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Ecole du Sabbat Adultes

2e trimestre

Avril - Juin 2008


SOMMAIRE 5 10 15 20 26 31 36 41 46 52 57 62 67

La vĂ©ritable Ă©ducation Au sein de la famille Discerner les contrefaçons La connaissance acquise par la Parole de Dieu La recherche de la vraie connaissance Notre profond besoin d’une rĂ©forme Ă©ducative Le caractĂšre et l’Ɠuvre de l’enseignant L’enfance : les sept premiĂšres annĂ©es L’éducation Ă  l’ñge de l’école primaire Bases utiles dans l’éducation L’éducation Ă  l’ñge de l’école secondaire Une Ă©ducation poussĂ©e L’Ɠuvre ïŹnale et la derniĂšre Ă©cole

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basĂ© uniquement sur la Bible et l’Esprit de ProphĂ©tie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brĂšves que possible pour prĂ©server une pensĂ©e concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisĂ©s dans certains cas aïŹn d’assurer la clartĂ© du texte, une lecture facile et de prĂ©ciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandĂ©e.

Leçons de l’école du Sabbat : Avril Ă  Juin 2008. Parution trimestrielle. PubliĂ© par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, dĂ©partement de l’école du Sabbat. Couverture : Design Pix (1Ăšre de couverture) ; Map Ressources (pp. 4, 25 et 51) ; PhotoDisc (4e de couverture). RĂ©alisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet OfïŹciel : http://www.sdarm.org E-mail (Etats-Unis): info@sdarm.org

Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7Ăšme Jour, Mouvement de RĂ©forme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 17 € /an (4 numĂ©ros) (Ă  rĂ©gler Ă  l’adresse ci-dessus)

Imprimé en France


Avant-propos Comme il est important, alors que nous approchons de la ïŹn de l’histoire de la terre, d’accorder plus d’attention au sujet de l’éducation ! “Aujourd’hui, plus que jamais auparavant, il nous faut comprendre la vraie science de l’éducation. Si nous ne comprenons pas cela, nous n’aurons jamais de place dans le royaume de Dieu. [Jean 17 : 3]. Si tel est le prix du ciel, notre Ă©ducation ne se fera-t-elle pas sur ces sujets ?” (The Christian Educator, aoĂ»t 1897). “L’éducation reçue joue non seulement un grand rĂŽle en ce monde dans la vie de l’étudiant, mais son inïŹ‚uence s’exerce jusque dans l’éternitĂ©.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 76. Qu’est-ce qui devrait caractĂ©riser l’éducation que nous recherchons ? La vraie Ă©ducation dirige notre esprit vers Dieu et nous ramĂšne Ă  l’harmonie avec lui. Elle forme des caractĂšres vertueux et Ă©quilibrĂ©s qui rĂ©ïŹ‚Ă©chissent l’image de Dieu, cette perfection originelle dont nos premiers parents Ă©taient si magniïŹquement dotĂ©s. Cela met en action toutes nos forces mentales, physiques et spirituelles. Cette Ă©ducation nous prĂ©pare Ă  mieux remplir les devoirs de la vie et nous qualiïŹe pour le service dans le plan du salut. Elle nous fortiïŹe contre les piĂšges de Satan, y compris contre les dangers tapis dans les contrefaçons, dans la fausse Ă©ducation. “Aujourd’hui, ceux qui reprĂ©sentent le Christ doivent forger de nouvelles habitudes. Les thĂ©ories appartenant au monde doivent ĂȘtre abandonnĂ©es. Dans leurs paroles et leurs actions, ils doivent rechercher la ressemblance divine. Ils ne doivent pas adopter les principes dĂ©gradants et les sentiments qui se rapportent au culte des faux dieux. Ils ne peuvent pas, sans risque, recevoir leur Ă©ducation de ceux qui ne connaissent pas Dieu et ne le considĂšrent pas comme la vie et la lumiĂšre des hommes. Ceux-lĂ  appartiennent Ă  un autre royaume. Ils sont gouvernĂ©s par un prince malhonnĂȘte et ils prennent des chimĂšres pour la rĂ©alitĂ©.”—Fundamentals of Christian Education, page 469. “PĂšres et mĂšres, vous rendez-vous compte de la responsabilitĂ© qui vous incombe ? Comprenez-vous la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server vos enfants de l’insouciance et des habitudes dĂ©moralisatrices ? Ne leur permettez de frĂ©quenter que des personnes qui auront une bonne inïŹ‚uence sur leur caractĂšre. 
 Demandez-leur d’entreprendre avec vous cette rĂ©forme. Faites tous vos efforts pour racheter le passĂ©. Ne restez pas plus longtemps dans l’état de l’Eglise de LaodicĂ©e. Au nom du Seigneur, je supplie chaque famille de montrer son vrai drapeau. RĂ©formez l’église au sein de votre foyer.”—TĂ©moignages, volume 3, page 121. A mesure que nous Ă©tudions ce trimestre, que le Seigneur Ă©claire notre entendement sur la maniĂšre de nous Ă©duquer nous-mĂȘmes et d’éduquer nos enfants pour l’éternitĂ©. Le retour du Christ est trĂšs proche et nous devrons bientĂŽt rendre compte de notre service. Heureux celui qui pourra dire : “Me voici, moi et les enfants que l’Eternel m’a donnĂ©s.” (EsaĂŻe 8 : 18). Le DĂ©partement de l’Ecole du Sabbat de la ConfĂ©rence GĂ©nĂ©rale Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

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Sabbat, 5 avril 2008

Offrande spĂ©ciale pour les bureaux du Champ Nord-Est du Honduras Le Honduras est situĂ© au cƓur de l’AmĂ©rique Centrale. Son territoire couvre 112 492 km2 ; il est divisĂ© en 18 dĂ©partements administratifs. DĂšs le dĂ©but, le message de la RĂ©forme a Ă©tĂ© joyeusement acceptĂ© par les gens. Nos frĂšres et sƓurs sont un Ă©lĂ©ment primordial dans l’extension de l’Ɠuvre car ce sont des missionnaires qui ouvrent de nouveaux champs dans les pays avoisinants. Pendant des annĂ©es il n’y avait qu’un seul Champ au Honduras qui embrassait le pays tout entier, mais, vers l’annĂ©e 1997 l’Ɠuvre s’est Ă©tendue de telle sorte qu’il fut intĂ©ressant d’organiser deux Champs. En cette mĂȘme annĂ©e le Champ Nord-Est du Honduras devint opĂ©rationnel. Ce Champ comprend une grande rĂ©gion incluant les dĂ©partements d’Olancho, ColĂłn, Yoro, et Gracias a Dios, couvrant un territoire de 56 933 km2. Depuis qu’il fut organisĂ©, le nombre des membres a grandi et il arrive maintenant au deuxiĂšme rang dans l’Union de l’AmĂ©rique Centrale. Parmi les intĂ©ressĂ©s il y a des groupes ethniques (Garifuna ou Black Caribs, Miskito, Pech). Beaucoup d’entre eux ont reçu l’évangile avec un grand intĂ©rĂȘt et beaucoup de joie. DĂšs le dĂ©but, les bureaux du Champ du Nord-Est du Honduras ont Ă©tĂ© situĂ©s Ă  Tocoa, dans le dĂ©partement de ColĂłn. Malheureusement, nous ne sommes pas propriĂ©taires du bĂątiment qui abrite nos bureaux. Nous sommes trĂšs dĂ©sireux de construire notre propre Ă©diïŹce de sorte Ă  pouvoir ĂȘtre capables de rĂ©pondre aux diffĂ©rents appels et besoins de nos croyants et du vaste champ d’action situĂ© Ă  l’intĂ©rieur de nos frontiĂšres. C’est pour cette raison que nous faisons appel Ă  vous, frĂšres et sƓurs de par le monde, aïŹn que Dieu touche votre cƓur et que, grĂące Ă  vos dons, ce projet puisse voir le jour, que Dieu soit gloriïŹĂ© et que le message du salut soit portĂ© Ă  toute nation, Ă  toute tribu, Ă  toute langue et Ă  tout peuple. Nous vous remercions d’avance pour votre gĂ©nĂ©reuse contribution Ă  ce projet immobilier. Vos frĂšres et sƓurs du Champ du Nord-Est du Honduras

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Leçon 1

Sabbat 5 avril 2008

Dimanche

30 mars

1.

LA PLUS BELLE ƒUVRE

a.

Quelle est la plus belle Ɠuvre conïŹĂ©e aux ĂȘtres humains ? Proverbes 22 : 6.

“Eduquer de jeunes esprits est la plus belle Ɠuvre qui puisse ĂȘtre accomplie par des hommes et des femmes. 
 [Dans Proverbes 22 : 6] Salomon recommande de diriger, d’éduquer, de former.”—TĂ©moignages, volume 1, pages 358-359. b.

Qu’est-ce qui est essentiel dans l’enseignement ? DeutĂ©ronome 4 : 9 ; Proverbes 16 : 32.

“Les parents et les maĂźtres ne sont pas aptes Ă  donner aux enfants une Ă©ducation convenable s’ils n’ont pas d’abord appris eux-mĂȘmes la maĂźtrise de soi, la patience, la longanimitĂ©, la douceur, l’amour. 
 Pour que les parents et les maĂźtres accomplissent cette Ɠuvre, il faut qu’ils sachent eux-mĂȘmes quelle voie l’enfant doit suivre. Cela implique autre chose qu’une simple connaissance livresque. Il s’agit de tout ce qui est bon, vertueux, juste et saint. Cela comprend la pratique de la tempĂ©rance, de la piĂ©tĂ©, de l’amour fraternel et de l’amour de Dieu.”—TĂ©moignages, volume 1, pages 358-359. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

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POUR LE

Testimonies, volume 3, pages 131-138 ; 143-148 (Voir TĂ©moignages, volume 1, pages 358-363).

SABBAT —

Lecture proposée :

SPÉCIALE DU PROCHAIN

“La vĂ©ritable Ă©ducation
 c’est le dĂ©veloppement harmonieux des facultĂ©s physiques, mentales et spirituelles. Elle prĂ©pare l’étudiant Ă  la joie du service qui sera le sien dans ce monde, et Ă  la joie plus grande encore du vaste service qui l’attend dans le monde Ă  venir.”—Education, page 15.

OFFRANDE

“Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-mĂȘme tout entiers, et que tout votre ĂȘtre, l’esprit, l’ñme et le corps, soit conservĂ© irrĂ©prochable, lors de l’avĂšnement de notre Seigneur JĂ©sus-Christ !” (1 Thessaloniciens 5 : 23).

HONDURAS

La véritable éducation


Lundi

31 mars

2.

UNE ƒUVRE ÉTENDUE

a.

Que comprend la véritable éducation ? 1 Thessaloniciens 5 : 23.

“La vĂ©ritable Ă©ducation, c’est la prĂ©paration des facultĂ©s physiques, mentales et morales en vue de l’accomplissement de chaque devoir ; c’est la culture du corps, de l’esprit et de l’ñme en vue du service de Dieu. C’est l’instruction qui subsistera jusque dans la vie Ă©ternelle.”—Les Paraboles, pages 336-337 (Gland) ou 285 (V&S). “Il faut accorder son attention Ă  l’éducation Ă  la fois physique, mentale, morale et religieuse [des enfants].”—TĂ©moignages, volume 1, page 359. b.

Quel but devrions-nous rechercher ? Esaïe 61 : 3 (derniÚre partie) ; 2 Timothée 3 : 17.

“Le grand objectif qui devrait ĂȘtre visĂ© concerne le dĂ©veloppement adĂ©quat du caractĂšre, pour que l’individu puisse assumer comme il convient les devoirs de la vie prĂ©sente et accĂ©der finalement Ă  la vie future et immortelle.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 373. c.

Pourquoi les efforts pour éduquer sont-ils souvent malavisés ? 1 Corinthiens 8 : 1 (deuxiÚme partie).

“Les enfants ont grand besoin d’une Ă©ducation valable qui leur permette de se rendre utiles au monde. Mais tout effort qui exalte la culture intellectuelle plus que la formation morale est mal dirigĂ©. Instruire, cultiver, polir et affiner l’esprit des enfants et des adolescents, tel devrait ĂȘtre le principal souci des parents et des Ă©ducateurs. Peu nombreux sont ceux qui savent raisonner avec prĂ©cision et rĂ©flĂ©chir avec logique, car de mauvaises influences ont bloquĂ© le dĂ©veloppement de l’intelligence. Les parents et les enseignants qui s’imaginent que des Ă©tudes continuelles consolident l’intellect se trompent. Au contraire, cela a souvent eu l’effet opposĂ©.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 71. “[Les enfants] ne sont formĂ©s ni au renoncement ni Ă  la maĂźtrise de soi. Ils sont choyĂ©s et gĂątĂ©s au point d’ĂȘtre trĂšs mal prĂ©parĂ©s Ă  la vie pratique. On les flatte, on cĂšde Ă  leurs envies et l’amour du plaisir domine leur vie ; cela les conduit Ă  la ruine. On devrait instruire et Ă©duquer les enfants afin qu’ils sachent reconnaĂźtre les tentations et faire face aux difficultĂ©s et aux dangers. On devrait leur enseigner Ă  se maĂźtriser et Ă  surmonter les difficultĂ©s avec noblesse.”—Testimonies, volume 3, pages 143-144. 6

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Quel est l’environnement idĂ©al pour dĂ©buter la vĂ©ritable Ă©ducation et quels rĂ©sultats devrions-nous poursuivre ? GenĂšse 2 : 15 ; Colossiens 4 : 12 (derniĂšre partie).

“La seule salle de classe que l’on devrait rĂ©server aux enfants jusqu’à huit ou dix ans devrait ĂȘtre au grand air, parmi les fleurs qui Ă©closent et les superbes scĂšnes naturelles, leur seul manuel, les trĂ©sors de la nature.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 67. “Combinez l’étude des livres avec quelque travail manuel utile ; puis faites tous vos efforts, veillez et priez, en vue d’acquĂ©rir la sagesse d’en haut. C’est ainsi que vous obtiendrez une Ă©ducation complĂšte.”—Les Paraboles, page 341 (Gland) ou 289 (V&S). b.

A quel point l’éducation adĂ©quate des enfants est-elle une responsabilitĂ© importante ? Quel avantage les enfants trouveront-ils Ă  Ă©couter leurs parents chrĂ©tiens ? Proverbes 4 : 10, 20-26.

“PĂšres et mĂšres, rĂ©flĂ©chissez sĂ©rieusement Ă  l’importance de votre travail. Il dĂ©pend de vous de dĂ©cider si de bonnes ou de mauvaises pensĂ©es occuperont l’esprit de vos enfants.”—Manuscript Releases, volume 18, page 118. “Dieu dĂ©teste la passion, le mauvais caractĂšre, etc., dont font preuve les enfants indociles. Au moment des difficultĂ©s il ne pourra pas les sauver. Ils seront perdus pour l’éternitĂ©. Parents nĂ©gligents et infidĂšles, leur sang vous sera redemandĂ© ; pouvezvous vous attendre Ă  ĂȘtre sauvĂ©s au jour de la colĂšre sans mĂ©lange de Dieu avec le sang de vos enfants qui repose sur vous —des enfants qui auraient pu ĂȘtre sauvĂ©s si vous aviez agi comme le doivent des parents fidĂšles ?”—Idem, volume 9, page 322. c.

DĂ©crivez l’atmosphĂšre la plus propice Ă  l’apprentissage. 1 Corinthiens 16 : 14.

“Les enfants rĂ©pondront avec docilitĂ© Ă  une rĂšgle d’amour. FĂ©licitez vos enfants chaque fois que vous le pouvez. Procurez Ă  vos petits des amusements innocents. DĂšs qu’ils sont assez grands, donnez-leur quelque chose Ă  faire Ă  la mesure de leurs forces. Encouragez-les en leur disant qu’ils vous aident. Ils trouveront alors, dans l’accomplissement de ces petits devoirs, plus de plaisir que dans les amusements. Ne les laissez pas passer leur enfance dans une routine ennuyeuse. Ne blessez pas leurs cƓurs par un manque de considĂ©ration. Marchez constamment dans les voies du Seigneur en suivant l’exemple de Christ.”—The Review and Herald, 29 janvier 1901. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

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POUR LE

a.

SABBAT —

ENVIRONNEMENT ET DISCIPLINE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

3.

HONDURAS

1er avril

OFFRANDE

Mardi


Mercredi

2 avril

4.

POSER LES FONDATIONS

a.

Qui sont Ă  la fois les premiers maĂźtres des enfants et ceux qu’ils prĂ©fĂšrent ? DeutĂ©ronome 6 : 6-9.

“Dieu avait commandĂ© aux HĂ©breux d’enseigner ses ordonnances Ă  leurs enfants et de leur faire connaĂźtre toutes ses voies avec leurs pĂšres. C’était lĂ  un des devoirs spĂ©ciaux de tous les parents, devoir qu’ils ne pouvaient cĂ©der Ă  d’autres. Ce n’étaient point des lĂšvres Ă©trangĂšres, c’était le cƓur aimant du pĂšre et de la mĂšre qui devait rĂ©vĂ©ler Dieu Ă  l’enfant.”—Patriarches et ProphĂštes, page 613 (BĂąle) ou 581 (V&S). “Les parents devraient ĂȘtre les seuls Ă©ducateurs de leurs enfants jusqu’à l’ñge de huit ou dix ans.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 67. “Christ est prĂȘt Ă  enseigner au pĂšre et Ă  la mĂšre Ă  ĂȘtre de fidĂšles Ă©ducateurs.”— Child Guidance, page 282. b.

Comment pouvons-nous proïŹter toute notre vie de relations chaudes et affectueuses avec nos enfants ? Galates 6 : 2 ; 2 TimothĂ©e 1 : 5 ; 3 : 15.

“Les parents devraient encourager leurs enfants Ă  se confier Ă  eux, Ă  leur dire leurs peines, leurs petites Ă©preuves et leurs ennuis quotidiens. Instruisez-les avec douceur et sachez gagner leur affection. C’est un moment critique pour eux. Des influences agiront pour vous les arracher, mais vous devez en neutraliser les effets en apprenant Ă  vos enfants Ă  faire de vous leur confident auquel ils viendront dire leurs difficultĂ©s et leurs joies. Les enfants seraient prĂ©servĂ©s de bien des maux s’ils avaient des contacts plus profonds avec leurs parents ; ces derniers devraient les encourager Ă  ĂȘtre ouverts et francs avec eux, Ă  leur exposer leurs difficultĂ©s et, lorsqu’ils sont hĂ©sitants sur la conduite Ă  suivre, Ă  leur soumettre la question telle qu’ils l’envisagent et leur demander leur avis. Qui, mieux que des parents pieux, peut voir et leur signaler les dangers qu’ils courent ? Qui comprend aussi bien qu’eux le tempĂ©rament particulier de leurs enfants ? La mĂšre, qui a surveillĂ© chacune des dispositions de l’esprit dĂšs la tendre enfance et qui a ainsi une parfaite connaissance des facultĂ©s naturelles, est la mieux prĂ©parĂ©e pour conseiller son enfant. Qui peut dire aussi bien qu’elle — avec l’aide du pĂšre — quelles tendances de caractĂšre il faut refrĂ©ner ou faire disparaĂźtre ?”—Le Foyer ChrĂ©tien, pages 182-183.

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Quel argument beaucoup de parents avancent-ils pour justiïŹer le fait qu’ils prĂȘtent peu d’attention Ă  leurs enfants ? Que devraient-ils garder Ă  l’esprit ? EcclĂ©siaste 3 : 1.

“Les jeunes enfants aiment la compagnie et ont rarement plaisir Ă  rester seuls. Ils sont avides d’affection et de tendresse, et pensent que ce qui leur plaĂźt fait aussi plaisir Ă  leur maman. Il est donc naturel pour eux d’aller Ă  elle avec leurs petites joies et leurs petits chagrins. Aussi devrait-elle veiller Ă  ne pas blesser leur cƓur sensible en traitant avec indiffĂ©rence des choses qui, insignifiantes Ă  ses yeux, ont pour eux une grande importance. Sa comprĂ©hension et son acquiescement leur sont prĂ©cieux. Un regard approbateur, une parole encourageante ou un Ă©loge rĂ©chauffera leur cƓur comme un rayon de soleil et suffira pour les rendre heureux toute la journĂ©e.”—Le Foyer ChrĂ©tien, page 182. “« Je n’ai pas le temps », dit le pĂšre ; « Je n’ai pas de temps Ă  consacrer Ă  l’éducation de mes enfants, ni aux distractions sociales et familiales. » Dans ces conditions, vous n’auriez pas dĂ» vous embarrasser des responsabilitĂ©s d’une famille.”—Idem, page 183. b.

Quelles douloureuses paroles Dieu sera-t-il obligĂ© d’adresser aux parents nĂ©gligents qui ne se seront pas intĂ©ressĂ©s activement Ă  leurs enfants ? Matthieu 7 : 23.

“Les parents qui auront mal employĂ© leur temps entendront cette terrible condamnation prononcĂ©e contre leurs enfants : « Retirez-vous de moi ! » Ces paroles sĂ©pareront leurs enfants Ă  jamais des joies et de la gloire du ciel, ainsi que de la prĂ©sence de Christ. Eux-mĂȘmes s’entendront condamner ainsi : Retirez-vous de moi, « serviteur[s] mĂ©chant[s] et paresseux » (Matthieu 25 : 26).”—Testimonies, volume 3, page 145.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE a. b. c. d. e.

4 avril 20 h 25

Quelle est la qualitĂ© de base d’un bon parent ou d’un bon Ă©ducateur ? Qu’est-ce qui est plus important qu’une simple culture intellectuelle ? Quel environnement est propice Ă  l’enseignement ? Pourquoi la relation entre parent et enfant est-elle si importante ? A quel point manquer de tisser des liens avec ses enfants est-il grave ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

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POUR LE

a.

SABBAT —

INVESTIR DU TEMPS ET PORTER UN RÉEL INTÉRÊT

SPÉCIALE DU PROCHAIN

5.

HONDURAS

3 avril

OFFRANDE

Jeudi


Leçon 2

Sabbat 12 avril 2008

Au sein de la famille “Assemble auprĂšs de moi le peuple ! Je veux leur faire entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent Ă  me craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre ; et afin qu’ils les enseignent Ă  leurs enfants.“ (DeutĂ©ronome 4 : 10). “L’éducation au sein de la famille prĂ©valut au temps des patriarches.”—Education, page 39. Lecture proposĂ©e :

Education, pages 23-25 , 39-41, 213.

Dimanche

6 avril

1.

LE FOYER DE CHRIST : UN MODÈLE

a.

Quelles Ă©coles le Christ frĂ©quenta-t-il et comment cela reïŹ‚Ă©tait-il la mĂ©thode Ă©ducative donnĂ©e en Eden avant la chute ? Jean 7 : 14-15.

“Le systĂšme Ă©ducatif conçu en Eden reposait sur la famille.”—Education, page 39. “Ce n’est pas dans les Ă©coles de la synagogue que JĂ©sus reçut son instruction. Sa mĂšre fut son premier maĂźtre terrestre. De ses lĂšvres et des rouleaux des prophĂštes, il recueillit la connaissance des choses divines. Sur ses genoux il apprit les paroles mĂȘmes qu’il avait donnĂ©es autrefois Ă  IsraĂ«l, par l’intermĂ©diaire de MoĂŻse. Plus tard, il ne frĂ©quenta pas davantage les Ă©coles des rabbins. L’instruction qu’il eĂ»t pu puiser Ă  cette source ne lui Ă©tait pas nĂ©cessaire, Dieu lui-mĂȘme Ă©tant son instructeur. De l’étonnement Ă©prouvĂ© par les Juifs au cours du ministĂšre du Sauveur et exprimĂ© en ces mots : « Comment connaĂźt-il les Ecrits, lui qui n’a pas Ă©tudiĂ© ? » il ne faut pas conclure que JĂ©sus ne savait pas lire, mais seulement qu’il n’avait pas reçu une instruction rabbinique.”—JĂ©sus-Christ, page 53. b.

De quelle autre source Jésus reçut-il la sagesse ? Matthieu 6 : 28-29.

“Lui qui avait fait toutes choses, il Ă©tudiait maintenant les leçons gravĂ©es de sa propre main sur la terre, la mer et le ciel. A l’écart des souillures du monde, il tirait de la nature des trĂ©sors de connaissances scientifiques.”—JĂ©sus-Christ, page 53. 10

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Lundi

7 avril

2.

LE PÉCHÉ D’ÉLI

a.

Quelle Ă©tait la caractĂ©ristique des ïŹls d’Eli et pourquoi ? 1 Samuel 2 : 12.

“Le caractĂšre de Dieu et sa loi sacrĂ©e semblaient [
] inconnus [des fils d’Eli]. Le service divin Ă©tait pour eux une chose profane. DĂšs leur enfance, ils avaient Ă©tĂ© accoutumĂ©s au sanctuaire et Ă  ses services ; mais au lieu d’en devenir plus respectueux, ils avaient perdu tout sentiment de sa saintetĂ© et de sa signification.”—Patriarches et ProphĂštes, pages 593-594 (BĂąle) ou 564 (V&S). b.

Comment la faiblesse d’Eli attira-t-elle la colĂšre de Dieu —ainsi qu’un grand dĂ©sastre— sur IsraĂ«l ? 1 Samuel 2 : 29 ; 4 : 2, 10-11, 18-19, 22.

“PĂšre indulgent, amoureux de la paix et de la tranquillitĂ©, [Eli] n’exerçait point son autoritĂ© pour corriger les mauvaises habitudes et les passions de ses enfants. PlutĂŽt que d’avoir Ă  contester avec eux ou Ă  les punir, il prĂ©fĂ©rait se soumettre Ă  leur volontĂ©, et les laisser faire Ă  leur guise. 
 Ce n’est pas que le sacrificateur et juge d’IsraĂ«l eĂ»t Ă©tĂ© laissĂ© dans l’ignorance relativement au devoir de corriger et de diriger les enfants que Dieu lui avait confiĂ©s. Mais Eli reculait devant ce devoir qui l’obligeait Ă  contrecarrer la volontĂ© de ses fils, voire mĂȘme Ă  les punir et Ă  les renier.”—Patriarches et ProphĂštes, page 593 (BĂąle) ou 563 (V&S). c.

Pourquoi risquons-nous de nous attirer la malĂ©diction quand nous profanons le sanctuaire de Dieu en laissant nos enfants s’éloigner et se rĂ©unir entre eux Ă  l’heure du culte ? JoĂ«l 2 : 16 ; Habakuk 2 : 20.

“Le dĂ©sordre et le manque de respect ont rĂ©gnĂ© [dans le sanctuaire de Dieu], et Dieu en a Ă©tĂ© dĂ©shonorĂ©. Alors que les chefs de l’église, les prĂ©dicateurs, les fidĂšles et les parents ne professent aucune opinion Ă©levĂ©e Ă  cet Ă©gard, que pourrait-on attendre des enfants qui sont inexpĂ©rimentĂ©s ? On trouve ces derniers trop souvent en groupes, loin des parents qui devraient veiller sur eux. Cependant, ils sont en prĂ©sence de Dieu et son Ɠil les observe ; ils sont lĂ©gers et frivoles, ils chuchotent et rient ; ils sont insouciants, inattentifs et irrespectueux.”—TĂ©moignages, volume 2, page 236.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

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Mardi

8 avril

3.

CONSIDÉRER LES CHOSES

a.

Quel avertissement est donné à tout parent beaucoup trop indulgent ? Proverbes 22 : 15.

“[Eli] avait passĂ© l’éponge sur les fautes et les pĂ©chĂ©s de ses fils dans leur jeune Ăąge, se flattant qu’aprĂšs un temps ces mauvaises tendances disparaĂźtraient. Bien des gens commettent actuellement la mĂȘme erreur. Ils s’imaginent connaĂźtre une meilleure mĂ©thode d’élever les enfants que celle que Dieu a donnĂ©e dans sa Parole. Ils laissent croĂźtre chez eux de mauvais penchants, et donnent pour excuse « qu’ils sont trop jeunes pour ĂȘtre punis ; qu’il faut attendre qu’ils soient plus ĂągĂ©s, et que la raison soit venue. » On laisse ainsi se fortifier de mauvaises habitudes, jusqu’à ce qu’elles soient devenues une seconde nature.”—Patriarches et ProphĂštes, page 597 (BĂąle) ou 566 (V&S). “On laisse les enfants « se dĂ©velopper » au lieu de les « Ă©duquer ». On pense que ces pauvres petits ne peuvent pas comprendre la correction Ă  dix ou douze mois et c’est donc trĂšs tĂŽt qu’ils commencent Ă  manifester de l’entĂȘtement. Les parents tolĂšrent qu’ils donnent libre cours Ă  leur mauvaise humeur et Ă  leur passion sans les soumettre ni les corriger ; ce faisant, ils entretiennent et nourrissent ces mauvaises passions jusqu’à ce qu’elles croissent et se fortifient en mĂȘme temps qu’eux.”—The Review and Herald, 19 septembre 1854. “Vous vous trouvez une excuse et vous dites que vos enfants ne sont plus maintenant sous votre contrĂŽle, qu’ils sont trop ĂągĂ©s pour que vous les commandiez. Vous faites erreur. Aucun de vos enfants n’est trop vieux pour respecter votre autoritĂ© et pour obĂ©ir Ă  vos ordres tant qu’il habite sous votre toit.”—Testimonies, volume 2, pages 623-624. b.

Comment, avant d’avoir un bĂ©bĂ©, devrait-on rĂ©ïŹ‚Ă©chir Ă  la difïŹcultĂ© d’élever un enfant suivant le niveau de justice ïŹxĂ© par Dieu ?

“Vous devriez vous poser la question : « Est-ce que j’élĂšve mes enfants pour qu’ils accroissent l’influence de la puissance des tĂ©nĂšbres et renforcent les rangs de son armĂ©e ou est-ce que je les forme pour le Christ ? » 
 Parents, puisque vous savez que votre manque de connaissance ne vous permet pas d’élever correctement vos enfants pour le service du MaĂźtre, pourquoi ne tirezvous pas la leçon qui en dĂ©coule ? Pourquoi continuez-vous Ă  mettre des enfants au monde pour grossir les rangs de l’armĂ©e de Satan ? Dieu prend-il plaisir Ă  un tel spectacle ?”—Le Foyer ChrĂ©tien, page 155-156. 12

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Mercredi

9 avril

4.

LE FOYER D’ABRAHAM : UN EXEMPLE

a.

Qu’est-ce que le Seigneur pouvait dire avec assurance au sujet d’Abraham ? Genùse 18 : 19.

“Dieu savait 
 que non seulement [Abraham] craindrait l’Eternel lui-mĂȘme, mais qu’il cultiverait la religion parmi les siens ; qu’il instruirait sa famille dans les voies de la justice, et que la loi de Dieu serait la rĂšgle de sa maison.”—Patriarches et ProphĂštes, page 135 (BĂąle) ou 120 (V&S). b.

Quel principe de base Abraham incarna-t-il dans l’éducation de ses enfants ? 2 Corinthiens 6 : 17-18.

“Le patriarche se rendait compte que la familiaritĂ© avec le mal engendre insensiblement le relĂąchement, puis l’abandon des bons principes. Aussi s’efforçait-il de prĂ©server son camp de la tendance Ă  se mĂ©langer avec les paĂŻens et Ă  frĂ©quenter leurs cĂ©rĂ©monies idolĂątres. Avec le plus grand soin, il veillait Ă  exclure tout vestige de fausse religion et Ă  faire connaĂźtre aux siens la majestĂ© et la gloire du Dieu vivant, seul digne d’adoration.”—Patriarches et ProphĂštes, page 121 (V&S) ou 136 (BĂąle). c.

En ce qui concerne l’opposition à l’idolñtrie, quel parallùle peut-on voir entre Abraham et Paul ? 1 Corinthiens 10 : 14.

d.

DĂ©crivez le rĂ©sultat de la mĂ©thode Ă©ducative d’Abraham, tel qu’on le voit en Isaac, quand ce dernier entendit qu’il devait ĂȘtre offert en sacriïŹce. GenĂšse 22 : 1-2, 6-10.

“EffarĂ©, terrifiĂ© Ă  l’ouĂŻe du sort qui l’attend, le jeune homme n’offre aucune rĂ©sistance. Il pourrait s’enfuir s’il le voulait : le vieillard accablĂ© de douleur, Ă©puisĂ© par la lutte intĂ©rieure de ces trois journĂ©es terribles, ne pourrait s’opposer au vigoureux jeune homme. Mais Isaac a appris dĂšs son enfance Ă  obĂ©ir avec abandon et confiance ; dĂšs qu’il est au courant du projet divin, il acquiesce avec une entiĂšre soumission. Il se juge honorĂ© d’ĂȘtre appelĂ© Ă  immoler sa vie Ă  son CrĂ©ateur. Partageant la foi de son pĂšre, il s’efforce mĂȘme d’apaiser sa douleur, en venant au secours de ses mains tremblantes qui essayent de le lier sur l’autel.”—Patriarches et ProphĂštes, pages 130-131 (V&S) ou 147-148 (BĂąle). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

13


Jeudi

10 avril

5.

LES SECRETS DU SUCCÈS

a.

Qu’est-ce qui caractĂ©risait la vie quotidienne d’Abraham et comment notre vie devrait-elle reïŹ‚Ă©ter cette mĂȘme caractĂ©ristique ? GenĂšse 13 : 3-4 ; 26 : 5 ; Psaume 119 : 1.

“S’il y eĂ»t jamais un temps oĂč chaque maison dĂ»t ĂȘtre une maison de priĂšre, c’est maintenant. Les pĂšres et les mĂšres devraient souvent faire monter vers Dieu d’humbles supplications, pour eux-mĂȘmes et pour leurs enfants. Que le pĂšre, en sa qualitĂ© de sacrificateur de la maison, place sur l’autel de Dieu le sacrifice du matin et du soir, et que la femme et les enfants y joignent leurs priĂšres et leurs chants. JĂ©sus aimera Ă  s’arrĂȘter dans une famille semblable.”—Patriarches et ProphĂštes, pages 138-139 (BĂąle) ou 123-124 (V&S). b.

Expliquez Ă  quel point Dieu dĂ©sire nous voir venir Ă  lui aujourd’hui. DeutĂ©ronome 4 : 10.

“Il y a peu de parents qui rĂ©alisent Ă  quel point il est important d’exposer leurs enfants Ă  l’influence d’un pieux exemple qui sera bien plus puissant que le prĂ©cepte. Aucun autre moyen n’est plus efficace pour les Ă©duquer dans le droit chemin. Il faut qu’enfants et jeunes aient un modĂšle de fidĂ©litĂ© Ă  suivre pour vaincre le pĂ©chĂ© et former un caractĂšre chrĂ©tien parfait. La vie de leurs parents devrait leur fournir ce modĂšle.”—In Heavenly Places, page 212. “Les enfants doivent voir que la vie de leurs parents est en accord avec leur foi.”—Le Foyer ChrĂ©tien, page 310. “En ce qui concerne votre façon d’élever vos enfants, le personnel Ă  votre service devrait comprendre qu’il n’a pas le droit d’outrepasser vos rĂšgles. Si vos employĂ©s ne se conforment pas Ă  cette directive et s’ils permettent secrĂštement Ă  vos enfants ce que vous avez interdit, renvoyez-les immĂ©diatement. Ne laissez rien interfĂ©rer avec vos rĂšgles de conduite familiales.”—The Signs of the Times, 19 dĂ©cembre 1878.

Vendredi

RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 14

11 avril 20 h 35

OĂč et comment Adam et JĂ©sus furent-ils Ă©duquĂ©s ? Qu’est-ce qu’Eli supposa Ă  tort au sujet de sa progĂ©niture ? Qu’est-ce qu’on sous-estime souvent quand on met des enfants au monde ? Comment pouvons-nous enseigner Ă  nos enfants Ă  ĂȘtre davantage comme Isaac ? Comment pouvons-nous davantage ressembler Ă  Abraham lorsque nous dirigeons nos familles ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Leçon 3

Sabbat 19 avril 2008

Discerner les contrefaçons “Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ?” (EsaĂŻe 55 : 2). “Par d’insidieuses mĂ©thodes d’enseignement, [Satan, le cerveau de la confĂ©dĂ©ration du mal] s’efforce de jeter un voile sur la lumiĂšre du ciel.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 376. Lectures proposĂ©es :

Testimonies, volume 5, pages 542-549. MinistÚre de la Guérison, pages 376-387.

Dimanche

13 avril

1.

SPÉCULATIONS PHILOSOPHIQUES

a.

Quel avertissement trouve-t-on dans la Parole de Dieu au sujet de la philosophie humaine ? Colossiens 2 : 8.

“Les spĂ©culations philosophiques et les recherches scientifiques d’oĂč Dieu est absent font des sceptiques par milliers. Les conclusions auxquelles les savants sont arrivĂ©s au cours de leurs investigations sont enseignĂ©es aujourd’hui avec soin et expliquĂ©es en dĂ©tail dans les Ă©coles. L’impression qui en reste, c’est que si ces savants ont raison, la Bible se trompe. Le scepticisme attire les esprits. La jeunesse y voit une indĂ©pendance qui captive et sĂ©duit l’imagination.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 376. b.

Comment certains philosophes ont-ils réagi en voyant Paul ? Actes 17 : 18. Que doit-on attendre de ceux qui ne connaissent pas Dieu ? Jérémie 8 : 9.

“Le cƓur humain est enclin au mal ; c’est pourquoi il est si dangereux de semer le scepticisme dans les jeunes esprits. Tout ce qui affaiblit la foi en Dieu dĂ©robe Ă  l’ñme une partie de sa force de rĂ©sistance contre la tentation, et dĂ©truit la seule sauvegarde rĂ©elle contre le pĂ©chĂ©.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 376. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

15


Lundi

14 avril

2.

L’INFLUENCE DES INCROYANTS

a.

Pourquoi, quelles que soient leurs capacités intellectuelles, les professeurs incroyants sont-ils si dangereux ? Romains 1 : 22 ; 1 Corinthiens 1 : 20.

“[Satan] ne dĂ©sire rien tant que d’ébranler la confiance en Dieu et en sa Parole. Chef de la grande armĂ©e de ceux qui doutent, il travaille avec une Ă©nergie sauvage Ă  attirer les Ăąmes dans ses rangs. Aujourd’hui, le doute est Ă  la mode. Bien des gens nourrissent une certaine dĂ©fiance Ă  l’égard de la Parole de Dieu dont ils s’éloignent parce que, comme son Auteur, elle dĂ©voile et condamne le pĂ©chĂ©. Ceux qui ne sont pas disposĂ©s Ă  lui obĂ©ir font tous leurs efforts pour en dĂ©truire l’autoritĂ©. S’ils la lisent, s’ils entendent ses enseignements prĂȘchĂ©s du haut de la chaire, c’est en vue de critiquer soit la Bible, soit le sermon. Nombreux sont ceux qui deviennent incrĂ©dules simplement pour justifier la nĂ©gligence de leurs devoirs. D’autres adoptent le scepticisme soit par orgueil, soit par indolence. Trop soucieux de leurs aises pour oser se distinguer par l’accomplissement d’une action louable exigeant des efforts et du renoncement, ils cherchent Ă  se faire une rĂ©putation de haute sagesse en critiquant le saint Livre. D’ailleurs dans la Bible il y a un grand nombre de choses que l’esprit limitĂ©, non Ă©clairĂ© par la sagesse divine, ne peut comprendre et qui leur offre matiĂšre Ă  critiquer.”—La TragĂ©die des SiĂšcles, pages 573-574 et Le Conflit Imminent, page 562 ou Le Grand Conflit, pages 533-534. b.

Comment les idĂ©es des jeunes sont-elles affectĂ©es par les inïŹ‚uences des inïŹdĂšles, que ce soient des auteurs, des enseignants ou des amis ? 1 Corinthiens 15 : 33 ; Luc 6 : 39.

“Pouvons-nous nous a ttendre que la jeunesse acquiĂšre un caractĂšre chrĂ©tien, alors que son Ă©ducation repose sur les enseignements de paĂŻens, d’athĂ©es et d’infidĂšles ?”—Testimonies, volume 8, page 306. “Si les parents dĂ©sirent que leurs enfants soient purs, ils doivent les entourer de personnes pures que Dieu puisse approuver.”—Child Guidance, page 114. c.

Au lieu de lire les Ɠuvres d’auteurs incroyants, que devraient faire les jeunes ? Esaïe 34 : 16 ; Matthieu 11 : 28-30.

16

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Mardi

15 avril

3.

EVALUER CE QUE NOUS AVONS DANS NOTRE BIBLIOTHÈQUE

a.

Qu’arrive-t-il Ă  ceux qui Ă©tudient l’histoire ou la thĂ©ologie Ă©crites par des auteurs incrĂ©dules ? EcclĂ©siaste 12 :14 ; EsaĂŻe 50 :11.

“Beaucoup pensent que pour se prĂ©parer Ă  l’évangĂ©lisation, il est essentiel d’acquĂ©rir une connaissance Ă©tendue des Ă©crits historiques et thĂ©ologiques. Ils supposent que ceux-ci les aideront Ă  proclamer l’Evangile. C’est une erreur.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 377 et Testimonies, volume 8, page 307. b.

Quel avertissement est donnĂ© contre les fables, les contes de fĂ©es, les romans et autre ïŹction, mĂȘme s’ils sont connus comme de cĂ©lĂšbres « classiques » ? EsaĂŻe 55 : 2.

“On donne aujourd’hui dans l’éducation des enfants une place considĂ©rable aux fables et aux contes de fĂ©es. On emploie des livres de ce genre dans les Ă©coles, et on en trouve dans de nombreux foyers. Comment des parents chrĂ©tiens peuvent-ils permettre que leurs enfants utilisent ces livres qui sont remplis de faits imaginaires ? Lorsqu’ils s’enquiĂšrent du sens de ces rĂ©cits, si contraires Ă  l’enseignement de leurs parents, on leur rĂ©pond qu’ils ne sont pas vrais. Mais ce n’est pas ainsi que l’on peut effacer la mauvaise impression produite sur leurs esprits.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 383. c.

Quel effet la lecture de telles publications a-t-elle sur l’esprit des enfants et de la jeunesse ? Proverbes 14 : 12.

“Les idĂ©es prĂ©sentĂ©es dans ces livres les dĂ©routent, faussent leur apprĂ©ciation de la vie et provoquent l’amour de l’irrĂ©el. La grande diffusion de tels livres est une des ruses du diable 
 Il espĂšre ainsi empoisonner enfants et jeunes gens par ses sĂ©ductions dont il remplit le monde. C’est pourquoi il cherche Ă  dĂ©tourner les esprits de la Parole de Dieu et Ă  les empĂȘcher de connaĂźtre les vĂ©ritĂ©s qui pourraient les prĂ©server. Il ne faut jamais placer entre les mains des enfants et des jeunes gens des ouvrages qui dĂ©naturent la vĂ©ritĂ©.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 383.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

17


Mercredi

16 avril

4.

LE POIDS DES CAMARADES ET LA COMPÉTITION

a.

Dans bien des Ă©coles, quelle forte inïŹ‚uence a souvent plus de poids chez les Ă©tudiants que les maĂźtres ou les livres ? EsaĂŻe 3 : 4.

“L’influence de l’entourage n’est jamais aussi forte que dans la vie scolaire.”— Fundamentals of Christian Education, page 297. “TrĂšs nombreux sont ceux qui quittent la maison innocents et purs et qui se corrompent au contact des autres Ă  l’école.”—Idem, page 40. “Les parents ne se rendent pas compte que les jeunes reçoivent beaucoup plus facilement les impressions nĂ©fastes que les impressions divines ; c’est pourquoi leurs frĂ©quentations doivent ĂȘtre hautement favorables Ă  leur croissance en grĂące et Ă  la vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e dans la Parole de Dieu qui doit ĂȘtre enracinĂ©e dans le cƓur. Si les enfants frĂ©quentent ceux dont les conversations portent sur des sujets futiles, terre-Ă -terre, leurs esprits resteront Ă  ce niveau-lĂ . Si les principes de la religion sont ridiculisĂ©s, si notre foi est dĂ©prĂ©ciĂ©e et si des objections sournoises sont formulĂ©es Ă  leurs oreilles, cela se gravera dans leur esprit et influera sur leur caractĂšre. 
 Quand une impression est laissĂ©e sur l’esprit d’un jeune, il reste une empreinte, non comme sur du sable, mais comme sur un rocher qui dure.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 117. “Ceux qui frĂ©quentent l’école pourraient exercer une influence en faveur du Sauveur ; mais oĂč sont-ils ceux qui se rĂ©clament du nom de Christ ? Ceux qui, avec tendresse et avec ardeur, supplient leurs camarades d’abandonner les voies du pĂ©chĂ© pour marcher dans les sentiers de la saintetĂ© ? Telle devrait ĂȘtre la conduite des jeunes croyants, mais ce n’est pas le cas ; ils prĂ©fĂšrent s’unir aux pĂ©cheurs dans les sports et les divertissements.”—Messages Ă  la Jeunesse, page 203. b.

Quel mauvais trait de la nature humaine corrompt et pollue bien des apprentissages qui auraient pu ĂȘtre utiles ? 2 Corinthiens 10 : 12.

“La coutume d’offrir des prix et des rĂ©compenses fait plus de mal que de bien.”— Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 217. “Vous avez aimĂ© dĂ©battre de la vĂ©ritĂ© et aimĂ© les discussions ; mais ces confrontations d’arguments ne vous ont pas aidĂ© Ă  former un caractĂšre chrĂ©tien harmonieux car il y a lĂ  une bonne occasion de laisser s’exprimer les traits de caractĂšre que vous devez justement vaincre si vous voulez entrer au ciel.”—Testimonies, volume 3, page 424. 18

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Jeudi

17 avril

5.

UNE SOURCE PURE

a.

Quel changement dans nos idĂ©es sur l’éducation Dieu nous demande-t-il d’apporter si nous voulons vraiment suivre ses voies ? JĂ©rĂ©mie 2 : 13 ; 6 : 16 ; Psaume 119 : 9-10.

“[Dans les enseignements de Christ] nous pouvons nous dĂ©saltĂ©rer aux eaux pures qui coulent du trĂŽne de Dieu.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 384. b.

Quel dĂ©ïŹ devrait ĂȘtre notre plus grand but ? Proverbes 4 : 23.

“L’éducation du cƓur est bien plus importante que la simple Ă©tude livresque.”— MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 386. “Nous ne pouvons sĂ©parer la formation spirituelle de la formation intellectuelle. Les parents font bien de redouter que leurs enfants se livrent Ă  des prouesses intellectuelles si celles-ci ne sont contrebalancĂ©es par la connaissance de Dieu et de ses voies. Il est trĂšs important que la jeunesse sorte de l’école en aimant Dieu et sa vĂ©ritĂ©. C’est lĂ  le fondement de toute vĂ©ritable connaissance. Nous vivons dans un monde sujet Ă  la maladie et Ă  la mort. Celui qui sert Dieu fidĂšlement pendant sa vie possĂšde l’assurance qu’il sortira du tombeau revĂȘtu d’une glorieuse immortalitĂ©. On peut dire d’une telle personne que « son Ăąme est en bonne santĂ© ». Dans chaque Ă©cole de notre pays on devrait exalter, rĂ©vĂ©rer et honorer le Seigneur Dieu d’IsraĂ«l. La plus haute ambition des Ă©tudiants ne devrait pas ĂȘtre de rivaliser pour des honneurs terrestres, ce qui n’est pas sanctifiĂ©, mais de sortir de leurs Ă©tudes fortifiĂ©s, d’ĂȘtre de vrais missionnaires pour Dieu, des Ă©ducateurs qui pourront enseigner ce qu’ils auront appris. La bontĂ© seule est la vraie grandeur.”—The Youth’s Instructor, 31 aoĂ»t 1899.

Vendredi

18 avril

RÉVISION PERSONNELLE

20 h 46

1. 2. 3. 4. 5.

Quel danger rĂ©side dans le fait de s’incliner devant les autoritĂ©s de la science moderne ? Pourquoi bien des choses enseignĂ©es aujourd’hui par le systĂšme Ă©ducatif courant sont-elles un piĂšge ? De quelle tentation tous ceux qui Ă©tudient la thĂ©ologie devraient-ils se garder ? Quels genres de lecture et d’inïŹ‚uence pervertissent l’esprit des enfants ? Quel devrait ĂȘtre notre rĂ©el dessein en ce qui concerne l’éducation ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

19


Leçon 4

Sabbat 26 avril 2008

La connaissance acquise par la Parole de Dieu “Heureux l’homme qui a trouvĂ© la sagesse, et l’homme qui possĂšde l’intelligence !” (Proverbes 3 : 13). “Pour ceux qui l’acceptent, qui y croient et lui obĂ©issent, [toute la Bible] est un puissant Ă©lĂ©ment dans la transformation du caractĂšre. C’est le seul moyen sĂ»r de cultiver son intellect.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 395 et Testimonies, volume 8, page 319. Lecture proposĂ©e :

MinistÚre de la Guérison, pages 388-402.

Dimanche

20 avril

1.

UNE CONNAISSANCE ESSENTIELLE

a.

Quelle connaissance fondamentale est essentielle Ă  notre salut ? Jean 17 : 3.

“Il faut faire connaĂźtre Dieu Ă  nos enfants, tel qu’il est rĂ©vĂ©lĂ© dans l’Ecriture. DĂšs que s’éveille leur intelligence, familiarisons-les avec le nom et la vie de JĂ©sus.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 396. b.

Quelle est la premiùre leçon à enseigner aux enfants et comment, par leur exemple, les parents peuvent-ils la graver dans leur cƓur ? Psaume 89 : 27 ; 1 Jean 4 : 11.

“Que leurs premiĂšres leçons leur apprennent que Dieu est leur PĂšre, et qu’il faut lui obĂ©ir avec amour. Lisez-leur souvent, avec rĂ©vĂ©rence et avec tendresse, les passages de l’Ecriture les mieux adaptĂ©s Ă  leur comprĂ©hension et susceptibles d’éveiller leur intĂ©rĂȘt. Par dessus tout, faites-leur connaĂźtre l’amour de Dieu rĂ©vĂ©lĂ© en JĂ©susChrist et la grande leçon qui s’en dĂ©gage : « Si Dieu nous a ainsi aimĂ©s, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4 : 11).”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 396. “Il en est qui ne comprennent ni ne connaissent rĂ©ellement leurs enfants. Un grand fossĂ© sĂ©pare souvent les uns des autres. 
 Le pĂšre et la mĂšre devraient 
 devenir les amis intimes de leurs enfants.”—Le Foyer ChrĂ©tien, page 182. 20

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


AFRIQUE

Quelle connaissance du Christ les disciples avaient-ils ?

1. Jean (1 Jean 1 : 1) 2. Pierre (2 Pierre 1 : 16-18). 3. Les Douze et plus de 500 croyants (1 Corinthiens 15 : 5-7). 4. Paul (1 Corinthiens 15 : 8 ; Actes 9 : 4-5). b.

Comment pouvons-nous connaßtre Christ personnellement et transmettre cette connaissance à nos jeunes ? Psaume 34 : 9 ; Ephésiens 3 : 14-19.

“Que les jeunes nourrissent leur esprit et leur Ăąme de la Parole de Dieu. Que la croix du Calvaire soit la science de toute Ă©ducation, le centre de tout enseignement et de toute Ă©tude. Qu’elle ait une action pratique sur notre vie quotidienne. C’est ainsi que le Sauveur sera pour les jeunes un compagnon et un ami de tous les instants 
 Ainsi, par la foi, les jeunes auront de Dieu une connaissance expĂ©rimentale. AprĂšs avoir Ă©prouvĂ© les rĂ©alitĂ©s de sa Parole et la vĂ©racitĂ© de ses promesses, ils sauront que le Seigneur est bon.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, pages 396-397. c.

Comment pouvons-nous accroĂźtre notre connaissance de Dieu ? Jean 5 : 39 ; 14 : 6-7.

d.

Que devrions-nous tous pouvoir dire ? Galates 6 : 14 ; 2 Timothée 1 : 12.

“Chacun peut, par sa propre expĂ©rience, certifier « que Dieu est vrai ». (Jean 3 : 33). Il peut tĂ©moigner de ce qu’il a vu, entendu et senti de la puissance du Christ. Il peut dire : « Le secours dont j’avais besoin, je l’ai trouvĂ© en JĂ©sus. Toutes mes lacunes ont Ă©tĂ© comblĂ©es, et les aspirations de mon Ăąme, satisfaites. L’Ecriture est pour moi la rĂ©vĂ©lation du Sauveur. Je crois en lui et Ă  la Bible ; j’ai trouvĂ© en elle le Dieu qui parle Ă  mon Ăąme. »”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 397.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

21

POUR L ’ ƒUVRE MISSIONNAIRE EN

a.

SABBAT —

UNE CONNAISSANCE EXPÉRIMENTALE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

2.

21 avril

OFFRANDE

Lundi


Mardi

22 avril

3.

LES JEUNES NE SONT PAS EXEMPTÉS

a.

Pourquoi est-il si important d’instiller un caractĂšre chrĂ©tien mĂȘme Ă  nos jeunes enfants ? Proverbes 3 : 13 ; 20 : 11.

“Les jeunes sont enclins Ă  conclure qu’on n’attend pas d’eux qu’ils portent trop de responsabilitĂ©s, qu’ils aient trop soin des autres ou qu’ils portent des fardeaux. Mais l’obligation d’atteindre le niveau que nous fixe la Bible repose sur tous. La lumiĂšre qui brille sous la forme de privilĂšges et d’opportunitĂ©s, dans le ministĂšre de la Parole, dans les conseils, les avertissements et les reproches, perfectionnera notre caractĂšre ou condamnera celui qui l’aura prise Ă  la lĂ©gĂšre. Les jeunes comme les plus anciens doivent l’apprĂ©cier. Qui prendra position pour Dieu maintenant, contrairement Ă  ceux qui aiment leurs aises et leur plaisir ?”—The Signs of the Times, 11 septembre 1884. b.

De quelle rĂ©alitĂ© les jeunes doivent-ils ĂȘtre bien conscients ? EcclĂ©siaste 12 : 1.

“Les enfants et les jeunes se complaisent Ă  tel point dans l’excitation qu’ils Ă©prouvent une vĂ©ritable aversion pour les devoirs sĂ©rieux et utiles de la vie. Ils vivent Ă  peu prĂšs comme des bĂȘtes. Leurs pensĂ©es ne se dirigent pas vers Dieu ni sur les rĂ©alitĂ©s Ă©ternelles, mais voltigent çà et lĂ  comme des papillons en Ă©tĂ©. Ils n’agissent pas comme des ĂȘtres raisonnables dont la vie peut se mesurer sur celle de Dieu, Ă  qui ils sont redevables de chaque minute de leur existence. Quelle assurance un enfant ou un adolescent a-t-il qu’un seul jour de sa vie lui appartienne ? Les enfants et les jeunes meurent aussi et ils ne savent pas quand leur temps de grĂące s’arrĂȘtera et si leur destinĂ©e sera fixĂ©e pour la vie Ă©ternelle ou pour la mort Ă©ternelle. Que les enfants et les jeunes prennent Christ pour exemple.”—Le Foyer ChrĂ©tien, page 510 et The Youth’s Instructor, 20 juillet 1893. “L’accomplissement des travaux qui [
] Ă©taient assignĂ©s [au jeune JĂ©sus] ne lui laissait pas le temps de se livrer Ă  des amusements grisants et frivoles. Il s’abstint de participer Ă  ce qui aurait pu souiller son Ăąme et diminuer sa vitalitĂ©, mais il apprit Ă  travailler utilement et mĂȘme Ă  supporter la fatigue.”—Le Foyer ChrĂ©tien, page 492. “Que les parents prennent le temps d’instruire leurs enfants, de leur montrer qu’ils apprĂ©cient leur aide, qu’ils dĂ©sirent leur confiance et trouvent du plaisir en leur compagnie, et ces derniers se montreront rĂ©ceptifs. Ainsi, non seulement la tĂąche des parents sera allĂ©gĂ©e et les enfants recevront une Ă©ducation pratique d’une valeur inapprĂ©ciable, mais les liens de la famille seront affermis et les fondements mĂȘmes du caractĂšre, consolidĂ©s.”—Le Foyer ChrĂ©tien, pages 276-277. 22

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Quelle partie de l’éducation de MoĂŻse lui inspira un dĂ©sir spĂ©cial et comment Dieu rĂ©pondit-il Ă  demande ? Exode 3 : 1 ; 33 : 18-19.

“C’est sa carriĂšre de berger qui [
] prĂ©para le mieux [MoĂŻse] Ă  l’Ɠuvre qui l’attendait. MoĂŻse Ă©tait d’un caractĂšre impĂ©tueux. A la cour du Pharaon, brillant militaire, favori du roi, trĂšs populaire, il avait connu la louange et les flatteries, et il espĂ©rait dĂ©livrer IsraĂ«l par ses propres forces. Mais il reçut des leçons bien diffĂ©rentes de la part de Dieu. En faisant paĂźtre ses troupeaux sur les collines sauvages ou dans les verts pĂąturages des vallĂ©es, il connut la foi, la douceur, la patience, l’humilitĂ©, l’abnĂ©gation. Il apprit Ă  soigner les faibles et les malades, Ă  chercher les Ă©garĂ©s, Ă  supporter les turbulents, Ă  veiller sur les agneaux, Ă  s’occuper des blessĂ©s et des bĂȘtes plus vieilles. Au cours des annĂ©es qu’il passa dans le dĂ©sert, MoĂŻse vĂ©cut plus prĂšs du bon Berger. Uni intimement au Saint d’IsraĂ«l, il ne projeta plus d’accomplir une grande Ɠuvre ; il chercha fidĂšlement, sous le regard de Dieu, Ă  s’acquitter de la tĂąche dont il Ă©tait chargĂ©. La nature tout entiĂšre lui parlait de celui qui, bien qu’invisible, est un ĂȘtre personnel. En mĂ©ditant sur le caractĂšre de Dieu, il avait toujours plus le sentiment de sa prĂ©sence, et c’est en lui qu’il trouva un refuge.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 410. b.

Quelle partie de l’éducation de Paul fut une prĂ©paration vitale pour son Ɠuvre ? Galates 1 : 15-19.

“Dans la solitude du dĂ©sert, [Paul] put s’adonner Ă  la mĂ©ditation. Il examina avec calme sa vie passĂ©e et se repentit sincĂšrement. Il rechercha Dieu avec ferveur et ne s’accorda de repos que lorsqu’il eut acquis la certitude que le Seigneur agrĂ©ait son repentir et pardonnait son pĂ©chĂ©. Il dĂ©sirait ardemment ĂȘtre assurĂ© de la prĂ©sence de JĂ©sus dans son futur ministĂšre. Il mit de cĂŽtĂ© ses prĂ©jugĂ©s et les traditions qui, jusqu’alors, avaient modelĂ© sa vie, et il puisa ses instructions Ă  la source de la vĂ©ritĂ©. JĂ©sus communia avec lui, l’affermit dans la foi, et lui accorda une mesure abondante de sagesse et de grĂące.”—ConquĂ©rants Pacifiques, page 111.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

23

POUR L ’ ƒUVRE MISSIONNAIRE EN

a.

SABBAT —

TOTALEMENT SEUL AVEC DIEU

SPÉCIALE DU PROCHAIN

4.

AFRIQUE

23 avril

OFFRANDE

Mercredi


Jeudi

24 avril

5.

RECHERCHER LA VRAIE GLOIRE

a.

En quoi consiste la gloire de Dieu ? Exode 34 : 6-7.

“Le Sauveur observe le dĂ©veloppement des caractĂšres. Il pĂšse la valeur morale. Avec quel plaisir ne regarde-t-il pas les Ă©tudiants, jeunes et vieux, qui Ă©coutent chaque jour l’instruction de sa Parole Ă©crite ! 
 Au moment oĂč nous dirigeons nos regards vers Christ pour rechercher sa grĂące, il avance dans notre direction.”—The Review and Herald, 25 octobre 1898. b.

Si nous Ă©vitons Ă  nos jeunes le poids de l’inïŹ‚uence des jeunes de leur Ăąge et les relations mondaines, de quelle connaissance salutaire les armeronsnous ? Psaume 46 : 11 ; 73 : 25.

“Les parents devraient apprendre Ă  leurs enfants l’indĂ©pendance morale, Ă  ne pas suivre leurs impulsions, leurs inclinations, mais Ă  se servir de leurs facultĂ©s de raisonnement pour agir selon les principes. Que les mĂšres s’inquiĂštent non d’ĂȘtre au courant de la derniĂšre mode, mais de connaĂźtre le sentier du devoir et de l’utilitĂ©, et qu’elles y conduisent leurs enfants. Des habitudes simples, une bonne moralitĂ© et une noble indĂ©pendance dans la voie droite seront d’une plus grande valeur pour notre jeunesse que des dons extraordinaires, que le talent intellectuel ou le vernis extĂ©rieur que le monde peut leur donner.”—Temperance, page 184.

Vendredi

25 avril

RÉVISION PERSONNELLE

20 h 56

1. 2. 3.

5.

Quelle connaissance est fondamentale pour le salut ? Comment pouvons-nous « goĂ»ter et voir que le Seigneur est bon » ? Qu’oublie-t-on dans le monde actuel fait de distractions et de divertissements ? Pourquoi une pĂ©riode de solitude dans la nature nous attire-t-elle vers Dieu ? Comment la gloire de Dieu diffĂšre-t-elle de l’éclat du monde ?

24

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

4.


Sabbat, 3 mai 2008

Offrande spĂ©ciale pour l’Ɠuvre missionnaire en Afrique Le message de la RĂ©forme a touchĂ© le continent africain trĂšs tĂŽt. En 1926 l’Ɠuvre progressait d’un pas rĂ©gulier dans des endroits comme la RhodĂ©sie du nord et du sud. Outre l’aide de la ConfĂ©rence GĂ©nĂ©rale, des frĂšres et sƓurs d’Allemagne, du BrĂ©sil et d’Australie apportĂšrent leur concours actif Ă  la propagation de l’évangile en Afrique dans la deuxiĂšme moitiĂ© du vingtiĂšme siĂšcle. “Dieu a une grande Ɠuvre Ă  accomplir en Afrique. Il ne faut faire aucun plan sans l’aide de son infinie sagesse. Quand vous aurez discutĂ© ensemble de vos plans d’action et que vous aurez priĂ© avec ferveur, travaillez, travaillez pour Christ.”— Manuscript Releases, volume 3, page 293. Au moment oĂč ce fascicule est imprimĂ©, l’Ɠuvre du Mouvement de RĂ©forme en Afrique est organisĂ©e en 30 champs et missions. Il est urgent de subvenir aux dĂ©penses missionnaires pour cette rĂ©gion en pleine croissance. L’offrande de ce sabbat servira tout d’abord Ă  aider au dĂ©veloppement des jeunes missions de la RĂ©gion Africaine formĂ©es aprĂšs 2003 : le Burundi, le Cameroun, le Malawi, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et les nouvelles missions de ce grand pays qu’est le Congo, comme la Mission du Bandundu, la Mission du Kasai Occidental, celle du Kasai Oriental, celles du Nord et du Sud Kivu. Veuillez vous souvenir dans vos priĂšres de vos frĂšres et sƓurs de ces missions qui dĂ©livrent le dernier message d’avertissement dans cette partie du monde. Vos dons apporteront l’évangile Ă  un peuple qui a faim et soif du pain et de l’eau de vie. Le secrĂ©taire rĂ©gional de l’Afrique

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

25


Leçon 5

Sabbat 3 mai 2008

La recherche de la vraie connaissance “La crainte de l’Eternel est le commencement de la science.” (Proverbes 1 : 7). “C’est dans la connaissance de Dieu que prennent leur source toute vĂ©ritable science et toute formation authentique.”—Education, page 16. Lecture proposĂ©e :

Testimonies, volume 3, pages 221-227.

Dimanche

27 avril

1.

CONSTAMMENT CRUCIFIER LE MOI

a.

Quelle est notre plus grande bataille en tant que chrétiens ? Galates 5 : 17, 24.

“On ne peut rĂ©former sa conduite par quelques efforts faibles et intermittents. Former un caractĂšre [en anglais « la sanctification », NdT] n’est pas l’Ɠuvre d’un jour, ni d’une annĂ©e, mais de toute une vie. Se vaincre soi-mĂȘme, conquĂ©rir la saintetĂ© et le ciel exigent une lutte qui ne se termine qu’avec notre existence. Sans efforts continuels, sans activitĂ© constante, il n’y a pas de progrĂšs ni de couronne triomphale.”— Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, pages 755-756. b.

D’aprĂšs Paul, qu’est-ce qui est vital pour la vie chrĂ©tienne ? 1 Corinthiens 15 : 31.

“La sanctification de Paul Ă©tait le rĂ©sultat d’une lutte constante contre le moi 
 Ses dĂ©sirs, sa volontĂ© s’opposaient constamment Ă  son devoir et Ă  la volontĂ© divine. Mais au lieu de suivre ses propres inclinations, il accomplissait la volontĂ© de Dieu, toutefois non sans crucifier sa propre nature.”—Testimonies, volume 8, page 313. “C’est la mort journaliĂšre Ă  soi-mĂȘme dans les mille dĂ©tails de l’existence qui fait de nous des vainqueurs. Sacrifions le moi pour le bien d’autrui.”—TĂ©moignages, volume 1, page 232. “Vous avez besoin de conversion quotidienne. Mourez chaque jour au moi, tenez votre langue en bride, maĂźtrisez vos paroles, cessez de murmurer et de vous plaindre.”—Testimonies, volume 1, page 699. 26

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Quelle dĂ©cision urgente devraient prendre tous ceux qui entendent l’invitation du Christ ? 2 Corinthiens 6 : 1-2.

“Nous n’avons pas un instant Ă  perdre. Nul ne sait quand le temps de grĂące prendra fin pour nous. L’éternitĂ© est devant nous. Le voile qui nous en sĂ©pare est prĂȘt Ă  ĂȘtre Ă©cartĂ©. Les anges de Dieu s’efforcent de nous arracher aux choses de la terre et Ă  nousmĂȘmes. Ne les laissez pas travailler en vain.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 391. b.

Quelle déclaration solennelle sera bientÎt prononcée ? Apocalypse 22 : 1112.

“Une tempĂȘte arrive, implacable dans sa fureur. Sommes-nous prĂȘts Ă  y faire face ? Il est inutile de dire : les pĂ©rils des derniers jours nous menacent. Car ils sont dĂ©jĂ  lĂ . Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est de l’épĂ©e du Seigneur pour retrancher de l’ñme les dĂ©sirs charnels, les appĂ©tits et les passions.”—Testimonies, volume 8, page 315. c.

Etant donnĂ© le temps limitĂ© qu’il nous reste avant que la porte de la grĂące ne soit fermĂ©e, quelles actions dĂ©cisives devons-nous entreprendre ? Philippiens 3 : 13-14 ; Colossiens 4 : 5.

“Si nous voulons vite recevoir la marque de notre haute vocation en Christ JĂ©sus, nous devons montrer que nous sommes vidĂ©s du moi et que nous avons reçu l’huile de la grĂące. Dieu agit pour nous par sa providence. Il nous a choisis depuis l’éternitĂ© pour que nous soyons ses enfants obĂ©issants. Il nous a offert la vie de son Fils afin que nous puissions ĂȘtre sanctifiĂ©s par l’obĂ©issance Ă  la vĂ©ritĂ©, purifiĂ©s de la petitesse de notre moi. Il nous demande maintenant une action personnelle, il veut que nous nous abandonnions Ă  lui. Il faut que nous soyons soumis au Saint-Esprit. Dieu ne sera honorĂ© que lorsque nous, qui professons croire en lui, serons conformes Ă  son image. Nous devons reprĂ©senter, aux yeux du monde, la beautĂ© de la saintetĂ© et nous ne pourrons pas entrer par les portes de la ville de Dieu sans avoir atteint la perfection du caractĂšre chrĂ©tien. Si, par la foi en Dieu, nous luttons pour la sanctification, nous la recevrons. Alors nous serons les tĂ©moins de Christ et nous pourrons faire savoir ce que la grĂące de Dieu a accompli en nous.”—The Youth’s Instructor, 24 aoĂ»t 1899. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

27

POUR L ’ ƒUVRE MISSIONNAIRE EN

a.

SABBAT —

PAS DE TEMPS À PERDRE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

2.

AFRIQUE

28 avril

OFFRANDE

Lundi


Mardi

29 avril

3.

PRENDRE CONSCIENCE DE NOTRE FRAGILITÉ

a.

Quelle condition devons-nous absolument remplir en tant que croyants ? Matthieu 16 : 24.

“Le plus grand danger auquel l’homme puisse ĂȘtre exposĂ©, c’est de mĂ©connaĂźtre son vĂ©ritable Ă©tat spirituel : la suffisance et la sĂ©paration d’avec Dieu, l’unique source de sa force. A moins que le Saint-Esprit ne les corrige, nos tendances naturelles contiennent des germes mortels. Si nous ne sommes unis intimement Ă  Dieu, nous ne pourrons rĂ©sister aux consĂ©quences impies de la concupiscence, de l’amour de soi et de la tentation Ă  pĂ©cher. Pour que le Christ vienne Ă  notre secours, il faut comprendre nos besoins, nous connaĂźtre tels que nous sommes. Ce n’est qu’en avouant notre faiblesse, et en cessant de compter sur nos propres forces, que nous pourrons nous appuyer sur la puissance divine.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 392. “Portez la croix sans murmurer et sans vous plaindre. Ce faisant, vous constaterez que c’est elle qui vous porte. Vous verrez qu’elle est pleine de misĂ©ricorde, de compassion et d’un amour plein de pitiĂ©.”—The Youth’s Instructor, 12 septembre 1901. b.

Combien de temps devons-nous renoncer au moi et regarder Ă  Dieu ? EsaĂŻe 26 : 4.

“Il ne faut pas seulement renoncer Ă  nous-mĂȘmes au dĂ©but de notre vie chrĂ©tienne, mais Ă  chaque pas vers le ciel. Nos bonnes actions dĂ©pendent d’une puissance qui nous est Ă©trangĂšre. C’est pourquoi nous devons constamment confesser Ă  Dieu nos pĂ©chĂ©s en nous humiliant devant lui. Nous sommes environnĂ©s de dangers, et nous ne serons en sĂ©curitĂ© que lorsque nous comprendrons notre faiblesse, et que nous accepterons, par la foi, le secours de notre puissant libĂ©rateur.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 392. c.

Comment ce processus implique-t-il les pensées ? Proverbes 1 : 7 ; 1 Pierre 1 : 13.

“Les esprits indĂ©cis doivent se ressaisir. 
 Que Dieu occupe toutes nos pensĂ©es. Nous devons consacrer nos efforts les plus Ă©nergiques Ă  dominer les tendances au mal du cƓur naturel.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, pages 391-392. 28

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Sur quoi devons-nous concentrer notre attention si nous voulons la victoire ? Colossiens 3 : 1-2.

“DĂ©tournons-nous des mille objets qui sollicitent notre attention. Il est des questions qui absorbent notre temps et demandent des recherches, mais qui n’aboutissent Ă  rien. Laissons de cĂŽtĂ© ces dĂ©tails, comparativement insignifiants, et portons nos regards et nos efforts sur des sujets d’un ordre plus Ă©levĂ©.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, pages 392-393. b.

Comment sommes-nous avertis de ne pas spéculer sur des théories nouvelles et étranges ? Hébreux 13 : 9 (premiÚre partie) ; 1 Timothée 1 : 4-7.

“Accepter de nouvelles thĂ©ories ne donne pas Ă  notre Ăąme une vie nouvelle. MĂȘme la connaissance de faits et de thĂ©ories importants en eux-mĂȘmes est de peu de valeur si nous ne la mettons pas en pratique. Nous devons ressentir la responsabilitĂ© de donner Ă  notre Ăąme les aliments qui nourrissent et stimulent la vie spirituelle.”— MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 393. “J’ai vu le danger que couraient les messagers en se dĂ©tournant de certains points importants de la vĂ©ritĂ© prĂ©sente, pour insister sur des sujets qui n’ont pas pour but d’unir le troupeau et de sanctifier l’ñme. Satan profitera de tous les avantages possibles pour faire du tort Ă  la cause. Mais des sujets comme le sanctuaire, en rapport avec les 2 300 jours, les commandements de Dieu et la foi de JĂ©sus, expliquent trĂšs bien le passĂ© du Mouvement adventiste ; ils montrent ce que nous croyons, affermissent la foi de ceux qui doutent et donnent de la certitude Ă  la gloire future.”—Premiers Ecrits, page 63.

“Nous n’accomplissons pas la volontĂ© de Dieu quand nous spĂ©culons sur des choses qu’il a jugĂ© bon de ne pas nous rĂ©vĂ©ler. La question qui se pose Ă  nous est celle-ci : « Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? La vĂ©ritĂ© qui doit ĂȘtre recherchĂ©e, aimĂ©e, honorĂ©e, suivie ? » Les partisans acharnĂ©s de la science ont Ă©chouĂ© et se sont dĂ©couragĂ©s dans leurs efforts pour dĂ©couvrir Dieu. Ce qu’ils doivent se demander aujourd’hui, c’est : « Quelle est la vĂ©ritĂ© qui nous permettra d’obtenir le salut de nos Ăąmes ? » 
 Il en est beaucoup qui, en passant leur temps Ă  s’occuper de thĂ©ories, perdent de vue la puissance vivante de l’exemple du Sauveur. Ils oublient de voir en lui l’ouvrier humble et dĂ©sintĂ©ressĂ©. Il faut le contempler jour aprĂšs jour, et imiter sa vie de renoncement et de sacrifice.”—Testimonies, volume 8, page 317 et MinistĂšre de la GuĂ©rison, pages 393-394. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

29

POUR L ’ ƒUVRE MISSIONNAIRE EN

a.

SABBAT —

SE CONCENTRER

SPÉCIALE DU PROCHAIN

4.

AFRIQUE

30 avril

OFFRANDE

Mercredi


Jeudi

1er mai

5.

CONNAISSANCE PERSONNELLE DE CHRIST

a.

Que signiïŹe en rĂ©alitĂ© connaĂźtre Christ et ĂȘtre vraiment Ă©duquĂ© ? EsaĂŻe 26 : 3 ; Philippiens 3 : 10.

“La connaissance de Dieu et de JĂ©sus-Christ, rĂ©vĂ©lĂ©e dans le caractĂšre, confĂšre une Ă©lĂ©vation qui dĂ©passe tout ce que peuvent offrir le ciel et la terre. C’est la plus haute Ă©ducation qui soit.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 394. b.

De quelle expérience avons-nous grandement besoin et comment cela affectera-t-il nos relations avec les autres ? 1 Pierre 1 : 15-16 ; Philippiens 2 : 5-8, 3.

“[La] volontĂ© [de Dieu] est que nous croissions sans cesse en saintetĂ©, que notre bonheur et notre utilitĂ© aillent toujours en augmentant.”—MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 335. “Soyez attentionnĂ©s, tendres, pleins de compassion au point que l’atmosphĂšre qui vous entoure sente bon les bĂ©nĂ©dictions du ciel. Ne vous dĂ©couragez pas vousmĂȘmes et ne dĂ©couragez pas les autres en parlant des dĂ©fauts de caractĂšre. Parlez de la lumiĂšre dont le ciel est empli. DĂ©tournez votre regard des imperfections des autres pour les diriger vers les perfections de Christ. Louez-le partout oĂč vous le pouvez. Aimez Dieu et ceux qui vous entourent. Oubliez-vous vous-mĂȘmes. 
 Que la joie, l’amour et la grĂące de Christ mĂšnent votre caractĂšre Ă  la perfection. Que votre bonne volontĂ© Ă  obĂ©ir illumine votre sentier.”—The Youth’s Instructor, 12 septembre 1901.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE

2 mai 21 h 06

1. 2. 3. 4. 5.

Quel besoin quotidien ignorons-nous trop souvent dans notre vie chrĂ©tienne ? Etant donnĂ© la briĂšvetĂ© du temps, quelle devrait ĂȘtre notre prioritĂ© ? Quel impact le fait de regarder Ă  la croix a-t-il sur nos pensĂ©es et nos plans ? Dans quel piĂšge bien des personnes tombent-elles, mĂȘme avec la Bible Ă  la main ? Si nous parvenons Ă  un haut niveau d’éducation vĂ©ritable, ferons-nous en sorte que les autres se sentent intimidĂ©s, amoindris et infĂ©rieurs, ou bien se sentirontils en fait plus heureux, plus joyeux et eux-mĂȘmes grandis Ă  notre contact ?

30

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Leçon 6

Sabbat 10 mai 2008

Notre profond besoin d’une rĂ©forme Ă©ducative “L’Eternel donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence.” (Proverbes 2 : 6). “Jean-Baptiste ne fut pas formĂ© pour l’Ɠuvre de sa vie dans les Ă©coles rabbiniques mais dans le dĂ©sert oĂč il se trouvait seul avec Dieu et avec sa Parole.”—Sermons and Talks, volume 1, page 394. Lecture proposĂ©e :

TĂ©moignages, volume 2, pages 479-485.

Dimanche

4 mai

1.

UNE RESPONSABILITÉ SPÉCIALE

a.

Quel est le mandat divin pour tous les ĂȘtres humains acceptant le triple message angĂ©lique ? Apocalypse 14 : 6-12 ; 1 Pierre 1 : 12.

“L’Apocalypse nous parle d’une Ɠuvre spĂ©ciale, confiĂ©e par Dieu Ă  son peuple dans les derniers jours. Le Seigneur a rĂ©vĂ©lĂ© sa loi et sa vĂ©ritĂ© pour notre Ă©poque. Cette vĂ©ritĂ© est sans cesse dĂ©ployĂ©e, Dieu dĂ©sire que nous le comprenions et que nous distinguions le bien du mal, la justice de l’injustice.”—TĂ©moignages, volume 2, page 481. “Il y a de nombreuses vĂ©ritĂ©s dans la Parole de Dieu, mais c’est de la « vĂ©ritĂ© prĂ©sente » que le troupeau a besoin aujourd’hui.”—Premiers Ecrits, page 63 [Italiques de l’auteur]. b.

Pourquoi l’étude de la prophĂ©tie est-elle vitale pour notre Ă©ducation ? 2 Pierre 1 : 19.

“Le message du troisiĂšme ange, cette grande vĂ©ritĂ© qui sert de pierre de touche pour notre temps, doit ĂȘtre enseignĂ© dans toutes nos institutions. Dieu dĂ©sire que par celles-ci cet avertissement spĂ©cial soit proclamĂ© et que des rayons de la lumiĂšre divine Ă©clairent le monde. Le temps est court. Les dangers des derniers jours sont sur nous. Nous devrions veiller et prier, Ă©tudier avec soin les leçons qui nous sont donnĂ©es dans les livres de Daniel et de l’Apocalypse. 
 Il y va de notre bonheur Ă©ternel, et maĂźtres et Ă©lĂšves devraient y apporter une plus grande attention.”—Testimonies, volume 2, page 481. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

31


Lundi

5 mai

2.

NOTRE MODÈLE DE VÉRITABLE ÉDUCATION

a.

A quel ùge de la vie de Jean-Baptiste ses objectifs éducatifs ont-ils été établis ? Luc 1 : 13-17, 24-25, 39-41. Comment y répondit-il ?

“Jean-Baptiste, le prĂ©dĂ©cesseur de Christ, fut tout d’abord Ă©duquĂ© par ses parents. La plus grande partie de sa vie se dĂ©roula dans le dĂ©sert afin qu’il ne soit pas influencĂ© par la vision de la piĂ©tĂ© relĂąchĂ©e des prĂȘtres et des rabbins ou par l’apprentissage de leurs maximes et traditions par lesquels les bons principes Ă©taient pervertis et amoindris. 
 Jean-Baptiste a fait le choix de se dĂ©tourner des plaisirs de la ville pour la rude discipline du dĂ©sert, oĂč l’environnement Ă©tait favorable Ă  la simplicitĂ© et au renoncement. Loin des bruits du monde, il Ă©tudiait les leçons de la nature, de la rĂ©vĂ©lation et de la Providence. Les mots de l’ange Ă  Zacharie avaient souvent Ă©tĂ© rĂ©pĂ©tĂ©s par ses parents, qui craignaient Dieu. Depuis sa petite enfance, sa mission lui avait Ă©tĂ© rĂ©itĂ©rĂ©e et il l’acceptait comme un dĂ©pĂŽt sacrĂ©. La solitude du dĂ©sert Ă©tait pour lui un refuge bienvenu, loin d’une sociĂ©tĂ© oĂč la suspicion, l’incroyance et l’impuretĂ© sĂ©vissaient. Il se mĂ©fiait de ses facultĂ©s de rĂ©sistance Ă  la tentation et fuyait le contact avec le pĂ©chĂ© de peur de ne plus en rĂ©aliser l’horreur. Mais il n’a pas passĂ© sa vie dans l’oisivetĂ©, ni pratiquĂ© quelque triste ascĂ©tisme, ni vĂ©cu dans un isolement Ă©goĂŻste. De temps en temps, il se mĂȘlait aux hommes, observant avec un intĂ©rĂȘt jamais lassĂ© ce qui se passait dans le monde. De sa paisible retraite, il guettait le dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements. Avec le discernement que donne l’Esprit divin, il Ă©tudiait le caractĂšre des hommes, afin de savoir comment toucher leur cƓur avec le message du ciel.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 359-360. “Jean ne vĂ©cut pas dans le dĂ©sert pour une raison Ă©goĂŻste. A son Ă©poque, les maĂźtres religieux juifs avaient presque perdu toute vie spirituelle. Dans leur enseignement, rien n’était clair et convainquant. Ils s’étaient tellement enfermĂ©s en eux-mĂȘmes et Ă©taient tellement considĂ©rĂ©s comme possĂ©dant la saintetĂ©, que personne parmi le peuple ne discutait ce qu’ils disaient ou enseignaient. Mais la vie de Jean fut spĂ©ciale ; la volontĂ© de Dieu Ă©tait qu’il se sĂ©pare des lieux d’activitĂ© frĂ©quentĂ©s par les hommes et qu’il apprenne les leçons de la nature et du Dieu de la nature et que Dieu seul laisse son empreinte sur lui.”—The Signs of the Times, 18 fĂ©vrier 1897.

32

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Mardi

6 mai

3.

ÉDUQUÉ POUR UNE MISSION

a.

L’éducation Ă©tant une formation prĂ©paratoire Ă  l’Ɠuvre de toute une vie, quelle est l’Ɠuvre prioritaire de tous ceux qui acceptent les messages des trois anges, quelle que soit leur profession ? Matthieu 3 : 1-3 ; Luc 11 : 1 (derniĂšre partie).

“Quelle est notre Ɠuvre ? La mĂȘme que celle de Jean-Baptiste.”—Testimonies, volume 8, page 9. “L’esprit qui agissait en Christ habitait l’esprit de Jean-Baptiste. Leurs tĂ©moignages concordaient ; leurs vies Ă©taient consacrĂ©es Ă  la mĂȘme Ɠuvre de rĂ©forme. 
 Jean, par sa joie dĂ©sintĂ©ressĂ©e au service de JĂ©sus, prĂ©sente au monde le plus vrai exemple de noblesse jamais arborĂ©e par un mortel.”—The Spirit of Prophecy, volume 2, pages 138-139. b.

Pourquoi devrions-nous nous inspirer de l’exemple de Frùre Shireman dont la messagùre du Seigneur jugea opportun de mentionner le nom ? Proverbes 2 : 6.

“Dans cette congrĂ©gation, quelqu’un dont le nom est Shireman a fondĂ© une Ă©glise aprĂšs l’autre ; et comment les a-t-il Ă©tablies ? Il est entrĂ© dans un champ oĂč il n’y avait rien. Charpentier de mĂ©tier, il a construit sa maison, puis a invitĂ© des gens et a tenu des lectures bibliques. Il a travaillĂ© lĂ  jusqu’à ce qu’une Ă©glise forte y soit installĂ©e. Puis s’est-il levĂ© et a-t-il dit : Regardez le bon travail que j’ai fait ? Non. Il est parti ailleurs et a recommencĂ©, plusieurs fois. OĂč ce frĂšre a-t-il Ă©tĂ© Ă©duquĂ© ? Je vais vous le dire. Il a Ă©tĂ© Ă©duquĂ© comme JeanBaptiste quand il est parti dans le dĂ©sert. Les prĂȘtres et les chefs Ă©taient terriblement troublĂ©s et bouleversĂ©s que Jean ne s’instruise pas comme il aurait dĂ» normalement le faire, selon le vieil ordre des choses. Cependant, JĂ©sus a dit qu’il n’y avait pas eu de plus grand prophĂšte que Jean-Baptiste. Nous ne voulons pas dire que vous devriez aller nulle part ou aller n’importe oĂč pour faire votre Ă©ducation mais nous disons que si un homme est converti Ă  Dieu corps, Ăąme et esprit, son travail pour le MaĂźtre ne dĂ©pend pas de sa frĂ©quentation d’une Ă©cole ou d’un lycĂ©e car il est reliĂ© au grand MaĂźtre, le plus grand Missionnaire que le monde ait jamais connu.”—The General Conference Bulletin, 8 avril 1901.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

33


Mercredi

7 mai

4.

LA BASE DE TOUTE ÉDUCATION

a.

Quelle est la plus efïŹcace protection contre le pĂ©chĂ© ? Psaume 119 : 11.

“Les nĂ©cessitĂ©s les plus pressantes de l’heure actuelle exigent une Ă©ducation constamment basĂ©e sur la Parole de Dieu. VoilĂ  la vĂ©ritĂ© prĂ©sente. Une rĂ©forme dans l’étude de la Bible s’impose partout, car jamais le monde n’en eut un pareil besoin.”— Testimonies, volume 6, page 131 (Voir TĂ©moignages, volume 2, page 483). b.

Expliquez l’importance du rĂŽle de la Bible dans la vĂ©ritable Ă©ducation. Proverbes 9 : 10.

“La grande Ɠuvre de notre vie c’est la formation du caractĂšre et la connaissance de Dieu est le fondement de toute vĂ©ritable Ă©ducation.”—Christian Education, pages 64-65. “Nous recommandons le Livre des livres Ă  tout Ă©tudiant ; c’est l’étude la plus fondamentale pour le cerveau humain, c’est l’éducation indispensable pour cette vie et pour la vie Ă©ternelle.”—Special Testimonies on Education, page 217. c.

Quel avantage retirons-nous à étudier la Parole de Dieu et à lui obéir ? Jérémie 15 : 16 ; Jean 6 : 63 ; 2 Timothée 3 : 16-17.

“La Parole doit ĂȘtre approfondie, afin de purifier et de prĂ©parer ceux qui la reçoivent Ă  devenir membres de la famille royale, enfants du roi des cieux.”—TĂ©moignages, volume 2, page 484. “[Le peuple de Dieu affamĂ© et assoiffĂ©] qui se nourrira de sa parole verra qu’elle est esprit et vie. La parole fait disparaĂźtre la nature charnelle et communique une vie nouvelle en Christ-JĂ©sus. Le Saint-Esprit vient rĂ©conforter notre Ăąme. Par l’action transformatrice de sa grĂące, l’image de Dieu est reproduite chez le disciple, qui devient une nouvelle crĂ©ature. L’amour succĂšde Ă  la haine, le cƓur est formĂ© Ă  la ressemblance divine. C’est lĂ  vraiment vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». C’est manger le Pain descendu du ciel.”—JĂ©sus-Christ, page 382.

34

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Jeudi

8 mai

5.

LA PLUS HAUTE PLACE : L’HUMILITÉ

a.

Quels fruits portons-nous quand nous avons reçu la véritable éducation ? Jacques 3 : 17.

“Tandis que l’évangile nous sanctifie constamment et nous ennoblit quand nous l’acceptons, il ne nous mĂšnera jamais Ă  entretenir des idĂ©es Ă©goĂŻstes et vaniteuses sur nos capacitĂ©s ou nos mĂ©rites par rapport Ă  ceux des autres. Il ne nourrit pas l’orgueil et l’estime de soi. Toute personne qui voit le Christ tel qu’il est s’humiliera elle-mĂȘme. Elle exaltera le Sauveur comme celui qui « se distingue entre dix mille » , celui dont « toute [la] personne est pleine de charme » (Cantique des cantiques 5 : 10, 16). L’éducation fondamentale et durable consiste Ă  dĂ©velopper de nobles qualitĂ©s qui encourageront un esprit de bienveillance et conduiront la jeunesse Ă  ne penser aucun mal de qui que ce soit de peur de mal juger les mobiles et de mal interprĂ©ter paroles et actions. Le temps consacrĂ© Ă  ce genre d’instruction portera du fruit pour la vie Ă©ternelle.”—Christian Education, pages 201-202. “Avoir de la considĂ©ration pour autrui, voilĂ  l’essence de la vraie politesse. L’éducation indispensable, durable, Ă©largit le cƓur et mĂšne Ă  une sympathie universelle. Ce prĂ©tendu savoir-vivre qui ne conduit pas les jeunes Ă  respecter leurs parents, Ă  en apprĂ©cier les qualitĂ©s, Ă  en accepter les dĂ©fauts, Ă  leur apporter de l’aide ; qui ne les rend pas prĂ©venants et compatissants, gĂ©nĂ©reux et prĂȘts Ă  soutenir les plus jeunes qu’eux, les personnes ĂągĂ©es, les malheureux, courtois envers chacun, est un Ă©chec.”— Education, page 272. b.

Que devraient garder Ă  l’esprit les Ă©ducateurs ? 2 Corinthiens 3 : 5.

“Il nous faut plus de Dieu et moins de nous-mĂȘmes. Lorsque nous avons obtenu une Ă©ducation utile, nous devons la transmettre.”—The General Conference Bulletin, 8 avril 1901.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

9 mai 21 h 16

Pourquoi notre Ă©poque a-t-elle des besoins spĂ©ciïŹques auxquels doit rĂ©pondre l’éducation ? Que devrions-nous apprendre de l’éducation de Jean-Baptiste ? Comment l’attitude de FrĂšre Shireman rĂ©vĂšle-t-elle sa haute Ă©ducation ? Pourquoi la Bible est-elle le manuel le plus efïŹcace que nous ayons ? PlutĂŽt que les diplĂŽmes, qu’est-ce que Dieu apprĂ©cie dans l’éducation ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

35


Leçon 7

Sabbat 17 mai 2008

Le caractĂšre et l’Ɠuvre de l’enseignant “Vous-mĂȘmes, comme des pierres vivantes, Ă©difiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agrĂ©ables Ă  Dieu par JĂ©sus-Christ.” (1 Pierre 2 : 5). “L’enseignant chrĂ©tien qui prĂ©sente fidĂšlement la parole de la vĂ©ritĂ© et conduit ses convertis Ă  la saintetĂ© du cƓur et de la vie, ajoute un matĂ©riau prĂ©cieux Ă  la fondation ; dans le royaume de Dieu, il recevra les honneurs dus Ă  un sage constructeur.—Sketches From the Life of Paul, pages 159-160. Lecture proposĂ©e :

Testimonies, volume 6, pages 145-167 (voir TĂ©moignages, volume 2, pages 492-506).

Dimanche

11 mai

1.

BAPTISÉS PAR LE SAINT-ESPRIT

a.

Quel est le facteur indispensable à un éducateur chrétien ? Jean 16 : 13.

“Directeurs et maĂźtres ont besoin d’ĂȘtre baptisĂ©s du Saint-Esprit.”—TĂ©moignages, volume 2, page 497. “On constatera, chez celui qui est baptisĂ© du Saint-Esprit, un amour, une harmonie, une douceur, une humilitĂ© du moi cachĂ© en JĂ©sus tels que la sagesse du Christ lui sera accordĂ©e et que son intelligence sera illuminĂ©e. Ce qui lui semble sombre sera Ă©clairĂ©. Ses facultĂ©s seront Ă©largies et sanctifiĂ©es. JĂ©sus peut conduire ceux qu’il prĂ©pare Ă  ĂȘtre translatĂ©s au ciel Ă  des niveaux de connaissance plus Ă©levĂ©s et Ă  des vues plus larges de la vĂ©ritĂ©.”—Counsels to Writers and Editors, page 81. b.

Que devrait constamment garder Ă  l’esprit l’enseignant ? 1 Corinthiens 3 : 9 ; HĂ©breux 12 : 2-3.

“Le Christ enseignait d’une maniĂšre tout Ă  fait diffĂ©rente des mĂ©thodes courantes. Nous devons ĂȘtre ses collaborateurs.”—TĂ©moignages, volume 2, page 498. 36

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Lundi

12 mai

2.

ETUDIANTS DE LA PAROLE DE DIEU

a.

Comment un Ă©ducateur devrait-il s’y prendre pour remplir ses objectifs ? 1 TimothĂ©e 4 : 12-13, 16 ; 2 TimothĂ©e 2 : 15.

“Enseigner signifie beaucoup plus qu’on ne le suppose. Il faut ĂȘtre particuliĂšrement douĂ© pour faire comprendre la vĂ©ritĂ©. C’est pourquoi chaque maĂźtre doit s’efforcer d’augmenter ses connaissances spirituelles, mais il ne pourra y parvenir s’il se dĂ©tourne lui-mĂȘme de la Parole de Dieu. S’il veut accroĂźtre journellement ses capacitĂ©s, il doit Ă©tudier, s’assimiler la Parole et travailler en accord avec les directives du Christ. L’ñme qui se nourrit du pain de vie verra toutes ses facultĂ©s se vivifier sous l’action de l’Esprit de Dieu. C’est la nourriture qui subsistera jusque dans la vie Ă©ternelle. 
 Dans tout leur enseignement, les Ă©ducateurs devraient recevoir [dans l’original anglais « transmettre », NdT] la lumiĂšre qui procĂšde du trĂŽne de Dieu, car l’éducation est une Ɠuvre dont les effets se feront ressentir dans toute l’éternitĂ©. Les maĂźtres devraient amener les Ă©lĂšves Ă  penser de telle sorte qu’ils comprennent la vĂ©ritĂ© d’une façon personnelle. Expliquer et croire ne suffisent pas. La curiositĂ© doit ĂȘtre Ă©veillĂ©e et l’élĂšve doit pouvoir Ă©noncer la vĂ©ritĂ© en ses propres termes dĂ©montrant ainsi qu’il en comprend la force et qu’il la met en pratique. Par une application soutenue, les vĂ©ritĂ©s fondamentales devraient se graver dans l’esprit. Il se peut que cette Ɠuvre se fasse lentement, mais cette mĂ©thode est prĂ©fĂ©rable Ă  une Ă©tude rapide et non approfondie des sujets importants.”—TĂ©moignages, volume 2, pages 498-499. b.

Par quelle dĂ©marche faut-il commencer pour pouvoir enseigner efïŹcacement ? Psaume 1 : 2 ; 143 : 8.

“Nos maĂźtres doivent Ă©tudier sans cesse. Les rĂ©formateurs ont besoin d’ĂȘtre rĂ©formĂ©s, non seulement dans leurs mĂ©thodes de travail, mais dans leur propre cƓur.”— TĂ©moignages, volume 2, page 499. “Il nous serait avantageux de passer, chaque jour, une heure dans la mĂ©ditation et la contemplation de la vie du Christ. Il faudrait y penser d’une maniĂšre dĂ©taillĂ©e, s’efforçant, par l’imagination, d’en reproduire toutes les scĂšnes, surtout les derniĂšres. En mĂ©ditant ainsi sur le grand sacrifice accompli pour nous, notre confiance en Christ se trouve affermie, notre amour est intensifiĂ©, et son Esprit nous pĂ©nĂštre plus complĂštement.”—JĂ©sus-Christ, page 67.

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Mardi

13 mai

3.

APPRENDRE ET DÉSAPPRENDRE

a.

Pourquoi les enseignants devraient-ils constamment ĂȘtre sur leurs gardes ? Colossiens 2 : 8.

“Il peut sembler difficile Ă  certains maĂźtres d’abandonner des idĂ©es et des mĂ©thodes longtemps entretenues, mais s’ils veulent honnĂȘtement et en toute humilitĂ© se poser la question : « Est-ce la volontĂ© du Seigneur ? » et dĂ©cider de s’y conformer, Dieu les dirigera dans ses sentiers, et l’expĂ©rience modifiera leurs points de vue.”—TĂ©moignages, volume 2, page 500. b.

Avec quel soin devrait-on choisir les éducateurs ? Exode 18 : 21 ; Actes 6 : 3 ; Ephésiens 4 : 11-13.

“Si des hommes et des femmes professant ĂȘtre chrĂ©tiens n’ont pas appris Ă  renoncer Ă  leur mauvais caractĂšre, comment peuvent-ils s’attendre Ă  ĂȘtre honorĂ©s et respectĂ©s ? C’est pourquoi on devrait apporter beaucoup de soin dans le choix des personnes chargĂ©es d’enseigner. Qu’elles ne se contentent pas d’accomplir fidĂšlement leur travail, mais qu’elles fassent preuve d’un caractĂšre droit. Si elles en sont indignes, elles devraient ĂȘtre remerciĂ©es.”—TĂ©moignages, volume 2, page 486. “Confier des enfants Ă  des Ă©ducateurs orgueilleux et dĂ©pourvus d’amour est mauvais, car leur influence ne peut qu’ĂȘtre nĂ©faste sur des caractĂšres en formation.”— Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 141. “Il faudrait prendre beaucoup de prĂ©cautions en choisissant les enseignants, nous souvenant que ce choix a tout autant d’importance que celui des personnes prĂ©parĂ©es au ministĂšre.”—Idem. “L’enthousiasme est un autre Ă©lĂ©ment important de l’Ɠuvre Ă©ducative. Rappelons la remarque prĂ©cieuse faite Ă  ce sujet par un comĂ©dien cĂ©lĂšbre, Ă  qui l’archevĂȘque de Canterbury demandait pourquoi les comĂ©diens Ă©mouvaient si puissamment leurs auditoires avec des faits imaginaires, alors que les prĂ©dicateurs de l’Evangile n’y parvenaient guĂšre Ă  partir de faits rĂ©els : « Avec tout le respect que je dois Ă  Votre Excellence, permettez-moi d’en donner la raison, qui est bien simple : c’est une question d’enthousiasme. Sur scĂšne, nous Ă©voquons des choses imaginaires comme si elles Ă©taient rĂ©elles ; alors que vous, de la chaire, parlez de choses rĂ©elles comme si elles Ă©taient imaginaires. » Le maĂźtre se mesure Ă  la rĂ©alitĂ© et doit parler avec toute la force et l’enthousiasme que lui insufflent l’authenticitĂ© et l’importance de ce qu’il enseigne.”—Education, page 264. 38

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Mercredi

14 mai

4.

PERSPECTIVES D’AVENIR

a.

Par l’attente de quel Ă©vĂ©nement proche l’Ɠuvre solennelle de l’éducateur devrait-elle ĂȘtre motivĂ©e ? Sophonie 1 : 14.

“Notre monde approche de sa fin. Une grande tĂąche est devant nous, —la derniĂšre, celle de donner Ă  l’humanitĂ© un ultime avertissement. Dieu prendra des hommes derriĂšre leurs charrues, dans leurs vignes, partout, pour les envoyer prĂȘcher son message Ă  la terre entiĂšre.”—MinistĂšre EvangĂ©lique, page 32. b.

Par quelle scĂšne devrions-nous nous sentir poussĂ©s Ă  encourager sans dĂ©lai la prĂ©paration des enfants, de la jeunesse et des adultes pour l’Ɠuvre ? Luc 21 : 25-28.

“Notre monde est sens dessus dessous. A vues humaines, il y a de quoi ĂȘtre dĂ©moralisĂ©. Mais le Christ accueille avec confiance ceux-lĂ  mĂȘme — hommes et femmes — qui sont pour nous une cause de dĂ©couragement. Il aperçoit en eux des qualifications qui leur permettront de jouer un rĂŽle dans sa vigne. S’ils continuent Ă  se mettre Ă  son Ă©cole, par sa grĂące il fera d’eux des hommes et des femmes capables d’accomplir une Ɠuvre Ă  la mesure de leurs compĂ©tences ; par la puissance du Saint-Esprit, il leur donnera le don de la parole.”—EvangĂ©liser, page 50. c.

Comment Dieu met-il Ă  l’épreuve tous ceux qui dĂ©sirent devenir enseignants ? DeutĂ©ronome 8 : 3 (derniĂšre partie).

“Ce ne sont pas les cĂ©rĂ©monies ou l’ostentation qui nous feront remporter des victoires ; mais c’est l’obĂ©issance au plus grand des gĂ©nĂ©raux, le Seigneur Dieu du ciel. Celui qui se confie en ce Chef ne connaĂźtra jamais la dĂ©faite. La dĂ©faite vient de ce qu’on se confie dans les mĂ©thodes et les inventions humaines, de ce que l’on donne la seconde place au divin. L’obĂ©issance Ă©tait la leçon que le Capitaine des armĂ©es de l’Eternel cherchait Ă  enseigner aux vastes armĂ©es d’IsraĂ«l—l’obĂ©issance Ă  des choses dont ils n’imaginaient mĂȘme pas qu’elles leur assureraient le succĂšs. Quand on obĂ©it Ă  la voix de ce Chef-lĂ , Christ conduit ses batailles de maniĂšre Ă  surprendre les plus grands potentats de la terre.”—Testimonies, volume 6, page 140.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

39


Jeudi

15 mai

5.

LA PAIX DANS LE DROIT CHEMIN

a.

Dans ce dĂ©ïŹ sacrĂ© qu’est la rĂ©forme Ă©ducative, que devons-nous considĂ©rer ? Psaume 143 : 10 ; Matthieu 9 : 29.

“Que la sincĂ©ritĂ© et la foi caractĂ©risent vos priĂšres. Le Seigneur dĂ©sire faire pour nous « infiniment au-delĂ  de tout ce que nous demandons ou pensons » (EphĂ©siens 3 : 20). Parlez-en, priez. Ne parlez pas d’incrĂ©dulitĂ©. Nous ne pouvons nous permettre de laisser Satan voir qu’il a le pouvoir d’assombrir notre visage et d’attrister nos vies. Priez avec foi. Assurez-vous de conformer vos vies Ă  vos priĂšres afin que vous receviez les bĂ©nĂ©dictions pour lesquelles vous priez. Que votre foi ne faiblisse pas car les bĂ©nĂ©dictions reçues seront proportionnelles Ă  l’exercice de votre foi.”—Testimonies, volume 7, pages 273-274. b.

Quelle distinction claire Christ fait-il quand il nous offre la paix de l’esprit si nous lui obĂ©issons et marchons dans ses voies ? Jean 14 : 27.

“Aujourd’hui, nous devons remettre tout en Ɠuvre, car toute rĂ©forme, pour ĂȘtre viable, doit pĂ©nĂ©trer dans le cƓur, l’ñme et la volontĂ©. Des erreurs peuvent revĂȘtir un caractĂšre d’antiquitĂ©, mais ce n’est pas cela qui fait que l’erreur devient vĂ©ritĂ©, et inversement. Pendant trop longtemps les vieilles et populaires coutumes ont Ă©tĂ© suivies. Le Seigneur voudrait maintenant que les maĂźtres et les Ă©lĂšves mettent de cĂŽtĂ© toute idĂ©e fausse. Nous n’avons pas la libertĂ© d’enseigner d’aprĂšs le modĂšle du monde ou de l’église, simplement parce que c’est l’habitude de faire ainsi. Les leçons qui nous ont Ă©tĂ© laissĂ©es par le Christ, voilĂ  le modĂšle Ă  suivre.”—TĂ©moignages, volume 2, pages 491-492.

Vendredi

16 mai

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 26

1. 2. 3. 4. 5. 40

De quel talent les enseignants ont-ils besoin pour mener Ă  bien leur entreprise sacrĂ©e ? Quelles habitudes et quels buts donnent aux enseignants les qualitĂ©s nĂ©cessaires au succĂšs ? Pourquoi l’enthousiasme est-il si essentiel pour un enseignant et comment l’obtenir ? Quels mobiles les enseignants devraient-ils veiller Ă  entretenir en remplissant leur devoir solennel ? Qu’est-ce que Dieu dĂ©sire nous donner quand nous cherchons vraiment Ă  suivre ses directives ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Leçon 8

Sabbat 24 mai 2008

L’enfance : les sept premiĂšres annĂ©es “Par la bouche des enfants et de ceux qui sont Ă  la mamelle tu as fondĂ© ta gloire, pour confondre tes adversaires, pour imposer silence Ă  l’ennemi et au vindicatif.” (Psaume 8 : 3). “L’enfance s’étend jusqu’à l’ñge de six ou sept ans. Pendant tout ce temps l’enfant devrait ĂȘtre traitĂ© comme un petit agneau, libre de jouer autour de la maison et dans la cour, dans de joyeux Ă©bats, sautant et dansant sans le moindre souci.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 154. Lectures proposĂ©es :

Child Guidance, pages 193-198. Le Foyer Chrétien, pages 255-269.

Dimanche

18 mai

1.

INFLUENCES PRÉNATALES

a.

Que pouvons-nous apprendre des instructions données par les anges du ciel à quelques futurs parents devant bientÎt devenir des éducateurs ? Juges 13 : 1-14 ; Luc 1 : 5, 11-15.

“Beaucoup de parents tiennent pour nĂ©gligeables les influences prĂ©natales, mais non pas le Seigneur. Le message apportĂ© deux fois par un ange, de la maniĂšre la plus solennelle, montre qu’il mĂ©rite notre plus grande attention. Par les paroles qu’il adressa Ă  la mĂšre hĂ©braĂŻque, Dieu parle Ă  toutes les mĂšres de tous les siĂšcles. 
 Le bonheur de l’enfant dĂ©pend donc Ă©normĂ©ment des habitudes de sa mĂšre dont les goĂ»ts et les passions doivent ĂȘtre soumis Ă  des principes. Selon le plan de Dieu elle Ă©vitera, pendant la grossesse, certaines influences, et elle luttera contre certaines tendances. Si elle s’écoute, si elle est Ă©goĂŻste, impatiente et exigeante, ces traits de caractĂšre se retrouveront chez le petit ĂȘtre. C’est ainsi que bien des enfants ont reçu Ă  leur naissance des tendances au mal presque insurmontables. Mais si la mĂšre s’attache fermement Ă  de bons principes, si elle pratique la tempĂ©rance et cultive l’abnĂ©gation, si elle est aimable et bonne, elle peut transmettre Ă  son enfant ces prĂ©cieux traits de caractĂšre.”—Counsels on Diet and Foods, page 217 (voir Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 255).

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

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Lundi

19 mai

2.

LE BÉBÉ EST ARRIVÉ 
 ET IL GRANDIT !

a.

Si Dieu nous conïŹe un bĂ©bĂ©, pourquoi devrions-nous prier sans cesse pour rĂ©clamer la sagesse ? Psaume 127 : 3 ; 1 Corinthiens 3 : 2 (premiĂšre partie) ; 10 : 31.

“Le meilleur aliment pour le bĂ©bĂ© est celui que la nature lui fournit. Il ne devrait pas en ĂȘtre privĂ© sans nĂ©cessitĂ©. Il faut ĂȘtre sans cƓur pour se libĂ©rer, afin de conserver ses aises et sa libertĂ©, du devoir si doux d’allaiter son enfant. La pĂ©riode pendant laquelle l’enfant reçoit le lait de sa mĂšre est trĂšs importante. Bien des mamans, au cours de ces mois, s’épuisent au travail, se chargent le sang par leur alimentation ; le bĂ©bĂ© s’en trouve sĂ©rieusement affaibli, non seulement parce que le lait maternel subit les effets de l’énervement, mais parce que son propre sang est empoisonnĂ© par suite du rĂ©gime malsain de sa mĂšre, qui perturbe tout l’organisme de celle-ci ainsi que la nourriture de l’enfant. Ce dernier est en outre influencĂ© par l’état d’esprit de sa mĂšre. 
 Le caractĂšre de l’enfant est aussi plus ou moins affectĂ© par la qualitĂ© de l’alimentation que ce dernier reçoit de sa mĂšre. Il est donc important que celle-ci, durant la pĂ©riode de l’allaitement, s’efforce de se maintenir dans un Ă©tat d’esprit optimiste et de se dominer. En agissant ainsi, elle Ă©vite d’altĂ©rer la nourriture de son enfant ; de plus, le calme et la maĂźtrise de soi qu’elle conserve quand elle s’occupe du bĂ©bĂ© ont une influence favorable sur la formation mentale de celui-ci. Si l’enfant est nerveux et facilement agitĂ©, l’attitude prudente et patiente de sa mĂšre tendra Ă  l’apaiser, Ă  le corriger, et Ă  amĂ©liorer nettement sa santĂ©.”—Le Foyer ChrĂ©tien, page 251. “On ne peut pas Ă©tablir de rĂšgles gĂ©nĂ©rales pour le soin Ă  apporter Ă  tous les enfants en bas Ăąge Ă  cause de la grande diversitĂ© des conditions de leur naissance et de leurs besoins constitutionnels. Ce que l’on appelle Ă  juste titre petite enfance comporte en fait diffĂ©rentes Ă©tapes en ce qui concerne la nourriture. Avant la naissance, l’enfant est nourri en permanence. Le passage de cette alimentation continuelle Ă  seulement deux repas par jour, ce qui, pour la plupart des enfants, devrait ĂȘtre fait entre un et trois ans, doit ĂȘtre progressif.”—The Review and Herald, 14 avril, 1868. “Les leçons apprises par l’enfant pendant ses sept premiĂšres annĂ©es ont plus d’impact sur la formation de son caractĂšre que tout ce qu’il apprendra les annĂ©es suivantes.”—Child Guidance, page 193.

42

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Mardi

20 mai

3.

DES LEÇONS ÉLÉMENTAIRES PRÉCOCES

a.

AprĂšs les premiĂšres joies de la paternitĂ© et de la maternitĂ©, quelle triste rĂ©alitĂ© se fait jour ? 2 TimothĂ©e 3 : 2. Quelles fautes s’ensuivent souvent de la part des parents ?

“L’un des signes des « derniers jours » est la dĂ©sobĂ©issance des enfants Ă  leurs parents (2 TimothĂ©e 3 : 2). Les parents ont-ils conscience de leur responsabilitĂ© ? Beaucoup semblent perdre de vue qu’ils doivent toujours veiller sur leurs enfants et ils les laissent se livrer Ă  leurs mauvaises passions et leur dĂ©sobĂ©ir. Ils prennent peu garde Ă  eux jusqu’au moment oĂč leur comportement les agace et ils les punissent avec colĂšre.”—The Review and Herald, 19 septembre 1854. “Vous devez corriger vos enfants avec amour. Ne les laissez pas faire jusqu’au point de vous mettre en colĂšre et de les punir. De telles corrections ne font qu’encourager le mal au lieu d’y remĂ©dier. AprĂšs que vous ayez fait votre devoir fidĂšlement envers vos enfants, conduisez-les Ă  Dieu et demandez-lui de vous aider.”—Idem. b.

De quel avertissement devons-nous tenir compte concernant la maison de Dieu ? GenĂšse 28 : 17 ; LĂ©vitique 19 : 30 (derniĂšre partie) ; Habakuk 2 : 20.

“La maison de Dieu est souvent profanĂ©e par les enfants des observateurs du sabbat. Leurs parents leur permettent de courir autour de la maison, de jouer, de parler, de dĂ©tourner l’attention des gens et de manifester leur mauvaise humeur au sein mĂȘme des rĂ©unions oĂč ils sont venus adorer Dieu. J’ai vu qu’une pieuse tranquillitĂ© devrait rĂ©gner dans l’assemblĂ©e des saints. Mais on fait souvent une vraie babylone, un lieu de confusion et de dĂ©sordre de la maison oĂč le peuple de Dieu s’assemble. Cela dĂ©plaĂźt Ă  Dieu. Si les parents n’ont pas le dessus, s’ils ne peuvent pas contrĂŽler leurs enfants dans les rĂ©unions, Dieu prĂ©fĂ©rerait qu’ils restent Ă  la maison avec leurs enfants indisciplinĂ©s. Il vaudrait mieux qu’ils perdent le bĂ©nĂ©fice des rĂ©unions plutĂŽt que d’ennuyer un grand nombre de personnes et de gĂącher les rassemblements. Si les parents ne maĂźtrisent pas leurs enfants Ă  la maison et n’obtiennent pas qu’ils se soumettent, ils n’obtiendront pas leur obĂ©issance dans les rĂ©unions. Qui devrait en porter la peine ? Les parents bien sĂ»r. Ils ne doivent pas se sentir accablĂ©s si les autres ne souhaitent pas que leur paix soit perturbĂ©e quand ils s’assemblent pour adorer Dieu.”—Spiritual Gifts, volume 2, pages 288-289.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

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Mercredi

21 mai

4.

NOUS AVONS BESOIN D’AIDE !

a.

Quelle malĂ©diction repose sur les nations dĂ©sobĂ©issantes aujourd’hui ? EsaĂŻe 3 : 1-4.

“En tant que parents qui professent aimer le Seigneur JĂ©sus-Christ, nous devrions veiller Ă  ce qu’un esprit de paix rĂšgne dans nos foyers. Dieu nous commande de modeler nos enfants Ă  la ressemblance divine. DĂšs leur naissance on devrait leur apprendre Ă  obĂ©ir Ă  leurs parents, Ă  respecter leur parole et Ă  rĂ©vĂ©rer leur autoritĂ©. Mais beaucoup laissent Satan prendre le contrĂŽle de leurs enfants et dĂšs le dĂ©but de leur vie son esprit se manifeste chez ces petits par des cris enragĂ©s ou une attitude renfrognĂ©e. Un seul enfant avec ces mauvaises dispositions dĂ©rangera toute la maisonnĂ©e et en bannira la paix. Les parents devraient prendre le temps de discipliner leurs enfants. Notre temps le plus prĂ©cieux appartient Ă  ceux qui sont notre chair et notre sang. Que votre enfant ne vous entende jamais dire « je ne peux rien faire de toi ». Tant que nous pouvons avoir accĂšs au trĂŽne de Dieu, nous, les parents, devrions avoir honte de prononcer de telles paroles. Criez Ă  JĂ©sus et il vous aidera Ă  lui amener vos petits et Ă  les prĂ©server de la puissance de l’ennemi. Si Satan ne parvient pas Ă  diriger les pĂšres et les mĂšres, il essaiera de toutes ses forces de contrĂŽler les enfants et de les rendre rebelles Ă  Dieu pour qu’ils perturbent la paix des familles. Parents, une responsabilitĂ© solennelle repose sur vous. Il vous appartient de coopĂ©rer avec Christ et d’aider vos enfants Ă  forger de bons caractĂšres. JĂ©sus ne peut rien faire sans votre coopĂ©ration. Permettre Ă  un enfant de faire ce qu’il veut, vous soumettre Ă  ses rĂšgles et nĂ©gliger de le corriger pour la raison que vous l’aimez trop pour le punir n’est ni de la misĂ©ricorde ni de l’affection. Quel genre d’amour est-ce que de permettre que votre enfant dĂ©veloppe des traits de caractĂšre qui le rendront malheureux lui-mĂȘme ainsi que les autres. ArrĂȘtez avec ce genre d’amour-lĂ  ! Le vĂ©ritable amour sera Ă  la recherche du bien prĂ©sent et Ă©ternel de l’ñme. 
 Ne laissez pas vos enfants prendre une mauvaise voie mais dĂšs leur petite enfance, montrez-leur que vous aimez le Seigneur et que vous entendez bien les Ă©duquer comme il le voudrait. A quoi sert une liste de rĂ©solutions d’église si nous n’avons pas l’Esprit de Dieu dans nos foyers ? Christ attend de voir qui va Ă©duquer sa famille pour la grande famille d’en haut. Supposez que l’un de vos petits enfants que vous avez manquĂ© de corriger soit enlevĂ© dans un accĂšs de mauvaise humeur, quelles en seraient les consĂ©quences ? Je vous laisse rĂ©pondre Ă  la question.”—The Review and Herald, 16 juillet 1895.

44

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Jeudi 5. a.

22 mai

CHOISIR LE BIEN

Quel malheur le peuple de Dieu est-il déterminé à éviter ? Esaïe 3 : 12.

“Parents, si vous voulez que vos enfants soient mauvais, laissez-les faire ce qu’ils veulent.”—The Signs of the Times, 18 fĂ©vrier 1897. b.

Pourquoi l’exemple d’Anne est-il une source d’inspiration ? 1 Samuel 1 : 2022.

“DĂšs les premiĂšres lueurs de l’intelligence de son fils, Anne lui avait appris Ă  aimer Ă  rĂ©vĂ©rer Dieu, et Ă  se considĂ©rer comme lui appartenant.”—Patriarches et ProphĂštes, page 590 (BĂąle) ou 560 (V&S). “Pendant les trois premiĂšres annĂ©es de la vie de Samuel le prophĂšte, sa mĂšre lui apprit minutieusement Ă  distinguer le bien du mal.”—Child Guidance, page 197. c.

Citez des choses à enseigner durant le bas ñge et l’enfance. Matthieu 5 : 8 ; Philippiens 4 : 8.

“Il faudrait consacrer une attention toute particuliĂšre Ă  l’éducation physique de l’enfant plutĂŽt qu’à son Ă©ducation intellectuelle pendant les six ou sept premiĂšres annĂ©es de sa vie.”—Child Guidance, page 300. “Les enfants doivent recevoir des leçons de puretĂ© dĂšs leur tendre enfance. Les mĂšres ne peuvent commencer trop tĂŽt Ă  remplir l’esprit de leurs enfants avec des pensĂ©es pures et saintes. Une des façons de le faire est de faire que tout soit propre et pur autour d’eux. Mamans, si vous voulez que les pensĂ©es de vos enfants soient pures, que leur environnement le soit aussi. Que leurs chambres soient d’un ordre et d’une propretĂ© mĂ©ticuleux. Apprenez-leur Ă  prendre soin de leurs vĂȘtements.”—Counsels on Health, page 103.

Vendredi

23 mai

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 35

1. 2. 3. 4. 5.

Que peuvent faire les deux parents pendant la grossesse pour le caractĂšre de leur futur bĂ©bĂ© ? Comment la maniĂšre de nourrir un petit enfant affecte-t-elle son caractĂšre ? Pourquoi devons-nous faire attention au comportement de nos enfants lors des cultes publics ? Comment bien des gens comprennent-ils mal ce qu’est le vrai amour parental ? Quelle prioritĂ© d’Anne devrions-nous partager aujourd’hui ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

45


Leçon 9

Sabbat 31 mai 2008

L’éducation Ă  l’ñge de l’école primaire “Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il Ă©tait rempli de sagesse, et la grĂące de Dieu Ă©tait sur lui.” (Luc 2 : 40). “C’est dans la vie de Christ que rĂ©side le seul modĂšle sĂ»r pour tous les enfants et tous les jeunes.”—The Youth’s Instructor, 1er septembre 1873. Lectures proposĂ©es :

Jésus-Christ, chapitre 7. Le Foyer Chrétien, pages 173-185.

Dimanche

25 mai

1.

DIEU PROTÉGEA SON FILS

a.

Quelle expĂ©rience du dĂ©but de la vie de JĂ©sus rĂ©vĂšle comment Dieu insiste sur l’importance d’une petite enfance calme et paisible ? Matthieu 2 : 1, 915.

“L’Eternel fit en sorte que Joseph pĂ»t prĂ©server sa propre vie, celles de JĂ©sus et de sa mĂšre, en les faisant fuir vers l’Egypte. Il pourvut aux besoins de leur voyage et de leur sĂ©jour en Egypte en poussant les sages de l’orient Ă  aller Ă  la recherche de l’enfant JĂ©sus et Ă  lui apporter des offrandes de valeur pour l’honorer. 
 Les parents terrestres de JĂ©sus Ă©taient pauvres. Les cadeaux qui leur furent apportĂ©s par les sages les sustentĂšrent tandis qu’ils demeurĂšrent dans ce pays Ă©tranger.”—The Spirit of Prophecy, volume 2, page 26. b.

OĂč les parents de JĂ©sus furent-ils conduits plus tard au lieu de rester en Egypte et pourquoi ? Matthieu 2 : 19-23.

“L’enfance et la jeunesse de JĂ©sus sont un exemple pour les parents comme pour les enfants ; plus les pĂ©riodes de l’enfance et de l’adolescence passent tranquillement et inaperçues, plus elles sont naturelles et dĂ©pourvues d’excitation artificielle, moins il y aura de danger pour les enfants et plus ce sera favorable Ă  la formation d’un caractĂšre pur empreint de simplicitĂ© naturelle et d’une vraie valeur morale.”—Lift Him Up, page 32. 46

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Pourquoi, dans le monde actuel d’excitation artiïŹcielle, de bruit et de distractions, les parents doivent-ils faire de gros efforts pour assurer Ă  leurs chers petits un environnement paisible et tranquille, favorable Ă  leur Ă©ducation ? Proverbes 1 : 33 ; EsaĂŻe 32 : 18.

“Une leçon importante se dĂ©gage de [l’]existence humble et calme [de JĂ©sus], ainsi que du silence des Ecritures au sujet de ses premiĂšres annĂ©es. Plus une vie d’enfant, exempte d’excitation artificielle, est tranquille et simple, en harmonie avec la nature, plus elle est favorable au dĂ©veloppement de sa vigueur physique et mentale et de sa force spirituelle.”—JĂ©sus-Christ, pages 57-58. b.

Si dĂ©mĂ©nager pour un lieu plus paisible et sacriïŹer du temps pour nos enfants semblent incommode, que devrions-nous considĂ©rer en tant que parents ?

“L’église a besoin d’hommes Ă  l’esprit doux et paisible qui soient persĂ©vĂ©rants et patients. Qu’ils apprennent ces attributs par les rapports familiaux. Que les parents pensent beaucoup plus aux intĂ©rĂȘts Ă©ternels de leurs enfants qu’à leur confort actuel.”—Child Guidance, pages 267-268. “L’éducation et la formation d’enfants chrĂ©tiens est le meilleur service que des parents puissent rendre Ă  Dieu.”—The Adventist Home, page 268. c.

Dans le cas de JĂ©sus, quelles leçons importantes prĂ©valaient dans l’école du foyer sous la tutelle de Joseph et de Marie ? Psaume 116 : 5 ; Luc 2 : 40 ; Jacques 5 : 11 (derniĂšre partie).

“JĂ©sus Ă©tait la source de la misĂ©ricorde guĂ©rissante pour le monde ; et au cours des annĂ©es qu’il passa reclus Ă  Nazareth, un courant de sympathie et de tendresse Ă©manait de lui. Sa prĂ©sence communiquait du bonheur Ă  tous : aux vieillards, aux affligĂ©s, aux oppressĂ©s par le poids du pĂ©chĂ©, aux enfants livrĂ©s aux jeux innocents, mĂȘme aux petits animaux et aux bĂȘtes de somme. Celui dont la parole soutient les mondes pouvait s’abaisser pour ramasser un oiseau blessĂ©. Rien ne lui paraissait indigne de son attention ou de ses services.”—JĂ©sus-Christ, page 57. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

47

POUR LE

a.

SABBAT —

ENSEIGNER DOUCEUR ET MISÉRICORDE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

2.

CHAMP HONGROIS

26 mai

OFFRANDE

Lundi


Mardi

27 mai

3.

UNE MERVEILLEUSE ÉDUCATION

a.

Quel genre de choses Jésus étudia-t-il en tant que garçon, et comment pouvons-nous tirer des leçons de son exemple ? Psaume 119 : 16 ; Job 38 : 18, 22-27, 33 ; 39 : 1-2.

“[JĂ©sus] acquit sa connaissance ainsi que nous pouvons le faire nous-mĂȘmes ; sa grande familiaritĂ© avec les Ecritures montre comment il s’est appliquĂ©, dans ses premiĂšres annĂ©es, Ă  l’étude de la Parole de Dieu. La vaste bibliothĂšque des Ɠuvres divines Ă©tait aussi Ă  sa disposition. Lui qui avait fait toutes choses, il Ă©tudiait maintenant les leçons gravĂ©es de sa propre main sur la terre, la mer et le ciel. A l’écart des souillures du monde, il tirait de la nature des trĂ©sors de connaissances scientifiques. DĂšs son jeune Ăąge il fut animĂ© d’un dĂ©sir unique : celui de vivre pour faire du bien. A cet effet, la nature lui offrait ses ressources ; de nouvelles idĂ©es concernant les mĂ©thodes Ă  suivre affluaient Ă  son esprit tandis qu’il Ă©tudiait Ă  cet effet la vie des plantes, des animaux et celle de l’homme.”—JĂ©sus-Christ, page 53. b.

Quelle motivation le jeune JĂ©sus trouvait-il Ă  s’instruire ? Proverbes 9 : 9.

“[JĂ©sus] s’efforçait continuellement de tirer des choses observĂ©es des illustrations pouvant lui servir Ă  rendre plus clairs les oracles vivants de Dieu. Les paraboles par lesquelles il aimait, pendant son ministĂšre, Ă  enseigner les leçons de la vĂ©ritĂ©, montrent Ă  quel point son esprit fut ouvert aux influences de la nature, et combien de leçons spirituelles il sut tirer de son entourage quotidien. La signification de la Parole et des Ɠuvres de Dieu se dĂ©voilait Ă  JĂ©sus, pendant qu’il s’efforçait de dĂ©couvrir la raison des choses. Des ĂȘtres cĂ©lestes l’assistaient, et son esprit Ă©tait tout rempli de saintes pensĂ©es. DĂšs le premier Ă©veil de son intelligence, il ne cessa de croĂźtre en grĂące spirituelle et en connaissance de la vĂ©ritĂ©. Tout enfant peut s’instruire comme JĂ©sus l’a fait. Si nous nous efforçons d’apprendre Ă  connaĂźtre notre PĂšre cĂ©leste, au moyen de sa Parole, des anges s’approcheront de nous, pour fortifier nos esprits, pour ennoblir et Ă©lever nos caractĂšres. Nous deviendrons semblables au Sauveur. La contemplation de tout ce qui est beau et grand dans la nature dirige nos affections vers Dieu.”—JĂ©sus-Christ, pages 53-54.

48

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Quelle est l’importance de bien choisir les moments pour l’éducation ? EcclĂ©siaste 3 : 1-2.

“On devrait laisser les petits courir dehors, aussi libres et joyeux que des a gneaux, et leur offrir l’occasion de poser les bases d’un organisme sain. Les parents devraient ĂȘtre les seuls Ă©ducateurs de leurs enfants jusqu’à l’ñge de huit ou dix ans. DĂšs que ceux-ci en sont capables, qu’ils dĂ©couvrent le grand livre de la nature.”— Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 67. “N’envoyez pas vos petits trop tĂŽt Ă  l’école. La mĂšre doit faire bien attention en confiant la formation de l’esprit de son enfant Ă  d’autres qu’elle. Les parents doivent ĂȘtre les meilleurs maĂźtres de leurs enfants jusqu’à ce qu’ils aient atteint huit ou dix ans.”—Christian Education, page 170. b.

InïŹ‚uençables et enclins Ă  imiter leurs semblables comme le sont les enfants, pourquoi la scolarisation Ă  l’extĂ©rieur du foyer ne doit-elle pas ĂȘtre prĂ©conisĂ©e trop tĂŽt ? Exode 23 : 2.

“L’école au foyer devrait ĂȘtre un lieu oĂč l’on enseigne aux enfants que l’Ɠil de Dieu est sur eux et qu’il observe tout ce qu’ils font. Si cette pensĂ©e Ă©tait profondĂ©ment ancrĂ©e dans leur esprit, Ă©lever des enfants serait beaucoup plus facile. A l’école du foyer, nous prĂ©parons nos garçons et nos filles Ă  aller Ă  l’école d’église quand ils atteignent un Ăąge oĂč ils peuvent s’associer de façon plus intime Ă  d’autres enfants.”—Manuscript Releases, volume 8, page 5. c.

Quel est le plan de Dieu quand les parents ne sont pas capables d’enseigner leurs enfants à plein temps au-delà de l’ñge de huit ou dix ans et pourquoi ? Job 36 : 10.

“Si des mĂšres veulent garder leurs enfants Ă  la maison, si elles sont compĂ©tentes et prĂ©fĂšrent les discipliner elles-mĂȘmes, personne n’a d’objection Ă  cela. Elles peuvent le faire. Mais il faut prendre des dispositions pour que les enfants de tous ceux qui ont un lien avec l’usine agro-alimentaire et le sanatorium 
 [Ă  St. Helena, Californie], soient instruits. Il faut l’établir pour parvenir au meilleur niveau.”—Selected Messages, volume 3, page 219. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

49

POUR LE

a.

SABBAT —

UN INTÉRÊT PARTAGÉ

SPÉCIALE DU PROCHAIN

4.

CHAMP HONGROIS

28 mai

OFFRANDE

Mercredi


Jeudi

29 mai

5.

UN BESOIN DANS CHAQUE LOCALITÉ

a.

Quelle devrait ĂȘtre la prioritĂ© des parents quand ils choisissent le lieu oĂč leurs enfants seront Ă©duquĂ©s ? Psaume 101 : 3 ; 2 Corinthiens 6 : 17-18.

“Quand les parents prĂ©voient de scolariser leurs enfants hors du foyer, ils devraient rĂ©aliser qu’il n’est plus sĂ»r de les envoyer Ă  l’école publique et devraient s’efforcer de les envoyer dans des Ă©coles oĂč il seront instruits sur une base scripturaire.”—Child Guidance, page 304. “Dans les pays oĂč la lĂ©gislation oblige les parents Ă  envoyer leurs enfants en classe, des Ă©coles d’église devraient ĂȘtre ouvertes dans les localitĂ©s oĂč nous avons une communautĂ©, mĂȘme si elle n’a pas plus de six enfants.”—TĂ©moignages, volume 2, page 533. b.

Pourquoi les Ă©coles d’église devraient-elles ĂȘtre un but important ? EsaĂŻe 54 : 13.

“Travaillez donc comme si vous deviez sauver votre propre vie en arrachant vos enfants Ă  la marĂ©e sans cesse menaçante des influences nĂ©fastes du monde. Nous avons pris un trĂšs grand retard sur ce point. Dans bien des villes, nous devrions avoir des Ă©coles d’église depuis des annĂ©es dĂ©jĂ . S’il en avait Ă©tĂ© ainsi, de nombreuses localitĂ©s possĂ©deraient des reprĂ©sentants de la vĂ©ritĂ© qui auraient donnĂ© un caractĂšre Ă  l’Ɠuvre de Dieu. Au lieu de centraliser tant de bĂątiments en quelques lieux favorisĂ©s, des Ă©coles de ce genre auraient dĂ» ĂȘtre crĂ©Ă©es en bien des endroits. Qu’elles soient instituĂ©es dĂšs aujourd’hui sous une sage direction, pour que nos enfants et nos jeunes gens soient formĂ©s dans leur propre Ă©glise.”—TĂ©moignages, volume 2, pages 533-534. “Des enfants de huit, dix ou douze ans sont assez vieux pour qu’on leur parle de leur religion personnelle. N’enseignez pas vos enfants en leur parlant d’une pĂ©riode future oĂč ils seront assez vieux pour se repentir et croire en la vĂ©ritĂ©.”—Child Guidance, pages 490-491.

Vendredi

30 mai

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 42

1. 2. 3. 4. 5.

Qu’est-ce qui caractĂ©risait l’éducation de l’enfant JĂ©sus ? Que devraient considĂ©rer les couples d’aujourd’hui qui ont des enfants ? Pourquoi JĂ©sus Ă©tudiait-il la vie des plantes et des animaux ? Quand des enfants peuvent-ils ĂȘtre scolarisĂ©s sainement ? Qu’est-ce qui est essentiel s’agissant de l’environnement scolaire de nos enfants ?

50

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Sabbat, 7 juin 2008

Offrande spĂ©ciale pour le Champ Hongrois La Hongrie est un pays europĂ©en de 93 030 km2. Nos pays frontaliers sont la Slovaquie, l’Autriche, la SlovĂ©nie, la Croatie, la Serbie, la Roumanie et l’Ukraine. Sa population dĂ©passe les 10 millions d’ñmes dont la plupart sont Catholiques. Environ 15,9% appartiennent Ă  l’Eglise RĂ©formĂ©e Hongroise (Calviniste), et 10% sont EvangĂ©liques. Pendant de longues annĂ©es, la Hongrie fut l’entrĂ©e de l’Europe de l’Est, non seulement d’un point de vue mondain mais aussi pour notre Ă©glise. Depuis les Ă©vĂ©nements ayant eu lieu pendant la PremiĂšre Guerre Mondiale, des croyants dĂ©vouĂ©s Ă©levĂšrent bien haut la banniĂšre de la vĂ©ritĂ©. AprĂšs la ConfĂ©rence GĂ©nĂ©rale de 1925, ils tinrent des confĂ©rences rĂ©guliĂšres Ă  Kistelek, en prĂ©sence de FrĂšre Otto Welp, bien que les autoritĂ©s fussent unies dans la volontĂ© de les arrĂȘter. Mais c’est la puissance de la priĂšre qui a remportĂ© la victoire. La Seconde Guerre Mondiale fut une autre Ă©preuve et certains, parmi les frĂšres fidĂšles prirent courageusement position pour la vĂ©ritĂ© et moururent de la mort des martyrs. Bien des fois nos frĂšres risquĂšrent leur libertĂ© pour diffuser les Leçons de l’Ecole du Sabbat dans les Ă©glises des pays voisins et donnĂšrent l’occasion aux croyants de tenir des rĂ©unions et de rĂ©organiser les Ă©glises. Aujourd’hui, nous travaillons en tant que Champ Missionnaire IndĂ©pendant financiĂšrement ; nous impliquons les jeunes gens, nous tentons d’utiliser l’Ɠuvre mĂ©dicale missionnaire pour rĂ©pandre l’Evangile Ă©ternel. Dans bien des lieux nous essayons de toucher des gens par des cours de cuisine et des confĂ©rences mĂ©dicales. Nos bureaux sont Ă  Motyorod qui se situe prĂšs de la capitale, Budapest. Ce siĂšge social, qui n’est pas encore fini, possĂšde des dortoirs et une rĂ©sidence pour un ouvrier biblique. Nous aimerions mieux utiliser ce lieu, essayer de nouvelles mĂ©thodes pour toucher les gens de cette ville dont la population se monte Ă  2,5 millions. Pendant ces quelques derniĂšres annĂ©es, de nouvelles Ă©glises furent construites et cependant nous n’avons pas pu finir les bĂątiments du siĂšge. Nous remercions chacun pour son offrande et nous remercions le Seigneur pour l’aide qu’il nous apporte par l’intermĂ©diaire de nos frĂšres croyants qui rendra la Mission Hongroise capable d’ĂȘtre un phare au centre de l’Europe. Vos frĂšres du Champ Hongrois

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

51


Leçon 10

Sabbat 7 juin 2008

Bases utiles dans l’éducation “Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intĂ©rĂȘt, mais que chacun cherche celui d’autrui.” (1 Corinthiens 10 : 23-24). “Dieu demande Ă  chacun de parvenir au plus haut degrĂ© possible d’utilitĂ©.”—The Signs of the Times, 18 septembre 1884. Lectures proposĂ©es :

Fundamentals of Christian Education, pages 373-380. TĂ©moignages, volume 6, pages 492-495.

Dimanche

1er juin

1.

LES DEUX PLUS GRANDS LIVRES

a.

Pourquoi n’y a-t-il aucun livre pour surpasser la Bible dans l’enseignement de la rĂ©ïŹ‚exion aiguisĂ©e, prĂ©cise, et du discernement ? EzĂ©chiel 44 : 23 ; HĂ©breux 4 : 12 ; Apocalypse 1 : 13, 16.

“Plus que tout autre livre, [la Bible] devrait ĂȘtre le sujet de nos Ă©tudes, le grand manuel, la base de toute Ă©ducation. Nos enfants doivent ĂȘtre instruits des vĂ©ritĂ©s qu’elle renferme, indĂ©pendamment des habitudes et des coutumes en vogue. En agissant de la sorte, maĂźtres et Ă©lĂšves trouveront le trĂ©sor cachĂ©, l’éducation supĂ©rieure. Les vĂ©ritĂ©s bibliques doivent ĂȘtre le guide de la vie journaliĂšre et la croix du Christ le thĂšme qui nous rĂ©vĂšle les leçons que nous devons apprendre et mettre en pratique. Le Christ doit ĂȘtre le centre de toutes nos Ă©tudes.”—TĂ©moignages, volume 2, page 483. b.

Quel est le second livre d’étude ? Psaume 19 : 2-4 ; Romains 1 : 20.

“Tandis que la Bible devrait tenir la premiĂšre place dans l’éducation des enfants et de la jeunesse, le livre de la nature est le suivant en importance. Les Ɠuvres crĂ©Ă©es par Dieu tĂ©moignent de son amour et de sa puissance.”—Special Testimonies on Education, page 58. 52

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Qu’est-ce que le Seigneur a toujours appelĂ© son peuple Ă  fuir et pourquoi est-ce important aujourd’hui ? EsaĂŻe 52 : 11 ; Apocalypse 18 : 4. A quels dangers les enfants et la jeunesse sont-ils exposĂ©s quand ils frĂ©quentent les Ă©coles publiques ?

“Ceux qui vont dans les Ă©coles publiques frĂ©quentent souvent des enfants moins favorisĂ©s qu’eux et qui, en dehors des heures passĂ©es en classe, sont abandonnĂ©s aux caprices de la rue. Le cƓur des jeunes Ă©tant facilement impressionnĂ©, Satan emploiera les mauvais sujets pour influencer ceux qui reçoivent une Ă©ducation plus soignĂ©e. Ainsi, avant que des parents, observateurs du sabbat, se soient rendus compte de l’étendue du mal, des leçons de dĂ©pravation ont dĂ©jĂ  souillĂ© l’ñme de leurs enfants. 
 [Nos enfants reçoivent-ils] dans les Ă©coles publiques des idĂ©es qui ne sont pas en harmonie avec la Parole de Dieu ? Le pĂ©chĂ© y est-il prĂ©sentĂ© comme une offense faite Ă  Dieu ? L’obĂ©issance Ă  tous les commandements de Dieu y est-elle enseignĂ©e comme le commencement de la sagesse ? Nous envoyons nos enfants Ă  l’école du sabbat pour qu’ils apprennent Ă  connaĂźtre la vĂ©ritĂ©, et pendant la semaine on leur inculque des idĂ©es qui sont en dĂ©saccord avec cette vĂ©ritĂ©, ce qui sĂšme la confusion dans leur esprit. Or, cela ne devrait pas ĂȘtre, car si les jeunes reçoivent des notions pervertissant la vĂ©ritĂ©, qu’est-ce qui pourra contrebalancer l’influence d’une telle Ă©ducation ? Nous Ă©tonnerons-nous alors que dans de semblables circonstances, certains de nos jeunes n’apprĂ©cient pas les avantages de la religion ? qu’ils succombent Ă  la tentation ? qu’ayant Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©s, ils s’adonnent Ă  des amusements nuisibles ? Y aura-t-il lieu de s’étonner que leurs aspirations spirituelles s’affaiblissent, que leur piĂ©tĂ© s’étiole ? L’esprit est de la mĂȘme nature que la nourriture qu’on lui a donnĂ©e, on rĂ©colte ce qu’on a semĂ©.”—TĂ©moignages, volume 2, pages 527-528. b.

Pourquoi certains sports (la plupart du temps des compĂ©titions d’athlĂ©tisme) sont-ils du gaspillage ? EcclĂ©siaste 12 : 10 ; 1 Corinthiens 10 : 23.

“Quelles forces ne mettez-vous pas dans vos jeux de football et toutes les autres choses que vous inventez Ă  l’image de ce que font les paĂŻens —des exercices qui ne sont une bĂ©nĂ©diction pour personne ! Consacrez les mĂȘmes forces Ă  un travail utile ; ne vous sera-t-il pas plus agrĂ©able de rĂ©pondre au rapport fait sur vous au grand jour de Dieu ?”—Special Testimonies on Education, page 191.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

53

POUR LE

a.

SABBAT —

OBSTACLE À L’UTILITÉ

SPÉCIALE DU PROCHAIN

2.

CHAMP HONGROIS

2 juin

OFFRANDE

Lundi


Mardi

3 juin

3.

ÉDUCATION PHYSIQUE PRATIQUE

a.

Dans quelle bénédiction les jeunes peuvent-ils se réjouir ? Proverbes 20 : 29 (premiÚre partie).

“La culture physique est une partie essentielle de toute bonne mĂ©thode d’éducation. Les jeunes ont besoin qu’on leur enseigne comment dĂ©velopper leurs forces physiques, comment les conserver dans les meilleures conditions possibles et comment en faire bon usage dans les devoirs pratiques de la vie quotidienne. Beaucoup pensent que cela n’a rien Ă  voir avec le devoir de l’école mais c’est une erreur. Cet apprentissage de l’utilitĂ© pratique devrait ĂȘtre enseignĂ© Ă  tout enfant au foyer et Ă  tout Ă©lĂšve dans les Ă©coles. Il est bon d’introduire l’étude de la physiologie dans les Ă©coles ; c’est une branche de l’éducation et tous les enfants devraient profiter de cet enseignement.”—The Signs of the Times, 14 mars 1900. b.

Qu’est-ce qui fournit une Ă©ducation physique productive ? GenĂšse 2 : 15 ; 3 : 19.

“Cultiver le sol est la meilleure façon de fortifier les muscles et de reposer l’esprit. L’agriculture devrait ĂȘtre l’A.B.C. de l’éducation donnĂ©e dans nos Ă©coles. C’est la premiĂšre chose Ă  faire entrer en ligne de compte ; nos Ă©coles ne devraient pas avoir Ă  acheter les grains, les lĂ©gumes et les fruits, si nĂ©cessaires Ă  la santĂ©.”—TĂ©moignages, volume 2, pages 519-520. c.

Pourquoi l’étude de la physiologie et de l’hygiĂšne devraient-elles reprĂ©senter une part importante du programme ? Psaume 139 : 14.

“A la base de tout effort d’éducation il devrait y avoir une connaissance assurĂ©e de la physiologie et de l’hygiĂšne.”—Education, page 221. “Par l’étude de la physiologie, les Ă©lĂšves devraient ĂȘtre amenĂ©s Ă  estimer la vigueur physique Ă  sa juste valeur et Ă  apprendre Ă  la prĂ©server, Ă  la dĂ©velopper pour qu’elle participe de son mieux Ă  la victoire dans la bataille de la vie. Il faut que les enfants apprennent trĂšs tĂŽt les rudiments de la physiologie et de l’hygiĂšne, dans des leçons simples et faciles. 
 Ils devraient comprendre combien il est important de se dĂ©fendre contre la maladie en veillant Ă  la bonne santĂ© de chaque organe, et apprendre Ă  venir Ă  bout des affections et accidents banals.”—Idem, page 222. 54

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Quel fondement doit-on poser trĂšs tĂŽt dans la vie ? Galates 5 : 13 (derniĂšre partie).

“Lorsque l’enfant est assez grand pour ĂȘtre envoyĂ© Ă  l’école, le maĂźtre devrait coopĂ©rer avec les parents et une formation manuelle devrait constituer l’un de ses devoirs scolaires. Ils considĂšrent dĂ©gradant ce qui est utile comme apprendre un mĂ©tier par exemple ; mais de telles personnes n’ont pas une juste idĂ©e de ce qu’est la vraie dignitĂ©. Notre Seigneur et Sauveur JĂ©sus-Christ —qui est un avec le PĂšre— le Commandant des courts cĂ©lestes, fut l’instructeur et le guide personnel des enfants d’IsraĂ«l ; parmi eux il Ă©tait exigĂ© que tout jeune apprenne Ă  travailler. Tous devaient apprendre un mĂ©tier afin qu’ils possĂšdent une connaissance de la vie pratique et qu’ils soient non seulement capables de subvenir Ă  leurs propres besoins mais encore qu’ils se rendent utiles aux autres.”—Special Testimonies on Education, page 38. “Ce n’est pas le jeu ou la simple gymnastique qui nous offrent l’exercice le plus bĂ©nĂ©fique. On tire bien entendu un certain bienfait de l’air frais et de l’exercice des muscles ; mais mettez la mĂȘme somme d’énergie Ă  remplir des devoirs utiles et le bĂ©nĂ©fice sera plus grand. Vous Ă©prouverez en outre un sentiment de satisfaction car de tels exercices engendrent un sentiment d’utilitĂ© et l’approbation de la conscience pour le devoir accompli. Il faudrait Ă©veiller chez les enfants et les jeunes l’envie de prendre de l’exercice en faisant quelque chose qui puisse ĂȘtre bĂ©nĂ©fique Ă  eux-mĂȘmes et aux autres.”— Idem, pages 39-40. b.

Que pouvons-nous apprendre de la vie de Christ Ă  la maison ? Luc 2 : 51.

“Dans sa vie terrestre, Christ fut un exemple pour toute la famille humaine ; Ă  la maison il Ă©tait obĂ©issant et serviable. Il apprit le mĂ©tier de charpentier et travailla de ses mains dans le petit atelier de Nazareth.”—Special Testimonies on Education, page 38. “Quand les enfants ont l’ñge requis, il faut leur donner des outils. Garçons et filles devraient apprendre Ă  s’en servir. Vous constaterez que ce sont des Ă©lĂšves capables.”—Manuscript Releases, volume 10, pages 325-326.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

55

POUR LE

a.

SABBAT —

DES MUSCLES BIEN EMPLOYÉS

SPÉCIALE DU PROCHAIN

4.

CHAMP HONGROIS

4 juin

OFFRANDE

Mercredi


Jeudi

5 juin

5.

UNE FONDATION MENTALE SOLIDE

a.

Citez quelques sujets importants pour tout Ă©tudiant. Psaume 71 : 17.

“Il est plus important d’écrire et de parler avec aisance et prĂ©cision sa langue maternelle que d’étudier des langues Ă©trangĂšres, vivantes ou mortes.”—Education, page 265. “Dans la classe de lecture, on apprendra Ă  cultiver sa voix ; dans les autres classes, l’enseignant veillera Ă  ce que les Ă©lĂšves parlent distinctement et utilisent des mots qui expriment leurs pensĂ©es avec clartĂ© et puissance.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 174. “Il est indispensable de savoir orthographier correctement, Ă©crire avec Ă©lĂ©gance et clartĂ© et tenir des comptes.”—Idem, page 176. “De bonne heure, les enfants apprendront Ă  lire, Ă©crire, calculer et faire leurs propres comptes. Ils progresseront d’étape en Ă©tape.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 136-137. “Pour l’enseignement des mathĂ©matiques, il faut ĂȘtre pratique. Les jeunes, les enfants doivent apprendre non seulement Ă  rĂ©soudre des problĂšmes imaginaires, mais aussi Ă  tenir un compte exact de leurs recettes et dĂ©penses.”—Education, page 269. “Ne nĂ©gligez pas d’enseigner Ă  vos enfants comment prĂ©parer de la nourriture saine. En leur donnant des leçons de physiologie et de cuisine, vous leur apprenez les bases de certaines des branches Ă©ducatives les plus utiles et leur inculquez des principes qui leur serviront dans leur vie religieuse.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 104-105.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1.

6 juin 21 h 49

3. 4. 5.

Comment tous les sujets enseignĂ©s sont-ils centrĂ©s sur un livre d’étude principal ? Quand les Ă©tudiants cherchent Ă  comprendre la nature, sur quoi l’enseignant devrait-il insister ? Quels dangers sĂ©rieux les Ă©tudiants affrontent-ils Ă  l’école publique ? Citez quelques bĂ©nĂ©ïŹces Ă  tirer d’un programme d’agriculture. Quel est l’avantage spirituel de chacun des sujets citĂ©s dans cette leçon ?

56

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

2.


Leçon 11

Sabbat 14 juin 2008

L’éducation Ă  l’ñge de l’école secondaire “Nos fils sont comme des plantes qui croissent dans leur jeunesse ; nos filles comme les colonnes sculptĂ©es qui font l’ornement des palais.” (Psaume 144 : 12). “Le Seigneur aime les enfants et les jeunes gens, avec leurs talents neufs, leur Ă©nergie, leur courage, leur sensibilitĂ© toujours en Ă©veil. Il dĂ©sire qu’ils soient intimement unis avec ses messagers divins par une Ă©ducation qui leur permette de le servir d’une maniĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ©e.”—Le MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 333. Lectures proposĂ©es :

Le MinistÚre de la Guérison, pages 333-343. Education, pages 243-251.

Dimanche

8 juin

1.

FAIRE DES PRIORITÉS

a.

Quelle liste de prioritĂ©s devrait ĂȘtre imprimĂ©e dans un jeune cƓur plein de rĂȘves Ă  propos de son avenir ? 1 TimothĂ©e 6 : 5-12 ; 2 Corinthiens 4 : 18.

“Il faudrait dire aux jeunes que leur bonheur prĂ©sent et futur dĂ©pend en grande partie des habitudes qu’ils auront contractĂ©es durant l’enfance et l’adolescence. Ils devraient ĂȘtre habituĂ©s trĂšs tĂŽt Ă  se soumettre, Ă  cultiver l’abnĂ©gation et Ă  se prĂ©occuper du bonheur des autres. On devrait leur apprendre Ă  dominer un tempĂ©rament trop impulsif, Ă  retenir les paroles d’irritation, Ă  ĂȘtre toujours aimables, courtois et maĂźtres d’eux-mĂȘmes.”—Le Foyer ChrĂ©tien, pages 294-295. “Aux yeux du monde, l’argent reprĂ©sente la puissance ; mais du point de vue chrĂ©tien, c’est l’amour qui dĂ©tient le pouvoir.”—Idem, page 186. “Ne cĂ©dez pas Ă  l’attrait des richesses, Ă  la mode ou aux coutumes mondaines. Recherchez ce qui favorise la simplicitĂ©, la puretĂ©, la santĂ©, l’élĂ©vation morale.”—Le MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 307. “Si nous ne vivons pas pour ĂȘtre en bĂ©nĂ©diction aux autres, nous sommes des serviteurs infidĂšles et nous ne recevrons jamais la bĂ©nĂ©diction cĂ©leste suivante : « C’est bien. » Mais Dieu veut un peuple particulier duquel il est Ă©crit que Christ n’a pas honte de les appeler frĂšres.”—The Review and Herald, 27 juin 1893. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

57


Lundi

9 juin

2.

UN EXEMPLE POUR NOUS : JÉSUS QUI SE RENDAIT UTILE

a.

Que voyait-on dans l’enfant JĂ©sus ? Romains 12 : 1-2 ; 1 Pierre 1 : 18-19.

“Parfait comme ouvrier et comme homme, [JĂ©sus] n’admettait pas d’imperfection, mĂȘme dans le maniement des outils. Par son exemple il a montrĂ© que nous devons ĂȘtre soigneux, et qu’un travail accompli avec exactitude est digne d’estime.”—JĂ©susChrist, page 55. b.

Comment pouvons-nous suivre de plus prĂšs l’exemple du jeune JĂ©sus ? Luc 2 : 52.

“La vie de Christ Ă©tait simple et dĂ©pourvue d’orgueil et de vanitĂ© ; c’est ce qui lui attirait la faveur de Dieu et des hommes. Il ne cherchait pas Ă  attirer l’attention et Ă  se faire remarquer. Sa vie se caractĂ©risait par la fermetĂ© ; toutefois il Ă©tait respectueux et obĂ©issant. Il se soumettait aux restrictions imposĂ©es aux enfants. Il prenait plaisir Ă  remplir ses obligations envers ses parents et la sociĂ©tĂ© sans renoncer Ă  ses principes et sans ĂȘtre contaminĂ© par les influences impures qui l’entouraient Ă  Nazareth.”—The Youth’s Instructor, 1er septembre 1873. “Les parents doivent accroĂźtre leur attention afin que leurs enfants ne soient pas perdus pour Dieu. Si l’on considĂ©rait qu’il est aussi important pour un jeune de possĂ©der un beau caractĂšre et d’aimables dispositions que d’imiter les modes vestimentaires et comportementales du monde, lĂ  oĂč nous voyons aujourd’hui un jeune arriver Ă  la vie active en Ă©tant prĂ©parĂ© Ă  exercer une influence ennoblissante sur la sociĂ©tĂ©, on en verrait des centaines. 
 Si les pĂšres et les mĂšres ne jouent pas leur rĂŽle avec fidĂ©litĂ©, les efforts des meilleurs maĂźtres donneront souvent peu de fruits.”—Fundamentals of Christian Education, pages 69-70. “Avec quel soin les parents ne devraient-ils pas prĂ©server leurs enfants des habitudes de nĂ©gligence, d’insouciance et de dissolution ! PĂšres et mĂšres, avez-vous conscience de votre responsabilitĂ© ? Laissez-vous vos enfants se rĂ©unir avec d’autres enfants sans que vous soyez prĂ©sents pour savoir quel genre d’éducation ils reçoivent ? Ne leur permettez pas d’ĂȘtre seuls avec d’autres enfants.”—Child Guidance, page 114.

58

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Mardi

10 juin

3.

UN PROGRAMME CENTRÉ SUR CHRIST

a.

Qu’est-ce qui est capital quand on Ă©tablit un programme chrĂ©tien ? Psaume 127 : 1.

“Toute Ă©cole secondaire devrait avoir pour objectif principal d’enseigner de façon approfondie les matiĂšres de base.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 169. “Il ne faudrait jamais perdre de vue que le chant est un prĂ©cieux moyen d’éducation. Ces hymnes purs et doux, chantons-les chez nous, et la bonne humeur, l’espoir, la joie remplaceront les paroles de blĂąme. Chantons-les Ă  l’école, et les Ă©lĂšves se sentiront plus prĂšs de Dieu, de leurs maĂźtres, plus prĂšs les uns des autres.”—Education, page 191. b.

Comment les principes vitaux du vrai christianisme peuvent-il ĂȘtre enseignĂ©s mĂȘme dans des matiĂšres comme la gĂ©ographie et l’histoire ?

“C’est la connaissance qui Ă©veille la sympathie, et celle-ci est la source de tout ministĂšre efficace. Si nous voulons Ă©veiller chez les enfants et les jeunes la sympathie et l’esprit de dĂ©vouement Ă  l’égard des millions d’ĂȘtres qui souffrent dans les pays lointains, apprenons-leur Ă  connaĂźtre ces terres et ces gens. Nos Ă©coles peuvent y contribuer largement. Au lieu de nous attarder sur les exploits d’Alexandre ou de NapolĂ©on, faisons-leur Ă©tudier la vie de l’apĂŽtre Paul, de Martin Luther, Moffat, Livingstone, Carey ; parlons-leur du travail missionnaire d’aujourd’hui. Au lieu d’encombrer leur mĂ©moire d’une foule de noms et de thĂ©ories qui ne concernent en rien leur vie, et auxquels, une fois partis de l’école, ils n’adresseront pas une pensĂ©e, apprenons-leur Ă  connaĂźtre tous les pays Ă  la lumiĂšre des efforts missionnaires, renseignons-les sur ces peuples et leurs besoins.”—Education, page 302. “Quand les intelligences cĂ©lestes verront qu’il n’est plus permis aux hommes de proclamer la vĂ©ritĂ©, l’Esprit de Dieu se saisira des enfants et accomplira par eux l’Ɠuvre que les aĂźnĂ©s ne pourront plus poursuivre parce qu’ils en seront empĂȘchĂ©s. Nos Ă©coles d’église ont reçu de Dieu l’ordre de prĂ©parer les enfants pour cette grande tĂąche.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 142.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

59


Mercredi

11 juin

4.

UNE SCIENCE QUI HONORE DIEU

a.

Pourquoi les sujets intermĂ©diaires peuvent-ils ĂȘtre d’un grand intĂ©rĂȘt ? Romains 11 : 33.

“Nous ne voulons pas dĂ©courager l’étude ni dĂ©prĂ©cier la culture et la discipline mentale. Dieu dĂ©sire nous voir Ă©tudier tant que nous vivons dans ce monde. Toute occasion de se cultiver doit ĂȘtre saisie. Il est nĂ©cessaire de consolider nos facultĂ©s en les exerçant, de former et de dĂ©velopper notre esprit en Ă©tudiant assidĂ»ment, mais pendant ce temps, le cƓur risque de devenir la proie des illusions. L’ñme doit recevoir la sagesse d’en haut. 
 L’home ne doit pas juger la Bible en fonction de ses idĂ©es sur la science, c’est la science qui doit ĂȘtre jugĂ©e en fonction de ce modĂšle infaillible. Il ne faut pas cependant nĂ©gliger l’étude des sciences. Des livres sont donc nĂ©cessaires, mais ils doivent ĂȘtre en harmonie avec la Bible, norme parfaite. Ces livres devraient remplacer un grand nombre de ceux qui se trouvent actuellement entre les mains des Ă©tudiants. Dieu est l’auteur de la science. La recherche scientifique ouvre Ă  l’esprit de vastes domaines de pensĂ©e et d’informations, permettant d’apprĂ©hender Dieu dans ses Ɠuvres. L’ignorance soutient parfois le scepticisme quand elle se rĂ©fĂšre Ă  la science, mais au lieu de dĂ©fendre le scepticisme, la vĂ©ritable science offre de nouvelles preuves de la sagesse et de la puissance de Dieu. Lorsqu’elles sont correctement comprises, la science et la Parole Ă©crite s’accordent, chacune Ă©clairant l’autre. Elles nous conduisent toutes deux Ă  Dieu en nous faisant connaĂźtre les lois sages et bĂ©nĂ©fiques avec lesquelles il opĂšre. Quand l’étudiant reconnaĂźt en Dieu la source de toute connaissance et l’honore en soumettant son esprit et son caractĂšre Ă  sa Parole pour qu’elle les façonne, il est en droit de proclamer cette promesse de Dieu : « J’honorerai celui qui m’honore » (1 Samuel 2 : 30). Plus l’intelligence est cultivĂ©e avec sĂ©rieux, plus elle sera efficace au service de Dieu si elle est placĂ©e sous le contrĂŽle de l’Esprit.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 343-344. b.

Qu’est-ce que mĂȘme les enfants peuvent apprendre Ă  faire pour les malades et ceux qui souffrent ? 1 Thessaloniciens 5 : 17 ; Jacques 5 : 15.

“Le maĂźtre doit [
] instruire [les enfants] des vĂ©ritĂ©s spĂ©ciales Ă  notre Ă©poque et les former pour un travail missionnaire pratique. Il doit ĂȘtre enrĂŽlĂ© dans l’armĂ©e de ceux qui travaillent en faveur des malades et des souffrants. Les enfants peuvent participer Ă  l’Ɠuvre missionnaire et aider Ă  la faire progresser par leurs faibles moyens.”— TĂ©moignages, volume 2, page 537. 60

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Jeudi

12 juin

5.

PRATIQUE PAR-DESSUS TOUT

a.

Quels sont quelques-uns des buts importants que nous devrions avoir pour notre jeunesse ? Comment et pourquoi peuvent-ils ĂȘtre encouragĂ©s ? Psaume 144 : 12 ; Daniel 1 : 17.

“Aujourd’hui comme au temps d’IsraĂ«l, tous les jeunes devraient ĂȘtre initiĂ©s aux tĂąches de la vie. Chacun d’eux devrait apprendre un mĂ©tier manuel grĂące auquel, si besoin est, il pourra gagner sa vie.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 247. “Les jeunes filles devraient apprendre Ă  confectionner des vĂȘtements, Ă  couper, coudre et raccommoder ; elles seraient ainsi prĂȘtes Ă  remplir les tĂąches pratiques de la vie. Pour les jeunes gens, il devrait y avoir des Ă©tablissements oĂč ils pourraient apprendre diffĂ©rents mĂ©tiers qui mettraient en Ɠuvre tous leurs muscles aussi bien que leurs facultĂ©s mentales. Si la jeunesse ne peut bĂ©nĂ©ficier que d’un versant de l’éducation, lequel lui sera le plus profitable —la connaissance des sciences avec tous les inconvĂ©nients pour la santĂ© et la vie, ou la connaissance du travail pratique ? Sans hĂ©siter nous rĂ©pondons, le deuxiĂšme aspect. S’il faut en nĂ©gliger un, que ce soit l’étude livresque.”—Counsels on Health, page 180. “N’enseignons pas aux Ă©tudiants l’agriculture en thĂ©orie seulement, mais aussi en pratique. Qu’ils apprennent tout ce qu’il est possible d’apprendre Ă  propos de la nature, de la prĂ©paration du sol, des diffĂ©rentes rĂ©coltes, des meilleures mĂ©thodes de production ; qu’ils mettent aussi leur savoir en pratique ! 
 Un tel dĂ©sir [travailler du mieux possible], joint Ă  l’effet tonifiant de ce travail, du soleil, de l’air pur, fera naĂźtre un goĂ»t pour l’agriculture qui dĂ©cidera du choix du mĂ©tier chez beaucoup de jeunes. Ainsi peut-ĂȘtre pourrait ĂȘtre renversĂ© le courant qui entraĂźne maintenant tant de gens vers les grandes villes.”—Education, pages 248-249.

Vendredi

13 juin

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 53

1. 2. 3. 4. 5.

Quel changement est nĂ©cessaire dans le cƓur d’esprits trop matĂ©rialistes ? Comment JĂ©sus diffĂ©rait-il de la plupart de nos jeunes et qu’est-ce que cela dĂ©montre ? Comment l’esprit de service peut-il ĂȘtre mĂȘlĂ© aux apprentissages fondamentaux ? De quelle façon la vraie science peut-elle ĂȘtre en bĂ©nĂ©diction au monde ? Comment de meilleures Ă©tudes agricoles peuvent-elles aider la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

61


Leçon 12

Sabbat 21 juin 2008

Une Ă©ducation poussĂ©e “Fortifie-toi dans la grĂące qui est en JĂ©sus-Christ. Et ce que tu as entendu de moi en prĂ©sence de beaucoup de tĂ©moins, confie-le Ă  des hommes fidĂšles, qui soient capables de l’enseigner aussi Ă  d’autres.” (2 TimothĂ©e 2 : 1-2). “[Le Seigneur] nous a appelĂ©s hors du monde afin que nous soyons des tĂ©moins de sa vĂ©ritĂ©. Partout dans nos rangs, des jeunes gens et des jeunes filles devraient ĂȘtre prĂ©parĂ©s pour occuper des postes de confiance et exercer une influence salutaire.”— TĂ©moignages, volume 2, page 487. Lectures proposĂ©es :

TĂ©moignages, volume 3, pages 169-174. Testimonies, volume 4, pages 648-653 (voir volume 3, page 122). Education, pages 53-59. Patriarches et ProphĂštes, chapitre 58.

Dimanche

15 juin

1.

ÉDUCATION POUSSÉE

a.

Quel Ă©tait le plan de Dieu pour l’éducation des HĂ©breux et comment une Ă©ducation poussĂ©e Ă©tait-elle disponible pour ceux qui Ă©taient appelĂ©s Ă  enseigner ? Psaume 32 : 8 ; Malachie 2 : 7.

“Les grandes vĂ©ritĂ©s de la providence de Dieu et de la vie future Ă©taient ainsi inculquĂ©es aux jeunes esprits ; on leur apprenait Ă  voir Dieu Ă  la fois dans les scĂšnes de la nature et dans les paroles de la RĂ©vĂ©lation. 
 Telle fut l’éducation de MoĂŻse dans l’humble chaumiĂšre de Gossen ; de Samuel sur les genoux de la fidĂšle Anne ; de David dans la cabane de montagne Ă  Bethlehem ; de Daniel avant que la captivitĂ© l’éloignĂąt de la demeure de ses pĂšres. Telles furent aussi les premiĂšres annĂ©es de JĂ©sus Ă  Nazareth ; et telle l’éducation par laquelle LoĂŻs, aĂŻeule de TimothĂ©e, et Eunice, sa mĂšre, avaient fait connaĂźtre Ă  ce dernier les vĂ©ritĂ©s des Saintes Lettres. L’établissement des Ă©coles de prophĂštes fut une ressource de plus offerte Ă  l’éducation de la jeunesse. Tout jeune homme qui dĂ©sirait sonder plus Ă  fond les vĂ©ritĂ©s de la Parole de Dieu et rechercher la sagesse d’en haut afin de devenir docteur en IsraĂ«l, y Ă©tait admis.”—Patriarches et ProphĂštes, pages 613-614 (BĂąle) ou 581-582 (V&S). 62

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Lundi

16 juin

2.

FORMATION MISSIONNAIRE

a.

Qu’est-ce qui rĂ©vĂšle la puissance de la piĂ©tĂ© exercĂ©e par les Ă©coles de prophĂštes ? 1 Samuel 19 : 20-23 ; 2 Rois 2 : 7, 11, 15.

“Le prophĂšte, dans le sens le plus Ă©levĂ© du mot, est celui qui parle sous l’inspiration divine, qui transmet au peuple les messages qu’il a lui-mĂȘme reçus de Dieu. Mais ce terme dĂ©signait aussi ceux qui, sans ĂȘtre aussi directement inspirĂ©s, Ă©taient appelĂ©s Ă  enseigner au peuple les Ɠuvres et les voies du Seigneur. Pour former ces maĂźtres, Samuel organisa, selon l’ordre divin, les Ă©coles de prophĂštes. Ces Ă©coles devaient faire obstacle Ă  la propagation de la corruption, assurer l’équilibre intellectuel et spirituel des jeunes, et favoriser le dĂ©veloppement de la nation en lui donnant des chefs et des guides compĂ©tents, qui agiraient dans le respect de Dieu. Dans ce but, Samuel rassembla des jeunes gens pieux, intelligents et studieux. On les appelait « fils des prophĂštes ». Tandis qu’ils Ă©tudiaient la parole et les Ɠuvres divines, la puissance vivifiante de Dieu stimulait leur esprit et leur Ăąme, et ils recevaient la sagesse d’en haut. Les maĂźtres ne se contentaient pas de connaĂźtre la vĂ©ritĂ© divine, mais ils vivaient eux-mĂȘmes en communion avec Dieu, et avaient reçu une part toute particuliĂšre de son Esprit.”—Education, page 54. “Les principaux sujets d’étude de ces Ă©coles [de prophĂštes] Ă©taient la loi de Dieu, avec l’enseignement dispensĂ© Ă  MoĂŻse, l’histoire sainte, la musique sacrĂ©e et la poĂ©sie.”—Idem, page 55. b.

A notre Ă©poque, qu’est-ce qui fait la diffĂ©rence entre l’école ou l’universitĂ© missionnaire et l’école secondaire ? HĂ©breux 5 : 12-14.

“[Les Ă©coles secondaires] sont d’une extrĂȘme importance. On y effectuera un travail approfondi ; en effet, de nombreux Ă©tudiants les quitteront pour se rendre directement dans le vaste champ Ă  moissonner. Ils utiliseront alors ce qu’ils auront appris, soit en tant que reprĂ©sentants Ă©vangĂ©listes, soit en tant qu’assistants dans les diverses branches de l’Ɠuvre d’évangĂ©lisation. De nombreux ouvriers, aprĂšs avoir travaillĂ© un temps dans les champs missionnaires, Ă©prouvent le besoin de s’instruire davantage et, grĂące Ă  leur expĂ©rience toute fraĂźche, sont disposĂ©s Ă  apprĂ©cier les privilĂšges d’une Ă©cole pour progresser plus vite. Certains ont soif de faire des Ă©tudes supĂ©rieures. Nos campus rĂ©pondront Ă  leurs besoins.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 164.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

63


Mardi

17 juin

3.

ÉDUQUEZ, ÉDUQUEZ, ÉDUQUEZ !

a.

Etant donnĂ© la solennitĂ© de l’heure actuelle, de quoi le peuple de Dieu a-t-il un urgent besoin ? 2 TimothĂ©e 2 : 1-2.

“Il faut former des ouvriers qui formeront et Ă©duqueront d’autres ouvriers ; ainsi l’Ɠuvre avancera et toute la communautĂ© en sera bĂ©nie. Des hommes et des femmes seront introduits dans le troupeau Ă  la onziĂšme heure. S’ils sont sĂ©rieux et fidĂšles, le Seigneur les acceptera et travaillera par leur intermĂ©diaire. S’ils se revĂȘtent de Christ, leurs esprits seront remplis des trĂ©sors de la vĂ©ritĂ© cĂ©leste qu’ils communiqueront Ă  d’autres pour qu’ils soient ensuite donnĂ©s encore Ă  d’autres.”—The Review and Herald, 13 mai 1902. b.

Qu’est-ce qu’on apprĂ©cie quand on est converti Ă  Christ et sur quels thĂšmes pouvons-nous nous concentrer pour ĂȘtre en bĂ©nĂ©diction Ă  autrui ? EsaĂŻe 29 : 24 ; 1 Corinthiens 14 : 31.

“Les Ă©tudiants qui veulent devenir des ouvriers de la cause de Dieu devraient apprendre Ă  parler d’une maniĂšre simple et claire, sinon ils seront privĂ©s de la moitiĂ© de leur influence. Une Ă©locution simple et claire, une bonne articulation, sont d’une valeur inestimable dans toutes les branches de l’Ɠuvre. Cette qualification est indispensable pour ceux qui dĂ©sirent devenir pasteurs, Ă©vangĂ©listes, ouvriers bibliques ou colporteurs. Ceux qui prĂ©voient d’entrer dans l’une de ces branches devraient apprendre comment utiliser leur voix de telle sorte que lorsqu’ils parlent aux gens de la vĂ©ritĂ©, ils puissent faire bonne impression. Il ne faut pas qu’une mauvaise Ă©locution fasse Ă©chec Ă  la vĂ©ritĂ©.”—Testimonies, volume 6, page 380. “Il faudrait donner aux Ă©tudiants une Ă©ducation qui les qualifie pour remporter du succĂšs dans leurs entreprises. Les matiĂšres de base doivent ĂȘtre enseignĂ©es intĂ©gralement et Ă  fond. La comptabilitĂ© doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e de la mĂȘme importance que la grammaire.”—Sermons and Talks, volume 1, pages 28-29. “Une connaissance scientifique dans tous les domaines est une puissance, et il entre dans les desseins de Dieu que les disciplines supĂ©rieures de la science soient enseignĂ©es dans nos Ă©coles en vue de l’Ɠuvre qui doit prĂ©cĂ©der les derniĂšres scĂšnes de l’histoire de notre monde.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 372. “[Dieu] appelle Ă©galement de nombreuses recrues Ă  s’inscrire dans nos Ă©coles missionnaires mĂ©dicales pour obtenir une formation rapide et approfondie en vue du service. Certains n’auront pas besoin de passer autant de temps que d’autres dans ces Ă©coles.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 379-380. 64

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Mercredi

18 juin

4.

DES DOMAINES D’ÉTUDE VITAUX

a.

Comment l’histoire peut-elle revĂȘtir une grande valeur dans nos Ă©coles missionnaires ? EsaĂŻe 52 : 10 ; 1 Corinthiens 1 : 27-29. Quelle autre chose est Ă©galement importante ?

“Il ne faudrait cependant pas condamner certaines Ă©tudes historiques. On enseignait l’histoire sacrĂ©e dans les Ă©coles des prophĂštes, on y montrait l’intervention divine dans les annales des nations. C’est Ă  ce point de vue qu’il nous faut aussi Ă©tudier l’histoire aujourd’hui. Nous devons y voir l’accomplissement de la prophĂ©tie, l’Ɠuvre de la Providence dans les grands mouvements de rĂ©forme et les Ă©vĂ©nements qui aboutiront au dernier conflit.”—Le MinistĂšre de la GuĂ©rison, page 378. “Tous nos lycĂ©es et Ă©coles d’églises devraient fournir Ă  leurs Ă©tudiants l’éducation indispensable aux Ă©vangĂ©listes et aux hommes d’affaires chrĂ©tiens.”—Fundamentals of Christian Education, page 489. b.

Que pouvons-nous apprendre d’une expĂ©rience en Ă©cole missionnaire du temps d’ElisĂ©e qui montre comment Dieu a soin des humbles situations ? 2 Rois 6 : 1-7.

“Le pasteur, le missionnaire, le maĂźtre qui savent assumer les tĂąches quotidiennes avec compĂ©tence verront leur influence redoubler. Bien souvent le succĂšs, parfois mĂȘme la vie du missionnaire, dĂ©pend de ses connaissances pratiques. Sa capacitĂ© Ă  prĂ©parer un repas, Ă  faire face Ă  un accident, une situation imprĂ©vue, Ă  soigner une maladie, Ă  construire une maison, une Ă©glise au besoin, marque souvent la frontiĂšre entre sa rĂ©ussite et son Ă©chec.”—Education, page 250. “Tous ceux qui envisagent de travailler dans l’évangĂ©lisation devraient entrer en contact avec nos Ă©coles missionnaires. Ils devraient comprendre qu’il leur faut devenir des apprentis pour pouvoir exercer le mĂ©tier de gagneurs d’ñmes. Le programme de ces Ă©tablissements scolaires devrait ĂȘtre variĂ©. L’étude de la Bible devrait tenir la toute premiĂšre place ; mais il faudrait Ă©galement assurer un dĂ©veloppement systĂ©matique de l’esprit et de la sociabilitĂ©, afin que les futurs ouvriers sachent comment prendre contact avec les gens. Tous devraient apprendre Ă  travailler avec tact et courtoisie, sous la conduite de l’Esprit du Christ.”—EvangĂ©liser, page 104.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

65


Jeudi

19 juin

5.

FORMATION DE TOUS CÔTÉS

a.

Comment nos institutions peuvent-elles promouvoir l’expansion de l’Ɠuvre de Dieu par l’éducation ? EsaĂŻe 41 : 6.

“Il m’a Ă©tĂ© clairement montrĂ© que nos Ă©coles doivent ĂȘtre en rapports Ă©troits avec nos institutions mĂ©dicales, partout oĂč s’en offre la possibilitĂ©. Les programmes de ces deux sortes d’établissements doivent ĂȘtre liĂ©s.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 540. “Dieu dĂ©sire que nos maisons d’édition soient de bonnes Ă©coles tant au point de vue industriel que spirituel. 
 Il faut donner Ă  tous l’occasion d’acquĂ©rir la plus grande efficacitĂ© possible, et de se familiariser avec les diffĂ©rentes branches du travail. S’ils sont appelĂ©s Ă  se rendre dans d’autres champs, ils auront ainsi une formation complĂšte et seront mieux qualifiĂ©s pour les diverses responsabilitĂ©s qui les attendent. Il faut former les apprentis de telle maniĂšre qu’aprĂšs avoir passĂ© dans une institution le temps nĂ©cessaire, ils puissent s’acquitter intelligemment des diffĂ©rents travaux de l’imprimerie.”—TĂ©moignages, volume 3, pages 171-172. “Les apprentis et les autres ouvriers ne doivent pas ĂȘtre si bousculĂ©s et sous pression qu’il ne leur reste mĂȘme pas le temps de prier. Les jeunes de nos maisons de publication devraient ĂȘtre Ă©duquĂ©s comme l’étaient ceux des Ă©coles de prophĂštes. On devrait les prĂ©parer Ă  prendre l’Ɠuvre en mains en de nouveaux lieux.”—Testimonies, volume 8, page 93. “Le Seigneur appelle ceux qui sont en relation avec nos Ă©coles, nos maisons de santĂ© et d’édition Ă  enseigner aux jeunes Ă  travailler pour l’Evangile. Ne consacrons pas notre temps et notre argent Ă  la crĂ©ation de centres de santĂ©, d’industries alimentaires, de magasins diĂ©tĂ©tiques et de restaurants avec une largesse telle que les autres domaines de l’Ɠuvre soient nĂ©gligĂ©s. Les jeunes adultes qui devraient s’engager comme ministres de Dieu ou ouvriers bibliques, ou pour faire du porte Ă  porte, ne devraient pas ĂȘtre retenus par un travail mĂ©canique.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 401.

Vendredi

20 juin

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 56

1.

5.

Pourquoi pouvons-nous dire que le plan de Dieu concernant l’éducation est parfait dans sa simplicitĂ© ? Pourquoi des Ă©tudes secondaires sont-elles sufïŹsantes pour certains mais pas pour tous ? Quelles Ă©tudes sont vitales pour prĂ©parer les ouvriers pour la moisson ? Pourquoi des aptitudes pratiques sont-elles si importantes pour les missionnaires ? Citez une raison pour laquelle la rivalitĂ© doit ĂȘtre bannie des institutions.

66

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

2. 3. 4.


Leçon 13

Sabbat 28 juin 2008

L’Ɠuvre ïŹnale et la derniĂšre Ă©cole

Dimanche

22 juin

1.

DÉSIREUX DE SERVIR

a.

Quelle doit ĂȘtre notre perspective en reconnaissant que l’éducation est un moyen au service d’un but plutĂŽt qu’un but en elle-mĂȘme ? EphĂ©siens 1 : 17-19.

“Christ n’a pas dit Ă  ses disciples d’établir un sĂ©minaire Ă  JĂ©rusalem et d’y rassembler des Ă©tudiants afin qu’ils y soient instruits dans les lettres classiques. « Allez par tout le monde » a-t-il dit, « et prĂȘchez la bonne nouvelle Ă  toute la crĂ©ation », « et enseignez-leur Ă  observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Marc 16 : 15 ; Matthieu 28 : 20). Ne rassemblez pas ceux Ă  qui Dieu a confiĂ© cette mission et ne leur faites pas croire qu’il faut qu’ils passent des annĂ©es en universitĂ© pour obtenir une formation pour l’Ɠuvre de Dieu. La prĂ©sence de Christ a plus de valeur que des annĂ©es de formation. Que nos jeunes se placent sous le joug de Christ et partent par la foi en tant que missionnaires mĂ©dicaux et Ă©vangĂ©listes, emportant avec eux cette promesse, « Voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 : 20). Qu’ils partent Ă  deux, dĂ©pendant de Dieu et non de l’homme pour leur sagesse et leur succĂšs. Qu’ils sondent les Ecritures et prĂ©sentent ensuite les vĂ©ritĂ©s divines Ă  d’autres. Qu’ils soient guidĂ©s par les principes que Dieu a Ă©tablis.”—Loma Linda Messages, pages 71-72.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

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POUR LA

SABBAT —

Education, pages 333-341.

SPÉCIALE DU PROCHAIN

Lecture proposée :

OFFRANDE

“La plus grande joie, la plus noble Ă©ducation que puisse nous apporter notre vie terrestre, si marquĂ©e qu’elle soit par le pĂ©chĂ©, sont de servir. Dans la vie Ă  venir, qui ne sera pas limitĂ©e ainsi, notre plus grande joie, notre plus noble Ă©ducation seront de servir.”—Education, page 341.

RUSSIE

“La crainte de l’Eternel enseigne la sagesse, et l’humilitĂ© prĂ©cĂšde la gloire.” (Proverbes 15 : 33).


Lundi

23 juin

2.

UN BESOIN QUI NE PEUT ATTENDRE

a.

A quelle Ɠuvre Dieu appelle-t-il son peuple aujourd’hui ? Esaïe 54 : 1-3.

“Le Seigneur adresse un appel Ă  tous nos jeunes gens pour qu’ils se rendent dans nos Ă©coles et s’y prĂ©parent rapidement en vue du service. En diffĂ©rents endroits, hors des villes, il faut fonder des Ă©coles, afin que notre jeunesse puisse recevoir la prĂ©paration nĂ©cessaire Ă  l’Ɠuvre d’évangĂ©lisation et Ă  l’Ɠuvre missionnaire mĂ©dicale. Donnons au Seigneur l’occasion de montrer aux hommes leur devoir et d’agir sur leur esprit. Nul ne doit s’engager Ă  servir pendant un certain nombre d’annĂ©es sous la direction d’un groupe d’hommes ou dans une branche spĂ©ciale de l’Ɠuvre du MaĂźtre. C’est le Seigneur lui-mĂȘme qui appellera des hommes, comme il appela autrefois de simples pĂȘcheurs, et il leur indiquera l’endroit oĂč ils doivent travailler et les mĂ©thodes Ă  employer. Certains devront quitter la charrue ou d’autres occupations pour donner le dernier avertissement aux Ăąmes qui se perdent. Il y a de nombreuses maniĂšres de travailler pour le Sauveur. Le grand MaĂźtre ouvrira l’intelligence de ses serviteurs et leur montrera les merveilles de sa Parole.”—TĂ©moignages, volume 3, pages 438-439. b.

Décrivez une prophétie inspirée qui se réalisera bientÎt. Psaume 119 : 132.

“Les besoins mondiaux sont si grands que tous ceux qui sont appelĂ©s Ă  devenir des missionnaires mĂ©dicaux ne peuvent se permettre de passer des annĂ©es Ă  se former avant d’intervenir sur le terrain. Les portes actuellement ouvertes aux messagers de l’Evangile ne tarderont pas Ă  se fermer. Dieu appelle un grand nombre de croyants capables d’effectuer un service convenable, Ă  proclamer le message maintenant, sans attendre d’ĂȘtre davantage prĂȘts. En effet, tandis que certains tardent, l’ennemi risque de s’emparer de champs missionnaires qui maintenant s’ouvrent. 
 De petits groupes ayant reçu une formation adĂ©quate dans le travail missionnaire mĂ©dical et Ă©vangĂ©lique doivent aller de l’avant pour accomplir le travail confiĂ© par le Christ Ă  ses disciples. Qu’ils Ă©vangĂ©lisent en distribuant nos publications, en prĂ©sentant la vĂ©ritĂ© Ă  ceux qu’ils rencontrent, en priant pour les malades, et, si besoin est, qu’ils les soignent, non avec des mĂ©dicaments, mais avec des remĂšdes naturels, sans jamais oublier leur dĂ©pendance envers Dieu. En s’unissant pour enseigner et guĂ©rir, ils rĂ©colteront une abondante moisson d’ñmes.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 379.

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Quel est l’un des aspects clĂ© de l’éducation pour l’Ɠuvre ïŹnale et comment peut-il rĂ©pandre rapidement des bĂ©nĂ©dictions ? Proverbes 15 : 33 ; Zacharie 4 : 10 (premiĂšre partie).

“Dans sa grande bontĂ© et son amour incomparable, le Seigneur a insufflĂ© Ă  ses instruments humains l’idĂ©e que la formation des missionnaires n’était pas complĂšte s’ils n’avaient aucune connaissance sur la façon de soigner les malades et les souffrants.”—Counsels on Health, page 536. “BientĂŽt on ne pourra plus faire de travail ministĂ©riel mais seulement du travail missionnaire mĂ©dical.”—Idem, page 533. “Actuellement, tandis que le monde reçoit favorablement les enseignements des principes de la rĂ©forme sanitaire, il faudrait fournir Ă  nos mĂ©decins le privilĂšge de dispenser une instruction mĂ©dicale Ă  nos jeunes qui, sinon, seraient tentĂ©s d’aller dans les universitĂ©s mĂ©dicales du monde. Le temps viendra oĂč il sera bien plus difficile que ça ne l’est maintenant d’organiser la formation de nos jeunes dans le domaine missionnaire mĂ©dical.”—The Medical Evangelist, 1er avril 1910. “Dieu ne nous a pas confiĂ© la charge d’ériger d’immenses sanatoriums qui serviraient d’établissements de santĂ© pour tous ceux qui voudraient venir. Il n’est pas non plus dans son objectif que les ouvriers missionnaires mĂ©dicaux passent de longues annĂ©es Ă  l’universitĂ© avant d’entrer dans le champ d’action. Que les jeunes gens et les jeunes filles qui connaissent la vĂ©ritĂ© partent travailler, non dans des lieux oĂč la vĂ©ritĂ© a Ă©tĂ© proclamĂ©e mais en des lieux oĂč l’on n’a pas entendu le message et qu’ils y travaillent comme colporteurs et Ă©vangĂ©listes.”—Loma Linda Messages, page 57. “Aussi longtemps que le temps de grĂące continue, le colporteur trouvera des occasions de travailler. 
 « Quand on vous persĂ©cutera dans une ville, fuyez dans une autre » (Matthieu 10 : 23). Si la persĂ©cution s’y propage, allez encore ailleurs.”—Testimonies, volume 6, page 478 (voir TĂ©moignages, volume 2, page 624). b.

Quelle est la seule maniÚre de prospérer aux yeux de Dieu ? 1 Corinthiens 1 : 26, 30.

“La tĂąche sera confiĂ©e Ă  d’autres, Ă  ceux qui l’apprĂ©cieront, qui en tisseront les principes dans leur existence journaliĂšre. Dieu choisira des hommes humbles qui chercheront Ă  glorifier son nom et Ă  faire avancer sa cause plutĂŽt qu’à s’honorer euxmĂȘmes et Ă  se mettre en avant. Il suscitera des hommes qui n’ont pas une si grande sagesse humaine, mais qui sont unis Ă  lui et qui recherchent la force et le conseil d’en haut.”—TĂ©moignages, volume 2, page 192. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

69

POUR LA

a.

SABBAT —

DE VILLE EN VILLE

SPÉCIALE DU PROCHAIN

3.

RUSSIE

24 juin

OFFRANDE

Mardi


Mercredi

25 juin

4.

SE CONCENTRER SUR LE BUT

a.

Quel devrait ĂȘtre notre but principal quand nous cherchons Ă  augmenter notre instruction ? 1 Corinthiens 9 : 16, 22-24.

“Ceux qui ont de l’instruction et qui se consacrent au service de Dieu peuvent rendre de plus nombreux services diffĂ©rents et peuvent accomplir un travail de plus grande envergure quand ils amĂšnent des Ăąmes Ă  la connaissance de la vĂ©ritĂ© que ne le peuvent ceux qui n’ont pas d’instruction. Ils sont avantagĂ©s par la discipline de l’esprit qu’ils possĂšdent. Nous ne voulons pas le moins du monde dĂ©prĂ©cier l’instruction mais nous conseillons de la poursuivre en ayant bien conscience de la briĂšvetĂ© du temps et de la grande Ɠuvre qu’il reste Ă  accomplir avant la venue de Christ. Nous ne voulons pas que les Ă©tudiants pensent qu’ils peuvent passer de nombreuses annĂ©es Ă  acquĂ©rir de l’instruction. Qu’ils utilisent l’instruction qu’ils peuvent obtenir en un temps raisonnable Ă  faire avancer l’Ɠuvre de Dieu.”—Fundamentals of Christian Education, pages 369-370. b.

Quelle promesse est prĂ©cieuse pour les enseignants essayant de remporter le dĂ©ïŹ de leur haute vocation d’éduquer des Ăąmes pour l’éternitĂ© ? EsaĂŻe 59 : 19.

“Dans ce travail on rencontrera des Ă©preuves ; les maĂźtres Ă©prouveront du dĂ©couragement quand ils verront que leur travail n’est pas toujours apprĂ©ciĂ©. Satan exercera son pouvoir sur eux et les tentera par le dĂ©couragement, en les affligeant d’infirmitĂ©s physiques, espĂ©rant les pousser Ă  murmurer contre Dieu et Ă  fermer leur esprit Ă  sa bontĂ©, Ă  sa misĂ©ricorde et Ă  son amour, ainsi qu’à l’immense poids de gloire qui sera la rĂ©compense du vainqueur. Mais Dieu conduit ces Ăąmes Ă  une confiance plus parfaite en leur PĂšre cĂ©leste. Son Ɠil est sur eux Ă  tout instant ; s’ils crient Ă  lui avec foi, s’ils reposent leur Ăąme en lui quand ils ont des soucis, le Seigneur en fera de l’or purifiĂ© par le feu. Le Seigneur JĂ©sus a dit : « Je ne te dĂ©laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (HĂ©breux 13 : 5). Dieu peut permettre un enchaĂźnement de circonstances qui les conduira Ă  fuir vers la Forteresse, Ă  se frayer un chemin par la foi Ă  travers d’épaisses tĂ©nĂšbres vers le trĂŽne de Dieu ; car mĂȘme lĂ  sa prĂ©sence est dissimulĂ©e. Mais il est toujours prĂȘt Ă  dĂ©livrer tous ceux qui ont confiance en lui.”—Testimonies, volume 6, pages 156-157.

70

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008


Au jour du jugement dernier, qu’est-ce qui sera demandĂ© aux parents et que rĂ©pondrons-nous quoi qu’il nous en coĂ»te en cette vie ? JĂ©rĂ©mie 13 : 20 ; EsaĂŻe 8 : 18 ; HĂ©breux 2 : 13.

“En d’autres choses nous pouvons Ă©chouer, mais pour nos enfants, faisons un travail consciencieux. S’ils sortent de l’éducation familiale purs et vertueux, s’ils occupent mĂȘme la moindre, la plus petite place dans le grand plan de Dieu pour le monde, l’Ɠuvre de notre vie ne pourra pas ĂȘtre taxĂ©e d’échec.”—Fundamentals of Christian Education, page 161. b.

Quelle est la gloire de l’école Ă©ternelle ? EsaĂŻe 64 : 3 ; 1 Corinthiens 2 : 9.

“Le ciel est une Ă©cole dont le champ d’études est l’univers et le maĂźtre, le Dieu infini.”—Education, page 333. “[Dans l’école de l’au-delĂ ], toutes les questions que nous nous posons Ă  propos de notre vie trouveront alors une rĂ©ponse. LĂ  oĂč nous n’avions vu que perplexitĂ©, confusion, projets avortĂ©s, plans contrecarrĂ©s, nous verrons le dessein tout-puissant, victorieux, harmonieux de Dieu.”—Idem, page 337. “A mesure qu’ils se dĂ©rouleront [dans la citĂ© de Dieu], les siĂšcles Ă©ternels apporteront avec eux des rĂ©vĂ©lations toujours plus glorieuses de Dieu et de son Fils. Le progrĂšs dans l’amour, la rĂ©vĂ©rence et le bonheur marchera de pair avec celui des connaissances. Plus les hommes apprendront Ă  connaĂźtre Dieu, plus aussi grandira leur admiration de son caractĂšre.”—La TragĂ©die des SiĂšcles, page 736 (GC 694, CI 722). “Les rachetĂ©s, et avec eux les ĂȘtres qui n’ont pas pĂ©chĂ©, trouveront dans la croix du Christ leur science et leur chant. On verra que la gloire qui resplendit sur la face du Christ c’est la gloire de l’amour qui se sacrifie.”—JĂ©sus-Christ, pages 9-10.

Vendredi

27 juin

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 56

1. 2. 3. 4. 5.

Comment pouvons-nous relancer la formation pratique que JĂ©sus donna Ă  ses disciples ? Pourquoi la formation mĂ©dicale missionnaire a-t-elle tant de valeur pour les laĂŻques ? Comment pouvons-nous nous prĂ©parer pour l’Ɠuvre qui doit bientĂŽt clore l’histoire de la terre ? Comment des enseignants accablĂ©s peuvent-ils ĂȘtre encouragĂ©s ? Quelle perspective devons-nous avoir dans tout ce que nous faisons dans la vie ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2008

71

POUR LA

a.

SABBAT —

L’INSTRUCTION DANS L’ÉTERNITÉ

SPÉCIALE DU PROCHAIN

5.

RUSSIE

26 juin

OFFRANDE

Jeudi


Offrandes spéciales

5 av pour le ril Hondu ras (v oir p. 4)

3 mai missionƓ pour l’ uvre ue naire en Afriq (voir p. 25)

pou

7 juin rois p Hong m a h C r le ) (voir p.

51


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