L'écorce de l'être

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Anthol qui ne p o s s é ni ni

ogie saurait d e r ombre reflet

L’écorce de l’être Être

et

Avoir

l’Écorce

Quand la promesse de l’infini s’effrite. Subvient une stérilité intellectuelle qui prend racine dans les cimes improbables. Où tout est verticalité minérale, poussé par un désir d’ascension. Il n’y pas d’autre s a n c t u a i r e Que de lire dans la cendre la contre forme du feu, et se dissoudre dans le sédiment d’un fossile


Ici je demeure Ă jamais



Moi, l’unique, possède la clé d’un verrou qui n’a jamais existé. Persuadé par la possession d’une réponse sans question. Il naquit la chimère d’une sagesse fantasmé qui dépourvut de tête et de queue ne peut n’y voir ni être clairvoyante.


La vérité versatile devient encombrante quand elle s’échappe du calice, irrésolu à être le corps d’une abstraction. Et je la vis qui implora Dieu, de par sa clémence puisse l’être enfin se comprendre.


Alors que l’horizon se distorait langoureusement, et quand son altérité fut la plus profonde, il fit face à sa propre charogne. Sa chair se dilua dans l’espace, et c’est dans cette substance apathique que se sculpta son corps qui se dispersa dans une transcendance numérique.


S’obstiner à vouloir fusionner avec l’espace et le temps, se greffer l’éphémère afin qu’il puisse goûter à l’éternité. Mais il faut donner, douloureusement, s’arracher la chair corpulente, et accepter qu’elle se fane.





Un monstre fait de reflets déchire la nacre de la nuit Et fait parvenir là l’Ego, l ’ i n c o n n u . Convaincue par sa propre folie, il lui donna des habits de raison Pour déformer non pas la r é f l e x i o n Mais le miroir.


Une pensée laiteuse, déborda et suscita une ondulation lucide dans un lac jusqu’ici

souterrain.




Ingrat celui qui se délaisse de sa mue, sans même lui rendre son dernier sacre. Même l’arbre enterre sa cosse Dont seule la matrice terreuse reconnait le vide .


Assé qui ré la to Qui sans S’hyd dans pois confo par la de l’évid et s’é d ’ u narc létharg


éché éclame orpeur jamais savoir drate le son, ondu clarté

dence, éprend u n e cose gique.



Dans la création, il sollicita sa perte. Alors surgit un labyrinthe sans mur, où il demanda à s’y perdre. Afin de trouver.


Vidé de sa substance et redevenu surface plane. L’excroissance sectionnée de sa chair s’accapare la souffrance d’avoir un corps d’être assujetti a une gravité et constamment écraser par un soleil.



Le point déclare la fin, car c’est dans sa limite, que se définit l’au delà


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