis méjugèrent de son malheur. Job 16:1-3.

“Mais [la] coupe d’amertume [de Job] n’était pas pleine encore. Ses amis, considérant que son malheur n’était rien d’autre que la rétribution de son péché, poursuivaient son esprit meurtri et accablé de leurs accusations.”—Éducation, p. 177. “La méchanceté est présente dans notre monde, mais la souffrance n’est pas toujours le résultat d’une conduite pervertie. Job nous est clairement présenté comme un homme qui fut affligé par Satan avec la permission du Seigneur. L’ennemi le dépouilla de tout ce qu’il possédait ; ses liens familiaux furent rompus ; il perdit ses enfants. Pendant un certain temps, son corps fut couvert de plaies répugnantes, et il souffrit beaucoup. Ses amis vinrent pour le consoler, mais ils essayèrent de le convaincre que ses agissements fautifs le rendaient responsable de ses afflictions. […] En tentant de le rendre coupable devant Dieu, méritant un châtiment, ils le mirent à rude épreuve et firent une mauvaise description du caractère de Dieu.”—The SDA Bible Commentary, volume 3, p. 1140. 16

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Mardi

16 janvier

3. REFLÉTER LE CONSOLATEUR DIVIN a. Que devrions-nous apprendre de l’attitude de Job envers ses amis ? Job 16:4-5.

“Qu’aucun chrétien ne soit l’accusateur de ses frères. Satan porte ce titre ; il les accuse devant Dieu jour et nuit, il pousse les ennemis de notre foi à nous accuser et incite ceux qui partagent la même précieuse foi à se critiquer et à se condamner mutuellement. Nous ne devons pas prendre part à cette œuvre. Nous vivons des jours d’épreuve et de grand danger, l’adversaire des âmes poursuit chacun de nous ; tout en nous séparant du monde, nous devrions nous rapprocher les uns des autres dans la foi et dans l’amour. Unis, nous sommes forts ; divisés, nous sommes faibles. Nous sommes exhortés à avoir de l’affection fraternelle, à être aimables, courtois, indulgents, par honneur à user de prévenances réciproques.”—Historical Sketches, p. 213-214. b. À l’instar du psalmiste, comment pouvons-nous être consolés quand aucun humain ne comprend ni ne partage notre douleur ou notre tristesse ? Psaumes 27:10 ; 73:25-26.

“Dans la vie de tout homme, il est des périodes de profonde dépression, de découragement total, des jours où la tristesse nous envahit, et il nous semble impossible de croire que le Seigneur est encore le bienfaiteur de ses enfants, des jours où les tourments nous accablent, si bien que la mort nous semble préférable à la vie. C’est alors que beaucoup perdent leur confiance en Dieu, et sombrent dans le doute et l’incrédulité. Si, à de tels moments, nous pouvions discerner la signification des voies de la providence, nous verrions alors des anges s’efforcer de nous délivrer de nous-mêmes et essayer d’affermir nos pieds sur un fondement inébranlable, plus solide que les collines éternelles ; une foi et une ardeur nouvelles animeraient alors tout notre être.”—Prophètes et Rois, p. 119. “Lorsque nous récapitulerons non pas les tristes chapitres de notre existence, mais les manifestations de la miséricorde de Dieu et de son amour inaltérable, la louange sera beaucoup plus fréquente sur nos lèvres que le murmure. Nous parlerons de la fidélité du divin berger. Sa sollicitude et ses compassions à l’égard de son troupeau sont telles qu’il a déclaré que nul ne le ravirait de sa main. Le langage du cœur ne sera plus le murmure de l’égoïsme, ni les récriminations; les louanges jailliront des lèvres des fidèles comme l’eau claire et limpide du ruisseau.”—Témoignages, volume 3, p. 35. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

17


Mercredi

17 janvier

4. CULTIVER LA PATIENCE a. Quelle perspective nous aide à exercer notre patience au sein de l’épreuve ? Jacques 5:10 ; Lamentations 3:31-33.

“La vie est une discipline. Tant qu’il sera dans le monde, le chrétien rencontrera des influences adverses. Des provocations mettront son caractère à l’épreuve ; c’est en y faisant face avec l’esprit qui convient que les grâces qui lui sont accordées se multiplieront. Si l’on supporte humblement les outrages et les insultes, si l’on répond aux paroles injurieuses par des paroles douces, et aux actes de violence par la bonté, c’est une preuve que l’esprit du Christ demeure dans le cœur et que la sève du cep divin coule dans les sarments. Dans cette vie, nous sommes à l’école du Christ, pour apprendre à être doux et humbles de cœur, et au jour du jugement, nous verrons que tous les obstacles qu’il faut franchir, toutes les difficultés et tous les ennuis qu’il faut supporter sont des leçons pratiques dans l’application des principes de la vie chrétienne. Acceptées de la bonne manière, ces leçons nous aident à ressembler au Christ, et on voit ainsi ce qui distingue le chrétien du mondain. Il existe un idéal élevé auquel nous devons parvenir si nous voulons être des enfants de Dieu, nobles, saints, purs et sans tache ; il existe aussi une opération d’élagage pour atteindre ce niveau. Comment cet élagage s’accomplirait-il s’il n’y avait aucune difficulté, aucun obstacle à surmonter, rien qui demande de la patience et de l’endurance ? Ces épreuves ne sont pas les moindres bénédictions de notre expérience. Elles ont pour but de nous fortifier dans notre résolution de réussir. Nous devons nous en servir comme des moyens offerts par Dieu pour remporter sur nous-mêmes des victoires déterminées, plutôt que de leur permettre de nous gêner, de nous opprimer et de nous détruire.”—Témoignages, volume 2, p. 131-132. b. Quel lien les Écritures font-elles entre les épreuves et la patience ? Romains 5:3-4.

“Le Seigneur nous place fréquemment dans des situations difficiles pour nous inciter à déployer de plus grands efforts. Sa providence permet que des ennuis particuliers surviennent pour mettre notre patience et notre foi à l’épreuve. Dieu nous donne ainsi des leçons de confiance. Il veut nous faire comprendre à qui nous devons nous adresser pour obtenir l’aide et la force nécessaires en cas de besoin. Nous obtenons de cette manière une connaissance pratique de sa volonté qui nous est si nécessaire dans l’expérience de la vie. La foi devient ainsi plus forte lorsqu’elle est en conflit direct avec le doute et la crainte.”—Pour un Bon Équilibre Mental et Spirituel, volume 2, p. 491. 18

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Jeudi

18 janvier

5. AGONISANT DANS LA PRIÈRE a. Pourquoi les épreuves d’aujourd’hui sont-elles essentielles en vue du conflit à venir ? Zacharie 13:9.

“L’amour de Dieu pour ses enfants, aux jours de leur plus rude épreuve, sera aussi puissant et aussi tendre que dans leurs jours les plus ensoleillés ; mais il faut qu’ils passent au creuset, que leur mondanité se consume, et qu’ils réfléchissent parfaitement l’image du Sauveur. Le temps de détresse et d’angoisse qui est devant nous exige une foi capable de supporter la fatigue, les délais et la faim ; une foi qui ne faiblira pas sous l’épreuve. Une période de grâce nous est accordée pour nous y préparer. […] Ceux qui ne sont pas disposés au renoncement et à la prière prolongée jusqu’à l’agonie, en quête de la bénédiction de Dieu, ne l’obtiendront pas. Lutter avec Dieu – qu’ils sont peu nombreux ceux qui savent ce que cela signifie ! Qu’ils sont peu nombreux ceux dont le cœur s’est laissé attirer vers le Seigneur avec toute l’intensité possible ! Quand les vagues d’un désespoir inexprimable déferlent sur l’âme du suppliant, combien peu se cramponnent aux promesses de Dieu ! […] Nous devons dès maintenant mettre les promesses de Dieu à l’épreuve. Les anges enregistrent toute prière fervente et sincère. Il vaut mieux renoncer à ses aises plutôt qu’à la communion avec Dieu. Le dénuement le plus complet, les plus grandes privations, avec son approbation, sont préférables aux richesses, aux honneurs, au confort et à l’amitié, sans elle. Prenons le temps de prier. Si nous nous laissons absorber par nos intérêts matériels au point de négliger la prière, il peut se faire que le Seigneur estime nécessaire de nous débarrasser de nos idoles, qu’il s’agisse d’argent, de maisons ou de terres fertiles.”—La Tragédie des Siècles, p. 673-674 (GC, p. 633-634 ; CI, p. 663-664).

Vendredi

19 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. Où est Dieu quand des gens comme Job souffrent ? 2. Comment puis-je être coupable de l’erreur que firent les amis de Job ? 3. Que devrions-nous faire quand il semble n’y avoir aucune solution à notre souffrance ? 4. Comment les épreuves augmentent-elles notre patience ? 5. Décrivez le genre d’expérience dont nous avons besoin pour nous préparer aux événements de la fin ?

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

19


Leçon 4

Sabbat 27 janvier 2018

Gloire à Dieu seul “Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde” (Tite 3:5, première partie). “Nous n’avons rien pour nous accréditer aux yeux de Dieu ; mais maintenant, comme toujours, nous pouvons faire valoir notre situation désespérée qui rend indispensable l’intervention de son pouvoir rédempteur.”—Jésus-Christ, p. 307. Lecture proposée :

Éducation, chapitre : La foi et la prière.

Dimanche

21 janvier

1. LES SOUFFRANCES D’UN HOMME VERTUEUX a. Décrivez les vertus caractéristiques de la vie quotidienne de Job. Job 29:5, 8-16.

“Dieu nous a donné, dans sa Parole, l’exemple d’un homme prospère—un homme dont la vie était vraiment une réussite, un homme que les cieux et la terre honoraient avec joie.—Éducation, p. 161. b. Quelle leçon intemporelle devons-nous retirer des épreuves de Job ? Psaumes 34:19-20.

“Il est naturel pour les êtres humains de penser que les grandes calamités sont le signe évident de grands crimes et de péchés énormes ; cependant, les hommes se trompent souvent en jugeant le caractère. Nous ne vivons pas au moment du jugement rétributif. Le bien et le mal sont mélangés, et les calamités s’abattent sur tous. Parfois, c’est certain, les hommes outrepassent la limite du soin protecteur de Dieu, et alors Satan exerce son pouvoir sur eux et Dieu ne s’interpose pas. Job fut terriblement affligé, et ses amis tentèrent de lui faire reconnaître que sa souffrance était le résultat du péché, et agirent de telle sorte qu’il se sentît sous la condamnation. Ils présentèrent son cas comme celui d’un grand pécheur.”—The SDA Bible Commentary, volume 3, p. 1140.

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Lundi

22 janvier

2. L’APPEL AU RÉVEIL a. Bien que la conscience de Job fût pure et sa vie vertueuse, qu’estce que Dieu voulait que son fidèle serviteur prenne le temps de considérer ? Job 38:1-7 ; 40:1-2.

“Chaque fleur qui s’ouvre, chaque feuille aux veines délicates, témoignent de l’intelligence infinie du grand Artiste en maître. Les rochers massifs et les montagnes imposantes qui s’élèvent au loin ne sont pas le résultat du hasard. Leur silence éloquent témoigne de Celui qui est assis sur le trône élevé de l’univers. […] Tous ses plans sont parfaits. Quelle crainte révérencieuse son nom ne devrait-il pas inspirer !”—Our High Calling, p. 251.

b. Comment Job répondit-il à l’appel de Dieu à se réveiller ? Comment devraient répondre tous ceux qui, comme Job, ont pu être cruellement incompris et injustement calomniés par les autres ? Job 40:3-5 ; 42:6.

“Certains amis, inconsidérés et peu expérimentés, ont une vue un peu étroite et ne peuvent pas comprendre les sentiments de celui qui a été en osmose avec Christ en ce qui concerne le salut des âmes. Ses mobiles sont incompris et ses actions mal interprétées par ceux qui sont censés être ses amis, jusqu’à ce qu’à l’instar de Job, il prie instamment Dieu de le délivrer de ses amis. Dieu prend lui-même en main le cas de Job. Sa patience a été sévèrement mise à l’épreuve, mais quand Dieu parle, toute son irritation s’évanouit. Il pensait qu’il lui fallait se justifier devant la condamnation de ses amis ; mais il se rend compte que ce n’est pas nécessaire devant Dieu qui ne se méprend jamais et ne méjuge jamais des gens. L’Éternel dit à Job : «Ceins tes reins comme un vaillant homme» ; et Job, dès qu’il entend la voix divine, contrit son âme dans un sentiment de culpabilité et répond : «Je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre» (Job 38:3 ; 42:6).”—Testimonies, volume 3, p. 509. “Nous vivons en des temps périlleux. Les Adventistes du septième jour font profession d’être le peuple qui garde les commandements de Dieu ; mais ils sont en train de perdre l’esprit de dévotion, qui apprend aux hommes comment s’approcher de Dieu, leur Créateur,—avec le sens du sacré, plaçant leur confiance non en eux-mêmes, mais en un Médiateur. Ainsi un homme reste ferme en toutes circonstances.”—Messages Choisis, volume 2, p. 363. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mardi

23 janvier

3. LA GRÂCE ABONDANTE DE DIEU a. Que devrions-nous apprendre du verdict final de l’Éternel concernant Job et ses amis ? Job 42:7-9.

b. Que fit Dieu ensuite pour Job ? Pourquoi ? Job 42:10-17 ; Psaumes 66:10-12.

“Des profondeurs du découragement et de l’abattement, Job s’élevait vers les sommets avec une confiance totale dans la miséricorde et la puissance salvatrice de Dieu.”—Prophètes et Rois, p. 119. “Lorsque Job eut la révélation de son Créateur, il eut horreur de luimême, et se repentit dans la poussière et la cendre. Alors le Seigneur put le bénir abondamment, et faire de ses dernières années les meilleures de sa vie.”—Idem. c. Pourquoi l’attitude du fidèle Job devrait-elle inspirer chaque chrétien ? Jacques 5:11 ; Éphésiens 2:8-10.

“Ceux qui vivent le plus près de Jésus perçoivent le plus clairement la fragilité et la nature pécheresse de notre nature humaine. Leur seule espérance est dans les mérites d’un Sauveur crucifié et ressuscité.”—La Tragédie des Siècles, p. 512.

“Le Seigneur, dans sa providence divine et par sa faveur imméritée, a ordonné que les bonnes œuvres soient récompensées. Nous sommes acceptés uniquement par les mérites de Christ ; les actions de miséricorde, les œuvres charitables que nous faisons, sont les fruits de la foi et se changent en bénédictions pour nous, car les hommes seront récompensés selon leurs œuvres. C’est le parfum des mérites de Christ qui permet que nos bonnes œuvres soient acceptées de Dieu, et c’est la grâce qui nous rend capables de faire les œuvres pour lesquelles il nous récompense. Nos œuvres en elles-mêmes n’ont aucun mérite. Quand nous avons fait tout ce que nous pouvons, nous devons nous considérer comme des serviteurs inutiles. Nous ne méritons pas de remerciement de la part de Dieu, car nous n’avons fait que notre devoir, et nos œuvres n’auraient pas pu être faites avec la force de notre propre nature pécheresse.”—The SDA Bible Commentary, volume 5, p. 1122. 22

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Mercredi

24 janvier

4. LE CHRIST ÉLEVÉ a. Aussi vertueux Job fut-il, que devons-nous réaliser au sujet des besoins spirituels de cet homme (ou de toute autre personne) ? 1 Pierre 1:18-19.

“Les prières, les louanges, les confessions du repentir : autant de choses que les vrais croyants font monter comme un encens vers le sanctuaire céleste ; en passant par le canal corrompu de l’humanité ces choses sont souillées ; elles n’acquièrent une valeur aux yeux de Dieu que grâce au sang. Ne pouvant monter avec une pureté immaculée, elles ne peuvent être agréées par Dieu que si notre Intercesseur, qui se tient à la droite de Dieu, les purifie et les présente toutes en y ajoutant sa justice. Tout encens s’élevant des tabernacles terrestres doit être humecté par le sang purificateur du Christ.”—Messages Choisis, volume 1, p. 404. “Plus nous posséderons l’Esprit de Christ, plus nous deviendrons humbles. Quand nous saurons clairement qui est Christ, plus aucune parole d’exaltation personnelle ne s’échappera de nos lèvres. Quand l’Éternel fit connaître à Job sa majesté, celui-ci cessa de se revendiquer juste. Il se sentit coupable et s’humilia devant la pureté et la sainteté de Dieu. Il déclara : «Je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre» [Version Darby : «J’ai horreur de moi, et je me repens...», NdT] (Job 42:6). Pourtant, par la plume inspirée, Dieu présente Job comme parfait et droit, comme quelqu’un qui craint Dieu et fuit le mal. «Il n’y a personne comme lui sur la terre» (Job 1:8).”—The Signs of the Times, 11 août 1898. b. Comment savons-nous que Job croyait en Christ comme étant son Sauveur ? Job 19:25-27. Vers quelle détermination stimulante ceci devrait-il conduire chacun de nous ?

“De précieuses heures de grâce vous sont maintenant accordées pour former un bon caractère. […] Une période vous est maintenant allouée pour racheter le temps. Vous ne pouvez, par vos propres forces, vous débarrasser de vos erreurs et de vos défauts ; ils ont grandi en vous pendant des années parce que vous ne les avez pas vus dans leur caractère hideux et ne les avez pas repoussés résolument par la force de Dieu. En vivant par la foi, vous devez vous reposer sur un bras puissant à salut. Humiliez votre pauvre cœur orgueilleux et propre-juste ; humiliez-vous, humiliez-vous davantage, soyez brisés à ses pieds dans le sentiment de votre culpabilité. Consacrez-vous à cette œuvre qui consiste à vous préparer. Ne prenez aucun repos avant que vous puissiez vraiment dire : mon Rédempteur est vivant, et, pour cette raison, je vivrai aussi.”—Testimonies, volume 2, p. 88. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Jeudi

25 janvier

5. CROIRE EN LA BONTÉ DE DIEU a. Quand les perspectives sont accablantes, quelle attitude nous donne la force de suivre la foi de Job ? Job 13:15-16.

“Il est juste de marcher par la vue aussi longtemps que possible, mais quand nous ne pouvons plus voir clairement le chemin, alors il nous faut mettre la main dans celle de notre Père céleste et le laisser nous guider. Il y a des situations d’urgence dans la vie où nous ne pouvons ni faire confiance à notre vue, ni nous en remettre à notre mémoire ou à notre expérience. Tout ce que nous pouvons faire est de croire et d’attendre. Nous honorerons Dieu en lui faisant confiance parce qu’il est notre Père céleste.”—Manuscript Releases, volume 19, p. 186. “Êtes-vous tentés de vous laisser aller à de sombres pressentiments ou à un profond découragement ? Aux jours les plus ténébreux, alors que les apparences semblent être contre vous, ne craignez rien. Ayez foi en Dieu.”—Prophètes et Rois, p. 120. b. Comment l’histoire de Job illustre-t-elle la justice par la foi et comment ce thème doit-il se refléter dans nos vies ? Romains 5:1-5 ; Tite 3:3-7.

“Ce n’est que lorsque nous dépendons de la force et de la justice de Christ que nous pouvons supporter les mises à l’épreuve auxquelles Dieu nous soumet. Il nous faut éduquer notre esprit et nous rappeler, encore et encore, le fait que la main de Christ est sur nous. De ses lèvres divines il a dit : «sans moi, vous ne pouvez rien faire», mais par Christ nous pouvons tout. Ce n’est pas à nous de délimiter le chemin dans lequel marcher ; mais, si nous acceptons toute situation comme envoyée par la providence divine, nos tribulations contribueront à notre patience et nous ne sombrerons pas dans le découragement tant que nous regarderons à Jésus par la foi.”—The Signs of the Times, 28 mars 1892.

Vendredi

26 janvier

RÉVISIONS PERSONNELLES 1. Pourquoi est-ce que je risque de méjuger du cas d’une personne en souffrance ? 2. Qu’est-ce qui a presque disparu dans les services religieux et qui est néanmoins essentiel ? 3. Qu’est-ce qui a fait sortir Job de sa misère ? 4. Pourquoi est-il si important de dépendre du divin Rédempteur ? 5. Peu importe à quel point les choses vont mal, que devrions-nous toujours garder à l’esprit ? 24

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


zx

Sabbat 3 février 2018

Offrande spéciale pour le fonds d’aide aux victimes de cataclysmes et pour la bienfaisance “Il fait droit aux opprimés ; il donne du pain aux affamés” (Psaumes 146:7). Le Seigneur Jésus a dit : “Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.” Tout autour de nous il y a des pauvres, des gens dans la détresse, l’affliction, le malheur, et ceux qui sont au seuil de la mort. Aujourd’hui plus que jamais, la nécessité d’exercer la miséricorde se fait sentir. Dieu a fait de nous ses intendants et on ne doit pas le tenir pour responsable de la souffrance, de la misère, du dénuement et de l’indigence de l’humanité. Le Seigneur a amplement pourvu à tous nos besoins. Il nous a accordé de quoi soulager les besoins de ceux qui souffrent et sont défavorisés. Il ne se passe pas un jour sans que nous entendions parler de tremblements de terre, de guerres, d’inondations, d’éruptions volcaniques et d’autres cataclysmes et désastres sur la terre, provoquant des destructions, de grands dommages, des dégâts matériels ou même la mort. Dès que nous sommes au courant d’une nouvelle calamité, nous entrons en action pour répondre aux besoins. Mais la manière dont nous répondons dépend beaucoup de la nature du désastre, du pays, de la situation économique et géopolitique. Nous commençons immédiatement à évaluer la situation pour déterminer les actions les plus appropriées. En outre, en temps de paix, le Département de la Bienfaisance apporte son assistance dans des domaines tels que des propositions de financement, l’apport d’une assistance technique, l’éducation, le tutorat, ainsi que l’identification et la mise en œuvre de projets. Nous voulons apporter notre assistance en dirigeant ou supervisant les actions chaque fois que le besoin s’en fait sentir et que nous en avons les compétences. Notre but est que toute église locale puisse faire face aux besoins de sa propre communauté, que ce soit en matière de nourriture, de vêtements, de couvertures, d’abri ou de soutien moral et de conseil. Dispenser l’amour de Dieu en ce monde c’est comme fournir du carburant à un avion qui en a besoin pour être propulsé. Vos offrandes libérales sont le carburant qui alimente presque toutes les branches de l’aide apportée aux démunis. Sans votre engagement, sans ce carburant, nos meilleurs efforts finiront aussi par un désastre. Il est difficile pour chacun de se rendre sur les lieux où s’est passée une catastrophe, mais vos fonds peuvent s’y rendre. Nous faisons appel à vous, à votre cœur que nous souhaitons émouvoir en faveur de cette noble tâche. Nous vous prions de bien vouloir vous montrer généreux envers cette cause. Vos frères du Département de la Bienfaisance Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Leçon 5

Sabbat 3 février 2018

Une époque de crise spirituelle “C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie” (1 Corinthiens 10:14). “Il resta toujours un petit nombre d’âmes fidèles à Jéhovah. Et de temps en temps, Dieu suscitait des hommes vaillants et pieux qui abattaient l’idolâtrie et délivraient les Israélites de leurs ennemis.”— Patriarches et Prophètes, p. 562 (Bâle) ou 533 (V&S).

Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, 560-565 (Bâle) ou 531-536 (V&S).

Dimanche

28 janvier

1. COUPABLE DEVANT DIEU a. Qu’est-ce qu’Israël négligea de faire lors de son installation en Canaan ? Juges 1:28-33.

“Les promesses de Dieu s’étaient fidèlement accomplies. Josué avait mis fin à la domination des Cananéens et distribué le territoire entre les tribus. Il ne restait plus à ces dernières, appuyées sur le secours d’en haut, qu’à achever la conquête du pays. [Mais elles ne le firent pas.] Contrairement au commandement de Dieu, les Hébreux s’unirent aux Cananéens et violèrent ainsi les conditions requises pour posséder le pays promis.”—Patriarches et Prophètes, p. 531 (V&S) ou 560 (Bâle). b. Qu’est-ce qui montre qu’il s’agissait là d’une affaire sérieuse ? Exode 23:24-25.

“Dès le Sinaï, Dieu les mit en garde contre l’idolâtrie. […] Indifférents à leur haute destinée, les Israélites préférèrent une vie d’aise et de facilité. Ils laissèrent s’envoler les occasions d’achever la conquête du pays.”—Idem, p. 531-532 (V&S) ou 560-561 (Bâle).

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Lundi

29 janvier

2. LE COÛT ÉLEVÉ DE LA NÉGLIGENCE a. Qu’arriva-t-il à Israël qui négligea d’accomplir son devoir envers Dieu, et comment cela fut-il l’accomplissement de la prophétie ? Psaumes 106:35-40 ; Nombres 33:55.

“L’idolâtrie fit peu de progrès durant la génération qui avait entendu les instructions de Josué ; mais les parents avaient préparé la voie à l’apostasie de leurs enfants ; leur négligence, dès leur entrée en Canaan, à en extirper les habitants, contrairement à l’ordre de Dieu, jeta des semences qui produisirent des fruits amers durant bien des générations. Les habitudes de simplicité des Hébreux leur avaient valu la santé physique ; mais leurs rapports avec les païens les ayant entraînés à la volupté, leurs forces physiques s’en ressentirent, et, avec elles, leurs facultés mentales et morales s’affaiblirent. En outre, les Israélites s’étant séparés de Dieu par leurs péchés, la force qu’il leur prêtait les quitta, et ils ne vainquirent plus leurs ennemis. Ils furent ainsi soumis aux nations mêmes qu’ils auraient pu subjuguer par le secours de Dieu.”—Patriarches et Prophètes, p. 562 (Bâle) ou 533 (V&S).

b. Quelle décision l’Éternel dut-il finalement prendre et pourquoi devrions-nous prendre ce sujet au sérieux de nos jours ? Juges 2:12 ; Psaumes 78:58, 60-61.

“Ce péché très grave qu’est l’idolâtrie existe dans l’église. Tout ce qui s’interpose entre le chrétien et la consécration de son cœur au service de Dieu devient une idole ; et le plus grave péché dans l’idolâtrie, c’est l’idolâtrie elle-même.”—The Paulson collection, p. 343. “Comme l’ancien Israël, l’Église a déshonoré son Dieu en s’écartant de la lumière, en négligeant ses devoirs et en abusant des grands privilèges qui lui conféraient son caractère saint et particulier. Ses membres ont violé leur alliance qui était de vivre pour Dieu et pour lui seul. Ils se sont joints aux égoïstes aimant le monde.”—Testimonies, volume 2, p. 441-442. “Dieu considère comme idolâtres ceux qui se confient en leur propre sagesse, en leurs propres conceptions, comptant sur leurs richesses et leur pouvoir pour réussir, et tentant de s’affermir par des alliances avec des hommes que le monde appelle grands, mais qui ne parviennent pas à discerner les exigences contraignantes de sa loi.”—The Review and Herald, 15 mars 1906. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mardi

30 janvier

3. FUIR L’IDOLÂTRIE a. Quels appels sont lancés à l’ère chrétienne à propos de l’idolâtrie ? 1 Corinthiens 10:14 ; Galates 5:19-21. Décrivez la vision saisissante de la messagère du Seigneur sur les dangers de ce mal.

“Une grande troupe de païens idolâtres défilait portant une bannière noire sur laquelle étaient peints le soleil, la lune et les étoiles. Cette troupe paraissait animée de sentiments farouches. Puis je vis une autre troupe portant une bannière immaculée, sur laquelle étaient écrites ces paroles : «Pureté et sainteté à l’Éternel.» Les visages de ceux qui la composaient reflétaient une fermeté et une résignation célestes. Je vis les païens idolâtres s’approcher d’eux, et il y eut un grand massacre. Les chrétiens fondaient comme neige devant eux ; mais la troupe fidèle serrait les rangs, et élevait très haut son étendard. À mesure que des chrétiens tombaient, d’autres se groupaient autour de la bannière et prenaient leurs places. Je vis la troupe des idolâtres tenir un conseil. Comme ils n’arrivaient pas à faire céder les chrétiens, ils imaginèrent un autre plan. Je les vis abaisser leur bannière, s’approcher de la troupe fidèle et lui faire des propositions. Tout d’abord ces propositions furent repoussées. Puis je vis que ces chrétiens tenaient aussi un conseil. D’aucuns proposèrent d’abaisser également leur bannière et d’accepter ces propositions pour sauver leurs vies ; ils pourraient à la fin devenir plus forts et élever leur étendard parmi les païens. Quelques-uns ne voulurent pas céder, mais préférèrent mourir en soutenant leur bannière au lieu de l’abaisser. Je vis alors que beaucoup abaissaient leur pavillon et s’unissaient aux païens ; mais ceux qui étaient fermes le reprenaient et le relevaient. Je vis qu’on abandonnait de plus en plus la troupe de ceux qui portaient la bannière immaculée pour se joindre aux païens idolâtres à la bannière noire, qui persécutaient les fidèles. Beaucoup furent mis à mort. Mais la bannière immaculée se maintenait élevée, et des croyants ne cessaient de se rallier autour d’elle.”—Premiers Écrits, p. 211-212. b. Citez une autre forme d’idolâtrie répandue à éviter. Colossiens 3:5-6.

“Toute avarice est condamnée comme étant de l’idolâtrie, et toute manifestation d’égoïsme offense le Seigneur.”—Les Paraboles, p. 222 (V&S) ou 266 (Gland).

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Mercredi

31 janvier

4. LE BESOIN D’UN LIBÉRATEUR a. Quelles amères conséquences suivirent l’idolâtrie d’Israël au temps des juges ? Juges 6:1-5.

“Ces sauvages et farouches habitants du désert [les Madianites, NdT] envahissaient Israël «comme une nuée de sauterelles». Accompagnés de leurs troupeaux et semblables à une plaie dévastatrice, [ils] se répandaient sur toute la surface du pays depuis le Jourdain jusqu’à la plaine philistine. Aussitôt que les moissons commençaient à mûrir, ils inondaient le pays et y restaient jusqu’à ce que les fruits de la terre eussent été cueillis. Ils ravageaient les champs, pillaient et maltraitaient les habitants, puis retournaient dans le désert. Les Israélites qui demeuraient dans la campagne furent ainsi obligés d’abandonner leurs maisons et de se réfugier dans les villes fortifiées et les forteresses, ou même dans les cavernes des montagnes et jusque dans les rochers inaccessibles.”— Patriarches et Prophètes, p. 563 (Bâle) et 534 (V&S).

b. Que firent finalement les Israélites, et quelle réponse miséricordieuse reçurent-ils ? Juges 6:6-10.

“Lorsque enfin, dans sa détresse, le peuple reconnut et confessa son péché, le Seigneur lui suscita un libérateur.”—Idem, p. 534 (V&S) ou 563 (Bâle).

c. Quel homme de la situation Dieu suscita-t-il ? Pourquoi ? Juges 6:11-14 ; Proverbes 4:26 ; Aggée 1:7.

“Alors que, silencieux et solitaire, il se livre [au battage du blé], Gédéon réfléchit à la triste situation de son peuple et se demande comment le joug de l’oppresseur pourrait bien être brisé.”—Idem, p. 535 (V&S) ou 563 (Bâle).

“Celui dont l’esprit est ouvert à la Parole de Dieu considérera avec prière la voie dans laquelle il s’engage, de sorte à honorer Dieu et à rester sur le sentier de l’Éternel.”—That I May Know Him, p. 251.

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Jeudi

1er février

5. UN HOMME D’ACTION HUMBLE a. Quelle attitude à avoir devrions-nous apprendre de celle dont fit preuve Gédéon quand le Messager du ciel s’adressa à lui ? Juges 6:15, 22-23.

“Autrefois, lorsqu’il arrivait que Dieu envoyât ses anges pour communiquer avec les individus ou pour les secourir, et que ces personnes apprenaient qu’elles avaient vu un ange et lui avaient parlé, elles étaient frappées d’une stupeur mêlée d’admiration et craignaient de mourir. Leur vision de la prodigieuse majesté et de la puissance de Dieu était si élevée qu’elles pensaient que se trouver près d’un être venant de sa sainte présence les détruirait.”—Testimonies, volume 1, p. 410. b. À quelle exigence de Dieu, tout à fait essentielle pour débuter une œuvre de réforme parmi son peuple, Gédéon satisfit-il ? Juges 6:24-27.

“Il fallait que la délivrance d’Israël fût précédée d’une protestation solennelle contre le culte de Baal. Gédéon devait déclarer la guerre à l’idolâtrie avant de livrer bataille aux ennemis de son peuple. Les ordres de Dieu furent fidèlement exécutés. Sachant qu’il lui serait fait opposition s’il s’acquittait de sa tâche publiquement, Gédéon l’accomplit en secret ; aidé de ses serviteurs, il accomplit tout en une nuit.”—Patriarches et Prophètes, p. 564 (Bâle) et 535-536 (V&S).

Vendredi

2 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. Pourquoi est-il important de s’écarter de toute source de tentation ? 2. Quel péché spécifique causa l’oppression de la part des Madianites ? 3. Qu’est-ce qui est plus dangereux – être persécuté par le diable ou faire un compromis avec lui ? 4. En période de crise, qu’est-ce qui révèle la merveilleuse miséricorde de notre Dieu ? 5. Quelles mesures dois-je prendre pour effectuer une vraie réforme dans ma vie ?

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Leçon 6

Sabbat 10 février 2018

Ranimer un reste “Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé” (2 Timothée 2:3-4). “Avancez pas à pas sur le chemin du devoir. Il y aura des pentes à gravir, marchez néanmoins dans le sentier de l’humilité, du renoncement et de la foi, vous éloignant des nuages du doute.”—Messages Choisis, volume 2, p. 311.

Lecture proposée : 536-538 (V&S).

Patriarches et Prophètes, p. 564-566 (Bâle) ou

Dimanche

4 février

1. L’ESPRIT DE DIEU À L’ŒUVRE a. Après que Gédéon eut renversé l’autel de Baal pendant la nuit, comment les habitants de la cité réagirent-ils le lendemain matin ? Juges 6:28-30.

b. Que répondit le père de Gédéon ? Pourquoi ? Juges 6:31-32.

“Gédéon avait parlé à Joas, son père, de la visite de l’Ange et de sa promesse de délivrance pour Israël. Il lui répéta aussi l’ordre divin de détruire l’autel de Baal. L’Esprit de Dieu mut le cœur de Joas. Il vit que les dieux qu’il avait adorés n’avaient aucun pouvoir, pas même celui de se sauver eux-mêmes d’une destruction totale et que, dès lors, ils ne pouvaient protéger leurs adorateurs. Quand la multitude idolâtre réclama la mort de Gédéon, Joas prit sans crainte sa défense et s’efforça de montrer au peuple à quel point leurs dieux étaient impuissants et indignes de confiance ou d’adoration. [Juges 6:31] Il leur rappela que la peine de mort reposerait à juste titre sur eux plutôt que sur Gédéon, car ils avaient brisé la loi de Dieu contre l’idolâtrie.”—The Signs of the Times, 23 juin 1881. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Lundi

5 février

2. LA MERVEILLEUSE PROVIDENCE DE DIEU a. Comment le fait de détruire les idoles a-t-il poussé le peuple à aller de l’avant ? Juges 6:33-35.

“Toute l’opération [la destruction des idoles], ainsi que les vibrants appels de Gédéon, produisirent un effet percutant sur le peuple d’Ophra. Tout sentiment de violence fut écarté. Quand Gédéon, poussé par l’Esprit du Seigneur, fit résonner la trompette appelant à la guerre, ces gens furent les premiers à se rassembler autour de lui. Puis il envoya des messagers à travers les tribus : sa propre tribu de Manassé, et aussi celles d’Aser, de Zabulon et de Nephtali ; toutes obéirent allègrement à l’appel.”—The Signs of the Times, 23 juin 1881.

b. Que pouvons-nous apprendre des prières de Gédéon réclamant une confirmation de la part du Seigneur ? Quel esprit l’incita à faire ces requêtes ? Juges 6:36-40.

“Gédéon se sentait profondément insuffisant pour accomplir l’immense tâche qui était devant lui. Il n’osa pas se mettre à la tête de l’armée sans une preuve évidente que Dieu l’appelait à cette œuvre et qu’il serait avec lui. […] L’incrédulité suggère que la laine absorbe naturellement l’humidité quand l’air en est chargé, et donc que le test n’était pas décisif. C’est pourquoi Gédéon demanda que le signe se répète, suppliant humblement que son manque de foi ne provoque pas la colère de l’Éternel. Sa demande lui fut accordée. […] L’humilité précède la gloire. Le Seigneur peut utiliser plus efficacement ceux qui sont conscients de leur propre indignité et de leur inefficacité. Il leur apprendra à exercer le courage de la foi. Il les rendra forts en unissant leur faiblesse à sa force, et sages en unissant leur ignorance à sa sagesse. Dieu acceptera les services de tous ceux qui travailleront en obéissant à sa volonté, de ceux qui n’entacheront pas leur conscience, pour quelque considération que ce soit, et qui ne permettront à personne de les conduire hors du sentier du devoir. […] Les personnes de confiance qui se laissent instruire, dont les desseins sont droits et dont le cœur est pur, n’ont pas besoin d’attendre de grandes occasions ou des compétences extraordinaires pour mettre en œuvre leurs capacités. Elles ne doivent pas être irrésolues, dans le doute et la crainte de ce que le monde dira ou pensera d’elles. Nous ne devons pas nous charger de soucis, mais aller de l’avant, accomplissant tranquillement et avec fidélité le travail que Dieu nous a assigné en lui abandonnant les conséquences.”—Idem. 32

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Mardi

6 février

3. DIEU CONNAÎT LES CŒURS a. Quelle loi, révélant la compassion divine pour les familles en temps de guerre, était établie dans l’ancien Israël ? Deutéronome 20:5-8.

“Il existait une loi en Israël selon laquelle, avant d’aller au combat, on devait faire la proclamation suivante parmi les troupes : [Deutéronome 20:5-8]. Quelle frappante illustration de l’amour tendre et miséricordieux de Christ ! Celui qui avait institué les relations humaines et les liens de parenté avait prévu qu’elles ne soient pas trop distendues. Il souhaitait que personne n’aille se battre contre son gré. Cette proclamation énonce d’une façon énergique quelle sorte d’influence peut être exercée par un homme manquant de foi et de courage, et montre par ailleurs l’effet de nos pensées et de nos sentiments sur notre manière d’agir.”—The Signs of the Times, 30 juin 1881.

b. Maintenant que Gédéon était assuré que Dieu le dirigerait dans cette aventure, comment le Seigneur allait-il de nouveau l’émerveiller ? Pourquoi ? Juges 7:1-2. Quel effet l’orgueil a-t-il sur nous aujourd’hui ?

“En raison du nombre infime de ses hommes comparés à l’armée ennemie, Gédéon avait omis la proclamation usuelle. Quel ne fut pas son étonnement, quand il entendit que son armée était trop considérable ! Dans le cœur de ces soldats, Dieu lisait à la fois de l’orgueil et un manque de foi. Remués par les émouvants appels de Gédéon, ils s’étaient promptement enrôlés ; mais en voyant la multitude des Madianites, [beaucoup] avaient été saisis de frayeur. Et cependant, en cas de triomphe, ces mêmes hommes se seraient attribué la gloire qui revenait à Dieu. Gédéon obéit à la parole de l’Éternel, mais le cœur lui manqua en voyant vingt-deux mille hommes, soit plus des deux tiers de son armée, le quitter pour rentrer à la maison.”—Patriarches et Prophètes, p. 537 (V&S) ou 566 (Bâle).

“L’orgueil est un terrible trait de caractère. «L’arrogance précède la ruine» (Proverbes 16:18, première partie). C’est vrai au sein de la famille, de l’Église et de la nation.”—The Faith I Live By, p. 68.

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Mercredi

7 février

4. L’ÉPREUVE DU CARACTÈRE a. Une fois l’armée de Gédéon réduite à seulement 10 000 personnes, qu’est-ce que Dieu lui demanda de faire avant d’aller au combat ? Pourquoi ? Juges 7:4-5.

“La petite armée, qui s’attendait à passer immédiatement à l’attaque, fut conduite au bord de l’eau. Quelques hommes se baissèrent, prirent lestement un peu d’eau dans leur main et la portèrent à leurs lèvres, tout en continuant leur marche. Tout le reste de la troupe mit genou en terre pour boire à longs traits dans la rivière. Ceux qui s’étaient contentés de prendre un peu d’eau avec la main étaient au nombre de trois cents. Ce sont ceux-là qui furent choisis. Tous les autres reçurent la permission de s’en aller. Les moyens les plus simples servent souvent à éprouver les caractères. Les hommes qui, à cette heure de péril, avaient été si prompts à se désaltérer, n’étaient pas de ceux auxquels on pouvait se confier. Dans l’œuvre de Dieu, il n’est pas de place pour les douillets et les indolents. Les hommes qui furent choisis plaçaient le devoir avant le confort.”— Patriarches et Prophètes, p. 537-538 (V&S) ou 566-567 (Bâle).

b. Comment ce principe enseigné alors par Dieu s’applique-t-il de même à nous dans son Église d’aujourd’hui ? Philippiens 2:4 ; 3:13-14.

“Le succès ne dépend pas de la force ou du nombre. Dieu peut délivrer par peu de personnes comme par beaucoup. Une Église comportant de nombreux membres n’est pas forcément une Église forte. Certains de ses membres peuvent très bien entretenir l’égoïsme, l’orgueil ou l’incrédulité ; certains peuvent être malhonnêtes, d’autres avoir un cœur et une vie corrompus. Ils sont source de faiblesse pour l’Église, attirent la colère de Dieu sur son peuple et le grand adversaire se servira d’eux pour faire avancer sa propre cause. À cette époque, ceux dont les intérêts temporels avaient éloigné leur cœur de l’œuvre de Dieu furent priés de rentrer chez eux. Aujourd’hui, il vaudrait mieux, pour la cause de Dieu, que ceux dont l’attention est absorbée par leurs intérêts privés quittent l’œuvre et s’adonnent à ce qu’ils aiment. Ainsi ils n’exerceraient pas une influence aussi dangereuse sur les autres par leur mauvais exemple. Dieu n’est pas tant honoré par le grand nombre que par le caractère de ceux qui le servent.”—The Signs of the Times, 30 juin 1881. 34

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Jeudi

8 février

5. LES SOLDATS DU PRINCE DE PAIX a. Quel est le plan de Dieu pour tous ceux qui sont enrôlés dans son armée spirituelle ? 2 Timothée 2:3-5.

“Nous n’avons pas été placés en ce monde pour que nous ne nous occupions que de nous-mêmes ; mais il nous est demandé de participer à la grande œuvre du salut, imitant ainsi la vie utile et pleine de renoncement et d’abnégation de Christ.”—Testimonies, volume 1, p. 325. “Le vrai caractère chrétien est marqué par un objectif unique, une détermination farouche qui refuse de se laisser influencer par le monde, qui ne vise rien d’autre que la norme biblique. Si les hommes se laissent aller au découragement quand ils servent Dieu, le grand adversaire leur présentera bien des raisons de dévier du chemin du devoir pour se diriger vers une voie plus facile et sans responsabilités. Ceux qui peuvent être soudoyés ou séduits, découragés ou terrorisés, ne serviront à rien dans la guerre chrétienne. Ceux qui mettent leurs affections dans les trésors ou les honneurs mondains, ne se lanceront pas dans la bataille contre les dominations, les autorités et les esprits méchants dans les lieux célestes. Tous ceux qui veulent être soldats de la croix du Christ doivent se revêtir de l’armure et se préparer pour le conflit. Ils ne doivent pas être intimidés par les menaces ou terrifiés par le danger. Ils doivent être prudents quand la situation est périlleuse, mais fermes et courageux pour affronter l’ennemi et combattre pour Dieu. La consécration du disciple de Christ doit être complète. Père, mère, épouse, enfants, maisons, terrains, tout doit être considéré comme secondaire face à l’œuvre et à la cause de Dieu. Il doit être disposé à supporter patiemment, joyeusement, de bon cœur, tout ce que la providence divine l’appellera à souffrir. Sa récompense finale sera de partager avec Christ le trône de la gloire éternelle.”—The Signs of the Times, 30 juin 1881.

Vendredi

9 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. Comment puis-je exhorter une personne qui apostasie comme Gédéon le fit pour Joas ? 2. Pourquoi la tâche de délivrer le peuple de Dieu fut-elle confiée à Gédéon ? 3. Pourquoi Dieu voulut-il que les 32 000 combattants soient réduits à 10 000 ? 4. Expliquez comment le test portant sur la manière de se désaltérer des hommes peut être appliqué aujourd’hui. 5. Que veut dire être un soldat spirituel pour un royaume qui n’est pas de ce monde ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Leçon 7

Sabbat 17 février 2018

Confiance active “Gédéon […] dit [aux hommes d’Israël] : je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous ; c’est l’Éternel qui dominera sur vous” (Juges 8:23). “Quand vous êtes amèrement éprouvés, ne mettez pas votre confiance dans le bras de la chair mais dans le Dieu vivant. Ayez foi en Celui qui se tient à vos côtés, prêt à vous dire que faire au moment de l’épreuve et du doute. Il a déjà balisé le chemin.”—Sermons and Talks, volume 2, p. 178. Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, 538-545 (V&S) ou 567-576 (Bâle).

Dimanche

11 février

1. DES HOMMES PROMPTS AU SERVICE a. Sur les 10 000 hommes qui se désaltérèrent avant la bataille, combien prirent leur mission au sérieux ? Quel résultat Dieu leur promit-il ? Juges 7:6-9.

“Les hommes formant ce petit reste ne possédaient pas seulement du courage et du sang froid, mais aussi de la foi. Ils ne s’étaient pas souillés par l’idolâtrie.”—The Signs of the Times, 30 juin 1881. “Le Seigneur est tout aussi disposé aujourd’hui à agir par l’intermédiaire des êtres humains et à réaliser de grandes choses au moyen de faibles instruments. Il est essentiel d’avoir une connaissance intelligente de la vérité, car de quelle autre façon pourrions-nous faire face à ses opposants rusés ? On doit étudier la Bible non seulement pour les doctrines qu’elle enseigne, mais pour ses leçons pratiques. Vous ne devriez jamais être surpris, vous ne devriez jamais manquer de porter votre armure. Soyez prêts en cas d’urgence, au cas où le devoir vous appellerait. Attendez et guettez toute occasion de présenter la vérité ; soyez familiarisés avec les prophéties et les leçons de Christ. Ne vous fiez pas aux arguments bien préparés. Les arguments seuls ne suffisent pas. Il faut rechercher Dieu à genoux et sortir à la rencontre des gens sous la puissance et l’influence de son Esprit. Agissez diligemment. Dieu veut que vous soyez toujours prêts, comme le furent les hommes qui composaient l’armée de Gédéon.”—The Review and Herald, 1er juillet 1884. 36

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Lundi

12 février

2. CHOISIR LE CHEMIN ÉTROIT a. Que révèle le fait que Dieu se serve de petits nombres dans son œuvre ? Comment nous demande-t-il d’opérer même dans nos écoles ? Romains 9:27 ; 12:1-2 ; Jacques 4:4.

“D’aucuns objecteront que si l’enseignement religieux occupe la principale place, nos écoles deviendront impopulaires, et que ceux qui n’appartiennent pas à notre foi ne les patronneront pas. Alors laissezles recourir à d’autres écoles, où ils trouveront un système d’éducation qui sera à leur goût. Par des raisonnements de ce genre, Satan s’efforce de nous empêcher d’atteindre le but en vue duquel nos écoles ont été fondées, et c’est ainsi que leurs directeurs en arrivent à raisonner comme le monde, à copier ses plans, à imiter ses méthodes. Certains ont manqué de sagesse en se joignant aux ennemis de Dieu pour favoriser les relations mondaines des étudiants. En agissant ainsi, ils attirent sur eux-mêmes la désapprobation de Dieu, car ils égarent la jeunesse et font l’œuvre de Satan. Ils auront à en rendre compte à la barre du tribunal de Dieu. Ceux qui agissent ainsi montrent qu’on ne peut pas avoir confiance en eux. […] Lorsque le Seigneur exige de nous que nous soyons un peuple particulier, comment pouvons-nous rechercher la popularité ou imiter les coutumes et les pratiques du monde ? […] C’est faire preuve d’un grand aveuglement que de rabaisser l’idéal pour s’assurer la popularité et le nombre. Si celui-ci était une preuve de succès, Satan pourrait en revendiquer la prééminence, car, dans ce monde, ses disciples sont l’écrasante majorité. On doit juger une école d’après l’influence morale qu’elle exerce. C’est la vertu, l’intelligence et la piété de ses élèves, et non leur nombre, qui devraient être une source de joie et d’actions de grâces.”—Témoignages, volume 2, p. 492-493. “Nombre de ceux qui occupent des positions de responsabilité dans l’Église de Dieu sacrifient leur intégrité pour s’assurer la faveur des impies. Un flot vigoureux les entraînant vers le bas, ils décident qu’il est plus aisé de se laisser flotter sur la vague que de ramer à contrecourant. À l’instar des enfants d’Israël, par leur indolence et leur paresse spirituelle, ils renoncent aux bénédictions divines. Beaucoup hébergent des idoles dans leur cœur – l’égoïsme, l’orgueil, l’amour du paraître. Les choses éternelles perdent de leur valeur. Il suffit que l’influence que Dieu exerce pour préserver et fortifier notre spiritualité se retire pour que cette dernière décline et meure. Nous devons continuellement chercher à nous rapprocher de Dieu et à connaître sa volonté.”—The Signs of the Times, 30 juin 1881. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mardi

13 février

3. VICTOIRE ET TACT a. Concernant l’œuvre de Dieu aujourd’hui, que devrions-nous apprendre de l’inhabituelle stratégie indiquée à l’armée de Gédéon ? Juges 7:12-22.

“Il est dangereux pour les hommes de résister à l’Esprit de vérité, de grâce et de justice, parce que ses manifestations ne sont pas en accord avec leurs idées et qu’elles ne rentrent pas dans le moule de leurs plans d’action. Le Seigneur agit à sa façon et en accord avec ses propres plans. Que les mortels prient pour qu’ils puissent se dépouiller du moi et être en harmonie avec le ciel. […] Dans l’instruction que le Seigneur donna à Gédéon quand il était prêt à se battre contre les Madianites – à savoir qu’il sortît contre leurs ennemis avec une armée de trois cents hommes qui sonneraient de la trompette et porteraient des cruches vides dans les mains, et crieraient : «Épée pour l’Éternel et pour Gédéon !» – ces hommes méticuleux, méthodiques et formels n’y auraient vu que de l’inconsistance et de la confusion. Ils auraient pu reculer avec des protestations énergiques, en offrant de la résistance ; ils auraient pu argumenter amplement pour montrer l’inconséquence et les dangers de combattre d’une façon si risquée et, avec leur jugement limité, qualifier cette stratégie de complètement ridicule et déraisonnable.”—The SDA Bible Commentary, volume 2, p. 1004.

b. Expliquez les avantages issus du tact dont Gédéon fit preuve envers ses frères. Juges 7:23-25 ; 8:1-3.

“[Les hommes d’Éphraïm] furent […] jaloux et en colère, comme si Gédéon avait agi selon sa volonté et avait été guidé par son jugement personnel. Ils ne voyaient pas la main de Dieu dans le triomphe d’Israël ; ils ne discernaient pas sa puissance et sa miséricorde dans cette délivrance ; et ce fait à lui seul montre qu’ils étaient indignes d’être choisis comme instruments pour accomplir son œuvre. […] Cet esprit de jalousie eût facilement pu engendrer une querelle puis des violences et des voies de fait ; mais la modeste réponse de Gédéon apaisa la fureur des hommes d’Éphraïm, qui s’en retournèrent en paix dans leurs demeures. Ferme et intransigeant lorsqu’il s’agissait des principes, ce «vaillant guerrier» manifesta en cette occasion un rare esprit de conciliation.”—Patriarches et Prophètes, p. 572 (Bâle) et 541 (V&S). 38

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Mercredi

14 février

4. REDRESSEMENT, PUIS DÉCLIN a. Comment l’attitude de Gédéon, qui refusa de violer le principe divin de la théocratie, fut-elle exemplaire ? Juges 8:22-23.

b. Malgré son humilité, sa modestie, quelle erreur Gédéon fit-il ensuite et quel avertissement pouvons-nous en retirer ? Juges 8:2427.

“Une période d’inactivité succédant à de grandes luttes est souvent plus dangereuse que la bataille. Lorsque le peuple de Dieu a remporté une grande victoire, Satan s’acharne contre lui. Telle est l’explication des projets imprudents qui montèrent à l’esprit de Gédéon. Jusque-là, il s’était contenté de mettre à exécution les ordres du Seigneur. Poussé par une humeur remuante et impatiente, au lieu de se laisser conduire, il se mit à forger des plans pour lui-même. Il se souvint de l’ordre qui lui avait été donné d’offrir un sacrifice sur le rocher d’Ophra, et conclut qu’il avait été appelé à exercer la prêtrise. Sans attendre aucune instruction divine, il prépara un lieu pour y célébrer un culte analogue à celui du tabernacle. Grâce à la faveur populaire, il n’eut aucune peine à mener son plan à bonne fin. Comme part du butin pris aux Madianites, il réclama toutes les boucles d’or. En outre, le peuple ajouta des objets de grand prix et les riches vêtements des rois de Madian. En possession de ces dons, Gédéon se fit un éphod et un pectoral sur le modèle de ceux que portait le grand prêtre. Cet acte inconsidéré eut des conséquences funestes pour lui, sa famille et tout Israël. Ce culte illégal induisit un bon nombre d’Israélites à abandonner Dieu et à adorer des idoles. Après la mort de Gédéon, l’apostasie se généralisa et envahit même sa famille. L’homme qui avait abattu l’idolâtrie finit par la ramener au sein de son peuple. Peu de personnes se font une juste idée de la portée de leurs actes et de leurs paroles. Que de fois il arrive que les erreurs d’un père ou d’une mère de famille produisent sur leurs enfants et leurs petits-enfants les effets les plus désastreux, et cela longtemps après leur mort.”—Patriarches et Prophètes, p. 541-542 (V&S) et 573 (Bâle).

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Jeudi

15 février

5. NE PAS SE FIER AU BRAS DE LA CHAIR a. Comment la dernière erreur de Gédéon affecta-t-elle le peuple après sa mort ? Juges 8:28, 33-35. En quoi notre sécurité repose-telle aujourd’hui ?

“Gédéon estimait être le plus petit dans la maison de son père. L’intelligence humaine ne l’aurait pas choisi ; mais Dieu vit en lui un homme intègre, au grand courage moral. Il se méfiait de lui-même, était avide d’écouter les enseignements de Dieu et de réaliser ses plans. Le Seigneur n’est pas dépendant des hommes ayant une haute position, une grande intelligence ou une large connaissance. De tels hommes sont souvent orgueilleux et indépendants. Ils se sentent capables de concevoir et d’exécuter des plans sans le conseil de Dieu. Ils se séparent du vrai Cep et deviennent alors aussi secs et stériles que des branches desséchées. L’Éternel couvrira la vanité humaine de honte. Il accordera le succès aux efforts les plus faibles, aux méthodes les moins prometteuses, si cela est sa volonté et si l’on s’y consacre avec humilité et confiance. Dieu ne mettra pas notre foi à l’épreuve au-delà de ce que nous pourrions endurer. Il nous garantit que, faibles comme nous le sommes, nous pouvons cependant nous appuyer sur son bras et avoir une totale confiance en sa force. S’ils sont sous la puissance sanctifiante du Saint-Esprit, le talent, l’éducation et l’influence peuvent être employés au service de Dieu ; mais ils servent plus souvent Satan que Jésus-Christ.”—The Signs of the Times, 30 juin 1881.

“Les hommes occupant de très hautes situations peuvent nous égarer. Les plus sages sont sujets à l’erreur et les plus forts peuvent trébucher. Il nous faut constamment recevoir la lumière d’en haut. Notre sécurité consiste à mettre toute notre confiance en celui qui a dit : «Suis-moi.»”— Patriarches et Prophètes, p. 542 (V&S) ou 574 (Bâle).

Vendredi

16 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. Décrivez notre devoir en tant que personnes promptes au service de Dieu aujourd’hui. 2. Quelle erreur est souvent faite dans les institutions religieuses ouvertes au public ? 3. Pourquoi Dieu choisit-il une stratégie simple pour vaincre les Madianites ? 4. Quelle erreur de Gédéon peut être un piège même pour ceux qui semblent humbles ? 5. Pourquoi sommes-nous prévenus contre le fait de faire confiance au bras de la chair ? 40

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Leçon 8

Sabbat 24 février 2018

Stratégie des familles victorieuses “Que faudra-t-il observer à l’égard de l’enfant, et qu’y aura-t-il à faire ?” (Juges 13:12). “En cultivant ce qu’il y a de meilleur en eux, [les parents] exercent une influence qui forme la société et édifie les générations futures. […] Les parents doivent savoir que leurs enfants rencontreront ces tentations, et il faut qu’ils les préparent à les surmonter dès avant leur naissance.”— Le Ministère de la Guérison, p. 313.

Lectures proposées : Le Ministère de la Guérison, 313-318. Messages Choisis, volume 2, p. 483-495.

Dimanche

18 février

1. RECOMMANDATIONS POUR LES DEUX PARENTS a. Quelles étaient les instructions données par l’ange de l’Éternel à la femme de Manoach ? Comment montrèrent-ils tous deux leur empressement à honorer l’Éternel ? Juges 13:2-12 ; Jacques 1:5.

“Chaque mère devrait présenter souvent au Sauveur cette prière : «Quelle conduite faut-il tenir envers l’enfant, et que lui faut-il faire ?» Que les mères mettent en pratique les instructions que Dieu nous a données dans sa Parole, et la sagesse leur sera donnée selon qu’elles en auront besoin.”—Patriarches et Prophètes, p. 591 (Bâle) ou 561 (V&S). “Le père aussi bien que la mère est responsable de l’éducation de l’enfant, dès le départ, et il est essentiel que tous deux se préparent soigneusement et complètement. Avant d’envisager d’être parents, les hommes et les femmes devraient s’informer des lois relatives à la croissance—la physiologie, l’hygiène, les influences prénatales, l’hérédité, le vêtement, l’exercice, le traitement des maladies ; ils devraient comprendre aussi les lois du développement mental et moral.”—Éducation, p. 308.

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Lundi

19 février

2. UNE RESPONSABILITÉ SOLENNELLE a. Quel conseil fut répété aux deux parents ? Pourquoi ? Juges 13:1314, 24.

“Le bien-être de l’enfant dépend donc énormément des habitudes de sa mère dont les goûts et les passions doivent être soumis à des principes. Selon le plan de Dieu elle évitera, pendant la grossesse, certaines influences, et elle luttera contre certaines tendances. Si elle s’écoute, si elle est égoïste, impatiente et exigeante, ces traits de caractère se retrouveront chez le petit être. C’est ainsi que bien des enfants ont reçu à leur naissance des tendances au mal presque insurmontables. Mais si la mère s’attache fermement à de bons principes, si elle pratique la tempérance et cultive l’abnégation, si elle est aimable et bonne, elle peut transmettre à son enfant ces précieux traits de caractère.”—Le Ministère de la Guérison, p. 314-315.

“Il ne suffisait pas que leur fils [Samson], qui devait délivrer un jour Israël, reçût à sa naissance de bonnes dispositions. Il devait encore, dès sa plus tendre enfance, être l’objet de soins attentifs et grandir dans les principes d’une stricte tempérance.”—Idem, p. 319. b. Pourquoi le privilège d’être parents est-il un sujet très solennel ? Psaumes 127:3.

“Le père devrait se rappeler que son comportement à l’égard de sa femme avant la naissance de l’enfant affecte sensiblement les dispositions de la mère pendant cette période et contribuera pour une large part à la formation du caractère de l’enfant à partir de la naissance. Beaucoup de pères ont été si pressés de s’enrichir qu’ils ont sacrifié toute haute considération à ce but ; quelques-uns ont été criminellement négligents à l’égard de la mère et de l’enfant, si bien que leurs vies ont été sacrifiées à ce violent désir d’accumuler des richesses. Parce qu’ils ne souffrent pas immédiatement des conséquences de leur faute plusieurs ferment les yeux sur les résultats de leur conduite. Souvent la femme est réduite à une sorte d’esclavage ; parfois elle partage avec son mari l’erreur de gaspiller ses forces en vue d’obtenir une vie plus luxueuse. De telles personnes commettent un crime en donnant le jour à des enfants qui seront souvent déficients au point de vue physique, mental et moral et garderont la triste et égoïste empreinte de leurs parents, si bien qu’ils deviendront une source de malédiction pour le monde.”—Messages Choisis, volume 2, p. 491. 42

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Mardi

20 février

3. TRAVAILLER AU SUCCÈS SPIRITUEL a. Citez quelques clés permettant de bénéficier d’une plus grande paix dans la vie de famille. Philippiens 4:5-8.

“Il arrive souvent qu’on laisse une mère travailler au-delà de ses forces avant la naissance de son enfant. Il est rare qu’on allège ses fardeaux et ses soins ; cette période, qui devrait être un temps de repos, devient un temps de fatigue, de sombre tristesse. Par un trop gros effort elle prive sa progéniture de l’aliment auquel la nature a pourvu et en échauffant son sang elle lui communique un sang de mauvaise qualité. Ses descendants sont ainsi privés de vitalité, de force physique et mentale. Le père devrait s’efforcer de procurer du bonheur à sa femme. Il ne devrait pas se permettre de rentrer chez lui en fronçant le sourcil.”—Messages Choisis, volume 2, p. 490. “Hommes et femmes ont le devoir de se montrer raisonnables dans la question du travail. Ils ne doivent pas épuiser leurs énergies sans nécessité, sans quoi non seulement ils se créent des ennuis, mais ils occasionnent, par leurs erreurs, de l’anxiété, de la fatigue et de la souffrance à ceux qu’ils aiment. Qu’est-ce qui oblige à tant de travail ? C’est l’intempérance dans le manger et le boire, avec le désir de s’enrichir, qui a provoqué l’intempérance dans le travail.”—Idem, p. 491. “La maman doit conserver un visage rayonnant. Souriez aussi souvent que possible ; l’esprit et le cœur de votre enfant refléteront alors la joie de votre visage.”—Le Foyer Chrétien, p. 422. b. Pourquoi Israël avait-il un besoin urgent de produire des hommes vaillants ? Comment un besoin similaire existe-t-il aujourd’hui ? Juges 13:1 ; Jérémie 2:12-14 ; 1 Corinthiens 3:3.

“Ce dont le monde a le plus besoin, c’est d’hommes, non pas des hommes qu’on achète et qui se vendent, mais d’hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas d’appeler le péché par son nom, des hommes dont la conscience soit aussi fidèle à son devoir que la boussole l’est au pôle, des hommes qui défendraient la justice et la vérité même si l’univers s’écroulait. Ce n’est pas le hasard qui forge le caractère de tels hommes; ce n’est pas non plus une grâce particulière, des dons spéciaux accordés par la Providence. Un noble caractère est le fruit d’une discipline personnelle, de la soumission de la nature inférieure à la nature supérieure—c’est le moi qui se donne tout entier au service de l’amour de Dieu et des hommes.”—Éducation, p. 67-68. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mercredi

21 février

4. L’INFLUENCE DES FRÉQUENTATIONS a. Quelle requête Samson présenta-t-il à ses parents ? Juges 14:13. Malgré leurs bonnes intentions, sur quel risque les parents de Samson ont-ils fermé les yeux ? 1 Corinthiens 15:33.

“La ville de Tsoréa n’étant pas éloignée du pays des Philistins, Samson y faisait de fréquentes visites. Il y contracta des liaisons qui assombrirent toute sa vie.”—Patriarches et Prophètes, p. 550 (V&S) ou 580 (Bâle). “Les jeunes gens chrétiens devraient apporter beaucoup de soin au choix de leurs amis et de leurs camarades. Prenez garde de peur que ce que vous pensez être de l’or pur ne se trouve être, en définitive, un vil métal. Les relations mondaines mettent des obstacles en travers du chemin de ceux qui veulent servir Dieu ; bien des âmes sont ruinées par des unions malheureuses […] avec des personnes qui ne peuvent exercer une influence ennoblissante.”—Messages à la Jeunesse, p. 434. “Les parents ne doivent jamais oublier leurs responsabilités vis-à-vis du bonheur de leurs enfants, pas plus que leur devoir de guider leurs affections au sujet de leurs futurs compagnons d’existence. Par leurs paroles et par leur exemple, ils ont pour mission, avec l’aide de la grâce divine, de former le caractère de leurs enfants de telle façon que, dès leurs plus tendres années, ils soient animés de sentiments purs et nobles, et attirés par le bien et le vrai. Qui se ressemble s’assemble. Implantez de bonne heure dans leur âme l’amour de la vérité, de la pureté et de la bonté, et ils rechercheront la société de ceux qui possèdent ces mêmes dispositions.”—Idem, p. 463. “Bien que nous ne devions pas cesser d’avertir, d’exhorter et d’essayer de présenter la vérité aux parents incroyants, se joindre et se mêler à eux causerait la perte de vos enfants.”—Manuscript Releases, volume 9, p. 74. “Pères et mères, réalisez-vous l’importance de la responsabilité qui repose sur vous ? Permettez-vous à vos enfants de fréquenter d’autres enfants sans que vous soyez présents pour savoir quel genre d’éducation ils reçoivent ? Ne les laissez pas seuls avec d’autres enfants.”—Child Guidance, p. 114.

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Jeudi

22 février

5. CONSEILS DISPONIBLES a. Pourquoi Dieu interdit-il le mariage entre les croyants et les incroyants ? Quels ont été les résultats de telles alliances ? Juges 3:5-8 ; Deutéronome 7:3 ; Néhémie 13:23-26.

“N’épousez jamais un incroyant.”—Our High Calling, p. 257. “Dans sa Parole, le Seigneur enseigne clairement à ses enfants à ne pas s’unir à ceux qui n’ont pour lui ni amour ni crainte. De tels compagnons ne se contenteront pas de l’amour et du respect qui leur reviennent de droit, mais ils chercheront sans cesse à obtenir de la femme ou de l’homme attaché à Dieu quelque faveur susceptible de les entraîner à mépriser les exigences divines. Pour un homme pieux comme pour l’église à laquelle il appartient, avoir une épouse ou un ami aimant le monde équivaut à avoir un espion dans son camp, qui guettera chaque occasion de trahir le serviteur du Christ et à l’exposer aux attaques de l’ennemi.”—Conseils sur la Conduite Sexuelle, l’Adultère et le Divorce, p. 9-10.

b. Qu’est-ce que les chrétiens devraient considérer avec prière quand ils cherchent un époux ou une épouse ? 2 Corinthiens 6:14-18 ; 1 Corinthiens 7:39.

“Dans les anciens temps, les questions matrimoniales étaient généralement traitées par les parents. C’était la coutume de ceux qui adoraient Dieu. On ne contraignait jamais quelqu’un à épouser une personne qu’il ne pouvait aimer. Mais la jeunesse était dirigée dans l’exercice de ses affections par le jugement expérimenté de parents craignant Dieu. Agir contrairement à ces conseils, était considéré comme un déshonneur infligé aux parents voire même comme un crime.”— Patriarches et Prophètes, p. 168 (Bâle) ou 149-150 (V&S).

Vendredi

23 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. Quelle connaissance équipe le mieux les futurs parents afin qu’ils donnent à leurs enfants de solides fondements ? 2. Quel genre de circonstances rend une grossesse inopportune ? 3. Expliquez le secret du développement d’une intégrité empreinte de crainte de Dieu. 4. Pourquoi est-il important d’être vigilant quant aux liens tissés pendant la jeunesse ? 5. Quels conseils sont importants lors du choix d’un époux ou d’une épouse ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Sabbat 3 mars 2018

Pour la maison de repos Le Bon Samaritain au nord du Brésil “Ne m’abandonne pas, ô Dieu ! même dans la blanche vieillesse, afin que j’annonce ta force à la génération présente” (Psaumes 71:18). La maison de repos et centre de vie pour personnes âgées Le Bon Samaritain – une institution de ASCENBRA (Conférence du Champ du Centre du Brésil) – est située dans la municipalité de Padre Bernardo, dans l’état de Goiás. Elle se trouve à environ 34 km de Brasilia, la capitale du pays. Cet établissement fut tout d’abord fondé dans un lieu retiré (en 2003), puis déplacé vers son site actuel afin de faciliter le transport des résidents nécessitant une assistance médicale. Nous avons actuellement 30 résidents et 12 professionnels (personnels infirmiers, auxiliaires de vie et aides-soignants). Depuis l’ouverture de l’institution, plusieurs nouvelles âmes ont été baptisées après avoir connu le message pendant leur séjour en tant que résidentes. La maison de repos et de retraite accueille plusieurs membres âgés de notre église, soit qu’ils soient en difficulté, soit que leur famille ne puisse assurer des soins corrects. Des institutions publiques nous adressent également des personnes âgées à cause de la qualité de notre établissement. Une nouvelle construction d’envergure (1 972 m2) est en chantier actuellement. Ce nouveau bâtiment, entièrement dédié à cet important ministère, est prévu pour répondre à la demande actuelle et pourra faire passer le nombre de résidents de la maison de retraite de 30 à 40. Nous aurons de nouveaux lits plus confortables, un lieu d’échanges plus spacieux pour les résidents, et une structure améliorée permettant aux professionnels d’assurer un meilleur niveau de prise en charge. Le travail avance, mais nous faisons face à un véritable défi financier, car le budget s’élève à environ 550 000 euros. Nous croyons que notre Dieu admirable est à la tête de cette entreprise et nous avons urgemment besoin que nos frères, sœurs et amis collaborent avec nous afin de la conduire à son terme. C’est pourquoi, pour cette offrande du premier sabbat du mois, nous vous prions de bien vouloir vous souvenir de ce projet que mène notre église et qui est une noble branche du ministère de la bienfaisance. Confiants que nous pouvons compter sur vous tous, nous exprimons dès à présent notre sincère gratitude. Le Ministère de la Bienfaisance Le Bon Samaritain, Union nord brésilienne. 46

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Leçon 9

Sabbat 3 mars 2018

De la faiblesse à la force “Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises” (Romains 13:14). “Physiquement, Samson était l’homme le plus fort qui fût sur la terre ; mais en fait de force morale, d’intégrité et de fermeté, il était l’un des plus faibles d’entre les hommes.”—Patriarches et Prophètes, p. 585 (Bâle) ou 555 (V&S).

Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, p. 580-586 (Bâle) ou 550-555 (V&S).

Dimanche

25 février

1. MOISSONNER CE QUI A ÉTÉ SEMÉ a. Quel fruit amer apparut immédiatement au sein du mariage de Samson avec une incroyante ? Juges 14: 7, 10, 20.

“[Samson] ne se demanda pas si, en épousant la personne de son choix, il allait glorifier Dieu ou si, au contraire, il ne rendait pas impossible la réalisation de sa vocation. Dieu a promis la sagesse aux hommes qui mettent sa volonté au-dessus de tout, et non à ceux qui sont résolus à suivre leurs caprices. […] Les noces de Samson le mirent en rapports amicaux avec des gens qui haïssaient le Dieu d’Israël. De même, ceux qui contractent volontairement des relations de ce genre jugent indispensable de se conformer à un bon nombre d’usages et de coutumes de la société qui les entoure. Un temps précieux est ainsi gaspillé en pensées et en paroles qui sapent les principes par la base et ébranlent les convictions. Avant même la fin des noces, la femme pour laquelle Samson avait transgressé les ordres de Dieu faisait preuve de duplicité vis-à-vis de son mari. Indigné de cette perfidie, il la quitte pour s’en retourner seul à Tsoréa. Revenu de sa colère, il revient chercher sa femme et la trouve mariée à un autre !”—Patriarches et Prophètes, p. 550 (V&S) ou 580-581 (Bâle).

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Lundi

26 février

2. L’HUMANITÉ RÉSISTE À LA GRÂCE DE DIEU a. Comment la vengeance exercée par Samson sur les Philistins futelle un échantillon de la seule force que Dieu lui donna pour la délivrance d’Israël ? Juges 15:4-8, 13-15.

b. Combien de temps Samson fut-il juge en Israël ? Juges 15:20. Comment le peuple montra-t-il la façon dont la nature humaine entrave souvent les plans de Dieu ?

“Si les Israélites avaient été disposés à se joindre à Samson pour compléter la victoire, ils auraient pu, à ce moment-là, secouer le joug de leurs oppresseurs. Mais, à force de négliger leur mission d’extirper les païens, ils devinrent timides et lâches. Ils s’étaient joints à eux dans leurs honteuses pratiques, toléraient leur cruauté et leur injustice tant qu’elle ne les touchait pas, quitte, si l’oppression fondait sur eux, à se soumettre abjectement. Il leur arrivait même, quand Dieu leur suscitait un libérateur, de l’abandonner et de se joindre à leurs ennemis.”—Patriarches et Prophètes, p. 551 (V&S) ou 582 (Bâle).

c. Malgré l’apostasie de Samson, comment Dieu lui témoigna-t-il de la miséricorde ? Juges 16:1-3.

“Comme il avait transgressé le commandement de Dieu en prenant une femme chez les Philistins, [Samson] retournait parfois chez ses ennemis mortels pour y satisfaire des passions coupables. Confiant en sa force extraordinaire, qui faisait l’effroi des Philistins, il se rendit un jour à Gaza pour y voir une prostituée. Quand ils apprirent son arrivée, les habitants de la ville se réjouirent à la pensée de la vengeance qu’ils allaient pouvoir satisfaire : leur adversaire ne s’était-il pas enfermé dans les murs d’une de leurs cités les mieux fortifiées ? Sûrs de leur proie, ils attendirent le matin pour assurer leur triomphe. À minuit, cependant, réveillé par la voix accusatrice de sa conscience, Samson revient à lui. Quoiqu’il ait violé son naziréat, Dieu ne l’abandonne pas, et sa force prodigieuse le sauvera, cette fois encore.”—Idem, p. 551-552 (V&S) ou 582 (Bâle). 48

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Mardi

27 février

3. LA SPIRALE DESCENDANTE a. Dans quel péché Samson était-il empêtré ? Juges 16:4-6. Galates 6:8. Comment ce péché provoqua-t-il sa ruine ?

“[Samson] ne retourne plus chez les Philistins, mais continue de rechercher les plaisirs sensuels qui l’entraînent à sa perte. […] La vallée de Sorek était célèbre par ses vignes, et c’était là un attrait de plus pour le chancelant naziréen, qui avait déjà bu du vin, et brisé cet autre lien qui l’attachait à la vertu et à Dieu. Les Philistins, qui suivaient avec attention tous ses mouvements, apprirent bientôt le motif avilissant de sa visite, et résolurent de se servir de Dalila pour le perdre. N’osant s’attaquer à Samson tant qu’il était en possession de sa grande force, ils résolurent d’en découvrir le secret. Ils envoyèrent donc à la vallée de Sorek une députation composée d’hommes influents des diverses provinces de la Philistie, qui soudoyèrent Dalila pour qu’elle leur révèle le grand mystère.”—Patriarches et Prophètes, p. 552 (V&S) ou 582-583 (Bâle).

b. Quel avertissement devrions-nous retirer de cette spirale descendante dans laquelle Samson était en train de tomber ? Proverbes 5:21-22 ; 7:10, 22-23 ; Romains 13:14.

“L’engouement de Samson semble presque incroyable. Au début, il n’était pas fasciné au point de révéler son secret ; mais il était délibérément tombé dans le filet tendu par celle qui le trahissait et dont les mailles se resserraient sans cesse.”—The Signs of the Times, 13 octobre 1881. “Le juge d’Israël gaspilla, en compagnie de cette séductrice, de précieuses heures qu’il aurait dû consacrer au bien-être de son peuple. Mais les passions aveugles, qui affaiblissent même les plus forts, avaient pris le contrôle de sa raison et de sa conscience.”—Idem. “En cette heure périlleuse, Samson avait à sa disposition la même source de force que Joseph. Il avait le choix entre le bien et le mal. Mais au lieu de s’emparer de la force divine, il laissa libre cours à ses passions déchaînées. Ses facultés de raisonnement étaient altérées, sa moralité corrompue. Dieu avait appelé Samson à de grandes responsabilités, il lui avait donné un poste honorable et utile ; mais il devait d’abord apprendre à gouverner en commençant par apprendre à obéir aux lois de Dieu.”—Idem. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mercredi

28 février

4. LE FOND DU GOUFFRE a. Quels furent les amères conséquences de la faiblesse spirituelle de Samson ? Juges 16:15-21.

“[Lorsqu’il fut rasé] Dalila se mit à le taquiner et à l’irriter, afin de se rendre bien compte de la perte de sa force ; car les Philistins n’osaient pas s’approcher de lui avant d’en être entièrement convaincus. Ils se saisirent ensuite de lui, et après lui avoir crevé les deux yeux, ils le menèrent à Gaza, où on le lia de chaînes et l’astreignit à de pénibles travaux. Quel changement pour ce juge et champion d’Israël ! Faible, aveugle, emprisonné et condamné à une abjecte fonction ! Petit à petit, il avait violé les conditions de sa sainte mission. Longtemps le Seigneur l’avait supporté ; mais quand, finalement, il n’avait pas craint de s’abandonner au péché jusqu’à révéler son secret, Dieu s’était éloigné de lui. Sa longue chevelure à elle seule ne possédait aucune vertu ; mais elle était un signe de sa fidélité envers Dieu. Aussi, sacrifiant ce symbole aux passions des sens, il avait en même temps perdu les bénédictions dont il était le gage.”—Patriarches et Prophètes, p. 583-584 (Bâle) et 553 (V&S). b. Comment la réponse de Samson en cette heure hautement décourageante de sa vie confère-t-elle de l’espoir à chacun d’entre nous ? Luc 5:32.

“Ses souffrances, son humiliation et les moqueries des Philistins en apprirent davantage à Samson sur sa propre faiblesse qu’il n’en avait jamais appris auparavant ; et son affliction le porta à la repentance.”— Idem, p. 584 (Bâle) ou 553 (V&S).

c. Quel changement physique commença à se produire en Samson, démontrant l’extraordinaire miséricorde de Dieu envers les pécheurs ? Juges 16:22. Quelle attitude commença à s’emparer de Samson ? Marc 9:24.

“Les cheveux de Samson commencèrent à repousser, indiquant le retour de sa force extraordinaire.”—The Signs of the Times, 13 octobre 1881. 50

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Jeudi

1er mars

5. LE TRIOMPHE DE LA MISÉRICORDE DIVINE a. Comment et pourquoi Satan se moqua-t-il de la condition déplorable du libérateur choisi de Dieu et à ce moment-là complètement brisé ? Juges 16:23-25.

“Alors que les Philistins se réjouissaient de leur grande victoire, ils en attribuaient la gloire à leur dieux, les tenant pour supérieurs au Dieu d’Israël. Le combat n’était plus tant entre Samson et les Philistins qu’entre Jéhovah et Dagon.”—The Signs of the Times, 13 octobre 1881. b. Quelle requête intentionnelle Samson fit-il à celui qui le guidait par la main ? Quelle prière murmura-t-il à Dieu ? Juges 16:26-28.

“Après un temps, Samson, se disant fatigué, demande la permission de s’appuyer contre les deux colonnes centrales qui soutiennent la toiture du temple. Puis il murmure silencieusement cette prière : «Seigneur Éternel, je te prie, souvient-toi de moi ! Ô Dieu ! donne-moi de la force, cette fois seulement, afin que je me venge des Philistins pour la perte de mes deux yeux !»”—Patriarches et Prophètes, p. 554 (V&S) et 584 (Bâle). c. De quoi Dieu se servit-il pour impartir à Samson une foi salvatrice ? À quel «panthéon» cet homme fragile est-il inscrit ? Juges 16:30 ; Hébreux 11:32-33.

Vendredi

2 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. Pourquoi l’issue du mariage de Samson n’est-elle pas surprenante ? 2. Vers quel chemin spirituel le mariage conduisit-il Samson ? 3. Comment l’histoire de Samson et Dalila se répète-t-elle de diverses manières aujourd’hui ? 4. Quel changement eut lieu en Samson après la perte de ses yeux ? 5. Comment et pourquoi Dieu exauça-t-il la prière de Samson à la fin de sa vie ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Leçon 10

Sabbat 10 mars 2018

Demandé au Seigneur “Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu’elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel” (1 Samuel 1:20). “L’influence quotidienne de la mère sur ses enfants les prépare soit pour la vie éternelle, soit pour la mort éternelle. Elle exerce dans son foyer un pouvoir plus décisif que celui du pasteur depuis la chaire ou même que le roi sur son trône. Le jour de Dieu révélera tout ce que le monde doit aux mères pieuses, pour les hommes qui ont été les avocats inébranlables de la vérité et des réformes.”—Reflecting Christ, p. 195. Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, chapitre 55.

Dimanche

4 mars

1. STÉRILE ET TRAHIE a. Qu’est-ce qui causait une grande tristesse à Anne, la femme d’Elkana ? 1 Samuel 1:1-2.

“L’amour d’Elkana pour la compagne qu’il avait choisie était profond et immuable ; un nuage assombrissait cependant leur bonheur domestique. Leur foyer n’était pas égayé par le voix d’un enfant. À la longue, le profond désir du mari de perpétuer son nom le conduisit, comme bien d’autres, à emprunter une voie que Dieu n’approuve pas – celle d’introduire une seconde femme dans la famille, qui soit subordonnée à la première. Cette action était due à un manque de foi en Dieu et eut des conséquences fâcheuses. La paix de cette famille jusque-là unie et harmonieuse fut détruite. Anne fut sous le coup d’un poids écrasant. Tout bonheur sembla balayé de sa vie pour toujours. Elle portait son épreuve sans se plaindre, mais son chagrin n’en était pas moins vif et amer. Peninna, la nouvelle épouse, était une femme de moindre intelligence, envieuse et jalouse. Les années passant, des fils et des filles s’ajoutaient à la maisonnée ; elle en devint orgueilleuse, se donnait de l’importance et traitait sa rivale avec mépris et insolence.”—The Signs of the Times, 27 octobre 1881. 52

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Lundi

5 mars

2. MÉSESTIMÉE ET INCOMPRISE a. Expliquez la scène typique se déroulant dans la famille d’Elkana au moment des fêtes à Silo. 1 Samuel 1:3-5.

“Le mauvais esprit, qui était la malédiction de la maison d’Elkana, s’introduisait même au sein des festivités sacrées liées à l’adoration de Dieu. Après que les autres sacrifices avaient été offerts, il était de coutume de présenter un sacrifice d’actions de grâces. Une portion déterminée de cette offrande était donnée au prêtre, puis, après avoir distribué à chaque membre de sa famille une part de ce qui restait, celui qui faisait l’offrande s’unissait à eux dans une fête solennelle mais néanmoins joyeuse. En ces occasions, Elkana donnait à la mère de ses enfants une part pour elle-même et pour chacun de ses fils et de ses filles ; puis, en signe de considération pour Anne, sa première épouse, celle qu’il aimait le plus, il lui donnait une double part. Ce geste excitait l’envie et la jalousie de sa seconde femme qui, en tant qu’épouse nantie de la faveur divine, faisait valoir audacieusement ses prétentions à la supériorité. D’un ton moqueur, elle soulignait le fait qu’Anne n’avait pas d’enfants et que c’était la preuve du déplaisir de Dieu envers elle.”—The Signs of the Times, 27 octobre 1881. b. Décrivez l’ampleur des souffrances d’Anne. 1 Samuel 1:6-7.

“Cette scène se reproduisait régulièrement, non seulement lors des assemblées annuelles, mais dès que les circonstances offraient à Peninna une occasion de se glorifier au mépris de sa rivale. Le comportement de cette femme était pour Anne une épreuve presque au-delà du supportable. Satan l’utilisait pour harceler et si possible pousser à bout et détruire une des fidèles enfants de Dieu. Finalement, alors que les sarcasmes de son ennemie se répétaient à nouveau lors d’une des fêtes annuelles, le courage et la force morale d’Anne l’abandonnèrent. Incapable de dissimuler plus longtemps ses sentiments, elle pleura sans retenue. La joie qui animait son entourage était pour elle comme une raillerie supplémentaire. Elle ne pouvait participer à la fête.”—Idem. c. Comment Elkana tenta-t-il en vain de consoler sa chère épouse ? 1 Samuel 1:8.

“Elkana ne pouvait entièrement comprendre les sentiments d’Anne, ni en découvrir la cause.”—Idem. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mardi

6 mars

3. FIDÈLE ET DIGNE a. Que devrions-nous apprendre du caractère d’Anne et de sa recherche de solution à ses difficultés ? 1 Samuel 1:9-11 ; Psaumes 50:15.

“L’humilité, le sens moral et une ferme confiance en Dieu étaient les traits dominants du caractère d’Anne.”—The Signs of the Times, 27 octobre 1881. “Anne ne fit aucun reproche à son mari pour son mariage déraisonnable. Elle confia sa peine, qu’elle ne pouvait partager avec aucun ami terrestre, à son Père céleste et chercha consolation auprès de lui seul. […] Il y a une grande puissance dans la prière. Notre grand adversaire cherche constamment à retenir l’âme troublée loin de Dieu. Un appel au Ciel lancé par le plus humble des saints est plus redouté par Satan que les décrets gouvernementaux ou les mandats royaux. La prière d’Anne n’était pas audible pour l’oreille des mortels, mais entra dans celle de l’Éternel des armées.”—Idem. b. Après avoir été mal jugée à cause de la malveillance de sa rivale, comment fut-elle ensuite mal jugée par le grand prêtre de la maison de Dieu ? 1 Samuel 1:12-14.

“Les festivités, les banquets, avaient pratiquement pris le pas sur la véritable piété parmi le peuple d’Israël. Les cas d’intempérance étaient fréquents, même parmi les femmes ; Éli était décidé à administrer à Anne ce qu’il considérait comme une réprimande méritée.”—Idem. c. Comment la noble réponse d’Anne révèle-t-elle la grâce abondante d’un caractère à l’image de celui de Christ ? 1 Samuel 1:15-16.

“Anne avait communié avec Dieu. Elle croyait que sa prière avait été entendue et la paix de Christ remplit son cœur. Elle avait une nature délicate et sensible ; cependant, elle ne céda ni à la douleur ni à l’indignation quand elle fut injustement accusée d’être ivre dans la maison de Dieu. Pleine d’une révérence qui était de mise envers l’oint de l’Éternel, elle réfuta calmement l’accusation et explicita la cause de son état émotionnel.”—Idem. 54

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Mercredi

7 mars

4. LES TROIS PREMIÈRES ANNÉES DE SAMUEL a. Quel miracle l’Éternel accorda-t-il en réponse à la prière d’Anne ? 1 Samuel 1:17-20.

b. Que devrions-nous apprendre de l’instruction qu’Anne donna au jeune Samuel ? Proverbes 22:6.

approfondie

“Durant les trois premières années de la vie du prophète Samuel, sa mère lui enseigna avec soin à distinguer entre le bien et le mal. Au moyen de chaque objet familier qui l’entourait, elle tenta d’élever les pensées de l’enfant vers le Créateur.”—Child Guidance, p. 197. “Les trois premières années sont celles pendant lesquelles la jeune pousse doit être orientée. Les mères devraient comprendre l’importance de cette période, car c’est alors que le fondement est posé.”—Pour un Bon Équilibre Mental et Spirituel, volume 1, p. 153.

“Ce fut Anne, cette femme de prière, [d’abnégation], divinement inspirée, qui mit au monde Samuel, l’enfant instruit du ciel, le juge incorruptible, le fondateur des écoles des prophètes en Israël.”—Le Ministère de la Guérison, p. 314.

c. Que devrions-nous apprendre d’Anne à propos du sérieux des vœux faits à Dieu ? 1 Samuel 1:11, 21-28 ; Ecclésiastes 5:4-5 (ou 3-4 selon les versions).

“Aussitôt qu’il fut assez âgé pour pouvoir être séparé de sa mère, [Anne] accomplit son vœu. Elle aimait son enfant de toute l’ardeur d’un cœur de mère ; et cette affection devenait de jour en jour plus profonde lorsqu’elle entendait son langage enfantin, et à mesure qu’elle le voyait développer ses facultés. C’était son seul fils, et il lui avait été donné miraculeusement ; mais elle l’avait reçu comme un trésor consacré à Dieu, et elle ne voulut point le ravir à celui qui l’avait donné et à qui il appartenait. Anne reprit alors avec son mari le chemin de Silo, et présenta, au nom de Dieu, son précieux don.”—Patriarches et Prophètes, p. 588-589 (Bâle) ou 559 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Jeudi

8 mars

5. UN CHANT DE LOUANGE PROPHÉTIQUE a. Qu’est-ce qu’Anne fut poussée à déclarer avec force ? 1 Samuel 2:1.

“Anne sentit qu’elle ne pouvait pas faire moins, en signe de gratitude, que de reconnaître publiquement la miséricorde et l’amour bienveillant de Dieu. L’esprit de l’inspiration la couvrit et, bien qu’elle fût une femme discrète et timide, sa voix raisonna en louanges à Dieu au sein des gens assemblés. […] Chez certains animaux, la corne est une arme offensive et défensive [en anglais le mot « corne » figure à la place de « force » dans le verset de 1 Samuel 2:1, NdT] ; en utilisant ce symbole, Anne veut reconnaître que sa délivrance est venue de Dieu. Il n’y a dans son exaltation aucun vain triomphe personnel. Elle ne se réjouit pas en Samuel, ni en sa propre prospérité, mais en l’Éternel.”—The Signs of the Times, 27 octobre 1881. b. Comment les paroles d’Anne nous apportent-elles réconfort et sagesse ? 1 Samuel 2:2-10.

“[1 Samuel 2:2-3]. Traitant ici de la conduite prétentieuse et insolente de Peninna, Anne semble aussi parler à tous les ennemis de la véritable piété, qui se glorifient en eux-mêmes, insultent et méprisent les enfants de la foi. L’orgueil et la vanité ne peuvent tromper Dieu. Il connaît le cœur et la vie de chacun. Il lit dans les caractères et pèse les mobiles et les actes. S’il voit que cela peut être pour le bien de l’homme et pour sa propre gloire, il s’interpose en faveur de son peuple. Au moment opportun, il récompensera le juste et punira le méchant.”—Idem.

Vendredi

9 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. Comment bien des gens reproduisent-ils trop souvent le même genre d’erreur que celle que commit Elkana ? 2. Que devrions-nous faire au sujet des « Peninna » de nos vies ? 3. Comment pourrais-je me rendre coupable de mal juger une personne que je connais ? 4. Expliquez le travail des parents pendant les trois premières années de la vie d’un enfant. 5. Qu’est-ce qui poussa Anne à faire une déclaration publique ? 56

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Leçon 11

Sabbat 17 mars 2018

Un enfant consacré “L’enfant laisse déjà voir par ses actions si sa conduite sera pure et droite” (Proverbes 20:11). “Le Seigneur a agréé Samuel dès son plus jeune âge, car son cœur était pur. Il s’est offert à Dieu comme une offrande consacrée et le Seigneur a fait de lui un canal de lumière.”—Conseils aux Éducateurs, aux Parents et aux Étudiants, p. 435.

Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, chapitre 56.

Dimanche

11 mars

1. APPELÉ À SERVIR a. Que faisait Samuel dans sa nouvelle vie dans le temple ? 1 Samuel 2:11, 18. Que faisait Anne pour Samuel et comment Dieu la bénit-il ? 1 Samuel 2:19-21.

“Certaines fonctions étaient interdites aux Lévites avant d’avoir atteint l’âge de vingt-cinq ans. Samuel fit exception à la règle. Encore enfant, il avait été revêtu d’un éphod en signe de consécration au service du sanctuaire. Dès son arrivée au tabernacle, on lui avait confié quelques devoirs en rapport avec ses capacités. Très humbles pour commencer, ces devoirs n’étaient pas toujours agréables ; mais il s’en acquittait de son mieux et de bon cœur. Aussi lui offrait-on chaque année des responsabilités plus grandes.”—Patriarches et Prophètes, p. 561 (V&S) ou 591592 (Bâle).

“La sollicitude de la fidèle maman ne se relâchait pas quand elle était séparée de son enfant qui était le sujet de ses prières. Chaque année elle lui confectionnait une petite robe, et quand elle montait à Silo avec son mari pour les sacrifices annuels, elle offrait à son fils ce témoignage de son amour. À chaque point de couture elle avait murmuré une prière demandant qu’il fût pur, noble et fidèle. Elle ne réclamait pas pour lui la gloire, mais priait ardemment afin qu’il soit empli de bonté.”—The Signs of the Times, 3 novembre 1881.

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Lundi

12 mars

2. AVEC ÉLI ET SA FAMILLE a. Qu’est-il écrit au sujet du jeune Samuel ? 1 Samuel 2:26. Quelle relation y avait-il entre l’enfant Samuel et Éli, le souverain sacrificateur ?

“Par son caractère doux et aimant, généreux, obéissant et respectueux, Samuel ne tarda pas à gagner l’affection du vieux prêtre auquel il était confié. Affligé par la perversité de ses fils, Héli trouvait du réconfort en la compagnie de ce protégé si serviable et si affectueux. Nul père n’aima son fils plus tendrement que ce vieillard n’aimait ce jeune garçon. On s’étonnait de voir régner une telle affection entre ce simple enfant et le premier magistrat du pays, qui se plaisait à venir se reposer auprès de lui des angoisses et des remords que lui causaient le dérèglement de ses deux fils.”—Patriarches et Prophètes, p. 561 (V&S) et 591 (Bâle). b. Bien que le jeune Samuel habitât dans le même bâtiment que le grand prêtre, de quoi devrions-nous prendre conscience au sujet de cet environnement ? Quel sérieux avertissement fut lancé à Éli ? 1 Samuel 2:12, 22, 27-31.

“Samuel, dédié à l’adoration de Dieu, passa toute sa jeunesse dans le tabernacle ; il n’était toutefois pas à l’abri des mauvaises influences ou des exemples scandaleux. Dans la parole sacrée, les fils d’Éli sont nommés « fils de Bélial ». Ils ne craignaient pas Dieu et n’honoraient pas leur père ; Samuel ne recherchait pas leur compagnie et ne suivait pas leur mauvaise voie. Il cherchait constamment à devenir ce que Dieu voulait de lui. C’est le privilège de tout jeune. Dieu est heureux lorsque même des petits enfants se consacrent à son service ; ils ne doivent pas se décourager dans leurs efforts à devenir chrétiens. […] Le jeune enfant qui aime et craint Dieu est plus élevé à ses yeux que le plus talentueux et le plus instruit des hommes qui négligerait le grand salut.”—The Signs of the Times, 3 novembre 1881. “Malgré les nombreux souverains auxquels les hommes font allégeance, toute l’humanité ne sert que l’un des deux maîtres – le Prince de la lumière ou le Prince des ténèbres. Samuel servait le premier, les fils d’Éli le second.”—Idem.

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Mardi

13 mars

3. L’OBÉISSANCE, UNE SIMPLE OPTION ? a. Expliquez le problème d’Éli et la façon dont nous pouvons nous rendre coupables de la même erreur aujourd’hui. 1 Samuel 2:22-25 ; Ésaïe 3:12 (première partie).

“Éli était prompt à voir et reprendre les péchés et les erreurs du peuple et quelquefois, comme pour Anne, à faire un reproche injustifié. Mais les péchés de ses fils lui semblaient moins offensants que ceux des autres. Dans son excessive affection pour eux, il était toujours prêt à trouver des excuses à leur comportement perverti.”—The Signs of the Times, 24 novembre 1881. “Éli avait instruit ses enfants dans la loi de Dieu et leur avait donné un bon exemple par sa propre vie ; mais son devoir ne s’arrêtait pas là. En tant que père et en tant que prêtre, Dieu lui demandait de les empêcher de suivre leur volonté perverse. Cela, il ne le fit pas.”—Idem, 10 novembre 1881. “Éli n’imposa pas l’obéissance.”—The Review and Herald, 30 août 1881. b. De quoi nous faut-il prendre conscience quand nous constatons une certaine faiblesse spirituelle chez nos enfants ? Proverbes 26:2 ; Deutéronome 6:6-7.

“Dans chaque cœur chrétien sincère, la question suivante s’élève : « Pourquoi, oh, pourquoi, dans un pays où fleurissent les Bibles et les enseignements chrétiens, l’adversaire des âmes peut-il exercer sur notre jeunesse un pouvoir si puissant, si effréné ? » La raison en est évidente. Les parents négligent leur responsabilité solennelle. Ils ne sont pas sérieux, persévérants et fidèles dans l’éducation de leurs enfants pour Dieu ; ils ne répriment pas leurs mauvais désirs et n’imposent pas l’obéissance à l’autorité parentale, nécessaire même pour les enfants en bas-âge.”—The Signs of the Times, 3 novembre 1881.

“La mère ne devrait en aucun cas permettre à son enfant de prendre le pas sur elle ; pour maintenir cette autorité il n’est pas nécessaire de recourir à des mesures sévères ; une main ferme et calme, une gentillesse qui convainc l’enfant de votre amour permettra d’atteindre l’objectif. […] Les enfants ne devraient jamais être autorisés à témoigner de l’irrespect à leurs parents. L’obstination doit être réprimandée. Le bienêtre futur de l’enfant requiert une discipline bienveillante, aimante mais ferme.”—Child Guidance, p. 83.

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Mercredi

14 mars

4. DIGNE D’UNE HAUTE VOCATION a. Contrairement aux fils d’Éli, qu’est-ce que chaque enfant peut apprendre de l’expérience du petit Samuel dans le temple ? Proverbes 20:11 ; Psaumes 71:17.

“Si l’on enseignait aux enfants à considérer leurs humbles occupations quotidiennes comme une tâche qui leur est assignée par le Seigneur, comme une école où ils doivent apprendre à travailler fidèlement et efficacement, combien les travaux domestiques leur paraîtraient plus agréables et plus honorables ! La pensée que chacune de nos besognes doit être accomplie pour le Seigneur donne un charme tout particulier aux occupations les plus humbles et relie ceux qui travaillent sur terre aux êtres saints qui, dans les cieux, accomplissent la volonté du Créateur.”— Patriarches et Prophètes, p. 562 (V&S), 592 (Bâle) et Patriarchs and Prophets, p. 574.

b. Pourquoi la façon dont Samuel était un formidable témoin pour le vieil Éli peut-elle nous inspirer, et comment était-ce seulement possible ? 2 Corinthiens 2:14-17.

“Quand le cœur d’Éli était plein d’anxiété et de remords à cause du mauvais comportement de ses fils, il trouvait du soulagement et du réconfort dans l’intégrité et la dévotion du jeune Samuel. Sa serviabilité empressée et sa fidélité constante allégeaient le fardeau du prêtre accablé. Éli aimait Samuel car il voyait que la grâce et l’amour de Dieu reposaient sur lui. […] Alors que Samuel grandissait, ses parents se faisaient de plus en plus de souci pour lui. Ils demandaient souvent qu’il soit préservé de toute la méchanceté des fils d’Éli qui leur était rapportée.”—The Signs of the Times, 15 décembre 1881. c. Racontez l’étonnante histoire de l’appel que Dieu lança à Samuel. 1 Samuel 3:1-10.

“C’est vers douze ans que le fils d’Anne reçut son mandat particulier de la part du Très-Haut. […] Samuel fut appelé trois fois, et trois fois il répondit de la même manière ; puis Éli eut la conviction que l’appel mystérieux était la voix de Dieu. Quels sentiments ont dû agiter le cœur du grand prêtre en cet instant ! Dieu était passé outre le serviteur qu’il avait choisi, l’homme à la chevelure vénérable, pour s’adresser à un enfant.”—Idem. 60

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Jeudi

15 mars

5. UN MESSAGE À FAIRE SIFFLER LES OREILLES a. Quel message Dieu délivra-t-il à Samuel et comment le garçon se sentait-il à l’idée de devoir le transmettre ? 1 Samuel 3:12-15.

“Samuel n’ignorait pas les mauvaises voies empruntées par les fils d’Éli, mais le fait que l’Éternel lui avait confié un message aussi terrible le remplissait de crainte et d’étonnement. Il se leva au matin et se mit à remplir ses devoirs comme d’habitude, mais son cœur était appesanti d’un lourd fardeau. Combien il aurait aimé bénéficier de la sympathie et du conseil de ses parents en cette heure d’épreuve ! Le Seigneur ne lui avait pas demandé de révéler sa terrible condamnation au prêtre ou à ses fils ; c’est pourquoi il garda le silence, évitant autant que possible la présence d’Éli. Il tremblait à l’idée que quelque question l’oblige à communiquer le jugement divin à celui qu’il aimait et respectait tant !”—The Signs of the Times, 15 décembre 1881. b. Toujours aussi respectueux et obéissant, que Samuel eut-il bientôt à faire ? Que devrions-nous considérer en méditant sur le message donné ? 1 Samuel 3:18.

“En tout temps les jugements de Dieu ont visité la terre parce que les hommes transgressaient sa loi. À quoi devons-nous donc nous attendre en voyant la méchanceté qui prévaut aujourd’hui ? […] Bien des dirigeants reconnus dans l’église et dans la nation, brisent cette loi qui est aussi sacrée pour Dieu que son trône et son nom, et ils enseignent à d’autres à le faire. Il est temps pour l’Éternel d’affirmer son autorité sur la terre. […] Il retire ses soins protecteurs et providentiels, et distribue ses jugements aux enfants des hommes.”—Idem.

Vendredi

16 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. Pourquoi Samuel était-il en sécurité bien qu’il ait été laissé au temple sans ses parents ? 2. Pourquoi Éli pouvait-il autant apprécier Samuel ? 3. Comment, de nos jours, des parents peuvent-ils être comme Éli ? 4. Citez les facteurs clés ayant permis à Samuel de conserver sa pureté au sein de la cour corrompue du temple ? 5. Qu’est-ce qui montre que Dieu exige en tout temps la reddition des comptes ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Leçon 12

Sabbat 24 mars 2018

D’I-Kabod à Eben-Ezer “[Samuel] cria à l’Éternel pour Israël, et l’Éternel l’exauça” (1 Samuel 7:9, dernière partie). “Samuel s’efforça de faire comprendre au peuple d’Israël qu’il avait quelque chose à faire pour s’assurer la faveur divine. Il devait se repentir de ses péchés et se débarrasser de ses idoles.”—The Signs of the Times, 26 janvier 1882.

Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, chapitre 57. Testimonies, volume 4, p. 516-517.

Dimanche

18 mars

1. DES MALHEURS IMMINENTS SUR LA NATION a. Pour quel don le fidèle Samuel était-il renommé ? 1 Samuel 3:1921.

b. Entre-temps, bien qu’Éli se fût humblement soumis au reproche contre son foyer, comment Dieu considérait-il la situation ? Ecclésiaste 8:11.

“Éli, cependant, ne montre pas un véritable repentir. Il confesse sa faute, mais sans changer de méthode. Dieu ayant, d’une année à l’autre, différé ses jugements, il aurait pu employer ce répit pour racheter le passé. Mais le vieillard ne prend aucune mesure efficace pour mettre fin aux iniquités qui souillent le sanctuaire […] Le peuple ne prendra pas plus garde [au message d’avertissement] que ses prêtres. […] Les nations environnantes n’ignoraient pas ce qui se passait en Israël. Elles n’en devenaient que plus hardies dans l’idolâtrie et le crime, alors qu’elles auraient ressenti quelque remords si le peuple de Dieu avait conservé sa pureté. Mais le jour des rétributions approchait. On avait défié l’autorité de Dieu et méprisé son culte. Il était temps qu’il intervînt pour venger l’honneur de son nom.”—Patriarches et Prophètes, p. 570-571 (V&S) ou 601-602 (Bâle). 62

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Lundi

19 mars

2. RECOURS À UN SYMBOLE a. Quelle folle décision Israël prit-il alors qu’il était en état de faiblesse spirituelle, et qui était responsable de cette décision ? 1 Samuel 4:2-4.

“Cette expédition [l’entrée en guerre contre les Philistins] avait été entreprise par les Israélites sans que Dieu l’eût conseillée, et sans l’assentiment du prêtre ou d’un prophète. [1 Samuel 4:2]. Comme les troupes revenaient à leur camp, défaites et démoralisées, « les anciens d’Israël dirent : Pourquoi l’Éternel nous a-t-il laissé battre aujourd’hui par les Philistins ? » Cent fois dignes des châtiments de Dieu, ils ne voyaient pas que leurs péchés étaient la cause de cette calamité.”—Patriarches et Prophètes, p. 571 (V&S) ou 602 (Bâle).

“Au lieu de confesser et d’abandonner les péchés qui leur avait attiré la défaite, les Israélites se mirent à chercher quelque autre moyen de parvenir à la victoire. Puis ils pensèrent à l’arche de Dieu. Quels miracles avaient eu lieu quand les prêtres la portaient devant le peuple entrant dans le Jourdain ! Les eaux s’étaient retirées, ouvrant un sûr sentier à la vaste compagnie ! Ils se souvinrent aussi qu’elle avait été transportée pendant sept jours dans un silence solennel autour de la ville de Jéricho, et que, lorsque les trompettes avaient sonné et que le peuple s’était mis à crier, les murs imposants s’étaient écroulés au sol. Le souvenir de ces glorieux triomphes conféra un nouvel espoir à Israël et un courage renouvelé.”—The Signs of the Times, 22 décembre 1881. b. Qu’est-ce qui démontre la mauvaise compréhension qu’avait le peuple au sujet de l’arche ? Comment pourrions-nous tomber dans le même piège aujourd’hui ? 1 Samuel 4:5.

“Israël ne considérait pas que seule la loi de Dieu conférait à l’arche sa sainteté et que sa présence ne leur apporterait la prospérité que s’ils y obéissaient. […] Nous voyons le même genre d’aveuglement et de négligence de nos jours. […] Dieu a donné des avertissements et des conseils à l’Israël moderne, il lui a fait des reproches, pour le conduire à la repentance et à réformer sa vie. Mais tout cela ne fait trop souvent effet que temporairement. Les personnes averties retournent bien vite à leurs habitudes. […] C’est une chose de reconnaître les exigences de la loi de Dieu, et c’en est une tout autre de rendre une obéissance fidèle et volontaire à tout ce qu’elle demande.”—Idem. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mardi

20 mars

3. CONFIANCE MALAVISÉE a. Avec quel respect les Philistins portèrent-ils l’arche ? Quelle fut l’issue de la bataille ? 1 Samuel 4:6-7, 10. Pourquoi l’arche n’aidat-elle pas Israël ?

“Israël omis la différence entre la présence divine octroyée à un peuple obéissant et croyant, et l’arche qui n’était que le symbole de cette présence. Par conséquent, les Israélites regardèrent à l’arche, confiants qu’elle leur conférerait les bénédictions que Dieu seul peut accorder. Ils ne réalisèrent pas le grand contraste existant entre la condition d’Israël lorsque l’Éternel agit si puissamment à leur égard, et leur condition actuelle. Ils marchaient jadis dans l’obéissance à Dieu. L’arche était portée par des hommes consacrés, selon son commandement formel, et le Capitaine de l’armée de l’Éternel marchait devant le réceptacle de sa loi. Son bras leur octroyait alors la victoire. Mais à présent, ils suivaient leurs propres plans contrairement au divin conseil et à l’autorité divine. L’arche était portée par les fils de Bélial, eux-mêmes voués à la destruction. Pourtant, le peuple était tellement ensorcelé par Satan qu’il s’imaginait pouvoir entraîner Dieu à combattre pour lui, alors que la loi se trouvant sous le propitiatoire les condamnait à la défaite, au désastre et à la mort !”—The Signs of the Times, 22 décembre 1881. “Le Seigneur permit que le coffre sacré tombât aux mains de l’ennemi pour montrer aux Israélites qu’il ne servait à rien de se confier dans ce coffre, symbole de sa présence, alors que par ailleurs ils transgressaient les commandements qu’il renfermait. C’est pourquoi Dieu les humilia en permettant que cette arche sainte, avec la force et l’assurance dont ils se glorifiaient, leur soit enlevée.”—Spiritual Gifts, volume 4a, p. 106. b. Quelles tragédies mirent en relief la malédiction de cette défaite ? 1 Samuel 4:11, 15-22.

“L’Éternel châtia rudement Israël, son peuple, révélant son hypocrisie, réprimandant sa présomption ; il écrivit ainsi sur les pages de l’histoire un témoignage pour les générations futures, à savoir que l’iniquité de son prétendu peuple ne restera pas impunie. Plus grande est la connaissance de la volonté de Dieu, plus grand est le péché de ceux qui la méprisent. Dieu n’a pas besoin des hommes pour que son nom soit craint et honoré sur la terre. Il accepte le travail de ceux qui marchent devant lui dans la fidélité et l’humilité, mais il rejettera ceux qui professent le servir alors qu’ils suivent la voie des injustes.”—The Signs of the Times, 22 décembre 1881. 64

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Mercredi

21 mars

4. RESPONSABLES DEVANT DIEU a. S’agissant du jugement qui frappa la maison d’Éli, quel solennel avertissement devrions-nous retirer de la manière dont l’histoire se répète ? Matthieu 7:19, 23 ; Ésaïe 58:1.

“Éli était doux, aimant et gentil ; il s’intéressait vraiment au service de Dieu et à la prospérité de sa cause. Ses prières étaient revêtues de puissance. Il ne se rebella jamais contre les paroles de Dieu. Mais il lui manquait quelque chose : il n’avait pas assez de fermeté de caractère pour réprouver le péché et exécuter la justice à l’encontre du pécheur, de sorte que Dieu eût pu compter sur lui pour veiller sur la pureté d’Israël. Il n’ajouta pas à sa foi le courage et la force nécessaires pour dire NON au bon moment et au bon endroit. Le péché est le péché ; la justice est la justice. Il faut faire résonner la trompette en signe d’avertissement. Nous vivons en une redoutable et méchante époque. L’adoration de Dieu va se pervertir s’il n’y a pas d’hommes vigilants à leurs postes. Ce n’est pas le moment de se laisser absorber par la recherche d’un bien-être égoïste. On ne doit pas permettre qu’une seule des paroles de Dieu tombe à terre. Tandis que certains à Battle Creek professaient croire aux Témoignages, ils les foulaient aux pieds. Peu les ont lus avec intérêt ; peu en ont tenu compte. On mêle à l’adoration de Dieu la complaisance envers soimême, l’orgueil, la mode et la vanité. Dieu veut des hommes courageux, prêts à l’action, qui ne contempleront pas l’implantation d’idoles et l’entrée d’abominations dans l’église sans élever leur voix comme une trompette, montrant au peuple ses transgression et à la maison de Jacob ses péchés.”—Testimonies, volume 4, p. 517. “Les avertissements et les reproches vont maintenant aux Adventistes du Septième Jour dont la vie est plus digne de blâme que celle des chrétiens des autres Églises, non parce que leur exemple et leurs actes sont plus abominables, mais parce qu’ils ont plus de lumière et qu’ils prétendent être le peuple choisi de Dieu, qui a sa loi écrite dans le cœur.”—Témoignages, volume 1, p. 299. b. La malédiction reposant sur les Philistins parce qu’ils avaient volé l’emblème d’un Dieu qu’ils n’adoraient pas, combien de temps se passa-t-il avant qu’ils ne rendent l’arche ? Combien de temps cela prit-il avant qu’Israël n’apprécie à nouveau l’emblème sacré ? 1 Samuel 6:1 ; 7:1-2.

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Jeudi

22 mars

5. UN MIRACLE DE MISÉRICORDE a. Quel fervent appel Samuel lança-t-il au peuple d’Israël et avec quel beau résultat ? 1 Samuel 7:3, 6.

“Alors qu’il était encore jeune, dès qu’il devint juge en Israël, Samuel assembla le peuple pour un jour de jeûne, de prières, et de profonde humiliation devant Dieu. Il tenait ce solennel témoignage de la bouche même de Dieu. Le peuple commença alors à comprendre où était sa force.”—Testimonies, volume 4, p. 517. b. Quelle leçon devrions-nous tirer sur la miséricorde dont Dieu fit preuve en humiliant Israël comme il le fit ? Pourquoi devrionsnous examiner notre cœur comme le firent les Israélites ? 1 Samuel 7:7, 10, 12.

“La condition actuelle du peuple de Dieu est semblable à celle de l’Israël idolâtre. Nombre de ceux qui portent le nom de chrétiens servent d’autres dieux outre l’Éternel. Notre créateur réclame de nous une dévotion suprême et une prime loyauté. Tout ce qui tend à amoindrir notre amour pour Dieu ou à interférer avec le service qui lui est dû, devient par ce fait une idole. Pour certains, ce sont leurs champs, leurs maisons, leurs marchandises, qui sont des idoles. Les entreprises commerciales sont menées avec zèle et énergie, tandis que le service de Dieu passe au second plan. Le culte de famille est négligé, la prière secrète oubliée. Certains affirment agir correctement avec leur prochain et pensent que ce faisant ils accomplissent entièrement leur devoir. Mais il ne suffit pas de garder les six derniers commandements du décalogue. Nous devons aimer l’Éternel, notre Dieu, de tout notre cœur. Rien de moins que l’obéissance à chacun des préceptes – aimer Dieu suprêmement et notre prochain comme nous-mêmes – ne peut satisfaire les exigences de la loi divine.”—The Signs of the Times, 26 janvier 1882.

Vendredi

23 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. Pourquoi n’est-il pas suffisant de se soumettre au reproche ? 2. Pourquoi la présence de l’arche ne servit-elle à rien sur le champ de bataille ? 3. Quelle était la signification du mot « I-Kabod » dans l’histoire d’Israël ? 4. Éli était un homme de prière ; mais qu’est-ce qui faisait défaut dans sa spiritualité ? 5. À l’instar d’Israël, comment avons-nous besoin de l’expérience de Mitspa ? 66

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Leçon 13

Sabbat 31 mars 2018

Le dernier juge d’Israël “Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers” (1 Samuel 15:22). “Samuel avait exercé une influence plus vaste que [Saül], parce que sa vie avait été marquée par la fidélité, l’obéissance et la piété.”—Patriarches et Prophètes, p. 683 (Bâle).

Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, chapitres 58 et 59.

Dimanche

25 mars

1. LES SECRETS DE LA VICTOIRE a. Quelles instructions pouvons-nous tirer de l’expérience d’Israël pendant le temps où Samuel jugeait la nation ? 1 Samuel 7:12, 17.

“On a besoin aujourd’hui d’un réveil de la vraie religion du cœur comme aux jours de l’ancien Israël. Comme eux, il nous faut produire du fruit digne de la repentance – rejeter nos péchés, purifier le temple souillé de notre cœur afin que Jésus puisse y régner. […] La repentance est le premier mouvement que doivent faire tous ceux qui veulent retourner à Dieu. Nul ne peut faire cela pour un autre. Nous devons individuellement humilier nos âmes devant Dieu et mettre de côté nos idoles. Quand nous aurons fait tout ce qui dépend de nous, le Seigneur nous manifestera son salut. Quand la lumière céleste dissipe les ténèbres dans lesquelles nous sommes, comme Samuel, montrons notre gratitude en élevant un mémorial à Dieu.”—The Signs of the Times, 26 janvier 1882. b. Pourquoi faut-il, jusqu’à la fin des temps, diriger de fervents appels vers ceux qui professent être le peuple de Dieu ? Ésaïe 2:17-22.

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Lundi

26 mars

2. UNE ÉTAPE ESSENTIELLE a. Qu’est-ce qui causa la chute du peuple de Dieu ? Osée 4:6. Que fit Samuel afin de produire une croissance spirituelle durable parmi le peuple ?

“À l’instruction de la jeunesse israélite au foyer vint s’ajouter, au temps de Samuel, l’établissement des écoles de prophètes. On y admettait tout jeune homme désireux de sonder plus à fond les vérités de la Parole de Dieu et de devenir docteur en Israël. Samuel les fonda pour opposer une digue à la corruption, et travailler ainsi à la prospérité future de la nation en lui fournissant des hommes craignant Dieu et aptes à servir en qualité de dirigeants et de conseillers. Les jeunes gens studieux, intelligents et pieux réunis dans ce but par Samuel étaient appelés « fils des prophètes ». Alors qu’ils communiaient avec Dieu et étudiaient sa Parole et ses œuvres, la sagesse d’en haut s’ajoutait à leurs talents naturels. Leurs maîtres versés dans la connaissance des saintes Lettres étaient revêtus de l’onction du Saint-Esprit. Pour leur science comme pour leur piété, ils inspiraient le respect et la confiance. Aux jours de Samuel, il existait deux de ces écoles : l’une à Rama, la résidence du prophète, l’autre à Kirjath-Jéarim où se trouvait l’arche de l’alliance. D’autres encore furent ouvertes plus tard.”—Patriarches et Prophètes, p. 582 (V&S) ou 614 (Bâle).

b. Quelle doit être la note dominante de telles écoles ? Ésaïe 34:16 ; Psaumes 12:7.

“Nous voulons que le monde entier sache que nos jeunes ne sont pas seulement instruits dans les sciences, mais qu’ils sont toujours conscients de l’importance que revêt l’acquisition de la connaissance des lois de Dieu, et de devoir leur rendre obéissance.”—College Record, 1er janvier 1878. “Les éducateurs de notre époque n’auraient-ils pas quelque chose à apprendre des anciennes écoles des Hébreux ? Celui qui a créé l’homme a pourvu au développement de son corps, de son âme et de son esprit. Le succès de l’éducation dépend donc de la fidélité avec laquelle on se conforme au plan du Créateur.”—Patriarches et Prophètes, p. 584 (V&S) ou 616 (Bâle).

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Mardi

27 mars

3. LA DÉCEPTION DE SAMUEL a. À quelle déception Samuel dut-il faire face dans sa vieillesse ? 1 Samuel 8:1-3. Dans une certaine mesure, comment fut-il traité un peu injustement ?

“Depuis les jours de Josué, le pays n’avait pas été gouverné avec autant de sagesse et de succès que sous l’administration de Samuel. Divinement investi de la triple charge de juge, de prophète et de prêtre, il avait travaillé avec un zèle infatigable et désintéressé au bien de son peuple. Sous sa prudente administration, Israël avait prospéré. L’ordre rétabli, la piété encouragée, l’esprit de mécontentement avait cessé de se manifester. Mais l’âge ayant obligé Samuel de partager avec d’autres les soucis du gouvernement, il avait, en accord avec le peuple, appelé ses deux fils à le seconder. Le prophète continuait d’exercer ses fonctions à Rama, tandis que ses fils, établis à Beer-Schéba, administraient la justice dans la partie méridionale du pays.”—Patriarches et Prophètes, p. 592 (V&S) ou 623 (Bâle).

“Le peuple vit que les fils de Samuel ne suivaient pas ses traces. Bien qu’ils ne fussent pas aussi indignes que les fils d’Éli, ils étaient malhonnêtes et avaient un cœur partagé. Tandis qu’ils aidaient leur père dans sa tâche laborieuse, leur amour des récompenses les poussa à favoriser la cause de l’injustice.”—The Spirit of Prophecy, volume 1, p. 353. “Les abus exercés par les fils de Samuel n’avaient point été rapportés au prophète. Si leur mauvaise conduite avait été connue de ce dernier, il les eût immédiatement destitués. Mais ce n’était point là ce que cherchaient les pétitionnaires ; Samuel vit bien que leur vrai mobile était le mécontentement et l’orgueil.”—Patriarches et Prophètes, p. 623-624 (Bâle) ou 593 (V&S).

b. Au lieu de réclamer que les erreurs fussent corrigées, que demandait le peuple de Samuel ? Que fit-il en réponse à cette demande ? 1 Samuel 8:4-6.

“Le vieillard vit […] dans la requête qui lui était adressé une censure personnelle, et une tentative directe de le mettre de côté. Mais il ne fit point connaître ses sentiments, et n’adressa point de reproches aux représentants du peuple. Il porta la chose en prière devant l’Éternel, et ne chercha de conseils qu’en lui.”—Idem, p. 624 (Bâle) ou 593 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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Mercredi

28 mars

4. QUI DOIT ÊTRE NOTRE ROI ? a. Comment l’Éternel pria-t-il Samuel de répondre à la demande du peuple d’avoir un roi ? Pourquoi ? 1 Samuel 8:7, 18.

“Ceux qui méprisent et rejettent un fidèle serviteur du Très-Haut ne s’en prennent pas à l’homme, mais au Maître qui l’a envoyé. Ce sont les paroles du Seigneur, ce sont ses réprimandes et ses conseils qui sont foulés aux pieds. C’est son autorité qui est bravée.”—Patriarches et Prophètes, p. 593 (V&S) ou 624 (Bâle).

b. Quel principe intemporel Dieu veut-il que nous retirions de cette expérience, tel que cela sera expliqué plus tard par d’autres prophètes ? Osée 13:11 ; Ézéchiel 14:3, 8.

“Par les prophètes, Dieu avait prédit qu’un jour Israël aurait un roi. Mais cela ne prouvait nullement que cette forme de gouvernement fût meilleure ou conforme à sa volonté. […] Quand les hommes préfèrent choisir leur propre voie sans demander conseil à Dieu, ou contrairement à sa volonté révélée, il accède à leurs désirs ; mais c’est pour les amener, par des conséquences amères, à voir leur folie et à s’en détourner. L’orgueil et la sagesse de l’homme sont de dangereux guides. On finit toujours par découvrir que les désirs du cœur humain, quand ils sont contraires à la volonté de Dieu, sont une malédiction plutôt qu’un bienfait.”—Idem, p. 594 (V&S) ou 624-625 (Bâle).

c. Après que Saül, le premier roi, fut institué, comment Dieu, dans sa miséricorde, chercha-t-il à tirer le meilleur parti possible de la situation ? 1 Samuel 10:1, 6, 9 ; 15:17.

d. Qu’est-ce que Dieu fut finalement obligé de faire au premier roi ? Pourquoi ? 1 Samuel 13:14 ; 15:22-23 ; Actes 13:20-22. Comment gouverne-t-il son peuple aujourd’hui ? Éphésiens 4:11, 16.

“Dieu n’a donné à quiconque parmi les Adventistes du Septième Jour un pouvoir absolu pour contrôler tout le Mouvement ou n’importe quelle branche de l’œuvre. Il n’a pas stipulé que la direction de la Dénomination reposerait sur quelques hommes seulement, mais que les responsabilités seraient partagées par un grand nombre de frères compétents.”—Témoignages, volume 3, p. 285. 70

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2018


Jeudi

29 mars

5. UN HÉRITAGE DIVIN a. Mentionnez l’un des plus tristes jours de l’histoire d’Israël et expliquez pourquoi il fut aussi déchirant. 1 Samuel 25:1 ; Psaumes 116:15.

“En Israël, [la] mort [de Samuel] fut considérée comme une perte irréparable. Un grand prophète, un homme d’une rare bonté, un juge éminent avait quitté ce monde. La douleur du peuple fut profonde et sincère. […] En comparant la conduite de Saül et celle de Samuel, le peuple ne pouvait que reconnaître l’erreur qu’il avait commise en voulant un roi uniquement pour ne pas différer des autres nations. Bien des gens s’alarmaient de la condition de la société, de plus en plus saturée d’irréligion et d’impiété. […] La nation avait perdu le fondateur et le président de ses écoles sacrées ; mais ce n’était pas tout. Elle avait perdu celui auquel on faisait appel pour les affaires les plus critiques, celui qui intercédait constamment auprès de Dieu dans l’intérêt du peuple. Les prières de Samuel avaient donné un sentiment de sécurité, «car la prière fervente du juste a une grande efficacité» (Jacques 5:16). […] C’était au moment où la nation était déchirée par des luttes intestines et où les conseils calmes et pieux de Samuel semblaient le plus nécessaires, que Dieu donnait du repos à son serviteur ! Devant cette tombe paisible, d’amères pensées envahissaient le cœur des Hébreux au souvenir de la folie qu’ils avaient commise en le rejetant comme gouverneur ; car son intime communion avec le ciel les avait tous comme reliés au trône de Jéhovah. C’était Samuel qui leur avait appris à aimer Dieu et à lui obéir.”—Patriarches et Prophètes, p. 683-684 (Bâle) ou 646 (V&S).

Vendredi

30 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. Avec quelle sagesse Samuel commença-t-il la période où il fut juge en Israël ? 2. Que révèle la prévoyance dont il fit preuve pour illuminer l’avenir de la nation de Dieu ? 3. Eli et Samuel eurent tous deux des fils problématiques, mais quelle était la différence ? 4. Pourquoi est-il si important de s’abandonner complètement à Dieu quand nous prions ? 5. Pourquoi devrions-nous apprécier davantage les dirigeants comme Samuel ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2018

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