CAHIER JURIDIQUE
Intérimaires : Actions collectives de prévention
Intérimaires : Actions collectives de prévention
PÔLE SANTÉ TRAVAIL : la santé au travail, une valeur essentielle pour les équipes.
ACTION SANTÉ TRAVAIL : éviter la leptospirose, c’est possible !
SIM’UP : travail sur écran, prévenir les TMS !
CEDEST : relais de prévention.
PRÉSOA : le petit-déjeuner, moment clé de santé !
ACTION SANTÉ TRAVAIL : intérimaires, un parcours de prévention… en une heure !
preveno : la proximité avec Cap Emploi, c’est « tout bénef » pour le salarié !
INTÉRIMAIRES : développer des actions de prévention collective.
PRST 4 : des outils à votre disposition !
ASTIL62 : accueillir, c’est prévenir !
PRÉSOA et intérimaires : partenariat avec le FASTT.
SPSTI : de nouveaux centres pour mieux vous accueillir !
Le partenariat
CNAMS – AST : un véritable « plus » pour l’entreprise.
Stéphane Crocquey, journaliste reporter d’images « Capter le réel ».
Retrouvez ici tous les rendez-vous à ne pas manquer !
TPE-PME : développer la santé au travail, c’est possible !
Chaque entreprise bénéficie des expertises de son service de prévention et de santé au travail.
La leptospirose est une maladie infectieuse transmise par les rongeurs et reconnue en maladie professionnelle. ACTION SANTÉ TRAVAIL a accompagné une entreprise d’assainissement et de lutte contre les nuisibles (p. 6).
Les relais de prévention sont des salariés, formés par le SPSTI à l’identification et l’évaluation des risques professionnels. Le CEDEST a ainsi formé deux salariés d’une entreprise (p. 8).
En France, 90 % des maladies professionnelles indemnisables sont des TMS. PÔLE SANTÉ TRAVAIL Métropole Nord a accompagné une PME sur plusieurs années : choix des investissements dans les lignes de productions, formations de l’encadrement, changement d’organisation du travail (p. 4 et 5). Toujours pour la prévention des TMS, le SIM’UP conseille de nombreuses TPE ou PME aux bonnes pratiques du travail sur écran (p. 7).
L’accueil des nouveaux arrivants est un « moment clé » de prévention. ASTIL 62 nous le confirme avec le témoignage de deux entreprises
ASMIS - Association Santé et Médecine Interentreprises du département de la Somme 77, rue Debaussaux
CS 60132
80001 Amiens Cedex 1 Tél. 03 22 54 58 00 www.asmis.net
AST - Action Santé Travail 174 route de Béthune
CS 20023
62160 Aix-Noulette CEDEX
Tel. 03 21 18 42 00 www.actionsantetravail.fr
ASTIL 62 - Association Santé Travail
Interentreprises du Littoral 430 boulevard du Parc BP 94
62903 Coquelles Cedex
Tél. 03 21 85 51 85 www.astil62.fr
Jean-Michel Dupuis
Directeur de publication pour les services de prévention et de santé au travail
(p. 18 et 19). ACTION SANTÉ TRAVAIL a réalisé un parcours prévention lors des visites de suivi de santé au travail des intérimaires, en partenariat avec le Fonds d’action sociale du travail temporaire (FASTT), (p. 10).
Pour l’élaboration du document unique d’évaluation des risques, la Confédération nationale de l’artisanat, des métiers et des services Hauts-de-France s’est associée avec ACTION SANTÉ TRAVAIL pour la faciliter (p. 22 et 23).
L’hygiène de vie et la santé au travail sont inséparables. PRÉSOA nous présente une action de sensibilisation au petit déjeuner pour les salariés d’une agence de logistique (p. 9).
Le maintien en emploi demande des coopérations efficaces. preveno nous livre son expérience avec Cap Emploi, partenaire essentiel (p. 11).
Journaliste reporter d’images, Stéphane Crocquey nous livre, dans la rubrique interview, comment il perçoit et comprend l’importance de la santé au travail pour les TPE et PME (p. 24, 25, 26)
Bonne lecture !
PRÉSOA - PREventio
Santé Oise Aisne rue Théodore Monod
Z.A. Bois de la Chocque
02100 Saint-Quentin
Tél. 03 23 62 52 48 www.presoa.org
CEDEST - Centre pour le Développement Santé au Travail
4/10, rue Albert Thomas 59210 Coudekerque-Branche
Tél. 03 28 24 98 98 www.cedest.net
PÔLE SANTÉ TRAVAIL Centre Vauban
199/201 rue Colbert
Bâtiment Douai - CS 71365
59014 LILLE Cedex
Tél. 03 20 12 83 00 www.polesantetravail.fr
PREVENO - service de prévention et de santé au travail interentreprises du Hainaut 1, avenue de l’Europe
59880 SAINT SAULVE
Tél. 03 27 46 19 24 www.astav.fr
SIM’UP - Service Interprofessionnel de Santé au Travail de la Vallée de la Lys - Lille Métropole 22 rue de Lille BP 4001859431 Halluin Cedex
Tél. 03 20 94 12 54 www.simup.fr
UNE ACTION PÔLE SANTÉ
TRAVAIL MÉTROPOLE NORD
PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL
Fondé en 1977 à Tourcoing, Macopharma est aujourd’hui leader mondial de la conception et la fabrication de dispositifs médicaux dans le domaine de la transfusion sanguine.
L’innovation et la qualité sont deux valeurs historiques et essentielles pour Macopharma. Sur le site de Tourcoing, où travaillent 755 salariés, le partenariat avec PÔLE
SANTÉ TRAVAIL Métropole Nord a permis, depuis 2020, de définir et mettre en œuvre une dynamique pour réduire l’impact des troubles musculo squelettiques (TMS) et éviter la désinsertion professionnelle.
Aujourd’hui, cette dynamique porte ses fruits.
Somia Prouvost, infirmière en santé au travail chez Macopharma, s’est formée en ergonomie : « Il était urgent d’agir en prévention. Avec le partenariat de PÔLE SANTÉ TRAVAIL Métropole Nord, un cercle vertueux s’est mis en place. Il mobilise, dans des groupes de travail, tous les acteurs concernés : direction, comité social et économique (CSE), ressources humaines, ingénieurs de projet et de production, cheffes d’équipes, service hygiène sécurité et environnement ».
n S’inscrire dans le temps, accompagner le changement
En liaison avec les médecins du travail, deux ergonomes du service prévention de PÔLE SANTÉ TRAVAIL
Métropole Nord sont intervenus : Lucie Verron et Tommy Dubois. « Nous apportons une expertise extérieure, en nous adaptant à chaque entreprise. Mais c’est l’entreprise qui porte les changements que nous préconisons », précise Lucie Verron.
travail,
En 2019, PÔLE SANTÉ TRAVAIL Métropole Nord a été sollicité par Macopharma, devant l’accroissement régulier du taux d’absentéisme, du nombre de restrictions médicales et de déclarations de maladies professionnelles pour troubles musculo squelettiques. Cela concernait notamment « l’atelier Filtre », où les opératrices effectuaient des tâches répétitives identiques, sur des durées de 4 heures. Sur un marché très tendu, elles travaillent sous contraintes de qualité irréprochable, de traçabilité indispensable et d’objectifs de production précis. Deux lignes, de génération différente, imposent la cadence et la vitesse d’exécution pour l’approvisionnement, l’assemblage et l’encartonnage. L’atelier Filtre tourne 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. Pour exemple, 75 millions de poches de transfusion sont produites sur une année, soit en moyenne plus de 200 000 par jour !
n Le diagnostic santé travail comme base de dialogue
« Tout a commencé par un diagnostic santé travail, mené en 20212022 » explique Lucie Verron. « Ce diagnostic a permis une analyse des indicateurs qualitatifs et quantitatifs disponibles. Puis une étude ergonomique a eu lieu, avec observation de l’activité réelle et dialogues participatifs avec les opératrices, la cheffe d’équipe, les ingénieurs de projet et de production ». Chaque étape a donné lieu à des restitutions en CSE et en comité de direction.
n Le plan d’actions du comité de direction
« Le comité de direction a adopté un plan d’actions, sur des axes précis de travail et d’investissements », poursuit Lucie Verron. « Ce plan comprend des mesures techniques et d’aménagement des postes, un changement d’organisation en passant d’une rotation toutes les 4 heures à une rotation toutes les 2 heures, l’intégration de la prévention des TMS dans la conception de la nouvelle ligne de production, la mise en place d’une formation santé et ergonomie »
MACOPHARMA
Industriel du dispositif médical sanguin
755 salariés
Somia Prouvost, infirmière en santé au travail
Arthur Voisin, ingénieur industrialisation
Fabienne Flament, cheffe d’équipe Atelier filtre.
TOURCOING
En France, les troubles musculo squelettiques (TMS) représentent près de 90 % des maladies professionnelles reconnues et indemnisées par le régime général de sécurité sociale. Elles concernent tous les secteurs d’activité
Lucie Verron précise : « Nous avons formé 15 salariés des services d’ingénierie et d’industrialisation de Macopharma. Les équipes d’ingénieurs sont des acteurs centraux dans l’amélioration continue et l’innovation au travers les projets industriels qu’ils conduisent. Notre objectif visait à leur apporter des repères sur la place de l’ergonomie et l’implication des équipes dans la conduite de projets pour y intégrer de manière durable la prévention des risques ». En 2 jours et demi, cette formation aborde la théorie et la pratique sur le terrain, avec des retours et des échanges sur les projets en cours.
Cheffe d’équipe Atelier filtre, Macopharma
n Changer de poste de travail toutes les deux heures !
Salariée de Macopharma depuis 30 ans, Fabienne Flament a participé activement au groupe de travail, portant sur la durée des rotations aux postes sur les deux lignes de production de l’atelier Filtre. Fabienne Flament manage, avec l’aide de deux adjointes, une équipe de 45 personnes. « Avant, nos opératrices changeaient de poste de travail toutes les quatre heures, sur un temps de travail de huit heures. Nous sommes passés à une rotation de poste toutes les 2 heures. Cela permet de ne plus faire les mêmes gestes répétitifs sur une longue durée. Cette nouvelle organisation ne s’est pas faite du jour au lendemain. Il a fallu beaucoup de réflexions collectives, d’écoutes et de dialogues, d’explications et de formations. Nous avons pris le temps d’une véritable approche du changement. Aujourd’hui, personne ne reviendrait en arrière ! Ces rotations de poste toutes les deux heures permettent une grande polyvalence des opératrices, en prenant mieux en compte les éventuelles restrictions médicales. Sur une durée de huit heures, chaque opératrice travaille avec quatre collègues différentes. L’ambiance y a gagné en convivialité. Si on avait mis en place cette organisation plus tôt, on aurait sans doute moins de restrictions médicales et de déclaration de maladies professionnelles. Il y avait urgence à trouver des solutions. C’est collectivement que nous y sommes parvenus ».
n La formation, porteuse de valeurs et de changements
En liaison avec Mathilde Potteau et Caroline Srecki, respectivement responsable des ressources humaines et responsable de la formation chez Macopharma, Somia Prouvost a fait appel à PST Formation : « Lucie Verron et Tommy Dubois sont intervenus, sur place, auprès de nos ingénieurs. L’ergonomie fait partie aujourd’hui de la culture de prévention de Macopharma ».
Arthur Voisin
Ingénieur industrialisation, Macopharma
n La formation en ergonomie est devenue incontournable
Arrivé en 2022, au sein des équipes "Projet", Arthur Voisin a bénéficié de la formation en ergonomie : « Nous sommes venus avec des exemples de projets en cours. Tout le monde passe par la " case ergo ". Nous découvrons ce qu’est réellement l’ergonomie, en nous apportant une réflexion sur la place de l’humain et de la santé au travail. Aujourd’hui, dès que nous avons un nouveau projet, nous intégrons la démarche ergonomique, en mettant tout le monde autour de la table. Par exemple, nous avons récemment travaillé sur 10 postes d’encartonnage. Nous avons intégré les besoins et les attentes de chacun, en associant notamment les opérateurs, notre infirmière de santé au travail Somia Prouvost, et nos collègues HSE. La solution se construit, en mode agile, à plusieurs. Concrètement, par exemple, pour l’encartonnage, la solution exosquelettes n’a pas été retenue, au profit d’autres solutions ».
ACTION SANTÉ
TRAVAIL PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL DE L’ARTOIS
HYGELYS
Expert en assainissement
30 salariés
Justine Delplace, responsable HQSE chez Logista Hometech
LIÉVIN
Expert en assainissement et lutte contre les nuisibles dans le Nord-Pas-de-Calais, Hygelys réalise plus de 100 000 interventions par an grâce à 30 techniciens qualifiés et spécialisés, disponibles en moins de 48 heures, 7 jours sur 7. Parmi les différents risques professionnels, figure la leptospirose, maladie due à une bactérie présente dans le monde entier et transmise notamment par l’urine de rats contaminés. ACTION SANTÉ TRAVAIL, service de prévention et de santé au travail, accompagne Hygelys dans la maîtrise de ce risque.
Grégory Cattoire, directeur d’exploitation d’Hygelys, appartenant au groupe Logista Hometech et basé à Liévin : « Nous intervenons pour le curage et le débouchage de canalisations, l’entretien et le dépannage de stations d’épuration, et la lutte contre les nuisibles, tels que les rongeurs. Nous avons mis en place des ateliers de sensibilisation du risque de leptospirose pour tous nos collaborateurs et nous proposons une vaccination, en respectant le volontariat de chacun. Nous la prenons en charge sur le plan financier ». Justine Delplace, responsable HQSE chez Logista Hometech, complète « Le comité social et économique a été associé à la mise en place de cette action de prévention, qui s’inscrit dans notre politique globale de prévention. Outre l’établissement de procédures, celle-ci comprend la mise à disposition d’équipements adaptés de protection collective et individuelle ».
Les salariés sont suivis, en santé au travail, par le Dr Nathalie Gondard, médecin du travail chez ACTION SANTÉ TRAVAIL. Elodie Markey est infirmière de santé au travail chez ACTION SANTÉ TRAVAIL : « Nous sommes intervenues au comité social et économique, pour informer sur le risque biologique de leptospirose et ses impacts pour les salariés et l’employeur. Puis, la direction a donné son feu vert pour la mise en place d’actions de sensibilisation et la prise en charge de la vaccination, pour les salariés qui le souhaitaient ». La leptospirose est reconnue en maladie professionnelle indemnisable
n Information des salariés
Elodie Markey poursuit : « Lors des visites d’informations et de prévention ou des visites médicales, nous apportons une information individuelle. En octobre 2023, j’ai animé des ateliers de sensibilisation, conçus sur mesure, par groupe de 15 à 20 salariés. Ces ateliers ont permis d’avoir des échanges constructifs sur le risque et les moyens de prévention, dont la vaccination. Celle-ci ne substitue pas aux moyens de prévention primaire, dont les équipements de protection ».
n Vaccination sur la base du volontariat
À partir de février 2024, les salariés peuvent venir sur rendez-vous au centre de Lens, pour recevoir la vaccination. Une dose coûte 130 €. « La vaccination comprend trois doses à quelques mois d’écart et un rappel deux ans après. Elle n’est pas obligatoire et nous respectons le choix de chacun ».
L'article R.4426-6 du Code du travail précise que « l'employeur recommande, s'il y a lieu et sur proposition du médecin du travail, aux travailleurs non immunisés contre les agents biologiques pathogènes auxquels ils sont ou peuvent être exposés de réaliser, à sa charge, les vaccinations appropriées ».
La leptospirose est une maladie infectieuse pouvant être reconnue en maladie professionnelle indemnisable (Tableau 19A du régime général et tableau 5 du régime agricole).
UNE ACTION SIM’UP PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL VALLÉE DE LA LYS LILLE MÉTROPOLE
L’utilisation d’un ordinateur, que ce soit dans un cadre professionnel ou personnel, expose au risque de troubles musculo-squelettiques (TMS). Ces risques sont accrus en cas de mauvaise posture, d’équipements inadaptés, d’une installation incorrecte, d’une durée prolongée d’exposition, ou d’une activité intense. La sensibilisation et l’information des utilisateurs restent essentielles, et des conseils sur site s’avèrent souvent nécessaires. Face à la généralisation des postes de travail sur écran, le SIM’UP propose régulièrement à ses adhérents des actions de prévention ciblées.
Angelina Calligaro, ergonome au SIM’UP et intervenante en prévention des risques professionnels (IPRP) agréée par la Dreets, précise : « Le travail sur écran est omniprésent dans de nombreuses professions, et s’étend désormais au domicile avec l’essor du télétravail. La prévention est donc cruciale et doit débuter par une information claire à destination des opérateurs et opératrices. » Angelina intervient ainsi à travers deux types d’actions : des ateliers matinaux de type "petits-déjeuners" et des interventions en entreprise.
Les ateliers matinaux «petits-déjeuners»
Angelina explique : « Au SIM’UP, nous accueillons des groupes de 5 à 10 personnes de 8 h 30 à 10 h 00. Un poste de travail équipé est à disposition pour que chaque participant puisse s’y installer et recevoir des conseils en direct. Ces sessions
favorisent également les échanges entre participants. » La taille restreinte des groupes permet d’aborder les questions et remarques de chacun. L’objectif est de maîtriser les différents aspects des réglages et équipements, comme le siège, le bureau, la souris, ou encore l’écran. Un diaporama introductif est envoyé à chaque participant après l’atelier. Ce contenu a été développé en collaboration avec des médecins du travail, et l’organisation est soutenue par Amandine Boquet, assistante en santé au travail.
L’intervention en entreprise, en situation réelle
L’analyse des risques en entreprise demande une approche différente. « Sur site, j’observe directement les conditions réelles de travail », souligne Angelina Calligaro « En une demi-journée, je peux
examiner et analyser plusieurs postes, en échangeant avec les salariés pour leur fournir des conseils personnalisés et adaptés. Nous abordons également des questions d’organisation, telles que l’importance des pauses ou la nécessité de changer régulièrement de posture. Nous discutons aussi des aspects environnementaux, comme la lumière ou le bruit. » Chaque intervention est donc ajustée aux spécificités de l’entreprise..
Les supports remis aux participants
À l’issue de chaque intervention, Angelina Calligaro remet des guides pratiques, conçus par le SIM’UP. « Ces guides offrent des conseils concrets et facilement applicables. Lors des ateliers "petits-déjeuners ", l’échange de cartes de visite permet de maintenir le lien. Je suis d’ailleurs de plus en plus sollicitée pour intervenir ou revenir en entreprise », conclut-elle.
UNE ACTION CEDEST PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL DU DUNKERQUOIS
SNEM
Société nouvelle d’entretien et de maintenance
40 salariés
Mickaël Helluin, responsable du service entretien régulier
Gaëlle Nignon, assistante de direction
ARMBOUTS-CAPPEL
santé
Implantée à Armbouts-Cappel, près de Dunkerque, la Société nouvelle d’entretien et de maintenance (Snem) intervient pour l’assainissement, la dératisation, des travaux spécifiques d’entretien ou de maintenance, ainsi que le nettoyage après un sinistre. Ses 40 salariés équivalents temps plein sont au service des particuliers et des entreprises, du Dunkerquois et des Flandres intérieures. Face aux risques professionnels de son activité, la Snem a adopté la démarche des « relais de prévention », proposée par le CEDEST, son service de prévention et de santé au travail.
« Depuis 38 ans, nous travaillons en circuit court pour nos clients, dans une relation de proximité et de qualité », précise Mickaël Helluin, responsable du service entretien régulier à la Snem. Assistante de direction à la Snem, Gaëlle Nignon complète : « La santé et la sécurité sont des valeurs essentielles pour la Snem. Et nous les mettons en pratique, quotidiennement ! ». Gaëlle Nignon et Mickaël Helluin sont référents santé sécurité1 au sein de la Snem. Depuis 2023, ils sont, en plus, relais de prévention, grâce à une formation proposé par le CEDEST.
n L’offre du CEDEST
Marie-Jo Gruwier, est technicienne hygiène sécurité et pilote de la démarche « Relais de prévention » au CEDEST : « Pour la Snem, Gaëlle Nignon et Mickaël Helluin ont suivi les quatres modules de formation en 2023-2024. Un certificat leur a été remis. Ils ont défini des points de progrès et bénéficient d’une assistance permanente de notre part. Grâce notamment à leur espace personnel et sécurisé de la plate-forme
Relais de prévention ».
Cette démarche et ce label se développent au niveau national et permettent à une TPE-PME d’avoir en son sein un référent formé aux démarches de progrès en santé au travail et prévention des risques professionnels. En savoir plus : relaisdeprevention.com
n Au sein de la Snem
Pour Mickaël Helluin, « Cela permet de bénéficier d’une formation très pratico-pratique et d’avoir des échanges précieux avec les autres participants. La plate-forme, avec notre espace personnel et sécurisé, nous permet effectivement d’avoir un suivi après la formation ». Gaëlle Nignon complète : « Les quatres modules de formation sont très cohérents dans leur enchaînement. Le fait d’avoir un certificat de suivi nous est aussi important : cela authentifie nos acquis ». Le 7 juin 2024, Gaëlle Nigon et Mickaël Helluin ont organisé une matinée santé-sécurité, associant tous les collaborateurs de la Snem. Pour Gaëlle Nignon, « C’est l’amorce d’une information renforcée de l’ensemble des salariés ». Mickaël Helluin souligne « que des actions régulières vont ainsi avoir lieu, dans les prochaines années, avec, par exemple des réunions trimestrielles de service portant sur la santé et la sécurité ». Marie-Jo Gruwier conclut : « Nous ne sommes pas là pour mettre la pression, mais pour accompagner l’entreprise dans ses progrès »
Distribution et Express Oise
71 salariés
Nathalie Bétrémieux, correspondante ressources humaines LE MEUX
Hygiène de vie
Le petitdéjeuner : moment clé de santé !
Agence messagerie express et logistique basée au Meux, l’agence GEODIS compte 71 collaborateurs. Lors de la semaine de la Qualité de vie au travail du 17 au 21 juin 2024, GEODIS s’est associée à plusieurs partenaires pour informer et sensibiliser les collaborateurs à la santé au travail, la sécurité et la prévention. PRÉSOA, son service de prévention et de santé au travail, a conçu et animé une matinée consacrée à l’importance du petit-déjeuner.
PRÉSOA ET SA FILIÈRE BTP PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL DE L’AISNE ET DE LA VALLÉE DE L’OISE
Nathalie Bétrémieux est correspondante ressources humaines chez GEODIS : « Dans l’Oise, nous avons une coopération constructive avec PRÉSOA. Véritable acteur de prévention, PRÉSOA apporte un accompagnement personnalisé, permanent et expert. Il permet d’agir ou de conseiller sur des problématiques précises avec des méthodes participatives. Cet accompagnement est aussi important que les visites médicales ou infirmières obligatoires ». Le Dr Hervé Decoussy, médecin du travail, et Mme Lauren Sailly, infirmière de santé au travail, assurent le suivi de prévention et de santé au travail de GEODIS, pour PRÉSOA.
n Qualité de vie au travail
L’agence isarienne tourne nuit et jour pour nous livrer tout ce que nous commandons ! « La qualité de vie au travail n’est pas un vain mot pour GEODIS », précise Nathalie Bétrémieux. « Nous avons un programme QVT, développé sur plusieurs années. Chaque année, nous organisons, au cours de la semaine de la Qualité de vie au travail, des journées de sensibilisation pour nos collaborateurs au sens large : salariés en CDD ou CDI, intérimaires, sous-traitants. En 2024, nous avons choisi avec PRÉSOA, le thème du petit-déjeuner ».
A adapter selon les horaires de chacun, le petit-déjeuner est essentiel pour les apports nutritionnels de la journée. Cette collation peut apporter toutes sources d’énergie et de vitamines, "sans calories" inutiles" !
n La matinée « Petit-déjeuner équilibré » !
Infirmière de santé au travail chez PRÉSOA, Fanny Petit est venue co-animer avec Lauren Sailly une matinée de sensibilisation à l’importance du petit déjeuner : « Le 18 juin 2024, à partir de 6 heures, nous étions sur place. Cela nous a permis de toucher tous les salariés en fonction de leurs horaires : nuit, matin, après-midi, journée. Nous avons reçu, sur un stand installé sur le quai, les collaborateurs de GEODIS qui le souhaitaient » Sur le stand de PRÉSOA, ces collaborateurs ont pu trouver des exemples de petits-déjeuners équilibrés… et des réponses à toutes leurs questions ! Ils sont repartis avec des flyers de sensibilisation et des documents d’information.
n Le volontariat : clé de la réussite ?
Pour Nathalie Bétrémieux, il faut respecter le volontariat des collaborateurs : « Nous organisons tout cela sur le lieu et le temps de travail. Chaque collaborateur est libre de participer. Nous avons eu une forte participation, avec une majorité de collaborateurs satisfaits, voire très satisfaits. Merci à PRÉSOA : leurs messages de prévention sont adaptés ! »
ACTION SANTÉ TRAVAIL PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL DE L'ARTOIS
Le 26 septembre 2024, ACTION SANTÉ TRAVAIL (AST) a organisé une « Journée Spéciale Intérim », en partenariat avec le Fonds d’action sociale du travail temporaire (FASTT), sur le centre médical de Béthune, privatisé pour l’occasion. 130 intérimaires ont pu bénéficier d’un suivi individuel de santé au travail innovant : à l’issue de leur visite médicale, deux temps d’échanges les attendaient, l’un sur l’hygiène de vie, l’autre sur les risques professionnels. Bref, un « parcours » complet de santé et de prévention en une heure !
Le Dr Pascaline Duval explique : « Ce jourlà, chaque intérimaire a été reçu dans le cadre de son suivi réglementaire santé travail, soit en consultation médicale, soit en entretien infirmier de prévention. Ensuite, nous avions prévu deux ateliers pédagogiques. Notre objectif était de muscler nos messages autour de l’hygiène de sommeil et des savoir-faire de prudence »
Intérimaires : la relation triangulaire
Caroline Hagle est gestionnaire relation intérim chez AST : « Interlocutrice privilégiée de nos agences intérim adhérentes, j’optimise les interactions avec nos équipes. Les textes récents encadrant la prévention dans l’intérim vont dans le sens d’une triangulation opérationnelle, entre entreprise utilisatrice (EU), entreprise de travail temporaire (ETT) et service de prévention et de santé au travail interentreprises. Dès 2024, l’indemnisation des AT-MP sera partagée à 50/50 entre EU et ETT. Ceci devrait concourir à renforcer nos partenariats ».
De l’atelier « sommeil » à la « chasse aux risques »
Aurélie Saint-Omer et Caroline Rojewski, infirmières référentes chez AST, ont mis en lumière le lien santé/sommeil, sous-estimé par ces salariés fréquemment soumis aux horaires décalés. Ils ont pu trouver réponse à toutes leurs questions. Une équipe du FASTT a reçu les intérimaires dans le Truck « A vous la santé ! ». Sous un format interactif, chaque participant a pu se tester avec une « chasse aux risques ». Ce fut l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques professionnelles. Caroline Hagle conclut : « Nos équipes ont su impliquer chaque ETT participante pour les mobiliser autour de cet évènement. Une telle démarche, expérimentale pour l’instant, nous prouve qu’il est possible de fédérer EU et ETT pour des actions collectives préventives »
JOURNÉE SPÉCIALE « INTÉRIM »
Cette journée a été possible grâce à un travail collaboratif au sein d’ACTION SANTÉ TRAVAIL :
n Dr Emmanuel Descamps, médecin du travail
n Dr Pascaline Duval, médecin du travail
n Dr Joséphine Huret, médecin du travail
n Charlotte Atzori, infirmière de santé au travail
n Juliette Lucinski, infirmière de santé au travail
n Alicia Tranchant, infirmière de santé au travail
n Aurélie Saint Omer, infirmière de santé au travail référente
n Caroline Rojewski, infirmière de santé au travail référente
n Tristan Badart, graphiste et chargé de communication
n Caroline Hagle, gestionnaire relation intérim.
UNE ACTION PREVENO PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL DU HAINAUT
preveno, service de prévention et de santé au travail du Hainaut, a une particularité : l’axe maintien dans l’emploi du Cap Emploi est implanté dans ses locaux. Cela facilite les relations entre les experts de santé au travail de preveno et les spécialistes du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap, de Cap Emploi Grand-Hainaut. La complémentarité est évidente. La proximité est facilitatrice. Pour qui ? Pour les 260 salariés issus de toute activité et toute taille d’entreprise, dont l’accompagnement est clos sur une année.
Djamila Haddadi est référente axe maintien dans l’emploi du Cap Emploi chez preveno : « Cap Emploi intervient sur deux missions : l’insertion professionnelle d’une personne en situation de handicap qui est sans emploi et le maintien en emploi d’une personne qui travaille. Sur cette deuxième mission, dans le GrandHainaut, nous suivons en permanence 600 personnes : 80 % dans le secteur privé, 20 % dans le secteur public. L’intervention de l’axe maintien dans l’emploi du Cap Emploi facilite le traitement d’une aide financière pour l’entreprise ». A noter que l’aide financière est accordée par l’Agefiph1 pour le secteur privé et le Fiphfp2 pour le secteur public. Elle présuppose que le salarié est bénéficiaire de l’obligation d’emploi (RQTH : Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, invalidité, AAH, carte d’invalidité).
Un exemple concret d’accompagnement médico-social
Djamila Haddadi nous livre un exemple d’intervention pour France Travail Hautsde-France : « Madame X a une pathologie rendant la position assise prolongée difficile. Une étude ergonomique de sa
situation de travail est d’abord réalisée. Dans le respect du secret médical, les restrictions et préconisations établies par le médecin du travail sont prises en compte. Ensuite, des propositions d’aménagement de poste sont faites. Elles sont validées par le médecin du travail et proposées à la salariée et sa direction. Madame X travaillant sur site et en télétravail, les deux situations de travail ont été aménagées. L’ensemble de la démarche a été accompagné par l’axe maintien dans l’emploi du Cap Emploi Grand-Hainaut ». Trois mois après les aménagements, une évaluation est faite.
FRANCE TRAVAIL
HAUTS-DE-FRANCE
Yasmina Moumarine, chargée des conditions de travail
CAP EMPLOI
AXE MAINTIEN DANS
L'EMPLOI, PREVENO
Djamila Haddadi, référente
Cap Emploi, axe maintien dans l’emploi
GRAND-HAINAUT
« Maintien en emploi » de France Travail Hauts-de-France
Pour Yasmina Moumarine, chargée des conditions de travail à France Travail Hauts-de-France, au sein du service santé et conditions de travail à la Direction des relations sociales, « Cet exemple démontre bien la nécessaire collaboration avec l’axe maintien dans l’emploi du Cap Emploi Grand-Hainaut. Ils apportent une expertise, en étant extérieurs à l’établissement. Mais, in fine, c’est bien la direction de France Travail, en accord avec Madame X, qui fait les investissements, tout en bénéficiant des subventions accordées. Nous avons une équipe dédiée de 15 personnes pour les 4 500 salariés de France Travail Hauts-de-France. Outre le maintien en emploi des personnes en situation de handicap, nous intervenons sur les conditions de vie au travail et la santé collective des collaborateurs. Le fait que l’axe maintien dans l’emploi du Cap Emploi Grand-Hainaut soit implanté dans les locaux de preveno nous facilite la tâche, du fait de la proximité des médecins du travail et leurs équipes »
Ma subvention, ma solution ! Je finance mes projets de prévention avec les aides financières de la Carsat Hauts-de-France.
Jusqu’à 25 000€ par projet !
Avec ce cahier central, nous abordons les fondamentaux législatifs et règlementaires de la Santé au Travail, tels que définis par le Code du travail et donc, applicables aux entreprises privées. Il s’agit d’une synthèse qui ne se substitue pas à la lecture des textes originaux.
Actions collectives de prévention
Répartition des charges d’indemnisation entre ETT et EU
Réduire la sinistralité des travailleurs intérimaires est, aujourd’hui, une priorité majeure pour l’État. Car les chiffres sont là. Et il est urgent d’agir.
A ce propos deux textes ont été publiés au premier semestre 2024 :
n Arrêté du 21 mars 2024 fixant le cahier des charges de l’expérimentation d’actions de prévention collective à destination des salariés d’entreprises de travail temporaire (Code du travail). Ce texte concerne les services de prévention et de santé au travail, les travailleurs temporaires, les entreprises de travail temporaire, les entreprises utilisatrices. Il est entré en vigueur le 22 mars 2024.
n Décret n° 2024-723 du 5 juillet 2024 relatif à l’imputation du coût des accidents du
travail et des maladies professionnelles des salariés des entreprises de travail temporaire (Code de la Sécurité sociale). Ce texte crée une nouvelle répartition des coût d’indemnisation entre entreprise de travail temporaire, d’une part, et entreprises utilisatrices, d’autre part. il entre en vigueur au 1er janvier 2026.
Ces deux textes ouvrent des perspectives entièrement nouvelles pour la prévention des risques professionnels et la santé au travail des travailleurs intérimaires.
Source : Code du travail.
Attention ! Ceci constitue une synthèse qui ne saurait se substituer à la lecture du document original.
Travailleurs intérimaires
Arrêté du 21 mars 2024 fixant le cahier des charges de l’expérimentation d’actions de prévention collective à destination des salariés d’entreprises de travail temporaire (Code du travail).
Définir le cahier des charges de l’expérimentation introduite par l’article 24 de la loi n° 2021-1018 du 2 août 2021, prévoyant la réalisation d’actions de prévention collective par les services de prévention et de santé au travail au bénéfice des salariés d’entreprises de travail temporaire. Ce texte :
n Détermine les modalités de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation de l’expérimentation d’une durée de trois ans, à compter de 2024 (année d’entrée en vigueur de l’arrêté). Ces modalités sont précisées par un cahier des charges (Annexe 1 de l’arrêté).
n Définit un modèle de convention entre la Dreets et un SPSTI, telle que prévue à l’article 2 du décret n° 2022-681 du 26 avril 2022 relatif aux modalités de prévention des risques professionnels et de suivi en santé au travail des travailleurs indépendants, des salariés des entreprises extérieures et des travailleurs d’entreprises de travail temporaire (Annexe 2 de l’arrêté).
Cahier des charges de l’expérimentation relative à la réalisation par les services de prévention et de santé au travail d’actions de prévention collective au bénéfice des salariés d’entreprises de travail temporaire (Annexe 1 de l’arrêté).
n Objectif de l’expérimentation
- inciter à la réalisation d’actions de prévention collective en vue de mieux prévenir les risques ;
- renforcer la collaboration entre SPST, entreprises utilisatrices et entreprise de travail temporaire, dans la mise en œuvre
d’actions de prévention adaptées à la situation particulière des intérimaires ;
- tester l’apport de l’approche collective de la prévention pour faciliter, sous réserve des conclusions éventuelles de l’expérimentation, l’amélioration du suivi médical des intérimaires ; - identifier les situations, risques et secteurs professionnels des intérimaires nécessitant un effort de prévention accru ; - sensibiliser les intérimaires aux bénéfices d’un suivi individuel en cas de vulnérabilité constatée ;
- travailler à l’élaboration et à la diffusion de contenus ou méthodes relatifs à la prévention des risques auxquels sont exposés les intérimaires.
n Cadre et périmètre de l’expérimentation ;
- Cadre d’intervention : La présente expérimentation porte sur la réalisation, par les services de prévention et de santé au travail (SPST), d’actions de prévention collective à destination des travailleurs temporaires, distinctes et complémentaires du suivi de santé au travail (…). Elles entrent dans le champ d’application des dispositions de l’article R. 4624-1 du Code du travail et font partie des prestations entrant dans le cadre de la mission « prévention des risques professionnels » de l’ensemble socle de services fixé par le décret n° 2022-653 du 25 avril 2022.
- Rôle des services de prévention et de santé au travail et des professionnels de santé au travail La participation des SPST à la présente expérimentation se fait sur la base du volontariat dans le cadre de la convention régionale (voir article 2 et annexe 2 de l’arrêté). L’en-
semble des SPST (interentreprises et autonomes), qu’ils relèvent d’une entreprise de travail temporaire ou d’une entreprise utilisatrice, peuvent librement y participer dès lors qu’ils disposent d’un agrément pour le suivi des travailleurs temporaires. Le SPST assure l’organisation et la réalisation de l’action de prévention collective selon deux modalités possibles :
l Le SPST peut proposer à une ou plusieurs entreprises utilisatrices ou à une ou plusieurs entreprises de travail temporaire l’organisation d’une action de prévention collective, y compris s’il a connaissance d’embauches groupées de travailleurs temporaires ;
l l’initiative peut aussi venir de l’entreprise utilisatrice ou de l’entreprise de travail temporaire, qui peut directement solliciter son SPST en vue d’organiser une action de prévention collective.
Les actions de prévention collective sont réalisées par des médecins du travail, des internes, des collaborateurs médecins ou des infirmiers en santé au travail. Ceux-ci peuvent être appuyés par des intervenants extérieurs qualifiés, à savoir des professionnels non médicaux ne faisant pas partie des effectifs du SPST (par exemple des ergonomes indépendants ou des consultants) ou par le Fonds d’action sociale (FASTT), organisme social du secteur du travail temporaire. La Dreets (ou Deets) peut également apporter son expertise au moment de la conception de l’action. Les branches ont parfois également conduit des travaux pouvant enrichir les expérimentations envisagées. Dans le secteur du BTP, l’OPP peut également participer à la réalisation de projets, qu’il s’agisse de projets pédagogiques ou de la co-animation, en sus des autres boîtes à outils spécifiques, supports de prévention et webinaires qu’il propose déjà pour les intérimaires.
- Bénéficiaires de l’expérimentation : Les actions de prévention collective pouvant être intégrées à l’expérimentation peuvent concerner tout travailleur temporaire, quels que soient, notamment, la
durée de sa mission, la nature de l’activité exercée, le secteur économique de l’entreprise utilisatrice, et peuvent intégrer des travailleurs temporaires mis à disposition d’entreprises utilisatrices différentes. L’action de prévention est collective : elle doit donc viser à informer et sensibiliser plusieurs travailleurs au cours d’une même session. Le présent cahier des charges ne fixe pas de seuil minimal de participants. Celui-ci peut être déterminé librement par le SPST, l’entreprise de travail temporaire et/ou l’entreprise utilisatrice. Il importera que les parties prenantes de l’action expérimentée appréhendent en amont l’enjeu de l’indemnisation du temps de déplacement et/ou de prévention afin de s’assurer d’une certaine participation des intérimaires à l’action lancée.
- Gouvernance : Chaque SPST volontaire signe une convention avec la Dreets (ou Deets) matérialisant et détaillant son engagement dans l’expérimentation, et arrêtant les modalités de transmission des indicateurs d’évaluation nécessaires. Les partenaires sociaux du travail temporaire peuvent être partie à cette convention s’ils en font la demande. Chaque convention signée entre la Dreets et un SPST est présentée pour information au comité régional pour la prévention et la santé au travail (CRPST). Le SPST informe également l’entreprise de travail ou l’entreprise utilisatrice adhérente de sa participation à l’expérimentation.
- Périmètre géographique : L’expérimentation peut être réalisée en France métropolitaine ou dans les régions et départements d’outre-mer.
- Rapport et évaluation : Les SPST rendent compte chaque année de données quantitatives et qualitatives à la Dreets (ou Deets) de leur ressort en vue de tirer des enseignements de l’expérimentation.
Entrée en vigueur
Le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Travailleurs intérimaires
En cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle : 50 % du coût d’indemnisation pour l’entreprise de travail temporaire et 50 % pour l’entreprise utilisatrice !
Décret n° 2024-723 du 5 juillet 2024 relatif à l’imputation du coût des accidents du travail et des maladies professionnelles des salariés des entreprises de travail temporaire (Code de la sécurité sociale).
En cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle d’un travailleur intérimaire, l’entreprise utilisatrice supporte la moitié des coûts d’indemnisation, selon les règles suivantes :
n Tarification individuelle ou mixte : Le coût supporté par une entreprise utilisatrice équivaut à la moitié du coût moyen arrêté pour cette catégorie de sinistre pour le comité technique national dont l’entreprise dépend.
n Tarification collective : Le coût supporté par une entreprise utilisatrice équivaut à la moitié des prestations et indemnités autres que les rentes versées, et à la moitié du capital représentatif de la rente ou du capital correspondant à l’accident mortel.
Entrée en vigueur
Le décret entre en vigueur pour la détermination des cotisations relatives aux accidents du travail et aux maladies professionnelles dues à compter de l’année 2026. Il prévoit que cette entrée en vigueur soit progressive, en cohérence avec la période triennale de tarification des accidents du travail et maladies professionnelles.
MÉMENTOÀDESTINATIONEMPLOYEURSACCUEILLANTPROFESSIONNELLEJEUNESENFORMATION
Stagiaires(sousstatutscolaire)etalternants(souscontratd’apprentissageoudeprofessionnalisation)
Identifierlesdifférentestâchesquiluiseront confiées.S’assurerqueledocumentunique d’évaluationdesrisquesestàjour.Seréférerau pland’actiondepréventioncorrespondant. L’évaluationdesrisquespréalableàsonarrivée permetdemettreenœuvrelesactionsde préventionadaptées.
Lorsdel’arrivéed’unjeuneenformationprofessionnelleLesensibiliseretleformeràlapréventiondesrisquesprofessionnels. Letuteurévaluelescapacitésdujeuneàrepérerlesdangersetàanalyserlesrisquesafin d’adaptersonaccompagnement. Formerunjeuneàidentifierlesrisquesliésauxactivitésquiluisontconfiéesluipermettrade développerdesgestesprofessionnelssûrs.
S’assurerqueletuteurdésignédispose decompétencesensantéetsécuritéau travail.Letuteurdoitêtreencapacitéde epérerlesdangers,analyserlesrisques ettransmettrecetteinformationau jeunequ’ilaccompagne.
L’informer,dès
Ilnefautjamaislaisserunjeuneenformationprofessionnelle: seul,surunlieuouàunpostedetravailcomportantdesrisques(parexemple surunchantier)seul,àproximitédesmachines,équipementsouenginsdangereux seul,àutiliserunemachinedangereuse.
SALARIÉ.E
APPRENANT.E
EMPLOYEUR
Nouvel embauché, alternant, apprenti, stagiaire
Deux rendez-vous à ne pas manquer :
• au début de ta formation dans ton établissement d’enseignement
• en arrivant dans ton entreprise
Pour les acteurs du Plan régional de santé au travail, s’intégrer à son nouveau poste de travail, c’est acquérir des habiletés et des compétences pour faire un travail de qualité. C’est aussi acquérir des savoir-faire de prudence et des compétences pour se protéger et protéger ses collègues des risques de la nouvelle situation de travail. L’accueil et la formation des nouveaux embauchés jouent donc un rôle décisif dans la maîtrise de la santé et de la sécurité des travailleurs. À terme, c’est une contribution précieuse à la culture de sécurité.
3 dépliants pour la prévention des AT chez les nouveaux arrivants :
Employeurs
Salariés
Apprenants
15 % 63 % 1 3 DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ONT LIEU LORS DE LA PREMIÈRE ANNÉE D'EMBAUCHE
Le lien sur le site Dreets
La vidéo « Au travail en bonne santé : Welcome dans la boite » (30 minutes)
Les chiffres sont là !
Mes personnes-ressources :
DESACCIDENTÉESPERSONNES ACCOMPLISSAIENT UNE NOUVELLE TÂCHE
DES ACCIDENTS DU TRAVAIL SONT DES SALARIÉS AYANT MOINS D’UN AN D’ANCIENNETÉ CHEZ LES JEUNES DE – DE 24 ANS Données
Un tiers des accidents concerne des salariés ayant moins d’un an d’ancienneté dans l’entreprise et près de 15 % des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois de l’embauche. Les salariés intérimaires sont aussi concernés : ils ont 1,8 fois plus de probabilités d’être victimes d’un accident du travail.
Qui est le « nouvel arrivant » ?
Les travailleurs en contrat CDI ou CDD, apprenants, intérimaires…
Les travailleurs en changement de poste ou en retour au travail, suite à une longue absence, les personnels affectés temporairement à une tâche…
2 guides des bonnes pratiques :
Parcours d’intégration du salarié intérimaire
L’intégration, l’accompagnement et le suivi des apprenti
Le mémento à destination des employeurs accueillant des jeunes en formation professionnelle
DESEMPLOYEURSACCUEILLANT DESJEUNESENFORMATION PROFESSIONNELLE
Stagiaires(sousstatutscolaire)etalternants(souscontratd’apprentissageou
Avantl’arrivéed’unjeuneenformationprofessionnelle
Identifierlesdifférentestâchesquiluiseront confiées.S’assurerqueledocumentunique d’évaluationdesrisquesest
n Un salarié qui va changer de poste ou de technique dans l’entreprise.
n Un salarié qui va être en arrêt de travail plus de 21 jours !
Ces trois situations sont des moments clés de la vie d’une entreprise ! Réussir l’accueil de ce nouvel arrivant est donc capital.
L’ASTIL 62 propose à ses entreprises adhérentes un atelier « accueil du nouvel arrivant ». En y participant, l’entreprise a une information précise et opérationnelle sur : n Le cadre réglementaire,
n Une méthode,
n Un état des lieux de leur situation et des outils de prévention, n Un kit complet qui permettra d’inculquer cette culture de la prévention aux nouveaux arrivants.
Dans les Hauts-de-France, près de 30 % des accidents du travail concernent des salariés ayant moins d’un an d’ancienneté dans l’entreprise.
Les jeunes et nouveaux embauchés sont victimes de 50 % de plus d’accidents que la moyenne des salariés.
Près de 15 % des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois de l’embauche.
Quand on est salarié intérimaire, on a 1,8 fois plus de probabilité d’être victime d’un accident du travail que les autres salariés.
Chargéeadministrativeetsociale Aufildesressources,Cucq
Fondé en 2021, Au Fil des Ressources est un atelier chantier d’insertion (ACI), dédié à la confection textile. L’équipe de 12 permanents accompagne au quotidien 64 salariés en insertion, éloignés de l’emploi suite à des difficultés personnelles ou professionnelles. L’activité de confection textile en atelier permet de développer et de valoriser des compétences. Grâce à l’accompagnement social pour lever les freins (logement, mobilité, endettement...) et le coaching pour préciser le projet professionnel et le rendre réalisable et accessible, les salariés en insertion retrouvent un emploi durable.
Pourquoi avoir souhaité participer à l’atelier « accueil du nouvel arrivant », proposé par l’ASTIL 62 ?
« Nous accueillons un public fragile et tenons à mettre en place de bonnes pratiques en matière d’organisation et de prévention des risques professionnels, en sachant que les recrutements sont très fréquents dans un atelier chantier d’insertion.Notrebutestdelesinformeretdeles former au mieux, dès leur intégration.En effet, le moment de l’intégration d’un nouveau salarié est, pour nous, un enjeu majeur pour le bon déroulement de son parcours. Nous avons donc souhaitéparticiperàcetatelierdel’ASTIL62dans le but d’accueillir nos nouveaux arrivants dans les meilleuresconditionspossibles.C’estégalement, pournous,unmoyenderenforcernotreengagement en faveur du bien-être au travail. »
Que vous a apporté cet atelier de l’ASTIL 62 ?
« Cet atelier nous a permis de mieux appréhender les enjeux liés à l’accueil des nouveaux arrivants, notamment en matière de santé et de sécurité au travail. Cet atelier nous permet, de ce fait, de mieux structurer notre processus d’intégration, en partie grâce à l’accès à des outils et ressources. »
Quelles actions avez-vous souhaité mettre en place à l’issue de cet atelier ?
«Àl’issuedecetatelier,plusieursactionsconcrètes ont émergé pour améliorer l’accueil et le suivi des nouveauxcollaborateursauseindenotrestructure: n sensibilisation aux bonnes pratiques de prévention, n suividel’adaptationàl’environnementdetravail,
Directeur
EspoirLittoralServices,Rinxent
Espoir Littoral Services est une association intermédiaire, créée en 1993, pour le territoire de la Terre des Deux Caps, Boulogne-sur-mer, Guines. Ce sont des territoires ruraux, au sein des quels Espoir Littoral Services travaille pour l’insertion professionnelle. L’association remet des gens au travail, sur la base de mise à disposition de salariés pour des particuliers, des entreprises ou des collectivités. Espoir Littoral Services compte six permanents. Au quotidien, en cumul annuel, 120 personnes sont suivies en insertion professionnelle et bénéficient du système de mises à disposition en mission de travail.
Pourquoi avoir souhaité participer à l’atelier « accueil du nouvel arrivant », proposé par l’ASTIL 62 ?
« Parce que nous avions remarqué que la sensibilisation à la santé et la sécurité au travail n’était pas efficiente. Avec une conseillère de l’association, nous avons donc participé au module proposé par l’ASTIL 62, notre service depréventionetdesantéautravail.Nouscherchionsàdévelopperquelquechosedeplusprobant pour la sensibilisation de nos salariés en insertion. »
Que vous a apporté cet atelier de l’ASTIL 62 ?
« Nous avons bénéficié d’informations tech-
niques, d’échanges de pratiques et de contacts dans le réseau local de la santé au travail. Cela nous a permis de mieux prendre conscience de ce que nous pouvions faire. Mais aussi, et surtout de nous «poser » sur la thématique de la sensibilisation à la santé et sécurité au travail dessalariésmisàdisposition.»
Quelles actions avez-vous souhaité mettre en place à l’issue de cet atelier ?
« Nous avons conçu et mis en place un atelier en interne au sein de l’association, pour l’accueil du nouvel arrivant. Notre objectif est rendre acteur, pour leur santé au travail et la prévention des risques professionnels, les salariés en insertion.
n mise en place d’un quizz sécurité pour s’assurer de la compréhension du règlement intérieur. »
Avez-vous réussi à mettre en place ces actions depuis cet atelier ?
« Oui, nous avons instauré un suivi plus régulier pourlesnouveauxsalariésintégrésavecdespoints de contact planifiés au cours de leurs premières semaines pour discuter de leur adaptation au sein delastructureetainsirecueillirleursimpressions. Cela nous permet de répondre rapidement à leurs besoins et de nous assurer qu’ils se sentent bien intégrésetensécuritédansleurprisedeposte.»
Leur parcours chez nous dure en moyenne deux ansetnoustenonscompteduturnover.»
Avez-vousréussiàmettreenplace cesactionsdepuiscetatelier?
«Nous avons déjà réalisé deux ateliers "nouvel arrivant",auprèsdenossalariéseninsertionetmis à disposition. Soit deux fois six salariés nouveaux arrivants, sur une demi-journée à chaque fois. Nouslesavonsmisenplacegrâceauxoutilslivrés par ASTIL 62. Nous sommes donc dans l’opérationnalisation de la démarche. Nous comptons réaliseruneévaluationdecettedémarchedans5à 6mois,afind’enmesurerlesimpacts.»
Service de prévention et de santé au travail interen- treprises de l’Oise, PRÉSOA est issu de deux fusions successives de 4 SPSTI (2021 et 2023). L’un des quatre SPSTI avait un partenariat avec le FASTT. Dès 2022, ce partenariat a été maintenu. Il s’est même étendu à l’échelle de PRÉSOA ! Les salariés intérimaires sont un public prioritaire pour nos services de santé au travail (SPST) en raison de leur sinistralité élevée.
Le travail temporaire est le 2e secteur (sur 37) avec un indice de fréquence des accidents du travail le plus élevé et le 4e pour l’indice de gravité. Les salariés intérimaires sont également plus touchés par les accidents mortels. Un sur sept touche les salariés intérimaires, qui représentent 3 % de la population active.
La loi du 2 août 2021 et le plan national santé travail 2021/2025, donnant la priorité à la prévention des accidents graves et mortels, prévoient notamment que « les SPST étendent et améliorent le suivi des travailleurs et mettent en place des actions de prévention collective à destination des salariés d’entreprises de travail temporaire. » Ce dernier point a été réaffirmé par l’arrêté du 21 mars 2024 qui fixe le cahier des charges de l’expérimentation d’actions de prévention collective à destination des salariés intérimaires.
La coopération entre les entreprises utilisatrices (EU), les agences d’emploi (ETT), le Fonds d’action sociale du travail temporaire (FASTT) et PRÉSOA a pour objectif général de prévenir les risques professionnels et promouvoir la santé au travail des salariés intérimaires par des actions de sensibilisations. Concrètement, les professionnels du FASTT et les équipes de PRÉSOA proposent chacun un atelier de 30 minutes déployé selon 2 formats :
n En centre PRÉSOA, sur une journée dédiée à l’intérim : à l’issue de la visite médicale, les salariés intérimaires sont orientés vers les ateliers de sensibilisation,
n En entreprise utilisatrice : pendant leur mission, les salariés intérimaires sont dégagés de leur poste pour suivre les ateliers de prévention.
Organisées à Lille, le 7 novembre 2024, par l’Agefiph Hauts-de-France, ces rencontres rassemblent de nombreux partenaires, acteurs du maintien dans l’emploi et de la reconversion professionnelle. Elles sont largement ouvertes au monde du travail (secteur public et privé) : responsables, manageurs, salariés en situation de handicap.
Le matin : tables rondes, pour échanger sur des retours d’expérience
L’après-midi : salon, pour rencontrer les acteurs du maintien dans l’emploi.
Plusieurs SPSTI des Hauts-de-France investissent dans de nouveaux locaux, correspondant à leurs missions d’aujourd’hui : prévention des risques professionnels, prévention de la désinsertion professionnelle, suivi individuel de santé au travail. Le temps où il n’y avait que des cabinets médicaux… est loin !
Le nouveau centre de Saint-Amand-les-Eaux
Chaque année, plus de 60 000 salariés sont accueillis au sein de nos centres dans le cadre du suivi de leur état de santé », explique Yann Flanquart, directeur général de preveno. Au-delà de la consultation avec l’un des professionnels de santé spécialisé, ils font l’objet d’examens complémentaires adaptés (audiométrie, spirométrie…), en fonction de chaque situation. « Le renforcement de nos missions de prévention conduit par ailleurs à développer de nouveaux services, de nouvelles approches, d’améliorer nos prises en charge, d’être rapidement et facilement accessibles, partout sur l’ensemble du Hainaut. Dans ce cadre, nos infrastructures doivent répondre aux standards actuels de modernité et de fonctionnalité », précise Philippe Mine, président de preveno. Bouclant un vaste plan de modernisation engagé il y a 12 ans sur l’arrondissement de Valenciennes, ce nouveau centre est situé en entrée de ville pour des questions de facilité d’accès pour tous. Ce bâtiment de 850 m² est adapté pour l’accueil des 1 200 entreprises (19 000 salariés) de ce secteur. Depuis le 30 septembre, une quinzaine de collaborateurs travaillent au sein de cet équipement de dernière génération, doté de parkings et répondant aux dernières normes.
Le nouveau centre de Barenton-Bugny
Depuis le 2 septembre, les 16 175 salariés des 1 225 entreprises adhérentes du secteur de Laon dépendent du centre PRÉSOA de Barenton-Bugny pour le suivi de leur santé au travail. Situé à la sortie de l’autoroute A26, le nouveau centre s’étend sur un terrain de 4 151 m² et offre un bâtiment de 458,5 m². « C’est une construction entièrement pensée par PRÉSOA, en termes de distribution des espaces et d’architecture des locaux », explique Luc Baijot, Président de PRÉSOA. Le nouveau site résulte de la fusion des deux établissements PRÉSOA précédemment situés à Laon, rue Pierre Brossolette et avenue Jean Monnet. « Cette fusion vise à réunir les professionnels, auparavant répartis dans les deux centres laonnois sur le même site afin d’offrir un centre unique aux salariés suivis », précise Isabelle Desmarais, directrice générale de PRÉSOA. Ce nouvel espace est également plus grand et plus optimal pour l’accueil des salariés adhérents. L’équipe est composée de médecins du travail, d’infirmiers, de secrétaires médicales, d’une assistante de service social, d’un psychologue du travail, d’un ergonome, et d’une technicienne de prévention.
Dans l’Arrageois, des entreprises artisanales de la branche coiffure-esthétique bénéficient d’une collaboration, inédite en France, entre ACTION SANTÉ TRAVAIL (service de prévention et de santé au travail) et la CNAMS (Confédération nationale de l’artisananat, des métiers et des services). Cette collaboration a permis aux artisans de gagner du temps pour actualiser leur document unique d’évaluation des risques professionnels, en bénéficiant de l’expertise des préventeurs d’ACTION SANTÉ TRAVAIL.
Organisation interprofessionnelle, la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services regroupe au total 37 fédérations professionnelles. Secrétaire générale de la CNAMS Hauts-de-France, Alexia Gimzia précise : « Essentiellement sous forme artisanale, nos adhérents exercent des métiers très différents. Pour exemple : imprimerie, esthétique et beauté, coiffure, taxis, garagiste, fleuristes, prothésistes dentaires, phographes, etc. Les aider dans le champ de la prévention des risques professionnels nous est apparu important. Pour cela, nous avons proposé à ACTION SANTÉ TRAVAIL de s’associer dans une démarche expérimentale et innovante »
Responsable du service adhérent, de la communication externe et chargée de projet à ACTION SANTÉ TRAVAIL, Olivia Skoury-Renard souligne la pertinence de la collaboration avec la CNAMS Hauts-de-France : « Les préventeurs de nos équipes de santé au travail, apportent à nos adhérents un accompagnement spécialisé et expérimenté, notamment pour l’élaboration ou l’actualisation de leur document unique d’évaluation des risques
professionnels (DUERP). 80 % de nos adhérents sont des TPE » C’est dire que le partenariat entre AST et CNAMS Hauts-de-France est vite apparu évident. Une convention a été signée le 8 avril 2024, pour une expérimentation jusque novembre 2024.
« S’agissant d’une démarche inédite et expérimentale, la gestion en mode projet a mis en place un comité de pilotage. Un point de coordination a lieu tous les 15 jours, permettant tous les ajustements nécessaires » souligne Olivia Skoury-Renard. Le choix s’est porté sur la branche coiffure-esthétique, au sein de laquelle 47 entreprises ont été ciblées. Alexia Gimzia explique : « J’ai appelé chaque artisan pour obtenir un rendez-vous, afin de proposer l’aide technique au DUERP apportée par ACTION SANTÉ TRAVAIL. Se rencontrer et se voir, dialoguer et échanger, sortir des a priori reste très important ». Seuls 7 refus ont été constatés, notamment pour des raisons d’activité sous franchise ou de DUERP à jour.
Ahmed Adahlali est responsable des équipes pluridisciplinaires chez ACTION SANTÉ TRAVAIL : « Quand l’artisan a donné son accord à Alexia Gimzia, il est très vite appelé par l’assistante prévention d’ACTION SANTÉ TRAVAIL. Elle est alors attendue ! Les préjugés négatifs sur notre intervention sont levés. L’artisan a compris que nous sommes là pour l’aider et lui faire gagner du temps, préserver sa santé autant que celle de son (ou ses) salarié(s), voire se metttre en conformité ». Assistante de prévention chez ACTION SANTÉ TRAVAIL, Emilie Koprowski explique : « Effectivement, le fait que nous soyons atendus comme une aide, nous fait tous gagner en efficacité. En général, l’artisan nous reçoit sur son jour de fermeture. En deux à quatre heures, nous avons fait ou actualisé ensemble le DUERP et le plan d’action qui l’accompagne, grâce notamment à notre fiche d’entreprise, sans resaisie des données du fait des nouvelles technologies ». Ahmed Adahlali conclut : « Nous prenons en compte l’existant avec rigueur : valoriser ce qui est déjà fait et éclairer sur ce qu’il faudrait faire. Avec une grande ouverture d’esprit. Nous ne sommes pas dans le contrôle ou la sanction. Il faut partir de l’existant et se donner le temps, réaliste, des évolutions nécessaires. Il faut encore l’expliquer, notamment aux artisans et aux TPE. C’est l’intérêt de ce partenariat avec la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services ».
Philippe Duflo Directeur général AST
Renforcer nos relations de proximité en coopérant avec la CNAMS
« Cette action partenariale avec la CNAMS, qui repose sur une coopération et une animation de proximité en lien direct avec le terrain, nous permet de gagner en efficacité ! Nous partageons les mêmes objectifs et il fallait que cela puisse résonner côté Entreprises ! C’est chose faite ! La présentation par la CNAMS des missions de notre SPSTI, auprès des adhérents, en amont de l’intervention de nos assistants de prévention, est une réelle opportunité de mieux faire passer nos messages »
Morgan Isaac
Président CNAMS Hauts-de-France
Croiser notre « connaissancemétiers » et l’expertise d’ACTION SANTÉ TRAVAIL
« Ce partenariat inédit nous a permis de renforcer notre présence sur le territoire en allant à la rencontre de nos adhérents, ce qui est une continuité du rôle de la CNAMS. Ce travail collaboratif AST/CNAMS a donné lieu à un accompagnement, pertinent, adapté et sur-mesure grâce à l’expertise de l’AST et à notre "connaissance-métiers" ; accompagnement que les chefs d’entreprise rencontrés ont apprécié. Nous avons également relayé l’information auprès de nos élus »
Amandine Soltane
Institut Grain de beauté, Mercure d’or 2017 Merville
« L’accompagnement au DUERP m’a vraiment été bénéfique, surtout qu’avec le métier d’esthé ticienne, on a souvent la tête dans le guidon et gérer la paperasse, c’est jamais simple. Grâce à cette démarche, on a pu identifier les risques liés à notre activité, que ce soit les postures ou les produits qu’on utilise, et mettre en place des actions concrètes pour améliorer la sécurité. Je remercie vraiment Alexia Gimzia pour son aide précieuse, ça m’a bien servi ! »
Journaliste reporterd’images
Pour Entreprise & Santé, le plus important est de donner la parole aux entreprises. Depuis la création d’Entreprise & Santé, près de 1 000 TPE ou PME ont ainsi pu témoigner d’actions concrètes de santé au travail qu’elles ont menées pour leurs salariés. Et cela, grâce à l’expertise et l’expérience de leurs services de prévention et de santé au travail inter-entreprises (SPSTI). La vidéo est aujourd’hui incontournable. Depuis près de 10 ans, Entreprise & Santé confie la réalisation de vidéos à un journaliste reporter d’images : Stéphane Crocquey, Volutes Média. Il nous avait été recommandé par l’ASTIL 62, service de prévention
et de santé au travail du Littoral. Nous lui avons demandé comment il vit cette expérience journalistique.
E&S Vous êtes journaliste reporter d’images. Pouvezvous définir cette profession ?
Stéphane Crocquey : C’est une profession de terrain qui consiste à capter le réel pour en faire un contenu audiovisuel qui s’apparente à un compte-rendu en sons et en images d’un évènement, d’une action, d’un dispositif …
E&S La santé au travail est un sujet sensible. Quelle est la place de l’objectivité ?
Stéphane Crocquey : Au tout début j’ai travaillé pour différents médias. Mais je ne souhaitais pas
« jouer des coudes » au sein des rédactions pour traiter des sujets qui me tenaient à cœur. C’était l’époque de la miniaturisation des outils de tournages mais aussi de la création de You Tube. C’est à cette époque que je me suis lancé en freelance. J’avais en tête le travail de l’association « Reporters d’espoir ». J’ai choisi les sujets que je souhaitais traiter : l’éducation, la culture, l’économie sociale et solidaire, la défense de l’environnement. Autant de thématiques qui associent un problème à une solution.
E&S Vous intervenez depuis 2014 pour Entreprise & Santé. Avec quelle approche ?
Stéphane Crocquey : Celle que je viens de présenter ! C’est ce qu’on appelle d’ailleurs le
journalisme de solutions. Ce qui est génial avec Entreprise & Santé, c’est que nous avons l’opportunité d’ouvrir les portes des petites et des grandes entreprises ! C’est un monde différent à chaque fois, un univers, visuel et sonore particulier. La question qui se pose à chaque reportage c’est : comment mettre cet univers en images ? C’est à chaque fois un défi intéressant à relever. D’une entreprise à une autre, les problématiques de santé sont différentes. De même, les solutions proposées sont différentes. Ce qui me semble très intéressant c’est l‘humanité qui se dégage des actions mises en place par les services de santé et de prévention. Il est constamment question de bienveillance et d’attention à l’autre. C’est ce qui m’intéresse le plus.
E&S Vous avez réalisé, pour Entreprise & Santé, plus de 30 témoignages d’entreprises. Avez-vous des témoignages ou des tournages qui vous ont marqué ?
Stéphane Crocquey : J’ai en tête le tournage effectué au sein d’une entreprise de confection. C’est une action de santé au travail qui a permis à un salarié, suite à un accident domestique, de retrouver son poste après un long arrêt de travail. Son poste a été totalement aménagé. Lors du tournage, la responsable ressources humaines que nous avons interrogée avait les
larmes aux yeux. Elle était tout simplement émue parce que le service de santé a œuvré de telle sorte qu’un employé a pu retrouver son poste, ses collègues, en un mot sa vie. Alors qu’il était condamné à une mort sociale et professionnelle. Le médecin du travail que nous avons interrogé à cette occasion a souligné le fait que le maintien dans l’emploi c’est du « gagnant-gagnant » : l’employé garde son poste, l’entreprise garde la compétence du salarié. Ce que j’ai pu constater c’est que la santé au travail répond aussi à des enjeux de société. Quand une entreprise finance des chariots élévateurs équipés d’un aimant, cela permet aux femmes de postuler sur des emplois qui étaient jusqu’alors réservés aux hommes. Cet équipement permet également de préserver la santé des salariés dans le temps. C’est donc un enjeu essentiel dans le contexte de l’allongement des carrières.
E&S Ces tournages ont-ils changé votre représentation de la santé au travail ?
Stéphane Crocquey : C’est évident ! le journaliste reporter d’images incarne le rôle du Candide. Il se rend dans un lieu, capte des témoignages et des images… Pose les questions qu’un spectateur a priori ignorant se pose et de fait sur place on comprend, on apprend et on tente de transmettre ce que l’on a vu, ce que l’on a appris. Ce que je constate, c’est que la richesse de ce champ d’activité est totalement ignorée. La médecine du travail, devenue médecine et santé au travail gagne à être connue. C’est un vecteur d’espoir.
E&S Vous ne dérangez pas l’entreprise grâce à une équipe « légère » de tournage. C’est un atout ?
Stéphane Crocquey : Oui. Incontestablement. C’est aussi un choix ! À ce propos, je tiens à saluer le travail de ma consœur Virginie Hoffmann qui vient du documentaire et qui sait mettre en images comme personne l’humanité des acteurs et des actions que nous avons valorisées depuis toutes ces années. La discrétion, l’empathie, le respect c’est dans notre ADN. Nous portons sur les sujets que nous choisissons ou qui nous sont confiés un regard humaniste. Nous accordons une grande importance à la relation filmant/filmé. Ce qui compte pour nous c’est l’authenticité et la valeur humaine de nos reportages.
E&S Quel conseil donneriezvous à un patron de TPE-PME ?
Stéphane Crocquey : J’avoue que donner des conseils, ce n’est pas trop mon fort.
Ce que je trouve intéressant c’est que le service de prévention et de santé au travail joue le rôle d’un tiers extérieur qui propose, suite à un diagnostic, une solution humaine et
La chaîne Youtube Entreprise & Santé.
Tous les témoignages vidéo de Stéphane Crocquey, réalisés pour Entreprise & Santé, sont en ligne sur You Tube. Chaque vidéo est traitée comme un "Sujet NEWS", c’est-à-dire un reportage de trois minutes en moyenne, qui nous plonge directement dans l’univers
technique. Ces solutions renforcent les performances de l’entreprise. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas hésiter à les contacter !
de l’entreprise et qui met en exergue la parole des dirigeants et des salariés. Les sujets sont très variés : maintien dans l’emploi d’un salarié en difficulté de santé, évaluation et maîtrise des risques, l’aménagement des situations de travail, information des salariés,
etc. Ils reflètent l’activité en situation réelle de travail des services de prévention et de santé au travail inter-entreprises.
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Stéphane Croquey
Diplômé en journalisme audiovisuel, Stéphane Crocquey s’est forgé une solide carrière dans le domaine de la réalisation et de la production de contenu multimédia. Après avoir travaillé pour divers médias, il s’est spécialisé sur des sujets culturels, environnementaux et sociaux. En 2015, il fonde Volutes Média et co-signe nombre de reportages pour des institutions et des associations, ainsi que plusieurs documentaires sur des sujets culturels ou de société. Parmi ses récentes créations : Réussir en Flandres (7° épisode), le défi de Valentin, Paul Machy, héros de la résistance dunkerquoise… Tous les sujets sont tous traités avec humanité. Il réalise et produit des sujets corporate (Ex. : Mutuelle Aésio), news, magazine, documentaire, compterendu en son et en images d’évènements ou de projets, captation de spectacles vivants ... 1990 - 1993 : Licence Littérature et civilisations
anglo-saxonne, Université de Lille 3.
1995 - 2007 : Animateur et réalisateur radio.
2006 - 2007 : Licence professionnelle de journaliste reporter d’images et de son, Université Polytechnique Hauts-de-France.
2007 - 2008 : Journaliste reporter d’images pigiste, No Télé, Tournai. Depuis octobre 2007 : Chef de projets audiovisuels et multimédias / Auteur-réalisateur.
Depuis 2015 : Journaliste chez Volutes Média, qui a pour vocation la réalisation, la production et la diffusion d’œuvres audiovisuelles de création ou de commande dans un but d’utilité sociale. Stéphane Crocquey intervient avec Virginie Hoffmann (Auteure / Réalisatrice / Conceptrice de programmes et magazines). Volutes Média dispose d’un réseau d’intervenants mobilisables en fonction des projets qui lui sont confiés. Volutes Média produit et réalise des reportages vidéos pour le magazine « Entreprise & Santé » depuis 2014.
Réservés aux adhérents du SIM’UP
nov 9 h
Accueil nouvel arrivant
30 % des accidents du travail surviennent lors de la première année suivant l’embauche. Comme toutes les entreprises, vous êtes concerné(e) par l’accueil d’un nouvel embauché ou par un changement de poste de travail. Dans le cadre du PRST4 et pour vous accompagner dans votre démarche d’accueil du nouvel arrivant, le SIM’UP vous propose de participer à un atelier animé par Catherine Tintilier (IPRP) et Marion Bataillie (Infirmière santé travail) qui se déroulera au sein de nos locaux au 22 rue de Lille 59250 HALLUIN.
Inscription et information : aboquet@sstsimup.fr - 03.20.94.12.54 - Amandine Boquet
Réservés aux adhérents de l’ASMIS
Contact : entrepriseetsante@nordnet.fr
5-6
Télétravail et ergonomie : bien s’installer pour bien travailler
Parce que le travail à la maison peut être source de TMS, l’ASMIS, votre service de prévention et de santé au travail, vous propose une conférence en ligne pour vous aider à aménager votre poste de travail et celui de vos collaborateurs.
Pour s’inscrire, envoyer un mail à prevention@asmis.net nov 9 h-10 h
19-20
Que faire en cas d’évènement grave dans votre entreprise ?
Les thèmes suivants seront notamment abordés :
3 Evènements graves en entreprise et traumatisme : de quoi parle-t-on ?
3 Que pouvez-vous mettre en place ?
3 Quel appui peut vous fournir l’ASMIS dans cette gestion ?
Pour s’inscrire, envoyer un mail à prevention@asmis.net nov 9 h-10 h
10-11
déc 9 h-10 h
Evaluer vos risques professionnels et les tracer dans le document unique : quelles évolutions depuis la réforme ?
Les thèmes suivants seront notamment abordés :
3 S’inscrire dans une démarche de prévention : intérêts et enjeux,
3 Les étapes de réalisation du document unique d’évaluation des risques professionnels,
3 Un outil d’aide à l’évaluation des risques.
Pour s’inscrire, envoyer un mail à prevention@asmis.net
Les éditions de l’encre vive - Tél. 03 20 14 07 77
Directeur de publication : Jean-Michel Dupuis
Conception et Réalisation : Méthodes et Médiation - Lille
Responsable de rédaction : Dr Matthieu Méreau
Méthodes et Médiation - Lille
Coordinatrice d’édition : Nathanaëlle Debaene
Méthodes et Médiation - Lille
Rédaction : Dr Matthieu Méreau
Comité de rédaction : Cécile Da Costa, Isabelle Desmarais, Philippe Duflo, Dr Alain Moniez, Damien Vandorpe
Relecture scientifique : Bernard Fontaine
Correctrice : Christine Bayart
Création et mise en page : HOLI - www.agence-holi.com
Crédits photo : Adobe StockP4: MACOPHARMA, P7: SIM’UP, P8: SNEM, P9: GEODIS, PRESOA, P10: ACTION SANTÉ TRAVAIL, FASTT, P11:
preveno, CAP EMPLOI, P17: DREETS, P19: AU FIL DES RESSOURCES, ESPOIR LITTORAL SERVICES, P21: preveno, PRESOA, P23: INSTITUT GRAIN DE BEAUTÉ , P24: STÉPHANE CROCQUEY VOLUTES MEDIA,
Coordination, fabrication, diffusion :
Les éditions de l’encre vive 71 boulevard Montebello 59000 Lille - Tél. 03 20 14 07 77
Régie publicitaire : Entreprise et Santé
Matthieu Méreau, Nathanaëlle Debaene
Tél. 06 71 32 00 85
Impression : Léonce Deprez - Ruitz
Dépôt légal à parution N°ISSN en cours Tirage : 103 000 exemplaires
Édité par : Groupement Inter Services Santé Et Travail
40 bis allée du BénéluxZone Artoipole - 62060 Arras Cedex 9 Tél. 03 21 22 28 21
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