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Ecole du Sabbat des adultes

AnnĂŠe 2005

2e trimestre


SOMMAIRE 5

La justification

10 La mort de Christ sur la croix 15 La résurrection de Christ 20 L’intercession de Christ 25 Connaître Dieu 31 La grâce 36 La foi 41 Les bonnes œuvres 46 La paix 52 La puissance divine dans la création 57 La puissance divine dans la création (suite) 62 Le Sabbat 67 Le Sabbat dans le nouveau testament

Les Leçons de lʼEcole du Sabbat sont un programme dʼétude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et lʼEsprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin dʼassurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée. Illustrations : PhotoDisc (première et dernière de couverture). Leçons de lʼécole du Sabbat : Avril à Juin 2005. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de lʼécole du Sabbat. Réalisation : Seventh Day Adventist Reform Movement P.O. Box 7240 Roanoke, VA 24019 — 5048 USA Site Internet Officiel aux E-U : http://www.sdarm.org E-mail (Etats-Unis): info@sdarm.org Traduction et distribution en France : Eglise Adventiste du 7e Jour, Mouvement de Réforme 11 rue de Viry 91600 Savigny/Orge — France Abonnement : 15,24 € /an (à régler à lʼadresse ci-dessus)

imprimé en Yougoslavie


Avant-propos Poursuivant ce trimestre notre étude sur le caractère chrétien, nous continuerons à bâtir sur le fondement de la foi en Jésus-Christ, considérant la façon dont nous pouvons cultiver une étroite relation avec lui. Par la vertu de sa mort sacrificielle et de sa résurrection accomplies pour nous, nous sommes ressuscités avec lui pour marcher en nouveauté de vie. Ceci est rendu possible par sa propre puissance créatrice, cette même puissance qui appela lʼunivers à lʼexistence. Le fait que Dieu fut capable de créer, à partir de rien, toute notre planète en six jours littéraux, nous permet de réaliser quel Seigneur puissant nous servons. “Le devoir dʼadorer Dieu est basé sur le fait quʼil est le Créateur, et que cʼest à lui que tous les autres êtres doivent leur existence. Partout où la Bible parle de son droit à notre respect et à notre adoration, préférablement aux dieux païens, elle cite des preuves de son pouvoir créateur. «Tous les dieux des peuples ne sont que des idoles, mais lʼEternel a fait les cieux.» «A qui donc me ferez-vous ressembler et à qui seraisje égalé ? dit le Saint. Elevez vos yeux en haut, et regardez : Qui a créé ces choses ?» «Car ainsi a dit lʼEternel, qui a créé les cieux, le Dieu qui a formé la terre et qui lʼa faite. … Je suis lʼEternel, et il nʼy en a point dʼautre.» Le Psalmiste dit : «Reconnaissez que lʼEternel est Dieu. Cʼest lui qui nous a formés, et ce nʼest pas nous qui nous sommes faits.» «Venez, prosternons-nous, inclinons-nous, et fléchissons les genoux devant lʼEternel qui nous a faits.» La raison pour laquelle les êtres saints qui adorent Dieu dans le ciel, lui doivent leurs hommages est donnée en ces termes : «Seigneur ! tu es digne de recevoir la gloire, lʼhonneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses.»”—Le Grand Conflit, pages 437-438 (TDS, 473 ; CI, 462-463). «Le Christ est venu sur la terre afin de présenter aux hommes le modèle du caractère parfait que tous doivent obtenir sʼils veulent être accueillis au royaume des cieux. Il trouvait son plaisir en se dépensant sans compter pour le bien des hommes. Son but, en venant sur cette terre, était de laisser un exemple de ce que le caractère humain doit devenir afin dʼêtre digne de la société du ciel. Le Saint-Esprit ne laisse aucun membre de lʼEglise acquérir un caractère sans charme. Il réclame pour chaque homme et femme le privilège de devenir un enfant de lumière, une influence pour le bien, lʼexemple dʼune vie modelée sur celle du Christ. Cʼest ainsi que Dieu vient en aide à lʼEglise. Satan sʼefforce par tous les moyens possibles de contrecarrer les plans de Dieu, et Dieu désire que ceux qui se disent à lui ne commettent pas dʼerreurs, mais agissent selon la droiture.”—Levez vos Yeux en Haut, page 176. Le Département de lʼEcole du Sabbat de la Conférence Générale. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Sabbat, 2 avril 2005

Offrande spéciale pour une chapelle en Guyane

La Guyane est un beau petit pays tropical du nord de lʼAmérique du sud. Cʼest le seul pays dans cette partie du Nouveau Monde où lʼanglais soit la langue officielle. Il est entouré par le Venezuela (espagnol), le Brésil (portugais), le Surinam (hollandais), et la toute proche Guyane française (français). Colonie hollandaise au départ, ce pays fut fermement établi vers lʼannée 1815 comme faisant partie de lʼempire britannique. Après lʼabolition de lʼesclavage, de nombreuses plantations embauchèrent des ouvriers venant du sous-continent indien pour travailler dans les fermes. De plus, des ouvriers et des immigrants du monde entier commencèrent à arriver, de Chine, des îles Madère, du Pakistan. De nos jours, la Guyane peut se vanter dʼavoir la population la plus diversifiée de toute lʼAmérique du sud. Le message de la Réforme parvint à ce pays il y a de nombreuses années grâce au travail dʼun Guyanais résidant au Canada. Mais lʼœuvre était lente et ne prit pas vraiment racine. Lʼintérêt augmenta dans les années 90. Cela fut porté à lʼattention des frères du champ Est Canadien et, avec la coopération de la Conférence Générale, un certain nombre de missionnaires laïques furent envoyés dans le pays. La visite dʼun ouvrier biblique de Floride, USA, suivit peu après. On dépêcha un pasteur de Californie pour procéder au premier baptême. Il y retourna de temps en temps pour répondre aux besoins spirituels des nouveaux membres. Maintenant que la Guyane est complètement opérante, elle a besoin de bureaux convenables et dʼune chapelle à Georgetown, la capitale. Ce phare offrira un lieu dʼoù il sera possible de coordonner le travail missionnaire parmi le réseau fluvial du pays. Il assistera en outre les nouveaux développements de la Guyane française et du Surinam. Souvenez-vous sʼil vous plaît de la Guyane quand vous ferez votre offrande ce sabbat. Vos frères et sœurs de Guyane. PROJECT 048

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2005


Leçon 1

Sabbat 2 avril 2005

La justification “Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ.” (2 Pierre 1 : 1). “Dans tous les temps, la grande vérité de la justification par la foi sʼest élevée comme un phare puissant pour guider les pécheurs repentants dans le chemin de la vie.”—Conquérants Pacifiques, page 332. Lecture proposée :

Faith and Works, pages 103-109.

Dimanche 1.

DÉFINIE ET EXPLIQUÉE

a.

Quʼest-ce que la justification ? Romains 5 : 18.

27 mars

“Le pardon et la justification sont une seule et même chose.”—Faith and Works, page 103. “La justification est le contraire de la condamnation.”—Idem, page 104. b.

Quel est le seul moyen acceptable pour être justifié ? Romains 3 : 21-22 ; 5 : 1.

“Le Seigneur ne sauve pas les pécheurs en abolissant sa loi, le fondement de son gouvernement dans les cieux et sur la terre. La punition a été subie par le substitut du pécheur. … Dans les conseils des cieux, avant que le monde fût créé, le Père et le Fils convinrent ensemble que si lʼhomme se montrait déloyal envers Dieu, Christ, un avec le Père, prendrait la place du transgresseur et subirait la juste peine qui aurait dû tomber sur lui.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1070. “Quand lʼEsprit de Dieu dirige la pensée et le cœur de lʼhomme converti, un nouveau chant sʼélève de son âme ; car il se rend compte que Dieu a accompli la promesse quʼil lui avait faite, que sa transgression a été pardonnée et son péché purifié.”—Conquérants Pacifiques, page 423. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Lundi

28 mars

2.

JUSTIFIÉS PAR GRÂCE

a.

Comment Paul explique-t-il le moyen quʼemploie Dieu pour justifier les pécheurs ? Romains 5 : 14-19.

“Dans le désert de la tentation, Christ prit la place dʼAdam pour passer lʼépreuve à laquelle ce dernier échoua. Quatre mille ans après quʼAdam dût tourner le dos à sa demeure lumineuse, Christ remporta la victoire pour le pécheur. Séparée de la présence de Dieu, à chaque génération successive, la famille humaine sʼéloigna davantage de la pureté originelle, de la sagesse et de la connaissance quʼAdam possédait en Eden. Christ porta les péchés et les infirmités de notre race tels quʼils existaient lorsquʼil vint ici-bas pour aider lʼhomme. Pour la race humaine, portant les faiblesses de lʼhumanité déchue, il dut résister aux tentations de Satan en tous points où lʼhomme serait assailli.”—The SDA Bible Commentary, volume 5, page 1081. “Quel contraste avec le second Adam au moment où il entrait dans un triste désert pour lutter seul contre Satan ! Depuis la chute notre race nʼavait cessé de diminuer en stature, en force physique, et sa valeur morale était allée en décroissant jusquʼà lʼépoque de la venue du Christ sur la terre. Pour relever lʼhomme déchu, le Christ devait descendre à son niveau. Il prit donc la nature humaine et se chargea des infirmités et de la dégénérescence de la race. Lui qui ne connaissait aucun péché, devint péché pour nous. Il sʼabaissa au plus profond du malheur humain, afin de pouvoir atteindre lʼhomme, et lʼarracher à la dégradation où le péché lʼavait plongé.”—Messages Choisis, volume 1, page 314. b.

Puisque nous sommes tous pécheurs, quel est notre seul espoir et notre assurance ? Romains 3 : 23-26 ; Tite 3 : 5-7.

“La justice consiste à obéir à la loi. La loi exige la justice, et cʼest ce que le pécheur doit à la loi ; mais il en est incapable. Cʼest par la foi seulement quʼil peut atteindre à la justice. Par la foi il peut apporter à Dieu les mérites du Christ, et le Seigneur place lʼobéissance de son Fils sur le compte du pécheur. La justice du Christ est acceptée au lieu de la faillite de lʼhomme, et Dieu reçoit, pardonne, justifie lʼhomme repentant et croyant, le traite comme sʼil était juste, et lʼaime comme il aime son propre Fils. Cʼest ainsi que la foi est imputée à justice ; lʼâme pardonnée avance de grâce en grâce, dʼune lumière reçue à une plus grande lumière.”—Messages Choisis, volume 1, page 430.

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mardi

29 mars

3.

JUSTIFIÉS PAR LE SANG DE CHRIST

a.

Quel est le rôle du sang de Christ dans notre salut ? Romains 5 : 9.

“Dieu nous appelle à croire en Christ comme notre sacrifice expiatoire. Son sang est le seul remède pour le péché. Telle nʼest pas la volonté de Dieu que vous manquiez de foi et que vous torturiez votre âme avec la crainte que Dieu ne vous accepte parce que vous êtes pécheurs et indignes. … Vous pouvez dire : «Je sais que je suis pécheur et cʼest la raison pour laquelle jʼai besoin dʼun Sauveur. … Je nʼai ni mérite ni bonté pour me réclamer du salut mais je présente devant Dieu le sang expiatoire de lʼAgneau de Dieu sans défaut qui ôte le péché du monde. Cʼest ma seule défense.»”—The Faith I Live By, page 102. b.

Pourquoi le sang est-il une clé si essentielle dans le plan du salut ? Lévitique 17 : 11 ; Hébreux 9 : 22.

“Nous avons un libre accès au sang expiatoire de Christ. Nous devons considérer cela comme le plus précieux des privilèges, la plus grande bénédiction, jamais accordés à lʼhomme pécheur. Comme il est fait peu de cas de ce grand don ! Comme ce fleuve est profond, large et continu ! Tranquillité, repos et influence stimulante du Saint-Esprit sont à la portée de toute âme assoiffée de sainteté ; puis une marche sainte, heureuse et paisible ainsi quʼune communion précieuse avec Christ. … Sa vertu purificatrice donne force et vigueur à la foi, puissance à la prière et bonheur par une obéissance joyeuse.”—Sons and Daughters of God, page 224. “Christ a fait lʼexpiation du péché et en a porté toute lʼignominie, lʼopprobre et le châtiment ; et cependant, tandis quʼil porte le péché, il introduit la justice éternelle de sorte que le croyant est sans tache devant Dieu. … Mais nombreux sont ceux qui se disent enfants de Dieu et font reposer leurs espoirs sur dʼautres choses que sur le sang de Christ seul. Quand on les exhorte à reposer leur foi entièrement sur Christ comme sur un Sauveur parfait, beaucoup révèlent quʼils mettent leur foi en des œuvres quʼils pensent pouvoir faire. … Ils pensent quʼils ont une grande quantité de choses à faire eux-mêmes pour sauver leur âme et que Jésus viendra combler ce qui manque et mettra la touche finale à leur salut. Ces pauvres âmes ne seront pas fortes en Dieu tant quʼelles nʼaccepteront pas Christ comme leur Sauveur parfait. Ils ne peuvent rien ajouter à leur salut.”—Idem, page 227.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Mercredi

30 mars

4.

DU SANG SUR LES LINTEAUX

a.

Quel était chez les Israélites le seul moyen dʼéchapper à la destruction lorsquʼils sʼapprêtaient à quitter lʼEgypte ? Exode 12 : 13.

“Il fut demandé aux Israélites dʼasperger les linteaux avec le sang dʼun agneau sacrifié de sorte que, lorsque lʼange de la mort passerait à travers le pays, ils pussent échapper à la destruction. Mais si, au lieu dʼaccomplir ce simple acte de foi et dʼobéissance, ils avaient barricadé la porte et pris toutes les précautions pour empêcher lʼange destructeur dʼentrer, leurs efforts auraient été faits en vain. … Il suffisait que lʼon voie le sang sur les linteaux er le salut de la maison était assuré. Il en est ainsi dans lʼœuvre du salut ; cʼest le sang de Jésus-Christ qui purifie de tout péché.”—Sons and Daughters of God, page 227. b.

Comment pouvons-nous être purs devant Dieu ? 1 Jean 1 : 7-9. Quelle attitude cela nous inspirera-t-il ?

“Dieu soit loué de ce que Celui qui versa son sang vit maintenant pour plaider, pour faire lʼintercession pour chaque âme qui le reçoit. [1 Jean 1 : 9]. Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Il parle mieux que le sang dʼAbel car Christ vit toujours pour intercéder pour nous. Il faut que nous gardions en mémoire que le sang de Jésus est efficace. Ce sang purificateur, soutien de la vie, que lʼon sʼapproprie par la foi, est notre espoir. Il nous faut apprécier toujours davantage sa valeur inestimable car il parle pour nous, mais seulement si nous nous réclamons de sa vertu par la foi, en conservant une conscience pure et la paix avec Dieu. Cela est représenté par le sang qui pardonne et qui est inséparable de la résurrection et de la vie de notre Rédempteur, illustré par le flot incessant qui procède du trône de Dieu, lʼeau du fleuve dʼeau vive.”—The SDA Bible Commentary, volume 7, pages 947-948. “Personne dʼautre que Dieu ne peut subjuguer lʼorgueil du cœur humain. Nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes. Nous ne pouvons nous régénérer. Dans les cours célestes on ne chantera pas : A moi qui me suis aimé moi-même, qui me suis purifié moi-même et qui me suis racheté moi-même, à moi soient la gloire et lʼhonneur, la bénédiction et la louange. Cʼest pourtant le refrain principal que beaucoup chantent en ce monde. Ils ne savent pas ce que veut dire être doux et humble de cœur et ils nʼont pas lʼintention de le savoir sʼils peuvent lʼéviter. Tout lʼévangile consiste à apprendre de Christ sa douceur et son humilité.”—Testimonies to Ministers, page 456. 8

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Jeudi

31 mars

5.

VAINCRE

a.

Comment pouvons-nous vaincre Satan et ses stratagèmes ? Apocalypse 12 : 11.

“Nous devenons vainqueurs en aidant les autres à vaincre par le sang de lʼAgneau et la parole de notre témoignage. Garder les commandements de Dieu produira en nous un esprit dʼobéissance et Dieu peut accepter le service découlant dʼun tel esprit.”—The SDA Bible Commentary, volume 7, page 974. b.

Quel sera notre chant dans le ciel ? Apocalypse 15 : 3.

“Je vous supplie de vous préparer pour la venue du Seigneur sur les nuées des cieux. Jour après jour, extirpez de vos cœurs lʼamour du monde. Faites lʼexpérience de ce quʼest la communion avec le Christ. Préparez-vous pour le jugement, afin que lorsque le Sauveur reviendra pour être «admiré en tous ceux qui auront cru», vous soyez parmi ceux qui iront à sa rencontre. En ce jour-là, les rachetés resplendiront de la gloire du Père et du Fils. Les anges, avec leurs harpes dʼor, accueilleront leur Roi accompagné de ses trophées : ceux qui ont été lavés et blanchis dans le sang de lʼAgneau. Un chant de triomphe remplira le ciel. Le Christ a vaincu ; il entre dans les parvis célestes, suivi de tous les rachetés, qui attesteront que ses souffrances et son sacrifice nʼont pas été vains.”—Le Foyer Chrétien, pages 531-532.

Vendredi

1er avril

RÉVISION PERSONNELLE

20 h 20

1. 2. 3. 4. 5.

Comment puis-je être justifié devant Dieu ? Quelle est la signification de la grâce ? Quel est le rôle du sang de Christ dans notre salut ? Comment pouvons-nous être lavés dans le sang de Christ ? Comment pouvons-nous être vainqueurs ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Leçon 2

Sabbat 9 avril 2005

La mort de Christ sur la croix “Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier dʼautre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde !” (Galates 6 : 14). “Pour sauver un monde perdu, le Fils de Dieu avait souffert la croix, méprisé lʼignominie, puis était monté au ciel en triomphant de la mort et du tombeau.”—Conquérants Pacifiques, pages 386-387. Lecture proposée :

Jésus-Christ, chapitres 78 et 79.

Dimanche

3 avril

1.

LʼÉVANGILE ÉTERNEL

a.

Quand Christ sʼest-il offert lui-même afin de mourir pour notre salut ? Apocalypse 13 : 8.

“Il ne faut pas voir dans le plan de la rédemption le produit dʼune réflexion tardive, consécutive à la chute dʼAdam. Il sʼagit de «la révélation du mystère tenu secret dès lʼorigine des temps». Cette révélation dévoila les principes qui dès les âges éternels sont à la base du trône de Dieu. Dieu et le Christ ont prévu dès le commencement lʼapostasie de Satan et la chute de lʼhomme, amenée par le pouvoir trompeur de cet apostat. Dieu nʼest pas lʼauteur du péché, mais il en a prévu lʼexistence et il sʼest préparé à faire face à cette terrible éventualité. Si grand était son amour pour le monde quʼil sʼest engagé à donner son fils unique.”—Jésus-Christ, page 12. b.

Quel sacrifice typique fut offert lorsque lʼhomme pécha ? Genèse 3 : 21.

“Pour Adam, lʼoffrande de la première victime fut un devoir on ne peut plus douloureux. Il devait ravir à un être la vie que Dieu seul pouvait lui donner. Cʼétait la première fois quʼil contemplait la mort, et il savait que sʼil avait obéi à Dieu, il nʼy eût jamais eu de mort dʼhomme ou de bête.”—Patriarches et Prophètes, page 62 (Bâle) ou 46 (V&S). 10

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Lundi

4 avril

2.

CHRIST, LʼAGNEAU DE DIEU

a.

Comment Dieu révéla-t-il le plan du salut à Abraham ? Genèse 22 : 12-13.

“Si Dieu avait ordonné à Abraham de tuer son fils, cʼétait non seulement pour éprouver sa foi, mais tout autant pour que le patriarche fût frappé de la réalité de lʼEvangile. Les sombres jours dʼagonie quʼil traversa alors devaient lʼaider à comprendre, par son expérience personnelle, la grandeur du sacrifice consenti par le Dieu infini en faveur de la rédemption de lʼhomme. Aucune épreuve nʼaurait pu mettre lʼâme dʼAbraham à la torture comme lʼordre dʼoffrir Isaac en sacrifice. Or, quand Dieu livra son Fils à lʼignominie et à la mort, les anges qui assistèrent à lʼagonie du Rédempteur nʼeurent pas le droit de sʼinterposer, comme ils le firent dans le cas dʼIsaac. On nʼentendit aucune voix crier : «Cʼest assez !» Pour sauver une race perdue, le Roi de gloire dut sacrifier sa vie. Quelle meilleure preuve peut-on demander de lʼinfinie compassion et de lʼamour de Dieu ! «Lui qui nʼa point épargné son propre Fils, mais qui lʼa livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui !»”—Patriarches et Prophètes, pages 132-133 (V&S) ou 149-150 (Bâle). b.

Quelle description prophétique Esaïe fit-il de Christ ? Esaïe 53 : 6-7.

“Reprenant cette image, sous lʼinspiration du Saint-Esprit, Esaïe prophétisa touchant le Sauveur : «Comme lʼagneau quʼon mène à la boucherie, … il nʼa pas ouvert la bouche.» «LʼEternel a fait retomber sur lui lʼiniquité de nous tous.» Mais cette leçon nʼa pas été comprise en Israël. Beaucoup ont, concernant les sacrifices, la même conception que les païens : ils les considèrent comme des dons au moyen desquels la Divinité peut être rendue propice. Dieu veut leur montrer que cʼest de son amour que procède le don par lequel il les réconcilie avec lui-même.”—Jésus-Christ, pages 9394. “La Majesté du ciel fut menée comme un agneau à lʼabattoir, et parmi les railleries et les huées, le ridicule et les fausses accusations, elle fut clouée à la croix. La foule, des cœurs de laquelle tout sentiment humain semblait sʼêtre évanoui, chercha par ses injures à aggraver les souffrances cruelles du Fils de Dieu. Mais lui, muet comme un agneau devant celui qui le tond, nʼouvrit pas la bouche. Il donnait sa vie pour la vie du monde, afin que tous ceux qui croiraient en lui ne périssent point.”—Levez vos Yeux en Haut, page 82.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Mardi

5 avril

3.

CHRIST, LʼAGNEAU DE DIEU (suite)

a.

Comment Jean-Baptiste présenta-t-il Christ au peuple ? Jean 1 : 29, 36.

“Jean est profondément ému en voyant Jésus prosterné et suppliant, sollicitant avec larmes lʼapprobation du Père. Quand la gloire de Dieu lʼenvironne et la voix céleste se fait entendre, Jean reconnaît le signe que Dieu lui a promis. Il vient de baptiser le Rédempteur du monde ! Le Saint-Esprit le saisit, et, la main tendue vers Jésus, il sʼécrie : «Voici lʼAgneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.»”—Jésus-Christ, page 93. b.

Comment Pierre décrit-il le prix de notre rédemption ? 1 Pierre 1 : 18-19.

“En Christ demeurait toute la plénitude de la Divinité. Mais la seule façon pour lui dʼatteindre les hommes était de voiler sa gloire sous le manteau de lʼhumanité. Les anges furent témoins de ce quʼil cachait sa gloire afin que la divinité puisse toucher lʼhumanité. Christ éprouva toujours la plus forte haine pour le péché mais il aimait ceux quʼil rachetait par son sang. Il souffrit à la place des pécheurs les unissant ainsi à lui-même.”—The SDA Bible Commentary, volume 7, page 904. “Il faut que les hommes comprennent que la Divinité a souffert et a sombré sousles agonies du Calvaire. Cependant, Jésus-Christ, que Dieu a donné en rançon pour le monde, a racheté lʼéglise par son sang. La Majesté du ciel a dû souffrir entre les mains des zélotes religieux qui prétendaient être les personnes les plus éclairées sur la face de la terre. … “Nous ne devons pas louer lʼévangile mais louer Christ. Nous ne devons pas adorer lʼévangile mais le Seigneur de lʼévangile. Christ est une parfaite représentation de Dieu dʼune part et un parfait spécimen dʼhumain innocent dʼautre part. Il unit ainsi la divinité et lʼhumanité. En Christ demeura corporellement la plénitude de la Divinité. Cʼest pourquoi, bien que tenté en toutes choses et environné de corruption comme nous le sommes, il demeura intact et pur dès son entrée dans ce monde. Ne devons-nous pas aussi devenir participants de sa plénitude et nʼest-ce pas ainsi et ainsi seulement que nous pouvons vaincre comme il a vaincu ?”—Idem, page 907.

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mercredi

6 avril

4.

LA CROIX DU CALVAIRE

a.

Que signifiait la croix pour lʼapôtre Paul ? 1 Corinthiens 1 : 18.

b.

Quel était le sujet principal de la prédication de Paul ? 1 Corinthiens 1 : 2224.

“Pour un grand nombre dʼhommes de nos jours, la croix du Calvaire est auréolée de souvenirs sacrés. De saintes réminiscences sont associées aux scènes de la crucifixion. Mais au temps de Paul, la croix était un objet de répulsion et dʼhorreur. Présenter comme Sauveur de lʼhumanité un homme mort sur la croix devait naturellement susciter le ridicule et lʼopposition. Paul savait bien comment son message serait accueilli à la fois par les Juifs et par les Grecs de Corinthe. «Nous prêchons Christ crucifié, admettait-il, scandale pour les Juifs et folie pour les païens.» Parmi ses auditeurs juifs, il y en avait beaucoup qui combattraient lʼEvangile quʼil allait proclamer. Quant aux Grecs, ils considéreraient ses paroles comme parfaitement absurdes. Lʼapôtre passerait pour un faible dʼesprit, en voulant essayer de montrer le rapport que la croix pouvait avoir avec lʼennoblissement de la race ou avec le salut de lʼhumanité. Mais pour Paul la croix était lʼobjet dʼun intérêt suprême. Depuis quʼil avait été arrêté dans son rôle de persécuteur contre les disciples de Jésus-Christ crucifié, il nʼavait jamais cessé de se glorifier dans la croix. A ce moment-là, lui fut donnée la révélation de lʼamour infini de Dieu, manifesté par la mort du Sauveur. Une transformation merveilleuse sʼétait opérée dans sa vie ; tous ses plans, tous ses projets sʼharmonisaient désormais avec le ciel. Alors il avait été un homme nouveau en Jésus. Il savait par expérience que lorsquʼun pécheur a compris lʼamour du Père, tel quʼil est révélé dans le sacrifice de son Fils, et quʼil laisse agir en lui lʼinfluence divine, un changement sʼopère dans son cœur, et dorénavant pour lui le Christ est tout.”—Conquérants Pacifiques, pages 216-217. “Sous lʼinspiration de lʼEsprit, lʼapôtre Paul représente les chrétiens comme ceux qui ont purifié leurs âmes en obéissant à la vérité. La puissance accompagnera notre travail selon la mesure de foi et dʼamour que nous y mettons. Aucun homme ne crée la foi. Cʼest lʼEsprit qui opère en lʼhomme et illumine son esprit qui crée la foi en Dieu. LʼEcriture dit que la foi est le don de Dieu, une puissance pour le salut, illuminant les cœurs de ceux qui recherchent la vérité comme ils rechercheraient un trésor caché.”—The General Conference Bulletin, 1er avril 1899.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Jeudi

7 avril

5.

SE GLORIFIER DANS LA CROIX

a.

Comment pouvons-nous nous glorifier dans la croix ? Galates 6 : 14 : Romains 7 : 18.

“Plus nous nous approcherons de [Jésus], plus il nous sera possible de discerner la pureté de son caractère et de comprendre la nature odieuse du péché, en sorte que nous serons moins que jamais disposés à nous glorifier de notre propre personne. Notre âme soupirera constamment après Dieu ; nous éprouverons au fond de nos cœurs un continuel besoin de confesser nos péchés et de nous humilier devant le Seigneur. A mesure que nous avancerons dans la vie chrétienne, notre besoin de repentance augmentera. Nous apprendrons que nous dépendons du Christ seul.”—Conquérants Pacifiques, pages 500-501. “Lʼangoisse et lʼhumiliation que manifestera le peuple de Dieu prouvera péremptoirement quʼil reconquiert la force et la noblesse de caractère perdues à la suite du péché. Cʼest parce quʼil sʼapprochera de plus en plus près du Christ et quʼil aura les regards fixés sur sa pureté absolue quʼil discernera si clairement lʼeffroyable malignité du péché. La douceur et lʼhumilité sont les conditions indispensables au succès et à la victoire. Une couronne de gloire attend tous ceux qui fléchissent les genoux au pied de la croix.”—Prophètes et Rois, page 447. b.

Quel devrait être le point central de notre message ? Jean 3 : 14-17.

“Le sacrifice de Christ en expiation pour le péché est la grande vérité autour de laquelle toutes les autres vérités se groupent. Pour être bien comprise et appréciée, toute vérité de la Parole de Dieu, de la Genèse à lʼApocalypse, doit être étudiée à la lumière de la croix du calvaire et en relation avec la merveilleuse vérité centrale de lʼexpiation du Sauveur. Ceux qui étudient le merveilleux sacrifice du Rédempteur croissent en grâce et en connaissance.”—The SDA Bible Commentary, volume 5, page 1137.

Vendredi

8 avril

REVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 14

20 h 30

Comment notre salut a-t-il été rendu possible ? Pourquoi lʼévangile est-il appelé lʼévangile éternel ? Quel prix fut payé pour notre rédemption ? De quoi seul pouvons-nous nous glorifier ? Quel devrait être le point central de notre message ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Leçon 3

Sabbat 16 avril 2005

La résurrection de Christ “Je vous ai enseigné avant tout, comme je lʼavais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures ; il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures.” (1 Corinthiens 15 : 3-4). “Celui-là seul qui est un avec Dieu pouvait dire : Jʼai le pouvoir de donner ma vie, et jʼai le pouvoir de la reprendre. Le Christ possédait, dans sa divinité, la puissance qui lui permettrait de briser les liens de la mort.”—Jésus-Christ, pages 787-788. Lectures proposées :

Jésus-Christ, chapitres 81 et 82. The Spirit of Prophecy, volume 3, pages 198-206.

Dimanche

10 avril

1.

“IL EST RESSUSCITÉ”

a.

Quʼarriva-t-il après que Christ se soit reposé dans la tombe au jour du sabbat ? Matthieu 28 : 1-4.

“Le plus puissant ange du ciel sʼapprocha du tombeau et, ayant roulé la pierre comme sʼil sʼétait agi dʼun petit caillou, il sʼassit dessus. Puis on entendit sa voix : Fils de Dieu, sors ; ton Père tʼappelle ; et Jésus sortit du tombeau avec le pas dʼun puissant conquérant.”—The Youthʼs Instructor, 28 juillet 1898. “[Cʼétait bien] celui qui avait été cloué à la croix … Des montagnes accumulées sur son sépulcre nʼeussent pu lʼempêcher dʼen sortir.”—Jésus-Christ, page 784. b.

Quel message les femmes reçurent-elles ? Matthieu 28 : 5-8.

“Unissant la sagesse à la tendresse, les anges rappelèrent aux femmes les paroles de Jésus les avertissant par avance de sa crucifixion et de sa résurrection. Les femmes comprenaient maintenant pleinement les paroles de leur Maître qui à lʼépoque étaient voilées de mystère. Elles reprirent donc espoir et courage.”—The Spirit of Prophecy, volume 3, page 200. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

15


Lundi

11 avril

2.

DES CAPTIFS LIBÉRÉS

a.

Quʼest-ce qui eut lieu à la mort et à la résurrection de Christ ? Matthieu 27 : 51-52.

“En se relevant dʼentre les morts, le Christ entraîna avec lui une multitude de captifs. Des sépulcres sʼétaient ouverts sous lʼeffet du tremblement de terre qui accompagna sa mort ; quand Jésus sortit du tombeau, des collaborateurs de Dieu qui avaient rendu témoignage à la vérité, au prix de leur vie, sortirent avec lui. Ils devaient maintenant être les témoins de celui qui les avait ressuscités des morts. Pendant son ministère, Jésus avait ressuscité des morts. Il avait rendu à la vie le fils de la veuve de Naïn, la fille dʼun chef et Lazare. Mais ces ressuscités nʼavaient pas été revêtus de lʼimmortalité. Ils restaient, après leur retour à la vie, sujets à la mort, tandis que ceux qui sortirent du sépulcre lors de la résurrection du Christ, ressuscitèrent pour la vie éternelle. Ils lʼaccompagnèrent au ciel ainsi que des trophées de sa victoire sur la mort. Ceux-ci, dit le Christ en les présentant, ne sont plus captifs de Satan : je les ai rachetés. Je les ai fait sortir du sépulcre comme les prémices de ma puissance, afin quʼils soient là où je suis et quʼils nʼaient plus à subir ni la mort ni la douleur.”—Jésus-Christ, pages 788-789. “ … Une image vivante de la gloire qui sera révélée lors de la résurrection générale des justes à la seconde apparition de Christ dans les nuées des cieux nous est donnée à travers cette scène de la résurrection du Fils de Dieu. Alors les morts qui sont dans leurs tombes entendront sa voix et reviendront à la vie ; et non seulement la terre mais les cieux eux-mêmes seront ébranlés. Quelques tombes furent ouvertes à la résurrection de Christ ; mais à sa seconde venue tous les morts précieux, dʼAbel le juste au dernier saint qui meurt, se réveilleront pour une vie immortelle et glorieuse.”—The SDA Bible Commentary, volume 5, page 1110. b.

Que firent les ressuscités ? Matthieu 27 : 53.

“Ces ressuscités entrèrent dans la ville et se montrèrent à plusieurs, en disant : Le Christ sʼest relevé dʼentre les morts, et nous sommes ressuscités avec lui. Rendus à la vie, ces saints attestaient la vérité de ces paroles : «Fais donc revivre tes morts ; que les cadavres des miens se relèvent !» Par leur résurrection cette prophétie commençait de sʼaccomplir : «Réveillez-vous, entonnez des cantiques de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée, ô Dieu, est comme la rosée de lʼaurore et la terre fera renaître les trépassés.» (Es. 26 : 19)”—Jésus-Christ, page 789. 16

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mardi

12 avril

3.

LE RAPPORT DES GARDES ROMAINS

a.

Quel genre de rapport les gardes romains firent-ils aux prêtres juifs ? Matthieu 28 : 11.

“A la vue des anges et du Sauveur glorifié, les soldats romains étaient tombés comme morts. Ils se relevèrent quand le cortège céleste eut disparu à leurs yeux, et gagnèrent lʼentrée du jardin aussi rapidement que leurs membres tremblants le leur permirent. Chancelants comme des hommes ivres, ils rentrèrent précipitamment dans la ville, racontant la nouvelle étonnante à ceux quʼils rencontraient sur leur chemin. Ils se rendaient chez Pilate, mais les autorités juives ayant eu vent de la chose, les appelèrent en leur présence. Ces soldats avaient une étrange apparence. Tremblants et pâles de frayeur, ils affirmèrent la résurrection du Christ ; ils racontèrent tout ce quʼils avaient vu ; le temps leur avait manqué pour penser ou pour dire autre chose que la vérité. Ils dirent, en sʼexprimant avec peine : Cʼest le Fils de Dieu qui a été crucifié ; nous avons entendu un ange déclarer quʼil était la Majesté du ciel et le Roi de gloire.”—Jésus-Christ, page 785. b.

Quelle fut lʼattitude des prêtres ? Pourquoi les prêtres craignaient-ils le rapport concernant la résurrection de Christ ? Matthieu 28 : 11-15.

“Les prêtres se dupaient eux-mêmes. Comment les soldats pouvaient-ils dire que les disciples avaient dérobé le corps pendant quʼils dormaient ? Sʼils avaient dormi, quʼen savaient-ils ? Et sʼil avait été démontré que les disciples sʼétaient rendus coupables dʼavoir dérobé le corps du Christ, les prêtres nʼeussent-ils pas été les premiers à les condamner ? Dʼailleurs, si les sentinelles avaient dormi près du sépulcre, les prêtres ne se seraient-ils pas empressés de les accuser auprès de Pilate ? Les soldats étaient terrifiés à la pensée de sʼaccuser eux-mêmes dʼavoir dormi à leur poste. Cʼétait là un délit passible de la peine de mort. Allaient-ils rendre un faux témoignage, tromper le peuple, et exposer leur vie ? Nʼavaient-ils pas exercé une vigilance inlassable ? Comment pouvaient-ils commettre un parjure pour quelques pièces dʼargent ? Afin dʼobtenir dʼeux le silence, les prêtres donnèrent aux soldats une garantie de sécurité : Pilate, assuraient-ils, ne tenait pas plus quʼeux-mêmes à ce que ce rapport fût répandu. Les soldats romains vendirent aux Juifs leur intégrité pour quelques pièces dʼargent.”—Jésus-Christ, pages 785-786.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

17


Mercredi

13 avril

4.

LES DISCIPLES ET LA RÉSURRECTION DE CHRIST

a.

Comment les disciples réagirent-ils quand ils entendirent la bonne nouvelle de la résurrection de Christ et pourquoi ? Luc 24 : 10-12 ; Jean 20 : 9.

“Pendant que le Sauveur se tenait en la présence de Dieu, recevant de lui des dons en faveur de son Eglise, les disciples réfléchissaient au sujet de la tombe vide, ils sʼaffligeaient et pleuraient. Ce jour, qui était pour tout le ciel un jour de réjouissances, était, pour les disciples, un jour dʼincertitude et de confusion. Lʼincrédulité avec laquelle ils accueillirent le témoignage des femmes montre assez à quel niveau leur foi était descendue. La nouvelle de la résurrection du Christ était si différente de ce quʼils avaient attendu quʼils ne pouvaient y croire. Cʼétait trop beau pour être vrai, se disaient-ils.”—Jésus-Christ, page 794. “Les difficultés sʼajoutaient aux difficultés. Leur Maître était mort le sixième jour de la semaine, et au premier jour de la semaine suivante les disciples se trouvaient privés de son corps, et accusés de lʼavoir dérobé … Et dire que pendant tout ce temps ils auraient pu se réjouir dans la connaissance dʼun Sauveur ressuscité ! Dans le jardin, Marie avait pleuré alors que Jésus se tenait tout près dʼelle. Ses yeux aveuglés par les larmes ne le reconnaissaient pas. Les cœurs des disciples étaient si remplis de douleur quʼils ne croyaient pas au message des anges, ni même aux paroles du Christ.”—Idem, pages 795-796. b.

Comment notre propre attitude, souvent semblable à celle de Marie, peutelle sʼaméliorer ? Jean 20 : 11-13.

“Il y en a beaucoup qui agissent encore comme les disciples. Combien font écho au cri désespéré de Marie : «On a enlevé … le Seigneur, et nous ne savons pas où on lʼa mis.» A combien ne pourrait-on pas répéter les paroles du Sauveur : «Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?» Il se tient tout près dʼeux, mais leurs yeux aveuglés par les larmes ne le reconnaissent pas. Il leur parle, mais eux ne comprennent pas. Oh ! Si lʼon pouvait lever la tête, si les yeux pouvaient sʼouvrir pour le contempler, si les oreilles pouvaient écouter sa voix ! «Allez promptement dire à ses disciples quʼil est ressuscité des morts.» Dites-leur de ne plus regarder vers la tombe de Joseph, fermée par une grande pierre et scellée du sceau romain. Le Christ nʼest plus là, le sépulcre est vide. Ne pleurez pas comme ceux qui nʼont pas dʼespérance ni de secours. Jésus vit, et parce quʼil vit, nous vivrons, nous aussi. Que nos cœurs reconnaissants, que nos lèvres purifiées par le charbon ardent, fassent retentir ce chant joyeux : Le Christ est ressuscité !”—Jésus-Christ, page 796. 18

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Jeudi

14 avril

5.

LE BÉNÉFICE DE LA RÉSURRECTION POUR NOUS

a.

Par quelle méthode Christ dévoila-t-il les prophéties-clés quʼils avaient besoin de comprendre à ses disciples accablés par leurs émotions ? Luc 24 : 1327.

b.

Quels résultats dʼune portée considérable découlent de la résurrection de Christ ? 1 Corinthiens 15 : 13-19, 51-58 ; 1 Thessaloniciens 4 : 13-18.

“Nous lisons dans la Bible lʼhistoire de la résurrection de Christ dʼentre les morts, mais agissons-nous comme si nous y croyions ? Croyons-nous que Jésus est un Sauveur vivant, quʼil nʼest pas dans le tombeau tout neuf de Joseph, fermé par une grosse pierre roulée devant, mais quʼil est ressuscité dʼentre les morts et monté dans les hauteurs pour emmener des captifs et faire des dons aux hommes ? Il sʼy trouve pour plaider nos cas dans les cours des cieux. Il y est parce que nous avons besoin dʼun ami dans le ciel qui doit être notre avocat et notre intercesseur. Alors réjouissonsnous-en. Nous avons de multiples raisons de louer Dieu. Beaucoup jugent de leur état religieux dʼaprès leurs émotions mais ce nʼest pas un critère sûr. Notre vie chrétienne ne dépend pas de nos sentiments mais du fait que nous tenions fermement aux choses dʼen-haut. Nous devons croire aux paroles de Dieu telles quʼil les a dites ; nous devons prendre Christ au mot, croire quʼil vint pour représenter le Père et que le Père, tel quʼil est représenté en Christ, est notre ami, quʼil ne souhaite pas que nous périssions, sinon il nʼaurait jamais donné son Fils en sacrifice à notre place. La croix du Calvaire est un gage éternel pour chacun de nous que Dieu veut que nous soyons heureux, non seulement dans la vie future mais en cette vie même.”—The Review and Herald, 8 mars 1892.

Vendredi

15 avril

RÉVISION PERSONNELLE

20 h 41

1. 2. 3. 4. 5.

Quel impact la nouvelle de la résurrection de Christ eut-elle sur les disciples ? Outre les femmes, qui participa à répandre la bonne nouvelle ? Quelle fut la réaction des dirigeants juifs ? Quel est le rôle de la résurrection de Christ dans notre salut ? Quelle est la signification de la résurrection de Christ pour moi ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

19


Leçon 4

Sabbat 23 avril 2005

Lʼintercession de Christ “Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme.” (1 Timothée 2 : 5). “On peut approcher Dieu par Jésus-Christ, le Médiateur, le seul moyen par lequel nos péchés puissent être pardonnés.”—The Faith I Live By, page 102. Lecture proposée :

Le Grand Conflit (ou La Tragédie des Siècles ou Le Conflit Imminent), chapitres 24 et 28.

Dimanche

17 avril

1.

LʼŒUVRE DE CHRIST EN CE MOMENT

a.

Quʼa fait Christ en faveur de son peuple depuis sa résurrection et son ascension ? Hébreux 7 : 25.

“Ce nʼest pas comme un simple suppliant [que Christ] plaide pour nous, mais comme un conquérant qui réclame les fruits de sa victoire. … Le Christ sʼest engagé à être notre substitut et notre garant, et il ne néglige personne. Celui qui nʼa pas supporté que les êtres humains soient exposés à la ruine éternelle sans accepter la mort pour leur salut jettera un regard compatissant sur tout homme conscient de son incapacité à se sauver lui-même. Il relèvera quiconque le suppliera dans sa détresse. Par son expiation, il nous a donné accès à une source intarissable de puissance morale, aussi ne manquera-t-il pas dʼutiliser cette puissance en notre faveur.”—Les Paraboles, pages 130-131 (V&S) ou 156-157 (Gland). “Dieu ne peut pardonner les péchés au prix de sa justice, de sa sainteté et de sa vérité. Mais il pardonne entièrement. Il nʼy a pas de péché quʼil ne pardonne dans et par le Seigneur Jésus-Christ.”—The Faith I Live By, page 102. b.

Que devrions-nous réaliser en considérant lʼintercession de Christ pour nous ? Hébreux 10 : 7-13.

“Lʼœuvre de Christ dans le sanctuaire céleste où il présente sans cesse son sang devant le trône de grâce tandis quʼil intercède pour nous, devrait faire grande impression sur notre cœur de sorte que nous réalisions la valeur de chaque instant.”—Counsels on Sabbath School Work, page 111. 20

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Lundi

18 avril

2.

LA BASE DE NOTRE REPENTANCE

a.

Comment pouvons-nous être certains que Dieu nous accepte ? Apocalypse 5 : 8 ; 8 : 3-4.

“Comme lorsque le grand prêtre aspergeait le propitiatoire de sang chaud pendant quʼun nuage dʼencens odorant montait vers Dieu, de même, tandis que nous confessons nos péchés et nous réclamons de lʼefficacité du sang expiatoire de Christ, nos prières montent aux cieux, parfumées par les mérites du caractère de notre Sauveur. Malgré notre indignité, nous devons nous rappeler quʼil existe quelquʼun qui peut ôter le péché et qui désire ardemment sauver le pécheur. Il a payé par son sang la rançon pour tous les malfaiteurs. Tout péché confessé devant Dieu dʼun cœur contrit sera rayé.”—The SDA Bible Commentary, volume 7, page 970. “Seul ce sang est efficace. Seul il peut faire propitiation pour nos péchés. Seul le sang du Fils unique de Dieu a la propriété de nous permettre de nous approcher de Dieu et «ôte le péché du monde». Matin et soir lʼunivers céleste contemple tout foyer en prière et lʼange portant lʼencens représentant le sang expiatoire, accède auprès de Dieu.”—Idem, page 971. b.

Comment nos prières peuvent-elles trouver une réponse ? Jean 15 : 16.

“Les services religieux, les prières, les louanges, les confessions du repentir : autant de choses que les vrais croyants font monter comme un encens vers le sanctuaire céleste ; en passant par le canal corrompu de lʼhumanité ces choses sont souillées ; elles nʼacquièrent une valeur aux yeux de Dieu que grâce au sang. Ne pouvant monter avec une pureté immaculée, elles ne peuvent être agréées par Dieu que si notre Intercesseur, qui se tient à la droite de Dieu, les purifie et les présente toutes en y ajoutant sa justice. Tout encens sʼélevant des tabernacles terrestres doit être humecté par le sang purificateur du Christ. Il se tient devant le Père avec lʼencensoir plein de ses mérites, exempts de toute trace de corruption terrestre. Il rassemble dans son encensoir les prières, les louanges, les confessions de son peuple, et il y mêle sa justice immaculée. Alors, parfumé par les mérites de la propitiation du Christ, lʼencens arrive à Dieu parfaitement acceptable. En retour, de précieuses grâces sont accordées.”—Messages Choisis, volume 1, page 404.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

21


Mardi

19 avril

3.

LʼEFFACEMENT DES PÉCHÉS

a.

Quelles sont les conditions pour que nos péchés soient effacés ? Actes 3 : 19 ; 1 Jean 1 : 9.

“Oh, puissions-nous vivre entièrement pour le Seigneur, et montrer par une vie ordonnée et une conduite pieuse que nous avons été avec Jésus, que nous sommes ses disciples doux et humbles ! Il nous faut travailler tandis quʼil fait jour, car lorsque la nuit de trouble et dʼangoisse sera là, ce sera trop tard. Jésus est dans son saint temple ; il accepte nos sacrifices, nos prières, la confession de nos péchés ; il veut pardonner toutes les transgressions dʼIsraël, afin de les effacer avant de quitter le sanctuaire. Alors les saints continueront à être saints, car tous leurs péchés auront été effacés et ils auront reçu le sceau du Dieu vivant. Mais les injustes continueront dʼêtre injustes, car il nʼy aura plus de sacrificateur dans le sanctuaire pour offrir leurs sacrifices, leurs confessions et leurs prières devant le trône du Père. Cʼest pourquoi ce qui doit être fait pour épargner aux âmes le déchaînement de la colère divine doit lʼêtre avant que Jésus ait quitté le lieu saint du sanctuaire céleste.”—Premiers Ecrits, pages 47-48. b.

Quel est le rôle de la repentance et de la confession en rapport avec lʼeffacement des péchés ? Proverbes 28 : 13 ; Actes 26 : 20.

“Dans le temps de détresse, tandis que les enfants de Dieu seront torturés par lʼangoisse et la crainte, si des péchés non confessés devaient revenir à leur mémoire, ils seraient écrasés. Le désespoir ferait sombrer leur foi et il ne leur resterait plus assez de confiance pour demander à Dieu la délivrance. Mais ce ne sera pas le cas. Bien que profondément conscients de leur indignité, ils nʼauront pas de torts cachés à révéler. Leurs péchés auront été effacés par le sang expiatoire de Jésus-Christ, et leurs fautes auront disparu de leur souvenir.”—Patriarches et Prophètes, page 178 (V&S) ou 199 (Bâle). “Il faut quʼil y ait une réforme. Le soc de la charrue doit tracer de profonds sillons dans nos cœurs orgueilleux et déraciner les mottes de nos natures non sanctifiées afin que lʼEsprit et lʼamour de Jésus puissent être implantés en nos cœurs. Le temps sʼécoule vite et toute œuvre passera bientôt en jugement ; soit nos péchés soit nos noms seront effacés du Livre de Vie.”—The Youthʼs Instructor, 13 janvier 1898.

22

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mercredi

20 avril

4.

LA REPENTANCE

a.

Quʼest-ce que la vraie repentance ? Donnez un exemple. Psaumes 32 : 1-5 ; 51 : 3-9.

“La repentance comprend la douleur dʼavoir commis le péché et le délaissement de celui-ci. Impossible dʼabandonner le péché avant dʼen avoir vu la gravité ; point de vrai changement de vie jusquʼà ce que lʼon se soit détourné du péché de tout son cœur. … En revanche, quand le cœur de lʼhomme cède à lʼinfluence de lʼEsprit de Dieu, la conscience se réveille, et le pécheur commence à entrevoir la profondeur et le caractère sacré de la loi de Dieu, loi qui est à la base de son gouvernement dans le ciel et sur la terre. … La conviction du péché sʼempare alors de son esprit et de son cœur. Saisi du sentiment de la justice de Jéhovah, le pécheur est terrifié à la pensée de paraître coupable et impur devant celui qui sonde les cœurs. Il voit lʼamour de Dieu, la beauté de la sainteté, la joie de la pureté ; il désire être purifié et entrer en communion avec le ciel. La prière de David après sa chute peut illustrer le véritable repentir ; elle nʼétait nullement dictée par le désir dʼéchapper aux jugements qui allaient le frapper. Son chagrin fut sincère et profond ; il ne chercha pas à pallier sa culpabilité. Il voyait lʼénormité de sa transgression, la souillure de son âme ; il haïssait son péché. Ce nʼest pas le pardon seulement quʼil demandait, mais la pureté du cœur. Il soupirait après la joie de la sainteté, et la communion avec Dieu. … Il nʼest pas au pouvoir de lʼhomme de réaliser une telle repentance ; on ne la reçoit que de notre Seigneur qui est monté au ciel et a fait des dons aux hommes.”—Le Meilleur Chemin, pages 21-23 et Vers Jésus, pages 23-25. b.

Quel est le résultat certain dʼune vraie repentance ? Donnez un exemple. Luc 19 : 9 ; Ezéchiel 33 : 14-15.

“Zachée … se sentit coupable aux yeux de Dieu. Néanmoins, ce quʼil avait entendu de Jésus rallumait lʼespérance dans son cœur. Le repentir, un changement de vie étaient possibles, même pour lui ; … Se conformant tout de suite à la conviction qui sʼétait emparée de lui, Zachée commença de rembourser ceux à qui il avait fait tort.”—Jésus-Christ, page 547. “Aucun repentir nʼest sincère sʼil nʼentraîne pas une œuvre de réformation. La justice du Christ nʼest pas un manteau destiné à couvrir des péchés quʼon ne veut ni confesser ni abandonner ; cʼest un principe de vie qui transforme le caractère et qui dirige la conduite. La sainteté consiste à se vouer entièrement à Dieu ; cʼest une soumission complète du cœur et de la vie aux principes du ciel.”—Idem, page 549. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

23


Jeudi

21 avril

5.

UNE CONFESSION ACCEPTABLE

a.

Quʼest-il écrit à propos de la confession ? Lévitique 5 : 5 ; Psaume 32 : 5 ; Jacques 5 : 16.

“La confession des péchés, quʼelle soit publique ou particulière, doit être franche et cordiale. Il ne faut pas quʼelle soit faite dʼun air détaché et à la légère, ni imposée à des personnes qui nʼont pas encore appris à haïr le péché. … Une confession véritable est toujours précise et avoue des péchés déterminés. Certains péchés sont dʼune nature délicate et ne peuvent être confessés quʼà Dieu seul ; dʼautres doivent être confessés à ceux qui en ont été les victimes ; dʼautres enfin sont des fautes publiques et exigent une confession publique. Mais toute confession doit être explicite, directe, et nommer les péchés mêmes dont on sʼest rendu coupable.”—Le Meilleur Chemin, page 36 ou Vers Jésus, page 38. b.

Pourquoi les confessions intervenant après la fin du temps de grâce ne serviront-elles à rien et nʼauront-elles aucune valeur ? Luc 13 : 27-28. Donnez des exemples. Josué 7 : 20-21 ; Matthieu 27 : 3-4.

“Tel est le caractère des confessions qui seront faites par les coupables devant le tribunal de Dieu, après que le sort de chacun aura été décidé soit pour la vie, soit pour la mort. La perspective des conséquences personnelles du péché en arracheront lʼaveu de toutes les bouches. Un sentiment écrasant de condamnation, une attente terrible de jugement, feront monter irrésistiblement cet aveu sur les lèvres de chaque damné. Mais ces confessions-là ne pourront plus les sauver. … Quand les registres du ciel seront ouverts, ce nʼest pas en paroles que le Juge déclarera aux impénitents leur culpabilité ; mais, dʼun regard accusateur et pénétrant, il fera remonter vivement à la mémoire de chacun dʼeux tous les actes et toutes les circonstances de sa vie.”—Patriarches et Prophètes, page 510 (Gland) ou 479 (V&S).

Vendredi

22 avril

RÉVISION PERSONNELLE

20 h 51

1. 2. 3. 4. 5.

Quelle position Christ occupe-t-il tandis quʼil intercède en faveur de son peuple ? Quel est le seul moyen pour que nos prières soient exaucées ? Que devons-nous faire pour que nos péchés puissent être effacés ? Quʼest-ce que la vraie repentance ? Quelle confession est acceptable aux yeux de Dieu ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Leçon 5

Sabbat 30 avril 2005

Connaître Dieu “Or, la vie éternelle, cʼest quʼils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” (Jean 17 : 3). “La connaissance de Dieu, révélée en Christ, est celle que doivent posséder tous ceux qui veulent être sauvés. Cʼest elle qui transforme le caractère ; en effet, lorsquʼelle pénètre dans la vie, elle crée à nouveau une âme à lʼimage du Christ. Dieu invite ses enfants à accepter cette connaissance, auprès de laquelle toutes les autres ne sont que vanité et néant.”—Conquérants Pacifiques, page 422. Lecture proposée :

Ministère de la Guérison, pages 347-362.

Dimanche

24 avril

1.

LA SAGESSE DU MONDE

a.

Quʼest-il écrit concernant la sagesse du monde ? 1 Corinthiens 1 : 19-20.

“La raison pour laquelle lʼEvangile rencontra si peu de succès parmi les Athéniens provient du fait quʼils éprouvaient trop dʼorgueil envers lʼintelligence humaine. Les hommes qui viennent au Christ comme de pauvres pécheurs, acquerront la vraie sagesse, celle qui conduit au salut ; mais ceux qui se présentent à lui en se targuant de leur supériorité et fiers de leur propre sagesse, ne réussiront pas à recevoir la lumière et la connaissance que lui seul peut accorder.”—Conquérants Pacifiques, page 212. “Nombreux seront les plus grands savants, les hommes dʼEtat les plus éminents, les personnalités les plus en vue qui, aux derniers jours, se détourneront de la vérité parce que la sagesse de ce monde ignore le Seigneur.”—Idem, page 214. b.

Quel effort particulier devrions-nous faire en direction des gens érudits ? Matthieu 22 : 9.

“Les serviteurs de Dieu doivent profiter de toutes les occasions pour leur annoncer lʼEvangile. Certains dʼentre eux reconnaîtront leur ignorance à cet égard, et, alors, comme dʼhumbles élèves, ils viendront sʼasseoir aux pieds du grand Maître.”—Conquérants Pacifiques, page 214. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

25


Lundi

25 avril

2.

LA VRAIE SAGESSE

a.

Quʼenseigne lʼEcriture à propos de la vraie sagesse ? Proverbes 1 : 2-3, 5, 7 ; Jérémie 9 : 23-24.

b.

Où pouvons-nous trouver cette vraie sagesse ? Esaïe 34 : 16 ; 1 Corinthiens 1 : 22-25, 30.

“La Bible nous offre les éléments de préparation indispensables à toute activité légitime. Ses principes dʼassiduité, dʼhonnêteté, dʼéconomie, de modération, de pureté sont le secret dʼune réussite authentique. Présentés dans le livre des Proverbes, ils forment un trésor de sagesse pratique.”—Education, page 153. c.

Que devons-nous également garder à lʼesprit quand nous recherchons une telle sagesse ? Romains 11 : 33.

“Nos investigations ne nous révéleront jamais les profondeurs de Dieu. Nous ne devons par conséquent pas tenter de soulever dʼune main présomptueuse le voile derrière lequel il nous cache sa majesté. … Nous pouvons par contre comprendre suffisamment ses voies envers nous et les principes qui le font agir, pour y reconnaître une miséricorde et un amour infinis joints à une puissance illimitée. Notre Père qui est aux cieux dirige toute chose selon sa sagesse et sa justice parfaites, et nous ne devons nous montrer ni mécontents ni méfiants, mais nous incliner dans une révérente soumission. Il nous révélera de ses desseins tout ce quʼil peut être pour notre bien dʼen connaître ; et pour ce qui est du reste, nous devons nous en remettre aux soins de celui qui est à la fois tout-puissant et dʼun amour insondable.”—Le Grand Conflit, page 535 (TDS, 575 ; CI, 563). d.

Quʼest-ce qui nous qualifie pour recevoir cette sagesse que Dieu souhaite que nous obtenions ? Psaume 25 : 9.

“La Bible nʼest quʼimparfaitement comprise. Toute une vie de pieuse étude de ses révélations sacrées laisseraient encore bien des pages inexpliquées. Ce quʼil faut pour agir sur le cœur et modeler le caractère, pour ouvrir la communication entre Dieu et lʼâme avant que ne soient éclaircies ses profondes vérités, ce sont les attouchements de lʼEsprit de Dieu.”—Counsels to Writers and Editors, page 82. 26

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mardi

26 avril

3.

CONNAÎTRE LE PÈRE

a.

Quʼest-ce qui est essentiel pour que nous connaissions Dieu ? Jérémie 24 : 7 ; Jean 3 : 3-5.

“Lʼinfluence purificatrice de la grâce divine transforme les dispositions naturelles. Le ciel ne peut être désirable aux hommes charnels ; leurs cœurs souillés ne se sentiraient nullement attirés par ce lieu pur et saint. Et même sʼils avaient la possibilité dʼy entrer, ils nʼy trouveraient rien dʼagréable. Les penchants qui dominent le cœur naturel doivent être soumis à la grâce du Christ, avant que lʼhomme pécheur puisse entrer au ciel et être en état de jouir de la compagnie des anges. Lorsque lʼhomme meurt au péché, lorsquʼil est vivifié par une vie nouvelle en Christ, lʼamour divin remplit son cœur ; son intelligence est sanctifiée ; il sʼabreuve à longs traits à lʼintarissable source de la joie et de la connaissance, et la lumière du jour éternel brille sur son sentier.”—Conquérants Pacifiques, pages 240-241. b.

Comment pouvons-nous parvenir à la connaissance de Dieu ? Matthieu 11 : 27 ; Jean 1 : 18.

“Ce nʼest quʼen connaissant Dieu ici que nous pouvons nous préparer à le rencontrer lorsquʼil viendra.”—In Heavenly Places, page 250. “La sagesse du monde ne peut mener à la connaissance de Dieu. Beaucoup ont parlé de lui avec éloquence, mais leurs raisonnements prétendument sains, leurs arguments subtils, ne rapprochent pas les hommes de lui parce quʼeux-mêmes nʼentretiennent pas une relation vitale avec lui. … Une connaissance correcte de Dieu nʼest pas un rapport fondé sur des oui-dire, mais une connaissance intelligente et expérimentale. … Ce nʼest quʼen connaissant Christ quʼon peut connaître Dieu.”—The Review and Herald, 20 juillet 1897. “Christ est la révélation parfaite de Dieu. Que ceux qui désirent connaître Dieu étudient lʼœuvre et lʼenseignement de Christ. Le pouvoir de devenir fils de Dieu est donné à ceux qui le reçoivent et croient en lui.”—Life Sketches of Ellen G. White, page 94. “Les cieux sont pleins dʼabondantes bénédictions et nous avons le privilège de posséder la joie de Christ en nous afin que notre joie puisse être complète. Nous ne possédons pas parce que nous ne demandons pas ou parce que nous ne prions pas avec foi en croyant que nous serons bénis par lʼinfluence spéciale du Saint-Esprit. A celui qui effectue véritablement une recherche par lʼintermédiaire de Christ, les influences miséricordieuses du Saint-Esprit sont accordées, de sorte que celui qui reçoit puisse transmettre à son tour la connaissance de la vérité salvatrice.”—The Sabbath School Worker, 1er février 1896. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

27


Mercredi

27 avril

4.

CONNAÎTRE JÉSUS-CHRIST

a.

Pourquoi est-ce dʼune importance vitale que de cultiver la connaissance de Christ ? Jean 14 : 9.

“«Or, la vie éternelle» a déclaré Christ, «cʼest quʼils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (Jean 17 : 3). Ces paroles ont une grande signification. Ce nʼest quʼen connaissant Christ que nous pouvons connaître Dieu. LʼEnvoyé de Dieu invite tout le monde à écouter ces paroles. Ce sont les paroles de Dieu et tous devraient y prêter attention car cʼest par elles quʼils seront jugés. Connaître Christ à salut cʼest être revitalisé par une connaissance spirituelle, cʼest mettre en pratique ses paroles. Sans cela, tout le reste est vain. Christ est venu en ce monde pour révéler le Père. Quelle patience, quelle tendresse empreinte de pitié, quelle compassion divine, quelle force de dessein nʼa-t-il pas manifesté ! Il nʼa ni failli ni ne sʼest découragé. Il fut lʼincarnation de la pureté et son amour nʼa pas son pareil. A chaque pas il a pratiqué le renoncement et le sacrifice. Dieu et lʼhomme ont été réconciliés en sa mort. En prenant notre nature, il sʼest lié à nous pour lʼéternité. Il est notre représentant et notre chef. Il représente notre race devant Dieu, portant encore et toujours notre humanité. Il plaide devant le Père la justice parfaite de tous ceux qui lʼacceptent.”—The Signs of the Times, 27 janvier 1898. b.

Quʼimplique notre connaissance de Christ ? 1 Corinthiens 1 : 24, 30.

“Cela ne sert de rien de parler de religion au hasard, de prier sans éprouver une faim spirituelle et une foi vivante ; une foi en Christ qui nʼexiste que de nom, qui lʼaccepte uniquement comme le Sauveur du monde, est incapable dʼapporter à lʼâme la guérison. Croire à salut nʼest pas simplement accorder à la vérité un assentiment intellectuel. Celui-là ne peut recevoir la bénédiction divine qui attend de tout savoir pour exercer sa foi. Il ne suffit pas de croire ce qui concerne le Christ ; nous devons croire en lui. La seule foi qui nous soit profitable est celle qui le prend comme Sauveur et qui sʼapproprie ses mérites. Dʼaucuns pensent que la foi nʼest quʼune opinion, mais la foi salutaire est une opération par laquelle ceux qui reçoivent le Christ contractent une alliance avec Dieu. La vraie foi est une vie. Une foi vivante entraîne un accroissement de vigueur, une pleine confiance, communiquant à lʼâme un pouvoir conquérant.”— Jésus-Christ, pages 336-337.

28

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


28 avril

5.

LA SAGESSE DIVINE OPPOSÉE (VS) À LA SAGESSE HUMAINE

a.

Comment lʼapôtre Paul compare-t-il la sagesse divine et la sagesse humaine ? 1 Corinthiens 1 : 18-21.

“Dieu a confié à chacun de nous des devoirs sacrés dont il nous tient pour responsables. Il veut que lʼhomme soit éduqué de sorte à développer ses forces mentales et morales afin quʼil ait un esprit et un caractère bien équilibré. Mais lʼéducation à elle seule ne le préparera pas à répondre au but pour lequel il a été créé. Il a besoin de la grâce de Dieu qui attend sa demande pour lui accorder son aide divine. La puissance divine unie aux efforts humains le rendront à même de faire le bien et de glorifier son créateur.”—The Signs of the Times, 3 avril 1884. b.

Pourquoi y a-t-il si peu de gens très instruits qui acceptent le véritable évangile ? 1 Corinthiens 1 : 25-31 ; Matthieu 11 : 25-26.

“Cʼest à cause de lʼorgueil et de lʼambition des enfants des hommes que Dieu a choisi dʼaccomplir ses œuvres puissantes par les moyens les plus simples et les plus humbles. Dieu ne choisit pas les hommes que le monde honore et considère comme grands, talentueux ou brillants. Il choisit ceux qui travailleront humblement et avec simplicité, le reconnaissant comme leur chef et la source de leur force. Il veut que nous fassions de lui notre protecteur et notre guide dans tous les devoirs et les affaires de la vie. La Majesté du ciel travaille par lʼintermédiaire de qui il veut. Sa providence choisit parfois les instruments les plus humbles pour accomplir les œuvres les plus grandes car sa puissance se révèle à travers la faiblesse des hommes. Nous avons nos grilles dʼévaluation et cʼest dʼaprès elles que nous déclarons que telle chose est grande et telle autre petite ; mais Dieu nʼestime pas les choses comme les hommes ; il ne gradue pas son échelle des valeurs dʼaprès la nôtre. Il ne faut pas supposer que ce qui est grand à nos yeux doit lʼêtre aux yeux de Dieu et que ce qui est petit pour nous lʼest aussi pour lui.”—The Signs of the Times, 14 juillet 1881.

Vendredi

29 avril

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 01

1. 2. 3. 4. 5.

Quelle est la base de la fausse sagesse ? Comment pouvons-nous être sages aux yeux de Dieu ? A quel niveau de connaissance de Dieu pouvons-nous parvenir ? Comment pouvons-nous connaître Dieu ? Quelle est la distinction principale entre la vraie et la fausse sagesse ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

29

NʼOUBLIEZ PAS LʼOFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

Jeudi


Sabbat 7 mai 2005

Offrande spéciale pour le Saskatchewan au Canada

Le Saskatchewan est le grenier à blé du Canada. Cette plate province de lʼouest produit suffisamment de blé et dʼautres céréales chaque année pour nourrir plusieurs fois le Canada. Avant que son statut de province ne fût définitivement établi en 1905, le Saskatchewan était un territoire ayant vu arriver le flux dʼimmigrants européens, venant particulièrement de Scandinavie, de Russie et dʼUkraine. Ces communautés ethniques continuent à jouer un grand rôle dans le développement du Saskatchewan. Lʼœuvre de la Réforme a été établie depuis plusieurs décennies dans les provinces de lʼouest canadien mais à une toute petite échelle. Un récent regain dʼintérêt a eu pour résultat le besoin de continuer à promouvoir lʼévangile dans cette partie du monde. Votre offrande servira à développer lʼœuvre de lʼévangile et les moyens nécessaires pour toucher de nouvelles âmes. Après avoir examiné les différentes provinces du Champ Missionnaire de lʼOuest Canadien, le Département de lʼEcole du Sabbat a décidé que le Saskatchewan était celle qui avait le plus besoin de développement. “Le peuple de Dieu a devant lui une œuvre considérable, une œuvre qui doit prendre continuellement de lʼimportance. Nos efforts en ce qui concerne la branche missionnaire doivent sʼétendre bien davantage. Une œuvre bien plus résolue doit être accomplie avant la seconde apparition de notre Seigneur Jésus-Christ. Le peuple de Dieu ne doit pas cesser de travailler tant que son labeur nʼa pas englobé le monde entier.”—Testimonies, volume 6, pages 23-24. “Lʼéglise de Christ sur terre fut organisée dans un but missionnaire et le Seigneur désire voir toute lʼéglise imaginer des moyens et concevoir des façons de faire entendre le message de la vérité à toutes les classes humbles ou élevées, pauvres ou riches. Tous ne sont pas appelés à travailler dans les champs étrangers mais tous peuvent faire quelque chose par leurs prières et leurs dons pour aider le travail missionnaire.”— Idem, page 29. David Zic, Directeur du Département de lʼEcole du Sabbat. PROJECT 049

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Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2005


Leçon 6

Sabbat 7 mai 2005

La grâce “Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. … Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.” (Jean 1 : 14, 16-17). “Ceux qui travaillent au salut des âmes doivent parvenir à une connaissance plus profonde, plus complète, plus nette de Dieu que celle que lʼon peut acquérir par un effort ordinaire. Il faut que toutes leurs forces soient engagées dans lʼœuvre du Maître. Ils sont appelés à remplir une noble et sainte vocation ; sʼils gagnent des âmes comme prix de leurs efforts, quʼils sʼapprochent toujours plus près de Dieu pour recevoir chaque jour la grâce et la puissance qui découlent de la source de toute bénédiction.”—Conquérants Pacifiques, pages 182-183. Lecture proposée :

Jésus-Christ, chapitre 17.

Dimanche 1.

UNE GRÂCE BIENVEILLANTE

a.

Quʼest-ce que la grâce ? Jean 1 : 14-17.

1er mai

“La grâce est une faveur imméritée ; le croyant est justifié sans aucun mérite de sa part, nʼayant rien à faire valoir auprès de Dieu. Il est justifié grâce à la rédemption offerte en Christ Jésus, qui se tient dans les parvis célestes en tant que substitut et garant du pécheur.”—Messages Choisis, volume 1, page 465. b.

A qui la grâce est-elle offerte ? Tite 2 : 11.

“Il a été prévu dans le conseil céleste que les hommes, bien que transgresseurs, ne devaient pas périr dans leur désobéissance mais que si leur foi voyait en Christ leur substitut et leur garant, ils pourraient devenir les élus de Dieu, prédestinés par lui à lʼadoption par Jésus-Christ, selon son bon plaisir et sa volonté. Dieu souhaite que tous les hommes soient sauvés car il y a pourvu amplement en laissant son Fils unique payer la rançon de lʼhomme.”—The Faith I Live By, page 157. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

31


Lundi

2 mai

2.

LE BUT DE LA GRÂCE

a.

Quel est le but principal de la grâce de Dieu ? Ephésiens 2 : 8 ; Actes 15 : 11.

“Le Seigneur a vu notre condition déchue ; il a vu notre besoin de sa grâce ; parce quʼil aimait nos âmes, il nous a donné grâce et paix. La grâce est une faveur imméritée, accordée à quelquʼun qui est perdu. Loin de nous fermer lʼaccès à la miséricorde et à lʼamour de Dieu, le fait que nous sommes pécheurs rend absolument nécessaire lʼexercice de son amour envers nous si nous devons être sauvés.”—Messages Choisis, volume 1, pages 407-408. b.

Qui a besoin de grâce ? 1 Timothée 1 : 15.

“Hors de la grâce du Christ le pécheur est dans un état désespéré ; rien ne peut être fait pour lui ; mais la grâce divine communique à lʼhomme une puissance surnaturelle ; elle agit sur lʼesprit, le cœur et le caractère. Cʼest la communication de la grâce du Christ qui fait discerner la nature odieuse du péché et lʼexpulse finalement du temple de lʼâme. Cʼest la foi qui nous introduit dans lʼintimité du Christ et nous associe à lui dans lʼœuvre du salut. La foi est la condition à laquelle Dieu a jugé pouvoir promettre le pardon au pécheur ; non que la foi soit méritoire par elle-même, mais parce quʼelle saisit les mérites du Christ, le remède indiqué contre le péché. La foi peut offrir lʼobéissance parfaite du Christ à la place de la transgression et de la défection du pécheur. Dès quʼun pécheur accepte le Christ comme son Sauveur personnel, Dieu pardonne ses péchés et le justifie gratuitement, conformément à ses promesses infaillibles. Lʼâme repentante comprend que sa justification lui vient du Christ, son substitut et son garant, qui est mort pour elle et sʼest offert comme expiation et justice.”—Messages Choisis, volume 1, pages 429-430. c.

Quelle pensée poignante tirée dʼun article du journal personnel de Sœur White se rapporte à nous ?

“Aujourdʼhui fut un jour de perplexités et dʼépreuve. Nous ressentons profondément notre besoin de la grâce de Dieu. Ces petites épreuves sont plus dures à porter que de lourdes afflictions. Apprendrai-je jamais à être parfaitement patiente quand je suis soumise à des épreuves mineures ? Je sais que je serai tentée et éprouvée jusquʼà ce que le moi soit caché en Jésus. Je prie Dieu sincèrement chaque jour pour que la grâce divine accomplisse sa volonté.”—Manuscript Releases, volume 20, page 209. 32

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mardi 3.

LA GRÂCE – UNE PUISSANCE TRANSFORMATRICE

a.

Comment pouvons-nous vaincre le péché ? Romains 6 : 14.

3 mai

“Lʼadmirable possibilité de devenir comme le Christ, obéissant à tous les commandements, est offerte à chaque croyant. Par lui-même, lʼhomme est absolument incapable de parvenir à cet état. La sainteté à laquelle il doit arriver pour obtenir le salut, comme le déclare la Parole de Dieu, est le résultat de lʼœuvre de la grâce divine, dans la mesure où il se soumet à la discipline et aux influences contraignantes de lʼEsprit de vérité. Lʼobéissance ne peut être rendue parfaite que par la justice du Christ. Le rôle du chrétien est de persévérer pour surmonter tous ses penchants. Il doit prier sans cesse le Seigneur de guérir son âme contaminée par le péché. Il ne possède ni la sagesse, ni la force qui lui permettraient de triompher. Ces vertus appartiennent à Dieu qui les accorde à tous ceux qui, le cœur contrit et humilié, implorent son secours. Lʼœuvre de transformation qui se fait chez le pécheur à la recherche de la sainteté est permanente. Jour après jour, le Seigneur travaille à la sanctification du chrétien ; mais celui-ci doit collaborer avec lui, sʼefforcer de cultiver avec persévérance de bonnes habitudes, et sʼattacher à ajouter grâce sur grâce. Tandis quʼil opère ainsi sur le plan de lʼaddition, Dieu, lui, se livre à un travail de multiplication. Notre Sauveur est toujours prêt à entendre les prières et à y répondre, si elles sont formulées par un cœur contrit. Il fait abonder sa grâce et sa paix parmi ses fidèles. Cʼest joyeusement quʼil leur accorde les bénédictions qui leur sont nécessaires pour lutter contre le mal qui les assaille.”—Conquérants Pacifiques, pages 475-476. b.

Quʼest-ce qui est promis à tous ceux qui sʼabandonnent à Christ ? Romains 8 : 37.

“La seule sécurité pour les jeunes de notre époque corrompue est de mettre en Dieu leur confiance. Ils ne seront pas capables, sans lʼaide divine, de contrôler les passions et les appétits humains. Cʼest en Christ quʼon trouve lʼaide dont on a précisément besoin mais comme ils sont peu nombreux ceux qui iront à lui pour la lui réclamer ! Quand il était sur terre, Jésus dit : «Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !» Tous peuvent vaincre en Christ. Vous pouvez dire avec lʼapôtre : «Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.» Et encore : «Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti.» (Jean 5 : 40 ; Romains 8 : 37 ; 1 Corinthiens 9 : 27).”—Child Guidance, page 467.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

33


Mercredi

4 mai

4.

DES CHRÉTIENS FÉCONDS

a.

Quel est le fruit dʼun chrétien et comment le produit-il ? Galates 5 : 22-23 ; 2 Corinthiens 9 : 8.

“La prière des chrétiens vivants sera «[dʼêtre] remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher dʼune manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients» ; «Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance» (Colossiens 1 : 9-11 ; 2 : 3). Voilà la vraie connaissance que chaque chrétien devrait désirer et posséder. Cette connaissance ne mènera pas à lʼimpiété. Cela ne détériorera pas la constitution et nʼassombrira pas lʼesprit mais apportera une joie substantielle et le vrai bonheur. Cette sagesse est divine et surgit sans cesse dʼune source pure qui donne la paix, la joie et la santé.”—An Appeal to Mothers, page 32. b.

Quʼest-ce qui nous rend capables de porter du fruit continuellement ? Jean 15 : 5.

“Comme les greffons reçoivent la vie lorsquʼils sont unis au cep, ainsi le pécheur participe à la nature divine par son union avec le Sauveur. Lʼhomme fini sʼunit au Dieu infini. Alors les paroles du Christ demeurent en nous ; nous ne sommes pas poussés à lʼaction par un sentiment intermittent, mais par un principe vivant et permanent. Les paroles du Christ doivent être méditées et conservées dans le cœur. Il ne faut pas quʼelles soient répétées à la manière du perroquet, sans trouver de place dans la mémoire et sans exercer dʼinfluence sur le cœur et sur la vie. De même que les sarments doivent rester attachés au cep pour participer à la sève qui leur donne la vie et les fait fleurir, de même ceux qui aiment Dieu et suivent sa Parole doivent demeurer dans son amour. Sans le Christ nous ne pouvons triompher dʼun seul péché, ni vaincre la plus petite tentation. Beaucoup ont besoin de lʼesprit et de la puissance du Christ pour éclairer leur intelligence, comme Bartimée avait besoin de ses yeux pour voir. «Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, sʼil ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.»( Jean 15 : 4). Tous ceux qui demeurent réellement en Christ feront cette expérience. Le Père les accepte dans le Bien-aimé, et ils deviennent les objets de sa tendre sollicitude. Il en résultera la pureté du cœur, une vie bien réglée et un caractère sans défaut.”—Témoignages, volume 1, pages 591-592 [Italiques de lʼauteur]. 34

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Jeudi

5 mai

5.

CROÎTRE EN GRÂCE

a.

Comment les croyants peuvent-ils croître en grâce ? 2 Pierre 1 : 2-3 ; 3 : 18.

“Le Seigneur désire que ses disciples croissent en grâce, que leur amour abonde toujours davantage, quʼils soient remplis des fruits de la justice qui sont, par JésusChrist, pour la louange et la gloire de Dieu. … Lʼun des plans divins participant à la croissance est la transmission. Le chrétien se fortifiera en fortifiant les autres. «Lʼâme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé» (Proverbes 11 : 25). Ce nʼest pas simplement une promesse ; cʼest une loi divine, une loi par laquelle Dieu a voulu que, telles les eaux profondes, les flots de la bienfaisance circulent constamment, revenant continuellement à leur source. Le secret de la croissance spirituelle réside dans lʼaccomplissement de cette loi.”—The Signs of the Times, 12 juin, 1901. b.

Quʼavons-nous besoin de faire pour croître dans la grâce de Dieu ? Psaume 119 : 105 ; 1 Thessaloniciens 5 : 17 ; Proverbes 4 : 23.

“Sʼappliquer à garder son cœur est essentiel pour une saine croissance en grâce.”—Our High Calling, page 161. “Comment nous est-il possible de croître en grâce ? Cela nous est possible à la seule condition que nous vidions nos cœurs du moi et que nous les présentions au Ciel afin quʼils soient modelés dʼaprès le divin Modèle. Nous pouvons avoir une relation avec le vivant canal de lumière, nous pouvons être rafraîchis par la rosée céleste et voir les effusions du Ciel descendre sur nous. Lorsque nous nous approprierons la bénédiction de Dieu, nous serons capables de recevoir de grandes mesures de sa grâce. Quand nous apprendrons à souffrir comme voyant celui qui est invisible, nous serons changés à lʼimage de Christ. La grâce de Christ ne nous rendra pas fiers et orgueilleux, mais nous deviendrons doux et humbles de cœur.”—The Signs of the Times, 16 janvier 1893.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5.

6 mai 21 h 12

Quʼest-ce que la grâce et à qui est-elle offerte ? Quelle est la condition de lʼhomme sans la grâce ? Comment pouvons-nous être des vainqueurs ? Quel est le résultat de la grâce de Dieu dans notre vie ? Quʼest-ce qui est essentiel pour notre croissance en grâce ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Leçon 7

Sabbat 14 mai 2005

La foi “Car je nʼai point honte de lʼEvangile : cʼest la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce quʼen lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi ; selon quʼil est écrit : Le juste vivra par la foi.” (Romains 1 : 16-17). “Le Christ nʼeut aucune défaillance et ne se découragea jamais. Les disciples devaient montrer une foi tout aussi persévérante, et travailler comme il avait travaillé lui-même, se reposant sur lui pour être forts. Et si leur sentier était obstrué par dʼapparentes impossibilités, par sa grâce ils devaient aller de lʼavant, ne doutant de rien et espérant tout.”—Conquérants Pacifiques, page 24. Lecture proposée :

Education, pages 285-293.

Dimanche

8 mai

1.

LA FOI SALVATRICE

a.

Quelle est la définition biblique de la foi ? Hébreux 11 : 1.

“Nos familles peuvent obtenir le salut de Dieu ; mais nous devons y croire, vivre pour cela, et avoir une foi et une confiance constantes et continuelles en Dieu.”— Child Guidance, page 484. “La prière du publicain fut exaucée parce quʼelle exprimait un sentiment de complète dépendance par rapport au Tout-Puissant. Pour cet homme, le moi nʼétait que honte. Il doit en être ainsi de tous ceux qui recherchent Dieu. Par la foi – cette foi qui renonce à sʼappuyer sur soi-même – le suppliant doit sʼen remettre à celui dont la puissance est infinie.”—Les Paraboles, page 132 (V&S) ou pages 158-159 (Gland). b.

Quʼest-il écrit au sujet de la création de lʼunivers ? Hébreux 11 : 3 ; Psaume 33 : 6, 9.

“Dieu parle et ses paroles créent les œuvres du monde naturel. La création de Dieu nʼest quʼun réservoir de moyens prêts à être employés par lui instantanément selon son bon plaisir.”—The SDA Bible Commentary, volume 1, page 1081. 36

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Lundi 2.

VAINQUEURS PAR LA FOI

a.

Quʼest-il rapporté au sujet dʼAbel ? Genèse 4 : 4 ; Hébreux 11 : 4.

9 mai

“Il nous faut reconnaître dans chaque offrande à Dieu LE grand don ; celui-là seul peut rendre notre service acceptable. Quand Abel offrit le premier-né de son troupeau, il reconnut Dieu, non seulement comme le donateur des bénédictions temporelles, mais également comme celui qui fait le don du Sauveur. Lʼoffrande dʼAbel fut de premier choix, la meilleure quʼil pouvait apporter car cʼétait ce que demandait le Seigneur. Mais Caïn nʼapporta que le fruit de la terre et son offrande ne fut pas acceptée par lʼEternel car elle nʼexprimait pas de foi en Christ. Toutes nos offrandes doivent être aspergées par le sang de lʼexpiation. En tant que rachetés du Fils de Dieu, ce sont nos propres vies individuelles que nous devons donner au Seigneur.”—The Review and Herald, 24 novembre 1896. “A cause de sa culpabilité, lʼhomme déchu ne pouvait plus se présenter directement devant Dieu avec ses suppliques car sa transgression de la loi divine avait placé une barrière infranchissable entre le Dieu saint et le transgresseur. Mais un plan fut conçu afin que la sentence de mort repose sur un substitut. Dans le plan de la rédemption il faut quʼil y ait effusion de sang car, conséquence du péché de lʼhomme, la mort doit intervenir. Les animaux offerts en sacrifice préfiguraient Christ. Au travers de la victime égorgée lʼhomme devait voir quʼétait venu le temps de lʼaccomplissement de la parole de Dieu «tu mourras certainement» (Genèse 2 : 17).”—Idem, 3 mars 1874. b.

Quelle était la principale différence entre lʼoffrande dʼAbel et celle de Caïn ? Genèse 4 : 3-5.

“Caïn se croyait juste et ne se présenta devant Dieu quʼavec une offrande dʼactions de grâces, sans confesser ses péchés et sans reconnaître son besoin de miséricorde. Abel, au contraire, se présenta avec le sang qui symbolisait lʼAgneau de Dieu. Il se considérait comme pécheur et se sentait perdu. Son seul espoir était lʼamour immérité de Dieu. Le Seigneur accepta son offrande, mais il rejeta celle de Caïn. La première condition pour être reçus de Dieu, cʼest le sentiment de notre dénuement, la confession de notre misère et de notre péché. «Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !» (Matthieu 5 : 3).”—Les Paraboles, page 127 (V&S) ou 152 (Gland).

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Mardi

10 mai

3.

VAINQUEURS PAR LA FOI (suite)

a.

Résumez la biographie dʼHénoc. Genèse 5 : 21-24.

“Hénoc voyait-il Dieu à ses côtés ? Par la foi uniquement. Il savait que lʼEternel était là et il adhérait fermement aux principes de la vérité. Nous aussi devons marcher avec Dieu. Lorsque nous le ferons, nos visages seront illuminés par la lumière de sa présence et lorsque nous nous rencontrerons les uns les autres nous parlerons de sa puissance et nous le louerons. LʼEternel est bon et la parole de lʼEternel est bonne.”— The SDA Bible Commentary, volume 1, page 1087. b.

Quelle fut la récompense dʼHénoc ? Hébreux 11 : 5.

c.

Comment pouvons-nous ressembler à Hénoc ?

“Nous pouvons avoir ce quʼavait Hénoc. Nous pouvons avoir Christ comme compagnon permanent. Hénoc marcha avec Dieu et, lorsquʼil était assailli par le tentateur, il pouvait en parler avec Dieu. Il ne possédait pas un «il est écrit» comme nous maintenant mais il connaissait son compagnon céleste. Il fit de Dieu son conseiller et fut étroitement lié à Jésus. Sa ligne de conduite lui attira les honneurs. Il fut emmené au ciel sans passer par la mort. Ceux qui seront ainsi translatés à la fin des temps seront ceux qui communient avec Dieu tandis quʼils sont sur la terre. Ceux qui démontrent que leur vie est cachée avec Christ en Dieu le représenteront dans tous les actes de leur vie. Leur égoïsme sera déraciné.”—The SDA Bible Commentary, volume 1, page 1087. “Ayez lʼambition, pour la gloire du Maître, de cultiver toutes les qualités. A chaque étape du développement de votre caractère, vous devez être agréable à Dieu. Cela vous est possible, car Hénoc lʼa réalisé alors même quʼil vivait en un siècle dégénéré. Or, il y a encore des Hénoc de nos jours.”—Les Paraboles, page 287 (V&S) ou 339 (Gland). “Si vous veillez et priez sans cesse, si vous vous conduisez constamment comme si vous étiez en présence même de Dieu, vous ne succomberez pas à la tentation et vous pourrez espérer être jusquʼà la fin gardé pur, sans tache, irrépréhensible.”—Ministère Evangélique, page 122. 38

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Mercredi

11 mai

4.

VAINQUEURS PAR LA FOI (suite)

a.

Quʼest-il écrit au sujet de Noé ? Genèse 5 : 28-29, 32 ; 6 : 8-9, 13-14, 22 ; Hébreux 11 : 7.

“Les descendants de Seth furent appelés les fils de Dieu, et les descendants de Caïn furent appelés les fils des hommes. Quand les fils de Dieu se mêlèrent aux filles des hommes, ils se corrompirent, et lʼinfluence des femmes quʼils choisirent pour épouses parmi eux leur fit perdre leur caractère saint et particulier, au point quʼils se joignirent aux fils de Caïn pour se livrer à lʼidolâtrie. Nombreux furent ceux qui abandonnèrent la crainte de lʼEternel et qui foulèrent aux pieds ses commandements. Cependant, une minorité dʼentre eux pratiquèrent la justice, craignirent Dieu et le glorifièrent. Noé et sa famille étaient de ce nombre.”—LʼHistoire de la Rédemption, page 59. “Tandis que Noé faisait entendre au monde son message dʼavertissement, ses œuvres témoignaient de sa sincérité. Chaque coup de marteau qui retentissait dans lʼarche était un témoignage donné à la multitude. Sa foi fut ainsi rendue évidente et parfaite. Il montra au monde ce que cʼest que de croire exactement ce que Dieu dit. Tout ce quʼil possédait, il le consacra à lʼarche. Lorsquʼil commença à construire cet immense navire sur terre ferme, des multitudes vinrent de toutes les directions voir cet étrange spectacle et entendre les paroles solennelles et ferventes de ce singulier prédicateur.”—Patriarches et Prophètes, page 89 (Bâle) ou 70 (V&S). b.

Quel titre Dieu lui-même appliqua-t-il à Noé ? Genèse 7 : 1 ; 2 Pierre 2 : 5. Comment et pourquoi devrions-nous chercher à obtenir la même distinction ?

“De toute lʼimmense population de la terre avant le déluge, il nʼy eut que huit âmes qui crurent Dieu et obéirent à sa parole portée par Noé. Pendant cent vingt ans, ce prédicateur de la justice avertit le monde de sa prochaine destruction ; mais son message fut rejeté et méprisé. Il en sera de même maintenant. Avant que le Législateur vienne punir les désobéissants, les transgresseurs sont exhortés à se repentir et à rentrer dans lʼobéissance. Mais pour la majorité, ces avertissements seront en vain. Lʼapôtre […] Pierre nous le dit : «Aux derniers jours il viendra des moqueurs qui se conduiront dʼaprès leurs propres convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent dans le même état où elles étaient au commencement de la création.» Nʼest-ce pas précisément ces paroles que lʼon entend répéter, non pas seulement par les incrédules déclarés, mais par plusieurs de ceux qui montent dans des chaires chrétiennes ?”—Patriarches et Prophètes, page 97 (Bâle) ou pages 77-78 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

39


Jeudi

12 mai

5.

ABRAHAM, LʼAMI DE DIEU

a.

Comment Abraham fut-il justifié devant Dieu ? Genèse 15 : 6 ; Romains 4 : 1-5.

“Le premier et le dernier participeront également à la grande récompense éternelle, et le premier devrait faire au dernier lʼaccueil le plus empressé. Celui qui murmure au sujet de la récompense attribuée à un autre oublie quʼil nʼest lui-même sauvé que par grâce.”—Les Paraboles, page 413 (Gland) ou 353 (V&S). b.

Comment Abraham fut-il justifié devant tout lʼunivers ? Jacques 2 : 18-26.

“Pour quʼun homme soit justifié par la foi, il faut que sa foi arrive à commander pleinement à ses affections et aux impulsions de son cœur ; cʼest par lʼobéissance que la foi est rendue parfaite.”—Messages Choisis, volume 1, page 429. “Une foi qui ne produit pas de bonnes œuvres ne purifie pas lʼâme.”—Idem, page 465. “La foi agit par amour et purifie lʼâme. La foi bourgeonne, fleurit et produit une récolte de bons fruits. Partout où existe la foi, les bonnes œuvres font leur apparition. Les malades reçoivent des visites, les pauvres des soins, les orphelins et les veuves ne sont pas négligés, ceux qui sont nus sont vêtus, les indigents sont nourris. Le Christ allait de lieu en lieu en faisant du bien ; quand les hommes sont unis à lui ils aiment les enfants de Dieu ; la douceur et la vérité guident leurs pas. Lʼexpression de leur visage révèle leur expérience ; les hommes se rendent compte que ces personnes ont été avec Jésus et ont appris de lui. Le Christ et le croyant deviennent un ; la beauté de son caractère éclate chez ceux qui entretiennent une communion vivante avec la Source de la puissance et de lʼamour.”—Idem, page 466.

Vendredi

13 mai

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 22

1. 2. 3. 4. 5. 40

Quʼest-ce que la foi ? Pourquoi Dieu accepta-t-il lʼoffrande dʼAbel ? Comment Hénoc marcha-t-il avec le Seigneur ? Comment Noé était-il considéré par Dieu et pourquoi ? Quelle est la différence de base entre la foi et la présomption ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Leçon 8

Sabbat 21 mai 2005

Les bonnes œuvres “Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin quʼils voient vos bonnes œuvres, et quʼils glorifient votre Père qui est dans les cieux.” (Matthieu 5 : 16). “Le travail désintéressé des chrétiens du passé devrait être pour nous, aujourdʼhui, une leçon de choses et une source dʼinspiration. Il faut que les membres de lʼEglise de Dieu soient zélés pour les bonnes œuvres, détachés des ambitions mondaines, et décidés à marcher dans lʼempreinte des pas de celui qui allait de lieu en lieu, faisant du bien.”—Conquérants Pacifiques, page 96. Lecture proposée :

Faith and Works, pages 47-50, 95-98.

Dimanche 1.

PAR GRÂCE UNIQUEMENT

a.

Quel est le sûr fondement de notre salut ? Ephésiens 2 : 8-9.

15 mai

“Le salut est un don gratuit que Dieu fait au croyant pour lʼamour de Christ seul. Lʼâme troublée peut trouver la paix par la foi en Christ et sa paix sera en proportion de sa foi et de sa confiance.”—The Review and Herald, 29 janvier 1895. b.

Quel est le rôle des bonnes œuvres dans notre vie spirituelle ? Ephésiens 2 : 10.

“Le Seigneur a ordonné que soient récompensées les bonnes œuvres. Nous sommes acceptés uniquement par les mérites de Christ ; les actes de miséricorde, de charité que nous accomplissons sont les fruits de la foi et deviennent une bénédiction pour nous car les hommes doivent être récompensés selon leurs œuvres. Le parfum des mérites de Christ rendent nos bonnes œuvres acceptables par Dieu et cʼest la grâce qui nous rend capables dʼaccomplir les œuvres pour lesquelles il nous récompense. En elles-mêmes nos œuvres nʼont aucun mérite. Quand nous avons fait tout ce quʼil nous est possible dʼaccomplir, nous devons nous considérer comme des serviteurs peu rentables. Nous ne méritons aucun remerciement de la part de Dieu. Nous nʼavons fait que notre devoir et nos œuvres nʼont pas pu être faites par la force de notre seule nature pécheresse.”—The Review and Herald, 29 janvier 1895. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

41


Lundi

16 mai

2.

LES ŒUVRES MORTES

a.

Que signifie lʼexpression “les œuvres mortes” ? Hébreux 9 : 14.

“La vraie sanctification signifie lʼamour parfait, lʼobéissance parfaite, la conformité parfaite à la volonté divine. Nous sommes sanctifiés par lʼobéissance à la vérité, et notre conscience est purifiée des œuvres mortes pour servir le Dieu vivant. Nous nʼavons pas encore atteint la perfection, mais nous pouvons rompre avec notre égoïsme, avec notre péché [et avancer vers la perfection].”—Conquérants Pacifiques, pages 503-504 et The Acts of the Apostles, page 565. “Si Dieu nous a choisis depuis lʼéternité, cʼest pour que nous puissions être saints, notre conscience purgée des œuvres mortes pour servir le Dieu vivant. Nous ne devons en aucun cas faire du moi notre dieu. Dieu sʼest donné lui-même et il est mort pour nous afin de pouvoir nous purifier de toute iniquité. Le Seigneur poursuivra cette œuvre de perfection pour nous si nous le laissons nous contrôler. Il poursuit cette œuvre pour notre bien et pour la gloire de son nom.”—Selected Messages, volume 3, page 201. b.

Comment pouvons-nous être purgés des œuvres mortes ? Esaïe 6 : 5-7.

“Que toute âme se disant fils ou fille de Dieu sʼexamine elle-même à la lumière du ciel ; quʼelle considère les lèvres souillées qui font dʼelle une âme perdue. Elles sont un moyen de communication. … Combien de paroles sont prononcées légèrement et follement, pour rire et plaisanter ! Cela ne serait pas si les disciples de Christ réalisaient la véracité de ces paroles : «Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine quʼils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.» (Matthieu 12 : 36-37). Ceux qui professent être ses enfants donnent libre cours à des paroles dures et méchantes, à des paroles de censure et de critique de lʼœuvre de Dieu et de ses messagers. Lorsque ces âmes insouciantes discerneront la grandeur du caractère de Dieu, elles ne mêleront pas leur esprit et leurs attributs à son service. Nous abhorrerons tout ce qui est de nature égoïste lorsque nos yeux pénétreront le sanctuaire et prendront conscience de la réalité, de lʼimportance et de la sainteté de lʼœuvre qui sʼy est accomplie. Le péché apparaîtra tel quʼil est – la transgression de la sainte loi de Dieu. On comprendra mieux lʼexpiation ; par une foi vivante et active, nous verrons que quelle que soit la vertu que possède lʼhumanité, elle nʼexiste quʼen Jésus-Christ, le Rédempteur du monde.”—The Review and Herald, 22 décembre 1896. 42

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mardi

17 mai

3.

LES ŒUVRES MORTES (suite)

a.

Quʼest-ce qui peut encore être considéré comme “œuvres mortes” ? Romains 14 : 23 (dernière partie). Donnez un exemple. Luc 18 : 11-12.

“Nous ne sommes pas parfaits, mais nous avons le privilège de trancher les enchevêtrements du moi et du péché, et de nous avancer vers la perfection.”—Levez vos Yeux en Haut, page 91. “Le pharisien monte au temple pour adorer, non parce quʼil se sent pécheur et quʼil a besoin de pardon, mais parce quʼil se croit juste et espère sʼattirer de la considération. Il envisage son culte comme un acte méritoire qui le valorisera devant Dieu et donnera aux gens qui lʼobservent une haute opinion de sa piété. Il compte gagner lʼestime à la fois de Dieu et des hommes. Son adoration est motivée par lʼintérêt personnel. Cet homme est rempli de lui-même et le montre dans son attitude, sa démarche et jusque dans ses prières. A lʼécart des autres, il semble dire : «Ne mʼapprochez pas, car je suis saint !» Il se tient debout et prie «en lui-même». Satisfait de sa propre personne, il pense que le Seigneur et les hommes le regardent avec la même complaisance. «O Dieu, je te rends grâces, dit-il, de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain.» Il ne juge pas son caractère dʼaprès celui de Dieu, mais dʼaprès celui des êtres humains, détournant sa pensée du ciel pour la reporter sur ses semblables. Cʼest là le secret de son contentement. Il aime à parler de ses bonnes œuvres : «Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.» Sa religion ne touche pas lʼâme. Il ne cherche pas à conformer son caractère à celui de Dieu, son cœur nʼest pas débordant dʼamour et de miséricorde. Il se contente des formes extérieures de la religion. Sa justice lui est propre, elle est le fruit de ses bonnes œuvres ; il lʼévalue dʼaprès un étalon purement humain. Or, quiconque vit en propre juste méprisera ses semblables. De même que le pharisien se juge dʼaprès les autres, il juge les autres dʼaprès lui-même. Cʼest à leur justice quʼil mesure la sienne, et plus il les voit mauvais, meilleur il se trouve par le fait du contraste. Sa propre justice le pousse à accuser les autres et à les condamner comme transgresseurs de la loi de Dieu. Il manifeste ainsi lʼesprit de Satan, lʼaccusateur des frères. Avec de tels sentiments, il lui est impossible dʼentrer en communion avec le Seigneur. Il sʼen retourne chez lui, privé de la bénédiction divine.”—Les Paraboles, pages 125-126 (V&S) ou 149-150 (Gland). b.

Quelle est la source des œuvres mortes ? Jacques 2 : 17, 26.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

43


Mercredi

18 mai

4.

LA SOURCE DES VRAIES BONNES ŒUVRES

a.

Comment les vraies bonnes œuvres viennent-elles à lʼexistence ? Esaïe 26 : 12 ; Jean 7 : 37-39.

“Le fondement de la piété, cʼest lʼamour. Quelle que soit notre profession de foi, nous nʼaimons pas vraiment Dieu si nous nʼaimons pas nos frères dʼune manière désintéressée. Mais nous nʼy parviendrons pas en «essayant» dʼaimer les autres. Ce quʼil nous faut, cʼest lʼamour de Jésus dans notre cœur. Si le moi est absorbé par lui, lʼamour jaillira spontanément. Quand nous nous sentirons constamment poussés à venir en aide à notre prochain et que la lumière céleste remplira notre âme et se reflétera sur notre visage, nous serons parvenus à la perfection chrétienne. Un cœur où le Christ a établi sa demeure ne peut être dépourvu dʼamour. Si nous aimons le Père parce quʼil nous a aimés le premier, nous aimerons aussi tous ceux pour lesquels son Fils est mort. Nous ne saurions entrer en contact avec Dieu sans entrer en contact avec lʼhumanité, car la divinité et lʼhumanité se trouvent alliées en celui qui siège sur le trône de lʼunivers. Lorsque nous sommes en communion avec le Christ, nous sommes aussi unis à nos semblables par les chaînes dʼor de lʼamour. La pitié et la compassion du Sauveur se manifestent alors dans notre vie. Nous nʼattendons pas que les malheureux et les nécessiteux nous soient amenés, nous nʼavons pas besoin dʼêtre exhortés à la charité, Il nous est tout aussi naturel de leur venir en aide quʼil lʼétait pour le Christ de se rendre de lieu en lieu en faisant du bien.”—Les Paraboles, page 338 (V&S) ou pages 395-396 (Gland). b.

Que dit Paul à propos de la base de sa vie spirituelle ? Galates 2 : 20-21.

“Paul se rendait compte que ses capacités ne venaient pas de lui-même, mais du Saint-Esprit dont lʼinfluence bénie remplissait son cœur, soumettant chacune de ses pensées au Christ. Il disait, en parlant de lui-même : «Portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.» Dans la prédication de lʼapôtre, le Christ était toujours la figure centrale. «Si je vis, déclarait-il, ce nʼest plus moi qui vis, cʼest Christ qui vit en moi.»”—Conquérants Pacifiques, page 222.

44

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Jeudi

19 mai

5.

LE BUT DIVIN DES BONNES ŒUVRES

a.

Que dit Christ concernant le but des bonnes œuvres ? Matthieu 5 : 16.

“La pratique de la bienfaisance sera beaucoup plus efficace que tous les sermons du monde. Nous devons donner du pain à lʼaffamé, des habits à celui qui est nu, un abri à celui qui est sans asile. Et nous sommes appelés à faire plus encore. Seul lʼamour de Jésus peut subvenir aux besoins de lʼâme. Si le Christ demeure en nous, nos cœurs déborderont dʼune divine sympathie, et les sources dʼun amour fervent comme le sien seront ouvertes. Dieu ne demande pas seulement nos dons en faveur des malheureux, mais il réclame de nous un visage affable, des paroles dʼencouragement, de chaudes poignées de main. Quand Jésus guérissait les malades, il leur imposait les mains. Il faut entrer en rapport intime avec les personnes auxquelles on désire faire du bien. Nombreux sont ceux qui vivent sans espérance ; apportez-leur quelques rayons de soleil. Beaucoup ont perdu courage ; adressez-leur des paroles de réconfort et priez pour eux. Il en est qui ont besoin du pain de vie ; lisez-leur la parole de Dieu. Plusieurs sont affligés dʼune maladie de lʼâme quʼaucun baume ni aucun médecin ne peuvent guérir. Intercédez en leur faveur et amenez-les à Jésus, en leur disant quʼil y a du baume en Galaad et un Médecin puissant.”—Les Paraboles, pages 365-366 (V&S) ou 428-429 (Gland). b.

Quel sera le résultat de la foi qui agit par amour et purifie lʼâme ? Psaume 92 : 14-16 ; Habakuk 2 : 14 ; Apocalypse 18 : 1, 4.

“Ainsi, dans lʼobscurité spirituelle, la gloire de Dieu brillera par lʼintermédiaire de son Eglise pour relever lʼopprimé et consoler lʼaffligé.”—Les Paraboles, page 365 (V&S) ou 428 (Gland).

Vendredi

20 mai

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 31

1. 2. 3. 4. 5.

Quelle est la place des bonnes œuvres dans la vie chrétienne ? Que sont les œuvres mortes ? Quelle est la relation entre la justification par la foi et les bonnes œuvres ? Quelle est la source de toute bonne œuvre ? Comment le monde peut-il savoir que nous croyons réellement en Christ ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

45


Leçon 9

Sabbat 28 mai 2005

La paix “Tous tes fils seront disciples de lʼEternel, et grande sera la prospérité [en anglais : la paix] de tes fils.” (Esaïe 54 : 13). [NdT] “[Jean 14 : 27]. Cette paix nʼest pas celle que lʼon acquiert en vivant selon le monde. Le Christ ne la rechercha jamais en faisant un compromis avec le mal. Celle quʼil laissa à ses disciples est plus intérieure quʼextérieure, et devrait toujours caractériser ses témoins à travers les luttes et les discordes.”—Conquérants Pacifiques, page 74. Lecture proposée :

Jésus-Christ, chapitres 34 et 40.

Dimanche

22 mai

1.

LA SOURCE

a.

Où pouvons-nous trouver la paix ? Esaïe 9 : 6 ; Philippiens 4 : 6-7.

“Quʼest-ce qui peut vous donner plus de joie que de voir enfants et jeunes suivre Christ, le grand Berger, qui appelle et dont les brebis et les agneaux entendent la voix et le suivent ? Quʼest-ce qui peut répandre plus de soleil dans lʼâme de lʼouvrier dévoué et qui sʼintéresse à son travail que de savoir que son labeur persévérant et patient nʼest pas en vain dans le Seigneur et de voir ses élèves posséder le soleil de la joie dans leur âme parce que Christ a pardonné leurs péchés ? Quʼest-ce qui peut apporter plus de satisfaction au collaborateur de Dieu que de voir enfants et jeunes recevoir les empreintes de lʼEsprit de Dieu, une vraie noblesse de caractère et la restauration de lʼimage morale de Dieu – des enfants recherchant la paix venant du Prince de la paix ? La vérité est-elle un esclavage ? Oui, en un certain sens ; elle lie les âmes volontaires dans lʼesclavage à Jésus-Christ, leurs cœurs sʼinclinant devant la bonté de Jésus-Christ. Oh, cela signifie bien plus que ce quʼun esprit limité peut comprendre de présenter, lors de chaque effort missionnaire, Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié.”—Christian Education, page 156. b.

Quelle est la seule façon de recevoir la paix de Jésus ? Ephésiens 2 : 13-14 ; Esaïe 26 : 3-4.

46

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Lundi

23 mai

2.

LA PAIX PAR LE SANG DE CHRIST

a.

Que peuvent avoir les pécheurs par le sang de Christ ? Colossiens 1 : 20 ; Esaïe 53 : 5.

“Sans la croix, lʼhomme ne pourrait avoir aucun lien avec le Père. Tout notre espoir repose sur elle. Mais en gardant les yeux sur elle, le chrétien peut avancer dʼun pas conquérant car cʼest dʼelle que vient la lumière de lʼamour du Sauveur. Lorsque le pécheur arrive à la croix et lève les yeux vers celui qui mourut pour le sauver, il peut se réjouir totalement car ses péchés sont pardonnés. Agenouillé au pied de la croix, il est parvenu à la plus haute place que peut atteindre un homme. La lumière de la connaissance de la gloire de Dieu se révèle sur le visage de Jésus-Christ et ces paroles de pardon sont prononcées : Vivez, Ô pécheurs coupables, vivez. Votre repentance est acceptée car jʼai trouvé une rançon. La croix nous apprend que notre Père céleste nous aime dʼun amour infini et éternel et quʼil nous attire à lui avec une sympathie dépassant celle dʼune mère tendre pour un enfant qui nʼen fait quʼà sa tête. Peut-on sʼétonner de ce que Paul sʼexclame ainsi : «Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier dʼautre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ» ? (Galates 6 : 14). Nous avons également le privilège de nous glorifier dans la croix du Calvaire, de nous donner entièrement à celui qui sʼest donné lui-même pour nous. Puis, le visage illuminé par la lumière de lʼamour qui irradiait du sien, nous irons la refléter pour ceux qui se trouvent dans les ténèbres.”—The Review and Herald, 29 avril 1902. b.

Que possédons-nous quand nous acceptons Christ pour notre justice ? Romains 5 : 1.

“Quand lʼEsprit de Dieu dirige la pensée et le cœur de lʼhomme converti, un nouveau chant sʼélève de son âme ; car il se rend compte que Dieu a accompli la promesse quʼil lui avait faite, que sa transgression a été pardonnée et son péché purifié. Le nouveau converti a manifesté sa repentance envers Dieu pour la violation de la loi, ainsi que sa foi envers le Christ, mort pour la justification du pécheur.”—Conquérants Pacifiques, page 423. “Quiconque consent à renoncer au péché et à ouvrir son cœur à lʼamour du Christ, participe à cette paix céleste. Cette paix ne peut sʼobtenir par aucun autre moyen. Reçue dans une âme, la grâce de Jésus dompte lʼennemi, apaise le combat et remplit le cœur dʼamour. Celui qui est en paix avec Dieu et son prochain ne peut être malheureux. Lʼenvie nʼaura pas de prise sur lui, pas plus que les mauvais soupçons ou la haine.”—Heureux Ceux Qui …, page 33 ou Une Vie Meilleure, page 41. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

47


Mardi

24 mai

3.

JUSTICE ET PAIX

a.

Quelle est la relation entre justice et paix ? Esaïe 32 : 17.

“Insistez sur le merveilleux plan du salut, sur le grand sacrifice accompli par le Roi de gloire afin que, grâce aux mérites de son sang et à votre obéissance, il vous soit donné de vous asseoir sur le trône du Christ. Un tel sujet devrait susciter les plus nobles méditations de lʼesprit. Obtenir la faveur de Dieu, quel privilège ! Quʼest-ce qui peut davantage nous raffiner et nous élever au-dessus des plaisirs frivoles de la terre que la communion avec lui ? Voir nos natures corrompues restaurées par la grâce, nos appétits lascifs et nos propensions animales subjuguées, aller de lʼavant avec une noble indépendance morale, remporter des victoires quotidiennes, procurera une paix à notre conscience qui ne peut découler que du fait dʼavoir bien agi.”—Testimonies, volume 1, page 504. b.

Quel est le rôle des dix commandements dans ce processus ? Psaume 119 : 165 ; Esaïe 48 : 18.

“Lʼobéissance à la loi divine est, en effet, dʼune grande efficacité. Lorsquʼon se conforme à ses exigences, une transformation merveilleuse sʼopère qui procure la paix aux hommes de bonne volonté. Si les enseignements de la Parole de Dieu dirigeaient la vie de tout homme et de toute femme, si leur esprit et leur cœur étaient contrôlés par sa puissance bienfaisante, les maux dont souffrent la vie nationale et la vie sociale disparaîtraient. De chaque foyer se dégagerait une influence qui fortifierait les individus dans leur vie spirituelle et morale, de sorte que les nations seraient dans les meilleures conditions possible.”—Prophètes et Rois, page 144. “«Heureux ceux qui procurent la paix.» Cʼest la vérité qui engendre la paix du Christ. Cette paix est en harmonie avec Dieu. Le monde est ennemi de la loi de Dieu ; les pécheurs sont ennemis de leur Créateur ; en conséquence ils sont ennemis les uns des autres. Mais le psalmiste déclare : «Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi : rien ne peut les faire chanceler.» Les hommes sont impuissants à produire la paix. Les projets humains ayant pour but lʼamélioration et le progrès des individus ou de la société ne réussiront pas à établir la paix, parce quʼils ne touchent pas le cœur. Seule, la grâce du Christ est capable de créer et de maintenir la vraie paix. Quand cette grâce sʼétablit dans un cœur, elle en expulse les mauvaises passions qui occasionnent les querelles et les disputes.”—Jésus-Christ, pages 292-293. 48

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


25 mai

4.

LA PAIX ETERNELLE

a.

Comment la nouvelle terre est-elle décrite ? Esaïe 32 : 18 ; 33 : 24 ; Apocalypse 21 : 1-7.

“La douleur ne pourra pas exister dans lʼatmosphère du ciel. Il nʼy aura plus de larmes, plus de convois funèbres, plus de vêtements de deuil. … Les esprits immortels étudieront avec des délices infinies les merveilles de la puissance créatrice, les mystères de lʼamour rédempteur. Il nʼy aura point là dʼennemi cruel et séducteur pour nous pousser à oublier Dieu. Chaque faculté se développera, chaque capacité augmentera. Lʼacquisition de nouvelles connaissances ne fatiguera pas lʼesprit et nʼépuisera pas lʼénergie. Les plus grandes entreprises sʼy mèneront à bonne fin ; les aspirations les plus élevées et les plus hautes ambitions pourront sʼy réaliser ; et pourtant il sʼélèvera de nouvelles hauteurs à gravir, de nouvelles merveilles à admirer, de nouvelles vérités à comprendre, de nouveaux objets dignes dʼexciter les facultés de lʼesprit, de lʼâme et du corps. Tous les trésors de lʼunivers seront ouverts à lʼétude des rachetés. Dégagés de lʼobstacle de la mortalité, ils parcourront dʼun vol infatigable les mondes lointains ; ces mondes auxquels le spectacle des misères humaines avait arraché un tressaillement douloureux, retentissaient de chants de réjouissance à la vue dʼune âme rachetée. Pleins de délices inexprimables, les enfants de la terre entrent dans la joie et la sagesse des êtres qui ne sont point tombés. Ils partagent les trésors de connaissances et dʼintelligence acquis pendant des siècles dans la contemplation des œuvres de Dieu.”—Le Grand Conflit, pages 693-694 (TDS, pp. 735-736 ; CI, pp. 721-722). b.

Quʼest-il encore promis aux rachetés ? Apocalypse 22 : 1, 5.

“Christ, le Maître céleste, conduira son peuple vers lʼarbre de vie qui croît de chaque côté de la rivière de la vie et il leur expliquera les vérités quʼils ne pouvaient pas comprendre en cette vie. Dans la vie future, son peuple obtiendra une haute et parfaite éducation. Des couronnes dʼor seront placées sur la tête de ceux qui entreront dans la cité de Dieu. Ce sera une scène de joie quʼaucun dʼentre nous ne peut se permettre de manquer. Nous jetterons nos couronnes aux pieds de Jésus et nous rendrons encore et encore gloire et louange à son saint nom. Les anges se joindront aux chants de triomphe. Touchant leurs harpes dʼor, ils rempliront le ciel de musique magnifique et du chant de lʼAgneau.”—The SDA Bible Commentary, volume 7, page 988.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

49

NʼOUBLIEZ PAS LʼOFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

Mercredi


Jeudi

26 mai

5.

NOTRE DEVOIR ACTUEL

a.

Quel est notre devoir actuel, tant que nous sommes sur terre ? Matthieu 5 : 9 ; Hébreux 12 : 14 ; 1 Jean 4 : 7.

“Les disciples de Jésus sont envoyés dans le monde avec un message de paix. Celui qui, inconscient de lʼinfluence de sa vie sainte, révèle naturellement lʼamour du Christ ou qui, par la parole ou lʼaction, amène un homme à renoncer au péché et à se donner à Dieu, «procure la paix». Et «heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu». Lʼesprit de paix qui les habite est la preuve de leur communion avec le Ciel. La bonne odeur de Jésus les entoure. Le parfum de leur vie, la beauté de leur caractère révèlent au monde leur qualité de fils de Dieu, et les hommes comprennent quʼils ont été avec le Sauveur.”—Une Vie Meilleure, page 42 ou Heureux Ceux Qui …, page 33. b.

Comment Esaïe décrit-il lʼœuvre des messagers de Dieu ? Esaïe 52 : 7-9.

“Tous ceux qui se consacrent à Dieu, âme, corps et esprit, recevront constamment une nouvelle mesure de forces physiques et mentales. Les ressources inépuisables du ciel sont à leur disposition. Le Christ leur communique le souffle de son Esprit, sa propre vie. Le Saint-Esprit déploie ses énergies les plus puissantes dans leur cœur et dans leur esprit. La grâce de Dieu agrandit et multiplie leurs facultés, et toutes les perfections de la nature divine sont mises à contribution dans lʼœuvre dont le but est de sauver les âmes. Grâce à la coopération du Christ, ils sont rendus parfaits, capables, en dépit de la faiblesse humaine, dʼaccomplir les œuvres du Tout-Puissant.”—JésusChrist, page 830. “Amener des pécheurs à la croix est lʼœuvre la plus grandiose quʼun homme puisse entreprendre et qui mérite ses efforts les plus nobles.”—Ministère Evangélique, page 14.

Vendredi

27 mai

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 39

1. 2. 3. 4. 5. 50

Que devrions-nous faire pour obtenir la paix ? Qui est la Source de la paix dans nos cœurs ? Quelle est la relation entre la justice et la paix ? Quelle est la base de notre paix éternelle ? Comment puis-je cultiver les qualités dʼun faiseur de paix ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Sabbat 4 juin 2005

Offrande spéciale pour une chapelle au Rwanda

Le Rwanda est lʼun des plus petits pays en Afrique. Située entre le Congo, lʼOuganda, la Tanzanie et le Burundi, cette ancienne colonie belge est passée par de très dures circonstances au cours de la dernière décennie. Une guerre civile ethnique entre les Hutu et les Tutsi eut pour résultat une tragédie collective en 1994. Dʼavril à juillet, les Hutu ont perpétré un génocide dʼau moins 800 000 Tutsi ainsi que dʼHutu modérés et le déplacement de plus de 2 millions de réfugiés vers les pays voisins, particulièrement le Burundi. Le Seigneur en soit loué, le conflit a pris fin en quelque sorte, et on peut répandre à nouveau le message de lʼévangile dans ce pays. Une grande augmentation de lʼintérêt pour le message de la Réforme au tournant du millénium rend nécessaire un centre administratif adéquat pour le pays du Rwanda. Une propriété a été achetée dans la capitale, Kigali, et nous demandons maintenant votre assistance pour achever la construction de ce bâtiment. Des documents partiront de ce lieu pour être distribués et des ouvriers pourront y coordonner leurs efforts pour pouvoir apporter le merveilleux message du salut à tout le peuple du pays. Comme il fait partie de la Mission du Centre-est Africain, le Rwanda a été aidé par des frères des pays environnants, particulièrement par le Kenya. En outre, des frères généreux du Canada, de lʼAllemagne et des Etats-Unis ont aidé au développement de lʼœuvre en ce lieu. En ce jour de sabbat spécial, le monde peut sʼunir pour nous aider. Bien quʼil nous soit presque impossible de voyager à lʼétranger et de rencontrer nos frères des autres pays, nous ressentons le lien que nous avons avec les croyants du monde entier et savons que vous nous aiderez au temps du besoin. Vos frères et soeurs du Rwanda PROJECT 050

Leçons de l’école du Sabbat, 1 er trimestre 2005

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Leçon 10

Sabbat 4 juin 2005

La puissance divine dans la création “Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de lʼabîme, et lʼEsprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.” (Genèse 1 : 1-2). “Il mettait à la portée de ses auditeurs et la sagesse divine et la grâce infinie de Dieu en se servant pour les illustrer des diverses manifestations de la nature. Il faisait comprendre Dieu en se servant de la nature et des expériences de la vie de chaque jour.”—Les Paraboles, page 17 (Gand) ou 15 (V&S). Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, chapitre 2.

Dimanche

29 mai

1.

LA DIVINITÉ PRÉSENTE LORS DE LA CRÉATION

a.

Qui prit une part active à la création de lʼunivers ? Genèse 1 : 1-2, 26 ; Jean 1 : 1-3.

• Dieu, le Père – Hébreux 11 3 • Jésus-Christ – Colossiens 1 : 16-17 • Le Saint-Esprit – Psaume 104 : 30 “Pour pouvoir faire toutes choses, le Christ a dû exister avant toutes choses. Ce qui est dit à ce sujet est dʼune clarté qui ne laisse subsister aucun doute. Le Christ était Dieu essentiellement, dans le sens le plus élevé du terme. Il était Dieu de toute éternité, Dieu suprême, éternellement béni.”—Messages Choisis, volume 1, pages 290-291. b.

Que réalisons-nous quand nous contemplons la création ? Psaume 19 : 2-7.

“Dieu nous encourage à contempler son œuvre dans le monde naturel. Il désire que nous détournions notre esprit de lʼétude de lʼartificiel pour nous tourner vers ce qui est naturel. Nous le comprendrons mieux en levant les yeux vers les montagnes de Dieu, pour contempler les œuvres quʼil a faites de ses propres mains. Elles sont le travail de Dieu. Sa main a modelé les montagnes et les maintient en place, et elles ne remueront pas, sauf sur ses ordres. Le vent, le soleil, la pluie, la neige et la glace sont les serviteurs de sa volonté.”—Levez vos Yeux en Haut, page 90. 52

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Lundi 2.

LA PUISSANCE DE LA PAROLE DE DIEU

a.

Comment lʼunivers est-il venu à lʼexistence ? Psaume 33 : 6-9.

30 mai

“Dieu parla et ses paroles créèrent les œuvres du monde naturel. La création divine est un réservoir de moyens prêts à être employés instantanément par lui selon son bon plaisir.”—The SDA Bible Commentary, volume 1, page 1081. b.

Quʼest-ce qui devrait nous porter à un réel émerveillement en contemplant la création divine ? Hébreux 11 : 3.

“Pour créer la terre, Dieu nʼemprunta pas une matière préexistante. «Il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe.» (Psaume 33 : 9). Tout, que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel, parut à la voix de lʼEternel et fut créé dʼaprès ses desseins. Les cieux et toute leur armée, la terre et tout ce quʼelle renferme vinrent à lʼexistence par le souffle de sa bouche.”—Le Ministère de la Guérison, page 351. “Dans son œuvre, [la nature] témoigne de la présence intelligente et active dʼun Etre qui dirige toutes choses selon sa volonté. Ce nʼest pas par une force originelle inhérente à la nature que, année après année, la terre fournit ses richesses et poursuit sa marche autour du soleil. Une puissance infinie, celle de Dieu, est perpétuellement à lʼœuvre pour guider notre planète dans son mouvement de rotation. Cʼest par cette puissance que la végétation peut se produire, que chaque feuille apparaît et que chaque fleur sʼépanouit. Chaque goutte de pluie ou chaque flocon de neige, chaque brin dʼherbe, chaque feuille, chaque fleur et chaque arbuste témoignent de Dieu. Ces petites choses si communes autour de nous nous enseignent que rien nʼéchappe aux yeux du Dieu infini. Rien nʼest trop petit pour lui. Le mécanisme du corps humain ne peut être pleinement compris. Il présente des mystères qui déconcertent les plus intelligents. Ce nʼest pas comme mécanisme quʼil fonctionne, une fois mis en marche, que les pulsations du cœur continuent et que la respiration sʼeffectue. Cʼest en Dieu que nous avons «le mouvement, la vie et lʼêtre». Chaque respiration, chaque battement du cœur est une preuve constante de la puissance dʼun Dieu toujours présent.”—Témoignages, volume 3, page 309. c.

Que révèle la création de Dieu ? Romains 1 : 20.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Mardi

31 mai

3.

LE PREMIER JOUR

a.

Quʼest-ce qui fut créé au premier jour ? Genèse 1 : 3-5.

“«Dieu a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres.» Quand «la terre était informe et vide» ; et quʼil «y avait des ténèbres à la surface de lʼabîme», «lʼEsprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.»”—Les Paraboles, page 427 (Gland) ou pages 363-364 (V&S). b.

Quelle autre lumière vient également de la même source ? Jean 1 : 6-10 ; 8 : 12 ; 9 : 5.

“Dieu est la lumière ; et par les mots : «Je suis la lumière du monde», le Christ affirmait quʼil était un avec Dieu, tout en soulignant sa relation avec toute la famille humaine. Cʼest lui qui avait fait briller la lumière «du sein des ténèbres». Cʼest lui qui communique la lumière au soleil, à la lune, aux étoiles. La lumière spirituelle qui resplendissait sur Israël à travers les symboles, les figures et les prophéties, cʼétait lui. Cette lumière nʼétait pas destinée uniquement au peuple juif. De même que les rayons du soleil pénètrent jusquʼaux extrêmes limites de la terre, la lumière du Soleil de justice éclaire tout homme.”—Jésus-Christ, page 460. c.

Comment cette lumière affecte-t-elle tous ceux qui lʼacceptent ? Esaïe 60 : 1-2.

“Dans la nuit spirituelle, la Parole de Dieu dit : «Que la lumière soit !» Il dit alors à son peuple : «Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de lʼEternel se lève sur toi.» … Ce sont les ténèbres de la méconnaissance de Dieu qui enveloppent la terre. On perd la connaissance de son caractère. Il a été méconnu et faussement interprété. Un message de Dieu doit être maintenant proclamé, message qui doit être lumière par son influence, et salutaire par sa puissance. Sa nature doit être manifestée. La lumière de sa gloire, de sa bonté, de sa miséricorde et de sa vérité doit éclater au milieu des ténèbres du monde.”—Les Paraboles, page 427 (Gland) ou 364 (V&S). “Le plus haut devoir de chaque chrétien est de laisser briller constamment la lumière que Dieu nous a donnée.”—The Review and Herald, 12 décembre 1893. 54

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mercredi

1er juin

4.

LE DEUXIÈME JOUR

a.

Que créa Dieu le deuxième jour ? Genèse 1 : 6-8. Quʼapprenons-nous de lʼœuvre de Dieu dans le firmament ? Psaume 19 : 2-4.

“Ne garderons-nous pas en mémoire les leçons que nous enseigne la nature ? Nʼouvrirons-nous pas les portes de nos sens pour nous nourrir des beautés divines ? Nous ferions bien de lire souvent le psaume dix-neuf afin que nous comprenions de quelle façon lʼEternel lie sa loi aux œuvres quʼil a créées. … Nous devons contempler les merveilleuses œuvres de Dieu et répéter les leçons quʼelles nous apprennent à nos enfants, afin que nous les conduisions à voir ses compétences, sa puissance, sa grandeur dans les œuvres quʼil a créées.”—The SDA Bible Commentary, volume 3, page 1143. b.

Quel était le dessein principal de Dieu quand il créa le monde ? Esaïe 45 : 18.

“Au commencement, Dieu était manifesté dans toutes les œuvres de la création. Cʼest le Christ qui a déployé les cieux et jeté les fondements de la terre. Sa main a placé les mondes dans lʼespace … Sur tout ce qui se trouve sur la terre, dans les airs, et dans le ciel, il a gravé le message de lʼamour du Père.”—Jésus-Christ, page 10. c.

Expliquez pourquoi le ciel peut particulièrement inspirer le chrétien. Job 37 : 14-18.

“Il y a plusieurs années, tandis que nous voyagions de Christiania en Norvège à Göteborg en Suède, jʼai eu le privilège de voir le plus glorieux coucher de soleil quʼil mʼait jamais été donné de contempler. Le langage ne peut dépeindre sa beauté. Les derniers rayons de soleil du couchant, lʼargent et lʼor, le pourpre, lʼambre et le cramoisi, déversaient leur gloire au travers du ciel, brillaient de plus en plus, montaient de plus en plus haut dans le firmament, jusquʼà ce quʼil semblât que les portes de la cité de Dieu eussent été entrebâillées et que les rayons de la gloire intérieure eussent lui par lʼouverture. Pendant deux heures cette splendeur merveilleuse continua à éclairer ce tableau que formait le ciel froid du nord, tableau peint par le grand Maître-Artiste sur le canevas changeant des cieux. Cela ressemblait au sourire de Dieu, au-dessus des demeures terrestres, des plaines rocailleuses, des montagnes raboteuses, des forêts solitaires, par lesquels nous conduisait notre voyage.”—The Faith I Live By, page 248. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Jeudi

2 juin

5.

LE TROISIÈME JOUR

a.

Quʼest-ce qui fut produit au troisième jour ? Genèse 1 : 9-13.

“Lorsquʼelle sortit des mains de son Créateur, la terre était dʼune éclatante beauté. Sa surface était ondulée de montagnes et de collines, parsemée de rivières et de lacs. La terre nʼétait pas une immense plaine ; la monotonie du paysage était rompue par des collines et des montagnes, non pas escarpées et déchiquetées comme de nos jours, mais avec des formes belles et régulières. On nʼapercevait pas de rocs saillants et rugueux ; ils se trouvaient sous la surface du globe, servant de charpente à la terre. Les eaux étaient convenablement réparties. Les collines, les montagnes et les plaines magnifiques étaient couvertes de plantes, de fleurs et dʼarbres majestueux de toute espèce, dʼune taille et dʼune beauté bien supérieures à celles des arbres que nous voyons aujourdʼhui. Lʼair était pur et sain, et la terre ressemblait à un merveilleux palais. Les anges se réjouissaient en contemplant les œuvres admirables du Seigneur.”—LʼHistoire de la Rédemption, page 18. “Cʼest par le don du Christ [que nous recevons chaque bénédiction, par ce don] que nous jouissons jour après jour des bontés intarissables de Dieu. La fleur au coloris délicat et au parfum enivrant a sa source dans ce don.”—Le Ministère de la Guérison, page 360. et The Ministry of Healing, page 424. b.

Quelle relation existe-t-il entre la création et le message du premier ange ? Apocalypse 14 : 6-7.

“Le message du premier ange invite les hommes à adorer Dieu, notre Créateur, qui a fait le monde et tout ce quʼil contient.”—Messages Choisis, volume 2, page 120.

Vendredi RÉVISION PERSONNELLE 1. 2. 3. 4. 5. 56

3 juin 21 h 46

Qui prit part à la création de lʼunivers ? Comment Dieu créa-t-il toute chose dans lʼunivers ? Quelle est la cause des ténèbres spirituelles dans le monde entier ? Quʼapprenons-nous de la puissance de Dieu manifestée dans la création ? Quelle est la relation entre la création et le message du premier ange ? Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Leçon 11

Sabbat 11 juin 2005

La puissance divine dans la création (suite) “Sachez que lʼEternel est Dieu ! Cʼest lui qui nous a faits, et nous lui appartenons ; nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage.” (Psaume 100 : 3). “Ce nʼest que dans la Parole de Dieu que nous trouvons un rapport authentique de la création. Nous y contemplons la puissance qui a posé les fondements de la terre et qui a fait lʼétendue des cieux. Ce nʼest quʼici que nous pouvons trouver lʼhistoire de notre race, lʼhistoire non altérée par les préjugés de lʼorgueil humain.”—Christian Education, page 38. Lecture proposée :

Patriarches et Prophètes, chapitre 9.

Dimanche 1.

LE QUATRIÈME JOUR

a.

Quelle fut lʼœuvre de Dieu le quatrième jour ? Genèse 1 : 14-19.

5 juin

“Cʼest [Christ] qui a créé le soleil et la lune. Il nʼest pas dʼétoile dont il ne soit lʼauteur.”—Le Ministère de la Guérison, page 360. b.

Que devrait apporter le soleil à notre esprit ? Psaume 84 : 12 ; Malachie 4 : 2 (première partie).

“Le Soleil de justice nʼéclata pas soudain dans sa splendeur sur le monde pour lʼéblouir de sa gloire. Il est écrit concernant le Christ : «Son apparition est certaine comme celle de lʼaurore.» Cʼest insensiblement que le jour se lève sur la terre chassant les ombres de la nuit et réveillant le monde. Ainsi se leva le Soleil de justice, portant «la santé dans ses rayons».”—Jésus-Christ, page 245. “Une fois associé au Fils de Dieu, lʼhumble disciple de Christ devient une personne qui a de sains principes, qui perçoit clairement les choses et dont le jugement est sûr. Il est en relation avec Dieu, la Source de la lumière et de lʼintelligence. Celui qui languissait dʼêtre au service de la cause de Christ a été si stimulé par les rayons pourvoyeurs de vie du Soleil de Justice quʼil a été rendu capable de porter beaucoup de fruits à la gloire de Dieu.”—Christian Education, page 199. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Lundi

6 juin

2.

LE CINQUIÈME JOUR

a.

Décrivez lʼœuvre créatrice du cinquième jour. Genèse 1 : 20-22. Quelle déclaration a été faite jusquʼici à propos de chaque jour ? Genèse 1 : 5, 8, 13, 19, 23.

“On a pensé que la géologie était en contradiction flagrante avec lʼinterprétation littérale du récit mosaïque de la création. Il a fallu des millions dʼannées – est-il proclamé – pour que le monde sorte du chaos ; alors, pour adapter la Bible à cette prétendue révélation de la science, on a considéré que chaque jour de la création recouvrait une période infiniment longue : des milliers ou même des millions dʼannées. Une telle conclusion est totalement déplacée. Le récit de la Bible ne se contredit ni ne contredit la nature. Du premier jour consacré au travail de la création, il est dit : «Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un jour.» Genèse 1 : 5. Chacun des six jours de la création est présenté de façon analogue. La parole inspirée nous déclare que chacune de ces périodes a été un jour, avec un soir et un matin, comme tous les autres jours depuis lors. En ce qui concerne le travail de création lui-même, la Bible nous dit : «Car il dit, et [la chose] arrive ; il ordonne, et elle existe.» Psaume 33 : 9. Combien de temps fallait-il donc à Celui qui peut ainsi appeler à la vie des mondes innombrables, pour faire sortir la terre du chaos ? Pour rendre compte de ses œuvres, devons-nous dénaturer sa Parole ?”—Education, pages 145-146. b.

Pourquoi est-il si difficile pour les scientifiques dʼaccepter lʼœuvre de Dieu ? Romains 1 : 18-21.

“La condition actuelle du monde mʼa été dépeinte sous de bien sombres couleurs. Lʼimmoralité règne partout. La licence est le péché particulier à notre époque. Jamais le vice ne sʼest affiché avec une telle insolence. Une certaine torpeur envahit le monde et ceux qui aiment la vertu et la bonté sont presque découragés en constatant que lʼiniquité se généralise à notre époque, quʼelle sʼétale et sʼenhardit. Mon attention a été dirigée vers Romains 1 : 18-32 en tant que véritable description du monde avant la seconde apparition de Christ. Cʼest le péché et non lʼépreuve et la souffrance qui sépare Dieu de son peuple et rend lʼâme incapable de se réjouir en lui et de lui rendre gloire. Cʼest le péché qui détruit les âmes. Le péché et le vice existent dans des familles observant le sabbat.”—Le Foyer Chrétien, pages 315-316 et Child Guidance, page 440.

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mardi

7 juin

3.

LE SIXIÈME JOUR

a.

Quʼest-ce qui fut créé pendant la première partie du sixième jour ? Genèse 1 : 24-25. Comment Dieu considérait-il toutes ces créatures ? Matthieu 6 : 26 ; 10 : 29.

“La dureté, même envers les bêtes, offense Dieu. Ceux qui professent aimer Dieu ne considèrent pas toujours que les mauvais traitements infligés aux animaux ou la souffrance quʼils endurent par négligence, est un péché. Les fruits de la grâce divine en lʼhomme se révéleront aussi bien par sa manière de traiter les animaux que par le service quʼil rend à la maison de Dieu. Ceux qui se permettent de sʼimpatienter ou de se mettre en colère avec leurs animaux ne sont pas chrétiens. … Dieu, qui a créé lʼhomme, a aussi créé les animaux. Ils devaient servir au confort et au bonheur de lʼhomme, lui être utile et être sous sa direction.”—The Signs of the Times, 25 novembre 1880. b.

Quel fut le couronnement de lʼœuvre du créateur ? Genèse 1 : 26-28.

“Quand la terre fut couverte de végétation et peuplée dʼanimaux innombrables, lʼhomme, le chef-dʼœuvre de la création, lʼêtre pour lequel cette terre enchanteresse venait dʼêtre préparée, fut appelé à lʼexistence. … «Dieu donc créa lʼhomme à son image ; … il les créa mâle et femelle.» Tel est le récit divin de lʼorigine de la race humaine. Sa clarté et sa précision ne laissent pas de place à lʼerreur. Cʼest Dieu qui créa lʼhomme : il le fit à son image. Il nʼy a point de mystère sous ces paroles. Elles ne donnent nullement lieu de supposer, comme plusieurs le croient, que lʼhomme nʼest que le dernier échelon dʼune lente évolution ayant son point de départ dans les organismes inférieurs de la vie animale ou végétale. Cette dernière théorie ravale lʼœuvre grandiose du Créateur au niveau des conceptions étroites et terrestres de lʼhomme. Les hommes ont tellement à cœur dʼexclure Dieu de la souveraineté de lʼunivers, quʼils dégradent lʼhomme et le dépouillent de la divinité de son origine. Celui qui plaça dans lʼespace les mondes étoilés et donna aux fleurs des champs leur coloris délicat, celui qui remplit la terre et les cieux des merveilles de sa puissance, lorsquʼil voulut, pour couronner son œuvre glorieuse, placer au milieu dʼelle le dominateur de la terre, il créa un être digne de la main qui lui donnait la vie. La généalogie de notre race, telle que nous la donne le volume inspiré, ne la fait pas remonter à une succession de germes, de mollusques et de quadrupèdes se transformant peu à peu mais au grand Créateur. Bien que tiré de la poussière de la terre, Adam était cependant «fils de Dieu».”—Patriarches et Prophètes, pages 38-39 (Bâle), 21-22 (V&S) et Patriarchs and Prophets, pages 44-45. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Mercredi

8 juin

4.

INSTITUTIONS ORIGINELLES

a.

Quelle institution le Créateur établit-il au sixième jour ? Genèse 1 : 27-28.

“Lorsque … les pharisiens questionnèrent Jésus au sujet de la légitimité du divorce, le Maître leur rappela lʼinstitution du mariage, lors de la création. Il leur dit : «Cʼest à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il nʼen était pas ainsi.» (Mat. 19 : 8). Jésus évoqua les jours bénis du jardin dʼEden où Dieu avait déclaré que «tout était bon». Le couple saint sʼétant donné la main, le Créateur dit : «Lʼhomme quittera son père et sa mère, et sʼattachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair» (Gen. 2 : 24), énonçant ainsi la loi du mariage pour les enfants dʼAdam jusquʼà la fin des temps. Ce que le Dieu éternel lui-même avait déclaré bon cʼétait la loi qui assurait à lʼhomme, en même temps que le plus grand bonheur, la continuité et le développement de sa race. Comme pour tous les dons que Dieu a confiés à lʼhomme, le péché a posé sa sombre empreinte sur le mariage ; aussi le but de lʼEvangile est-il de lui rendre sa pureté et sa beauté. Dans lʼAncien comme dans le Nouveau Testament les liens du mariage représentaient lʼunion tendre et sacrée qui existe entre le Christ et le peuple des rachetés quʼil sʼest acquis sur le Calvaire.”—Une Vie Meilleure, page 80 ou Heureux Ceux Qui …, pages 64-65. b.

Quel régime fut prévu pour lʼhomme lors de sa création ? Genèse 1 : 29.

“Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime donné primitivement à lʼhumanité. Celui qui a créé lʼhomme et connaît ses besoins avait indiqué à Adam comment il devait se nourrir. «Voici, avait-il dit, je vous donne toute herbe portant de la semence … et tout arbre ayant en lui du fruit dʼarbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.» (Genèse 1 : 29). Chassé du paradis pour gagner son pain en cultivant un sol maudit, lʼhomme reçut alors la permission de manger «lʼherbe des champs». Les céréales, les fruits et les légumes sont donc les aliments que Dieu nous offre. A lʼétat naturel ou apprêtés dʼune manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles quʼune nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 95.

60

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Jeudi

9 juin

5.

RESTAURATION

a.

Quʼa prophétisé Malachie concernant ces derniers jours ? Malachie 4 : 5-6.

“Ceux qui doivent préparer la voie à la seconde venue de Christ sont représentés par le fidèle Elie, tout comme Jean vint dans lʼesprit dʼElie pour préparer la voie à la première venue de Christ. Il faut agiter le grand sujet de la réforme et éveiller lʼesprit du public. La tempérance en toutes choses doit être liée au message pour détourner le peuple de Dieu de son idolâtrie, de sa gloutonnerie et de son extravagance dans le vêtement et dʼautres choses encore.”—Testimonies, volume 3, page 62. b.

Que dit lʼapôtre Pierre, prophétiquement, à propos de cette œuvre ? Actes 3 : 19-21.

“Le ministère de lʼEvangile ne doit pas se terminer avec une moindre manifestation de la puissance de Dieu que celle qui a marqué son commencement. Les prophéties qui sʼaccomplirent lors de la pluie de la première saison, à lʼorigine du ministère évangélique, doivent sʼaccomplir de nouveau lors de la pluie de la dernière saison, à la fin de ce ministère. Ce sont là «les temps du rafraîchissement» quʼattendait lʼapôtre Pierre.”—Le Grand Conflit, pages 623-624 (TDS, p. 664, CI, pp. 653-654). “A la fin des temps, toutes les institutions divines seront restaurées. La brèche faite à la loi de Dieu, alors que le jour du sabbat a été changé, doit être réparée. Le peuple de Dieu des derniers temps montrera que cette loi est à la base de toute réforme durable, et que le quatrième commandement demeure comme le mémorial de la création, comme le rappel constant de la puissance divine. En termes clairs et précis, il montrera la nécessité dʼobéir à tous les préceptes du Décalogue. Contraint par lʼamour du Christ, le peuple de Dieu coopérera avec le Seigneur pour «rebâtir sur dʼanciennes ruines. Il sera le réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins et rend le pays habitable.»”—Prophètes et Rois, pages 515-516.

Vendredi

10 juin

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 51

1. 2. 3. 4. 5.

Qui est la vraie source de lumière et comment pouvons-nous y marcher ? Que dit la Bible à propos des jours de la création ? Quelle était la condition de lʼhomme lorsquʼil fut créé ? Quelle relation existe-t-il entre la famille et le sabbat ? Quʼest-ce qui fut prophétisé touchant la restauration de toutes les institutions divines ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Leçon 12

Sabbat 18 juin 2005

Le sabbat “Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour quʼils connaissent que je suis lʼEternel qui les sanctifie. …Sanctifiez mes sabbats, et quʼils soient entre moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis lʼEternel, votre Dieu.” (Ezéchiel 20 : 12, 20). “De même que le Sabbat, la semaine tire son origine de la création, elle nous a été conservée par lʼhistoire sacrée. Cʼest Dieu lui-même qui mesura la première semaine, comme modèle des semaines successives jusquʼà la fin des temps. Comme toutes les autres, elle se composait de sept jours littéraux. Les six premiers jours furent employés à lʼœuvre de la création ; au septième, Dieu se reposa, puis il bénit ce jour et le mit à part comme jour de repos à lʼusage de lʼhomme.”—Patriarches et Prophètes, page 105 (Bâle) ou 87 (V&S). Lecture proposée :

Jésus-Christ, chapitre 21.

Dimanche

12 juin

1.

LE SEPTIÈME JOUR

a.

Que fit le Créateur le septième jour ? Genèse 2 : 2.

“Le cycle hebdomadaire de sept jours littéraux, six ouvrables et le septième consacré au repos, qui a été préservé et transmis par lʼhistoire biblique, tire son origine du grand événement quʼétaient les sept premiers jours.”—Spiritual Gifts, volume 3, page 90. “Aussi [Dieu] se reposa-t-il, non point pour cause de fatigue, mais pour marquer son contentement à la vue des fruits de sa sagesse et de sa bonté, comme des manifestations de sa gloire.”—Patriarches et Prophètes, page 41 (Bâle) ou 25 (V&S). b.

Outre se reposer, que fit encore lʼEternel ? Genèse 2 : 3.

“Après sʼêtre reposé au septième jour, Dieu le sanctifia, cʼest-à-dire quʼil le mit à part comme jour de repos à lʼusage de lʼhomme. Suivant lʼexemple du Créateur, lʼhomme devait se reposer en ce jour sacré, pour considérer les cieux et la terre, pour réfléchir à la grande œuvre de la création.”—Idem. 62

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Lundi

13 juin

2.

LE SABBAT DANS LE DÉSERT

a.

Avant de donner les Dix Commandements au Sinaï, quelles instructions spécifiques lʼEternel donna-t-il à son peuple ? Exode 16 : 22-30.

“Dieu demande que son saint jour soit observé dʼune manière tout aussi sacrée aujourdʼhui quʼau temps dʼIsraël. Tous les chrétiens devraient regarder le commandement donné aux Hébreux comme un ordre que Dieu leur adresse. Le jour qui précède le Sabbat devrait être un jour de préparation employé de telle façon que tout soit prêt pour le jour sacré. Dans aucun cas, nos affaires ne devraient empiéter sur nos heures saintes. Le travail exigé pour soulager les malades et les souffrants est une œuvre de miséricorde et ne constitue pas une violation du Sabbat, car Dieu demande que ces devoirs ne soient pas négligés ; mais tout travail qui nʼest pas nécessaire devrait être évité. Bien des personnes renvoient jusquʼau commencement du Sabbat les petits devoirs qui auraient dû être accomplis le jour de la préparation. Cela est mal. Les travaux négligés jusquʼau commencement du Sabbat devraient rester tels quels jusquʼà ce que le jour soit passé. Ce moyen pourrait aider la mémoire de maints étourdis, et les rendre plus attentifs à leur travail durant les six jours ouvriers.”—Patriarches et Prophètes, page 297 (Bâle) ou 268 (V&S). b.

Quels miracles le Seigneur accomplit-il en rapport avec lʼobservance du sabbat ? Exode 16 : 16-27.

“Pendant la durée de leur long séjour dans le désert, les Israélites furent chaque semaine témoins dʼun triple miracle destiné à leur inculquer lʼidée de la sainteté du Sabbat : une quantité double de manne tombait le sixième jour ; il nʼen tombait point le septième, et celle que lʼon conservait pour le Sabbat restait douce et pure, alors que la manne conservée en tout autre jour devenait impropre à lʼusage. Les circonstances qui accompagnent le don de la manne nous prouvent avec évidence que le Sabbat ne fut pas institué, comme plusieurs le prétendent, lors de la promulgation de la loi au Sinaï. Les Israélites comprenaient que le Sabbat était obligatoire avant dʼarriver au Sinaï. Obligés de recueillir chaque vendredi une double portion de manne en vue du Sabbat, parce quʼil nʼen tombait point ce jour-là, ils étaient sans cesse mis en présence du caractère sacré du jour de repos. Aussi, lorsque le jour du Sabbat quelques Israélites sortirent pour recueillir de la manne, lʼEternel demanda : «Jusquʼà quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ?»”—Patriarches et Prophètes, pages 297-298 (Bâle) ou 268 (V&S). Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

63


Mardi

14 juin

3.

LE QUATRIÈME COMMANDEMENT

a.

Suite à lʼexemple de Dieu à la fin de la création, que demande-t-il de son peuple ? Exode 20 : 8-11.

“Dieu voyait en effet quʼun Sabbat était pour lʼhomme une nécessité indispensable, même dans le paradis. Ce dernier avait besoin, un jour entre les sept, de mettre de côté les objets de son activité terrestre, pour se vouer plus exclusivement à la contemplation des œuvres de Dieu, et pour méditer sur sa force et sa bonté. Il lui fallait un Sabbat pour le replacer comme en la présence de Dieu et pour éveiller en lui une vive gratitude, par le souvenir de ses jouissances et de ses biens qui proviennent tous de la main généreuse du Créateur. Dieu destine le Sabbat à être un moyen dʼattirer lʼesprit de lʼhomme vers la contemplation de ses œuvres créées. La nature parle à ses sens et lui déclare quʼil y a un Dieu vivant, le Créateur et Maître suprême de tout ce qui existe. «Les cieux racontent la gloire du Dieu fort, et lʼétendue donne à connaître lʼouvrage de ses mains. Un jour parle à un autre jour, et une nuit enseigne une autre nuit.» La beauté qui revêt la terre nous est un signe de lʼamour de Dieu. Il se révèle, cet amour, sur les ravissants paysages, sur les arbres majestueux, sur les boutons de fleurs, sur une éclatante et délicate corolle. Tout dans la nature nous parle de Dieu. Or le Sabbat, dirigeant sans cesse les yeux des hommes vers Celui qui les a tous créés, les convie à ouvrir le grand livre de la nature, et à lire la puissance, la sagesse et lʼamour du Créateur.”—Patriarches et Prophètes, page 42 (Bâle) ou 25 (V&S). b.

Quʼest-il inclus dans le quatrième commandement ? Esaïe 58 : 13-14.

“Ceux qui observent le septième jour montrent par là quʼils adorent Jéhovah. Tant quʼil y aura des hommes sur la terre pour honorer Dieu, ce jour sera le signe de leur allégeance. Le quatrième commandement est le seul, entre les dix, qui mentionne à la fois le nom et le titre du Législateur. Il est par conséquent le seul qui révèle lʼautorité dont cette loi émane. Il renferme ainsi le sceau de Dieu, et la signature du Créateur proclame lʼauthenticité et lʼobligation de sa loi. Ayant donné aux hommes six jours pour travailler, Dieu leur demande dʼachever leur ouvrage dans ce laps de temps. Les actes de miséricorde et de nécessité sont permis ce jour-là. Il faut prendre soin des malades en tout temps. En revanche, le travail non indispensable doit y être strictement évité. … Ceux qui, au jour du repos, sʼentretiennent de leurs affaires ou font des projets les concernant, sont, devant Dieu, aussi coupables que sʼils travaillaient. Pour sanctifier le jour du repos, nous ne devons même pas laisser notre esprit sʼarrêter sur nos affaires séculières.”—Patriarches et Prophètes, page 280 (V&S) ou pages 308-309 (Bâle). 64

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mercredi

15 juin

4.

UN SIGNE ENTRE DIEU ET SON PEUPLE

a.

Quelle est la relation entre la création et le sabbat ? Exode 31 : 13-17.

“Mémorial divin, signe de son œuvre en créant le monde, le sabbat du septième jour a été changé par lʼhomme de péché. Le peuple de Dieu a un travail spécial à faire en réparant la brèche qui a été faite à la loi divine et plus nous approchons de la fin, plus urgente devient cette œuvre. Tous ceux qui aiment Dieu prouveront quʼils portent son sceau en gardant ses commandements. Ils sont «les restaurateurs des chemins, ceux qui rendent le pays habitable». … Ainsi, la véritable œuvre médicale missionnaire est inséparable de lʼobservation des commandements de Dieu, dont fait partie le sabbat puisquʼil est le mémorial de lʼœuvre créatrice. Son observance est liée à lʼœuvre de restauration de lʼimage morale de Dieu en lʼhomme. Tel est le ministère que le peuple de Dieu doit exercer de notre temps. Ce ministère, bien rempli, apportera de riches bénédictions à lʼEglise.”—Service Chrétien, page 172. b.

Comment la sanctification a-t-elle un lien avec le sabbat ? Ezéchiel 20 : 12, 20.

“Le sabbat, qui fut donné à lʼorigine pour rappeler à lʼhomme que Dieu est le créateur, lui rappelle aussi quʼil est celui qui le sanctifie. La puissance qui créa toutes choses est la même qui recrée lʼâme à son image. pour ceux qui lʼobservent, le sabbat est donc encore un signe de sanctification. Sʼils sont réellement sanctifiés, ils rentrent dans lʼharmonie divine, leur caractère est semblable à celui de Dieu. La sanctification est communiquée par la soumission aux principes qui sont lʼexpression du caractère divin. Le sabbat est par conséquent le signe de lʼobéissance. Celui qui observe de tout son cœur le quatrième commandement obéira à toute la loi. Il est sanctifié par lʼobéissance. A nous comme à Israël, le sabbat est donné «comme une alliance perpétuelle». Pour ceux qui lʼhonorent, ce saint jour est un signe que Dieu les reconnaît comme son peuple choisi. Cʼest la promesse quʼil sera fidèle à son alliance envers eux. Lʼâme qui accepte le signe du gouvernement de Dieu se place elle-même sous lʼalliance divine et éternelle. Elle se lie à la chaîne dʼor de lʼobéissance dont chaque maillon est une promesse. Seul entre les dix, le quatrième précepte du Décalogue porte le sceau du grand Législateur, du créateur du ciel et de la terre. Les observateurs de ce commandement peuvent se réclamer de son nom et de toutes les bénédictions qui en découlent.”—Témoignages, volume 3, pages 16-17 et Testimonies, volume 6, page 350. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Jeudi

16 juin

5.

LECONS TIRÉES DE LʼANCIEN ISRAËL

a.

Quelles réformes étaient nécessaires avant et après la captivité dʼIsraël et de Juda ? Jérémie 17 : 19-27 ; Néhémie 13 : 15-22.

b.

Quelle réforme est nécessaire aujourdʼhui ? Esaïe 56: 1-8.

“Le sabbat est bien plus sacré que ne le supposent beaucoup de ceux qui sʼen disent observateurs. Le Seigneur est grandement déshonoré par les hommes qui nʼobservent ce jour ni selon la lettre ni selon lʼesprit. Il nous invite à opérer une réforme à ce sujet. Le Créateur commence le quatrième commandement par ces mots : «Souvienstoi.» Il savait que lʼhomme, absorbé par ses affaires et ses soucis, serait tenté de ne pas se conformer à toutes les exigences de la loi, ou dʼen oublier lʼimportance sacrée. Cʼest pourquoi il dit : «Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier.» Ex. 20 : 8. Il faut se souvenir du sabbat pendant toute la semaine afin de se préparer à lʼobserver selon le commandement. Le jour venu, ne nous reposons pas seulement dʼune manière légale, mais comprenons quʼil doit avoir une influence spirituelle sur tout le cours de notre vie. Celui qui considère le sabbat comme un signe entre lui et Dieu, signe indiquant que cʼest le Seigneur qui le sanctifie, représente les principes du gouvernement céleste. Dans sa vie de chaque jour, il demandera à Dieu de faire reposer sur lui la bénédiction qui découle de lʼobservation du sabbat. Chaque jour, il sera en communion avec le Sauveur, et il reflétera la perfection de son caractère. Chaque jour, ses bonnes œuvres feront éclater sa lumière aux yeux de ceux qui lʼentourent.”—Témoignages, volume 3, page 20.

Vendredi

17 juin

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 55

1. 2. 3. 4. 5.

66

Que fit lʼEternel lors du premier sabbat ? Décrivez les miracles relatifs au sabbat dans le désert. Quel est le but principal du sabbat ? Comment pouvons-nous sanctifier le sabbat ? Que doit-on inclure dans notre préparation pour le sabbat ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Leçon 13

Sabbat 25 juin 2005

Le sabbat dans le Nouveau Testament “Le sabbat a été fait pour lʼhomme, et non lʼhomme pour le sabbat, de sorte que le Fils de lʼhomme est maître même du sabbat.” (Marc 2 : 27-28). “Jésus était venu pour «rendre sa loi grande et magnifique». Loin dʼen amoindrir la dignité, il voulait lʼaccroître. … Il était venu pour libérer le sabbat des lourdes exigences qui en faisaient une malédiction plutôt quʼune bénédiction.”—Jésus-Christ, page 188. Lecture proposée :

Jésus-Christ, chapitre 29.

Dimanche

19 juin

1.

JÉSUS ET LA LOI

a.

Comment Christ définit-il sa mission en ce qui concerne la loi de Dieu ? Matthieu 5 : 17-20.

“Cʼest le Créateur des hommes, lʼAuteur même de la loi, qui déclare quʼil nʼa pas lʼintention dʼabolir ses commandements. Dans la nature, tout, depuis le grain de poussière qui danse dans le rayon de soleil, jusquʼaux mondes qui nous entourent, tout est soumis à des lois. Lʼordre et lʼharmonie de lʼunivers sont basés sur elles. Sa vie et son bien-être dépendent de la soumission des êtres intelligents aux principes de justice qui règlent leur existence à tous. La loi de Dieu existait bien avant la création du monde. Les anges sont gouvernés par elle et, pour que lʼharmonie règne entre le ciel et la terre, lʼhomme doit, lui aussi, obéir aux ordres de Dieu. Dans le jardin dʼEden, … le Christ avait fait connaître à Adam les principes de sa loi ; donc sa mission terrestre ne pouvait pas consister à détruire cette loi ; au contraire, il venait rendre lʼhomme capable de sʼy soumettre.”—Une Vie Meilleure, pages 63-64 ou Heureux Ceux Qui …, page 51. b.

Comment Jean, le disciple bien-aimé, définit-il le péché ? 1 Jean 3 : 4.

“Le disciple bien-aimé, qui entendit les paroles de Jésus sur la montagne et qui, fort longtemps après, écrivit sous lʼinspiration du Saint-Esprit, parle de la loi comme devant être observée perpétuellement. … Il montre clairement que la loi dont il sʼagit est «un commandement ancien» (1 Jean 2 : 7) qui existait dès le commencement, avant la création, et qui fut répété plus tard sur le Sinaï.”—Une Vie Meilleure, page 64 ou Heureux Ceux Qui …, pages 51-52. Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Lundi

20 juin

2.

LʼADORATION AU JOUR DU SABBAT

a.

Sous quels traits Christ se présenta-t-il lui-même en rapport avec lʼorigine du sabbat ? Luc 6 : 1-5.

“Un jour de sabbat, en revenant du lieu de culte, où il avait prolongé son activité, le Sauveur et ses disciples traversèrent un champ de blé mûr. Ceux-ci se mirent à ramasser quelques épis et à les froisser entre leurs mains pour en manger le grain. Cet acte, sʼil avait été accompli un autre jour, eût passé inaperçu, car on était libre de manger ce qui se trouvait à sa portée dans un champ, un verger ou une vigne. Un jour de sabbat un acte aussi simple passait pour une profanation. Ramasser des grains et les froisser entre ses mains équivalait à une sorte de moisson et de battage. Il y avait donc, dans lʼesprit des rabbins, double transgression. … Les docteurs juifs se glorifiaient de leur connaissance des Ecritures, mais la réponse du Sauveur impliquait un reproche dʼignorance. «Nʼavez-vous pas lu, dit-il, ce que fit David, lorsquʼil eut faim, lui et ses gens ; comment il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition que … les prêtres seuls avaient la permission de manger ?» «Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour lʼhomme, et non lʼhomme pour le sabbat.» «Ou nʼavez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les prêtres violent le sabbat dans le temple sans se rendre coupables ? Or je vous le dis, il y a ici plus grand que le temple.» «De sorte que le Fils de lʼhomme est maître même du sabbat.»”—Jésus-Christ, pages 271-272. b.

Quelle était la coutume de Jésus le jour du sabbat ? Luc 4 : 16.

“Au cours de son enfance, puis de sa jeunesse, Jésus avait adoré avec ses frères dans la synagogue de Nazareth. Il avait été absent depuis le début de son ministère, mais on nʼavait pas été sans apprendre ce qui lui était arrivé. Lʼintérêt et lʼattente arrivèrent au plus haut point quand il réapparut dans sa ville. Il retrouvait ici les visages familiers des personnes quʼil avait connues depuis son enfance. Sa mère, ses frères et ses sœurs étaient là ; tous les yeux se tournèrent vers lui au moment où il entra dans la synagogue, le jour du sabbat, et prit place parmi les adorateurs.”—Jésus-Christ, page 219.

68

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Mardi

21 juin

3.

GUÉRIR AU JOUR DU SABBAT

a.

A part adorer, quʼest-ce que Jésus faisait dʼautre le jour du sabbat ? Luc 6 : 6-10.

“Un autre sabbat, en entrant dans la synagogue, Jésus vit un homme qui avait une main desséchée. Les pharisiens le surveillaient pour voir ce quʼil allait faire. Le Sauveur savait bien quʼune guérison opérée en un jour de sabbat serait considérée comme une transgression, mais il nʼhésita pas à renverser la muraille des exigences traditionnelles dont on avait entouré le sabbat. Jésus invita le malheureux à sʼavancer, puis demanda : «Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ?» Cʼétait une maxime admise des Juifs que négliger une bonne action, quand lʼoccasion se présentait de la faire, équivalait à faire du mal ; que négliger de sauver une vie, cʼétait commettre un meurtre. Jésus se plaçait donc sur le terrain des rabbins. «Mais ils gardaient le silence. Alors, promenant ses regards sur eux avec colère, et en même temps navré de lʼendurcissement de leur cœur, il dit à lʼhomme : Etends ta main. Il lʼétendit, et sa main fut guérie.»”—Jésus-Christ, page 273. b.

Quel dessein Jésus avait-il à lʼesprit en opérant des guérisons au jour du sabbat ? Luc 14 : 1-5.

“A mesure que les Juifs sʼéloignèrent de Dieu, et négligèrent de sʼapproprier par la foi la justice du Christ, le sabbat perdit sa signification à leurs yeux. Satan sʼefforçait de sʼélever lui-même et de détourner les hommes du Christ ; il travaillait à pervertir le sabbat, parce que cʼest le signe de la puissance du Christ. Les chefs de la nation juive obéissaient à Satan lorsquʼils entouraient dʼexigences pénibles le jour de repos divin. Aux jours du Christ, le sabbat avait été perverti à tel point que, bien loin de refléter le caractère dʼamour du Père céleste, lʼobservation de ce jour manifestait plutôt le caractère dʼhommes égoïstes et arbitraires. Lʼenseignement des rabbins tendait à représenter Dieu comme donnant des lois impossibles à observer. On en venait à considérer Dieu comme un tyran, et à penser que lʼobservation du sabbat, telle quʼil lʼexigeait, rendait les hommes durs et cruels. Le Christ entreprit de redresser ces erreurs. Bien que poursuivi sans répit par les rabbins, il ne se donna même pas lʼapparence de se conformer à leurs exigences, mais alla droit son chemin, observant le sabbat selon la loi de Dieu.”—Jésus-Christ, pages 270-271.

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

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Mercredi

22 juin

4.

LE REPOS AU JOUR DU SABBAT

a.

Comment Christ passa-t-il le sabbat après la crucifixion ? Luc 23 : 44-47. Que firent les disciples pendant ce sabbat-là ? Luc 23 : 53-56.

“Jésus était enfin entré dans son repos. Ce jour interminable dʼopprobre et de supplice avait pris fin. Au moment où les derniers rayons du soleil couchant annoncèrent le sabbat, le Fils de Dieu reposait paisiblement dans le tombeau de Joseph. Son œuvre achevée, les mains jointes, en une attitude de paix, il se reposa pendant les heures sacrées du sabbat. Au commencement, après avoir achevé lʼœuvre de la création, le Père et le Fils sʼétaient reposés le jour du sabbat. Quand eurent été achevés «les cieux et la terre, avec toute leur armée», le Créateur se réjouit avec tous les êtres célestes dans la contemplation de ce glorieux spectacle, «pendant que les étoiles du matin entonnaient des chants dʼallégresse et que les fils de Dieu poussaient des acclamations». Maintenant Jésus se reposait, ayant accompli lʼœuvre de la rédemption ; et bien quʼil y eût de la tristesse parmi ceux quʼil avait aimés sur la terre, le ciel était dans la joie. De brillantes perspectives dʼavenir apparaissaient aux yeux des êtres célestes. Une création restaurée, une race rachetée, incapable de tomber après avoir vaincu le péché, – voilà ce que Dieu et les anges voyaient comme résultat de lʼœuvre achevée par le Christ. Ce tableau reste à jamais associé au jour où Jésus sʼest reposé … Car son «œuvre est parfaite» ; et «tout ce que Dieu fait subsiste à toujours». Quand aura lieu le «rétablissement de tout ce dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes dʼautrefois», le sabbat de la création, le jour où Jésus sʼest reposé dans le tombeau de Joseph, sera encore un jour de repos et de réjouissances. Le ciel et la terre uniront leurs louanges quand, «de sabbat en sabbat», les nations rachetées se prosterneront dans une adoration joyeuse devant Dieu et devant lʼAgneau.”—Jésus-Christ, page 771. b.

Quelle est la signification du sabbat pour le peuple de Dieu ? Matthieu 11 : 28-30 ; Hébreux 4 : 1-4, 9-11.

“Le sabbat sera un sujet de délices pour tous ceux qui le reçoivent comme un signe du pouvoir créateur et rédempteur du Christ. Voyant le Christ dans cette institution, ils font de lui leurs délices. Le sabbat leur fait voir dans les œuvres de la création une preuve de son infinie puissance rédemptrice.”—Jésus-Christ, page 277.

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Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005


Jeudi 5.

LE REPOS PROMIS ICI-BAS ET SUR LA NOUVELLE TERRE

a.

Comment pouvez-vous recevoir le repos promis ? Jean 16 : 13 ; Hébreux 3 : 7-8 ; Esaïe 48 : 18 ; Jérémie 6 : 16.

“[Hébreux 4 : 9, 11]. Le repos dont il est question ici est le repos de la grâce obtenu en suivant la prescription suivante : travaillez avec diligence. Ceux qui apprennent de Jésus sa douceur et son humilité trouvent le repos dans la pratique de ses leçons. On nʼobtient pas ce repos dans lʼindolence, dans les aises égoïstes et dans la recherche du plaisir. Ceux qui ne sont pas désireux dʼoffrir au Seigneur un service fidèle, zélé et aimant ne trouveront le repos spirituel ni dans cette vie ni dans la vie à venir. La paix et la joie dans le Saint-Esprit, le bonheur sur terre et la gloire dans lʼavenir, ne sont issus que dʼun labeur sérieux.”—The SDA Bible Commentary, volume 7, page 928. b.

Comment les rachetés passeront-ils le sabbat sur la terre renouvelée ? Esaïe 66 : 23.

“Le sabbat nʼétait pas destiné à Israël uniquement, mais au monde entier. Il a été révélé à lʼhomme en Eden, et de même que les autres préceptes du décalogue, il constitue une obligation impérissable. Cʼest au sujet de la loi dont le quatrième commandement fait partie, que le Christ déclare : «Jusquʼà ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera.» Aussi longtemps que dureront les cieux et la terre, le sabbat restera comme un signe du pouvoir du Créateur. Et quand lʼEden refleurira sur la terre, le saint jour du repos de Dieu sera honoré de tous. «De sabbat en sabbat», tous les habitants de la nouvelle terre glorifiée viendront «se prosterner devant moi, dit lʼEternel».”—Jésus-Christ, page 270.

Vendredi

24 juin

RÉVISION PERSONNELLE

21 h 56

1. 2. 3. 4. 5.

Comment Christ a-t-il exalté la loi de Dieu ? Quelles œuvres, accomplies par Christ, étaient en totale harmonie avec lʼobservation du sabbat ? Pourquoi les pharisiens sʼopposèrent-ils fortement aux œuvres humanitaires que Christ accomplissait au jour du sabbat ? Décrivez le repos du Christ au jour du sabbat ? Comment puis-je mieux me préparer à adorer lʼEternel sur la nouvelle terre ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2 e trimestre 2005

71

NʼOUBLIEZ PAS LʼOFFRANDE SPÉCIALE DU PROCHAIN SABBAT

23 juin


Offrandes spĂŠciales 2 av pour un ril e cha en Guy pelle ane (vo ir p. 4)

7 mai chewan pour le Saskat a ad an au C (voir p. 30)

4 juin lle, e chape pour un anda au Rw ) (voir p.

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