Camp des Apprenti(e)s 2017 du 26 au 30 juin 2017
Chalet du Soldat Le huitième « Camp des Apprentis » de l’EPFL s’est déroulé dans les Préalpes fribourgeoises au pied des célèbres Gastlosen, paradis pour grimpeurs et randonneurs. Le « Chalet du Soldat » a hébergé 30 apprenti(e)s de 1ère année de toutes les professions et 6 formateurs du lundi 26 au vendredi 30 juin 2017. Sous la forme d’une semaine « au vert », le « Camp des Apprentis » vise les objectifs suivants : promotion de l’esprit d’équipe, expérience de l’effort, découverte de la montagne et de son environnement, apprentissage de la vie en groupe et développement des liens entre les apprenti(e)s des différentes professions.
Tanya CARRASCO employée de commerce
Audrey BERSET laborantine en physique
Anthony DESPONDS informaticien
Kilian BARRETO employé de commerce
Christopher LÜTHI employé de commerce
Maxime MARENDAZ interactive media designer
Alexis CHESEAUX laborantin en chimie
Marie VINGERHOETS Alexandre MARTINS ARAÙJO laborantine en biologie employé de commerce
Matéo MÜLLER informaticien
Dylan MAGNIN laborantin en biologie
Yannick WILSON laborantin en chimie
Chloé WEGMANN laborantine en chimie
Laura CIPRIANO interactive media designer
Asha BASKARALINGAM employée de commerce
Silvia SABATINO laborantine en biologie
Sara PEREIRA laborantine en biologie
Jordy MÜLLER laborantin en chimie
Richard TENORIO informaticien
Erwan ROMANN laborantin en physique
Sarah MIKAMI laborantine en chimie
Nathan VEGA laborantin en physique
Yann LAVANCHY laborantin en chimie
Nicolas REYMOND informaticien
Dylan MATTHEY polymécanicien
Alec GAGNEGIN laborantin en chimie
Xavier VOLET laborantin en chimie
Aurélya TURLA laborantine en chimie
Guillaume ROUVÉ laborantin en chimie
Léo CHOLLET informaticien
Francis Perritaz
Karine Genoud
SĂŠbastien Perritaz
Yves Morier
Guillaume Francey
Laurent Chevalley
Lundi 26 juin 0830 0842 1022 1100 ……. 1530 1600 ……. ……. …….
Rendez-vous gare CFF Lausanne Départ de Lausanne pour Jaun (train + bus) Arrivée à Jaun – Briefing « Marche d’approche … » Marche 1 : Jaun (1017m)-Chalet du Soldat (1752m) Arrivée au Chalet du Soldat - Installation – Directives Présentation personnelle Conférence de Paul Grossrieder, ancien Directeur général de Comité international de la Croix-Rouge Repas Présentation personnelle Jeux / Film / Activité extérieure
Lausanne Palézieux Romont Bulle Jaun
dép 08:42 dép 08:58 dép 09:23 dép 09:48 arr 10:22 (durée 1:45)
temps de marche : ~ 3h30 pique-nique
8 heures 30 sur le quai 1 de la gare de Lausanne : les regards des apprentis croisent ceux des formateurs … des sourires sont échangés ! Eh oui, c’est parti pour une semaine de cohabitation alpestre dans un lieu à l’écart de la civilisation et de l’agitation citadine. Assurément un changement rude pour quelques-uns ou quelques-unes. On nous promet une belle expérience, des moments forts, de bons souvenirs … nous, on veut bien, mais on demande à voir et on reste prudent. En route pour un voyage en train puis en bus qui nous dépose finalement à Jaun, place du village.
Nous nous rassemblons aux abords d’une pittoresque petite église pour un breafing et le contrôle de notre équipement. C’est ensuite que commencent les choses sérieuses, notre marche d’approche sous les rayons dardants du soleil et les dards des insectes. C’est d’entrée décourageant et épuisant … enfin pas pour tous !
La pause de midi au parc d’été est bienvenue. Emilio et Eric, deux collaborateurs des RH se joignent à nous pour la suite de la montée ; ils partagerons avec nous un peu de l’ambiance du camp jusqu’à demain. C’est repus que nous reprenons notre marche. Enfin un bassin ! L’eau estelle potable ? Assoiffés, nous nous abreuvons à nos risques et périls.
Durant notre cheminement, nous observons une fente verticale béante au milieu de la barre rocheuse des Gastlosen, le «Grossmutterloch» ou « trou de la grand-mère ». La légende veut que le diable ait élu domicile dans cette région inhospitalière (Gast – losen, «sans hôte») ; dans un accès de colère, il projeta sa grand-mère contre la paroi, qui en fut trouée. Les géologues attribuent plutôt ce trou à un processus d'érosion, dû aux failles présentes dans la roche.
Comme chaque année semble-t-il, Monsieur Perritaz organise un sprint final sur les 100 derniers mètres de montée. Le Chalet du Soldat nous ouvre enfin ses portes et nous offre son hospitalité. Nous sommes récompensés de nos efforts sur la terrasse ensoleillée. Monsieur Horst, le patron, nous souhaite la bienvenue et nous explique le fonctionnement du chalet et les règles de vie. Nous prenons nos quartiers. Sortis de notre zone de confort, nous devrions malgré tout passer une bonne semaine !
Nous allons vivre maintenant un très grand moment avec la visite de Monsieur Paul Grossrieder et sa présentation de l’Etat islamique.
L’Etat islamique par M. Paul Grossrieder, ancien Directeur général du CICR En fin de cette première journée du camp des apprentis 2017 au Chalet du Soldat, nous avons le privilège de recevoir M. Grossrieder, un homme de grande culture, un citoyen engagé et qui plus est, un humaniste convaincu. La thématique qu’il souhaite aborder avec nous est la suivante : l’Etat Islamique. C’est un sujet qui nous touche tous actuellement, que ce soit de près ou de loin, et le silence qui règne pendant cette conférence peut en témoigner. Très vite, il est évident pour toutes et tous que M. Grossrieder est fort d’une expérience qui nous dépasse. La précision dont il fait part durant sa présentation nous laisse quelques fois dubitatifs… Effectivement, il n’est pas toujours aisé de suivre ses explications géopolitiques, qui mêlent histoire du Moyen-Orient, guerres religieuses, politique internationale etc. Cependant, les nombreuses anecdotes dont il nous gratifie nous gardent en haleine. Il est effectivement cocasse de l’entendre parler de ses entretiens, des discussions et négociations qu’il a eus avec les grands de ce monde, n’est-ce pas Monsieur Mandela ? Nous ressortons donc de cette conférence avec le sentiment d’avoir participé à un moment d’exception, de ceux qui nous transportent et dont on se souvient des années durant. Nous retiendrons aussi les précieux conseils de ce Monsieur, pour qui les jeunes et les apprentis notamment, sont l’avenir du pays. Selon ses dires, c’est à nous, de prendre tous les risques et de saisir toutes les opportunités qui se présentent à nous dans notre carrière afin de nous ouvrir les portes de la connaissance et de la réussite professionnelle. Pour tous cela, nous remercions M. Grossrieder pour son expertise avisée ainsi que pour son accessibilité.
Biographie et parcours de Paul Grossrieder Paul Grossrieder est né en Suisse à Charmey en 1944. Il a fait ses classes au collège Saint-Michel à Fribourg. Une fois sa maturité classique en poche, il se dirige vers la philosophie dans l’ordre dominicain. Et c’est à La Sarte, en Belgique, qu’il obtient sa licence en 1967. En qualité de Frère prêcheur (ordonné prêtre en 1970), il accomplit la même année une licence en théologie à l’Université de Fribourg. L’ordre des dominicains l’envoie ensuite à Genève comme vicaire à la paroisse Saint-Paul. Il accepte à condition de pouvoir s’inscrire à l’Institut des hautes études internationales à Genève où quatre ans plus tard, il obtient son diplôme en sciences politiques. Ayant choisi comme sujet de thèse le Saint-Siège et l’Afrique noire à la fin du XIXe, il mène ses recherches aux archives du Vatican, où il travaille par la suite comme conseiller au sein du Ministère des affaires étrangères auprès des papes Paul VI et Jean-Paul II. Il collabore également au journal de l’Osservatore Romano de 1976 à 1978 et termine son doctorat en 1983. La même année, il quitte l’ordre dominicain pour postuler au CICR, à l’âge de 39 ans, ce qui représente un inconvénient pour la maison. Sa candidature est donc d’abord refusée avant qu’il ne soit repêché lorsqu’un cadre prend connaissance de son dossier. Sa première mission se déroule à Bagdad en 1984. En 1985, il est promu chef adjoint de délégation en Angola avant de devenir chef de secteur de la zone Afrique. En 1986, il devient chef de délégation en Israël, puis délégué général adjoint de la zone Asie en 1989, délégué général de la même zone un an plus tard et enfin directeur adjoint des Opérations en 1990, le département phare de l’institution. Il devient pour finir Directeur Général du CICR en 1998, fonction qu’il quitte 5 ans plus tard, soit en 2002. En 2005, il accepte la présidence de Voice, un réseau d’une centaine d’ONG européennes, qu’il quitte 4 ans plus tard. Aujourd’hui est il est encore actif dans le domaine, notamment auprès de la fondation Hirondelle et d’un hôpital à Istanbul. Il est de plus vice-président de la fondation Nicole Niquille – Hôpital Lukla au Népal.
Mardi 27 juin 0700 0730 0830
Réveil Petit déjeuner – Briefing « Tour des Gast » 11km990 ; +830m ; 4h20 Rando 2 : CdS (1752m)-Chli Sattel (parc d’été) (1430m)- max 1926 / min 1430m Musersbergli (1531m)-Chalet du Grat (1642m)Col du Loup (1921m)-*-CdS Rando 3 : *Wandflue (2132m) +220 m ; 1h
……. 1830 …….
Jeux / Film / Activité extérieure Repas Jeux / Film / Activité extérieure
lunch organisé
Tour des Gastlosen Après une nuit agitée, nous nous levons de bon matin ; c’est que du dénivelé et des kilomètres sont au programme de la journée, le tour des Gastlosen. Rassasiés d’un bon petit-déjeuner nous quittons la chaleur du chalet. Dès nos premiers pas, la bruine nous rafraichit et l’air pur et vivifiant stimule nos muscles encore endormis avant de laisser place au soleil. La descente dans la forêt est chaotique ; nous trébuchons à chaque pas sur le chemin glissant en terre noire et nous nous achoppons aux racines traîtresses des sapins. A une intersection, de nouveaux visiteurs de l’EPFL viennent grossir nos rangs, Eric et Rita des RH, et Luke, le formateur des laborantins en chimie du Laboratoire-Ecole.
Nous traversons ensuite une nature inhospitalière et ravagée par un ouragan avant d’entamer avec force, courage et détermination une rude montée en forêt mettant nos mollets à forte contribution. Nous contournons l’extrémité Nord de la chaine des Gastlosen et nous nous trouvons maintenant sur sol bernois. En contrebas d’un chemin, des sifflements brefs et stridents attirent notre attention, trois marmottes sur le qui-vive nous ont repérés.
La moitié du parcours est bientôt derrière nous et nous faisons halte au pied des majestueuses parois de calcaire. Des groupes se forment par affinité, cherchant l’ombre, et nous partageons notre lunch avec des insectes tout autant affamés que nous. Les discussions sont variées et animées. Nous reprenons notre randonnée ; il est encore long ce tour des Gast.
Au col du Loup, nous formons deux groupes selon deux critères simples : la motivation et la forme physique ! Les plus motivés et les plus endurants vont gravir la Wandflue ; ceux pour qui s’en est assez et dont les organismes ont souffert prennent directement le chemin du chalet.
Ascension de la Wandflue Du col, l'ascension est relativement aisée mise à part un ou deux passages plus alpins où les mains sont utiles à la progression. A la croix sommitale, nous sommes largement récompensés de nos efforts, les Alpes déroulent leurs sommets majestueux. De retour au col, la descente sous les parois est soutenue, des cailloux roulent sous nos pieds. Nous nous rejoignons tous au chalet et avec l’autorisation du staff, nous pouvons savourer une bonne mousse bien fraîche. Par crainte que les conditions météorologiques ne se dégradent demain, l’opération « Mac Apprentis » de mercredi est avancée à ce soir.
Opération « Mac Apprentis » Nouveauté cette année pour l’opération « Mac Apprentis » qui consiste à cuisiner des macaronis du chalet dans le terrain en totale autonomie et avec les moyens du bord, les formateurs forment un groupe indépendant et participent activement au concours des meilleurs macaronis. Il était temps en effet que nous, les formateurs, relevions le challenge des meilleurs macaronis du chalet. D’autorité, Guillaume prend les choses en main et se promeut chef de cuisine à l’unanimité de tous, nous permettant ainsi de profiter pleinement … de l’apéritif ! Nous faisons toutefois notre part du travail en le gratifiant de compliments admiratifs sur ses talents de cuisinier. Lazar le chef de cuisine du Chalet suit les opérations avec intérêt et apporte son concours à la rectification finale de l’assaisonnement. Sans nous vanter et de l’avis de Lazar, nos macaronis – enfin ceux de Guillaume – sont sans conteste les meilleurs jamais cuisinés en ces lieux. Bons joueurs, nous allons goûter la cuisine des groupes d’apprentis et relevons leur créativité dans l’interprétation de la recette originale !
Mercredi 28 juin 0700 0730 0930 1030 1300 1415
Réveil Petit déjeuner – Briefing « Initiation à l’escalade » ; Jonas Nessi, guide Escalade: groupe 1 /Présentation L. Chevalley: groupe 2 Repas au chalet Escalade: groupe 2 /Présentation L. Chevalley: groupe 1
1800 …….
« Opération MacApprentis »
encadrement escalade : Jonas Nessi guide montagne (matériel mis à disposition) découverte didactique de l’environnement montagnard : par Laurent Chevalley
Initiation à l’escalade Suite à un réveil autoritaire : « Debout là-dedans ! », nous entamons notre première descente en rappel de la journée … du lit au plancher. Malgré les prévisions peu encourageantes, nous nous accrochons aux rayons de soleil et partons en direction de la muraille grise pour l’initiation à l’escalade.
Sur le spot de grimpe, Jonas, notre instructeur, nous donne le topo de la journée et nous instruit aux nœuds et à l’assurage. Les ascensions commencent, plus c’est haut, plus c’est beau. On digère nos macaronis de la veille. Pour la plupart, néophytes en escalade, le rocher ne baisse pas facilement sa garde et repousse nos assauts. Quelques-uns prennent leurs pieds dans des voies plus longues ou de cotation plus élevée. C’est la bonne humeur qui prédomine. Cependant, la météo annonçait des cordes, elle ne ment pas ; on plie les nôtres et allons casser la croûte au chalet.
Après le repas, un petit groupe s’essaie au slackline. Même tendue qu’à 50 centimètres du sol, tenir en équilibre sur cette mince sangle demande une incroyable adresse.
Dans l’après-midi nous nous réunissons dans la salle du chalet pour visionner le documentaire « Demain – Partout dans le monde des solutions existent ».
Demain est un film documentaire français sorti en 2015. Devant un futur que les scientifiques annoncent préoccupant, le film a la particularité de ne pas donner dans le catastrophisme. Adoptant un point de vue optimiste, il recense des initiatives dans dix pays de par le monde, face aux défis environnementaux et e sociaux du XXI siècle, qu'il s'agisse d'agriculture, d'énergie, d'économie, d'éducation ou de gouvernance.
En manque de calories, on se rattrape finalement avec une solide fondue et des meringues double-crème de la Gruyère.
Jeudi 29 juin 0630 0700 0800
1630 ……. …….
Réveil Petit déjeuner – Briefing Rando 4 : « Top of the Hochmatt » : 13k400 ; +1260m ; 6h15 Petit Mont (1390m)-Cheval-Blanc (2146m)max 2151m / min 1390m Hochmatt (2151m)-Col de HochmattLe Lapé (1574m)-Frejima Derrey (1643m)-CdS ou Rando 5 : « Tour du Petit Mont » : 11km400 ; +700m ; 4h00 Petit Mont (1390m)-Le Lapé (1574m)max 1846m / min 1390m La Gueyre (1724m)-Le Pralet (1846m)Forêt du Lapé-Frejima Derrey (1643m)-CdS lunch organisé « Partie officielle » Repas Préparation sacs – Rangement dortoirs
C’est de nouveau une rude journée qui nous attend. Le temps est incertain et notre motivation est tout aussi incertaine. Nous descendons ou plutôt glissons dans la vallée du Petit Mont par un sentier détrempé et boueux. Le scénario de mardi se répète : nous formons deux groupes selon les mêmes deux critères : la motivation et la forme physique ! Les plus motivés et les plus endurants vont gravir la Hochmatt ; les moins enthousiastes et les plus fatigués vont randonner dans le vallon du Petit Mont.
Randonnée à la Hochmatt Le panneau indique "Hochmatt 2h30", notre objectif, plus de 700 mètres au-dessus de nous. Le sentier, facile, grimpe dans les pâturages sauf à un passage rendu humide et glissant par un mince ruisseau. La sente devient plus raide et déroule ses lacets sur le versant gazonné. Finalement le passage sur l’arrête sommitale est plus pénible encore et réclame de l’énergie et de la motivation.
Nous débouchons sur le sommet du Cheval Blanc puis redescendons sur le grand pâturage plat qui nous sépare du sommet de la Hochmatt. Repoussés par le brouillard nous n’allons pas jusqu’à la croix et battons en retraite. Nous entamons la descente en suivant la crête puis par un sentier carrossable jusque dans la vallée. Nous achevons notre circuit en traversant des pâturages puis en crapahutant en haut, en bas et encore en haut, dans des pierriers et des sentes périlleuses.
Randonnée dans le Petit Mont Nous cheminons tout d’abord sur une route carrossable puis sur un sentier de crête. En passant près de cossus chalets, Monsieur Perritaz nous gratifie d’un cours d’histoire et d’économie alpestre. La randonnée n’est pas pénible mais le temps menace et nous pressons le pas. Une joyeuse débandade sous une petite ondée nous mène à un chalet où nous faisons halte pour le lunch de midi.
Pas le temps de faire la sieste, d’ailleurs le froid ne nous y invite pas. Nous sommes inquiets sur l’itinéraire de retour et attendons la décision des formateurs A notre grand soulagement nous traçons directement en direction du chalet par le chemin du matin. Reste à remonter le sentier glissant et boueux, chacun selon sa force et sa motivation.
Arrivés au chalet, la tempête qui nous a menacée toute la journée éclate enfin avec violence. Un épais brouillard enveloppe toute la région et des éclairs zèbrent l’horizon. On est vraiment bien à l’abri, certains récupèrent en faisant un petit somme ou en écoutant de la musique dans les dortoirs et d’autres jouent au chibre dans le réfectoire.
Apéritif officiel
Lazar, Vesna et Froska nous offrent un magnifique et copieux apéritif avec gâteaux et petits fours maison. C’est le moment des remerciements que Monsieur Perritaz adresse à nos hôtes pour leur accueil et leur cordialité. Le repas qui suit est alléchant, surtout le savoureux dessert accompagné d’un shot de liqueur de cerise.
Vendredi 30 juin 0615 0630 0730 1032 1100 ……. 1346 1517
Réveil - Rangement Petit déjeuner « Dernière marche ! » Marche 6 : Chalet du Soldat (1752m)-Bellegarde (1017m) Départ de Jaun pour Charmey (bus) « Piscine de Charmey » Pique-nique Départ de Charmey pour Lausanne (bus + train) Arrivée gare CFF Lausanne
Jaun Charmey
dép. 10:32 arr. 10:46
Charmey Bulle Bulle Lausanne
dép. 13:46 arr. 14:13 dép. 14:20 arr. 15:17
Après une nuit de déluge le soleil se lève derrière les Gastlosen. Nous rangeons les dortoirs et bouclons nos sacs à dos. Le Chalet du Soldat derrière nous, nous rejoignons la vallée et le village de Jaun. Dans notre voyage de retour, nous faisons une halte salutaire et réparatrice à la piscine de Charmey.
« Il parraît qu’après le camp, des apprentis ou anciens apprentis remontent au Chalet du Soldat pour randonner, grimper ou simplement passer un bon moment. Pourquoi pas ? Mais peut-être pas tout de suite ! »
Remerciements C’était la huitième fois que le « Camp des Apprentis EPFL » se déroulait au pied des Gastlosen et la sixième fois que nous profitions, apprentis et formateurs, de l’hospitalité de Marcel Horst, le patron, et de Lazar, le cuisinier du Chalet du Soldat. A l’heure où ils vont quitter « leur » Chalet, nous voulons remercier très chaleureusement, non seulement Marcel et Lazar, mais également Vesna et toute l’équipe du Chalet qui, par leur gentillesse, leur accueil chaleureux, leur serviabilité et l’excellence des repas nous ont permis de passer de belles semaines de camp dans ce petit paradis.