Projet de fin d’études – Février 2024 Bouton Matéo et Forestier Valentine

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QUAND LES GLACIERS NE SERONT PLUS

Interventions pour une nouvelle gestion de l’eau dans la vallée de la Romanche

Projet de fin d’étude encadré par : Susanne Stacher

Luciano Aletta

CLIMATS

GLACIERS

TERRITOIRE

PAYSAGES

SCÉNARIO

01 02 03 04 05 06

AILLEURS

ANNEXES BIBLIOGRAPHIE

p 6 - 15

p16 - 23

p 24 - 37

p 38 - 53

p 54 -63

p 64 - 71

p 74 - 79

p 80 - 83

Dans notre ère climato-énergétiquement difficile, il devient nécessaire de remettre en question notre modèle socio-économique qui est à bout de souffle. C’est notamment au travers de la question de l’eau, avec de sévères pénuries cycliques, que cela se traduit le plus brusquement. L’organisation météorologique mondiale rappelle que seul 0.5% de l’eau présente sur terre est utilisable par l’humain (pour être inclusif), soit potable. Le stockage de cette eau douce a reculé d’un centimètre par an au cours des vingts dernières années, par son stockage en neige et en glace ou à travers l’humidité du sol. Aux vus du la crise environnementale et climatique, le manque d’eau va venir impacter directement le quotidien de nombreuses populations, et cela en plus d’affecter l’approvisionnement de plusieurs secteurs tels que l’agriculture, l’industrie de la production énergétique ou encore le secteur du tourisme.

A l’échelle du territoire, l’eau commence son chemin du haut de la montagne. A l’échelle mondiale, les pics enneigés, tels que l’Himalaya, la Cordillère des Andes ou encore les Alpes, et qui approvisionnent 19 milliards de personnes, sont aujourd’hui menacés.

Le GIEC nous rappelle que l’eau venant de la montagne est un enjeu majeur de ces prochaines années. « Les réserves d’eau stockées dans les glaciers et la couverture neigeuse devraient continuer à diminuer au cours du siècle, ce qui entraînera une réduction de la disponibilité de l’eau pendant les périodes chaudes et sèches dans les régions alimentées par les eaux de fonte des principales chaînes de montagnes, où vit actuellement plus d’un sixième de la population mondiale ».

Outre l’aspect quantitatif, c’est aussi la qualité de cette eau qui se verra altérée. La hausse de la température de l’eau, la sécheresse et le nombre plus fréquent d’inondations, sans oublier les pesticides, agents pathogènes et bactéries qui vont venir augmenter son risque de pollution, susceptibles de venir transformer les propriétés de l’eau qui nous est essentielle.

Dans des territoires en tension, où la ressource est appauvrie, surexploitée et provoquant des urgences, comment l’architecture ouvre une voie alternative de gestion et de protection de la ressource par les biens communs ?

CLIMAT

C H A N G E M E N T S C L I M A T I Q U E S

Les changements climatiques sont au cœur des préoccupations de notre époque. Les recherches actuelles, appuyées par des chiffres et des rapports scientifiques du monde entier indiquent que notre monde traverse actuellement un bouleversement significatif. Progressivement, il altère nos modes de vie, de résidence, notre quotidien.

Les impacts du réchauffement climatique aujourd’hui sont manifestes. Ils se traduisent par la fonte des glaces, l’acidification des océans, la perte de biodiversité et la perturbation des écosystèmes, provoquant des extinctions de masse, l’élévation du niveau de la mer, les inondations, les modifications des schémas de précipitations, les périodes de sécheresse ou encore une augmentation de la fréquence et de la gravité de feux de forêts. Ces phénomènes témoignent de la nécessité d’appréhender de manière proactive et planifiées les implications de ces changements et d’adopter des mesures concrètes d’adaptation pour atténuer ses effets néfastes. Autrement dit, s’adapter.

En effet, l’activité de l’homme sur la planète et ses émissions de gaz à effet de serres n’est plus à démontrer dans l’impact qu’il a sur le changement climatique. Commencé et irréversible, ce sont maintenant des mesures d’atténuations et d’adaptations vers lesquels il faut se diriger.

Au rythme actuel, l’augmentation de la température terrestre augmentera de 1,5°C entre 2030 et 2050. «Elle pourrait augmenter en moyenne entre 1,3°C et 5,3°C d’ici la fin du siècle, et elle sera plus forte dans les métropoles et en été...» selon le ministère de l’écologie français. L’usage des énergies fossiles tels que le charbon ou le pétroles augmentent de manière artificielle le taux en gaz à effet de serres dans l’atmosphère terrestre, produisant un effet exponentiel sur le réchauffement global de notre planète.

Nombre annuel de journées chaude pour la période de 1976-2005

Source : Visactu

Depuis les années 2000, la période de stockage de la neige, normalement observée entre octobre et mai, subit des changements. Elle s’intensifie en mars, avril et mai pour disparaître progressivement en juin, juillet, août et septembre. Actuellement, certains chercheurs observent l’apparition de l’eau de fonte dès le mois de février, en quantité similaire, mais à une période nonconforme.

Selon Juliette Blanchet 6, le cumul des précipitations sur l’année ne permet pas d’anticiper de changement significatif. En revanche, le cumul des saisons révèle un changement de rythme et de quantité dans les précipitations à venir. Les précipitations hivernales pourraient être moins intenses sur des périodes courtes, mais elles persisteront plusieurs jours, se présentant de plus en plus sous forme liquide, saturant les torrents.

Pendant l’été, des périodes de sécheresse importantes sont prévues, complétées par des orages violents et des pluies fortes localisées, entraînant des dégâts considérables tels que des glissements de terrain et des inondations, comme nous avons pu le constater au cours des dernières années. Ces changements dans les schémas de précipitations soulignent l’urgence d’adapter nos stratégies de gestion des risques naturels face à un climat en évolution constante. L’évolution de ces températures et conditions aura des répercussions directes sur le territoire. D’une part, les sécheresses induites par une évaporation continue et un manque de précipitations régulières entraîneront la formation d’un sol de plus en plus imperméable, déclenchant des phénomènes dangereux pour la vie en montagne. Lors de périodes de pluies intenses succédant à des sécheresses marquées, le sol desséché sera incapable d’absorber l’eau de manière adéquate. La quantité importante d’eau, ne pouvant s’infiltrer, dévalera à une vitesse considérable, provoquant des inondations dans certaines zones et entraînant avec elle, déchets et débris du paysage. Sur les flancs de montagne, ce phénomène accélérera la fonte du permafrost, favorisant les éboulements et donnant lieu à des coulées de boue, parfois jusqu’à inonder ou envahir les zones résidentielles des communes environnantes.

6. Juliette BLANCHET : Météorologue p74

Moins de 25%

De 25% à 50%

De 50% à 75%

Plus de 75%

Pluies efficaces de septembre 1975 à mai 1976

Source : Météoville.com

Cycle annuel d’humidité des sols pour la période de 1976 - 2005

Source : Météoville.com

Cette irrégularité posera également des problèmes en ce qui concerne le stockage de l’eau, que ce soit dans les lacs, les barrages ou les aquifères. De manière similaire à la progressive évolution des modes de vie, le régime hydrologique subira des transformations graduelles, accentuant les défis liés à l’adaptation à ces nouvelles conditions environnementales.

L’impact sur l’agriculture offre un exemple frappant de cette dynamique. En période de sécheresse, lorsque les cours d’eau sont bas voire inexistants, les agriculteurs se voient souvent dans l’incapacité d’irriguer leurs cultures ou de nourrir leurs animaux. En revanche, lors de périodes d’inondation, leurs cultures sont complètement submergées, entraînant des pertes importantes, et leurs champs deviennent inaccessibles pour leurs animaux, compliquant davantage la gestion agricole. Ces variations extrêmes dans les conditions météorologiques, peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la stabilité et la productivité des exploitations agricoles.

«Tous les secteurs doivent être pris en compte dans les stratégies d’adaptation. Les ressources en eau sont une question intrinsèquement transdisciplinaire, qui affecte presque tous les secteurs socio-économiques.

La figure S.1 illustre les principales concurrences intersectorielles actuelles et attendues dans le domaine de l’eau dans les Alpes. Elle différencie les secteurs qui exercent des pressions sur les ressources en eau (en ce qui concerne la quantité et la qualité de l’eau) de ceux qui subissent des pressions. Les principaux secteurs exerçant des pressions sont l’agriculture, les ménages, le tourisme et la production d’énergie, tandis que les principaux secteurs socio-économiques et environnementaux affectés par la concurrence des ressources en eau sont l’agriculture, la conservation de la biodiversité, les ménages et la production d’énergie.»

Source : Rapport de l’Agence Européen de l’Environnement (EEA). Regional climate change and adaptation

Domaine de concurrences dans les domaines utilisant l’eau

Source : Adapter du Rapport de l’Agence Européen de l’Environnement (EEA)

GLACIERS

L E S G L A C I E R S

Les glaciers couvrent actuellement environ 10% de la surface de la Terre, représentant ainsi 220 200 glaciers répertoriés à l’échelle mondiale. Ils sont témoins du climat, jouent un rôle essentiel dans sa régulation, et fournissent environ 70 % de la ressource en eau douce. Ils reçoivent et perdent de la neige par fusion ou sublimations 1 et possède parfois des années excédentaires ou déficitaire 2. Les glaciers stockent et déstockent durant les saisons. La période hivernale permet aux montagnes de stocker l’eau sous forme de neige et de la redistribuer plus tard en période estivale agissant comme un effet tampon. L’eau peut également être tirée des aquifères 3 plus ou moins présent selon les régions, ainsi que dans les bassins-versants.

En Europe, on a souvent parlé des Alpes et de ses glaciers comme les châteaux d’eau du continent. Alimentant certains grands fleuves en Italie, en Allemagne, en France et en Autriche, elles contribuent largement à l’approvisionnement en eau de la population européenne.

La raison pour laquelle les glaciers sont plus impactés par le réchauffement climatique est due à son enneigement. La couleur blanche de la neige agit comme un réflecteur pour les rayons du soleil. En d’autres termes, lorsque la température augmente et que la neige fond, moins de rayonnement solaire sont renvoyés. Cela correspond à un changement d’albédo 4

1. Etat de l’eau : Fusion = Solide à Liquide / Sublimation = Solide à Gazeux. Absorption d’énergie

2. Excédentaire = prenne de la masse plus rapidement que prévu / Déficitaire = perde de la masse.

3. Selon Actu environnement un aquifère est «une formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau et constituée de roches perméables et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation.»

4. Selon Géoconfluence cela correspond à «la part du rayonnement solaires qui sont renvoyés vers l’atmosphère. Permet de calculer grâce à un facteur entre 0 et 100 le rayonnement solaire réfléchis par une surface, 0 correspondant à une surface absorbante tous les rayons et 100 renvoyant tous.»

Glaciers alpins

Réseau hydrographique

Topographie

Mer / Lacs

Les glaciers, château d’eau de l’Europe

Source : produit par les auteurs

1 : 2 000 000

Selon Thomas Condoms 5, il est possible que les glaciers atteignent, d’ici une trentaine d’année, le « Tipping point », c’est-à-dire le point de non-retours ou le point de bascule. Les glaciers de plus en plus petits deviennent de moins en moins actifs dans leur production de ressource en eau induisant une modification des stocks et des flux descendants de ces glaciers vers les vallées.

Selon le rapport de l’Agence de l’Environnement Européenne , au cours de la période de 1980 à 2003, les glaciers sont passés de 2900 km² à 2100 km², entraînant des pertes en eau de 0,3 mètre par an avant 1980, de 0,6 mètre par an pendant les années 1990, et de 1 mètre par an au cours des dix dernières années. En prenant comme point de comparaison les années 2000, les estimations prévoient d’ici 2050 à 2100 une augmentations des températures entre 2 et 5 °C. Les conséquences respectives représentent une perte de 50 % à 75 % de la masse, glaciers et donc une quantité d’eau stockée sous forme de neige ou d’eau diminuant de 2,3. De manière générale, la fonte de ces eaux est estimée en moyenne à -1 mètres d’eau par an vers 2700 mètres d’altitude, -3,5 mètres d’eau par an vers 2400 mètres d’altitude, et -7,5 mètres d’eau par an vers 1800 mètres d’altitude, ce qui équivaut à une perte de 8 mètres de glace par an. Ces chiffres varient d’une année à l’autre en fonction des précipitations, mais ils sont de plus en plus affectés par l’intensification du réchauffement climatique. Le pic de réchauffement commencera sa course aux alentours de 1 500 m d’altitude, aussi appelées ligne d’équilibre pas les chercheurs et scientifiques. En dessous de ces altitudes intermédiaires, les événements météorologiques s’intensifieront créant de nombreuses modifications sur le cycle de l’eau.

5. THOMAS CONDOM : Glaciologue p76

Anatomie d’un glacier

Source : produit par les auteurs

Inspiration : EVA LEROY

Rimaye
Crevasses
Moraine de fond
Lac supraglacière
Moraine latérale
Lac proglacière
Front du glacier
Torrent sousglacière
Eau de fonte

Les variations de température ont également des répercussions significatives sur la partie de sol gelé en permanence et imperméable des glaciers, connue sous le nom de pergélisol. Le gel présent dans ce sol joue un rôle crucial dans le maintien de la stabilité des montagnes et de leurs roches. L’augmentation des températures entraîne la fonte de celui-ci, engendrant plusieurs conséquences dommageables. Lorsque le glacier fond, les berges ne sont plus soutenues, augmentant le risque d’effondrement, de déformation et d’érosion. Le dégel du pergélisol provoque des dépressions et des affaissements du terrain, entraînant des glissements de terrain, des chutes de pierres qui peuvent obstruer les zones habitées, ainsi que les infrastructures de transport et de circulation. Ces changements dans la stabilité des sols montagneux soulignent l’importance critique de comprendre les impacts du changement climatique sur les environnements glaciaires.

Les risques d’éboulements et d’érosion sont exacerbés à la fois par le réchauffement climatique, qui entraîne la fonte du permafrost, et par l’occurrence accrue d’événements extrêmes tels que de fortes pluies. Les prévisions indiquent une quantité de précipitations relativement similaire à celle que nous connaissons actuellement, mais avec un rythme distinct. L’augmentation des températures modifie le rapport entre la pluie et la neige. La formation du manteau neigeux hivernal devient ainsi plus complexe.

TERRITOIRE

L A V A L L É E D E L A R O M A N C H E

En -30 000 existait ce que l’on appelait le Glaciers Vénéon-Romanche qui occupait toute la vallée de la Romanche que nous connaissons à l’heure actuelle. Ce dernier convergeais jusqu’à la ville de Grenoble avec le glacier de l’Isère. Durant un temps, le glacier stagnera à Rioupéroux, ou se formera une moraine. Le glacier a continué sur reculer en remontant très haut jusqu’au massif des écrins, libérant ainsi la plaine du Bourg d’Oisans. La fonte et le recul du glacier, laisse place au fil des millénaire à un important lac contenant les eaux de la Romanche. C’est ainsi que le lac de l’Oisans recouvre toute la plaine de Rioupéroux jusqu’à la vallée de Vénéon.

Au fil du temps et au cours de multiples phases de colmatage liées aux évolutions géomorphologiques de la montagne, la plaine du Bourg d'Oisans ainsi que le lit de la Romanche se forment. En 1219, un événement naturel bouleverse le paysage : une inondation dévaste la plupart des villes de la vallée, engendrant des destructions majeures en amont de Grenoble. La ville est partiellement détruite, et le pont de Grenoble est emporté, divisant le paysage en deux et coupant l'accès aux ressources économiques et quotidiennes des habitants. En conséquence, de nombreuses terres sont converties en zones agricoles, et des espaces non asséchés se transforment progressivement en lacs, avec la mise en place de barrages.

Aujourd’hui, la vallée de la Romanche représente 78 kilomètres de parcours d’une ancienne vallée glaciaire ayant des nombreuses irrégularités et des caractéristiques topographique propre à ce territoire.

Au Moyen Âge, l'Oisans est renommé pour sa capacité à exploiter la force hydraulique du territoire. Après de nombreuses réglementations, droits et changements de direction, certains endroits deviennent propices à de petites installations industrielles. Malgré les crues fréquentes qui emportent ou endommagent ces installations, elles sont inlassablement reconstruites aux mêmes endroits en raison de leur débit exploitable.

La commune de Livet-Gavet, avec tous ses hameaux bordant la Romanche, représente un endroit idéal pour exploiter l'énergie hydraulique. Les premiers établissements "industriels" à s'établir le long des dérivations de la rivière afin de profiter du fort débit, de la situation forestière du territoire, des mines et de l’axe de communication que possède la vallée. Ces industries comprennent des moulins, des battoirs et des scies à eau. Chacun des quatre hameaux (Gavet, Les Clavaux, Roupéroux, Livet) dispose de ses propres dispositifs hydrauliques. Ayant un débit estimé entre 40 et 200 mètre cube par seconde, son abondante ressource hydraulique attire des industries de plus en plus importantes au fil du temps.

Après de multiples recherches sur les glaciers, rivières et fleuves des Alpes françaises, notre cas d’étude se tournera vers la Romanche. Long de 78 km, ce torrent qui se transforme peu à peu en rivière, prend sa source au glacier de la plate des Agneaux, situé dans le massif des écrins (Altitudes : 4 012 m).

Ce fleuve possède un régime nival signifiant un modèle caractérisé par une alternance de hautes et de basses eaux dans les bassins-versants, alimenté par des précipitations sous forme de neige et possède un débit moyen de 37.4m3/S pour une surface du bassin-versant de 1000 km². (80 % de la totalité du bassin) (Altitude : 701 m). Compte tenu du débit, les crues peuvent être importantes aux saisons printanières. La quantité instantanée maximale (QIX) est calculée au Bourg-d’Oisans (bassin-versant) est de 310m3/s en 1987 (QIX10).

La Romanche se situe dans le département des Hautes-Alpes et de l’Isère. Elle possède 19 affluents et traverse près de 17 communes où s’y trouve le parc national des Écrins, des zones de retenue tel que le lac du Chambon (barrage d’une puissance de 116 MW pour une production annuelle de 210GWh/ an), des zones habitables, où il sera canalisé pour des utilisations humaines et quotidiennes (plaines du Bourg-d’Oisans, Vizille), des zones agricoles, on trouvera le long de sa rive de nombreuses centrales hydroélectriques, d’énergie hydraulique ainsi que des zones d’utilité industrielle.

Source : Produit par les auteurs

La Romanche

Source : Wikipédia

Rhône

Bassin collecteur

Régime

1 222 km²

Bassin

78 km

Longueur

37,4 m3/s

Débit moyen

Terres agricoles

Industries

La romanche

Activités

de la Romanche

Source : Produit par les auteurs

Construction

Ponts

Activités sportives

Centrales hydroélectrique

Dénivelé de la vallée de la Romanche

Source : Produit par les auteurs

L A R O M A N C H E D E K E L L E R

En 1900, Charles Albert Keller et Henri Leleux s’associent fondant « les établissement Keller-Leleux » et s’installent ensemble en 1902 dans les usines abandonnée de Livet. Anciennement usine de Carbure de Calcium, ils la transforment en un point stratégique pour répondre aux besoins de productions d’artillerie militaire lors de la première guerre mondiale. Pour faire fonctionner ces industries, ils se serviront de la puissance hydraulique de la vallée en y installant des centrales. L’empire industriel Keller-Leleux voit le jour entre 1896 et 1918 avec la construction de 6 centrales hydroélectriques s’entendant sur 14 km le long de la vallée de la Romanche. Elles se divisent entres les trois communes princiaples : Gavet, Livet et Rioupéroux. Keller et Leleux développent toute une économie autour de leur empire. Ils construisent leur maison en face des usines, de sorte à contrôler le fonctionnement de ces dernières et surveiller leurs ouvriers.

Ensemble, ils prennent possession de la vallée mettant en place des logements ouvriers, des commerces, des églises. La majorité de la main d’œuvre des usine est étrangères et représente en 1931 près de la moitié de la population de la vallée. Les Italiens, les Russes et les Polonais comptentparmi les ouvriers, les populations les plus recensées. Se développent en parallèle des industries, des indemnités, une couverture sociale, des suivis médicaux pour les familles, une politique de logement pour le personnel des usines, tout ceci dans le but de garder un œil et un contrôle sur les productions et de fidéliser les ouvriers. L’architecture va être le reflet de la hiérarchie au sein de l’industrie, avec des habitations types pour les ouvriers, ingénieurs, cadre et enfin directeurs. La maison de Keller-Leleux est la plus imposante de la vallée.

A l’heure actuelle, les centrales hydro-électriques de la vallée du romanche ne sont plus en fonctionnement mais le patrimoine est en plein débat quant à sa conservation. En effet, si l’usine hydroélectrique des Vernes à Livet est classé au titre des Monuments Historique depuis 1994, les autres sont voué à être démanteler. La centrale des Roberts a aujourd’hui déjà disparu.

Centrale hydroélectrique En phase de projet

Centrales hydroélectrique de La Romanche

Source : Produit par les auteurs

En ce qui concerne les centrales de Livet 1 et Livet 2, la centrale de Rioupéroux, la centrale des Clavaux ainsi que celle des Baton elles sont en projet de démolition car elles sont considérées être sur des zones à risque d’éboulement, de chute de pierre, d’effondrements des berges, de terrain inondable ou encore car leurs structures sont considérées comme trop dangereuses pour recevoir du public.

Cependant, ces centrales sont remplacées par une nouvelle centrale EDF construite en 2011 à Gavet. La position de cette centrale, dans la basse vallée permet de profiter aussi bien des eaux de pluies, des eaux de la neige ainsi que des eaux glacées utilisant de l’eau en majorité « propre ». Ses dimensions de 75 m de long, 16m de large et 39m de haut permettent de remplacer les 5 barrages et les 6 centrales en ajoutant un rendement de +40% et de fournir de l’eau à 230 000 foyers. Sa prise d’eau est située à Livet à environs 705m d’altitude. Elle fonctionne avec une galerie d’amenée de 9.4 km dans le massif de l’Oisans et est suivie d’un puit de chute de 163m permettant de créer son énergie d’une puissance de 28 bar. La production de cette nouvelle centrale équivaut à la consommation de Grenoble et Chambéry.

La mise en place de cette centrale pose aussi des questions sur son efficacité. Bien qu’actuellement et dans les 10 prochaine années, elle saura répondre à sa fonction première, les questions pour les 50 prochaines années reste en suspens. Sa présence n’empêchera pas les sécheresses de se produire dans cette région. Si deux à trois sécheresses se produisent de manière consécutive qu’en sera-t-il pour le fonctionnement des turbines ?

Le projet ne s’arrète pas seulement à créer une nouvelle centrale. Il est ici aussi question de détruire différents barrages afin d’en récupérer les matériaux pour les réemployer sur d’autres constructions. De travaux de stabilisation des berges sont prévu au travers de leur végétalisation. Les plantes, par l’implantation de leurs racines permettrons de fortifier et stabiliser les rives. En parallèle, d’ici 2027-2029, une voie verte et douce va faire son apparition grâce aux espaces libérés des anciennes canalisations et ouvrages hydrauliques. Cette voie permettra de fluidifié les transports qu’ils soient liés au travail, au loisir ou au quotidien. Elle reliera le cœur du parc des écrins à la ViaRoma (axe routier qui permet une liaison direct avec l’Italie), du Lément à la Méditerranée. De nouvelles activités vont être mises en place, des aménagements économiques ainsi qu’une mise en valeur du patrimoine paysager afin de dynamiser la vallée.

Centrale Une Rivière

Centrale de Jouchy

Centrale des clavaux

Centrale de Rioupéroux

Centrale de Vizille
Barrage de Gavet

Centrale Une Rivière

Centrale des Vernes

Barrage de l’Infernet

Centrale des Roberts

Centrale de Livet I et II

Centrale de Bâton

Patrimoine administratif de Keller-Leuleu Etat actuel
_ La Romanche de Keller

PAYSAGES

La Grave et Villard d’Arène 1 500 m

Lac du Chambon
1 040 m

Comparaison de la morphologie de la vallée de la Romanche

SCÉNARIO

S C E N A R I O D’A N T I C I P A T I O N

Dans le but d’inscrire ce travail dans une perspective de compréhension des phénomènes et de prévision des transformations nécessaires, ce projet s’inscrit dans un scénario établi à la suite de diverses recherches sur les questions climatiques, en particulier dans le territoire alpin.

Face à des phénomènes imprévisibles et aux impacts négatifs sur nos modes de vie, il est impératif de prévoir des adaptations. Au-delà de cette tragédie, la transformation de nos habitudes de vie est essentielle pour ne pas être simplement les victimes des événements à venir.

Beaucoup de domaines seront impactés, et l’Agence de la transition écologique (ADEME) propose, dans différentes projections d’adaptation, quatre approches distinctes. Ces scénarios incluent plusieurs objectifs visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre. Parmi eux, l’ADEME souligne les transitions alimentaires vers une alimentation plus végétale, une augmentation de la production de bois et son intégration dans la construction, la réduction du nombre de nouvelles constructions, des transformations majeures dans les domaines de l’énergie avec l’hydrogène, ainsi que dans la mobilité, en favorisant des solutions plus douces. Cependant, ces scénarios ne prennent pas en compte certains changements, tel que la ressource en eau, auxquels nous devons nous adapter et ajuster nos modes de vie.

Le scénario que nous proposons approfondit ces premières projections dans le but de sensibiliser aux questions des ressources actuelles et futures. En ce qui concerne l’eau, nous considérons les déluges comme une ressource. L’eau, indispensable à la vie sur Terre, devient plus rare et difficile à obtenir, nécessitant une définition précise de ses priorités d’utilisation. Les événements extrêmes et imprévisibles rendent l’eau moins disponible, exigeant une nouvelle gestion de cette ressource pour des usages maîtrisés et éviter une exploitation destructrice.

Ainsi, la récupération de l’eau pluviale, bien qu’imprévisible, deviendra une alternative.

Pour rappel, nos recherches nous ont conduits à la constatation qu’à l’horizon 2050/2070, les glaciers auront perdu environ 50% de leur masse glacière. Les phénomènes météorologiques extrêmes s’intensifieront, avec des sécheresses plus prononcées et prolongées, des orages et des pluies plus violentes. Dans ce contexte, la répartition actuelle de l’eau sera altérée sur le territoire, donnant lieu à des problèmes d’infiltration dus aux terres sèches, des inondations dangereuses pour les infrastructures, les habitations, les terres agricoles et certains écosystèmes fragiles. La fonte des neiges se produira de plus en plus tôt dans l’année, modifiant le cours des rivières ; le stock d’eau contenu dans la neige ne sera plus disponible pendant les périodes sèches, laissant de minces filets d’eau couler dans les rivières lors de longues périodes sans pluie. La diminution des périodes de gel renforcera ces phénomènes, entraînant une perte potentielle allant jusqu’à 24 jours d’enneigement et 33 jours en dessous de 0°C pendant la période hivernale. Dans le meilleur des cas, on observera une augmentation de 2 jours d’enneigement et une diminution de 18 jours en dessous de 0°C. La température évoluera de 1 à 4 degrés en fonction des saisons par rapport aux 50 dernières années.

En ce qui concerne notre zone d’étude, la commune du Bourg d’Oisans, les projections indiquent une perte de -1.3°C en hiver. Ainsi, la température hivernale passera à une fourchette comprise entre -0.2 °C et 0.9°C. En été, avec une température actuelle de 14.1°C, elle variera entre 15.7°C et 18.2°C. Pour ce qui est de la période de sécheresse, actuellement, on observe 9 jours de sécheresse intense à l’année. Les prévisions anticipent une réduction à 3 jours pour les périodes de faible sécheresse et une augmentation pouvant atteindre 35 jours par an. Quant au nombre de jours de précipitations à risques naturels, cela passera à 7 jours par an, comparé à 5 actuellement, indépendamment de la saison. Les précipitations quotidiennes connaîtront également une augmentation, passant de 41 mm à 48 mm.

Cumul estivale de précipitation pour l’horizon lointain 2071 -2100

Cycle annuel d’humidité des sols pour l’horizont lointain de 2071 - 2100

Source : Meteofrance.com

Du scénario au territoire

Source : Produit par les auteurs

AILLEURS

A R C H I T E C T U R E D E L’E A U P L U V I A L E

De ces cas régionaux, soit aux climats particulier, des projets voient le jour pour répondre aux besoins en eau. Les moyens mis en place dans les Caraïbes permettent de faire des projet de différentes échelles et répondant à différentes problématiques. Certains servent pour l’agriculture, ou le stockage permettant de compenser les saisons sèches. L’eau peut alors irriguer les zones agricole selon les besoins, sans rivières ou cours d’eau à proximité.

Les équipements publics bénéficient aussi de ce traitement des eaux pluviales et cela, pour toutes les taches de nettoyage, d’approvisionnement en eaux pour les espaces verts ainsi que pour l’usage des pompiers, en cas de feu. Elle est également être récupérée le long de certaines routes ou parkings, par exemple dans les zones commerciales. Son usage peut alimenter différents processus de fabrication, pour les petites industries ou artisanats. Lavage, refroidissement ou encore fonctionnement de machines, de nombreux domaines peuvent être aidés par l’approvisionnement en eau pluviale.

D’ailleurs, des plans d’actions s’appuient sur la récupération de l’eau pluviale comme vecteur de projet, avec la création de toitures par exemple, qui prennent en compte les pluies afin de façonner des espaces ou un type d’architecture. C’est le cas de l’agence Minimo Comun Arquitectura. Ils ont construit des bureaux dans une zone agricole d’un village rural au Paraguay, le toit apporte ombre et récupération de l’eau de pluie dans un puit central.

La Kangaroo Valley House, de l’agence australienne Alexander Michael & Assoc est un autre exemple d’architecture construit autour de l’eau pluviale. La grande toiture est fabriquée pour faire converger l’eau dans de grands réservoirs et alimenter l’habitation en eau pour ses différents usages.

Robert Hutchison Architecture a travaillé sur un projet de maison récupératrice d’eau pluviale, proche de Mexico City. En plus de faire fonctionner la maison, l’eau de pluie récoltée permet d’alimenter un petit terme, ou tout est traité et stocké sur place. « Lamaisonproposeunnouveaumodèle d’utilisationetdeconservationdel’eaudansunerégionetunpaysoùcette ressourceestdeplusenplusprécieuse. » selon l’architecte.

A C T I O N S P O L I T I Q U E S P O U R L’E A U

La crise de l’eau engendre de multiples impacts, affectant non seulement notre survie mais également divers secteurs de notre société. Historiquement, l’implantation de notre espèce a toujours été liée à des zones géographiques où la présence d’eau favorisait le développement. Dans des régions au climat peu clément, les humains ont trouvé des alternatives pour assurer leur approvisionnement en cette ressource vitale.

À l’échelle mondiale, plus d’un milliard de personnes, soit une personne sur trois dans les pays en développement, n’ont pas accès à une source d’eau propre pour répondre à leurs besoins quotidiens. La contamination de l’eau touche les rivières, les lacs, et même les nappes phréatiques, soulevant des questions cruciales sur la durabilité de l’approvisionnement en eau pour les populations. L’extraction de l’eau, recherchée de plus en plus en profondeur, entraîne également la pollution des eaux souterraines.

Selon la conférence du Centre de l’Ingénierie de l’Eau et de Développement de 2002 à Calcutta, la protection urgente des ressources en eau est impérative : «Ilesturgentd’améliorerlaconservation,lacollecte,lestockage, le traitement et la réutilisation de l’eau pour répondre à la demande d’une populationenconstantecroissance.»

Le même article met en avant la récupération de l’eau de pluie comme étant cruciale pour la survie dans certaines régions. Cette pratique, ancienne, peu coûteuse et facile à mettre en place, « résout également les problèmes de qualité de l’eau en comparaison à celle qui vient des nappes, extraites du sol ».

Dans de nombreux pays touchés par le manque d’eau, des épisodes de fortes sécheresses suivis de pluies diluviennes, durant les périodes de moussons, surviennent fréquemment. Les vents marins transportent des précipitations excessivement abondantes, surtout en Asie du Sud pendant la saison estivale. Les habitants trouvent alors des moyens d’adaptation pour tirer avantage de cette ressource abondante, transformant ainsi une problématique en opportunité.

La Thaïlande illustre de manière exemplaire la récupération de l’eau de pluie. Dans les années 80, le gouvernement thaïlandais a initié un programme ambitieux visant la construction de grandes jarres pour collecter et stocker l’eau. Un investissement conséquent a été alloué pour soutenir ces constructions, en particulier dans les villages ruraux du pays. Cette initiative a également généré des emplois dans des régions en manque d’activité économique. Grâce à des formations en construction, les villageois ont créé leurs propres petites entreprises locales spécialisées dans la fabrication de jarres pour les ménages des zones concernées. Le résultat de ce programme est la construction d’environ 1,7 million de jarres d’un et deux mètres cubes dans le nord-est de la Thaïlande.

Un autre exemple de récupération de l’eau de pluie est le projet lancé par la province de Gansu en Chine. Débuté en 1995, ce projet s’inspire de la tradition chinoise consistant à construire des caves pour récupérer l’eau de pluie dans le sol. Amélioré grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux plus performants dans la conservation de l’eau, chaque ménage a pu mettre en place une zone de captage d’eau de pluie, notamment pour la micro-irrigation. L’objectif principal était d’intervenir dans les zones rurales ayant un accès limité à l’eau potable. En 2003, environ 2 millions de personnes dans la province de Gansu ont bénéficié de ce projet.

La problématique de l’approvisionnement en eau se pose également pour les îles, en particulier dans les Caraïbes. En effet, les réseaux insulaires sont souvent trop restreints pour disposer de cours d’eau significatifs et ainsi garantir une ressource en eau pérenne. De plus, certaines îles sont montagneuses, empêchant le stockage de l’eau en raison du ruissellement sur les fortes pentes. Dans ce contexte, l’approvisionnement en eau de pluie devient l’un des seuls moyens viables d’obtenir une ressource durable. C’est pourquoi, depuis trois siècles, les différentes îles des Caraïbes ont mis en place des méthodes de récupération de l’eau de pluie pour répondre à leurs besoins. De mai à décembre, 80% des pluies annuelles alimentent les réserves d’eau des habitants, et sur certaines îles, l’eau pluviale constitue la seule source d’eau disponible, utilisée à la fois pour l’irrigation et la consommation, comme c’est le cas à Carriacou.

En Jamaïque, l’association de l’eau de pluie aux apports d’eau des systèmes publics permet de réaliser des économies de 35% sur le coût de l’eau. Certains systèmes de récupération d’eau sont également associés à l’utilisation de panneaux photovoltaïques pour pomper l’eau des systèmes de stockage. Certains intègrent des systèmes de filtration de faible technicité fabriqués sur mesure, utilisant des couches de gravier, de sable et de charbon de bois, offrant ainsi une capacité de filtration efficace.

Le projet, issu de cette analyse climatique et territoriale se concentre principalement sur l'exploration de la récupération et de la gestion de l'eau de pluie.

La vallée de la Romanche, notre territoire d’étude, servira de toile de fond pour appréhender différentes contraintes, favorisant ainsi le développement de projets spécifiques qui s’ajustent au contexte et au domaine qu’il cherche à améliorer. Grâce à une approche modulaire des différents projets, nous cherchons à interroger la gestion et la spatialité tout en envisageant la possibilité d’adaptation sur d’autres territoires présentant des contraintes similaires à celles étudiées ici. En manipulant la conception des toitures et en définissant des paramètres, nous avons la capacité de concevoir des formes architecturales partageant des fondements communs tout en respectant les caractéristiques propres au territoire sélectionné.

L’objectif est également de sensibiliser, à travers l’architecture, la spatialité, mais aussi au moyen de processus visibles par tous, à la gestion d’une ressource trop souvent négligée, banalisée. Il s’agit de réaffirmer l’importance de cette ressource qui n’est pas infinie, contrairement à ce que nous avons pu penser pendant un certain temps, et d’informer sur de nouvelles pratiques les générations future.

Ce processus favorise une approche holistique, prenant en considération les particularités locales pour optimiser de manière durable et adaptée l'utilisation de l'eau de pluie. Les projets interrogent notre façon actuelle de vivre et la manière dont nous devons appréhender ce nouveau monde.

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«

Dans le cas du stockage de l’eau, le but est de récupérer une ressource essentielle au fonctionnement de nos modes de vies et notre survie pour s’en procurer en cas de sécheresse, de manque de pluie, ou d’un niveau anormalement bas des cours d’eau.

« Accumuler une quantité suffisante de

raitra » Irene Nemirovsky,

« Mettre, garder quelque chose en stock, en reserve » Le Robert

« Accumuler une quantité suffisante de produit, pour en avoir disponible lorsque le besoin aparaitra » Irene Nemirovsky, suite française Folio, p21.

Dans le cas du stockage de l’eau, le but est de récupérer tionnement de nos modes de vies et notre survie pour manque de pluie, ou d’un niveau anormalement bas des

« Mettre, garder quelque chose en stock, en reserve » Le

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Dans le cas du stockage de l’eau, le but est de récupérer une ressource essentielle au fonctionnement de nos modes de vies et notre survie pour s’en procurer en cas de sécheresse, de manque de pluie, ou d’un niveau anormalement bas des cours d’eau.

« Accumuler une quantité suffisante de produit, pour en raitra » Irene Nemirovsky, suite française Folio, p21.

« Mettre, garder quelque chose en stock, en reserve » Le Robert « Accumuler une quantité suffisante de produit, pour en avoir disponible lorsque le besoin aparaitra » Irene Nemirovsky, suite française Folio, p21.

« Passer par un filtre pour séparer un ou des éléments constituants » Wikitionnaire « Soumettre à un contrôle, une vérification, un tri » Le Robert

« Mettre, garder quelque chose en stock, en reserve » Le Robert

« Accumuler une quantité suffisante de produit, pour en avoir disponible lorsque le besoin aparaitra » Irene Nemirovsky, suite française Folio, p21.

Dans le cas de la filtration de l’eau, le but est de permettre une séparation entre l’eau et les corps étrangers, polluants ou dangereux pour son utilisation. Pour sa consommation en tant qu’eau potable par exemple, ou pour retirer les rochers, les différents sédiments qui s’y sont retrouvés.

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« Passer par un filtre pour séparer un ou des éléments constituants » Wikitionnaire

Dans le cas du stockage de l’eau, le but est de récupérer une ressource essentielle au fonctionnement de nos modes de vies et notre survie pour s’en procurer en cas de sécheresse, de manque de pluie, ou d’un niveau anormalement bas des cours d’eau.

Dans le cas du stockage de l’eau, le but est de récupérer tionnement de nos modes de vies et notre survie pour manque de pluie, ou d’un niveau anormalement bas des

« Soumettre à un contrôle, une vérification, un tri » Le Robert

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Dans le cas du stockage de l’eau, le but est de récupérer une ressource essentielle au fonctionnement de nos modes de vies et notre survie pour s’en procurer en cas de sécheresse, de manque de pluie, ou d’un niveau anormalement bas des cours d’eau.

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Dans le cas de la filtration de l’eau, le but est de permettre une séparation entre l’eau et les corps étrangers, polluants ou dangereux pour son utilisation. Pour sa consommation en tant qu’eau potable par exemple, ou pour retirer les rochers, les différents sédiments qui s’y sont retrouvés.

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« Soumettre à un contrôle, une vérification, un tri » Le Robert

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Dans le cas de la filtration de l’eau, le but est de permettre une séparation entre l’eau et les corps étrangers, polluants ou dangereux pour son utilisation. Pour sa consommation en tant qu’eau potable par exemple, ou pour retirer les rochers, les différents sédiments qui s’y sont retrouvés.

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« Partager, diviser quelque chose entre diverses personnes ; attribuer une part de quelque chose à diverses personnes ou collectivités selon des règles ou des conventions précises. » Centrale national de ressource textuelles et lexicales

« Partager, diviser quelque chose entre diverses personnes à diverses personnes ou collectivités selon des règles national de ressource textuelles et lexicales

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La notion de répartir ici s’apparente aussi à la notion de distribution. Dans un monde où la ressource en eau est de plus en plus limitée comment est-il possible de partir l’eau la plus équitablement ? La ressource en eau de pluie est incontrôlable en termes de localisation mais il est possible de mettre en place des objets architecturaux la redirigeant à différents endroits permettant ainsi à la population, aux lieux ou animaux d’en profiter au maximum.

« Partager, diviser quelque chose entre diverses personnes ; attribuer une part de quelque chose à diverses personnes ou collectivités selon des règles ou des conventions précises. » Centrale national de ressource textuelles et lexicales

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La notion de répartir ici s’apparente aussi à la notion de source en eau est de plus en plus limitée comment est-il blement ? La ressource en eau de pluie est incontrôlable possible de mettre en place des objets architecturaux mettant ainsi à la population, aux lieux ou animaux d’en

« Partager, diviser quelque chose entre diverses personnes à diverses personnes ou collectivités selon des règles national de ressource textuelles et lexicales

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La notion de répartir ici s’apparente aussi à la notion de distribution. Dans un monde où la ressource en eau est de plus en plus limitée comment est-il possible de partir l’eau la plus équitablement ? La ressource en eau de pluie est incontrôlable en termes de localisation mais il est possible de mettre en place des objets architecturaux la redirigeant à différents endroits permettant ainsi à la population, aux lieux ou animaux d’en profiter au maximum.

« Partager, diviser quelque chose entre diverses personnes ; attribuer une part de quelque chose à diverses personnes ou collectivités selon des règles ou des conventions précises. » Centrale national de ressource textuelles et lexicales

La notion de répartir ici s’apparente aussi à la notion de distribution. Dans un monde où la ressource en eau est de plus en plus limitée comment est-il possible de partir l’eau la plus équitablement ? La ressource en eau de pluie est incontrôlable en termes de localisation mais il est possible de mettre en place des objets architecturaux la redirigeant à différents endroits permettant ainsi à la population, aux lieux ou animaux d’en profiter au maximum.

« Rendre quelque chose à son propriétaire légitime » _ Larousse « Rétablir dans son état premier, original, ce qui a subi des altérations » _Centre national de ressource textuelles et lexicales

La notion de répartir ici s’apparente aussi à la notion de source en eau est de plus en plus limitée comment est-il blement ? La ressource en eau de pluie est incontrôlable possible de mettre en place des objets architecturaux mettant ainsi à la population, aux lieux ou animaux d’en

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« Rendre quelque chose à son propriétaire légitime » _ Larousse

La notion de répartir ici s’apparente aussi à la notion de distribution. Dans un monde où la ressource en eau est de plus en plus limitée comment est-il possible de partir l’eau la plus équitablement ? La ressource en eau de pluie est incontrôlable en termes de localisation mais il est possible de mettre en place des objets architecturaux la redirigeant à différents endroits permettant ainsi à la population, aux lieux ou animaux d’en profiter au maximum.

Dans le cas de la restitution de la ressource en eau, il s’agit de rediriger les flux d’eaux utilisés, exploitées par l’homme à leur état naturel, les réintroduisant dans la terre ou les cours d’eau et ainsi reconstituer le cycle naturel de l’eau

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« Rétablir dans son état premier, original, ce qui a subi des altérations » _Centre national de ressource textuelles et lexicales

« Rendre quelque chose à son propriétaire légitime » _ Larousse

« Rendre quelque chose à son propriétaire légitime » _ Larousse « Rétablir dans son état premier, original, ce qui a subi des altérations » _Centre national de ressource textuelles et lexicales

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« Rétablir dans son état premier, original, ce qui a subi des altérations » _Centre national de ressource textuelles et lexicales

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Dans le cas de la restitution de la ressource en eau, il s’agit de rediriger les flux d’eaux utilisés, exploitées par l’homme à leur état naturel, les réintroduisant dans la terre ou les cours d’eau et ainsi reconstituer le cycle naturel de l’eau

« Rendre quelque chose à son propriétaire légitime » _ Larousse

Dans le cas de la restitution de la ressource en eau, il s’agit de rediriger les flux d’eaux utilisés, exploitées par l’homme à leur état naturel, les réintroduisant dans la terre ou les cours d’eau et ainsi reconstituer le cycle naturel de l’eau

Dans le cas de la restitution de la ressource en eau, il s’agit de rediriger les flux d’eaux utilisés, exploitées par l’homme à leur état naturel, les réintroduisant dans la terre ou les cours d’eau et ainsi reconstituer le cycle naturel de l’eau

« Rétablir dans son état premier, original, ce qui a subi des altérations » _Centre national de ressource textuelles et lexicales

« Rendre quelque chose à son propriétaire légitime » _ Larousse « Rétablir dans son état premier, original, ce qui a subi des altérations » _Centre national de ressource textuelles et lexicales

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Dans le cas de la restitution de la ressource en eau, il s’agit de rediriger les flux d’eaux utilisés, exploitées par l’homme à leur état naturel, les réintroduisant dans la terre ou les cours d’eau et ainsi reconstituer le cycle naturel de l’eau

« Pénétration lente et subreptice » _ Larousse « L’infiltration est le processus physique par lequel l’eau pénètre dans les sols et alimente les nappes. » _ Actu environnement

Dans le cas de la restitution de la ressource en eau, il s’agit de rediriger les flux d’eaux utilisés, exploitées par l’homme à leur état naturel, les réintroduisant dans la terre ou les cours d’eau et ainsi reconstituer le cycle naturel de l’eau

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Bibliothèque d’artefact

« Pénétration lente et subreptice » _ Larousse « L’infiltration est le processus physique par lequel l’eau pénètre dans les sols et alimente les nappes. » _ Actu environnement

« Pénétration lente et subreptice » _ Larousse « L’infiltration est le processus physique par lequel l’eau nappes. » _ Actu environnement

L’infiltration est l’action de faire pénétrer l’eau de pluie dans les sols permettant d’éviter des problèmes dus à la sécheresse : inondations, laves torrentielles. Cette sécheresse quant à elle est du au manque de répartition de l’eau sur une période.

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L’infiltration est l’action de faire pénétrer l’eau de pluie dans les sols permettant d’éviter des problèmes dus à la sécheresse : inondations, laves torrentielles. Cette sécheresse quant à elle est du au manque de répartition de l’eau sur une période.

L’infiltration est l’action de faire pénétrer l’eau de pluie problèmes dus à la sécheresse : inondations, laves torrentielles. est du au manque de répartition de l’eau sur une période.

« Pénétration lente et subreptice » _ Larousse « L’infiltration est le processus physique par lequel l’eau pénètre dans les sols et alimente les nappes. » _ Actu environnement

« Pénétration lente et subreptice » _ Larousse « L’infiltration est le processus physique par lequel l’eau nappes. » _ Actu environnement

des traitements de l’eau pluviale

L’infiltration est l’action de faire pénétrer l’eau de pluie dans les sols permettant d’éviter des problèmes dus à la sécheresse : inondations, laves torrentielles. Cette sécheresse quant à elle est du au manque de répartition de l’eau sur une période.

« Pénétration lente et subreptice » _ Larousse « L’infiltration est le processus physique par lequel l’eau pénètre dans les sols et alimente les nappes. » _ Actu environnement

L’infiltration est l’action de faire pénétrer l’eau de pluie problèmes dus à la sécheresse : inondations, laves torrentielles. est du au manque de répartition de l’eau sur une période.

L’infiltration est l’action de faire pénétrer l’eau de pluie dans les sols permettant d’éviter des problèmes dus à la sécheresse : inondations, laves torrentielles. Cette sécheresse quant à elle est du au manque de répartition de l’eau sur une période.

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L’A B R E U V O I R

A proximité du Glacier, à la source même de la Romanche se place notre première intervention. Face aux versants imposants de la montagne, à l’orée du parc national des Ecrins, émerge une structure, une toiture, éléments de nos premières recherches architecturales. Cette structure s’installe dans une vaste plaine en mimant le dénivelé de la montagne créant ainsi un petit abreuvoir pour acheminer l’eau de pluie. Un chéneau repartis l’eau entre l’abrevoir et une citerne située sous la toiture, assurant des réserves utilisables en période de sécheresse. Destiné à la biodiversité locale lorsque la rivière manque d’eau, il offre également un lieu de pause et de contemplation pour les randonneurs.

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MOTS CLÉS : STOCKER

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« Mettre, garder quelque chose en « Accumuler une quantité suffisante raitra » Irene Nemirovsky, suite française

Dans le cas du stockage de l’eau, tionnement de nos modes de vies manque de pluie, ou d’un niveau

« Passer par un filtre pour séparer « Soumettre à un contrôle, une vérification,

Dans le cas de la filtration de l’eau, étrangers, polluants ou dangereux potable par exemple, ou pour retirer

« Partager, diviser

TTE poreuse eaux pluviales

Végétalisation poreuse

Dalle modulaire TTE

Infiltration des eaux pluviales

Attache

Module bois 10x10 cm

Gargouille

Étanchéité

Chevron

Paille

ondulée pluie

Module Isolation Paille

Couverture en tôle ondulée

Pare vapeur / Pare pluie

Chevron 30x10cm

Chéneau ouvert

Chevron

Chevron 15x8 cm

Chéneau

Poutre 30x10 cm

Goutière

30x10cm

Poteau bois 2x 30x10cm

Fixations

Fondation Béton

Poteau bois 4x 10x10 cm

Fixations

Fondation Béton en croix

VOLUME D’UNE CUVE DE STOCKAGE :

πr2 x h = V cuve

π0.75 x 1.2m = 2.12m3 <=> 2 120 litres.

Pour la faune montagnarde, il faut environ 15L en moyenne pour un individu.

2 120/15 = 141,33 individus.

La cuve de l’abreuvoir permet donc d’alimenter environ 140 animaux.

L A G R A N G E

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Plus bas dans la vallée, les villages de La Grave et Villars d’Arènes font face au glacier de la Meije. Installés dans un paysage de terrasses et de pâturages, quelques fermes se déploient le long de la pente. Éloignées de la rivière, elles n’ont pas toujours d’accès direct à l’eau. Ce projet interroge l’approvisionnement de cette ressource pour les granges et les animaux qui y résident. Il se décline en deux utilisations distinctes : d’une part, la grange, qui est directement implantée au sol pour minimiser son impact et sa perméabilité. D’autre part, une coopérative, surélevée pour ne pas artificialiser le sol et de prévenir d’éventuels risques d’inondation. L’emplacement stratégique de cette coopérative permet de servir de point de vente pour les produits locaux, constituant ainsi un lieu de rencontre pour les productions des fermes avoisinantes. De ce fait, il devient un point central entre les villages et incite également à la visite qui, en plus de son rôle commercial, propose une approche informative sur l’état de l’eau à travers ses installations.

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L’altitude de cet emplacement augmente le risque de neige. Par conséquent, les toitures sont équipées d’un dispositif visant à prévenir son glissement. Dans leur conception, les différentes toitures, sont divisées en trois parties distinctes. Tout d’abord, une partie en entonnoir est prévue pour diriger les flux des fortes pluies vers un système de stockage afin de les utiliser lors des périodes de sécheresse. Ensuite, une deuxième partie comprend un chéneau qui servira également à collecter l’eau pour les troupeaux les alimentant en période creuses. La pente de cette toiture est orientée face à la montagne afin de prévenir les risques d’éboulements et de laves torrentielles lors des événements extrêmes. Enfin, la troisième partie de la toiture est équipée d’un chéneau similaire, qui guidera l’eau vers un système de stockage centralisé. Ouverte sur le paysage, elle permet d’offrir aux usagers de la coopérative un panorama sur la vallée.

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« Mettre, garder quelque chose en stock, en reserve « Accumuler une quantité suffisante de produit, raitra » Irene Nemirovsky, suite française Folio,

Dans le cas du stockage de l’eau, le but est tionnement de nos modes de vies et notre survie manque de pluie, ou d’un niveau anormalement

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Végétalisation poreuse

Dalle modulaire TTE

Infiltration des eaux pluviales

Module Isolation Paille

Couverture en tôle ondulée

Pare vapeur / Pare pluie

Chevron 30x10cm

Chéneau ouvert

Attache

Module bois 10x10 cm

Gargouille

Étanchéité

Chevron

Chevron 15x8 cm

Module bois 10x10 cm

Chéneau

Poutre 30x10 cm

Goutière

Poteau bois 2x 30x10cm

Fixations

Fondation Béton

Poteau bois 2x 30x10cm

Fondation Béton Fixations

Fixations

Chevron
Poteau bois 4x 10x10 cm
Fondation Béton en croix

VOLUME DES CUVES DE STOCKAGE :

2m x 21m x 1.6m = 67,3 m3

7.5m x 2m x 1.6m = 24 m3

2m x 32m x 1/3m = 83,2 m3

V m3= 67,3+24+83,2 = 174.5 m3

<=> 174 500 Litres

1 vaches boit 100L par jour. Pour 50 vaches, il en faut 5 000L.

174 500/5 000 = 35 jours.

Donc, avec le stockage de la grange, l’élevage peut tenir pour une période d’un peu plus d’un mois

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L ‘ O B S E R V A T O I R E

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Dans le cas de la filtration de l’eau, le but est de étrangers, polluants ou dangereux pour son utilisation. potable par exemple, ou pour retirer les rochers,

Nous poursuivons notre descente le long de la route, parallèlement à la rivière, au pied des contreforts de la Meije. Le troisième projet propose un lieu de pause qui fait défaut aujourd’hui. Il s’étend comme un observatoire de l’état de la rivière et du paysage environnant, situé à la croisée de plusieurs départs de randonnée et de treks. Il joue un rôle essentiel dans la sensibilisation de cette ressource dans la région. La toiture serpentant dans le paysage, dirige l’eau vers un premier bassin d’infiltration pour prévenir les sols secs, l’une des causes des inondations. Elle se replie ensuite, pour conduire l’eau vers un second bassin relié au lit de la Romanche. Au cœur du projet, la double courbure du toit marque la transition entre les deux bassins, créant ainsi un pont devenant un événement dans la contemplation du paysage. De la même manière que la coopérative de la grange, les fondations ponctuelles permettre une accroche minime sur le sol n’affectant pas la perméabilité de celui-ci. Le plancher de cette structure sur pilotis anticipe, quant à lui, le débordement de la rivière. Sur l’une des toitures, un chéneau prend place afin de redistribuer une partie des précipitation dans des espaces sanitaires et de stockage d’eau pour les randonneurs. Un lieu dédié à la sensibilisation de la récupération d’eau est intégré dans cette structure de promenade bordée d’une aire où les chemins de différents voyageurs se croisent autour de ces bassins.

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« Partager, diviser quelque chose entre diverses à diverses personnes ou collectivités selon des national de ressource textuelles et lexicales

La notion de répartir ici s’apparente aussi à la source en eau est de plus en plus limitée comment blement ? La ressource en eau de pluie est incontrôlable possible de mettre en place des objets architecturaux mettant ainsi à la population, aux lieux ou animaux

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« Rendre quelque chose à son propriétaire légitime « Rétablir dans son état premier, original, ce qui

Dans le cas de la restitution de la ressource en exploitées par l’homme à leur état naturel, les ainsi reconstituer le cycle naturel de l’eau

« Pénétration lente et subreptice » _ Larousse

« L’infiltration est le processus physique par nappes. » _ Actu environnement

L’infiltration est l’action de faire pénétrer l’eau problèmes dus à la sécheresse : inondations,

TTE poreuse eaux pluviales

tôle ondulée

30x10cm Pare pluie

30x10cm

Végétalisation poreuse

Dalle modulaire TTE

Infiltration des eaux pluviales

Module Isolation Paille

Couverture en tôle ondulée

Pare vapeur / Pare pluie

Chevron 30x10cm

Chéneau ouvert

Chevron
Poteau bois 4x 10x10 cm
Fondation Béton en croix Fixations
Paille

VOLUME D’UNE CUVE DE STOCKAGE :

πr2 x h = V cuve

π x 0.6 x 2.2 = 2.48 m3

<=> 2 480 Litres

Une personne a besoin de 4 litres d’eau par jour. Pour 100 personnes, il faut alors 400 L..

2 480/400 = 6.2 jours.

Donc, avec une cuve, le stockage fournit de l’eau pour 100 personnes pendant une semaine.

De plus, les bassins d’infiltration ont une aire totale de 1 062,75m2

T H É Â T R E D E L ’ E A U

Avec plus de 3 000 habitants, le Bourg d’Oisans est le lieu le plus dense et le plus imperméable de la vallée. Dans un paysage ou le seul moyen de se déplacer reste pour le moment, la voiture, la ville a besoin de nombreux parkings, témoins d’un sol non-perméables. Le projet s’installe sur l’un d’entre eux, à la convergence de plusieurs itinéraires de voie verte, conformément aux plans d’aménagement actuels de l’Oisans. Son objectif est multiple : rendre le sol perméable, lui donner une autre vocation que le simple stationnement, tout en conservant sa fonction initiale. Une charpente en escalier accueillant les bacs de filtration de l’eau s’oriente dans le sens des places de stationnement. Elle présente une polyvalence d’utilisation : le marché de la ville s’installe sous cette structure partiellement couverte, et libres à d’autres usages selon les préférences des habitants. Au sein de cette structure, le paysage montagnard est absorbé dans une intériorité. Entourés d’estrades, des espaces disponibles à la contemplation permettent d’observer le fonctionnement de la structure, produisant un théâtre de l’eau. Les différents bacs collectent l’eau de pluie, la filtrant pour l’acheminer vers un stockage potabilisé accessible à tous, permettant aux habitants de s’approvisionner en eau potable. Un dispositif d’infiltration au centre récupère les eaux ayant ruisselé depuis le parking pour les réinjecter dans le sol. L’espace de déambulation et de promenade est spécialement aménagé, sensibilisant ainsi les individus aux questions de récupération et de filtration de l’eau par phytoépuration.

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« Mettre, garder quelque chose en stock, en reserve

« Accumuler une quantité suffisante de produit, raitra » Irene Nemirovsky, suite française Folio,

Dans le cas du stockage de l’eau, le but est tionnement de nos modes de vies et notre survie manque de pluie, ou d’un niveau anormalement

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« Passer par un filtre pour séparer un ou des éléments

« Soumettre à un contrôle, une vérification, un

Dans le cas de la filtration de l’eau, le but est de étrangers, polluants

Infiltration des eaux pluviales

Isolation Paille

Chevron 15x8 cm
Chéneau
Gargouille
Étanchéité
Couverture en tôle ondulée
Chevron 30x10cm
Pare vapeur / Pare pluie
Module

VOLUME DES BACS DE FILTRATION :

V1= 0,75m x 36,8 x 1,1m x 2 = 60,72 m3

V 2 = 0,75m x 15 x 0,6m x 2 = 13,5 m3

V3= 1m x 15m x 0,6m x2 = 18 m3

V 4 = 0,75m x 15 x 1,1 x 2 = 24,75 m3

VT = 60,72+13.5+18+24,75 = 117m3 <=> 117 000 litres.

Le V 3 est le volume final filtré, il équivaut à 18 000 litres. Il permet de distribuer 6 litres pour chaques habitant du bourg à chaque renouvellement de la cuve.

L ’ E N T O N N O I R

Dans la vallée de la Rochetaillé, la trame agricole formée par les champs et les canaux crée un paysage remarquable. Ces terres, bordées par la Romanche, sont dédiées à la production agricole de foin et de paille, essentielles pour approvisionner les pâturages de la région. Cependant, cette dépendance naturelle à l’eau de la rivière expose les champs au risque de sécheresse en cas de déficit hydrique. Pour pallier cette menace, le projet propose une alternative : redistribuer l’eau de pluie dans les canaux afin d’irriguer les champs. Un système de toitures est conçu dans ce dessein : non seulement, il canalise l’eau vers les canaux, mais il la stocke également pour prévenir les pénuries lors des périodes arides. Positionné le long de la voie verte, qui relie la Méditerranée au parc national des Écrins, les toitures servent non seulement à protéger les utilisateurs de cette voie, mais aussi à fournir des abris ponctuels délimités par l’agencement des citernes de stockage d’eau. Cette intégration de l’architecture dans le paysage répond à un double objectif : assurer la sécurité hydrique des champs tout en offrant des espaces de repos et de contemplation pour les voyageurs.

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« Mettre, garder quelque chose en stock, en reserve « Accumuler une quantité suffisante de produit, raitra » Irene Nemirovsky, suite française Folio,

Dans le cas du stockage de l’eau, le but est tionnement de nos modes de vies et notre survie manque de pluie, ou d’un niveau anormalement

Restituer

« Passer par un filtre pour séparer un ou des éléments « Soumettre à un contrôle, une vérification, un

Dans le cas de la filtration de l’eau, le but est de étrangers, polluants ou dangereux pour son utilisation. potable par exemple, ou pour retirer les rochers,

TTE poreuse eaux pluviales

Végétalisation poreuse

Dalle modulaire TTE

Infiltration des eaux pluviales

Module Isolation Paille

Couverture en tôle ondulée

Pare vapeur / Pare pluie

Chevron 30x10cm

Chéneau ouvert

Chevron
Paille

VOLUME D’UNE CUVE DE STOCKAGE :

πr2 x h = V cuve

π x 0.6 x 2.2 = 2.48 m3

<=> 2 480 Litres

Selon le CNRS, la quantité requise pour une exploitation agricole varie entre 500 et 4000 litres.

En moyenne, nous avons besoin de 2 500 litre pour un hectare.

Donc une cuve permet de fournir de l’eau pour un hectare.

Ces projets sont le fruit d’une démarche approfondie de recherche et de proposition, ayant pour objectif premier de sensibiliser aux enjeux cruciaux liés à l’eau pluviale. Ils cherchent à bouleverser nos perceptions établies en offrant une perspective novatrice sur la manière dont nous abordons cette ressource vitale. En explorant les innombrables possibilités qu’offre l’architecture, en repensant l’utilisation des toitures et en planifiant méticuleusement les chemins empruntés par les eaux de pluie, ces projets questionnent les limites actuelles.

C’est dans la conjugaison de ces différentes approches que naît notre proposition alternative de la gestion de l’eau pluviale. En intégrant harmonieusement ces dispositifs, il est envisageable de façonner des espaces sensibles, capables de dialoguer avec leur environnement naturel tout en répondant aux besoins concrets des utilisateurs. Chaque élément architectural, chaque décision de conception, est pensés dans l’optique de proposer des espaces dessinés par le chemin de l’eau.

Ainsi, ces projets ne se limitent pas à être de simples structures fonctionnelles, mais deviennent des témoignages de notre capacité à repenser notre rapport à l’eau et à l’environnement. Ils incarnent une nouvelle manière de concevoir l’urbanisme et l’architecture, plaçant la préservation des ressources naturelles au cœur de la démarche de conception. En unissant le savoir-faire technique et une approche sensible du territoire, ils offrent un aperçu de ce que pourrait être l’avenir de notre relation avec l’eau pluviale. Car si les glaciers ne remplissent plus leur rôle, qui le fera ?

https://www.ige-grenoble.fr/-Blanchet-Juliette-

Juliette Blanchet

Chargée de recherche CNRS, section 30, elle fait partie de l’ Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) et de l’Équipe HydroMétéorologie, Climat et Interactions avec les Sociétés (HMCIS).

«Si l’on regarde saisons par saison, y’a des différences. En été, il y aura de moins en moins de précipitation et de plus en plus sous forme liquide en printemps et en hiver. L’été ça va s’assécher mais il va y avoir aussi de plus en plus de phénomènes extrêmes. Le sol va être sec donc imperméable, etd donc il y aura plus de dégâts. L’intensification des extrêmes et un changement de la dynamique des précipitations, c’st à dire des périodes longues de sécheresse puis évènements extrêmes.»

«On ne sait pas stocker l’eau sans parler d’évaporation. Quand on prend l’eau ça palie à l’écosystème, qui vas réutiliser l’eau ? Injustice sociale pour ceux qui utilise l’eau. L’eau est un bien commun, il ne faut pas être égoïste sur l’utilisation. La redistribuer ailleurs coute très cher en termes d’infrastructure, il vaut mieux la réutiliser là où elle tombe directement.»

«Le réchauffement touche plus les Alpes car il y a ce phénomène dans les montagnes enneigées: le blanc réfléchis les rayons du soleil. Plus il fait chaud, moins il y a de neige et moins la part du rayonnement solaire est réfléchis. Il y a un changement d’albédo. Moins de surface enneigée, l’atmosphère se réchauffe encore plus. C’est un cercle vicieux.»

« La quantité d’eau dans un glacier n’est pas énorme pour les bassins versant où la ressource en eau vient des précipitations.»

https://www.ird.fr/le-portrait-du-mois-thomascondom

« Vu les sécheresses qu’on a eu l’année dernière, même la montagne est vulnérable. Certains refuges en Oisans ont fermé parce qu’il n’y a plus d’eau dans les sources. Cet hiver, les aquifères ne se sont pas remplis, d’autre ont fermé car le pergélisol fait et la montagne s’écroule.»

«La pression humaine pour gérer cette ressource est importante. Ce qui interroge selon l’usager qu’on est, c’est à quoi va servir l’eau…»

«Les glaciers, en général, gagnent de la masse plutôt dans la partie haute, et perdent de la masse plutôt la partie basse. On peut essayer de chercher l’endroit où il ne perd pas et gagne pas de la masse, c’est la ligne d’équilibre. On peut la voir, quand on regarde un glacier en été, quand on voit la neige et puis en dessous la glace. S’il y a de la neige, c’est qu’il reste un petit peu d’accumulation de l’hiver et si c’est la glace c’est que tout est parti.»

Thomas Condom

Il travaille actuellement à l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) de Grenoble (France). Il est spécialisé dans l’étude du fonctionnement hydrologique des bassins versants d’altitude. Il co-dirige avec Marcos Villacis (Ecole Polytechnique Nationale de Quito) le Laboratoire Mixte International GREAT ICE (Glaciers et Ressources en Eau dans les Andes Tropicales : Indicateurs des Changements dans l’Environnement), qui implique d’autres membres équatoriens, notamment de l’INAMHI, et l’université IKIAM.

«La vallée de la Romanche, c’est une vallée qui a une histoire liée à la montagne, à la ressource en eau, liée à l’industrie aussi. »

https://igd.unil.ch/jeeckman/

« Dans toutes les politiques d’aménagement, il faut prendre en compte le risque d’inondation et le risque d’étiage, c’est à dirte la baisse périodique des eaux d’un cours d’eau ; le plus bas niveau des eaux.»

«Du coté des glaciers, une des conséquences du réchauffement c’est la fonte. Mais alors en hydrologie c’est à double facette, parce que pour les 10, 15, 20 prochaines années, la fonte glaciaire apportera beaucoup d’eau dans les cours d’eau. Pour l’hydroélectricité à court terme c’est positif. Dès qu’on passe à des échelles de plus de 50 ans, c’est complètement négatif et cela biaise les politiques publiques actuelle.»

Judith Eeckman

Judith Eeckman travaille actuellement à l’Université de Lausanne (Suisse). Judith fait des recherches en hydrologie et en climatologie. Ses recherches actuelles portent sur le risque de sécheresse dans les Alpes suisses. Elle s’intéresse notamment au lien entre la fonte des neiges et l’infiltration dans les sols des prairies alpines.

« On différencie l’aléa, le risque et les enjeux. Le risque, c’est un aléa multiplié par un enjeu. L’aléa, c’est la partie naturelle multiplié par l’enjeu soit la partie humaine, animale, la biodiversité.»

« Le but du jeu ce n’est pas de sortir l’eau de la terre ou la récupérer de la pluie et de la mettre dans une bassine, c’est de la ralentir et de la mettre dans des zones d’infiltration.»

« La géologie et montagnarde est très fracturée, elle est pas du tout rectiligne. C’est un enchevêtrement de masse qui sont fracturé, avec beaucoup de circulation d’eau dans des failles. Le bassin hydrogéologique est parfois beaucoup plus grand ou différente que bassin hydrologique. (2 types de bassins : bassin versant hydrologique et le bassin versant hydrogéologique)»

https://www.grenoble.archi.fr/enseignants/

Sonia Doucerain

Maitresse de conférences des ENSA, directrice et coordinatrice du parcours de master Montagnes, Architecture, Paysage à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble, elle est architecte co-gérente associé à l’agence Brenas Doucerain architectes à Grenoble.

«Une industrie de montagne qui n’existe plus qui utilisait l’eau comme énergie, pour rinçer, pour la metallurgie, textile, rizerie, papeterie, scierie, ... qui se transforment en friches industrielles dans ces vallées.»

« Les barrages privés produisant de l’electricité individuelle transforment la qualité de l’eau qui va ensuite se jeter dans les mers et les océans car ils appauvrissent en sédiment cette eau. Il y a un mouvement actuel de démentellement de ces barrages. D’énormes ouvrages d’ingenierie, commencés au XIXe, ont contribuer à cet appauvrissement de la qualité de l’eau en endiguant certains courts d’eau pour proteger les cultures et les habitations. Cela créé aussi des zones à forts risques si les ouvrages s’effondrent. »

« La quantité de l’eau sera toujours la meme sur la planète. Le problème, c’est qu’elle tombe de manière très forte lors de periodes très sèche.»

« Les questions importantes aujourd»hui en montagne c’est autour de l’économie de la neige. Les personnes qui vivent dans les stations veulent conserver l’attractivité et donc faire de la neige artificielle, alors que les nouveaux habitants refusent de maintenir une activité artificielle, donc il y a des guerres entre citoyens assez complexes»

« Il y a aujourd’’hui un courant de revenir à de la production artisanale le long des cours d’eau, des scieries, des brasseries qui utilisent l’eau pour avoir une activité economique. A Livet-Gavet, le patrimoine en friche est phénoménal.»

«Beaucoup de terrain terassé avec des irrigations d’eau pour nourrir e betail, beaucoup de paturage, essentiellement du pastoralisme. Chaque famille avait son troupeau, c’etait surtout vivrier.»

https://www.ledauphine.com/encadres/2019/10/13/gilles-strappazzon-st-barthelemy-de-sechilienne

Gilles Strappazzon

Maire de Saint Barthélémy de Séchiliennes et élu au departement, il préside la commission départementale de conciliation en matière d’urbanisme. Il est engagé depuis longtemps sur les questions de redynamisation et de reprogrammation de la basse vallée de la Romanche, de la protection du patrimoine industriel et de sa valorisation.

« Avec l’arrivée de la centrale de la Romanche Gavet, les 6 centrales se sont arrêtées. Nous avions deja commencé a travailler sur la requalification et redynamisation de la vallée, profitant d’un schéma de démentelement pour initier une renaturation.»

« Avec la périurbanisté de la metropole de grenoble, des familles viennent s’installer ici car il y a du logement moins cher. Le tourisme exerce une pression plus en hauteur, ou il y a plus de difficultées pour se loger»

« L’ambition est grande :il s’agit de pouvoir produire du logement et de conserver, faire vivre et developper notre tissus industriel. Avec 2 grands acteurs, EDF et le FerroGlobe, 1er producteur mondial de silicium destiné à beaucoup d’applications. Aeronautique, nanotechnologies, energies solaire et batteries.»

« L’urgence est de preserver au maximum d’anciens edifices industriels que nous avons à reconquerir et valoriser»

« La question des espaces libérés des anciennes canalisations et ouvrages hydroliques permet un projet de voie verte, qui reliera le coeur du parc des Ecrins à la ViaRoma, du Lément à la Mediterrannée. Réemprunter ces espaces libérés avec la mise en valeur du patrimoine et du paysage, avec des aménagements economiques sera mise en service d’ici 2027-2029. Elle aura trois vocations. Des déplacements quotidiens, domicile-travail, des déplacements de loisir, le dimanche, le sport etc... et une voie de grande itinérence en s’inspirant de ce qui existe deja ailleurs.»

« Il sera indispensable à l’avenir de disposer d’un document de plannification que la commune de Livet-Gavet n’a pas. Peut etre réaliser un PLUI qui semble très bien fonctionner pour Grenoble et les colllectivité autour.»

« Les supports de charpente des usines de Livet, en fonte, sont merveilleux. Nous aurions voulus les faire classer.»

SITE INTERNET

- AUBERT Raphaëlle, Sécheresse : la carte des arrêtés de restriction d’eau en France [en ligne]. Publié le 16 août 2023. [consulté le 04.09.23]. Disponible sur : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/08/16/secheresse-la-carte-des-arretes-de-restriction-d-eauen-france_6183749_4355771.html

- Associated Press. Battle of the Alps ? Water woes loom amid climate change [en ligne]. Voanews.Publié le 29 octobre 2022. [consulté le 05.09.2023]. Disponible sur : https://www.voanews.com/a/battle-ofthe-alps-water-woes-loom-amid-climate-change-/6811445.html

- BERTHIER Céline, DEMARQUE Fanny. Sécheresse en montagne : “D’habitude il y a de l’eau partout, cette année les ruisseaux ont disparu” [en ligne]. Publié le 6 septembre 2022. [Consulté le 04.09.23]. Disponible sur : https://basta.media/Secheresse-cette-annee-la-montagne-est-silencieuse-alpages-manque-d-eau-changement-climatique

- Euronews green with AP. From electricity to snow sports, Alpine water is key. Can these 8 countries protect it ? [en ligne]. Euronews. green. Publié le 27 octobre 2022. [consulté le 04.09.2023]. Disponible sur : https://www.euronews.com/green/2022/10/27/from-electricity-tosnow-sports-alpine-water-is-key-can-these-8-countries-protect-it

- FRANÇOIS Marius. Eau de montagne : 1.9 milliard de personnes sont menacées par une pénurie mondiale[en ligne]. Néon, société et politique. Publié le 10 décembre 2019. [consulté le 04.09.2023]. Disponible sur : https://www.neonmag.fr/societe-politique/eau-de-montagne19-milliard-de-personnes-sont-menacees-par-une-penurie-mondiale-545606

- Les alpes, Hydrographie [en ligne]. Homoalpinus. Publié le 6 septembre 2023. [consulté le 05.09.2023]. Disponible sur : https://www. homoalpinus.com/alpes/hydrographie/

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- Sénat. L’avenir de la montagne : un développement équilibré dans un environnement préservé. II. Favoriser la mise en valeur des ressources naturelles : l’exemple de l’eau et de la forêt [en ligne]. Rapport d’information n°15 52002-2003), tome I. Déposé le 9 octobre 2002 et mise à jour le 3 avril 2023. [consulté le 04.09.2023]. Disponible sur : https:// www.senat.fr/rap/r02-015-1/r02-015-17.html

- WWF. Les Alpes : entre nature et culture. WWF. [consulté le 04.09.2023]. Disponible sur : https://www.wwf.fr/espaces-prioritaires/ alpes

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ARTICLE EN LIGNE

- LEPINE Estelle. Publié le 18 juillet 2017. Altitude, Architecture et environnement de haute montagne. Les carnets du Labex ITEM, Innovation et territoires de montagne [en ligne]. [consulté le 04.09.2023]. Disponible sur : https://labexitem.hypotheses.org/500

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- Conflit territorial et discours relatif à une suréxploitation des aquifère. 2006. Développement Durable et Territoires. Dossier 6. AUBIN David, CORNUT Pierre, VANDEBURIE Julien. La ville à la campagne. 17p. Disponible sur : https://journals.openedition.org/developpementdurable/2850

- In situ, revue des patrimoines. publié le 19 avril 2019. Ministre de la culture. Volume n°8. La montagne, lei de développement industriel : l’exemple du Languedoc-Roussillon. 21p. Disponible sur : https://journals.openedition.org/insitu/3412

REPORTAGE

- D.Sébastien, J-C.Martin. Reportage France 2. Publié le 28 février 2023. Sécheresse : le faible enneigement en montagne fait craindre un manque d’eau pour l’été.

LIVRE

- HELFRICH Silke, KUHLEN Rainer, SACHS Wolfgang, SIEFKES Christian. 2009. Biens communes, la prospérité par le partage. Fondation Heinrich Böll. 52p.

THÈSE

- PACCARD Pierre. 2010. Gestion durable de l’eau en montagne : le cas de la production de neige en stations de sports d’hiver [en ligne]. 537p. Thèse. Géographie. Université de Savoie. [consulté le 05.09.2023]. Disponible sur internet : https://theses.hal.science/tel-00572604/

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