ODT le MAG 319 COP27

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La COP 27 c’est une nouvelle réunion pour discuter de l’urgence climatique. Elle se tiendra en Egypte et tous les responsables viendront en avion…

On peut se demander comment limiter la pollution lorsque des foules doivent se déplacer et la coupe du monde prochaine ne fait pas exception.

Je ne me fais pas trop d’illusion sur l’avenir des décisions prises lors des réunions précédentes ni les nouvelles alors que cette année a frappé en plein fouet beaucoup de pays avec des évènements climatiques hors normes.

L’on se base sur les rapports du GIEC et heureusement qu’il y en a. Cependant, même si le rapport complet fait près de 3000 pages, j’ai lu la version française adressée aux « décideurs » qui est un résumé. Et dans toutes ces pages, on parle toujours de globalité et c’est problématique car chacun vit la situation de manière différente. Voici donc un article sur les limites d’un rapport global et on va aller plus loin avec des calculs et analyses de températures.

I) La globalité

Le rôle du rapport est de donner des éléments sur base du panel observé en tenant compte de certains critères. On est tous d’accord pour dire que le rapport exprime clairement les risques liés aux changements climatiques. Le problème de la globalité, c’est comme les moyennes, ça lisse les résultats. Sans les écarts types, on ne peut pas être réellement alerté. Par exemple la moyenne de 5 sur 10 éléments être avec 10X5 ou ou 5x0 et 5X10. On ne parle plus du tout de la même chose. Dans le cadre du rapport du GIEC, la version « summery », tout en tenant compte de l’existence de ce phénomène de « régionalité », propose des divisions par continents ou régimes géographiques particuliers, comme les océans et chaînes de montagnes. En prenant l’exemple du graphique 2 (p11), l’Europe qui comprend des massifs montagneux a une variabilité différente que si on prenait les Pays-bas ou le Portugal où il n’y a pas de chaîne de montagne significative.

Dès lors, il est intéressant de voir au sein de certains pays ce qu’il s’y passe réellement et donc de réduire les zones régions continents à des superficies « nationales ou régionales » parce qu’il y a certainement des endroits où ces phénomènes sont déjà plus dommageables que les prévisions moyennes.

Dès lors, nous allons essayer de mesurer des données dans différentes petites zones délimitées grâce notamment à des études nationales.

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II) Calcul du réchauffement climatique

A) Les modèles

Le calcul de réchauffement est global, on parle de 1,5° pour la planète et on connaît parfaitement les conséquences : les pôles vont fondre plus fort et plus vite, l’eau va monter, certaines zones déjà sujettes à des sécheresses deviendront presque désertiques, les phénomènes météorologiques seront plus fréquents et extrêmes. Mais comme il s’agit d’une moyenne, que se passerait-il avec les températures supérieures à la moyenne ? Et comment est calculée la température du réchauffement ?

Les calculs sont des modèles sur base de superficie et ce sont des ordinateurs qui calculent les prévisions en tenant compte de facteurs comme les lois physiques mais aussi l’impact de l’activité humaine (anthropie). Les données sont collectées depuis les années 90 mais on reste dans une logique mathématique et donc peu encline à tenir compte de paramètres aléatoires et imprévisibles. C’est comme calculer une trajectoire d’un objet sur base de la vitesse parcourue et du temps, sans intervention, on sait exactement où sera l’objet à tout moment. Mais ce n’est pas vraiment crédible, surtout si l’on compare avec le domaine des prévisions météorologiques ou l’imprévisible est omniprésent.

Ces calculs tiennent compte de ce que l’on appelle des forçages (changements naturels ou anthropiques) mais pas tous comme :

- l’arrêt de l’activité humaine comme ça a été le cas durant plusieurs mois en 2020 à cause du Covid19 et qui fut plutôt positif pour la planète.

- la modification de la variabilité intrinsèque de la planète (réchauffement ou refroidissement naturel)

- l’impact du rayonnement solaire supérieur.

- la multiplication des catastrophes naturelles qui limitent de façon considérable l’activité économique.

Bien sûr, c’est difficile à estimer et c’est généralement une période courte qui n’aurait que peu d’impact à long terme et certainement pas de manière positive mais cela pourrait localement empirer des situations déjà critiques.

Des chercheurs améliorent le suivi des données partout dans le monde et on essaye d’intégrer au maximum les particularités locales dans le calcul mais au lieu de communiquer les résultats par zone de recherche, c’est un résultat global que l’on reçoit. Ce serait beaucoup plus efficace sur l’esprit des gens si l’on montrait que telle zone se réchauffe déjà de 3° alors que l’autre ne se réchauffe que de 0,5.

Malgré tout, le modèle mathématique reste ce qu’il y a de plus crédible pour mesurer les risques potentiels.

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II) B) Equation de Kaya

Elle vient du nom de son inventeur l’économiste japonais Yoichi Kaya en 1993 (Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability)

CO2 = population x (PIB/population) x (énergie/PIB) x (CO2/énergie)

CO2 : dioxyde de carbone : 36,3 mégatonnes en 2021 Population mondiale actuelle estimée à 8 milliards fin 2022 Energie (E) correspond à la consommation énergétique

PIB/population : PIB par habitant, ça équivaut selon les cas au pouvoir d’achat énergie/PIB : intensité énergétique en KWh ou en tep (tonne équivalent pétrole) pour créer un dollar/euro de consommation (production, services) CO2/énergie : la quantité de CO2 dans l’énergie utilisée

Les calculs font fait en $ pour le PIB et les valeurs dérivées. 1 TEP = 41,868 GJ = 11 630Kwh

C’est un calcul assez compliqué dont les valeurs sont souvent méconnues.

Cette équation tend à montrer un lien entre le niveau de vie et la production de CO2. Mais cela ne prend absolument pas en compte la réalité de la vie quotidienne. Si l’on compte la Chine, on englobe toute la population or il y a au moins 50 % qui vit du secteur de l’agriculture.

Il vaut donc mieux s’intéresser à l’empreinte carbone individuelle.

C) Empreinte carbone

L’empreinte carbone est calculée selon les catégories de la vie quotidienne : alimentation, transport, logement, loisir et en fonction des secteurs (public, privé).

On parle en GES, gaz à effet de serre dont le CO2 est la composante principale avec plus de 3/4 de la production. Il y a 6 GES anthropiques.

Le gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2)

Le méthane (CH4)

Le protoxyde d’azote (N2O)

L’hexafluorure de soufre (SF6), dans transformateurs électriques

Les hydrofluorocarbures (HFC), un gaz réfrigérant (radiateurs et climatiseurs)

Les perfluorocarbures (PFC)

Par exemple, une exploitation bovine a une production de CH4 significative et une société productrice d’acier aura une empreinte carbone plus importante qu’un particulier.

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II) B)

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L’empreinte carbone moyenne d’un humain est de 4,372 tonnes de CO2 par an (chiffres OCDE 2015) et c’est bien entendu une moyenne car un Américain du nord dépensera plus tandis qu’un Cambodgien dépensera beaucoup moins.

Là on peut effectivement tenter de corréler le PIB d’un habitant et la production de CO2 de son pays car un pays industrialisé aura plus de moyens pour que chaque habitant puisse s’équiper de produits polluants, comme la voiture, ou importer des produits venant de pays éloignés.

L’empreinte carbone d’un produit tient compte de sa production propre mais également de son transport. A l’export, un produit aura d’office une empreinte carbone plus élevée. De même un habitant qui prend l’avion régulièrement « polluera » plus qu’un voyageur occasionnel ou un navetteur en train.

Pour calculer, il vaut mieux privilégier les rations physiques aux ratios monétaires :

Ratio physique : quantité de CO2 produite par unité consommée. Ratio monétaire : quantité de CO2 affiliée à un produit ou à un service basé sur son prix

Donc si une tonne de vache produit 1T de CO2 et 1 tonne de vaches coûte 1000 euros, il ne faut pas dire 500 euros produisent alors 500kg de CO2. Parce que le prix de la vache peut varier mais pas (ou moins) sa production de CO2.

Par contre pour calculer réellement votre empreinte, je vous souhaite bien du courage car la plupart des sites proposant des calculs sont payants et que les autres le font sur base de questions et donc de moyennes.

Il y a 36 questions sur le site https://www.wwf.ch/fr/vie-durable/calculateur-d-empreinte-ecologique

Je me suis arrêté à la 18 car certaines des questions n’ont aucun rapport avec l’empreinte écologique. Ca ressemble plus à un sondage de type de vie qu’autre chose.

Il faut faire attention aux critères proposés car considérer que la production bio locale sur le même pied qu’une production de commerce équitable me semble un non sens car le produit équitable, comme le café ou le cacao, il vient en avion. La différence entre une production locale ou industrielle n’aura donc que peu d’impact face à la pollution du transport utilisé.

Mais si on voulait vraiment s’amuser à calculer, on peut le faire comme avec le calcul de la consommation des calories quotidiennes. Il faudra tenir compte de plusieurs éléments et les additionner les différents GES.

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II) B)

a) Production biologique (respiration, toilettes)

Un individu qui fait du sport ou qui a des activités physiques intenses respire plus vite et produit donc plus de CO2 qu’une personne en train de dormir. Il faudra donc calculer au moins deux états : en activité, au repos. Et sa production de méthane...

b) Production liée au transport (pied, vélo, voiture, transport en commun, avion)

Il faudra additionner les différents modes au cours de la journée en tenant compte de la production énergétique nécessaire au fonctionnement du véhicule

c) Production alimentaire

On tiendra compte de la consommation pour produire l’aliment, le transport éventuel, la préparation (recette + cuisson) et il faudra faire ce calcul pour chaque plat ou boisson.

d) Production loisir

Evidemment, cela dépend du type de loisir, cela peut être de la lecture, comme de la télévision ou des jeux videos, le cinéma ou l’équitation, le karting. Chaque loisir aura sa consommation à calculer en fonction de ce qui la constitue.

e) Le logement

En fonction de la température réglée, de l’isolation, du type d’énergie et de la durée de fonctionnement. On tiendra compte aussi de la consommation des appareils ménagers (lavage, frigidaire, etc)

f) Production professionnelle

Là ça devient très compliqué selon la profession.

On peut légitimement penser qu’un ouvrier de production provoquera plus de CO2 qu’une secrétaire ou qu’un professeur. Mais on peut au moins essayer de tenir compte de son lieu de travail. La secrétaire peut, par exemple, compter son ordinateur et son matériel lié.

Attention de ne pas dupliquer le calcul d’activités qui peuvent être dans différentes catégories.

On pourrait simplifier en disant qu’un KWh produit toujours la même quantité de CO2 mais ce n’est pas le cas, ni pour la production puisqu’on ne sait pas si c’est de l’énergie verte ou autre ni pour la consommation finale.

Voici un calcul moyen et arbitraire sur base de données « internet »

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II) B) Catégorie Activité CO2 Total par catégorie

A) humain

B) Transport

16h de vie 8h de repos

1h de marche

1h de bus

1h de voiture

1h de train

1h d’avion

C) Nourriture

1l d’eau

1l de vin

1l de soda

1l de café

1 petit déjeuner

1 dîner froid

1 dîner chaud

1 collation

1 souper chaud

D) Loisir

1h de télévision

1h de lecture

1h de jeux videos

1h de PC

E) Logement

1h chauffage à 17° élec

1h chauffage à 17° gaz

1h chauffage à 17° fuel

1h de frigidaire

1h de lave-linge

1h de lave-vaisselle

F) Travail

Totaux

1h de PC

1h de production indus 1h de chauffeur

1h de vente

Personnellement, je ne tiendrais pas compte du travail, sauf si c’est à domicile et donc mesurable car c’est bien trop de facteurs à prendre en considération et un restaurant n’est pas un show room ni une grande surface. On pourrait éventuellement prendre comme valeur, le montant de CO2 produit par la société divisé par le N° de salariés comme référence.

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II) B)

Au final, que l’on soit une personne ou une société, l’objectif est de réduire l’empreinte carbone au maximum. Et tant qu’à faire, l’empreinte écologique aussi, c’est-à-dire l’impact qu’ont sur la planète nos comportements.

III) Et si...

On va le faire pour deux valeurs de température en tenant compte de plusieurs critères avec impacts directs sur le mode de vie en comparant plusieurs zones au niveau mondial. Chacun des critères aura forcément des conséquences sur la vie (et donc la mortalité) des habitants concernés mais aussi sur l’environnement direct (biotope).

A) Si la température monte de 2° 2° est également une moyenne cela peut donc être 1 en hiver et 3 en été.

1) Au niveau mondial

Le climat

Augmentation des périodes de canicules et de leurs durées Typhons, tornades, pluies torrentielles et donc inondations. La pluie pourrait être plus rare sur l’année mais être concentrée en une période très courte. On dit souvent qu’il a plu en une nuit l’équivalent du mois.

La montée des eaux Puisque la température aux pôles augmenterait, la fonte des glaces serait amplifiée et les eaux monteraient.

Les maladies

Les maladies tropicales s’étendraient puisque la zone correspondant à ces caractéristiques serait plus vaste.

Le biotope

Tous les biotopes fragiles disparaîtraient. Le type de biome ou écosystème serait transformé. Les zones chaudes deviendraient désertiques et les zones tempérées deviendraient chaudes.

La démographie

Si la terre habituelle ne peut plus nourrir la population, elle se déplacera en masse.

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III) A) 2) Au niveau local

a) Belgique rapport de 2004 ucl-greenpeace

« Il y aura des risques d’inondations », on les a vues en 2021.

Pénurie d’eau potable et baisse de sa qualité dans le système hydrographique

1 mètre du niveau moyen de la mer aurait pour résultat que près de 63000 hectares se retrouveraient à une altitude négative. Dans 1000 ans, avec une hausse possible de 8 m, c’est plus du dixième du territoire belge (près de 3700 km²)

Pour la faune, progression vers le nord de nombreuses espèces des régions chaudes

3 catégories : espèces de zones tempérées, espèces de zones chaudes et espèces de zones froides

Les espèces de zones froides seront menacées les premières.

Il en va de même pour la flore dont certaines variétés d’arbres pourraient disparaître au profit d’autres. Cela entraînera également une possible modification des cultures. On le voit déjà avec les vignes.

b) France rapport CNRS et Météo France 2022

L’augmentation serait de 3,8 °C en 2100

L’effet des aérosols sur le climat a chuté et la courbe des températures s’est emballée.

« Il aura des pics de chaleur beaucoup plus fréquents et chauds, et des sécheresses plus intenses et prolongées. Dans ces conditions, l’un de points clés sera comment maintenir les ressources en eau et comment les utiliser. »

Il est dommage que l’on n’ait pas différencié les grandes régions.

c) Québec rapport du RCCC 2019

La banquise fonderait -> impact faune et flore (ours polaire)

Le pergélisol ou permafrost, sol gelé en permanence, diminuerait.

Les types d’arbre changeraient

Des bouleversements sont à prévoir dans le cycle de l’eau

Diminution des réserves d’eau douce potable

Une bonne partie de la ville de Québec, de la vieille ville, serait sous les eaux régulièrement.

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III) A) 2) c)

« On parle de 800 millions de personnes qui ne pourront pas rester où elles sont si le niveau de la mer augmente de un mètre et plus. »

Le phénomène de gel-dégel affecte les infrastructures dont les bâtiments et les routes.

d) Inde étude Maplecroft (2013)

Tempêtes et typhons, moussons Dégâts aux cultures

Fonte des glaciers au nord Perte d’une biodiversité unique au monde Perte de réserves en eau potable Villes côtières densément peuplées seraient en danger -> migrations

B) Si la température monte de 5°

Jusqu’à présent personne n’a envisagé ce scénario même si certains rapports parlent d’une augmentation de plus de 6° en 2100 si l’on n’agit pas de suite.

Il est clair que tous les risques à 2° seraient amplifiés et on pourrait même craindre l’extinction des milliers d’espèces y compris celle de l’humanité sur des bandes de latitudes qui seraient invivables.

L’on sait que les périodes de fortes chaleurs sont mortelles pour les plus fragiles, à moins que l’organisme n’ait la capacité de résister à une température habituelle de plus de 35°, le corps se déshydratera et l’on mourra par millions.

Il n’y aura plus de neige sur les chaînes de montagne et la plupart des zones d’eau douce terrestres seront asséchées. Si l’on ne meurt pas de la chaleur, on mourra de soif.

Et dans les faits on a 30 degrés en plein centre de la France un 28/10… alors que ça ne devrait pas dépasser les 15. C’est une augmentation de 15° localement.

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IV) La concentration en CO2

Il n’y a pas de doute sur ce phénomène, la concentration augmente continuellement. L’intérêt scientifique étant donc de comprendre à quoi est due cette augmentation. Il y a plusieurs causes envisagées et, bien entendu, les professionnels ne sont pas d’accord entre eux. Donc il y a toutes sortes de théories et il est difficile de savoir lesquelles sont vraies ou non. Nous allons voir deux grandes options.

A) Influence climatique

La théorie principale expose que la montée de la température augmenterait la concentration en CO2. De ce fait, il y aurait un lien direct entre température et concentration.

Dans certaines villes, malgré la diminution de la température, la concentration en CO2 a augmenté de manière significative en plusieurs décennies.

Cela renforce l’idée que la température n’augmente pas partout de la même manière et il est vrai que les températures aux pôles augmenteraient de manière plus significative que dans des régions équatoriales.

Certaines études tendraient à démontrer que c’est le CO2 qui influencerait la température avec le rejet du gaz par les océans.

De même, il existerait un décalage, ou déphasage, entre les périodes de progression entre la concentration en CO2 et la température où l’on décrirait que c’est la concentration en CO2 qui provoquerait l’augmentation des températures et non l’inverse.

Voici un graphique qui ne montre aucun lien entre la température et l’augmentation du CO2 mais l’augmentation est bien réelle https://www.science-climat-energie.be/wp-content/uploads/2018/06/Diapositive1-1.jpg

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IV) A)

Une autre thèse vient renforcer le manque de lien entre la température et la concentration, c’est le fait que même si l’on a des températures records ces dernières années, si l’on remonte dans l’histoire des relevés, on doit parfois remonter à plus d’un siècle pour battre les records précédents. Or il y a un siècle, on ne peut pas affirmer que la production de CO2 était intensive et elle était de toute façon bien moindre à l’actuelle.

Voici un article complet et détaillé sur le sujet : https://www.science-climat-energie.be/faq-5-lien-entre-temperature-et-co2/

Donc, il est peu vraisemblable que sur base de ces quelques phrases on puisse se formuler une idée précise de la réalité mais on peut établir le postulat que la température n’est pas un facteur déterminant. Ce qui nous mène à la seconde option.

B) Influence humaine

Tout le monde semble d’accord pour dire que l’influence humaine, c’est-à-dire la production par l’homme ou ses actions, augmente la concentration en CO2.

Ce qui permet d’étudier les différents secteurs d’activité et leurs impacts respectifs. Voici la division que j’aurais aimé voir industrie agriculture hydrocarbure transport -> automobile -> aviation tourisme de masse

Mais on se contentera des secteurs traditionnellement analysés et je vais multiplier les exemples, cela donnera une idée plus précise de la répartition.

Vous aurez un exemple dans le rapport : https://www.globalcarbonproject.org/global/pdf/RECCAP2_2021.pdf

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IV) A)

En 2019

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-duclimat-2022/image/origine-emissions-CO2-CGDD.svg

En Europe

https://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php?title=File:Greenhouse_gas_emissions_by_economic_activity,_2014_(th ousand_tonnes_of_CO2_equivalents)_YB17-fr.png

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A)

https://www.lefigaro.fr/assets/infographie/print/highcharts/graphiques/web_201744_3234_E missions_de_GES_par_secteur_en_Europe/web_201744_3234_Emissions_de_GES_par_sect eur_en_Europe.html

Voici l’article où vous pourrez trouver d’autres informations : https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2017/11/06/2900620171106ARTFIG00012-cop23-quels-secteurs-economiques-emettent-le-plus-de-co2-enfrance.php

De plus, il est intéressant de comparer entre pays les proportions d’émission de CO2. Bien entendu, les pays industrialisés polluent plus que les pays pauvres.

A cela il faut ajouter certains comportements comme la déforestation qui a un impact direct sur la concentration de CO2 au niveau mondial, l’exploitation intensive de ressources non renouvelables, la surconsommation et ce qui en découle, la pollution de déchets parfois inutiles comme certains emballages.

Il n’y a pas que le CO2 à prendre en considération, le CH4 (méthane) et le N2O (protoxyde d’azote) jouent également un rôle important dans les gaz à effet de serre. https://cdn.statcdn.com/Infographic/images/normal/9668.jpeg

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V) Des actions

A) Les militants

Les actions sont nombreuses et variées. Cela va de discours à des manifestations nationales et internationales dont les Youth for climate en Belgique.

D’autres manifestations plus dures et plus ciblées sont menées par des organisations comme GreenPeace et le WWF.

Les dernières en date sont l’oeuvre d’écologistes que je qualifierai d’extrêmes et souffrant de troubles dystopiques ou utopiques selon les cas et qui sont les auteurs des « actions peintures ».

Dystopie B) Les politiques

En matière de « négationsime » (au sens strict du terme) il n’y a pas pire que les politiques pour se voiler la face. Certains sont inconscients et, ce qui est sans doute pire, d’autres sont parfaitement conscients et ne font rien ou pas assez. Quant à leur motivation, ou manque dans ce cas présent, il faudrait prendre la peine de la chercher. Et l’on trouverait sans doute des raisons pécuniaires dans les excuses diluées.

Cependant, certains agissent comme la dernière mesure phare en date de l’UE: fin des moteurs thermiques en 2035 en UE. Mais est-ce une raison écologique ou purement financière pour se détacher des énergies russes ?

VI) Conclusion ?

Quoi qu’il en soit, il faut tenir compte du réchauffement climatique car il va bouleverser les modes de vies actuels ou du moins répartir les populations différemment. Que ce réchauffement soit naturel ou provoqué, il faut agir.

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