EDS 1er trimestre 2017

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Sommaire 1. L’appel d’Abraham.................................. 5 2. La foi d’Abraham.................................. 10 3. La descendance promise...................... 15 4. Les deux fils d’Abraham....................... 20 5. Les vrais enfants d’Abraham................ 26 6. L’alliance éternelle................................ 31 7. L’alliance de la grâce............................. 36 8. Une foi agissante.................................. 41 9. Le sauveur d’Abraham......................... 47 10. La patience d’Abraham........................ 52 11. Un plaidoyer pour les pécheurs.......... 57 12. L’héritage d’Abraham........................... 62

Leçons de l’école du Sabbat: Janvier à Mars 2017. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement ­ General Conference, département de l’Ecole du Sabbat. Illustrations: Good Salt en première de couverture et Map Resources en pp. 4, 46, 68; Adobe Stock en pp. 25, 68. Réalisation: Seventh Day Adventist Reform Movement, P.O. Box 7240, Roanoke, VA 24019—5048 USA Site Internet Officiel: http://www.sdarm.org E-mail (Etats-Unis): gc@sdarm.org Traduction et distribution en France: Eglise Adventiste du 7ème Jour Mouvement de Réforme, 11 rue de Viry, 91600 Savigny/ Orge — France Site Internet Français: http://www.asjmr.fr E-mail (France): info@asjmr.fr

Les leçons de l’École du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

Abonnement (1 an, 4 numéros): • USA: USD $16.95 • France: 17 € • Autres pays (international): USD $22.00 Imprimé aux USA

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Avant-propos En regardant aujourd’hui le monde qui nous entoure, nous voyons des catastrophes survenant de tous côtés : violences, effusions de sang, désastres naturels et une méchanceté sans précédent. Toutes ces choses nous rappellent que la seconde venue de notre Seigneur Jésus doit être proche. Pour faire face à ces défis, pour être prêts à rencontrer notre Seigneur sur les nuées des cieux, nous devons posséder une foi solide, celle d’Abraham. “Ceux qui professent attendre la prochaine venue de notre Sauveur devraient avoir la foi d’Abraham, une foi de grande valeur parce qu’elle leur a coûté quelque chose, une foi qui agit par amour et qui purifie l’âme. L’exemple d’Abraham nous a été laissé, à nous qui vivons les derniers moments de ce monde. Nous devons croire que Dieu est sérieux avec nous et qu’il ne faut pas le prendre à la légère. Il pense ce qu’il dit et il réclame de nous une foi et une obéissance implicites. Alors il fera briller sa lumière tout autour de nous et nous serons toute lumière dans le Seigneur.”—The Signs of the Times, 1er avril 1875. Au cours de ce trimestre, nous étudierons la vie d’Abraham. Cet homme de Dieu passa à travers de nombreuses épreuves de foi. À chacune, il lui fut donné l’occasion de démontrer sa foi en Dieu et en sa promesse – qu’il serait le «père de beaucoup de nations». Sa foi vacilla quelques fois comme lorsqu’il tenta d’accomplir le plan de Dieu au moment et de la manière qu’il choisit lui-même. Cependant, Dieu éprouva sa fidélité et, au moment voulu, son premier fils, celui de la promesse, lui naquit. Toutefois, ce n’est pas alors qu’il était jeune et fort que Dieu lui réserva sa plus grande épreuve, mais quand il fut âgé. “Abraham fut cruellement éprouvé dans ses vieux jours. Les exigences du Seigneur semblaient terribles et peu en rapport avec la faiblesse d’un vieillard ; cependant, celui-ci ne les discuta pas un seul instant et il n’hésita pas à obéir. Il aurait pu dire qu’il était affaibli par l’âge et ne pouvait sacrifier son fils qui était la joie de sa vie. Il aurait pu rappeler au Seigneur que cet ordre était en contradiction avec la promesse qu’il avait faite au sujet de ce fils. Au lieu de cela, le patriarche obéit sans murmurer. Sa confiance en Dieu était implicite.”—Témoignages, volume 1, p. 573-574. “Quand Dieu expose son peuple à l’épreuve, c’est afin que celui-ci, par son obéissance et sa constance, soit lui-même spirituellement enrichi, et devienne pour d’autres, par son exemple, une source de courage […] Les tribulations qui nous éprouvent le plus sévèrement, celles qui nous font craindre que le Seigneur nous ait abandonnés, ont pour but de nous rapprocher de Jésus, de nous apprendre à jeter à ses pieds tous nos soucis, et à goûter la paix qu’il nous donne en échange.”—Patriarches et Prophètes, p. 107 (V&S) ou 123 (Bâle). Que Dieu nous donne la foi d’Abraham ! Que cette foi nous mène à vivre notre vie de manière à ce qu’il puisse être dit de nous, comme d’Abraham, que chacun de nous est “l’ami de Dieu.” Le Département de l’École du Sabbat de la Conférence Générale Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Zanz L. Tanganyika SABBAT 7 JANVIER 2017 Lake

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Offrande spéciale Mweru pour des bureaux et une chapelle au Malawi

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La République du Malawi Lubumbashi est un pays d’Afrique du sudL. Malawi est sans débouché maritime. Z A M B I A MOZAMBIQUE Anciennement connue sous le MALAWI nom de Nyassaland, ce pays est Chipata Lilongwe entouré par la Zambie au nordNampula Lusaka et le ouest, la Tanzanie au nord-est Blantyre Mozambique au sud-ouest et au sud-est. Lake Kariba Il est aussi surnommé «le cœur chaud de Za l’Afrique». On estime la population Z I Mdu B AMalawi BWE m à plus de 16 millions d’habitants dont Harare la majorité bes’identifie aux zi R. INDIA chrétiens (82%), incluant les catholiques romains, les presbytériens, les anglicans, les baptistes et les adventistes du septième jour. Une OCEA minorité significative se définit comme musulmane (13%). L’œuvre a commencé au Malawi en 2008 lorsqu’un missionnaire décida de visiter ce pays. Un couple de protestants le reçut et l’aida B O un T S logement. W A N A à trouver Le missionnaire leur donna des études Limpopo R. bibliques et partagea avec eux quelques passages de l’Esprit de K a l a h a r i Prophétie. Le couple s’intéressa vivement au message de la Vérité Présente ; il trouva un lieu de culte et invita d’autres personnes à Gaboronesabbat aux réunions. participer D e s chaque ert Lorsque le missionnaire quitta le Malawi, il lança un appel à nos Pretoriapour voir si quelqu’un serait disponible frères croyants de Zambie Maputo pour aller aider le Malawi dans son intérêt pour la vérité. Par la grâce de SWAZILAND Dieu, un frère répondit à l’appel en disant «je suis prêt à aller partout Mbabane . où Dieu voudra am’envoyer». À son arrivée au Malawi en 2009, ce al R V frère dispensa ses encouragements aux personnes intéressées et alla de lieu en lieu en prêchant le message. Aujourd’hui il y a plusieurs endroits où des âmes s’y intéressent. Il y a environ 60 membres Bloemfontein LESOTHO Maseru aux écoles du sabbat, nombre baptisés et plus de 900 participants S O U Teux H étudiant nos principes pour se préparer au baptême. d’entre A F Par R I C la Agrâce de Dieu, ce pays fut organisé en Mission en 2013. Nous sommes toujours très reconnaissants envers nos frères et sœurs du Brésil qui ont donné de l’argent afin que nous puissions acheter un terrain à Lilongwe, la capitale. Les croyants prévoient d’y construire des bureaux et une chapelle. Mais le pays est très pauvre. Nos membres n’ont pas d’argent pour exécuter ce projet. C’est pourquoi nous lançons un appel à tous nos frères, sœurs et amis de par le monde. ezi

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Pour la Mission du Malawi, le Département de l’École du Sabbat de la CG

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Leçon 1

Sabbat 7 janvier 2017

L’appel d’Abraham “Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction” (Genèse 12:2).

“Abraham avait grandi au milieu de la superstition et de l’idolâtrie. […] Mais la vraie foi ne devait pas s’éteindre. Dieu s’était toujours conservé quelques adorateurs.”—Patriarches et Prophètes, p. 119 (Bâle) ou 103 (V&S).

Lecture proposée: Patriarches et Prophètes, chapitre 11.

Dimanche

1er janvier

1. DIEU APPELLE ABRAHAM a. Qu’est-ce que Dieu demanda à Abraham de faire et qui partit avec lui ? Genèse 12:1-4 ; Actes 7:4.

“Après la dispersion des hommes de Babel, l’idolâtrie étant redevenue presque universelle, Dieu abandonna finalement à leurs mauvaises voies les pécheurs endurcis, et se choisit un des descendants de Sem, nommé Abram, afin de faire de lui le conservateur de sa loi pour les générations futures.”—Patriarches et Prophètes, p. 103 (V&S) ou 119 (Bâle). b. Pourquoi Dieu ne révéla-t-il pas immédiatement à Abaham l’endroit où il lui demandait d’aller ? Hébreux 11:8. Quelle décision Abraham devait-il prendre pour obéir à l’appel de Dieu ? Genèse 12:1 ; Matthieu 10:34-38.

“L’obéissance totale et empressée d’Abram est l’un des plus beaux exemples de la vraie foi qui soient renfermés dans la Bible. […] Ce qui était demandé à Abram n’était ni une épreuve facile, ni un léger sacrifice. Des liens puissants l’attachaient à sa patrie, à sa parenté, à son foyer. Mais il n’hésite point. Il ne pose point de questions sur le pays promis. […] Dieu ayant parlé, son serviteur obéira : car, pour lui, le plus beau lieu de la terre est celui où Dieu l’appelle.”—Idem, p. 104 (V&S) et 120 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Lundi

2 janvier

2. LES PROMESSES a. Quelles promesses Dieu fit-il au début à Abraham ? Genèse 12:2-3.

“C’était dans le dessein de procurer à tous les peuples de la terre les meilleurs dons du ciel que Dieu demanda à Abraham de quitter sa patrie et la maison de son père pour aller habiter au pays de Canaan. «Je ferai de toi une grande nation, lui dit-il, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.» Dieu appelait Abraham à un grand honneur : celui d’être le père du peuple qui, pendant des siècles, devait être le dépositaire de la vérité, le peuple grâce auquel toutes les nations de la terre seraient bénies par la venue du Messie promis. À cette époque, les hommes avaient presque perdu la notion du vrai Dieu. L’idolâtrie obscurcissait leur esprit. Ils s’efforçaient de remplacer la loi divine «sainte, juste et bonne» par des lois selon leurs cœurs cruels et égoïstes. Cependant, Dieu, dans sa miséricorde, ne les anéantit pas. Il leur donna l’occasion de le connaître par son Église. Il décida que les principes révélés à son peuple contribueraient à restaurer en eux son image.”—Prophètes et Rois, p. 9. b. Quel pays Dieu promit-il à Abraham et à sa descendance ? Genèse 12:5-7 ; 13:14-18.

c. Qu’est-ce qui est important dans le fait qu’Abraham et ses enfants vivaient dans des tentes ? Hébreux 11:9-10, 13-16. Quelle attitude similaire sommes-nous appelés à adopter ? 2 Pierre 3:11-14.

“Efforçons-nous d’être des chrétiens (semblables au Christ) dans tous les sens du terme ; que notre vêtement, notre conversation et nos actions démontrent que Christ est en nous, l’espérance de la gloire, et que nous nous attendons à cette espérance bénie, la glorieuse apparition de Jésus. Montrons à ceux qui nous entourent que ce monde n’est pas notre maison, que nous sommes étrangers et pèlerins sur la terre.”—The Review and Herald, 10 juin 1852. 6

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mardi

3 janvier

3. LA GRANDE ERREUR DE LOT a. Dans quelle tentation Lot tomba-t-il pendant son voyage avec Abraham vers la Terre promise ? Genèse 13:5-11 ; 1 Jean 2:16-17.

“La région la plus fertile de toute la Palestine était la vallée du Jourdain, qui rappelait le paradis perdu, et égalait en beauté et en fertilité les plaines du Nil qu’ils venaient de quitter. On y voyait, en outre, des villes riches et magnifiques, dont les marchés fameux assuraient un fructueux trafic. Ébloui par des rêves de prospérité mondaine, Lot ne tint aucun compte des dangers de ce voisinage au point de vue moral et spirituel. Soit qu’il ignorât que les habitants de la plaine «étaient pervertis et de grands pécheurs contre l’Éternel», soit qu’il n’y ajoutât que peu d’importance, il «choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, ... et dressa ses tentes jusqu’à Sodome». Comme il prévoyait peu les terribles conséquences de ce choix égoïste !”—Patriarches et Prophètes, p. 112 (V&S) ou 127 (Bâle).

b. À quoi le diable essaie-t-il de parvenir par la convoitise des yeux ? Marc 4:18-19 ; Matthieu 4:8-10.

“Si nous permettons aux affaires et aux soucis de ce monde d’accaparer tout notre temps et toute notre attention, nos forces spirituelles s’affaiblissent et meurent faute d’exercice.”—This Day With God, p. 87. c. Comment le lieu où nous choisissons d’installer notre demeure peut-il potentiellement détruire notre vie spirituelle et celle de nos familles ? Genèse 13:12-13 ; 19:1, 12-16.

“En choisissant un domicile, [beaucoup] considèrent les avantages matériels plutôt que l’influence morale et sociale dont ils seront entourés, eux et leur famille. Ils jettent leur dévolu sur une contrée belle et fertile ou sur une ville florissante qui leur promet la prospérité matérielle, mais où leurs enfants seront exposés à diverses tentations et où, trop souvent, ceux-ci formeront des relations contraires à la piété et à la croissance d’un caractère chrétien. L’atmosphère, imprégnée d’une moralité relâchée, d’incrédulité ou d’indifférence aux choses religieuses qui les y enveloppe tend à neutraliser l’influence des parents. Beaucoup s’attachent à des non-croyants et à des incrédules et prennent parti pour les ennemis de Dieu.”—Patriarches et Prophètes, p. 146 (V&S) et p. 165 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mercredi

4 janvier

4. UN ENTOURAGE CORROMPU a. Que devrions-nous apprendre de l’expérience de la femme de Lot ? Genèse 19:26 ; Luc 17:28-33.

“[La femme de Lot] se rebella contre les jugements de Dieu qui la privaient de son bien-être et de ses enfants. […] Les invitations de la grâce sont adressées à tous ; faut-il, parce que nos amis repoussent l’amour suppliant du Sauveur, que nous nous en détournions aussi ? La rédemption de l’âme est précieuse. Un être qui apprécie à sa valeur le prix infini offert par le Sauveur pour racheter son âme—et par conséquent le prix de cette âme—ne peut mépriser la miséricorde divine parce que d’autres êtres jugent à propos de n’en faire aucun cas.”—Patriarches et Prophètes, p. 141 (V&S) et p. 158 (Bâle). b. Bien que les filles de Lot aient pu s’enfuir de Sodome, comment leur moralité s’était-elle corrompue ? Genèse 19:30-38 ; Lévitique 18:6-7.

“Lot se rendit dans les montagnes et se retira dans une caverne, dénué de tous les biens pour l’amour desquels il avait osé exposer sa famille aux influences d’une ville criminelle. Mais il fut suivi jusque-là par la malédiction de Sodome. La conduite pécheresse de ses filles fut le résultat de la société corrompue qui les avait entourées. La corruption morale de cette ville immonde s’était à tel point infiltrée dans leur caractère, qu’elles ne savaient plus distinguer entre le bien et le mal. La seule postérité de Lot, les Moabites et les Ammonites, furent d’abjectes et idolâtres tribus, rebelles envers Dieu.”—Idem, p. 164 (Bâle) ou 145 (V&S). c. En ces derniers jours, quel est le lieu le plus sûr pour planter notre tente alors que nous nous rendons vers la Terre promise et pourquoi ? Genèse 2:7-8 ; Jude 5-7.

“Aussi longtemps que Dieu me donnera la force de parler à notre communauté, je ne cesserai d’inviter les parents à quitter les villes et à se fixer à la campagne, où ils pourront acquérir un terrain pour le cultiver et recevoir du grand Livre de la Nature des leçons de pureté et de simplicité. Les trésors de la Nature sont les silencieux témoins du Seigneur, qu’il nous donne pour nous enseigner des vérités spirituelles. Ils nous parlent de l’amour de Dieu et nous dispensent la sagesse du grand Artiste et Maître.”—Le Foyer Chrétien, p. 139. 8

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Jeudi

5 janvier

5. AFFERMIR NOTRE VOCATION a. Puisque nous avons été appelés à nous rendre en Terre promise comme le fut Abraham, à quoi devrions-nous être attentifs ? 2 Pierre 1:10-11 ; Matthieu 22:14.

“Personne n’a besoin de perdre la vie éternelle. Celui qui choisit quotidiennement d’apprendre du Maître céleste affermira sa vocation et assurera son élection. Humilions nos cœurs devant Dieu et approfondissons notre connaissance de celui dont la véritable connaissance est la vie éternelle. […] Nous ne pouvons permettre que quoi que ce soit nous sépare du Dieu du ciel. En cette vie nous devons être participants de la nature divine. Frères et sœurs, vous n’avez qu’une vie. Ô que ce soit une vie vertueuse, cachée avec Christ en Dieu !”—In Heavenly Places, p. 29. b. Qui seulement parviendra à la Terre promise ? Apocalypse 17:14 ; Hébreux 3:12-14.

“La lutte contre le mal doit être menée par la foi. Aller au combat implique que l’on enfile l’armure de Dieu tout entière. Le bouclier de la foi protégera les jeunes et les rendra plus que victorieux. Rien ne vaut la foi dans le Seigneur des armées et l’obéissance à ses commandements. De vastes armées équipées jusqu’aux dents n’auront aucun poids dans le dernier grand conflit. Sans la foi, l’armée des anges ne pourra intervenir. Seule une foi vivante rendra le jeune invincible et lui permettra d’affronter les mauvais jours avec constance, sans faillir, avec une ferme assurance du début à la fin.”—Conseils aux Éducateurs, aux Parents et aux Étudiants, p. 147.

Vendredi

6 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. Que signifie aimer nos familles plus que Dieu ? 2. Comment pouvons-nous dire que nous sommes étrangers et voyageurs aujourd’hui ? 3. Expliquez comment le lieu où nous choisissons de vivre peut affecter notre destinée ? 4. Quel danger y a-t-il à vivre à proximité des villes pécheresses ? 5. Pourquoi tous les appelés ne seront-ils pas élus ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Leçon 2

Sabbat 14 janvier 2017

La foi d’Abraham “Abram eut confiance en l’Éternel qui le lui imputa à justice” (Genèse 15:6).

“Nos âmes doivent être exercées à croire, enseignées à se reposer sur la Parole de Dieu.”—Our High Calling, p. 119. Lecture proposée: Témoignages, volume 2, p. 453-463.

Dimanche

8 janvier

1. LE PLUS GRAND SOUCI D’ABRAHAM a. Quel était le plus grand souci d’Abraham concernant les promesses de Dieu ? Genèse 12:7 ; 15:1-3.

“Puisque Abraham n’avait pas de fils, il avait tout d’abord pensé qu’Éliézer, son fidèle serviteur, deviendrait son fils adoptif et son héritier. Le Seigneur fit alors savoir à Abraham que ce serviteur ne serait pas son fils ni son héritier, mais qu’il aurait un fils de sa propre chair.”—L’Histoire de la Rédemption, p. 74. b. Comment Dieu assura-t-il de nouveau à Abraham qu’il n’avait pas oublié sa promesse ? Genèse 15:4-5 ; Ésaïe 55:10-11.

“Dieu désire que nous recevions de grandes bénédictions. Ses promesses sont si claires qu’il n’y a aucune raison de douter. Il veut que nous le prenions au mot. Il peut arriver que nous nous trouvions dans une grande perplexité et que nous ne sachions que faire. Mais, en de tels moments, nous avons le privilège de pouvoir prendre notre Bible et de lire les messages que Dieu nous a transmis ; ensuite, agenouillonsnous et demandons-lui de nous aider. Il a souvent donné la preuve qu’il écoutait et exauçait les prières. Il tient ses promesses dans une bien plus grande mesure que l’aide escomptée. […] Où que nous soyons, en tant que disciples de notre Seigneur et Maître, nous sommes dans l’obligation d’ancrer notre foi dans les promesses de Dieu.”—The Watchman, 1er mai 1914. 10

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Lundi

9 janvier

2. TOTALEMENT PERSUADÉ a. Pourquoi Abraham décida-t-il de croire aux promesses de Dieu de lui donner un fils ? Genèse 15:6 (première partie) ; Romains 4:20-21.

“La foi qui agit par amour et purifie l’âme n’est pas une impulsion. Elle s’appuie sur les promesses de Dieu, croyant fermement que ce qu’il dit il peut aussi l’accomplir.”—Our High Calling, p. 119. “[Philippiens 4:4-7] La promesse elle-même ne sert à rien tant que je ne crois pas entièrement que celui qui l’a faite est pleinement capable de la tenir et qu’il a le pouvoir de faire tout ce qu’il a dit.”—This Day With God, p. 156.

b. Quelle fut la récompense de sa foi en la promesse divine ? Genèse 15:6 (dernière partie) ; Romains 4:22.

“Au moment où le pécheur croit en Christ, aux yeux de Dieu il n’est pas condamné, car la justice de Christ est sienne : la parfaite obéissance de Jésus lui est imputée. Mais il doit coopérer avec la puissance divine et faire tout ce qui est en son pouvoir humain pour réprimer le péché et être parfait en Christ.”—Fundamentals of Christian Education, p. 429-430. “Ce n’est pas grâce à nos propres mérites que nous pouvons nous reposer sur Dieu, mais grâce à la justice de Christ qui nous est imputée. Nous devons détourner les regards de notre propre personne pour les tourner vers l’Agneau de Dieu immaculé, qui n’a commis aucun péché ; en regardant à lui avec foi, nous deviendrons comme lui.”—Gospel Workers (1892), p. 427.

c. Quand la foi s’exerce-t-elle vraiment ? Hébreux 11:1 ; Habakuk 2:3.

“Demeurer dans la foi c’est mettre de côté toute considération et tout désir égoïstes, marcher humblement avec le Seigneur, s’approprier ses promesses et vous y attacher en toute occasion, croyant que Dieu agira selon ses plans et ses desseins dans votre cœur et dans votre vie par la sanctification de votre caractère ; c’est vous reposer entièrement sur la fidélité de Dieu et y croire implicitement. Si nous agissons ainsi, les autres verront les fruits spéciaux de l’Esprit se manifester dans notre vie et notre caractère.”—Fundamentals of Christian Education, p. 341-342. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mardi

10 janvier

3. DIEU JUSTIFIE LES IMPIES a. Qu’est-ce qui nous montre qu’Abraham était un pécheur qui avait besoin de justification ? Romains 3:9-12, 23 ; Genèse 12:11-20.

“Pendant son séjour en Égypte, Abraham montra qu’il n’était pas exempt des faiblesses et des imperfections humaines. En cachant le fait que Sara était sa femme, il fit preuve d’un manque de confiance en la divine Providence, et de l’absence de cette foi sereine et de ce noble courage qui apparaissaient si souvent dans sa vie.”—Patriarches et Prophètes, p. 124 (Bâle) ou 108 (V&S).

b. Que dit la Bible de la justification d’Abraham devant Dieu ? Romains 4:1-8 ; 3:28.

“Notre acceptation de Dieu n’est sûre que par son Fils bien-aimé, et les bonnes œuvres ne sont que le résultat de l’action de son amour qui pardonne les péchés. Elles ne sont pas méritoires et rien ne nous est accordé pour nos bonnes œuvres par lesquelles nous puissions réclamer le salut de notre âme. Le salut est un don gratuit de Dieu pour le croyant, qui n’est accordé que pour l’amour de Christ. L’âme troublée peut trouver la paix par la foi en Christ, et sa paix sera proportionnelle à sa foi et à sa confiance. Le croyant ne peut pas présenter ses œuvres comme un argument pour le salut de son âme.”— The SDA Bible Commentary, volume 5, p. 1122.

“Souvenez-vous que le Christ vint sur la terre pour sauver les pécheurs. Nous n’avons rien pour nous recommander à Dieu. L’argument sur lequel nous pouvons compter maintenant et toujours, c’est notre condition d’impuissance totale, qui fait de sa puissance rédemptrice une nécessité. Renonçant totalement à compter sur nous-mêmes, nous devons regarder à la croix du Calvaire.”—Le Ministère de la Guérison, p. 50. c. Qu’arrive-t-il à un humain impie quand il choisit de croire en Dieu de tout son cœur ? Romains 6:17-18 ; 10:9-10 ; 1:17.

“Au moment où nous nous abandonnons à Dieu, croyant en Jésus, nous avons la justice de Christ. Nous prenons conscience que nous avons été rachetés du péché et apprécions le sacrifice qu’il a fait pour racheter notre liberté.”—Manuscript Releases, volume 5, p. 34. 12

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mercredi

11 janvier

4. UN SIGNE DE CONVERSION a. Quel acte extérieur Abraham accomplit-il pour démontrer son changement intérieur ? Genèse 17:10-11 ; Romains 4:11.

“Le rite de la circoncision […] devait être observé par le patriarche et ses descendants en signe de dévotion au service de Dieu et de séparation volontaire d’avec les idolâtres, et en mémoire du fait que l’Éternel les adoptait comme son trésor particulier. Par ce rite, ils s’engageaient à remplir leur part des conditions de l’alliance faite avec Abraham. Ils ne devaient pas contracter de mariage avec les païens, car ils seraient exposés à perdre leur révérence pour Dieu et pour sa sainte loi, à être tentés de participer aux pratiques coupables des autres nations et à être entraînés dans l’idolâtrie.”—Patriarches et Prophètes, p. 117 (V&S) et 132 (Bâle).

b. Pourquoi est-il essentiel de comprendre qu’Abraham fut justifié avant d’être circoncis ? Romains 4:8-12 ; 2:28-29.

“La justice consiste à obéir à la loi. La loi exige la justice, et c’est ce que le pécheur doit à la loi ; mais il en est incapable. C’est par la foi seulement qu’il peut apporter à Dieu les mérites du Christ, et le Seigneur place l’obéissance de son Fils sur le compte du pécheur. La justice du Christ est acceptée au lieu de la faillite de l’homme, et Dieu reçoit, pardonne, justifie l’homme repentant et croyant, le traite comme s’il était juste, et l’aime comme il aime son propre Fils. […] Plusieurs se fourvoient en pensant qu’ils doivent escalader le ciel, faire quelque chose de méritoire qui leur procure la faveur de Dieu. Ils tâchent de s’améliorer par leurs propres efforts, sans aide aucune. Or ceci est impossible. Le Christ a ouvert la voie en s’immolant pour nous, en nous donnant un exemple par sa vie, en devenant notre grand souverain sacrificateur. Il a dit : «Je suis le chemin, la vérité, et la vie» (Jean 14:6). Ces paroles ne seraient pas vraies si nous pouvions gravir ne fût-ce qu’un échelon par nos propres efforts. Mais quand nous acceptons le Christ, les bonnes œuvres font leur apparition, elles constituent la preuve évidente que nous sommes sur le chemin de la vie, que le Christ est notre chemin, que nous foulons le bon sentier qui mène au ciel.”—La Foi et les œuvres, p. 678-68. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Jeudi

12 janvier

5. CIRCONCISION INTÉRIEURE a. Qu’est-ce qui doit d’abord avoir lieu en nous avant que nous puissions être baptisés d’eau (l’acte de la Nouvelle Alliance qui remplace la circoncision) ? Jean 3:5-8 ; Colossiens 2:10-13.

“Tous ceux qui s’engagent dans une vie nouvelle doivent comprendre, avant même leur baptême, que le Seigneur demande un cœur non partagé. […] Les fruits que l’on porte révèlent la qualité de l’arbre. Un bon arbre ne saurait porter de mauvais fruits. […] Il faut qu’il y ait une conversion profonde à la vérité.”—Évangéliser, p. 279. “Toute âme unie au Christ sera un vivant missionnaire pour tous ceux qui l’entourent.”—Evangelism, p. 319. b. Qu’arrive-t-il aux chrétiens qui fondent leur salut seulement sur l’acte extérieur qu’est le baptême, tout comme le faisaient les Juifs avec la circoncision ? Romains 10:1-3 ; Matthieu 23:25-28.

“Vos relations avec l’église, la façon dont vos frères vous considèrent, ne serviront à rien tant que vous ne croyez pas en Christ. Il ne suffit pas de croire à Christ ; vous devez croire en lui. Vous devez ne compter que sur sa grâce salvatrice.”—Testimonies, volume 5, p. 49. “Le Seigneur veut que nous travaillions tous à son œuvre. Si la vérité n’est pas enracinée dans notre cœur, si les traits naturels de notre caractère ne sont pas transformés par le Saint-Esprit, jamais nous ne pourrons être les collaborateurs de Jésus-Christ. Le moi surgira constamment et le caractère de Christ ne se manifestera pas dans nos vies.”—The SDA Bible Commentary, volume 7, p. 969.

Vendredi

13 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. Comment pouvons-nous avoir confiance dans les promesses de Dieu ? 2. Que veut dire être persuadé de la parole de Dieu ? 3. Quelle miséricordieuse bénédiction nous appartient lorsque nous nous abandonnons à Dieu ? 4. Que symbolise la circoncision ? 5. Qu’est-ce qui est plus important, le baptême intérieur ou extérieur ? 14

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Leçon 3

Sabbat 21 janvier 2017

La descendance promise “Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n’est pas dit : et aux descendances, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais comme il s’agit d’une seule : et à ta descendance, c’est-à-dire à Christ.” (Galates 3:16).

“Le don fait à Abraham et à sa postérité renfermait non pas seulement le pays de Canaan, mais la terre entière.”—Patriarches et Prophètes, p. 166 (Bâle) ou 147 (V&S).

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, chapitre 13.

Dimanche

15 janvier

1. LA POSTÉRITÉ PROMISE a. Bien qu’Abraham ne réclamât qu’un héritier à Dieu, de combien de descendants Dieu promit-il de le bénir ? Genèse 13:15-16 ; 15:2-5.

b. Comment l’apôtre Paul révèle-t-il que les promesses que Dieu fit à Abraham devaient se réaliser à travers un de ses descendants tout particulier, Jésus-Christ ? Genèse 17:1-8 ; Galates 3:16 ; Hébreux 2:14-16.

“Des prophéties claires et précises avaient été faites au sujet de la venue du Messie. Adam avait reçu l’assurance d’un Rédempteur. La déclaration prononcée contre Satan : «Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon» (Genèse 3:15), contenait une promesse pour nos premiers parents, promesse de rédemption réalisée par le Christ. À Abraham fut donnée aussi l’assurance que le Sauveur du monde naîtrait de sa race : «Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité.» «Les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ.» (Genèse 22:18 ; Galates 3:16)”—Conquérants Pacifiques, p. 198. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

15


Lundi

16 janvier

2. LA NAISSANCE DU DESCENDANT PROMIS a. Comment savons-nous qu’Abraham était au courant que la promesse devait venir à travers l’un de ses descendants éminent, Jésus-Christ ? Jean 8:56.

“Il […] fut donné [à Abraham] de percevoir le sacrifice divin pour le péché. Sa propre expérience lui offrit une image de ce sacrifice. […] Il plaça le fils de la promesse sur l’autel du sacrifice, ce fils en qui se concentraient toutes ses espérances. […] Abraham apprit de Dieu la plus grande leçon qui puisse être donnée à un mortel. Il avait demandé à voir le Christ avant de mourir : sa prière fut exaucée. Il vit le Christ ; il vit tout ce qu’un mortel peut voir et survivre. En s’abandonnant entièrement il fut rendu capable de comprendre la vision du Christ qui lui était accordée. Il lui fut montré qu’en donnant son Fils unique pour sauver les pécheurs d’une ruine éternelle Dieu avait consenti au plus grand sacrifice, et au plus étonnant, qui ait jamais été demandé à un homme.”—Jésus-Christ, p. 466. b. Voyant que Sarah avait dépassé l’âge d’enfanter, de quoi Abraham et Sarah avaient-ils besoin avant de pouvoir avoir un enfant ? Genèse 17:15-19 ; 18:9-14 ; Marc 10:27.

“Je voudrais que tous puissent prendre conscience des nombreuses possibilités et occasions mises à la portée de ceux qui placent toute leur confiance en Christ. Celui dont la vie est cachée avec Christ en Dieu possède un refuge permanent ; il peut dire : «je puis tout par Christ qui me fortifie» (Philippiens 4:13).”—Country Living, p. 28. c. Comment le miracle de la naissance d’Isaac symbolise-t-il le miracle de la naissance de la postérité promise, Jésus-Christ ? Ésaïe 7:14; Matthieu 1:18-23.

“La naissance du fils de Zacharie, ainsi que celle du fils d’Abraham et celle du fils de Marie, renferment une grande vérité spirituelle, que nous sommes lents à apprendre et prompts à oublier. Par nous-mêmes nous sommes incapables de faire aucun bien ; mais ce que nous ne pouvons faire, la puissance de Dieu l’accomplira en toute âme soumise et croyante. C’est par la foi que fut donné l’enfant de la promesse. C’est également par la foi que la vie spirituelle est engendrée, et que nous sommes rendus capables d’accomplir des œuvres de justice.”—Jésus-Christ, p. 78. 16

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mardi

17 janvier

3. LA MORT DU DESCENDANT PROMIS a. Décrivez comment Dieu prédit la mort de son fils Jésus-Christ, le descendant promis, à travers le sacrifice d’Isaac. Genèse 22:1-3, 9-13 ; Romains 8:31-32 ; Ésaïe 53:4-7.

“Le bélier offert en holocauste à la place d’Isaac représentait le Fils de Dieu qui devait être immolé à notre place. Quand l’homme fut condamné à mort par la transgression de la loi de Dieu, le Père, les yeux abaissés sur son Fils, dit au pécheur : «Tu vivras, j’ai trouvé une rançon.» Si Dieu avait ordonné à Abraham de tuer son fils, c’était non seulement pour éprouver sa foi, mais tout autant pour que le patriarche fût frappé de la réalité de l’Évangile. Les sombres jours d’agonie qu’il traversa alors devaient l’aider à comprendre, par son expérience personnelle, la grandeur du sacrifice consenti par le Dieu infini en faveur de la rédemption de l’homme. Aucune épreuve n’aurait pu mettre l’âme d’Abraham à la torture comme l’ordre d’offrir Isaac en sacrifice. Or, quand Dieu livra son Fils à l’ignominie et à la mort, les anges qui assistèrent à l’agonie du Rédempteur n’eurent pas le droit de s’interposer, comme ils le firent dans le cas d’Isaac. On n’entendit aucune voix crier : «C’est assez !» Pour sauver une race perdue, le Roi de gloire dut sacrifier sa vie. Quelle meilleure preuve peut-on demander de l’infinie compassion et de l’amour de Dieu !”—Patriarches et Prophètes, p. 132-133 (V&S) ou 149-150 (Bâle).

b. Qu’est-ce qui est significatif dans l’expression “ton fils, ton unique” que Dieu employa en parlant à Abraham ? Genèse 22:2 ; Marc 1:11; 1 Jean 4:9.

“Notre Père céleste livra son Fils bien-aimé à l’agonie de la crucifixion. […] Le cher Fils de Dieu, le Rédempteur du monde, fut insulté, raillé, ridiculisé et torturé jusqu’à ce qu’il courbe la tête et meure. Quelle plus grande preuve l’Être infini peut-il nous donner de son amour divin et de sa pitié ? [Romains 8:32].”—That I May Know Him, p. 20.

“Souffrons donc courageusement pour l’amour de Jésus. Crucifions chaque jour le vieil homme ; prenons part aux souffrances du Christ, afin de participer à sa gloire lorsque nous serons couronnés d’honneur et d’immortalité.”—Premiers Écrits, p. 114. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

17


Mercredi

18 janvier

4. LA RÉSURRECTION DU DESCENDANT PROMIS a. Comment Dieu montra-t-il à Abraham que Jésus-Christ, le descendant promis, devait être le Sauveur du monde ? Genèse 22:7-8, 11-13 ; Hébreux 11:17-19.

“Lorsque Abraham reçut l’ordre d’offrir son fils en sacrifice, tout le ciel fut alerté. Dès ce moment, avec une attention haletante, les anges suivirent instant après instant les faits et gestes du patriarche. Quand Isaac demanda : «Où est l’agneau pour le sacrifice ?» et quand Abraham répondit : «Dieu se pourvoira lui-même d’un agneau» ; lorsque la main du père fut arrêtée, au moment où il allait frapper Isaac et où le bélier divinement préparé fut offert à sa place,—alors la lumière se fit sur le mystère de la rédemption et, mieux qu’auparavant, les anges comprirent le plan merveilleux conçu par Dieu pour assurer le salut de l’humanité.”—Patriarches et Prophètes, p. 134 (V&S) ou 151 (Bâle). b. De quelle merveilleuse vérité Abraham eut-il la certitude quand il s’abandonna à la promesse qui disait : “C’est d’Isaac que sortira une postérité qui te sera propre” (Genèse 21:12) ? Genèse 22:5 ; Hébreux 11:18-19.

“Abraham s’encourage en pensant à la bonté et à la fidélité de son Créateur. Ce fils chéri, qui a été, de sa part, un don inattendu, n’a-til pas le droit de le lui reprendre ? D’ailleurs, il y a une promesse qui lui dit : «C’est d’Isaac que naîtra la postérité qui portera ton nom», postérité nombreuse comme les grains de sable du rivage. Or Isaac est l’enfant du miracle. Celui qui lui a donné la vie ne pourrait-il pas la lui rendre ? Plongeant son regard au-delà des choses visibles, le patriarche se cramponne à la parole divine et se dit que le Tout-Puissant «a le pouvoir même de ressusciter un mort».”—Idem, p. 130 ou 147. c. Comment cette vérité symbolise-t-elle bien la véritable descendance promise, Jésus-Christ ? Actes 3:25-26 ; 1 Pierre 1:18-21.

“Le Fils de Dieu ressuscita des morts et proclama au-dessus du sépulcre emprunté à Joseph : «Je suis la résurrection et la vie» (Jean 11:25). C’est un Être égal à Dieu qui passa par la mort pour notre salut. Il a connu la mort pour chaque être humain afin que par lui tout homme puisse devenir participant de la vie éternelle.”—In Heavenly Places, p. 13. 18

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Jeudi

19 janvier

5. L’HÉRITAGE DE LA POSTÉRITÉ PROMISE a. Quel héritage Dieu promit-il à Abraham et à sa postérité ? Genèse 17:7-8 ; Psaume 105:6-11. Comment cela symbolise-t-il l’héritage de Christ ? Daniel 7:13-14, 18 ; Matthieu 25:31-34.

“Les mots manquent pour exprimer la valeur de l’héritage éternel. La gloire, la richesse et l’honneur offerts par le Fils de Dieu sont d’un poids tellement infini qu’il est impossible aux hommes comme aux anges de donner une idée juste de leur valeur, de leur excellence, de leur magnificence.”—Testimonies, volume 2, p. 40. b. Comment pouvons-nous avoir l’assurance que Dieu honorera ses promesses et donnera la Terre promise à ses enfants ? Hébreux 6:13-18 ; Jean 14:1-3.

“Nous avons longtemps attendu le retour de notre Sauveur. Mais la promesse n’en est pas moins certaine. Bientôt nous entrerons dans le pays promis. Là, Jésus nous conduira sur les rives du fleuve d’eau vive jaillissant du trône de Dieu et il nous expliquera les épreuves mystérieuses qu’il a dû nous imposer sur terre pour perfectionner nos caractères. Là, dans une vision parfaite, nous admirerons les beautés de l’Éden restauré. Déposant aux pieds du Rédempteur les couronnes qu’il avait placées sur nos fronts et faisant vibrer nos harpes d’or, nous remplirons les cieux des louanges adressées à Celui qui est assis sur le trône.”—Le Foyer Chrétien, p. 527.

Vendredi

20 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. Comment Dieu révéla-t-il l’Évangile à Abraham ? 2. Quel miracle déclare que Christ est d’origine divine ? 3. Comment l’expérience d’Abraham et d’Isaac révèle-t-elle les profondeurs du sacrifice que Dieu fit pour l’humanité ? 4. Pourquoi la résurrection est-elle si importante pour le croyant ? 5. Que ne devrions-nous jamais oublier en attendant la terre dont nous devons hériter ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Leçon 4

Sabbat 28 janvier 2017

Les deux fils d’Abraham “Car il est écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre” (Galates 4:22).

“La foi n’est pas un emballement ; c’est simplement prendre Dieu au mot, croyant qu’il fera ce qu’il a promis parce qu’il a dit qu’il le ferait.”—Our High Calling, p. 119. Lecture proposée: Our High Calling, p. 119-122 Patriarches et Prophètes, p. 346-349 (V&S) ou 372-376.

Dimanche

22 janvier

1. LE FILS DE LA PROMESSE a. Pourquoi Isaac est-il appelé le fils de la promesse ? Genèse 15:2-3 ; 17:15-16 ; 18:9-14 (comparez avec Galates 4:22-23, 27-28).

b. Comment Abraham et Sara ont-ils tenté d’aider l’Éternel à tenir sa promesse de leur donner un fils ? Genèse 16:1-4.

“Abraham avait reçu sans douter la promesse d’un fils ; mais il ne donna pas à Dieu le temps d’accomplir sa parole au temps et de la manière que le Seigneur l’avait décidé. Un délai permis d’en haut vint éprouver sa foi en la puissance du Créateur ; sa foi fléchit. Jugeant qu’il était impossible qu’un enfant lui fût donné dans sa vieillesse, Sara lui suggéra, comme moyen d’accomplir le dessein de Dieu, de prendre l’une de ses servantes comme femme secondaire. La polygamie était devenue si générale qu’on ne la regardait plus comme un péché ; mais elle n’en était pas moins une violation de la loi de Dieu, et était fatale à la sainteté et à la paix de la famille. Le mariage d’Abraham avec Agar porta des fruits amers non seulement dans sa maison mais dans les générations futures.”—Patriarches et Prophètes, p. 140 (Bâle) ou 125 (V&S). 20

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Lundi

23 janvier

2. LE FILS DE L’ESCLAVAGE a. Comment Dieu réagit-il quand Abraham lui présenta Ismaël comme le fils de la promesse ? Genèse 17:15-21.

“Quand Abraham eut près de cent ans, la promesse d’un fils lui fut répétée avec l’assurance que son futur héritier serait l’enfant de Sara. Mais Abraham ne comprenait pas encore la promesse. Son esprit se porta immédiatement sur Ismaël, en qui il continuait à voir l’objet des grands desseins de Dieu. Dans son affection pour son fils, il s’écria : «Je te prie, qu’Ismaël vive devant toi.» La promesse lui fut répétée de façon à ne plus s’y méprendre : «Certainement, Sara, ta femme, t’enfantera un fils, et tu l’appelleras Isaac ; et j’établirai mon alliance avec lui.»”— Patriarches et Prophètes, p. 141 (Bâle) ou 126 (V&S).

b. Pourquoi Dieu refusa-t-il d’accepter Ismaël en tant que descendance promise ? Galates 4:22-23, 30 ; Romains 14:23 (dernière partie).

“Le manque de foi d’Abraham et de Sara avait eu pour résultat la naissance d’Ismaël, le mélange des justes et des impies. L’influence du père sur ce fils fut neutralisée par celle des parents idolâtres de sa mère et par les relations d’Ismaël avec des femmes païennes.”—Patriarchs and Prophets, p. 174 (Voir Patriarches et Prophètes, p. 152 (V&S) ou p. 171 (Bâle).

c. Â côté de quelle vérité essentielle Abraham serait-il passé si Dieu avait accepté qu’Ismaël soit le fils promis ?

“La récompense n’est pas donnée à cause des œuvres, de crainte que quelqu’un ne s’en prévale, mais par pure grâce.”—Les Paraboles, p. 352. “Lorsque nous nous reposerons individuellement sur Christ avec la pleine assurance de la foi, croyant en l’efficacité de son sang seul pour nous purifier de tout péché, nous aurons la paix, car nous croirons que Dieu fera ce qu’il a promis.”—Selected Messages, volume 3, p. 181. “[Philippiens 4:4-7] La promesse elle-même ne sert à rien tant que je ne crois pas entièrement que celui qui l’a faite est pleinement capable de la tenir et qu’il a le pouvoir de faire tout ce qu’il a dit.”—This Day With God, p. 156.

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mardi

24 janvier

3. LES ENFANTS DE L’ESCLAVAGE a. Expliquez quelle classe de personnes Ismaël et sa mère Agar représentent spirituellement. Pourquoi ? Genèse 16:4-6 ; Galates 4:22-23.

b. Pourquoi l’apôtre Paul décrit-il les Juifs vivant à Jérusalem à son époque comme des serviteurs esclaves, comme Agar et Ismaël ? Jean 8:31-36 ; Romains 9:6-8.

“Toute âme qui refuse de se donner à Dieu se place sous la domination d’une autre puissance. Elle ne s’appartient plus. Elle peut parler de liberté ; en réalité elle se trouve dans l’esclavage le plus abject. Elle n’aperçoit pas la beauté de la vérité, dominée qu’elle est par Satan. Alors qu’elle se flatte de n’obéir qu’aux décisions de son propre jugement, elle est soumise à la volonté du prince des ténèbres. Le Christ est venu pour briser les entraves de l’esclavage du péché qui enserrent l’âme.”—Jésus-Christ, p. 462-463. “Dieu a tant fait pour qu’il nous soit possible d’être libres en Christ, libres de l’esclavage de mauvaises habitudes et de viles inclinations. Chers jeunes amis, ne vous efforcerez-vous pas d’être libres en Christ ?”—Our High Calling, p. 29. c. En qui et en quoi les Juifs selon la chair (les descendants d’Abraham littéralement parlant) plaçaient-ils leur confiance pour recevoir les bénédictions de Dieu ? Jean 8:37-40 ; Philippiens 3:3-9 ; Galates 6:12-13.

“Les Juifs se réclamaient du père des croyants ; mais en ne faisant pas les œuvres d’Abraham, ils démontraient qu’ils n’étaient pas ses véritables enfants. Seuls ceux qui témoignent de leurs liens spirituels avec lui en obéissant à la volonté divine, se placent dans la lignée de ses vrais descendants.”—Les Paraboles, p. 229. “L’apôtre Paul—parlant de sa conduite extérieure—se disait «irréprochable, à l’égard de la justice de la loi» (Philippiens 3:6) ; mais quand il discerna la spiritualité de la loi, il se vit pécheur. À se juger par la lettre de la loi, en l’appliquant seulement aux actes extérieurs, comme peuvent le faire les hommes, il se trouvait sans péché. Mais quand il plongea ses regards dans les profondeurs des saints préceptes et se vit tel que Dieu le voyait, il dut baisser la tête et confesser sa culpabilité.”—Vers Jésus, p. 29 ou Le Meilleur Chemin, p. 27. 22

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mercredi

25 janvier

4. UNE ALLÉGORIE a. Lorsque nous comptons sur nos propres œuvres pour être acceptés de Dieu, plutôt que sur Christ, sous quelle alliance nous plaçonsnous ? Galates 4:21-25 ; 3:10 ; 2 Corinthiens 3:14-15.

“Ne comprenant pas la dépravation du cœur humain ; ignorant qu’en dehors du Sauveur il lui était impossible d’observer la loi de Dieu, le peuple entra sans hésiter dans l’alliance qui lui était proposée. Fort de sa propre justice, le peuple déclara : «Nous ferons tout ce que l’Éternel nous a prescrit, et nous lui obéirons.» (Exode 27:4) Quelques semaines s’étaient à peine écoulées […] que, rompant leur alliance avec l’Éternel, ils se prosternaient devant une image de métal ! Ils ne pouvaient donc plus compter sur la faveur d’en haut en vertu d’une alliance qu’ils avaient violée. En revanche, en se rendant compte de leur misère morale et de leur besoin de pardon, ils étaient préparés à comprendre la nécessité du Sauveur offert par l’alliance avec Abraham et préfiguré par les sacrifices. Dès ce moment, ramenés par la foi et la gratitude à un Dieu qui pouvait les délivrer de l’esclavage du péché, ils étaient prêts à apprécier les bienfaits de la nouvelle alliance. […] La nouvelle alliance […] a été «établie sur de meilleures promesses», à savoir : la promesse du pardon des péchés et celle du don de la grâce divine qui renouvelle le cœur et le met en harmonie avec les principes de la loi divine. […] En vertu de cette alliance, la loi même qui avait été gravée sur les tables de pierre est écrite par le Saint-Esprit dans notre cœur. Au lieu de chercher à établir notre propre justice, nous acceptons celle du Sauveur. Son sang expie nos péchés et son obéissance nous est imputée. Alors notre cœur, renouvelé par le Saint-Esprit, est rendu capable de produire “les fruits de l’Esprit”. Par la grâce de Jésus-Christ, nous vivons désormais dans l’obéissance à la loi de Dieu écrite sur nos cœurs ; possédant l’Esprit de Christ, nous marchons comme il a marché.”—Patriarches et Prophètes, p. 348-349 (V&S) et 374-375 (Bâle). b. Pourquoi est-il évident qu’une personne ne peut pas se rendre ellemême juste devant Dieu en observant la loi ? Galates 2:21 ; 3:11-12.

“Si ce n’était à cause du sacrifice expiatoire de Christ, il n’y aurait rien en nous en quoi Dieu puisse prendre plaisir. Toute la bonté naturelle de l’homme est sans valeur aux yeux de Dieu. Il ne prend pas plaisir en celui qui conserve sa vieille nature et n’est pas renouvelé en connaissance et en grâce pour être un homme nouveau en Christ.”— God’s Amazing Grace, p. 66. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Jeudi

26 janvier

5. PERSÉCUTION DES FRÈRES a. De quel événement l’apôtre Paul se servit-il pour illustrer la persécution des juifs à l’encontre de l’église chrétienne ? Galates 4:28-29; Genèse 21:6-10.

b. Pourquoi les enfants de l’esprit seront-ils toujours persécutés par les enfants de la chair ? Jean 15:17-22 ; 3:19-20 ; Galates 5:17 (première partie).

“Ce n’était pas pour quelque faute commise par Abel que Caïn le haïssait et qu’il le tua, mais «parce que ses œuvres étaient mauvaises, et parce que celles de son frère étaient justes». (1 Jean 3:12) […] La vie d’obéissance et de fidélité respectueuse d’Abel était pour le meurtrier un reproche perpétuel. […] Plus sera brillante la lumière céleste que réfléchira le caractère des enfants de Dieu, plus les péchés des impies seront clairement révélés, et plus ils seront déterminés à détruire ceux qui troublent leur paix.”—Patriarches et Prophètes, p. 52 (V&S) et 68-71 (Bâle). “Les premiers chrétiens étaient réellement un “peuple particulier”. Leur conduite irréprochable et leur foi inébranlable constituaient une censure continuelle qui troublait la paix des pécheurs. Bien que peu nombreux, sans fortune, sans position officielle et sans titres honorifiques, ils étaient la terreur des transgresseurs partout où leur caractère et leur foi étaient connus. […] C’est ce même esprit qui poussa les Juifs à rejeter le Sauveur et à le crucifier. La pureté et la sainteté du caractère du Christ révélaient leur égoïsme et leur corruption morale. Depuis cette époque jusqu’à maintenant, les fidèles disciples ont toujours provoqué l’hostilité et l’opposition de ceux qui aiment et suivent la voie du péché.”—La Tragédie des Siècles, p. 46.

Vendredi

27 janvier

RÉVISION PERSONNELLE 1. De quelle manière seulement les promesses de Dieu peuvent-elles être tenues ? 2. Pourquoi Dieu n’acceptera-t-il jamais que l’on puisse être justifié par les œuvres de la chair ? 3. Pourquoi ne pouvons-nous jamais placer notre confiance en notre héritage, notre chair ou nos œuvres ? 4. Pourquoi est-il impossible d’être justifié par les œuvres de la loi ? 5. Décrivez à quoi doivent s’attendre les chrétiens à cause de leur foi. 24

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


SABBAT 4 FÉVRIER 2017

Offrande spéciale pour le fonds de bienfaisance et d’aide aux victimes de catastrophes naturelles “[L’Éternel] fait droit aux opprimés ; il donne du pain aux affamés” (Psaume 146:7). Le Seigneur Jésus a dit : “Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !” (Matthieu 5:7). Tout autour de nous il y a des pauvres, des sinistrés, des affligés, des gens dans la peine et d’autres sur le point de mourir. Il est grandement nécessaire aujourd’hui, plus que jamais, d’exercer la miséricorde. Dieu a fait de nous ses intendants et ce n’est pas lui qui doit être accusé pour les souffrances, la misère, le dénuement et l’indigence de l’humanité. Le Seigneur a amplement pourvu à tous nos besoins. Il nous a donné de quoi alléger les besoins de ceux qui souffrent et sont moins privilégiés. Chaque jour, nous entendons parler de tremblements de terre, de guerres, d’inondations, d’éruptions volcaniques, d’autres désastres et problèmes en ce monde qui causent toutes sortes de destructions, de pertes matérielles et de vies humaines. Dès que nous entendons parler d’une calamité, nous entrons en action pour répondre aux nécessités des gens. Notre manière d’y répondre dépend beaucoup de la nature du désastre, du pays, de la situation économique et géopolitique. Nous commençons tout de suite à évaluer la situation pour déterminer quelles seraient les actions les plus appropriées. De plus, en temps de paix, le Département de la bienfaisance fournit également une assistance, telle que des propositions de financement, une assistance technique, de l’instruction, de l’encadrement, l’identification de projets et leur mise en œuvre. Lorsque nous avons pu expertiser la situation, nous voulons apporter notre aide pour la conduite et la supervision du travail si nécessaire. Notre but est de donner les moyens aux églises locales de répondre aux besoins de leurs communautés, que ce soit sous forme de dons de nourriture, de vêtements, de couvertures, d’abri, de soutien affectif ou de conseils. Dispenser l’amour de Dieu dans ce monde, c’est comme un avion qui a besoin de kérosène pour le propulser. Vos offrandes libérales sont le carburant qui sustente presque toutes les formes d’aide aux malheureux. Sans votre engagement, sans ce carburant, nos meilleurs efforts sont voués à l’échec. Il est difficile pour chacun de se rendre sur les sites sinistrés, mais vos moyens peuvent y aller. Nous faisons appel à vous afin que vos cœurs soient touchés et poussés à prendre part à cette œuvre noble. Veuillez être généreux envers cette cause. Vos frères du Département de la bienfaisance Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Leçon 5

Sabbat 4 février 2017

Les véritables enfants d’Abraham “Reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham” (Galates 3:7).

“Celui qui s’humiliera comme un petit enfant, qui recevra la parole de Dieu avec une simplicité de cœur enfantine et qui lui obéira, fera partie des élus de Dieu.”—Our High Calling, p. 77. Lecture proposée : Our High Calling, p. 75-79 Prophètes et Rois, p. 283-287

Dimanche

29 janvier

1. LES VÉRITABLES ENFANTS D’ABRAHAM a. Quels véritables enfants d’Abraham la Bible considère-t-elle comme de vrais israélites ? Romains 9:6-8 ; Galates 3:7-9.

“Il était réservé à Ésaïe d’informer clairement Juda sur le fait que parmi l’Israël de Dieu se trouvaient de nombreux enfants qui n’étaient pas issus d’Abraham selon la chair. Il y avait là un enseignement qui n’était pas conforme à la doctrine de cette époque. Cependant, le prophète proclama courageusement le message que Dieu lui avait confié. Il apporta ainsi l’espoir à tous ceux qui recherchaient avec ardeur les bénédictions spirituelles promises aux descendants d’Abraham.”— Prophètes et Rois, p. 283.

b. Comment les Gentils, qui ne sont pas les descendants d’Abraham au sens littéral, peuvent-ils maintenant être considérés comme sa vraie postérité ? Romains 9:30 ; 4:11-12, 16-17.

“Tous ceux qui par la foi en Christ s’uniraient à [Dieu], allaient être comptés comme postérité d’Abraham et seraient héritiers des promesses de l’alliance ; comme Abraham, ils seraient appelés à être les gardiens et les hérauts, devant le monde, de la loi de Dieu et de l’Évangile de son Fils.”—Patriarches et Prophètes, p. 487 (Bâle) ou 457 (V&S). 26

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Lundi

30 janvier

2. LES ENFANTS ADOPTIFS D’ABRAHAM a. Au sein de quelle famille sommes-nous adoptés par la foi en Christ en tant que la postérité promise d’Abraham ? Romains 8:14-16 ; Galates 4:4-7.

“Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et il y a pourvu en donnant son Fils unique afin de payer la rançon de l’homme. Ceux qui vont périr mourront parce qu’ils auront refusé d’être adoptés en tant qu’enfants de Dieu par Christ Jésus. L’orgueil de l’homme l’empêche d’accepter le salut qui lui est offert.—Our High Calling, p. 78. b. Comment le sacrifice de Jésus-Christ peut-il faire d’une personne un enfant de Dieu, et même un enfant de la foi ? À qui cela s’applique-t-il ? Galates 3:27-29.

“Les hommes peuvent accomplir de grandes choses aux yeux du monde ; leurs réalisations peuvent être nombreuses et très importantes aux yeux des hommes ; mais tout le talent, toute l’intelligence, toutes les capacités du monde ne pourront transformer le caractère et faire d’un enfant dégradé par le péché un enfant de Dieu, un héritier du ciel. Les hommes n’ont pas le pouvoir de justifier l’âme ni de sanctifier le cœur. […] Le plus grand don du ciel, le Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité, est seul capable de racheter les perdus. […] Le sacrifice de Christ sur la croix du Calvaire l’emporte sur l’écrasante puissance du péché. Lorsque le cœur du pécheur est oppressé par le poids de son péché et que son fardeau lui semble intolérable, Jésus l’invite à regarder à lui et à vivre.”—The Signs of the Times, 2 mai 1892. c. Expliquez pourquoi les enfants d’Abraham sont de toutes tribus et nations au lieu d’Israël seulement. Apocalypse 7:9-10 ; Genèse 17:4-6 ; Actes 10:34-35.

“Le Christ n’a reconnu aucune distinction entre la nationalité, le rang ou le credo. Les scribes et les pharisiens désiraient accaparer tous les dons du ciel au profit de leur nation, à l’exclusion du reste de la famille divine dans le monde entier. Mais le Sauveur est venu abattre toutes les barrières qui séparent les hommes, et montrer que le don de sa miséricorde et de son amour, comme l’air, la lumière, ou la pluie qui rafraîchit le sol, ne connaît pas de frontières.”—Témoignages, volume 3, p. 459. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mardi

31 janvier

3. LES FAUX ENFANTS D’ABRAHAM a. Pourquoi nombre de descendants d’Abraham, littéralement parlant, se sont-ils disqualifiés pour être de vrais israélites aux yeux de Dieu ? Romains 10:1-4.

“Les israélites se séparaient en même temps de Dieu par leurs péchés. Ils ne pouvaient comprendre la signification spirituelle de leurs services symboliques. Imbus de leur propre justice, ils croyaient à leurs propres œuvres, aux sacrifices et aux ordonnances, au lieu de se confier dans les mérites de celui que préfiguraient ces sacrifices et ces ordonnances. Ainsi, «cherchant à établir leur propre justice» (Romains 10:3), ils se retranchaient dans un formalisme orgueilleux. Privés de l’Esprit et de la grâce de Dieu, ils essayaient de compenser leur pauvreté spirituelle par une observance rigoureuse des cérémonies et des rites religieux. Non satisfaits des ordonnances que le Seigneur lui-même avait établies, ils encombraient les commandements d’une infinité d’exigences de leur propre invention. Plus ils s’éloignaient de Dieu, plus sévère se faisait l’observation de ces formes.”—Prophètes et Rois, p. 537. b. Quelle est la seule façon d’être justifié devant Dieu ? Galates 3:1112 ; 2:16. Quel changement sera manifeste dans la vie de ceux qui ont été justifiés par la foi ?

“La justification est une grâce et ne s’obtient par aucune œuvre que l’homme déchu puisse réaliser.”—La Foi et les Œuvres, p. 7. “Un cœur présomptueux fait des efforts pour mériter le salut ; mais la justice du Christ est le seul titre qui nous assure l’entrée du ciel. Le Seigneur ne peut rien faire pour le salut d’un homme avant que, convaincu de sa propre faiblesse et dépouillé de sa propre justice, il ne se soit volontairement soumis à l’influence divine. Alors seulement il peut recevoir le don que Dieu se dispose à lui communiquer.”—JésusChrist, p. 289.

“Celui qui s’efforce, en observant la loi, d’atteindre le ciel par ses propres œuvres, entreprend une chose impossible. Il n’y a point de salut pour qui n’a qu’une religion légale, une simple forme de piété. La vie chrétienne n’est pas seulement une modification ou une amélioration de la vie ancienne : c’est une transformation de nature. Il doit y avoir une mort au moi et au péché, et une vie entièrement nouvelle. Seule l’action efficace du Saint-Esprit peut produire un tel changement.”— Idem, p. 153. 28

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mercredi

1er février

4. LES SERVITEURS D’ABRAHAM a. Ceux qui n’embrassent pas la foi d’Abraham en Christ en tant que postérité promise, sont considérés comme des serviteurs au lieu d’être des fils et des filles. Que leur arrivera-t-il ? Genèse 16:3-6 ; Galates 4:30-31.

“La miséricorde divine cessa de plaider pour une race coupable. Les bêtes des champs et les oiseaux du ciel ayant trouvé un lieu de refuge, Noé et sa famille entrèrent dans l’arche. «Alors l’Éternel ferma la porte de l’arche sur lui.» On vit un éclair ; une nuée éblouissante descendit du ciel et se tint devant l’entrée de l’arche. La porte, si massive que les hommes de l’intérieur n’auraient pu la fermer, fut ébranlée par des mains invisibles, et roula lentement sur ses gonds. Ainsi, tandis que Noé était à l’abri, les contempteurs de la grâce restaient sans protection. Cette porte était scellée par Dieu, qui seul pouvait la rouvrir. Ainsi sera fermée celle de la miséricorde, lorsque Jésus, avant son retour sur les nuées du ciel, cessera son intercession en faveur des coupables. Alors la grâce divine ne freinant plus les méchants, ils seront livrés à la merci de Satan.”—Patriarches et Prophètes, p. 73 (V&S) ou 92-93 (Bâle). b. De qui et de quoi sont-ils en réalité les serviteurs ? Jean 8:31-35, 39-44.

“«En vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez» (Romains 6:16). Si nous nous abandonnons à la colère, à la luxure, à la convoitise, à la haine, à l’égoïsme et à tout autre péché, nous devenons les serviteurs du péché. «Nul ne peut servir deux maîtres» (Matthieu 6:24). Si nous servons le péché, nous ne pouvons servir Christ.”—The Review and Herald, 15 novembre 1887. c. Pourquoi ceux qui rejettent Christ ne pourront-ils jamais entrer dans le pays de Canaan promis à Abraham et à sa postérité ? Hébreux 3:17-19 ; Actes 4:10-12 ; Galates 3:9.

“Durant quarante ans, l’incrédulité, les murmures et la rébellion ont interdit à l’ancien Israël l’entrée dans le pays de Canaan. Les mêmes péchés ont retardé l’entrée de l’Israël moderne dans la Canaan céleste. Ni dans un cas ni dans l’autre, les promesses de Dieu n’étaient en cause. C’est l’incrédulité, l’amour du monde, le manque de consécration et les différends de ceux qui prétendent appartenir au peuple de Dieu qui nous ont retenus pendant si longtemps dans ce monde de péché et de tristesse.”—Évangéliser, p. 620-621. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

29


Jeudi

2 février

5. UN AVERTISSEMENT POUR L’ÉGLISE a. Quel avertissement fut donné à l’église des Galates ? Pourquoi ? Galates 3:1-6 ; 4:7-11.

“La rédemption qui a été accomplie pour nous par notre Seigneur sur la croix du Calvaire devait nous amener à l’obéissance à la loi de Dieu, nous donnant la possibilité, par la justice qu’il nous imputait, d’observer la loi de Dieu. […] Rien n’est plus répugnant aux yeux de Dieu que le péché. Au lieu d’annuler la loi de Dieu en persistant dans le péché, chaque âme véritablement convertie marchera dans le sentier de l’humble obéissance à tous les commandements de Dieu. Elle sondera les Écritures afin de connaître la vérité. Qui a ensorcelé le pénitent, le transgresseur, pour que celui-ci choisisse le péché plutôt que l’obéissance ? C’est la puissance de Satan qui se présenta à Adam et Ève en Éden, la puissance trompeuse, charmeuse, de l’ange déchu.”—Levez vos Yeux en Haut, p. 201. b. Comment les luttes d’Abraham avec sa propre foi nous serventelles de leçon ? Genèse 15:3-6 ; 17:17-18 ; Hébreux 4:1-2. D’autre part, que nous confère la vraie foi ? 1 Jean 5:4-5.

“La vie chrétienne devrait être faite de foi, de victoires et de joie en Dieu. […] Dieu peut et veut accorder à ses serviteurs toute la force dont ils ont besoin et il est disposé à leur donner la sagesse nécessaire à la diversité de leurs besoins. Il répondra au-delà de l’attente de ceux qui mettent en lui leur confiance.”—The Faith I Live By, p. 126.

Vendredi

3 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4.

Comment la foi est-elle importante pour un chrétien ? Pourquoi un chrétien peut-il appeler Dieu son Père ? Comment pouvons-nous éviter d’être maudits par Dieu ? Quelle est la différence entre être un serviteur d’Abraham ou être son fils ou sa fille ? 5. Comment pouvons-nous être ensorcelés par le diable par la corruption de notre foi ? 30

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Leçon 6

Sabbat 11 février 2017

L’alliance éternelle “J’établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi” (Genèse 17:7).

“L’alliance de grâce n’est pas une vérité nouvelle, car elle a existé dans l’esprit de Dieu depuis toute éternité. C’est pourquoi elle est appelée l’alliance éternelle.”—The Signs of the Times, 24 août 1891. Lecture proposée : The Faith I Live By, p. 76-78, 360-364.

Dimanche

5 février

1. L’ALLIANCE ÉTERNELLE a. Qu’est-ce qui montre que l’alliance conclue avec Abraham est la même que celle ratifiée par le Christ au Calvaire ? Genèse 22:16 ; Hébreux 6:13-18 ; 9:16.

“L’alliance avec Abraham [fut ratifiée] par le sang du Rédempteur. Si celle-ci est appelée la «deuxième» ou la «nouvelle alliance», c’est parce que le sang qui la ratifia fut versé postérieurement à celui qui scella la première alliance. Il est indéniable que la «nouvelle» alliance était déjà en vigueur aux jours d’Abraham puisqu’elle fut alors confirmée tant par la promesse que par le serment de Dieu, «deux choses immuables et sans mensonge possible, puisqu’elles viennent de Dieu».”—Patriarches et Prophètes, p. 347 (V&S) ou 373 (Bâle).

b. Quelle promesse contenait cette alliance et comment Abraham y répondit-il ? Genèse 17:1-8 ; 15:6 ; 26:5 ; comparez avec Galates 3:8, 16 ; Romains 4:20-22.

“Cette alliance offrait à tous les hommes le pardon de Dieu, la grâce nécessaire pour lui obéir par la foi en Jésus-Christ, et la vie éternelle à condition de fidélité à la loi de Dieu.”—Idem, p. 346 (V&S) et 372 (Bâle). “Fondée sur la loi divine, elle avait pour but de remettre l’homme en harmonie avec la volonté de Dieu, en le rendant capable d’observer ses préceptes.”—Idem, p. 347 (V&S) ou 373 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Lundi

6 février

2. UNE RELATION ÉTERNELLE a. De quelle manière Dieu exprima-t-il l’alliance établie avec Abraham et sa postérité ? Lévitique 26:12. Comparez avec Genèse 17:7-8; Deutéronome 14:2 ; 29:13.

b. Quelle ordonnance de Dieu fut le sceau de son alliance avec Abraham ? Pourquoi ? Genèse 17:11 ; Romains 4:11.

“C’est à ce moment-là que fut donné à Abraham le rite de la circoncision «comme un sceau de la justice qu’il avait obtenue par la foi, quand il était encore incirconcis». Ce rite devait être observé par le patriarche et ses descendants en signe de dévotion au service de Dieu et de séparation volontaire d’avec les idolâtres, et en mémoire du fait que l’Éternel les adoptait comme son trésor particulier.”—Patriarches et Prophètes, p. 117 (V&S) ou 132 (Bâle).

c. “Le rite de la circoncision [était un] symbole de consécration à Dieu, d’un engagement à fuir l’idolâtrie et à garder la loi divine.”— Idem, p. 340 (V&S) ou 365 (Bâle).

d. Quelle expérience primordiale devons-nous faire aujourd’hui afin d’entrer dans la même «nouvelle» alliance avec Dieu ? Deutéronome 10:16 ; Colossiens 2:11 ; Hébreux 8:10 ; 2 Corinthiens 6:16-17.

“Nous devons croire que nous sommes choisis de Dieu, pour être sauvés en exerçant la foi, par la grâce du Christ et l’œuvre du Saint-Esprit ; et nous devons louer et glorifier Dieu pour une aussi merveilleuse manifestation de ses faveurs imméritées. C’est l’amour de Dieu qui attire l’âme à Jésus-Christ, afin qu’elle y soit favorablement accueillie et présentée au Père. Grâce à l’œuvre du Saint-Esprit, la relation divine entre Dieu et le pécheur est renouvelée. Le Père déclare : «Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Je manifesterai envers eux mon amour miséricordieux et je leur donnerai ma joie. Ils seront mon trésor particulier, car le peuple que je me suis réservé proclamera ma louange.»”—Pour un Bon Équilibre Mental et Spirituel, volume 2, p. 554. “La condition pour être reçu dans la famille du Seigneur c’est de sortir du monde, de se séparer afin de ne pas être soumis à son influence.”—God’s Amazing Grace, p. 57. 32

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Mardi

7 février

3. UN SACERDOCE ÉTERNEL a. Pourquoi Christ est-il appelé sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek et pas selon Aaron ? Hébreux 5:5-6 ; 7:11-16 ; Matthieu 1:1-2.

“Le souverain sacrificateur devait représenter Christ d’une manière spéciale, lequel devrait devenir pour toujours souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Cet ordre de sacerdoce ne devait être ni transmis ni supplanté par un autre.”—The SDA Bible Commentary, volume 7, p. 930. b. Comment la prêtrise de Melchisédek est-elle liée à la prêtrise éternelle de Christ et pourquoi est-elle supérieure à celle d’Aaron ? Comparez Hébreux 7:1-3 avec Hébreux 7:20-25 ; 6:18-20.

“C’était le Christ qui parlait par l’intermédiaire de Melchisédek, le sacrificateur du Dieu Très-Haut. Melchisédek n’était pas le Christ ; il était la voix de Dieu dans le monde, le représentant du Père.”—Messages Choisis, volume 1, p. 479.

“Le nom de ce faible enfant […] c’était l’espérance de l’humanité déchue. Cet enfant, pour qui l’on paya le prix du rachat, c’est lui qui devait payer la rançon pour les péchés du monde entier. Il était le vrai «grand-prêtre établi sur la maison de Dieu», le chef d’un «sacerdoce non transmissible», l’intercesseur qui «s’est assis à la droite de la majesté divine au plus haut des cieux» (Hébreux 10:21 ; 7:24 ; 1:3).”— Jésus-Christ, p. 38.

c. Quel parallèle trouve-t-on dans la nourriture que le prêtre de Dieu offrit à Abraham ? Comparez Genèse 14:18-20 avec 1 Corinthiens 10:16 ; 11:23-26.

“Le pain et le vin représentent le corps et le sang de Christ. Tout comme le pain fut rompu et le vin versé, de même le corps de Christ fut brisé sur la croix et son sang fut versé pour notre salut. En mangeant le pain et en buvant le vin, nous montrons que nous croyons ceci. Nous montrons que nous nous repentons de nos péchés et que nous recevons Christ comme notre Sauveur.”—The Story of Jesus, p. 98. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mercredi

8 février

4. UNE POSSESSION ÉTERNELLE a. Quel pays éternel, dont la terre promise n’était qu’une ombre, Dieu promit-il à Abraham ? Genèse 17:8 ; Hébreux 11:8-10 ; Apocalypse 21:2.

“Les expériences si variées que faisaient les Hébreux étaient une école préparatoire en vue de la possession de la terre promise. À nous, de même, de nous remémorer d’un cœur humble et docile, en vue de notre préparation pour la Canaan céleste, les épreuves de l’ancien Israël.”—Patriarches et Prophètes, p. 265 (V&S) et 294 (Bâle). “Faisons en sorte que tout ce qui est beau dans notre foyer terrestre nous rappelle la rivière de cristal et les champs verdoyants, les arbres qui ondulent et les sources d’eau vive, la ville étincelante et les choristes vêtus de blanc de notre foyer céleste – ce monde d’une beauté qu’aucun artiste ne peut coucher sur la toile et qu’aucune langue mortelle ne peut décrire.”—The Faith I Live By, p. 279. b. Quand et comment Abraham et sa postérité recevront-ils leur héritage éternel ? Matthieu 25:31, 34 ; Jean 14:1-3 ; Daniel 7:27.

“La surface de la terre, auparavant bouleversée, ressemblait alors à une immense plaine. L’univers entier, que Dieu avait formé, était purifié ; le grand conflit était terminé. Où que l’on portât les yeux, on ne voyait que des choses magnifiques. Tous les rachetés, jeunes et vieux, grands et petits, jetaient leurs couronnes aux pieds du Rédempteur ; ils se prosternaient devant lui, et adoraient Celui qui vit aux siècles des siècles. La terre nouvelle, dans toute sa beauté, dans toute sa gloire, était l’héritage éternel des rachetés. Le règne, la domination et la grandeur des royaumes qui sont sous tous les cieux furent alors donnés aux saints du Souverain, qui devaient les posséder pour toujours, aux siècles des siècles.”—Premiers Écrits, p. 295. “Le royaume de [la] gloire [de Dieu] ne sera établi qu’au retour de Jésus. «Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut» (Daniel 7 :27). Ils entreront en possession du royaume préparé pour eux «dès la fondation du monde» (Matthieu 25 :34). Alors, le Christ, revêtu de sa grande puissance, entrera dans son règne.”—Heureux Ceux Qui..., p. 102 ou Une Vie Meilleure, p. 129. 34

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Jeudi

9 février

5. LA VIE ÉTERNELLE a. Quelle est la plus grande des promesses qui nous sont faites au travers de l’alliance éternelle ? Galates 3:29 ; 1 Jean 5:11 ; Apocalypse 21:3-4.

“Mais le jour vient où la lutte sera achevée, où la victoire aura été remportée. Alors les rachetés ne connaîtront plus d’autre loi que celle du ciel. Tous seront rassemblés en une famille heureuse et unie, ayant revêtu la robe de justice du Christ.”—Le Ministère de la Guérison, p. 437. “Au ciel il n’y a ni déception, ni chagrin, ni péché, personne pour dire «je suis malade». Il n’y a là aucun convoi funèbre, aucune lamentation, plus de mort ni de séparation, pas de cœurs brisés ; Jésus est là, la paix demeure. ... En sa présence la joie est totale, à sa main droite se trouvent des douceurs sans fin.”—My Life Today, p. 349. b. Quelle espérance ne devons-nous jamais abandonner ? Tite 2:1113; Hébreux 10:35-37.

“Sois patient, soldat chrétien. Encore un peu de temps, et celui qui doit venir viendra. La nuit de l’attente lassante, de la vigilance et de l’affliction est sur le point de se terminer. La récompense sera bientôt accordée ; le jour éternel va se lever. Il n’est plus temps de s’endormir. Il n’est plus temps de proférer des regrets inutiles. Celui qui se laisse aller à l’assoupissement va perdre de précieuses occasions de faire le bien. […] Chaque âme sauvée sera une étoile de plus à la couronne de Jésus, notre adorable Rédempteur.”—Service Chrétien, p. 333.

Vendredi

10 février

RÉVISION PERSONNELLE a. Comment pouvons-nous avoir confiance en la parole de Dieu ? 2. Comme Abraham, comment pouvons-nous avoir la même relation d’alliance avec Dieu ? 3. Expliquez comment nous pouvons avoir confiance en la prêtrise éternelle de Christ. 4. Quelle est l’espérance bénie des enfants d’Abraham ? 5. Pourquoi la vie éternelle avec Dieu est-elle l’espérance bénie du chrétien? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Leçon 7

Sabbat 18 février 2017

L’alliance de la grâce “Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu” (Éphésiens 2:8).

“La grâce est une faveur imméritée, accordée à quelqu’un qui est perdu. Loin de nous fermer l’accès à la miséricorde et à l’amour de Dieu, le fait que nous sommes pécheurs rend absolument nécessaire l’exercice de son amour envers nous si nous devons être sauvés. [En anglais : pour que nous soyons sauvés, NdT]”—Messages Choisis, volume 1, p. 407-408. Lectures proposées :

Patriarches et Prophètes, chapitre 32. La Foi et les Œuvres, chapitre 1.

Dimanche

12 février

1. LA NOUVELLE ALLIANCE DE LA PROMESSE a. Comment Dieu fit-il une nouvelle alliance avec Abraham ? Que fit Dieu plus tard pour confirmer cette alliance ? Pourquoi ? Galates 3:14-18 ; Hébreux 6:13-18.

b. Qu’avait fait Abraham de lui-même pour mériter les promesses de cette alliance et qu’est-ce que cela nous enseigne sur l’attitude de Dieu envers les pécheurs ? Genèse 12:1-3 ; 1 Corinthiens 1:26-31 ; Romains 3:10-12.

“La grâce est un attribut divin, manifestée en faveur d’êtres qui ne la méritent pas. Elle nous est parvenue sans que nous la recherchions. Dieu se plaît à la répandre sur nous, non parce que nous en sommes dignes, mais précisément parce que nous en sommes indignes. […] [La] gloire [de Dieu] est de pardonner aux plus grands pécheurs.”— Le Ministère de la Guérison, p. 135.

“Plus le récipiendaire de la grâce est indigne, plus la miséricorde de Dieu est glorieuse.”—General Conference Daily Bulletin, 28 janvier 1893.

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Lundi

13 février

2. LA VIEILLE ALLIANCE BASÉE SUR LES ŒUVRES a. Pourquoi Dieu fit-il une autre alliance à travers Moïse 430 ans plus tard – et pourquoi ne peut-elle annuler la nouvelle alliance de la promesse ? Deutéronome 4:12-13 ; Exode 19:5-7 ; Galates 3:17 ; 1 Pierre 1:18-20.

“Au cours de leur esclavage, les Israélites avaient considérablement perdu la connaissance de Dieu et des principes de l’alliance avec Abraham. […] Dieu voulut leur révéler sa puissance et sa miséricorde, pour les amener à l’aimer et à se confier en lui […] pour leur faire sentir leur entière impuissance et leur besoin du secours divin […] et il les délivra. […] Ayant vécu au milieu de l’idolâtrie, ils ne se faisaient pas une juste idée de la sainteté de Dieu, de la profonde corruption de leurs cœurs, de leur complète impuissance à obéir par eux-mêmes à la voix de Dieu, et de leur besoin d’un Sauveur. Ils avaient tout cela à apprendre.”—Patriarches et Prophètes, p. 373-374 (Bâle) ou 347-348 V&S). “Un autre contrat – appelé dans les Écritures «l’ancienne» alliance – fut formé entre Dieu et Israël au Sinaï, puis ratifié par le sang d’un sacrifice. L’alliance avec Abraham fut ratifiée par le sang du Christ ; elle est appelée la «deuxième» ou «nouvelle» alliance, parce que le sang par lequel elle fut scellée fut versé après le sang de la première alliance.”— Idem, p. 373 (Bâle) ou 347 (V&S).

b. Comment le peuple réagit-il à ce que Dieu exigeait sous l’ancienne alliance ? Exode 19:8. Comment pouvons-nous courir le même danger ?

“Le peuple ne comprenait pas la dépravation du cœur humain et il ignorait que sans Jésus-Christ il lui était impossible de garder la loi de Dieu.”—Idem, p. 374 (Bâle) ou 348 (V&S). “Ceux qui, ne sentant aucun besoin de l’Agneau de Dieu, comptent pouvoir s’intégrer dans la faveur du Tout-Puissant par leurs bonnes œuvres, indépendamment de la grâce divine, commettent la même erreur que Caïn. Aussi longtemps qu’ils n’acceptent pas le sang purificateur, ils restent sous la condamnation.”—Idem, p. 51 (V&S) et 67 (Bâle). “La propre justice est le danger de cette époque ; elle sépare l’âme de Christ. Ceux qui se confient en leur propre justice ne peuvent pas comprendre comment le salut vient de Christ. Ils appellent le péché justice, et la justice, péché. Ils ne perçoivent pas la malignité de la transgression, et ne comprennent pas la terreur de la loi parce qu’ils ne respectent pas la norme morale de Dieu.”—La Foi et les Œuvres, p. 64. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mardi

14 février

3. DE L’ANCIENNE À LA NOUVELLE a. Quel était le but de la loi morale dans l’ancienne alliance et quel but sert-elle encore aujourd’hui ? Romains 7:7, 9-13, 20 ; 3:19-20.

“La loi devait les convaincre de péché et faire naître en eux le besoin d’un Sauveur.”—Jésus-Christ, p. 297. b. Dans la nouvelle alliance, comment Dieu change-t-il notre attitude envers sa loi et quelle transformation sera manifeste dans notre vie ? Hébreux 8:10 ; Psaume 40:9 ; Ézéchiel 36:26-27 ; Colossiens 3:9-10.

“La loi même qui avait été gravée sur les tables de pierre est écrite par le Saint-Esprit dans notre cœur. Au lieu de chercher à établir notre propre justice, nous acceptons celle du Sauveur. Son sang expie nos péchés et son obéissance nous est imputée. Alors notre cœur, renouvelé par le Saint-Esprit, est rendu capable de produire «les fruits de l’Esprit». Par la grâce de Jésus-Christ, nous vivons désormais dans l’obéissance à la loi de Dieu écrite sur nos cœurs.”—Patriarches et Prophètes, p. 349 (V&S) et 375 (Bâle).

“Le changement du cœur humain, la transformation du caractère, est un miracle par lequel se révèle un Sauveur toujours vivant, déployant son activité pour délivrer les âmes.”—Jésus-Christ, p. 401. c. Comment l’expérience de la nouvelle alliance répond-elle parfaitement à l’esprit et à l’intention de la loi ? Que fut-il dit à Abraham à cet égard ? Matthieu 5:20-22, 27-28, 31-48 ; Romains 13:8-10 ; Genèse 26:5.

“L ’obéissance n’est pas seulement une soumission extérieure, mais un service d’amour. La loi de Dieu est un reflet de sa nature ; c’est l’expression du grand principe de l’amour, et par conséquent la base de son gouvernement dans le ciel et sur la terre. Si nos cœurs sont transformés à la ressemblance de Dieu, si l’amour divin est implanté dans notre âme, ne mettrons-nous pas en pratique la loi de Dieu dans notre vie ? Quand le principe de l’amour est enraciné dans notre cœur, quand l’homme est transformé à l’image de celui qui l’a créé, cette promesse de la nouvelle alliance est accomplie : «Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leur esprit.» (Hébreux 10:16). Et si la loi est écrite dans le cœur, ne façonnera-t-elle pas la vie ?”—Vers Jésus, p. 60 ou Le Meilleur Chemin, p. 58. 38

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mercredi

14 février

4. PAR LA GRÂCE, PAR LE MOYEN DE LA FOI a. Quel don gratuit Dieu fit-il à Abraham parce qu’il choisit de croire? Romains 4:22 ; Galates 3:6.

“Il doit nous être précieux de penser que la justice du Christ nous est imputée, non en vertu d’un mérite quelconque de notre part, mais comme un don de Dieu. L’ennemi de Dieu et des hommes s’oppose à ce que cette vérité soit exposée clairement, car il sait que lorsqu’on l’a pleinement acceptée, sa propre puissance est anéantie.”—Ministère Évangélique, p. 155.

“La grâce du Christ justifie gratuitement le pécheur sans qu’il ne puisse faire valoir aucun mérite de sa part. La justification est le pardon intégral et absolu du péché. Au moment même où le pécheur accepte le Christ par la foi, il est pardonné. La justice de Christ lui est imputée et il ne doit pas remettre en question le pardon de la grâce divine.”—The Faith I Live By, p. 107.

b. Qu’a fait Abraham pour être déclaré juste ? Quelle est la seule façon pour les croyants d’être sauvés de même ? Romains 4:1-5 ; Éphésiens 2:8-9.

“Notre acceptation de Dieu n’est sûre que par son Fils bien-aimé, et les bonnes œuvres ne sont que le résultat de l’action de son amour qui pardonne les péchés. Elles ne sont pas méritoires et rien ne nous est accordé pour nos bonnes œuvres par lesquelles nous puissions réclamer le salut de notre âme. Le salut est un don gratuit de Dieu pour le croyant, qui n’est accordé que pour l’amour de Christ.”—The SDA Bible Commentary, volume 5, p. 1122.

c. Bien que la foi soit un don (voir Romains 12:3, dernière partie), que devons-nous faire avec ? Jean 3:16 ; Luc 7:1-9 ; Romains 10:17.

“Cette foi qui nous permet de recevoir les bienfaits de Dieu en est un elle-même, et chaque être humain en a reçu une certaine mesure. Elle se fortifie selon que nous l’exerçons en faisant nôtre la Parole de Dieu, à laquelle nous devons nous confronter souvent.”—Éducation, p. 286. “Hommes et femmes ne seront pas sauvés tant qu’ils n’auront pas exercé leur foi et bâti sur le vrai fondement, tant qu’ils n’auront pas permis à Dieu de les recréer par son Saint-Esprit.”—The Signs of the Times, 14 février 1900. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Jeudi

15 février

5. UNE FAVEUR IMMÉRITÉE a. Quelle faveur imméritée, promise sous la nouvelle alliance, Dieu a-t-il accordée pour le salut de l’humanité ? Genèse 12:3 ; 1 Jean 4:14 ; Éphésiens 2:4-8 ; Romains 5:15-18.

“Bien que, par notre désobéissance, nous ayons mérité le déplaisir et la condamnation de Dieu, il ne nous a pas oubliés.”—God’s Amazing Grace, p. 10.

“Ceux qui entreront dans le ciel n’en escaladeront pas les murs par leur justice personnelle ; ses portes ne s’ouvriront pas non plus devant eux à cause des riches offrandes d’or ou d’argent qu’ils auront pu faire ; mais c’est grâce aux mérites de la croix de Christ qu’ils auront obtenu leur droit d’entrée dans les nombreuses demeures de la maison du Père.”—Idem, p. 179. b. Comment un pécheur peut-il avoir accès au don gratuit du salut par Jésus-Christ ? Jean 1:12 ; Romains 5:17 ; Hébreux 11:8.

“Tous ceux qui croient que le Christ est une victime propitiatoire peuvent s’approcher et recevoir le pardon de leurs péchés ; par les mérites du Christ, une communication a été rétablie entre Dieu et l’homme. Dieu peut m’accepter comme son enfant ; j’ai la joie de l’appeler mon Père qui m’aime. Nous devons centrer nos espérances du ciel sur le Christ seul, notre substitut et notre garant.”—Messages Choisis, volume 1, p. 426. c. Quelles sont les deux choses que Dieu a détruites par sa merveilleuse grâce ? Romains 8:2 ; 1 Jean 3:5, 8 ; 2 Timothée 1:10.

Vendredi

17 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. Expliquez le mot «promesse» à la lumière de l’impossibilité que Dieu mente. 2. Pourquoi la vieille alliance fut-elle donnée et pourquoi était-elle dénuée de foi ? 3. Comment Dieu écrit-il sa loi d’amour dans nos cœurs et nos esprits ? 4. Pourquoi ne pouvons-nous revendiquer que nos bonnes œuvres soient méritoires pour notre salut ? 5. Pourquoi ne pourrons-nous jamais nous vanter de notre foi ? 40

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Leçon 8

Sabbat 25 février 2017

Une foi agissante “Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ?” (Jacques 2:21).

“Beaucoup de personnes se trompent sur les relations qui existent entre la foi et les œuvres. Elles vous diront : «Vous n’avez qu’à croire en Jésus-Christ et vous êtes en règle. Vous n’avez pas à vous soucier d’observer la loi.» Le fait est qu’une foi authentique se manifeste par l’obéissance.”—Patriarches et Prophètes, p. 132 (V&S) ou 149 (Bâle). Lecture proposée : La Foi et les Œuvres, p. 27-32, 74-77.

Dimanche

19 février

1. UNE FOI AGISSANTE a. Comment savons-nous qu’Abraham croyait en la parole de Dieu ? Genèse 22:1-5 ; Jacques 2:21-24.

“Abraham croyait en Dieu. Comment le savons-nous ? Ses œuvres attestaient du caractère de sa foi et sa foi lui fut imputée à justice.”— Reflecting Christ, p. 79.

b. Quelle relation y a-t-il entre la foi et les œuvres ? Jacques 2:17-18 ; Matthieu 7:16-20. Quel genre de fruit le chrétien porte-t-il ?

“Les bonnes œuvres ne peuvent servir en aucun cas à acquérir le salut, mais elles constituent une preuve de la foi agissant par la charité et purifiant l’âme.”—Jésus-Christ, p. 304. “Tout comme un bon arbre donnera de bons fruits, de même, l’arbre qui est vraiment planté dans le jardin du Seigneur produira de bons fruits pour la vie éternelle. Les péchés qui nous assaillent sont vaincus ; l’esprit n’est pas autorisé à avoir de mauvaises pensées ; les mauvaises habitudes sont chassées du temple de l’âme. […] Une transformation complète a eu lieu.”—The SDA Bible Commentary, volume 6, p. 1080. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Lundi

20 février

2. LES ŒUVRES DE DIEU a. Comment Abraham montra-t-il sa foi en Dieu ? En la mettant en pratique, qu’est-ce qu’Abraham révélait à propos de sa foi? Jacques 2:22 ; Genèse 22:12.

“La foi bourgeonne, fleurit et produit une récolte de bons fruits. Partout où existe la foi, les bonnes œuvres font leur apparition.”— Messages Choisis, volume 1, p. 466.

b. D’où viennent les bonnes œuvres ? Comparez Jérémie 17:9 ; Romains 3:12 avec Éphésiens 2:10 ; Tite 2:13-14.

“La vraie foi se manifeste par de bonnes œuvres ; en effet, les bonnes œuvres sont le fruit de la foi. Dès lors que Dieu opère dans le cœur, et que l’homme se soumet à la volonté de Dieu et coopère avec Dieu, il extériorise dans sa vie ce que Dieu produit en lui par le Saint-Esprit ; il y a accord entre le dessein du cœur et la conduite extérieure. Il faut renoncer à tout péché comme à une chose odieuse qui a crucifié le Seigneur de vie et de gloire ; le croyant doit progresser dans son expérience en accomplissant sans cesse les œuvres du Christ. On conserve le bienfait de la justification en livrant continuellement sa volonté, en obéissant toujours.”—Idem, p. 464. “Si nous sommes fidèles en faisant notre part, en collaborant avec lui, Dieu se servira de nous pour accomplir sa volonté. Mais il ne peut nous employer si nous ne faisons aucun effort. Si nous voulons obtenir la vie éternelle, nous devons travailler, et travailler sérieusement. Nous devons suivre l’exemple que Christ nous a laissé et nous soumettre à lui en toutes choses. Notre volonté doit être en harmonie avec la sienne.”—The Review and Herald, 11 juin 1901. c. Avant que le chrétien ne puisse produire les bonnes œuvres de Dieu, qu’est-ce qui doit avoir lieu ? Éphésiens 2:1-5 ; Galates 2:20 ; Jérémie 29:13.

“La seule façon d’obtenir l’aide de Dieu est de nous remettre entièrement entre ses mains et de croire qu’il agira pour nous. Quand nous comptons sur lui par la foi, il agit. Le croyant ne peut que lui faire confiance. Pendant que Dieu travaille, nous pouvons agir en nous confiant en lui et en faisant sa volonté.”—The SDA Bible Commentary, volume 6, p. 1080. 42

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mardi

21 février

3. UNE CROYANCE MORTE a. Quelle est la différence entre une foi vivante et une croyance morte ? Jacques 2:19-20 ; Marc 7:6-7.

“La vraie foi, celle qui se repose entièrement sur Christ, se manifestera par l’obéissance à toutes les exigences de Dieu. […] À toute époque, il y a eu des gens pour se réclamer d’un droit à la faveur divine alors qu’ils ne respectaient pas certains de ses commandements. Mais les Écritures déclarent que c’est par les œuvres que la foi est «rendue parfaite» et que sans les œuvres d’obéissance la foi «est morte» (Jacques 2:22, 17).”—The Faith I Live By, p. 91. “Beaucoup se contentent de servir des lèvres ; peu sont pénétrés du désir de rechercher Dieu d’un cœur sincère et rempli d’affection pour lui.”—Testimonies, volume 4, p. 534. b. Celui dont la croyance est morte peut-il porter de bons fruits ? Matthieu 23:27-28 : 7:21-23.

“L’homme juste tire du bien de son bon trésor. (Matthieu 12:35). Pourquoi ? Parce que le Christ est constamment présent dans l’âme. La vérité sanctifiante est un trésor de sagesse pour tous ceux qui la mettent en pratique. Comme une source d’eau vive, elle jaillit jusque dans la vie éternelle. Celui dont le cœur n’est pas habité par le Christ se laissera aller à prononcer des paroles vulgaires, à des affirmations exagérées, à semer la discorde. La langue qui profère des paroles méchantes, vulgaires, des grossièretés a besoin d’être traitée aux charbons ardents du genévrier.”—Pour un Bon Équilibre Mental et Spirituel, p. 596-597. “Personne ne peut avoir l’esprit du Christ sans que celui-ci le rende meilleur dans toutes les relations et les devoirs de sa vie. Le murmure, l’insatisfaction, l’emportement, ne sont pas le fruit de bons principes.”—Testimonies, volume 4, p. 347. c. Qu’est-ce qui manquera toujours dans les œuvres d’un croyant mort ? 1 Jean 4:20-21 ; Jean 8:37-41.

“L’obéissance à [la] Parole produit le fruit désiré : «un amour fraternel sincère». Cet amour est d’origine céleste, il détermine les mobiles les plus nobles, les actes les plus désintéressés.”—Conquérants Pacifiques, p. 466. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mercredi

22 février

4. LA RACINE OU LE FRUIT ? a. Que se passe-t-il quand les bonnes œuvres d’obéissance deviennent la racine de la vie chrétienne au lieu d’en être le fruit ? Matthieu 23:5.

“Les pharisiens recherchaient les honneurs par leur ritualisme scrupuleux, l’ostentation de leur culte et leurs aumônes. Ils prouvaient leur zèle pour la religion en en faisant un thème de discussion. Les disputes entre des sectes opposées étaient longues et violentes. Dans les rues, il n’était pas rare d’entendre monter les voix irritées de sages docteurs de la loi engagés dans de vives controverses. La vie de Jésus était en contraste marqué avec tout cela. Dans sa vie, pas de disputes bruyantes, pas de culte ostentatoire, aucun geste pour obtenir les applaudissements. Le Christ était caché en Dieu, et Dieu était révélé dans le caractère de son Fils.”—Le Ministère de la Guérison, p. 26-27. b. Qu’est-ce qui devrait toujours être à la racine de la vie chrétienne ? Galates 6:14.

“Les anges rendent gloire et honneur à Christ, car eux-mêmes ne sont pas en sécurité à moins de regarder aux souffrances du Fils de Dieu. […] Sans la croix, ils ne seraient pas plus protégés du mal que ne l’étaient les anges avant la chute de Satan. […] Tous ceux qui désirent la sécurité sur terre ou dans le ciel doivent regarder à l’Agneau de Dieu. […] Si les hommes contemplaient l’amour de Christ manifesté sur la croix, leur foi serait fortifiée et ils pourraient s’approprier les mérites du sang versé ; ils seraient purifiés et sauvés du péché.”—The SDA Bible Commentary, volume 5, p. 1132-1133.

c. Comment le vrai chrétien considérera-t-il ses propres œuvres à la lumière de celles de Christ ? Philippiens 3:4-9 ; Ésaïe 6:5.

“Plus les disciples de Dieu découvrent le caractère de Christ, plus ils deviennent humbles et moins ils s’estiment eux-mêmes. […] Conscients de leur indignité et de la merveilleuse gloire de Dieu, ils perdent leur moi de vue.”—That I May Know Him, p. 122. 44

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Jeudi

23 février

5. DES CHRÉTIENS FÉCONDS a. Pourquoi Dieu veut-il remplir la vie du chrétien de bonnes œuvres issues d’un cœur renouvelé ? Matthieu 5:14-16 ; 1 Pierre 2:9.

“[Le plan de Dieu] est que tous ceux qui sont participants de son grand salut deviennent ses missionnaires. C’est par la piété du chrétien que les mondains jugent de l’Évangile. Des épreuves patiemment supportées, des bénédictions reçues avec gratitude, la douceur, la bonté, la miséricorde et l’amour manifestés en tout temps, voilà les flambeaux qui brilleront devant le monde et qui feront ressortir d’autant plus les ténèbres qui proviennent de l’égoïsme du cœur naturel.”—Patriarches et Prophètes, p. 128 (Bâle) ou 113 (V&S).

“Lorsque la grâce du Christ est exprimée dans les paroles et dans les actes des croyants, la lumière resplendit pour ceux qui sont dans les ténèbres ; car, tandis que les lèvres louent le Seigneur, la main est occupée à faire du bien à ceux qui périssent.”—Le Ministère de la Bienfaisance, p. 205. b. Au travers de l’histoire, qu’est-ce que Dieu a toujours su au sujet de son église ? Apocalypse 2:2, 9, 13, 19 ; 3:1, 8, 15. Pourquoi Jésus s’intéresse-t-il autant aux œuvres de ses disciples ? Jacques 2:21-22, 24 ; Apocalypse 22:12.

“Les yeux du monde sont dirigés vers nous et nous sommes observés par plusieurs sans que nous nous en doutions. Il en est qui ont quelque connaissance des doctrines auxquelles nous disons croire, et ils remarquent l’effet de notre foi sur nos caractères.”—Messages Choisis, volume 2, p. 444.

“Le monde d’aujourd’hui est en grand besoin d’une révélation du Christ Jésus en la personne de ses saints.”—In Heavenly Places, p. 313.

Vendredi

24 février

RÉVISION PERSONNELLE 1. Pourquoi la vraie foi est-elle toujours agissante ? 2. Comment pouvons-nous nous assurer que nos œuvres soient toujours d’essence divine ? 3. Pourquoi un cœur inconverti ne produit-il jamais un amour désintéressé ? 4. Expliquez la différence entre la racine et le fruit de notre expérience. 5. Qu’est-ce que Dieu et le monde attendent de voir dans l’église chrétienne? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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(Bombay)

SABBAT 4 MARS 2017 SABBATH, MONTH #, 20## Hyderabad

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Offrande spéciale First Sabbath A r a b i aOffering n pour S e a une chapelle à Bengaluru, Inde

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Bengaluru, autrefois appelée Tirupati Bangalore, est la capitale de l’état de Chennai (Madras) Karnataka en Inde. C’est la cinquième Bengaluru plus grande ville, elle renferme plus de onze millions d’habitants (2016). Kavaratti Bengaluru est considérée comme la «silicone vallée de l’Inde», car c’est SRI LANKA la principale ville exportatrice de technologies de l’information. Notre église y fut établie lorsque, au début de l’année 2009, un frère et un groupe de personnes intéressées par notre message ont exprimé le désir de rejoindre notre Mouvement. Après avoir été guidés dans la vérité présente, ils ont été 65˚E acceptés au sein du troupeau de Christ. Au cours des années suivantes, le groupe se rassemblait pour les cultes dans un petit lieu en location. En 2014, cet emplacement ne suffisant plus à cause du développement de l’église, ils déménagèrent dans un autre endroit en location, assez spacieux pour contenir tout le monde. Mais ce lieu de rassemblement étant au deuxième étage du bâtiment, il fallait obligatoirement emprunter les escaliers ce qui rendait difficile l’accès à toutes les réunions pour les personnes âgées. Les frères désiraient aussi avoir un endroit permanent. Des plans furent faits pour se procurer un terrain. Trouver un terrain à acheter à Bengaluru était une véritable gageure compte tenu des prix pratiqués. La population s’était rendue en masse à la ville pour trouver un emploi et faire des affaires, ce qui avait entraîné une alarmante hausse du prix de l’immobilier. Cependant, avec l’aide de Dieu, les frères réussirent à trouver et à acheter un terrain convenable. Les frères cherchent maintenant à construire un mémorial pour l’Éternel dans cette «Silicon City», un lieu d’où l’évangile pourrait être proclamé avec puissance aux égarés. Nous prions afin que Dieu ouvre les fenêtres des cieux et déverse ses bénédictions en faveur de ce projet. En attendant, nous voudrions lancer un appel à tous nos frères et sœurs de ce monde à participer à la finalisation du projet. Notre prière est que Dieu incite vos cœurs à ouvrir généreusement votre main en ce premier sabbat du mois. Sachez que tout soutien que vous pourrez nous accorder sera le sujet d’une grande joie pour les croyants de Bengaluru. Nous vous demandons aussi de bien vouloir prier pour ce projet afin qu’il puisse se réaliser. Que Dieu vous bénisse abondamment en retour de votre généreuse contribution au projet présenté ce sabbat. adiv

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10˚N

Vos frères et sœurs de Bengaluru. 46

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017

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Leçon 9

Sabbat 4 mars 2017

Le Sauveur d’Abraham “Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui” (Jean 8:56).

“Dieu avait «annoncé d’avance à Abraham cette bonne nouvelle» (Galates 3:8). Aussi la foi du patriarche était-elle fixée sur le Rédempteur à venir.”—Patriarches et Prophètes, p. 132 (V&S) et 149 (Bâle). Lecture proposée : Jésus-Christ, p. 755-765, 787-790

Dimanche

26 février

1. UNE PRÉFIGURATION DE CHRIST a. Qui Isaac préfigura-t-il ? Genèse 22:7-9 ; Hébreux 11:17-19.

“Isaac représentait le Fils de Dieu offert en sacrifice pour les péchés du monde. Dieu voulait faire comprendre à Abraham le plan du salut. Pour que le patriarche fût frappé de la réalité de l’Évangile tout autant que pour éprouver sa foi, Dieu lui demanda de sacrifier son fils bienaimé. Toute la souffrance et l’agonie qu’Abraham endura dans cette sombre et effrayante épreuve avaient pour but de faire une profonde impression sur lui afin qu’il comprît le plan de la rédemption en faveur de l’homme perdu. Il devait savoir par sa propre expérience combien est inexprimable le renoncement de Dieu qui a donné son Fils unique pour qu’il mourût afin de sauver l’homme de la ruine.”—Témoignages, volume 1, p. 406.

b. Comment Dieu révéla-t-il à Abraham le jour de Christ ? Genèse 22:13 ; Jean 1:29 ; Ésaïe 53:7.

“Il […] fut montré [à Abraham] qu’en donnant son Fils unique pour sauver les pécheurs d’une ruine éternelle Dieu avait consenti au plus grand sacrifice, et au plus étonnant, qui ait jamais été demandé à un homme.”—Jésus-Christ, p. 466. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Lundi

27 février

2. LE SACRIFICE ULTIME a. Décrivez comment Dieu essaya de révéler à Abraham la profondeur du grand sacrifice qu’il faisait en donnant son Fils unique. Genèse 22:11-12, 16 ; 1 Jean 4:9-10.

“Notre Père céleste soumit son Fils bien-aimé aux agonies de la crucifixion. Des légions d’anges furent témoins de l’humiliation et de l’angoisse de l’âme du Fils de Dieu mais il ne fut permis à aucun de s’interposer comme ce fut le cas pour Isaac. Aucune voix ne se fit entendre pour interrompre le sacrifice. Le cher Fils de Dieu, le Rédempteur du monde, fut insulté et torturé, on se moqua de lui et on l’injuria, jusqu’à ce qu’il courbe la tête, ayant rendu l’esprit. Quelle plus grande preuve de son amour divin et de sa pitié l’Être infini peut-il nous donner ?”—That I May Know Him, p. 20. “Les sombres jours d’agonie qu’[Abraham] traversa alors devaient l’aider à comprendre, par son expérience personnelle, la grandeur du sacrifice consenti par le Dieu infini en faveur de la rédemption de l’homme.”—Patriarches et Prophètes, p. 132-133 (V&S) ou 149-150 (Bâle). b. Expliquez comment Jésus savait, tout comme Isaac le savait aussi, que c’était son Père qui l’offrait en sacrifice pour le monde entier. Genèse 22:10 ; Matthieu 26:38-39 ; Philippiens 2:8.

“Jésus quitta ses demeures célestes et vint en ce monde de ténèbres pour atteindre les profondeurs de la misère humaine afin de pouvoir sauver ceux qui étaient près de périr.”—The Bible Echo, 1er janvier 1893. c. Quelle fut la plus grande douleur que Jésus dut endurer lors de son sacrifice ultime ? Psaume 69:19-22 ; Ésaïe 53:4, 10-12.

“C’est l’angoisse de se sentir privé de la faveur de son Père qui rendit les souffrances du Christ si aiguës. […] Son angoisse terrible, causée par la pensée qu’en cette heure critique, Dieu l’avait abandonné, illustre l’angoisse que le pécheur éprouvera lorsque—trop tard—il s’apercevra que l’Esprit de Dieu s’est retiré de lui.”—Pour un Bon Équilibre Mental et Spirituel, p. 480. 48

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Mardi

28 février

3. ABANDONNÉ POUR LE PÉCHÉ a. Pourquoi Christ fut-il abandonné et pas Isaac ? Genèse 22:12 ; Matthieu 27:42-43, 46 ; Jean 3:17 ; 12:27 ; 2 Corinthiens 5:21.

“Les anges du ciel sympathisent avec leur Chef bien-aimé. C’est avec joie qu’ils auraient abandonné leurs rangs pour se précipiter à son secours. Mais cela n’entrait pas dans les plans de Dieu.”—Levez vos Yeux en Haut, p. 215.

“C’est volontairement que notre divin Substitut offrit son âme à l’épée de la justice, afin que nous ne périssions pas mais que nous eussions la vie éternelle.”—Messages Choisis, volume 1, p. 379. b. Que signifie le fait que les serviteurs d’Abraham restèrent en arrière et que seuls le père et le fils se rendirent ensemble à l’autel ? Genèse 22:3-5, 8 ; Jean 16:32.

“Les anges qui assistaient à l’agonie désespérée du Sauveur se voilaient la face devant cet effrayant spectacle. La nature elle-même exprimait sa sympathie à son Auteur injurié et mourant. Le soleil refusait d’éclairer une scène aussi atroce. En plein midi, alors qu’il brillait auparavant de tout son éclat, il parut disparaître soudain. Une obscurité complète, semblable à un suaire, enveloppait la croix. […] Ces épaisses ténèbres cachaient la présence de Dieu. […] Le Père restait, invisible, près de son Fils ; sa gloire, en éclatant à travers la nuit, eût anéanti tous les spectateurs humains. À cette heure redoutable le Christ ne devait pas être réconforté par la présence de son Père.”—JésusChrist, p. 757-758.

c. Comment savons-nous que Christ fut abandonné mais pas perdu ? Ésaïe 54:7-8 ; Actes 2:22-24, 27 ; 1 Corinthiens 15:55-57.

“Jésus fut déposé dans le tombeau. Il entra dans les ténèbres de la tombe et goûta à la mort pour chacun de nous. Mais il ne resta pas longtemps sous le pouvoir de l’ennemi. Un ange puissant vint du ciel et roula la pierre de devant le sépulcre. […] Christ, vainqueur triomphant, sortit du tombeau et libéra de la mort une multitude de captifs.”—The Signs of the Times, 25 novembre 1889. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mercredi

1er mars

4. UN SAUVEUR RESSUSCITÉ a. Décrivez comment Abraham croyait en la puissance de la résurrection. Genèse 22:5 ; Hébreux 11:19.

“Ce fils lui avait été donné d’une façon inattendue ; et celui qui lui avait fait ce don précieux n’avait-il pas le droit de le reprendre ? Puis la foi lui rappelait cette promesse : « C’est en Isaac que ta postérité sera appelée de ton nom, » postérité innombrable comme les grains de sable du rivage. Isaac était l’enfant du miracle ; celui qui lui avait donné la vie ne pouvait-il pas la lui rendre ? Plongeant son regard au delà des choses visibles, et se cramponnant à la parole divine, Abraham « pensait en lui-même que Dieu pouvait ressusciter Isaac des morts. »”—Patriarches et Prophètes, p. 147 (Bâle) ou 130 (V&S). b. Expliquez ce que signifient la mort et la résurrection de Christ pour l’humanité. Hébreux 2:14-15 ; 2 Timothée 1:10 ; Romains 6:5.

“Satan ne peut retenir les morts dans sa main quand le Fils de Dieu leur commande de vivre. Il ne peut davantage garder dans la mort spirituelle l’âme qui reçoit, par la foi, la parole puissante du Christ. À tous ceux qui sont morts dans le péché Dieu dit : « Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts. » Cette parole est la vie éternelle”— Jésus-Christ, p. 310.

c. Quelle est l’importance de la victoire de Christ sur la mort pour le croyant ? 1 Corinthiens 15:12-19 ; 1 Pierre 1:3 ; Jean 11:25-26.

“Les captifs libérés de la tombe au moment de la résurrection de Jésus étaient ses trophées de Prince conquérant. Il attestait ainsi de sa victoire sur la mort et sur le tombeau ; il se portait garant de la résurrection de tous les justes morts.”—The SDA Bible Commentary, volume 5, p. 1109. “Seul celui qui est capable de ressusciter ses saints du tombeau, de les revêtir d’immortalité et de leur donner la victoire éternelle sur la mort et le sépulcre, est capable maintenant de garder les âmes qui lui sont confiées et de les délivrer de leurs perplexités.”—Manuscript Releases, volume 21, p. 273. 50

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Jeudi

2 mars

5. LA JOIE DU SALUT a. Comment Abraham se sentit-il lorsque Dieu révéla Christ comme le Sauveur vainqueur du péché et de la mort ? Jean 8:56. Pourquoi les chrétiens devraient-ils être les personnes les plus joyeuses au monde ? Philippiens 4:4 ; Actes 2:25-27 ; 1 Thessaloniciens 5:16.

“En des circonstances si décourageantes qu’elles auraient déprimé des chrétiens à demi convertis, Paul garde un cœur résolu, plein de courage, d’espoir et de joie, disant : «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous.» (Philippiens 4:4). Il manifeste le même espoir et la même joie quand il est sur le pont du bateau, la tempête faisant rage et le navire se désagrégeant. Il donne des ordres au commandant et préserve la vie de tous ceux qui sont à bord. Bien que prisonnier, c’est lui le vrai maître du bateau, l’homme le plus libre et le plus heureux à bord.”—My Life Today, p. 334. b. Pourquoi chanter et louer le Seigneur constitue-t-il une partie importante de notre foi ? Psaume 98:1-6 ; 95:1-8 ; Apocalypse 15:24.

“Tandis que le peuple cheminait dans le désert, le chant contribua à imprimer dans l’esprit de chacun de nombreuses et précieuses leçons. […] Alors leurs pensées se détachaient des soucis et des difficultés du chemin, leur esprit agité, impatient, s’apaisait ; les principes de vérité s’ancraient dans leur mémoire et leur foi se fortifiait.”—Éducation, p. 45. “Si, de nos jours, on adressait davantage de louanges au Seigneur, la foi, le courage et l’espoir s’accroîtraient grandement.”—Prophètes et Rois, p. 150.

Vendredi

3 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. Comment Isaac était-il une préfiguration de Christ ? 2. Comment l’expérience d’Abraham révèle-t-elle les profondeurs du sacrifice de Dieu ? 3. Expliquez pourquoi Christ dut expérimenter le sentiment d’être abandonné. 4. Que signifie la résurrection pour le chrétien ? 5. Quel est le meilleur remède à la dépression ? Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Leçon 10

Sabbat 11 mars 2017

La patience d’Abraham “Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel !” (Psaume 27:14).

“Lorsque nous avons des ennuis, avant même que nous nous en ouvrions à lui, Dieu travaille à nous en délivrer.”—Our High Calling, p. 316. Lectures proposées : Vers Jésus ou Le Meilleur Chemin, chapitre 11. Our High Calling, p. 315-319.

Dimanche

5 mars

1. LES DÉSIRS DU CŒUR a. Que désirait Abraham dans son cœur ? Genèse 15:1-3. Que promet Dieu à ceux qui croient en lui ? Psaume 37:4-5 ; Matthieu 21:21-22.

“Chaque promesse de la Parole de Dieu nous appartient. Quand vous priez, rappelez à Jéhovah ses engagements et réclamez-vous de ses promesses par la foi. Il a dit que si vous le lui demandez avec foi, vous recevrez toutes ses bénédictions spirituelles. Persévérez dans vos prières et vous recevrez bien plus que ce que vous avez demandé ou même pensé recevoir. Apprenez à avoir une confiance illimitée en Dieu. Chargez-le de tous vos soucis. Attendez-vous à lui patiemment et il les fera disparaître.”—In Heavenly Places, p. 71. b. Quand nous prions Dieu afin qu’il exauce un désir de notre cœur, que devrions-nous toujours inclure dans notre requête ? Jacques 4:13-15 ; Matthieu 26:39.

“Ce que nous avons de mieux à faire, c’est de présenter nos requêtes à notre Père céleste et de mettre toute notre confiance en lui. Nous savons que Dieu nous entend lorsque nos prières sont conformes à sa volonté ; mais il n’est pas bon d’insister, d’oublier que nous devons nous soumettre. Il ne faut pas que nos prières revêtent la forme d’un ordre, mais celle d’une supplication.”—Le Ministère de la Guérison, p. 197-198. 52

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Lundi

6 mars

2. ATTENDRE PLUS LONGTEMPS QUE PRÉVU a. Expliquez comment Dieu répondit à la prière d’Abraham dès qu’il acheva sa requête. Genèse 15:3-4.

“Puisque Abraham n’avait pas de fils, il avait tout d’abord pensé qu’Éliézer, son fidèle serviteur, deviendrait son fils adoptif et son héritier. Le Seigneur fit alors savoir à Abraham que ce serviteur ne serait pas son fils ni son héritier, mais qu’il aurait un fils de sa propre chair”— L’Histoire de la Rédemption, p. 74.

b. Bien que Dieu ait immédiatement promis un fils à Abraham, pourquoi ne lui a-t-il pas tout de suite révélé sa date de naissance ? Actes 1:6-7 ; Proverbes 16:9 ; Psaume 34:9.

“Dieu voulait éprouver la confiance du patriarche dans les promesses qui lui avaient été faites.”—Idem. “Sur cette terre, nous ne devons pas nous attendre à ce que le soleil brille toujours. Les nuages et les tempêtes nous environneront et c’est pourquoi nous devons être préparés à diriger nos regards vers la dernière fois où nous avons vu sa lumière. Ses rayons en sont peutêtre cachés mais ils […] brillent toujours derrière les nuages. Il nous revient d’attendre, de veiller, de prier et de croire. Nous apprécierons la lumière du soleil d’autant plus après que les nuages auront disparu. Nous verrons le salut de Dieu si nous croyons en lui au sein des ténèbres comme dans la lumière.”—Our High Calling, p. 318. c. Quel danger nous menace lorsque notre prière n’est pas exaucée au moment où nous l’attendions ? 1 Corinthiens 10:9-10 ; Hébreux 3:12-14. Où cela nous conduira-t-il ? Genèse 16:1-6.

“Si nos prières ne paraissent pas être entendues, cramponnons-nous à la promesse, car le temps de l’exaucement viendra certainement et nous recevrons alors la bénédiction dont nous avons le plus pressant besoin. Mais prétendre que les prières seront toujours exaucées de la manière dont nous l’entendons, c’est de la présomption. Dieu est trop sage pour se tromper, et trop bon pour nous refuser ce qui est le meilleur pour nous. Ne craignez donc pas de mettre en lui votre confiance, même quand vous ne voyez pas l’exaucement immédiat de vos prières. Reposez-vous sur cette promesse, qui est ferme «Demandez, et vous recevrez.» (Jean 16:24)”—Vers Jésus, p. 96-97 ou Le Meilleur chemin, p. 94-95. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mardi

7 mars

3. LE RÉMUNÉRATEUR DE LA FOI a. Citez deux choses en lesquelles Dieu veut que nous croyions. Hébreux 11:6. Quelle en fut la première démonstration d’Abraham? Genèse 15:4-6.

“Nous ne devrions pas présenter à Dieu nos requêtes afin de le mettre à l’épreuve, pour voir s’il accomplira sa parole, mais parce que nous avons la certitude qu’il l’accomplira ; non pas pour avoir la preuve qu’il nous aime, mais parce que nous l’avons déjà [dans l’original : mais parce qu’il nous aime, NdT].”—Jésus-Christ, p. 108-109. b. Quand Dieu rejeta Ismaël en tant que postérité promise, décrivez comment le temps affecta la foi d’Abraham et celle de Sara en l’accomplissement des promesses divines. Genèse 17:15-18 ; 18:9-12.

“Ayant presque atteint l’âge de cent ans, Abraham reçut l’assurance renouvelée que son futur héritier serait l’enfant de Sara. Toutefois cette grande promesse lui demeurait obscure. Son esprit se porta immédiatement sur Ismaël, en qui il continuait à voir l’objet des grands desseins de Dieu.”—Patriarches et Prophètes, p. 126 (V&S) et 141 (Bâle). c. Qu’est-ce qui est attaché à toute prière exaucée ? Genèse 18:14 ; 21:1-2. Que devrions-nous toujours nous rappeler au sujet du temps de Dieu comparé au nôtre ? Habakuk 2:3.

“Toute prière sincère sera exaucée. Cet exaucement ne sera peutêtre pas exactement conforme à vos désirs, il pourra être différé, mais il viendra de la façon et à l’heure qui correspondront le mieux à vos besoins. Si Dieu, parfois, ne répond pas selon votre attente aux prières que vous formulez dans la solitude, dans la fatigue et l’épreuve, il le fait néanmoins toujours pour votre plus grand bien.”—Ministère Évangélique, p. 252.

“Dieu ne répond pas toujours à nos prières la première fois que nous l’invoquons. S’il agissait ainsi, nous penserions avoir droit à toutes les bénédictions et les faveurs qu’il nous concède. Au lieu d’examiner avec soin notre cœur pour voir si nous n’y hébergeons aucun mal ou si aucun péché n’y est encouragé, nous deviendrions négligents et nous cesserions de comprendre notre dépendance de Dieu et notre besoin de son aide.”—The Review and Herald, 27 mars 1913. 54

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mercredi

8 mars

4. BESOIN DE PATIENCE a. Pourquoi Dieu ne permet-il pas toujours l’accomplissement immédiat d’une prière ? Jacques 1:2-4 ; Romains 8:24-25.

“Nous désirons tous que le Seigneur réponde immédiatement et directement à nos prières, et nous sommes tentés de nous décourager lorsque ce n’est pas le cas. Mais Dieu est trop sage et trop bon pour nous exaucer de la manière et au moment que nous avons choisis. Il veut faire pour nous bien plus et bien mieux que de réaliser tous nos désirs. Nous pouvons avoir confiance en sa sagesse et en son amour. Ne lui demandons pas de nous exaucer selon notre volonté, mais selon la sienne. Nos désirs et nos projets devraient tendre à accomplir sa volonté. L’épreuve de notre foi est pour notre bien. Celle-ci repose-t-elle uniquement sur la Parole de Dieu ou est-elle incertaine, chancelante et dépend-elle des circonstances ? La foi s’affermit par l’exercice.”—Le Ministère de la Guérison, p. 198.

b. Quelle confiance pouvons-nous avoir dans les promesses de Dieu même si elles ne sont pas toujours remplies quand nous pensons qu’elles devraient l’être ? Hébreux 6:13-18 ; Ésaïe 55:8-11 ; Psaume 27:14.

“Travaillez avec foi, et abandonnez les résultats au Seigneur. Priez avec foi, et les mystères de la providence divine vous seront dévoilés. Il peut sembler parfois qu’il vous est impossible de réussir ; mais travaillez et croyez, mettant dans vos efforts la foi, l’espérance et le courage. Après avoir fait tout ce que vous pouviez, remettez tout entre les mains du Seigneur, confessez sa fidélité, et il vous apportera le secours de sa Parole. Attendez, non avec une anxiété fébrile, mais avec une foi indomptable et une confiance inébranlable.”—Témoignages, volume 3, p. 228. “Attendez-vous au Seigneur, je le répète, attendez-vous au Seigneur. Nous demandons aux hommes sans toujours recevoir. Nous demandons à Dieu et il nous répond : vous recevrez. Ainsi vous savez vers qui vous tourner ; vous savez en qui croire. Vous ne devez pas croire en l’homme et vous appuyer sur la chair. Mais reposez-vous aussi fortement que vous le voulez sur le Tout-Puissant qui a dit : «À moins qu’on ne me prenne pour refuge, qu’on ne fasse la paix avec moi, qu’on ne fasse la paix avec moi.» (Ésaïe 27:5) [En anglais : Qu’il s’empare de ma force afin de faire la paix avec moi et il fera la paix avec moi, NdT]. Puis attendez, veillez, priez et que votre visage se tourne constamment vers le Soleil de Justice.”—Reflecting Christ, p. 119. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

55


Jeudi

9 mars

5. LA PATIENCE DES SAINTS a. Quelle caractéristique illustre le reste du peuple de Dieu ? Apocalypse 14:12. Pourquoi l’amour, l’échelon le plus élevé de l’échelle du chrétien, n’est-il pas mentionné ? 2 Pierre 1:5-7 ; Jacques 5:7-8.

“Une ferme détermination, un effort inlassable, voilà ce qui conférera la victoire finale. Celui qui endurera jusqu’à la fin sera sauvé. Ceux qui continueront patiemment à bien agir auront la vie éternelle et une récompense impérissable. […] Ceux qui sont engagés dans cette lutte contre Satan et ses troupes doivent accomplir un travail approfondi. Il ne faut pas qu’ils soient aussi mous que la cire à laquelle le feu peut faire prendre n’importe quelle forme. Tels de fidèles soldats, ils doivent pouvoir endurer les difficultés et rester loyalement à leur poste en tout temps.”—Testimonies, volume 2, p. 101-102. b. Expliquez comment Dieu se sert de nos épreuves actuelles pour nous préparer pour le retour de notre Seigneur. Hébreux 10:35-39; Matthieu 25:5 ; 24:13, 42-44.

“Dans la vie religieuse de tous ceux qui finalement remporteront la victoire, il y aura de terribles moments d’angoisse et d’épreuve, mais la connaissance des Écritures permettra à ces enfants de Dieu de se souvenir des promesses encourageantes du Sauveur, promesses qui réconforteront leur cœur et affermiront leur foi en la force du Tout-Puissant. […] L’épreuve de la foi est plus précieuse que l’or. Tous les chrétiens devraient apprendre que c’est une partie de la discipline de l’école du Christ qui est essentielle pour les purifier des souillures de la terre.”— Témoignages, volume 2, p. 263-264.

Vendredi

10 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. Dieu exaucera-t-il chacun des désirs de notre cœur ? 2. Comment devons-nous réagir lorsque chaque prière n’est pas exaucée comme nous l’espérons ? 3. Pourquoi le temps peut-il être le plus grand défi pour notre foi ? 4. À l’époque où nous vivons, où la technologie réagit instantanément, quel trait de caractère devons-nous cultiver ? 5. Pourquoi ceux qui n’acquerront pas une confiance durable en la Parole de Dieu ne résisteront-ils pas ? 56

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Leçon 11

Sabbat 18 mars 2017

Un plaidoyer pour les pécheurs “Celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.” (Jacques 5:20).

“Il faut des hommes et des femmes fervents, qui renoncent à euxmêmes, et qui crient à Dieu avec force et avec larmes en faveur des âmes en péril.”—Ministère Évangélique, p. 22. Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, chapitre 14.

Dimanche

12 mars

1. SODOME ET GOMORRHE a. Quelle punition les villes de Sodome et Gomorrhe ont-elles dû subir ? Genèse 19:24-25 ; Luc 17:29.

“L’Éternel fit pleuvoir du ciel du soufre et du feu sur les villes et sur la plaine fertile. Les palais et les temples, les luxueuses demeures, les jardins et les vignes, aussi bien que la gaie et folle multitude qui, la veille seulement, avait insulté aux messagers célestes : tout fut consumé.”—Patriarches et Prophètes, p. 141 (V&S) et 158-161 (Bâle). b. Pour qui Sodome et Gomorrhe sont-elles un exemple ? 2 Pierre 2:6; Jude 7.

“Les flammes qui consumèrent Sodome et Gomorrhe étendent jusqu’à nous leur sinistre lueur. Elles nous enseignent cette chose terrible que si la miséricorde divine supporte longtemps les prévaricateurs, il y a dans le mal une limite que les hommes ne sauraient impunément franchir. Quand cette limite est atteinte, le rôle de la miséricorde s’arrête et celui du châtiment commence. […] Le sort de Sodome renferme un avertissement solennel destiné, non seulement à ceux qui commettent des péchés criants, mais à tous les hommes qui se jouent des privilèges et des lumières que Dieu leur envoie.”—Patriarches et Prophètes, p. 142 (V&S) et 161 (Bâle). Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Lundi

13 mars

2. LE PLAIDOYER D’ABRAHAM a. Où habitait Lot, le neveu d’Abraham ? Genèse 13:10-13 ; 19:1.

“Bâtie au milieu d’une plaine qui était «comme le jardin de l’Éternel» en fertilité et en beauté, Sodome était la plus belle cité de la vallée du Jourdain. La végétation luxuriante des tropiques y prospérait.”— Patriarches et Prophètes, p. 152 (Bâle) ou 135 (V&S).

b. Quand l’Éternel révéla à Abraham qu’il allait détruire Sodome et Gomorrhe, comment plaida-t-il indirectement pour la famille de Lot ? Genèse 18:22-32.

“L’homme de foi va plaider en faveur des habitants de Sodome. Une première fois, il les a sauvés par son épée. Il va maintenant essayer de les sauver par ses prières. […] Sa plaidoirie sera tout empreinte d’humilité et de révérence. […] Dans ces paroles, nulle trace de présomption ou de propre justice. Il ne demande aucune faveur motivée par son obéissance pour les sacrifices qu’il a consentis au service de Dieu. Pécheur lui-même, il plaide en faveur des pécheurs. Tel est l’esprit qui doit animer tous ceux qui s’approchent du Seigneur. Néanmoins, la prière d’Abraham respire la confiance d’un enfant plaidant auprès d’un père aimé. S’approchant du messager céleste, il lui présente une pétition pressante. […] Il se dit que dans cette ville populeuse, il doit y avoir d’autres adorateurs du vrai Dieu. […] Abraham ne demande pas une fois seulement mais plusieurs fois. Et à mesure qu’il obtient ce qu’il demande, le patriarche devient plus hardi, jusqu’à ce qu’il reçoive l’assurance que, s’il y a dix justes à Sodome, la ville sera sauvée. Ce qui inspirait la prière d’Abraham, c’était l’amour des âmes qui périssaient. L’horreur que lui inspirent les péchés de cette ville corrompue est surpassée par le désir de sauver les pécheurs. Cette sollicitude est un exemple de celle que nous devons ressentir pour les impénitents. Nous devons haïr le péché, mais plaindre et aimer le pécheur. De tous côtés, nous sommes entourés d’âmes qui marchent vers une ruine tout aussi fatale, tout aussi effroyable que celle qui allait frapper Sodome. Chaque jour se ferme, sur un être humain, la porte du salut. À chaque heure, des âmes passent la limite de la miséricorde. Où sont les voix qui avertissent, qui supplient le pécheur d’éviter l’affreux sort qui l’attend ? Où sont les mains tendues pour l’arracher à la mort ? Où sont ceux qui, en paroles brûlantes d’humilité et de foi persévérante, plaident devant Dieu en faveur de l’homme perdu ?”— Patriarches et Prophètes, p. 118-119 (V&S) et 133-134 (Bâle). 58

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Mardi

14 mars

3. UNE PRIÈRE EXAUCÉE a. Expliquez comment Dieu répondit à la prière d’Abraham d’épargner Lot. Genèse 19:1-3, 12-16, 27-29.

“Morne de douleur, il s’attardait, chagrin de partir. Sans les anges de Dieu, ils eussent tous péri dans la ruine de Sodome. Les messagers célestes le prirent, lui, sa femme et ses filles par la main, et les conduisirent hors de la ville.”—Patriarches et Prophètes, p. 156 (Bâle) ou 139 (V&S). b. Quel ingrédient devons-nous toujours mêler à nos prières pour leur donner de la puissance ? Hébreux 11:6 ; Matthieu 17:14-20 ; 9:29.

“Priez avec foi et soyez sûrs d’harmoniser vos vies avec vos requêtes afin que vous puissiez recevoir les bénédictions pour lesquelles vous priez. Ne laissez pas votre foi s’affaiblir, car les bénédictions reçues sont proportionnelles à la foi exercée. «Qu’il vous soit fait selon votre foi.» «Tout ce que vous demandez avec foi par la prière, vous le recevrez» (Matthieu 9:29 ; 21:22). Priez, croyez, réjouissez-vous. Chantez les louanges de Dieu, car il a exaucé vos prières. Prenez-le au mot. «Celui qui a fait la promesse est fidèle» (Hébreux 10:23). Pas une supplication sincère ne se perd.”—Testimonies, volume 7, p. 274. “Nous devons nous accrocher fermement aux promesses infaillibles de Dieu. Nous devons avoir une foi que nous ne renierons pas, qui se saisira de l’invisible, qui soit ferme, immuable. Une telle foi comblera nos âmes de bénédictions célestes. ”—My Life Today, p. 8. c. Comment pouvons-nous avoir confiance que Dieu délivrera toujours le juste ? 1 Pierre 3:12 ; Psaume 145:18-19 ; 55:23.

“Aux heures les plus sombres, dans les circonstances les plus adverses, le chrétien peut ancrer son âme à la source de toute lumière et de toute puissance. Jour après jour, par la foi en Dieu, son espérance et son courage seront renouvelés. […] L’Éternel fera plus que répondre aux plus hautes attentes de ceux qui mettent en lui leur confiance. Il leur donnera la sagesse que réclament les situations diverses auxquelles ils seront confrontés.”—Idem, p. 55. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mercredi

15 mars

4. PLAIDER POUR LES ÂMES a. Dans quelle condition le monde sera-t-il juste avant le retour de Jésus ? Luc 17:28-30 ; 2 Timothée 3:1-6.

“Mon attention fut attirée sur le monde qui remplit rapidement la coupe de l’iniquité. La violence et les crimes sous toutes leurs formes sont monnaie courante, et Satan emploie tous les moyens pour rendre populaires le meurtre et les vices les plus avilissants. Les jeunes, dans les rues, sont entourés d’affiches représentant le crime et le péché tels qu’ils sont dépeints dans certains romans ou sur la scène de certains théâtres. Les esprits sont donc habitués au spectacle du péché. La conduite des gens dépravés leur est décrite dans les quotidiens et tout ce qui peut exciter la curiosité et éveiller les passions bestiales leur est rapporté dans des récits palpitants. Une littérature qui est le fruit d’intelligences corrompues empoisonne l’esprit de milliers de gens dans le monde. Le péché n’apparaît pas comme quelque chose de particulièrement horrible. En entendant ou en lisant le récit de tant de crimes crapuleux et de tant de bassesses, la conscience, sensible au début, et qui aurait reculé d’horreur, devient si émoussée qu’elle s’arrête désormais sur toutes ces turpitudes avec un grand intérêt.”—Témoignages, volume 1, p. 455. “Les multitudes font tout leur possible pour oublier Dieu et elles acceptent les fables avec enthousiasme afin de pouvoir continuer tranquillement à se complaire dans une vie de plaisir.”—The SDA Bible Commentary, volume 5, p. 1122.

b. Expliquez comment nous devrions avoir la même attitude de prière qu’Abraham. Ézéchiel 9:4 ; Jacques 5:16-20.

“Notre tâche ne consiste pas à condamner nos semblables, nous devrions au contraire nous aimer les uns les autres et prier les uns pour les autres. Quand nous voyons quelqu’un errer loin de la vérité, nous pouvons pleurer sur lui comme Jésus pleurait sur Jérusalem.”— Témoignages, volume 2, p. 133.

“Si un frère s’égare, c’est précisément le moment de montrer que vous vous intéressez à lui. Allez vers ce frère avec bonté, priez pour lui et avec lui, vous souvenant du prix infini que le Christ a payé pour son salut. De cette façon, vous pouvez sauver une âme de la mort et couvrir une multitude de péchés.”—Idem, p. 20. “Le sceau de Dieu ne sera point apposé sur ceux qui ne s’affligent pas de leur misère spirituelle et qui ne gémissent pas sur le péché des autres.”—Idem, p. 73.

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Jeudi

16 mars

5. LE JUGEMENT IMMINENT a. De quoi devrions-nous essayer de sauver les âmes ? Apocalypse 14:7, 10-11 ; 15:1.

“Les méchants ne s’opposeront pas à une piété de pure forme et ne rejetteront pas un ministère populaire qui ne présente aucune croix à porter. Le cœur naturel n’aura pas d’objection sérieuse à l’encontre d’une religion qui n’a rien qui puisse faire trembler le transgresseur de la loi ou qui ne fait pas peser sur le cœur et la conscience les terribles réalités du jugement à venir. C’est la démonstration de l’Esprit et la puissance de Dieu qui suscitent l’opposition et conduisent le cœur naturel à la rébellion. La vérité qui sauve l’âme ne doit pas venir seulement de Dieu mais son Esprit doit parvenir à d’autres, sinon elle sera sans force devant l’opposition.”—Gospel Workers (1892), p. 66. b. Comme dans l’expérience de Lot, comment savons-nous que beaucoup échapperont de justesse au jugement à venir ? Genèse 19:17 ; Luc 17:28-32 ; 1 Pierre 4:17-18.

“Les jugements de Dieu vont bientôt être déversés sur les habitants de la terre : «Sauve-toi, pour ta vie !» tel est l’avertissement des anges de Dieu (Genèse 19:17). D’autres voix encore se font entendre : «N’ayez pas peur, il n’y a pas lieu de s’alarmer.» Ceux qui vivent à l’aise dans les murs de Sion crient : Paix et sûreté ! tandis que le ciel déclare que la destruction va fondre sur les transgresseurs. […] Il en était ainsi lors de la destruction de l’ancien monde quand les villes de Sodome et de Gomorrhe furent exterminées par le feu”—Témoignages, volume 2, p. 85.

Vendredi

17 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. Quel avertissement nous est donné au travers de l’expérience de Sodome ? 2. Quel devrait être le fardeau de tout chrétien ? 3. Expliquez comment une prière faite avec foi peut sauver une âme. 4. De quelle attitude avons-nous plus que jamais besoin ? 5. Expliquez pourquoi le dernier avertissement doit être lancé de toute urgence. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Leçon 12

Sabbat 25 mars 2017

L’héritage d’Abraham “Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur” (Hébreux 11:10).

“Nous ne sommes qu’étrangers et voyageurs en ce monde. Nous cherchons la cité qu’attendait Abraham, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur.”—In Heavenly Places, p. 112. Lectures proposées : Témoignages, volume 1, p. 139-146. The Faith I Live By, p. 304.

Dimanche

19 mars

1. LA PROMESSE D’UN HÉRITAGE a. Quel héritage Dieu promit-il à Abraham et à ses descendants ? Genèse 17:7-8 ; 1 Chroniques 16:15-18 ; Romains 4:13.

“Cette donation promise au patriarche et à ses descendants ne comprend pas seulement la possession de la Palestine, mais celle du monde entier. […] La Bible enseigne clairement que les promesses faites à Abraham doivent s’accomplir par Jésus-Christ.”—Patriarches et Prophètes, p. 147 (V&S) ou 166 (Bâle).

b. De quoi la terre promise de Canaan ici-bas était-elle un symbole ? Hébreux 11:8-10, 13-16 ; Apocalypse 21:1-3.

“Dieu lui adresse la parole et lui dit de ne pas compter entrer en possession immédiate de la terre promise. Il l’informe qu’avant de l’occuper sa postérité sera appelée à subir une longue oppression. Le patriarche voit alors se dérouler le plan de la rédemption. Il contemple la mort du Sauveur, son suprême sacrifice et son retour en gloire. Il aperçoit la terre entière rendue à sa beauté édénique et remise entre ses mains en possession éternelle, accomplissement final et complet de la divine promesse.”—Patriarches et Prophètes, p. 116 (V&S) ou 131 (Bâle). 62

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Lundi

20 mars

2. HÉRITIERS DU ROYAUME a. Qui est le seul vrai héritier du royaume de la promesse ? Matthieu 21:33-39 ; Galates 3:16 ; Hébreux 1:1-2.

“Dieu «a établi [Christ] héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers.» «Le Fils est le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne et il soutient toutes choses par sa parole puissante» (Hébreux 1:2-3). Il possédait l’excellence et la grandeur divines. Il a plu au Père qu’en lui soit toute la plénitude. «Il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher» [dans d’autres traductions «comme une usurpation» NdT] (Philippiens 2:6). Cependant, il s’est défait du trône de lumière et de gloire qu’il partageait avec le Père, ne considérant pas qu’être égal à Dieu devait être une chose à désirer alors que l’homme était perdu dans le péché et la misère. Il est venu du ciel sur la terre, a revêtu sa divinité d’humanité, a pris sur lui la malédiction et s’est fait le garant de la race déchue. Il n’y fut pas obligé ; mais il choisit de porter les conséquences de la transgression de l’homme afin que ce dernier puisse échapper à la mort éternelle.”—The Signs of the Times, 20 février 1893. b. Comment pouvons-nous devenir cohéritiers de Christ ? Romains 4:13-17 ; Galates 3:26-29.

“Ceux-là seuls qui auront apprécié la grâce du Christ, par laquelle ils sont devenus héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus, sortiront du tombeau en portant l’image de leur Rédempteur.”—Messages Choisis, volume 1, p. 303. “L’accomplissement de la promesse selon laquelle nous serons cohéritiers de Christ dépend de notre bonne volonté à renoncer à nous-mêmes.”—Levez vos Yeux en Haut, p. 227. c. Quand nous déclarons notre foi en Jésus-Christ en qui toutes les promesses de Dieu sont faites, comment nous appelle-t-il ? Romains 8:14-17 ; Galates 4:4-7.

“Les trésors de l’éternité ont été confiés à la garde de Jésus-Christ ; il peut les dispenser comme il l’entend, mais qu’il est triste de voir un si grand nombre de personnes ne pas tarder à perdre de vue les riches grâces auxquelles elles pourraient accéder en mettant en lui leur confiance. Il communiquera les trésors célestes à ceux qui voudront croire en lui, regarder à lui, demeurer en lui.”—Messages Choisis, volume 1, p. 160. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Mardi

21 mars

3. UN ROYAUME ÉTERNEL a. En tant que fils et filles de Dieu par la foi, quel genre de royaume nous est promis ? Daniel 2:44 ; 7:27 ; 2 Pierre 1:11.

“Les desseins du Seigneur pour son peuple ont toujours été les mêmes. Il désire prodiguer aux fils des hommes les richesses d’un héritage éternel. Son royaume est un royaume éternel. Lorsque ceux qui choisissent de devenir des sujets obéissants du Très-Haut seront finalement sauvés dans le royaume de gloire, le dessein de Dieu se sera accompli pour l’humanité.”—The Review and Herald, 26 décembre 1907. b. Pendant combien de temps les croyants jouiront-ils de ce royaume éternel ? Tite 3:7 ; 1 Jean 5:11-13.

“Cette vie est un centre de formation où nous devons être transformés, raffinés et rendus aptes à fréquenter la société des saints dans le royaume de Dieu avec qui nous nous attendons à vivre pendant l’éternité.”—The Bible Echo, 29 juillet 1895. c. Comment savons-nous que Dieu veut que tous aient part à son héritage ? 2 Pierre 3:9 ; Ézéchiel 18:32 ; Jean 3:16.

“Le Seigneur ne désire pas qu’aucune âme périsse. Ses bienfaits sont innombrables, et il ne laissera aucune des possessions qu’il s’est acquises, pour lesquelles il a donné sa vie en rançon, devenir le jouet des tentations de Satan. Le ciel est offert à tous ceux qui croient en Jésus-Christ comme en leur Sauveur personnel.”—Levez vos Yeux en Haut, p. 142. “La Lumière du monde brille sur nous afin que nous puissions être pénétrés de ses rayons divins et que nous laissions cette lumière briller sur les autres par nos bonnes œuvres pour que de nombreuses âmes soient conduites à rendre gloire à notre Père qui est dans les cieux. Il est patient, il ne veut pas qu’une seule âme se perde, mais que toutes parviennent à la repentance ; le cœur de Jésus est attristé de ce que tant de personnes refusent la miséricorde et l’amour incomparable qu’il nous offre.”—Manuscript Releases, volume 2, p. 237-238. 64

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Mercredi

22 mars

4. CONSERVER NOTRE CONFIANCE a. Que nous est-il conseillé de retenir ? Hébreux 3:14 ; 10:23, 35-36 ; Apocalypse 3:11.

“Il est possible de prendre des décisions instantanées qui fixent la destinée pour toujours. […] Pensez-y : il faudrait l’effort de toute une vie pour récupérer ce que vous avez perdu en cédant momentanément à la tentation, d’une manière irréfléchie. […] Ceux qui veulent gagner le ciel déploient leurs plus nobles efforts, et travaillent avec constance pour moissonner le fruit de leur labeur. Une main ouvrira toutes grandes les portes du paradis à ceux qui auront résisté à la tentation et gardé une bonne conscience en renonçant au monde, à ses honneurs, à ses applaudissements, pour l’amour du Christ, le confessant devant les hommes, attendant avec patience le moment où il les confessera devant son Père et devant ses anges.”—Messages Choisis, volume 2, p. 187-189. b. Expliquez comment la majorité des enfants d’Abraham selon la chair sera privée de l’héritage. Nombres 13:25-33 ; 14:1 ; Hébreux 3:18-19 ; Jude 5.

“Durant quarante ans, l’incrédulité, les murmures et la rébellion ont interdit à l’ancien Israël l’entrée dans le pays de Canaan. Les mêmes péchés ont retardé l’entrée de l’Israël moderne dans la Canaan céleste. Ni dans un cas ni dans l’autre, les promesses de Dieu n’étaient en cause. C’est l’incrédulité, l’amour du monde, le manque de consécration et les différends de ceux qui prétendent appartenir au peuple de Dieu qui nous ont retenus pendant si longtemps dans ce monde de péché et de tristesse.”—Évangéliser, p. 620-621. c. Quelle devrait être la priorité numéro un dans notre vie ? Matthieu 6:33 ; Luc 12:31-34 ; Colossiens 3:1-2.

“Détachez vos regards de ce monde pour les porter vers les choses éternelles. Faites vos plus grands efforts pour acquérir ces choses que Dieu considère comme ayant de la valeur. Le Christ a donné sa précieuse vie pour vous permettre de les obtenir. Son sacrifice vous a ouvert toutes grandes les portes du ciel. Amassez-vous un trésor près du trône de Dieu, en accomplissant avec les biens qu’il vous a confiés l’œuvre qu’il souhaite vous voir réaliser : gagner des âmes à la connaissance de la vérité.”—Conseils à l’Économe, p. 237-238. Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Jeudi

23 mars

5. LE ROYAUME UNI DE DIEU a. Combien d’enfants d’Abraham seront avec lui, louant Dieu tandis qu’il entrera en possession de son héritage ? Hébreux 11:39-40 ; 1 Thessaloniciens 4:16-17 ; Ésaïe 66:23.

“lI n’y a pas lieu de désespérer lorsque nous voyons que d’autres, ayant lutté contre les mêmes découragements que nous, sont tombés dans des tentations identiques, car ils se sont relevés ensuite et ont obtenu la bénédiction de Dieu. Les paroles inspirées consolent et réjouissent l’âme égarée. Bien que les patriarches et les apôtres fussent sujets aux faiblesses humaines, ils ont pourtant obtenu par la foi un bon témoignage ; ils ont livré bataille avec la force du Seigneur et ils ont vaincu glorieusement. C’est ainsi que nous pouvons avoir confiance dans la vertu du sacrifice propitiatoire et triompher par le nom de Jésus.”—Témoignages, volume 1, p. 507. b. Que fera tout croyant sauvé lorsqu’il contemplera face à face JésusChrist, son Sauveur ? Philippiens 2:9-11 ; Apocalypse 7:9-10. Que fera alors Jésus ? 1 Corinthiens 15:24-28.

“Tous [les rachetés] s’unissent pour chanter les louanges de celui qui mourut pour que des hommes puissent posséder une vie semblable à celle de Dieu. Le grand conflit est terminé. Les tribulations et les luttes sont finies. Des chants de victoire remplissent tout le ciel, lorsque les rachetés entonnent ces joyeux accents : «Gloire à l’Agneau qui a été immolé, qui est revenu à la vie, au puissant vainqueur !»”—Conquérants Pacifiques, p. 602.

Vendredi

24 mars

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4.

Quel genre de pays Abraham cherchait-il ? Quelle est la seule façon d’avoir droit à l’héritage d’Abraham ? Qu’est-ce que Dieu désire pour chacun en ce monde ? Comment pouvons-nous retenir fermement notre confiance jusqu’à la fin ?

5. Quel genre de chant les rachetés chanteront-ils ensemble dans le chœur céleste ? 66

Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


Note

Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2017

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Leçons de l’école du Sabbat, Janvier–Mars 2017


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