PFE - Préserver les terres, créer du lien - Compte-rendus d'ateliers

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PRÉSERVER LES TERRES, CRÉER DU LIEN

Une pratique maraîchère et des initiatives citoyennes pour générer des lieux de sociabilité

COMPTE RENDUS DES RENCONTRES (RÉUNIONS & ATELIERS)

P

F E

rojet de in d’ tude 2019- 2020 Emilie MENDIBOURE 20130114 Alexandre HUM 2013056 Solène TREMBLAY 20130214)

MPFE30- L’opportunité de la banlieue - Dirigé par G. Baron, M.Sineus et A.Tufano École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette Ministère de la culture et de la communication


2


TABLE DES MATIÈRES

RASSEMBLER AUTOUR D’UNE ALTERNATIVE AGRICOLE A LA ZAD DE LA GARE

7

DÉFINITION D’UN PROGRAMME GLOBAL PAR ÉTAPES 8 ENJEUX DES OPÉRATIONS D’AMÉNAGEMENT RÉSIDENTIEL À BIDART 12 SPATIALISATION DU PROGRAMME SUR LE SITE 22 LA FERME COMME PAYSAGE CULTIVÉ

29

PHASE I : IMPLANTER LE PAYSAGE CULTIVÉ - PROGRAMME ET ORGANISATION PHASE I : IMPLANTER LE PAYSAGE CULTIVÉ - AMBIANCES PAYSAGÈRES PHASE II : PRATIQUER ET PUBLICISER LE PAYSAGE CULTIVÉ

30 38 48

LA FERME COMME ÉQUIPEMENT PUBLIC

55

PHASE I : USAGES ET PROGRAMME OUVERT AU PUBLIC PHASE II : INTERACTION FERME-CAMPING PHASE III : SPATIALISATION DU JARDIN PÉDAGOGIQUE LA FERME COMME LIEU HABITÉ

56 60 66

PHASE I - USAGES ET PRINCIPES D’IMPLANTATION AUTOUR DU CORPS DE FERME PHASE II - SE PROJETER DANS LE HAMEAU HABITÉ PHASE III - Envisager un projet d’habitat participatif social

74 76 82

ANNEXE

87

LISTE DES ENTRETIENS, ATELIERS ET RÉUNIONS MENÉS

88

73

3


4


RASSEMBLER AUTOUR D’UNE ALTERNATIVE AGRICOLE A LA ZAD DE LA GARE

5


RASSEMBLER AUTOUR D’UNE ALTERNATIVE AGRICOLE DÉFINITION D’UN PROGRAMME GLOBAL PAR ÉTAPES Contexte : Réunion visioconférence skype

21/06/20

Participants Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

Hugo Maraîcher cherchant à s’installer

Denis Promoteur et aménageur à la retraite, élu d’opposition

Julie Porteuse d’initiatives de lieux culturels à Bidart Paule Ouvrière maraîchère et porteuse d’initiatives de réseau solidaire et de jardins partagés à Bidart

Participants Sujet 1- Présentation de chacun des participants Emilie, Solène, Alexandre

2- Hugo Présentation de nos observations et de notre analyse de Bidart 3- Discussion autour d’un schéma d’intention et de programmation pour une alternative à la ZAD de la gare Julie

Supports

BD des initiatives & de 6 présentation

Présentation de notre analyse de Bidart

Schéma de programmation


Schéma de programmation communiqué aux habitants

7


CONCLUSIONS Remarques des participants suite à la présentation du contexte du projet : - En lien avec la remarque sur les lieux de sociabilité à Bidart , Paule cite un lieu complètement oublié aujourd’hui mais qui était le lieu de « sociabilisation » en tant que jeune à l’époque : le lotissement Hiri Artea qui a été la première opération d’habitat en « mixité sociale » à Bidart. Au cœur du lotissement en question avaient été construit un petit fronton et préau, dans le cadre d’une loi très peu appliquée aujourd’hui qui obligeait les bailleurs sociaux à produire un certain pourcentage d’espaces communs. Les acteurs notamment Paule et Denis nous invite à venir sur place pour faire un tour des différents lotissements de Bidart pour ne comprendre l’organisation et ce qu’ils génèrent. - Le camping de la plage , voisin de la ZAD de la gare et propriété de la famille Sasco, mérite d’être intégré à la réflexion , sachant qu’il doit rouvrir en tant que camping avec empreinte écologique minimale et réservé aux tentes. Il est en outre ajouté que si un jour le camping doit être construit, cela signifierait une accélération « catastrophique » de l’urbanisation de la zone. La présence du camping suggère une relation directe entre les terres agricoles que pourraient abriter la ZAD et une forme de tourisme alternatif, avec la possibilité d’une forme d’agrotourisme ? - Ce projet a pour caractéristique d’arriver à une phase préliminaire de la réflexion sur ces terres agricoles ; l’objet de la proposition étudiante, appuyée par la relation avec les habitants, est de venir initier le débat sur la validité d’envisager toutes ces terres en résidentiel. Remarques liées aux hypothèses de programme pour la ZAD: - Pour Paule, un espace type jardin partagé devrait être inclus dans tout projet (de regroupement de logements sociaux), la question étant de définir s’ils devraient être communs ou partagés. Sur la question des jardins partagés et des espaces communs, « les habitants attendent ce genre de réflexion ». Par exemple en face de l’ancienne ferme d’Atchoarena aujourd’hui construite en logements, les habitants ont créé leur propre potager. - D’après Julie, un lieu d’exposition ne peut fonctionner seul, il doit aller avec les espaces extérieurs, les lieux de rencontre. Elle commente que dans le cas de ce projet, imaginer a priori un lieu artistique spécifique n’est pas vraiment la question. La question de l’art en lien avec l’agriculture est plutôt une question à travailler avec des habitants sur place. - Beaucoup des lieux suggérés par le schéma peuvent en réalité être des actions , sans besoin d’investir dans la création d’un lieu particulier. - D’après Hugo, la cueillette fonctionnerait bien en interaction avec le camping et demande un peu plus d’espace. Ça fonctionne presque toujours avec un magasin, et des ateliers de transformation des légumes se rallient assez naturellement à l’activité par exemple. Il semble intéressant de lier le « lieu de convivialité » au camping - Une exploitation agricole en maraîchage intensif sur de petites surfaces peut faire vivre un maraîcher sur 1 hectare, et en termes de bâtiments implique un espace de stockage du matériel, un espace de lavage des produits et un logement pour le maraîcher. Paule nous invitera à rencontrer la ferme maraîchère d’Amitzako Landa, entre Ahetze et St-Jean de Luz, qui a fait face à l’impossibilité de bâtir, et à utiliser un container pour le stockage, un mobil home, une yourte et un grand auvent (pour le lavage et la vente) - En termes de temporalité, le point de départ pourrait être une petite ferme maraîchère liée au camping, suivi par le résidentiel (qui met plus de temps à être mis en place), pour que viennent ensuite s’y glisser art et lieux de sociabilité. Le schéma ci joint résume cette temporalité discutée. 8


PROGRAMMATION PAR ETAPES pour la ZAD DE LA GARE telle que discutée au cours de la réunion du 14/05/2020

0 Voisinage de la ZAD :

*élément non

détaillé dans le cadre du PFE

CAMPING de la PLAGE*

Emplacements tentes

Voies d’accès et espaces verts

Planches de cueillette

Espaces de lavage/stockage

E T A P E S

1

FERME MARAICHÈRE

Magasin

Maison de l’exploitant Verger

2 Epicerie solidaire

ESPACES PUBLICS pour la ville

Café / Restaurant

Atelier

Espaces communs

Jardins partagés

Logement en accession*

3 LOGEMENT* et

ESPACES PARTAGÉS Logement social en location*

Schéma de conclusion pour la programmation par étapes de a ZAD de la Gare telle que discutée au cours de la réunion

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RASSEMBLER AUTOUR D’UNE ALTERNATIVE AGRICOLE ENJEUX DES OPERATIONS D’AMÉNAGEMENT RÉSIDENTIEL À BIDART Contexte : Visite sur place

21/06/20

Participants

Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

Denis Promoteur et aménageur à la retraite, élu d’opposition

Paule Usager des quartiers visités et liée à certains de leurs habitants Ouvrière maraîchère et porteuse d’initiatives de réseau solidaire et de jardins partagés.

Sujet Participants 0- Discussion générale sur l’état du projet Emilie, Solène, Alexandre 1- Visite du lotissement Permartia (Jardins privatifs et une voirie généreuse) Hugo

2- Visite du lotissement Hiri Artea (Présence d’espaces partagés) 3- Visite du lotissement Atchoarena (Espace public limité au strict minimum) Julie 4- Visite Denis du lotissement Gracien (Un début d’aménagement paysagé productif) Paule

Processus Alexandre : prise de mesures de l’espace public Émilie : photographies Solène : prise de notes 1- Lotissement Pemartia 10


Photographie dans le lotissement Pemartia

Photographie du préau du lotissement Hiri Artea

11


PEMARTIA

Rue B

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Date de visite : 25/05/2020 Participants : Paule, Denis, Émilie, Solène

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Lots à bâtir Logement en accession libre Logements en prêt social location accession / accession sociale Logement en locatif social

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Des jardins privatifs et une voirie généreuse au détriment d’espaces communs partagés

2

Date de livraison : 2005-2007 Opérateur : COL (Comité ouvrier du logement) Composition : 133 logements : 40 lots à bâtir, 41 logements en accession, 52 logements en locatif social (RDC au R+3) Densité résidentielle : 15,5 logts/ha Superficie du terrain: 8.59 ha Budget de l’opération: 2 996 000 €

Cheminements transversaux piétons

Une voirie où s’alternent de petites zones de pelouses

Fête de Noël 2016 organisée sur le parking des immeubles collectifs (source : page Facebook de l’association de quartier)

Un lotissement qui procure un sentiment de sécurité où se développe une vraie vie de quartier

Une qualité de vie certaine

Une densité et des espaces non-bâtis qui pourraient être plus optimisés

La végétation est généreuse mais ces espaces sont en majorité privés.

« Ici, comme les rues du quartier font comme des boucles fermées, les gamins peuvent occuper toute la rue, traverser tout le quartier pour aller prendre le bus... et c’est un peu excentré, au final il y a une vraie vie de quartier » mai 2020, Paule « La mixité sociale et la forme urbaine favorisent un peu plus de sociabilité », mai 2020, Denis « A l’époque on l’appelait le quartier à l’américaine avec les pelouses devant les maisons.» mai 2020, Paule « Quand je vois tous ces espaces de gazon, non utilisés, ces parkings qui pourraient être mutualisés, je me dis qu’à Bidart, si il y a de l’espace pour faire des potagers », mai 2020, Paule «C’est sûr qu’aujourd’hui on aurait envie de construire plus dense et plutôt que pleins de petits espaces, mutualisé tout ça en un grand espace vert.» mai 2020, Denis Le lotissement est enclos ce qui génère un sentiment de sécurité où les enfants sont libres de circuler même sur la voirie.

La voirie et les trottoirs sont généreux et libèrent de l’espace de circulation mais aussi de stationnement. Le stationnement pourrait être optimisé et concentré pour libérer de l’espace

Coupe sur la voirie large du lotissement - 1/250e

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HIRI-ARTEA Date de visite : 25/05/2020 Participants : Paule, Denis, Émilie, Solène

rue Burruntz

Terrain de foot

D655

Prairie, Ruisseau

Préau, salle commune, fronton

0

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Lots à bâtir Logement en accession libre Logement en locatif social Espace commun couvert

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L’introduction d’espaces extérieurs partagés dans un projet de lotissement Date de livraison : 1988 Opérateur : Office 64 Composition : 133 logements : 4 collectifs de 56 locatifs sociaux (RDC au R+3), 14 pavillons en accession et 63 lots à bâtir Densité résidentielle : 21,3 logts/ha Superficie du terrain : 62 454 m²

1

Vue sur le fronton bordé par la salle commune (aujourd’hui fermée)

Le préau

Un point de rencontre intergénérationnel

Une dynamique sociale qui se perd

Une abondance d’espaces verts publics

Voirie au niveau des lots à bâtir

« A l’époque, c’était hyper utilisé par les jeunes de la résidence » « On avait un pote qui empruntait les clefs du local commun et nous donnait des cours d’art martiaux » « La petite soeur qui marchait à peine pouvait juste descendre dehors et les ados la surveillaient », mai 2020, Paule «Local fermé, panneau jeux de ballons interdits, difficile de savoir ce qui a engendré ce changement. [...] Les opérateurs ne veulent plus avoir de locaux communs à gérer » , mai 2020, Denis « Un cours d’eau qui s’ouvre sur des pelouses, un terrain de foot.... Avec la pression foncière, jamais on ne pourrait faire du logement social avec des espaces verts aussi généreux aujourd’hui. », mai 2020, Denis

Ballade végétale La densité des logements collectifs permet de libérer de l’espace partagé par les résidents

Préau Salle partagée

Fronton

L’ensemble des habitations ont vu sur cet espace public lui donnant un caractère rassurant Coupe sur l’espace partagé du lotissement - 1/250e

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ATCHOARENA Date de visite : 25/05/2020 Participants : Paule, Denis, Émilie, Solène

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Lots à bâtir Logement en accession libre Logements en prêt social location accession / accession sociale Logement en locatif social

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L’absence d’espaces partagés au profit de jardins privatifs Date de livraison : 2013 Opérateur : Office 64 Composition : 51 logements : 10 lots libres à bâtir, 15 logements en accession libre, 18 logements en locatif social, (RDC au R+2), 6 maisons en accession sociale à la propriété, 2 maisons en accession sociale type P.S.L.A. Densité résidentielle : 31,1 logements/ha Superficie du terrain : 16 360 m² Coût de l’opération : 2 300 000 €

Une voirie très minérale

3

Des parkings réservés aux résidents

Des maisons individuelles sur de toutes petites parcelles

Un espace extérieur très contraint

La proximité de la voie verte, la grande qualité du lotissement

Un cheminement piéton traversant la résidence

« Quand la parcelle fait à peine 400m², on se demande à quoi ça sert de se faire construire une maison individuelle. Dans des cas comme ça, les maisons mitoyennes vendues sur plan c’est toujours un peu mieux », mai 2020, Denis « Pas de parking pour les invités, des rues sans le moindre arbre et quasi sans trottoir, c’est hyper minéral comme quartier » , mai 2020, Paule « Au moins les habitants ont la chance de pouvoir accéder directement à la voie verte », mai 2020, Paule

Il n’y a pas d’espace communs partagés malgré la présence de la voie verte à proximité. L’espace végétalisé est très limité et en majorité privé

Parking partagé par les logements collectifs.

La voirie et les trottoirs sont très contraints, la circulation y est limitée et étriquée. L’espace n’est pas appropriable par les usagers. Coupe sur la voirie étroite du lotissement - 1/250e

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GRACIEN Date de visite : 25/05/2020 Participants : Paule, Denis, Émilie, Solène

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Lots à bâtir Logement en locatif social Logements mixtes locatif social/ accession Logement en prêt social location accession

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Un espace extérieur paysagé productif timide et l’absence d’espaces communs partagés Date de livraison : 2017 Opérateurs : COL (Comité ouvrier du logement) Composition : 74 logements : 13 lots à bâtir, 33 logements en Prêt social location accession et 28 logements en locatif social (RDC au R+3) Densité résidentielle : 44 logts/ha Superficie du terrain : 16 830 m²

Des percées sur le paysage au delà de la voie ferrée

4

Du parking sur la voie publique et en souterrain

Un lotissement qui s’ouvre sur la voie verte

Le choix paysager de plantations extérieures comestibles

«Cassissiers, figuier, cognasier, cerisier, prunier... ça y est, c’est timide mais les opérateurs commencent à comprendre que les fruitiers ont leur place dans l’espace public», mai 2020, Paule

Mais le programme demeure strictement résidentiel, avec une absence d’aménagements où se retrouver

« Ici, aucun espace n’est prévu pour qu’on puisse se retrouver entre voisins, faire un barbecue.» , mai 2020, Diego, habitant des logements sociaux

La production de logement, une priorité municipale

« Je sais que dans le fond du cœur de chacun d’entre nous, avec sa famille, ce qu’on souhaite, c’est une maison avec un bout de jardin » « Opération qui a permis de loger beaucoup de jeunes qu’on connait [..] qui ont grandit à Bidart et qui de fait ont pu rester chez eux », Emmanuel Alzuri, maire de Bidart le jour de l’inauguration

Malgré la densité de logement, l’espace commun partagé appropriable par ses habitants n’est pas présent.

Les espaces végétalisés commencent à être cultivés, une attention est portée au paysage. Coupe sur la voirie du lotissement - 1/250e

19


RASSEMBLER AUTOUR D’UNE ALTERNATIVE AGRICOLE SPATIALISATION DU PROGRAMME SUR LE SITE Contexte : Réunion sur le site du camping de la plage 21/06/20 Participants Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

Hugo Maraîcher cherchant à s’installer

Livio Propriétaire du camping de la plage et de 0,8 hectares sur la ZAD de la gare

Paule Ouvrière maraîchère et porteuse d’initiatives de réseau solidaire et de jardins partagés à Bidart

Participants Etapes 1- Pourquoi ne pas construire sur la ZAD ? Emilie, Solène, Alexandre Hugo

2- Comment construire ?

3- Comment envisager la relation ferme, camping et espace public? Julie

Supports (transmis par mail 48h avant la réunion) Livret de scénarios d’implantation, basés sur deux modèles d’urbanisme : 3 sur l’urbanisme agraire et 3 sur la cité jardin

Livret d’analyse et d’observation de Bidart et du site 20


Photographie de la réunion avec Hugo, Paule et Livio au camping de la plage

Photographie des scénarios présentés

21


Modèle 1 : Autour d’un espace paysager central, le résidentiel et l’agricole (inspiration de la cité jardin d’Erbenezer Howard)

Cheminement piéton entre les cultures

Accès secondaire

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2 1- Organisation radiale 2- Cheminement le long d’une bande résidentielle 3- Centralité paysagère et bâti ponctuel

Cheminement piéton entre les cultures

Accès secondaire Accè

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Modèle 2 : Parcours agricole comme intention paysagère (inspiration de l’urbanisme agraire du projet Agronica d’Andrea Branzi)

Réhabilitation du chemin existant

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Cheminement piéton entre les cultures

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Cheminement piéton entre les jardins et cultures

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Exploitation de l’axe du camping

Exploitation de l’axe du camping

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Cheminement piéton entre les cultures

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4- Transiter du loti à l’agricole 5- Paysage agricole dans un terrain enclavé 6- Cheminement le long des espaces cultivés

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Exploitation de l’axe du camping

N 6 espace partagé

espace végétalisé

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exploitation agricole

jardin partagé

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CONCLUSIONS Mise en culture de l’ensemble des terres de la ZAD - Livio et sa famille feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que rien ne soit construit sur ces terres et plus généralement, défendent la non-artificialisation des terres. Ils tiennent à garder la maîtrise des terrains et ont toujours refusé toute vente. Celà facilite le classement en ZAD, car les terres sont faiblement valorisées et sont donc plus facilement transmissibles de génération en génération. - Le contexte de crise sanitaire limite les capacités d’investissement des collectivités probablement pour les trois années à venir et a pu engendrer une évolution des positions face à l’indépendance alimentaire ou l’écologie. Si certains élus défendent des projets de construction sur la commune, il y aurait néanmoins une opportunité politique réelle pour la cause de la non-artificialisation des terres de la ZAD. Ce projet a pour caractéristique d’arriver à une phase préliminaire de la réflexion sur ces terres agricoles ; l’objet de la proposition étudiante, appuyée par la relation avec les habitants, est de venir initier le débat sur la validité d’envisager toutes ces terres en résidentiel. -Enfin, Hugo décrit le schéma de plan de culture qu’il envisage : des blocs de 15m de large sur 30m de long exactement (important pour le matériel agricole de bâchage & arrosage) à disposer, avec des fruitiers et un ou deux chemins entre eux. Ces blocs sont divisés dans leur largeur en une douzaine de bandes de 1m15 / 1m20 de large (la planche et le passe pied). Là pourraient pousser une quarantaine de légumes différents. Réhabilitation du corps de ferme Goyenetxe - Le périmètre actuel de la ZAD de la gare exclue le corps de ferme attenant aux terres agricoles où vit actuellement Jano Goyenetxe. Or, dans le cadre d’un projet où on limite au maximum l’artificialisation des terres, Livio défend l’idée de la réhabilitation de ces bâtiments. Celle-ci pourrait être une opportunité pour loger le maraîcher mais aussi d’autres familles. Cela fait écho au modèle de l’etxe traditionnelle basque, ce bâtiment de ferme habité par plusieurs générations en même temps. Ce peut être l’occasion d’envisager une autre forme de vivre ensemble, et entrer dans l’équilibre financier de l’opération. - Dans le cadre d’installations maraîchères, l’inclusion du logement de l’exploitant dans les terres est un point essentiel. Malheureusement, les organismes associatifs ou mairies qui mettent des terres à disposition des terres aux agriculteurs vont quasi systématiquement séparer le corps de ferme du reste des terres, « décrocher la ferme des terres ». Au vu des tarifs du logement dans le pays basque, cela met de fait les agriculteurs dans une situation précaire, qui plus est quand ils doivent faire des aller-retours véhiculés répétitifs pour pouvoir s’occuper de leurs cultures. Comme le dit Hugo, « Quel paysan veut s’installer sur des terres sans ferme ? S’installer, c’est un projet de vie ». Un camping ouvert à la ferme maraîchère, des jardins partagés pour le logement - Livio parle aussi de l’ancien fronton situé sur le haut de son camping, contre lequel pourrait s’adosser du bâti, sachant qu’il existe encore une dalle d’une trentaine de mètres de long. S’il se voit dans l’obligation de clôturer un minimum côté plage, il n’envisage pas de fermer à l’arrière. De plus, s’il devait y avoir un agriculteur au-dessus du camping, une collaboration serait envisageable, même au niveau de l’animation des espaces végétalisés au sein même du camping, sur un modèle de contrats courts renouvelables. Dans le cadre de logement social, il est aussi possible imaginer que la sélection des futurs habitants puisse se faire sur la base de la motivation à s’impliquer dans un projet alternatif, sur l’intérêt pour le jardin partagé, comme ça peut exister avec les projets d’habitat intergénérationnel. 24


PAYSAGE CULTIVE aménagement, assolement & construction d’équipements de culture maraîchère

LIEU HABITE réhabilitation du corps de ferme, construction de logement et aménagement d’espaces partagés

AGE

CAMPING DE LA PL

ESPACE PUBLIC construction d’équipement pédagogiques, aménagement d’espace public et connexion 25


26


LA FERME COMME PAYSAGE CULTIVÉ

27


LA FERME COMME PAYSAGE CULTIVE

PHASE I : IMPLANTER LE PAYSAGE CULTIVÉ - PROGRAMME ET ORGANISATION Contexte : Visites de fermes maraîchères

5 et 8/06/20

Participants

FERME AMITZAKO LANDA A SAINT JEAN DE LUZ

FERME A URT Laura Maraîchère depuis 1an 1/2 Paule Maraîchère, militante, interlocutrice privilégiée

Alatz Maraîcher depuis 5 ans

Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

John, Rayan,David, Thomas Bidartars bénévoles dans la ferme d’Alatz souhaitant monter un collectif maraîcher

Etapes 1- SE PRESENTER Le parcours pour s’installer en tant que maraîcher

2- VISITE Explication de l’organisation des cultures, du fonctionnement de la ferme

3- DISCUSSION Présentation des scénarios d’organisation de la ferme envisagée pour la ZAD de la gare

Supports

Alexandre : prise de mesures Emilie : photographies Solène : prise de notes

Scénarios d’organisation et d’assolement de ferme maraîchère pour la ZAD de la gare

28


N

Discussion autour des scénarios avec Laura

Visite avec Alatz dans sa production

29


Scénarios d’implantation de culture maraîchère Scénario 1 - Deux centralités : l’espace cultivé et l’espace public et prolongement des axes existants, connexion avec le camping Ancien corps de ferme

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- Optimisation des blocs de culture -Axes centraux - Centralité des équipements pour la culture

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- Peu de serres - Peu de compacité - Faible exposition des serres

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Scénario 2 - Centralité autour des équipements publics et de l’espace cultivé, connexion avec le camping Ancien corps de ferme

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- Peu de serres - Peu de compacité - Faible exposition des serres et forte exposition aux vents dominants

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Scénario 3 - Centralité autour des équipements de l’espace public et l’espace cultivé, déconnection du camping, prolongement des axes existants Points forts Ancien corps de ferme

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- Peu d’optimisation des cultures - Peu de compacité du bâti - Faible exposition des serres

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Scénario 4 - Centralité autour des équipements de l’espace public et l’espace cultivé autout de ‘laxe principal et dialogue avec le camping Ancien corps de ferme

- Optimisation des blocs de culture - Centralité des équipements pour la culture -Optimisation des serres

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Scénario 5 - Centralité à proximité du camping, prolongement des axes existants Points forts nt

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- Pas de serres - Peu de compacité - Pas de centralité des équipements de culture

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Scénarios conclusion d’implantation de culture maraîchère Scénario 6 - Centralité des équipements de l’espace cultivé et de l’espace public, prolongement des axes principaux et connexion avec le camping - Temps 1 Ancien corps de ferme

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Accès public voiture

Parcelle expérimentale

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Serres

33


CONCLUSIONS L’organisation d’une ferme répond à des besoin de structure et d’efficacité : - Regroupement des activités fréquentes et des bâtiments de l’exploitation au cœur du projet, y compris les serres car elles sont cultivées toute l’année. La serre à semis possède une importance primordiale et doit également se trouver au coeur de l’exploitation. Dans le cas du projet, 2 000m² de serres peuvent être envisagés pour 2 maraîchers au vu de la superficie du terrain, la surface cultivée à l’air libre n’a pas besoin d’être doublée. Un autre maraîcher pourra être implanté pour la partie verger et petits fruits qui est très prenante. - Un espace généreux doit être prévu pour le tracteur (5 mètres environ) avec la possibilité de se retourner dans un rayon de 5m également. La mobilité est importante et prend une place non négligeable. - L’implantation répond également au contexte climatique et géographique. Les plantations orientées dans le sens de la pente. Cette organisation est plus simple que le système de terrasses. Cependant si le rendement est intéressant, l’assolement des blocs en terrasses peut être envisagé. Le petit côté des serres doit être orienté face au vent et dans un contexte de terrain situé près du littoral, il faut penser à des brises vents répondant à la règle suivante: 1m de linéaire de serre est protégé par 1m de hauteur de brise vent et le brise vent doit être situé à une distance égale à la hauteur de la serre. - La ferme doit être accessible avec un parking pour visiteur. La proximité de parking à 300m n’est pas suffisante. - L’aspect commercial d’une ferme est à envisager avec une certaine diversité. «On ne met pas tous les œufs dans le même panier». Il faut donc diversifier ses modes de ventes de cultures.

Un projet de ferme maraîchère est à penser en plusieurs étapes : Laura Daniel est actuellement dans sa première année d’installation. Son processus d’installation implique une évolution à court comme à long terme, avec une première période de solidification de l’exploitation sur quatre ans avec expansion progressive de la surface cultivée sous serre et hors serre, en parallèle de la réhabilitation du corps de ferme. Dans un deuxième temps sont ensuite envisagées une évolution des techniques de cultures vers des principes plus innovants et durables, l’arrivée d’une activité d’élevage de brebis et l’ouverture des terres à un deuxième maraîcher. Cette pensée d’une construction progressive de l’exploitation maraîchère nous invite à envisager la mise en culture en plusieurs temps et à établir des priorités.

34


LES SERRES SONT DE REELLES INSTALLATIONS QUI RESULTENT DES CARACTERISTIQUES DU SITE

LES CULTURES SONT ALIGNÉES DE FACON OPTIMISÉES ET PAR CATÉGORIES DE VÉGÉTAUX

ÉQUIPEMENTS DE CULTURE DOIVENT SE SITUER AU CENTRE DE LA FERME MARAÎCHÈRE

35


LA FERME COMME PAYSAGE CULTIVE PHASE I : IMPLANTER LE PAYSAGE CULTIVÉ - AMBIANCES PAYSAGÈRES Contexte : Réunion téléphonique

21/06/20

Participants

Hugo Maraîcher qui cherche à s’installer à Bidart

Émilie, Solène, Alexandre Étudiants en architecture

Etapes 1- Discussion autour de chaque scénario par mode de culture : quels avantages et inconvénient à chaque proposition?

2-Quel projet général pour le paysage cultivé de la ferme maraîchère ?

Supports

Réunion téléphonique avec communication des documents de discussion 48h au préalable.

Scénarios d’ambiances paysagères en plans et coupes pour les 4 modes de cultures : vergers, blocs de culture, serres et aromatiques (près de la mare d’eau existante);. 36


37


Scénarios d’ambiances paysagères maraîchères Scénarios - LES VERGERS

4 400m²

FAMILLES POTAGÈRES: -Petits fruits : Grossulariacées (cassissier, grosseillier) Rosacées (fraisier, frambosier, mûres) - Fruitiers : pêcher, cerisier, poirier, pommier, prunier, abricotier, mirabellier

AMBIANCE 1 - VERGER CLASSIQUE : espacement, horizontalité, mono culture de fruitier, ouverture

9 mètres

fruitiers PLAN

AMBIANCE 2 - PALISSADE ET ESPALIER : densité, mono culture de fruitiers, parcours linéaire, enclos

COUPE LONGITUDINALE

4 mètres fruitiers 2.5 mètres COUPE LONGITUDINALE

PLAN 4 mètres

4 mètres

4 mètres

4 mètres

COUPE TRANSVERSALE

4 mètres

AMBIANCE 3 - VERGER MIXTE : diversité de cultures (fruitiers et petits fruits), parcours linéaire, enclos

fruitiers 9 mètres

petit fruit

38

PLAN 12 mètres

12 mètres

COUPE LONGITUDINALE


Scénarios - LES BLOCS DE CULTURE

1,08ha

FAMILLES POTAGERES: - Les blocs : Amaryllidacées (Ail, oignon, poireau, échalote) Apiacées (Carotte, céleri-rave, fenouil, panais) Brassasicacées (brocoli, choux fleur, choux kale, radis, roquette) Chénopodiacées (épinards) Composées (laitue, artichaud), Cucurbitacées (melon, pastèque, concombre, courgette, courge, potiron, potimarron, butternut) Solanacées (aubergine, poivron, piment, pomme de terre, tomate) -Petits fruits : Grossulariacées (cassissier, grosseillier) Rosacées (fraisier, frambosier, mûres) - Fruitiers : pêcher, cerisier, poirier, pommier, prunier, abricotier, mirabellier

AMBIANCE 1 - BLOC DE CULTURE MIXTE : diversité, enclos, pluriculture en bordure (fruitiers, petits fruits),plusieurs familles potagères par bloc

PLAN 2 mètres 0.75 0.5 fruitiers

petit fruit

COUPE TRANSVERSALE

AMBIANCE 2 - BLOC DE MONO CULTURE MIXTE : diversité, enclos, pluriculture (petits fruits en bordure), une famille potagère par bloc

PLAN 2 mètres 0.75 0.5 petit fruit

COUPE TRANSVERSALE

AMBIANCE 3 - BLOC DE MONO CULTURE : ouverture, horizontalité, monoculture autour d’une seule famille potagère par bloc

PLAN 0.75 0.5

COUPE TRANSVERSALE

39


Scénarios - LES SERRES

1 440 m²

FAMILLES POTAGÈRES: - Les blocs : Apiacées (Carotte,) Brassasicacées (roquette) Composées (laitue), Cucurbitacées (melon, pastèque, courgette, courge, potiron, potimarron, butternut) Solanacées (aubergine, poivron, piment, tomate) -Petits fruits : Rosacées (fraisier)

AMBIANCE 1 - TUNNEL MIXTE : diversité, plusieurs familles potagères par bloc et petits fruits

PLAN

0.75 0.5

AMBIANCE 2 -TUNNEL MIXTE : diversité, plusieurs familles potagères par bloc

0.75 0.5

PLAN

AMBIANCE 3 - BLOC DE MONOCULTURE : une famille potagère par bloc

0.75 0.5

PLAN

petit fruit

COUPE TRANSVERSALE

COUPE TRANSVERSALE

COUPE TRANSVERSALE

BRISE VENT VÉGÉTALE

fruitiers VENT

COUPE LONGITUDINALE

BRISE VENT MINÉRALE

VENT

COUPE LONGITUDINALE

40


Scénarios - LES AROMATIQUES

500 m²

FAMILLES POTAGÈRES: - Les aromates : Amaryllidacées (ciboulette, ail,) Apiacées (aneth, céleri, cerfeuil, coriandre, fenouil, persil) Lamiacées (basilic, menthe, origan, romarin, sariette, sauge, thym), Poacées (citronelle) - Fruitiers : pêcher, cerisier, poirier, pommier, prunier, abricotier, mirabellier

,

AMBIANCE 1 - ZONE AROMATIQUE MIXTE : diversité, enclos plusieurs familles potagères d’aromates et fruitiers

fruitiers

PLAN

mare existante

aromates aromates

0.75

4 mètres COUPE TRANSVERSALE

PLAN

AMBIANCE 2- ZONE AROMATIQUE SIMPLE: diversité, enclos plusieurs familles potagères d’aromates

mare existante

aromates aromates

0.75 3.25 mètres 0.75

COUPE TRANSVERSALE

PLAN

AMBIANCE 3- ZONE AROMATIQUE SIMPLE: diversité, ouverture, plusieurs familles potagères d’aromates

mare existante

aromates aromates

0.75

COUPE TRANSVERSALE

41 PLAN


CONCLUSIONS - DES AMBIANCES INSPIRÉES DE LA FORET JARDIN A METTRE EN PLACE Les coupes d’ambiance des vergers sont intéressantes et bien. Il faut une cohérence entre l’ambiance des vergers, des blocs de cultures, des serres et des aromates. Il serait intéressant de s’inspirer du concept de forêt jardin pour valoriser un paysage diversifié et un écosystème varié pour attirer des espèces animales (oiseaux, insectes) et nourrir le sol. De plus cela contribuerait à valoriser le paysage maraîcher pour le public. Le concept de jardin forêt s’appuie sur sept strates : - Les couvre sols (fraisiers, courges) - Les herbacés (aromates, légumes racines et légumes feuilles) - Les petits arbustes (cassisiers, framboisiers, petits fruits) - Les arbustes plus grands (argousier) - Les plantes grimpantes (vignes) - Les arbres fruitiers - Les grands arbres (noyer, chataîgnier, noisetier, saule) LE VERGER AVEC DES ARBUSTES DE PETITS FRUITS, VIGNES ET ARGOUSIERS

9 mètres

PLAN 12 mètres

12 mètres

fruitiers

COUPE LONGITUDINALE petit fruit et grimpantes

42


LE VERGER EN PALISSADE ET ESPALIER POUR L’ESPACE PÉDAGOGIQUE

4 mètres

PLAN 4 mètres

4 mètres

4 mètres

4 mètres

4 mètres

fruitiers

2.5 mètres

COUPE LONGITUDINALE

COUPE TRANSVERSALE

L’ESPACE AROMATIQUE AVEC DES FRUITIERS ET ARGOUSIERS

mare existante aromates

grands arbustes type arbousiers

PLAN fruitiers

aromates grands arbustes type arbousiers 0.75

4 mètres

COUPE TRANSVERSALE

43


LES BLOCS DE MONOCULTURES PAR FAMILLE BOTANIQUE AVEC FRUITIERS ET PETITS FRUITS

PLAN

fruitiers petit fruit

COUPE TRANSVERSALE

LES SERRES DE MONOCULTURES PAR FAMILLE BOTANIQUE AVEC DES FRAISIERS COUVRE SOLS

0.75 0.5

PLAN

petit fruit

COUPE TRANSVERSALE

44


45


LA FERME COMME PAYSAGE CULTIVE PHASE II : PRATIQUER ET PUBLICISER LE PAYSAGE CULTIVÉ Contexte : Atelier

27/06/20

Participants Enzo, Fabrice Bidartars qui s’impliquent dans le projet Paule Maraîchère, militante, interlocutrice privilégiée

John, Rayan,David, Thomas Bidartars bénévoles dans la ferme d’Alatz souhaitant monter un collectif maraîcher

Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

Etapes 1- Discussion autour de l’idée du parc agricole public, de sa gestion et de la manière dont l’envisager.

3- Discussion autour d’images de références et 2- Discussion autour des supports maquettes au 1:50ème de la maquette d’implantation générale pour imaginer les structures propices à l’appropriation des ambiances paysagères du parc par les habitants. propices à des pratiques

Supports Se détendre

Observer

Faire la fête

Se balader

Jouer Danser Se retrouver

Maquettes d’ambiances au 1:50e

Étiquettes d’usages L’OBSERVATOIRE

MobilierLESau 1:50e GRADINS LE BELVEDAIRE 60 mè

tres

SERRES

MARA

ICHERE

S

BEL OUVER VEDAIRE T OU FER

ME

LAVAG E STOCK

AGE SERRE

20 mè

tres

BEL OUVER VEDAIRE T OU FERME

A SEM

IS AR A MA LA SCENE CHINE S HANG

6 mètres

LA STRUCTURE DEPLOYABLE

16 mè

tres

Maquette de site au 1:500e 46

Scénarios de structures en axonométrie

Références de projets


Premières discussions de l’atelier : La culture du parc n’est pas très présente sur la côte basque. Le littoral est l’espace naturel le plus pratiqué. Cette dynamique est révélatrice d’une politique de vouloir préservé l’espace naturel sur le littoral et densifier les constructions au delà de la limite définie par la loi littoral. Lorsque que les habitants se retrouvent sur le littoral ils s’arrête là où il y a des bancs, un bar ou un point de vue sur le coucher de soleil. L’idée d’un parc paysager agricole ouvert au public est intéressant mais il faudrait d’une part que les cheminement soit balisés pour ne pas gêner le maraîcher. La voie tracteur et la voie piétonne doivent être marqués soit en étant séparées soit en balisant par un traitement du sol. Le parc paysager ne doit pas être qu’une ballade mais un parcours avec des points où l’on s’arrête et que l’on peut pratiquer. Un mode de gestion intéressant serait une société coopérative d’intérêt collectif en contrat avec la mairie que le groupe de jeune bénévoles maraîchers pourraient créer afin de générer une production maraîchère sur le site et un vrai lieu de vie.

PROPRIETAIRE PRIVE loue COLLECTIF ASSOCIATIF sous-loue

sous-loue

ASSOCIATION COLLECTIF DES AGRICULTEURS gère les équipements publics adjoints

gère culture maraîchère

Schéma de gestion du parc paysager agricole envisagée avec les acteurs

47


Maquettes des ambiances paysagères du parc agricole

1:50e

AMBIANCE A VALORISER POUR LES HABITANTS

Les blocs de culture

Les aromates

Les vergers

Le hangar agricole

Les vergers cueillette

48

La serre


Images de références discutées avec les habitants

LA PALOMBIERE

6 mètres

LES GRADINS LA BORDA

LE KIOSQUE

1

L’OBSE

5

VUE SUR LES HORIZONS DE BIDART

LE KIOSQUE

LA BORDA 9 mètres

COLLECTEUR D’EAU DE PLUIE

2

LE PREAU

LE HANGAR MARAICHER LA SCENE

LE PREAU LES GRADINS

LE HANGAR MARAICHER L’OBSERVATOIRE

LES GRADINS

LA SCENE

3

4

LA SCENE LES JEUX

LES GRADINS

LA SCENE

REFUSÉ PAR LES HABITANTS

LA STRUCTU

6

L’OBSERVATOIRE

LA STRUCTURE DEPLOYABLE

LA STRUCTURE DEPLOYABLE

L’OBSERVATOIRE

7

1- Kiosque bois - Patte & Fils 2- A l’ombre du Lub - Collectif Etc. 3- Aire de jeux Ibtasem - Catalytic Action 4- Pavillon au festival de la culture juive Budcud 5- Gradins pour la Biennale de VeniseRaumlabor 6- Observatoire collectif ETC 7- Kiosque temporaire imaginé pour l’édition 2016 du Parckdesign à Bruxelles - Bruxelles LA STRUCTURE DEPLOYABLE Environnement

APPROUVÉ PAR LES HABITANTS

49


Propositions d’équipements soumises aux habitants avec une image d’inspiration LE KIOSQUE

LA BORDA

LE PREAU

LE HANGAR MARAICHER

LE BELVEDAIRE 60 mèt

res

SERRES

LA BORDA

BELV OUVE EDAIRE RT OU FERME

CABA

NE A

MARA

ICHER

ES

OUTILS

CABA

NE A

OUTILS TOILE

LAVAG E STOC KAGE 4 mèt res SERRE

20 mèt

res

BELV OUVE EDAIRE RT OU FERME

A SEM

IS

ESPAC EC OUVE OUVERT O RT DEP U LOYE

HANG

AR A M

4 mèt

res

ACHIN

ES

6 mèt

res

4 mèt

res

16 mèt

res

LA BORDA

CABA

NE A

LA BORDA

Cette installation propose de surélever le hangar agricole pratiqué par le maraîcher quotidiennement. La sureélévation serait un espace couvert en belvédaire (cloisonnable ou non) appropriable par les habitants. Le concept et la localisation sont pertinants selon les habitants. On peut y imaginer un espace de réunion.

OUTILS

CABA

NE A

OUTILS TOILE

CABA

NE A

4 mèt

res

OUTILS

CABA

NE A

OUTILS

LE KIOSQUE

TOILE

ESPAC EC OUVE OUVERT O RT DEP U LOYE

LA BORDA 4 mèt

res

4 mèt

res

4 mèt

res

ESPAC EC OUVE OUVERT O RT DEP U LOYE

4 mèt

res

Ce projet s’inspire de la borda basque (structure agricole placée dans les champs et éloignée du corps de ferme) en y ajoutant une structure déployable pour trouver un espace ouvert mais couvert.

4 mèt

res

Le concept d’architecture hybride avec DES AMENAGEMENTS espace ouvert et flexible FIXES est intéressant. LE HANGAR MARAICHER

La structure déployable est compliquée à envisager. Il faut qu’elle soit permanente mais le toit déployable. La localisation privilégiée LE PREAU est dans un espace ouvert entre le verger, les blocs de culture et les aromates. Cette installation s’inspire de la palombière et propose à partir d’un équipement pour collecter les eaux de pluie une structure qui invite à découvrir la faune, la flore et les horizons de Bidart.

LA PALOMBIERE

6 mètres

VUE SUR LES HORIZONS DE BIDART 9 mètres

COLLECTEUR D’EAU DE PLUIE

50

Le terme palombière est réservé pour la chasse. Le collecteur d’eau de pluie n’est pas esthétique. Le concept d’observatoire est pertinent. Collecter les eaux de pluie est indispensable mais un bassin de retention que serait la mare serait mieux. La localisation serait mieux près de la mare et de la forêt. qui attirent les oiseaux.

RÉFUSÉ PAR LES HABITANTS

LA PALOMBIERE

APPROUVÉ PAR LES HABITANTS


la bl cu ocs d ltur e e

ve

rge

r

re

les

rda bo la

le

les serres

les blocs de culture

le belvédaire les blocs de culture pour cueillette

lom

biè

les blocs de culture

pa

les

aro

ma tes

Maquettes de l’implantation du parc 1:500e

REFUSÉ PAR LES HABITANTS

le verger pour cueillette

APPROUVÉ PAR LES HABITANTS

51


Conclusion

IMAGINER UNE STRUCTURE HYBRIDE ENTRE UN KIOSQUE DÉPLOYABLE ET UN OBSERVATOIRE ENTRE LA MARE ET LA FORET

52


PENSER DES ESPACES OUVERTS AVEC UN TRAITEMENT DU SOL AFIN QUE PUISSE S’INSTALLER DES PRATIQUES SPONTANNÉES

DES AMENAGEMENTS FIXES

AMENAGEMENTS FIXES

DES ESPACES LIBRES OUVERTS

AMENAGEMENTS FIXES

DES ESPACES LIBRES OUVERTS

DES ESPACES LIBRES OUV

LA PALOMBIERE

LA PALOMBIERE

DES AMENAGEMENTS MOBILES

LA PALOMBIERE

DES AMENAGEMENTS MOBILES

REFUSÉ PAR LES HABITANTS

DES AMENAGEMENTS MO

APPROUVÉ PAR LES HABITANTS

53


54


LA FERME COMME ÉQUIPEMENT PUBLIC

55


LA FERME ÉQUIPEMENT PUBLIC PHASE I - Usages et programme ouvert au public Contexte : Atelier chez Diego - Partie 1

08/06/20 09/06/20

Participants

Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

Anne-Céline et Diego Habitants d’un logement collectif au lotissement Gracien à Bidart

Etapes 1- Questionnement sur le manque de lieux de sociabilité à Bidart

3- Définition des éléments programmatiques

2- Usages ouverts au public à envisager

Supports

Fonctionnel

1- MAQUETTE 1:500 du site de la ZAD et ses alentours 56

Général

Agricole

2- ÉTIQUETTES D’USAGES à classer, remplir et poser sur la maquette


57


CONCLUSIONS Cette réunion à principalement abouti sur une validation par les habitants présents des premières hypothèses d’usages, ainsi que la légitimité de repenser les lieux de sociabilités à Bidart. Si la maquette a permis aux habitants présents d’avoir une vision d’ensemble du site de la ZAD et de ses alentours, il était néanmoins plus compliqué pour eux de positionner les usages dans l’espace. Afin de palier ce blocage, nous avons décidé de nous baser sur des mots clés à partir des «étiquettes d’usages» que nous avions préparé. Cela nous a permis de définir une série d’usages et de les répartir en trois catégories: 1- Cultiver : - Parcelles pédagogiques - Espace de cueillette - Jardin solidaire 2- Se nourrir : - Espace de vente directe pour le/s maraîcher/s - Épicerie dédié à la vente de produits locaux 3- Se rencontrer: - Café associatif - Serre pédagogique

58


REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDI

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUD

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIA

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

I - CULTIVER

Parcelles cultivées collectives

Jardin solidaire

Parcelles pédagogiques

II- SE NOURRIR

Cueillette

A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK ETUDIANT REALISE A L'AIDEVERSION D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

E A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANTA L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT REALISE

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

DÉFINITION DES ÉLÉMENTS PROGRAMMATIQUES

REALISE A L'A

Viabiliser une production maraîchère Espace vente directe

Épicerie solidaire

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIAN

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

III - SE RENCONTRER

Équipement accueil au public

Équipement pédagogique Espace de stockage des outils (permet l’installation de machines)

LISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Grand espace cloisonnable - Accueil - Bar-Cantine - Organisation d’événements ponctuels

Zone de nettoyage

Serre pédagogique

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT Comprend: Cuisine et WC

59


LA FERME COMME ÉQUIPEMENT PUBLIC PHASE II - Interaction ferme - camping Contexte : Réunion téléphonique

26/06/20

Participants

Livio Sasco Propriétaire du camping de la plage

Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

Etapes 1- Envois pas mails des documents graphiques

3- Réflexion sur l’intégration du camping dans le projet

2- Mise à jour de l’organisation du camping

Supports REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Etape 2 Développement d’un lieu de sociabilité ouvert au public

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Etape 3 Développement d’un volet pédagogique

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

60

Installation d’un agriculteur maraîcher

Etape 1 Installation des équipements nécessaire à une production maraîchère viable

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

2020 Ouverture du camping de la plage

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Axonométries - Déploiement progressif du programme et interaction avec le camping de la plage

Étude sol cultivable réalisée par BLE

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT


Etude réalisée par l’organisation BLE Démontre les terrains de la ZAD comme cultivables

2019

Fin 2020

Etape 0 - Ouverture du camping de la plage

0

Démarrage d’une production maraîchère

1

Etape 1 - Mise en place d’équipements permettant de viabiliser une production maraîchère

2

Etape 2 - Développement d’un lieu de sociabilité ouvert au public

3

Etape 3 - Développement d’une activité pédagogique

61


ETAPE 0 - OUVERTURE DU CAMPING DE LA PLAGE NORD

Aire de jeux intégrée au camping

Emplacements tente

Buvette / Accueil

5m

20 m

Axonométrie au 1/1000e

ETAPE 1 - MISE EN PLACE D’ÉQUIPEMENTS PERMETTANT DE VIABILISER UNE PRODUCTION MARAÎCHÈRE

NORD

Valorisation d’un axe permettant au maraîchers d’extérioriser sa production

Installation maraîchère

Espace de vente directe

Parking Zirlinga

Station vélos publics

Espace privilégié à proximité du parking Zirlinga, permettant ponctuellement la vente directe de produits. 5m

20 m

Axonométrie au 1/1000e

62


ETAPE 2 - DÉVELOPPEMENT D’UN LIEU DE SOCIABILITÉ OUVERT AU PUBLIC NORD

Bar - Café

Ateliers et évènements ponctuels

Projection / conférences

Emplacements voiture intégré à un verger et à proximité de l’équipement public projeté Traitement de l’espace public en lien avec l’air de jeux du camping

Relocalisation de l’espace de vente directe à proximité de l’exploitation maraîchère Aménagement d’un espace BarCantine pouvant bénéficier au camping

Espace vente directe

Tirer avantage de l’emplacement du camping pour développer une épicerie promouvant la production locale

Parking intégré à un verger 5m

Epicerie permanente

20 m

Axonométrie au 1/1000e

ETAPE 3 - DÉVELOPPEMENT D’UNE ACTIVITÉ PÉDAGOGIQUE

NORD

Centralisation des usages Serre pédagogique adjacente à la serre à semi du maraîcher

Serre pédagogique

Stockage matériel

Potager surélevé comme espace cultivé transitoire protégeant les parcelles de culture en pleine terre

Parcelles de culture communes Eventuellement partageables

Jardin pédagogique Jardin social - Culture en bac

Jardin pédagogique Jardin social - Culture pleine terre 5m

20 m

Axonométrie au 1/1000e

Cueillette

63


CONCLUSIONS Cette réunion avait pour objectif de valider une articulation entre l’espace public projeté sur la ZAD de la gare et le camping de la plage. Dans un premier temps cette échange a permis d’affirmer l’intérêt d’un programme pédagogique et associatif en complémentarité avec celui de camping. Cela dans l’optique d’une part de maintenir une activité sur le site hors période estivale et d’autre part, de diversifier l’offre touristique du camping. Mise à jour sur l’organisation du camping: - Une mise à jour de l’organisation du camping a été envisagée au vue des contraintes qu’imposent les assureurs face aux risques d’inondation à l’entrée de la parcelle du camping (côté plage). L’organisation générale du camping est définie de la manière suivante. Côté ZAD du camping: emplacement tente et équipement sanitaire du camping. Côté plage du camping: espace d’accueil, signalétique au niveau du corps de bâtiments et espace végétalisé. Intégration ferme-camping: - Remise en question de l’emplacement parking prévu à l’origine - Les discussions menées avec Livio (propriétaire du camping de la plage), nous mènent à envisager une relation de partenariat entre le corps associatif et le camping privé. Une conséquence spatiale de cette association est de valoriser un axe traversant le camping permettant la transition entre le parking Zirlinga existant et la ferme de la ZAD. - Intégrer le camping au parcours projeté sur la ZAD via la plantation d’arbre fruitier. - Conséquence de la réorganisation du camping - Compte tenu de la complexité d’envisager des emplacement de tente à l’entrée du camping, nous envisageons la possibilité d’y intégrer un espace cultivé. Celui-ci pourrait prendre la forme d’un jardin partagé, sous réserve d’effectuer une enquête avec le voisinage quant à la justification de ce programme.

64


REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

I - ORGANISATION DU CAMPING MISE À JOUR - UNE ORGANISATION EN TROIS STRATES

Aire de jeux

Emplacements tentes

REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

ESPACE CAMPEURS

Emplacement voiture pour campeurs

ESPACE RENATURALISÉ

Accueil Espace détente

ESPACE D’ENTRÉE

II - INTERACTION FERME-CAMPING REALISE A L'AIDE D'UN PRODUIT AUTODESK VERSION ETUDIANT

Maraîchage Équipement public

Prolongement chemin piéton

Vue à préserver

Axe marquant l’accès vers la ferme de la gare ouvert à l’année Traitement d’une relation avec le fronton

Plantation d’arbres fruitiers

Point d’ouverture sur la ville

Maraîchage envisagé (type jardin partagé)

- Espace de vente - Signalétique

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LA FERME COMME ÉQUIPEMENT PUBLIC PHASE III - Spatialisation du jardin pédagogique Contexte : Visite des Serres de la Milady - Biarritz

27/06/20

Participants

Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

Elise Tinel et Charlotte Mulet Fondatrice et cofondatrice de projet associatif « Bio Divers Cité », jardin pédagogique au sein des Serres de la Milady de Biarritz

Etapes 1- Rencontre avec l’association Bio Divers Cité

2- Visite du jardin pédagogique des Serres de la Milady

3- Réflexion sur la spatialisation du jardin pédagogique

4- Réflexion sur l’emplacement des éléments construits

Supports

Scénario 2 Deux centralités générées par l’espace pédagogique et le café associatif

Scénario 1 - Programme déployé le long d’un axe centrale

66

Scénario 3 Une centralité, un équipement construit


Serre principale des Serres de Milady

Jardin pédagogique Bio Divers Cité 67


TROIS DISPOSITIONS DES ÉLÉMENTS BÂTIS

Scénario 1 - Deux centralités générées par l’espace pédagogique et le café associatif

Scénario 2 - Programme déployé le long d’un axe centrale 68


Scénario 3 - Une centralité, un équipement construit

Café associatif

Serre pédagogique

Espace abrité de rassemblement

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CONCLUSIONS L’objectif de cette réunion/visite était d’une part, de comprendre plus précisément le fonctionnement d’un jardin pédagogique et d’autre part, de confronter au regard de personnes actives dans le domaine de la pédagogie, des scénarios de spatialisation pour ferme pédagogique de la ZAD de la Gare. Cette réunion aura donc permis d’éclaircir plusieurs notions. Concernant l’organisation du jardin pédagogique: - Organiser les parcelles cultivées non pas de la même manière qu’une parcelle maraîchère, mais sous forme de «micro parcelles» inspirées d’un modèle permacole. L’intérêt de ce principe de micro potagers étant de permettre aux visiteurs et adhérant de s’inspirer de plusieurs modèles de culture différents. -Intérêt de s’orienter vers une organisation circulaire afin de faciliter les déplacements des travailleurs et d’optimiser le réseau d’irrigation des cultures. - Intégrer des arbres aux espaces cultivés afin de les protéger et générer des espaces ombragés. Concernant les espaces construits: - Réunir le programme dans un espace central marquant l’entrée du site. - Intérêt d’envisager de petits espaces de repos/rassemblement couverts dans les espaces de culture. Concernant le programme - Un accent a été mis sur la distinction entre jardin pédagogique et jardin de réinsertion. Si ces deux formes de jardins publics peuvent partager un même espace, il n’en demeure pas moins qu’ils répondent à des systèmes administratifs distincts qu’il s’agit de prendre en compte - et selon à qui s’adresse la réinsertion ? à quelle fin ?

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I - SPATIALISATION DES ESPACES CULTIVÉS - DISPOSITION À PARTIR D’UNE CENTRALITÉ

Disposition des espaces cultivés à partir d’une centralité

II - SPATIALISATION DES ÉLÉMENTS BÂTIS

Modules ponctuels au coeur des espaces cultivés - se rassembler - se reposer

Programme rassemblé dans un bâtiment

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LA FERME COMME LIEU HABITÉ

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LA FERME COMME LIEU HABITÉ PHASE I - Usages et principes d’implantation autour du corps de ferme Contexte : Atelier chez Diego - Partie 2

08/06/20

Participants

Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture

Anne-Céline et Diego Habitants d’un logement collectif au lotissement Gracien à Bidart

Etapes 1- Besoins en espace commun dans leur propre résidence

2- Quel bâti pour la ZAD de la gare

3- Quels espaces communs pour du logement sur la ZAD de la gare

Supports Conserver le hangar existant comme espace partagé

Densifier avec de nouveaux bâtiments

Réhabiliter et réaliser une extension du corps de ferme existant

A-Conserver, réhabiliter pour une dizaine de famille Densifier avec de nouveaux bâtiments Proposer des espaces partagés aux logements

Réhabiliter et réaliser une extension du corps de ferme existant

Fonctionnel

Général

Agricole

B-Construire et réhabiliter pour une quinzaine/vingtaine de famille

MAQUETTE 1:250 du corps de ferme et son voisinage modifiable 74

ÉTIQUETTES D’USAGES à classer, remplir et poser sur la maquette


CONCLUSIONS Cette réunion a principalement abouti sur une validation par les habitants présents des grandes intentions projetées et des premières hypothèses d’usages. Pour l’espace habité et les espaces collectifs au logement, le débat s’est d’autant plus orienté vers la justification ou non d’introduire du logement neuf en addition à la réhabilitation de l’ancien corps de ferme, que sur un spécification des usages collectifs pouvant être envisagés. Face à la difficulté des habitants à spatialiser des usages sur les supports maquettes, nous avons finalement proposé à chacun de hiérarchiser les usages par ordre de priorité selon eux (ceux-ci avaient aussi la possibilité d’en proposer).

USAGES ET DENSIFICATION AUTOUR DU CORPS DE FERME EXISTANT L’ancien corps de ferme est à réhabiliter mais peut subir des transformations et extensions

Opinions partagées : Garder le hangar est intéressant mais son emprise est trop grande pour les seuls espaces communs.

L’ajout d’une construction peut se justifier si elle permet d’enrichir la vie commune avec la création d’espaces partagés communs A exclure

Priorité 1

Priorité 2

Ces activités n’ont pas forcément besoin d’une salle spécifique, elles peuvent être extérieures. Il faudrait au moins un espace abrité et/ou qui puisse s’ouvrir l’été.

LA FORME CONSTRUITE DOIT RESPECTER LES CODES DE L’ETXE TRADITIONNELLE

Les constructions doivent respecter les codes esthétiques de l’exte traditionnelle basque

L’etxe peut être réinterprétée à partir de fondements tels que l’intergénérationalité et la flexibilité propre à l’etxe traditionnelle.

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LA FERME COMME PAYSAGE CULTIVE PHASE II : SE PROJETER DANS LE HAMEAU HABITÉ Contexte : Atelier

24/06/20

Participants Émilie, Solène, Alexandre Etudiants en architecture Enzo, Xan, Fabrice Bidartars qui s’impliquent dans le projet Julien Architecte vivant à Bidart

Anne-Céline et Diego Habitants d’un logement collectif à proximité de la ZAD (Gracien)

Paule Maraîchère, militante, interlocutrice privilégiée Sara Veut s’impliquer dans un projet pour le vivre-ensemble et l’écologie à Bidart Clément Neveu du propriétaire de terres de la ZAD qui a grandit dans le corps de ferme et vit actuellement à côté

Etapes 1- Présentation des enjeux globaux du projet

2- Rapport à l’architecture basque

3- Volumétrie : Minimiser l’impact sur le paysage ou optimiser l’usage du sol ?

4- Articulation cour / espaces partagés / potagers

5- Transition espace commun / privé

Supports

2 - CARTES ARCHITECTURE BASQUE à classer

2 - IMAGES DE RÉFÉRENCE 76

3-4-5 : CARTES DE SCÉNARIOS DE CONFIGURATION - Potager central / excentré - Privacité des accès

2-3 - MAQUETTE 1:250 Volumétrie des constructions fixe, emplacement du bâti et des espaces communs variable


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Etape 2 - Rapport à l’architecture basque Trouver un équilibre entre attachement au style basque, «bon-sens» vernaculaire et enjeux contemporains a. Parmis les codes de l’exte basque, lesquels devraient être suivi quand on construit au XIXème siècle à Bidart ? «Ce qu’il y a d’intéressant avec l’etxe, c’est qu’on y vivait en communauté»

«Ici le vent marin d’ouest peut être très violent, c’est pas pour rien que toutes les vrai etxe sont quasi aveugles à l’ouest»

Principes vernaculaires qui demeurent essentiels d’après les habitants

«Avec ce qu’il peut pleuvoir ici, le toit en pente c’est essentiel»

«Ici, avec le climat, la façade blanche qui réverbère la lumière, c’est bien mieux que la brique par exemple»

Elements pour lesquels les habitants demeurent très attachés «Ça fait partie d’une carte postale qu’on aime tous» «Vraiment attachée»

Mais ne pas continuer d’utiliser des codes quand il n’ont plus aucun sens constructif, comme les colombages en trompe l’oeil, ne pas «préserver un faux style»

MAJORITAIREMENT PLÉBISCITÉ

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«Aujourd’hui, il n’y plus aucun intérêt constructif à imposer des petites fenêtres»

MAJORITAIREMENT CRITIQUÉ


b. Discutions autour d’images de référence d’architecture basque revisitée, d’architecture basque traditionnelle, contemporaine et agricole.

Pour certains, ces réinterprétations des codes de l’architecture basque ont «toute leur place», mais jugement à modaliser en fonction du contexte : Les habitants soulignent qu’il n’y a «rien à voir entre une construction isolée et la ZAD de la gare, où les bâtiments environnants suivent strictement les codes basques»

Intérêt pour l’architecture «contemporaine», ici ZAC du Séqué à Bayonne, quand elle propose une solution aux enjeux de changement climatique. Réaction aux références locales contemporaines très partagées, en particulier Alturan à St Jean de Luz (ligne 2), une architecture qui « va trop loin » et n’a plus rien à voir avec le paysage local.

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Etape 3 - Volumétrie : Minimiser l’impact sur le paysage ou optimiser l’usage du sol ? OPTION 1 : MONTER EN HAUTEUR POUR OPTIMISER L’USAGE DU SOL De 8 à 14 logements par nouveau bâtiment

OPTION 2 : MINIMISER L’IMPACT SUR LE PAYSAGE De 4 à 10 logements par nouveau bâtiment

Simplex - 80m²

Simplex - 80m²

Duplex

Duplex

Triplex

Triplex

1A

= 14

1C

6 + 4 = 10

2A

= 10

1B

1A

10 + 2 = 12

2B 10 + 2 = 12

2C 6 + 4 = 10

1A 1D

8 + 2 = 10

1E

2+6=8

2D 8 + 2 = 10

2E

2+6=8

MAJORITAIREMENT PLÉBISCITÉ

MAJORITAIREMENT CRITIQUÉ

Les habitants soulignent l’importance du site dans le paysage de Bidart et valident unanimement le parti-pris de circonscrire la production de logement autour de l’ancien corps de ferme. Ils sont néanmoins conscients de l’importance des pressions foncières dans la commune et sur les terres et concluent qu’il faut un minimum de logement, d’où leur intérêt pour un nouveau bâtiment et une reconstruction de la grange actuelle (le bâti, amianté et en mauvais état, étant non adaptée au logement). - On appuie l’idée d’appliquer le principe du logement collectif plutôt que de la maison individuelle, même en bande,, pour favoriser l’accès au logement tout en limitant l’artificialisation des sols 80


Etape 4 - Articulation cour / espaces partagés / potagers Un accord autour de l’implantation général via le travail en maquette, qui s’accompagne de nombreuses remarques Paule (porteuse d’initiatives de jardins partagés) : - Pour être utilisés, les potagers doivent être le plus près possible du logement, visibles de sa fenêtre, ce qui invite en ou outre à retrouver ses voisins pour cultiver ensemble - Il vaut mieux les penser communs plutôt que partagés, car dans le cas contraire, le retour en arrière après subdivision est impossible

Il peut être intéressant d’installer des espaces communs ponctuels dans la cour, pour optimiser l’usage des bâtiments

Large intérêt pour l’organisation concentrique du bâti, cette forme de «hameau» formant une cour centrale commune piétonne

Potagers Cour centrale

Importance de la vue vers la mer

Bâtiment le plus éloigné de la voie ferré et donc intérêt d’y maximiser le nombre de logements

Autres remarque : A Bidart, 80m² est déjà une surface généreuse, plusieurs des participants vivant dans des surfaces plus petites (65m², 57m²), des typologies plus petites doivent aussi être envisagées

Etape 5 - Transition espace commun / privé

Les habitants rapportent qu’en en général, tout le monde préférera l’option d’un jardin ou d’une terrasse privée, séparée de l’accès commun. Néanmoins, il est dit que dans le cas de ce projet, peut-être qu’aucune des deux options n’est à privilégier, parce que la priorité doit aller aux espaces extérieurs communs plutôt que privés.

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LA FERME COMME PAYSAGE CULTIVE PHASE III : ENVISAGER UN PROJET D’HABITAT PARTICIPATIF SOCIAL Contexte : Entretien avec Imed Robbana

03/07/20

Participants

Solène Etudiante en architecture

Imed Robbana Directeur du COL, coopérative HLM basée dans le pays basque spécialisée dans l’habitat participatif

Etapes 1- Présentation du contexte de la ZAD de la gare et du projet

2- Enjeux de logement et d’habitat participatif

Supports Documents de présentation du projet général et spécifiques au hameau habité

Tableau des surfaces de logement produites

Ébauches des plans d’étage 82

3- Le projet dans l’optique de l’habitat participatif


Futurs habitants de Terra Arte, ensemble de 46 logements en habitat participatif social à Bayonne produit par le COL, au cours d’une réunion préalable Source : Film de présentation du processus participatif Terra Arte, Julie Gallais, Production : L’AutreTV.fr

Le potager, la terrasse collective, la salle commune de 70m² et un balcon privatif de la résidence Terra Arte Source : La résidence Terra Arte à Bayonne, Fiche descriptive, CAUE64

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CONCLUSIONS

Faire rimer enjeux climatiques et enjeux sociaux

Imed Robbana ouvre la discussion sur l’urgence climatique pour ensuite expliciter, en commençant par l’exemple des gilets jaunes, en quoi toute pensée du développement durable intègre une dimension sociale et sociétale. Le changement implique donc de trouver un modèle économique qui le rende possible.

Modèle coopératif et histoire du COL

Dans cette optique, le schéma coopératif est une réponse particulièrement intéressante. Or, le COL (Comité ouvrier du logement) est une société coopérative HLM née d’un collectif d’ouvriers, les castors de St-Amand à Bayonne, qui se sont regroupés en coopérative en 1951 autour d’un projet d’auto-construction d’une cité de 100 logements, dont 80 ont finalement été bâtis.

Bénéfices de l’habitat participatif

C’est n’est donc pas pour rien que le COL est précurseur dans la production d’habitat participatif, que son directeur défend ardemment, car pour lui, «c’est par le bas qu’il faut lancer les choses.» L’habitat participatif offrirait ainsi un cadre qui permet de recréer les ambiances des villages d’antan, entre autre parce que l’intolérance est corrélée à la peur de l’inconnu. Or, avec le participatif, on construit son habitat avec ses futurs voisins. Ainsi, même les nuisances de voisinage s’en trouvent amenuisées, à l’image du bruit des enfants qui jouent, dont l’intensité perçue est bien moindre quand on les connait.

D’un modèle élitiste à un modèle social

Malheureusement, on remarque que le modèle de l’habitat participatif en France est assez élitiste, avec des projets souvent portés par de petits groupes de 5 à 10 familles assez aisées pour supporter des surcoûts financiers liés à la complexité des projets et aux éléments additionnels. Or au contraire, ce sont les logements pour revenus modestes qui font le plus défaut sur le marché. Dans cette optique, l’intérêt du travail du COL est d’apporter une forme de mixité socio-culturelle, d’amener dans les projets des gens qui ne sont pas forcément convaincus de ce type de projets au départ. C’est pourquoi le COL, pour parvenir à produire de l’habitat participatif social, a développé un cadre de développement de projet optimisé qui limite les délais supplémentaires et privilégie des opérations de plus grande ampleur, avec au minimum une vingtaine de logements. Ainsi, on bénéficie d’économies d’échelle et surtout, les espaces communs, dont les coûts sont divisés entre un plus grand nombre de logements, deviennent accessibles.

Moins de charges, plus d’entente

Finalement, l’habitat ainsi construit permet même des économies à ses habitants, en particulier parce que les charges diminuent. Ainsi, à Terra Arte à Bayonne (46 logements), les seules charges sont celles du syndic de copropriété. Cela s’explique, par exemple, par le fait c’est la communauté qui gère l’entretien des espaces verts, un dimanche par mois. Surtout, la solidarité augmente et le matériel, que ce soit les perceuses ou les machines à laver, n’a plus besoin d’être acheté en 46 exemplaires. D’ailleurs M. Robbana a été très étonné par la buanderie, au départ utilisée par 4-5 familles, dont la popularité a augmenté au fur et à mesure, au point que les gens abandonnent leur machines personnelles et que 30-35 foyers préfèrent aujourd’hui utiliser la buanderie.

Une certaine forme de démocratie

Finalement, avec une commission chargée des fêtes, des espaces verts etc, le projet devient une sorte de laboratoire d’un modèle alternatif de démocratie. Tout le monde n’est pas obligé de travailler, de s’impliquer au même niveau car les gens n’ont pas tous les même disponibilités. L’objectif est de créer toutes les conditions qui favoriseront cette intelligence. Et si la dynamique ne prend pas, que ce soit au moment du montage de projet ou après son inauguration, on doit toujours pouvoir revenir à une propriété classique, la salle commune peut redevenir logement etc.

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Partenariat avec les collectivités et marge de manœuvre du participatif Avant de lancer tout processus avec d’éventuels habitants, il s’agit d’avoir l’accord de la ville pour le projet. Dans un premier temps, c’est donc un plan masse qui est présenté, une capacité de logement. A partir de là, l’opérateur définit le cadre plus précis du projet, avec une marge de manœuvre pour une démarche participative qui varie selon les projets, pour pouvoir ensuite lancer cette démarche. En effet, dans la relation de confiance à établir avec les habitants, il faut être le plus transparent possible, ne pas faire croire qu’on peut changer la façade quand ce n’est pas possible par exemple. Ainsi, dans des cadres très urbains, il y a souvent très peu de liberté sur le projet global, et le COL va donc accentuer le travail participatif sur d’autres sujets, entre autres en proposant du logement sur-mesure. Quoi qu’il arrive, au moment de commencer le dessin du logement avec ses futurs habitants, on part d’un squelette pré-établi, avec des circulations et des emprises de logement pré-définies sur le plan masse afin que chaque famille se voit attribuer une surface qui correspond à son budget. Au niveau des logements, les trames et gaines sont fixes, afin que les modifications apportées ne mettent pas en péril la rationalité de l’ensemble. Finalement, que chaque futur habitant ait une parole sur le projet est un atout essentiel. Néanmoins, le montage d’un projet de logement collectif est dans tous les cas une opération longue et complexe, sujette à de nombreuses normes, au point que nombre de projets d’habitat participatifs indépendants s’essoufflent sur la durée. Ainsi, même si c’est au prix d’une liberté moindre dans le dessin de son futur chez soi, les démarches partant d’un cadre fixe, avec le support technique et administratif de structures telle que l’offre le COL sont sans doute un modèle intéressant à suivre pour démocratiser le logement participatif dans le pays.

Penser le participatif dans le cadre du projet de PFE

Le projet de hameau tel qu’il sera proposé à la mairie dans le cadre de la présentation du PFE atteint donc un niveau de détail plus avancé que celui généralement atteint au moment de lancer les appels à participation. Mais si les emplacements des T2, T3, T4 et T5 sont pré-établis, le travail sur une trame fixe permettrait de recombiner les typologies pour obtenir une programmation finale qui corresponde aux besoins réels des habitants potentiellement engagé dans un projet futur. Il est aussi important que les typologies en elles-même soient adaptables aux volontés spécifiques des habitants, qu’ils puissent choisir si la cuisine est ouverte ou fermée, les toilettes séparés ou non.

Le hameau habité de la ZAD de la gare, un projet que le COL pourrait porter

A Ascain, dans l’arrière-pays basque, le COL porte aussi un projet de logement participatif lié à une activité de maraîchage1 où les maraîchers sont logés avec des habitants extérieurs à l’exploitation. Un projet tel que celui proposé pourrait donc parfaitement être porté par le COL, dès lors qu’il y aurait un accord avec la mairie. En effet, la coopérative de logement travaille en collaboration et jamais en opposition avec les municipalités et au delà de ça, les projets d’habitat participatif ont besoin d’un soutien réel des municipalités pour voir le jour. Il s’agit donc de trouver le bon compromis, mais notre proposition d’allier «un peu de logement, du maraîchage et des activités qui pourraient bénéficier au quartier et à la ville » est d’après M. Robbana susceptible de rencontrer une adhésion réelle.

1

en partenariat avec Lurzandia

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86


ANNEXE

87


UN PROJET CONSTRUIT AVEC ACTEURS INSTITUTIONNELS, DU TERRITOIRE ET HABITANTS Compte-Rendu des ateliers et visites et détails des entretiens disponibles en annexe

4 ateliers participatifs 1 réunion/atelier skype 18 entretiens présentiels 26 entretiens téléphoniques Présentation de notre démarche au cours de 5 réunions citoyennes 4 lotissements visités avec des habitants 3 visites/entretiens chez des maraîchers ou porteurs de jardins pédagogiques * Echanges répertoriés en compte rendu Type d’acteurs rencontrés Associations, chercheurs & maraîchers Habitants dont porteurs d’initiatives citoyennes Acteurs institutionnels Propriétaire

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ANNEXE LISTE DES ENTRETIENS, ATELIERS ET RÉUNIONS MENÉS nov. déc.

Rencontre avec Maria Pothier et Livio Sasco de l’Atelier des Jours à Venir (médiateurs de la démarche des Nouveaux Commanditaires (NC) Sciences à Bidart)

Rencontre avec Maria Pothier et Livio Sasco de l’Atelier des Jours à Venir (médiateurs de la démarche des Nouveaux Commanditaires (NC) Sciences à Bidart

janv. fév. Découvrir le territoire

mars Réinventer la participation en temps de confinement

avril

mai Retour à Bidart, l’occasion de rassembler notre réseau d’acteurs

juin

Entretien avec des étudiants en géographie effectuant des recherches sur l’évolution des pratiques agricoles et touristiques à Bidart pour les NC Sciences Entretien avec Marie Buraud, responsable du pôle service de proximité à Bidart Présentation de notre démarche devant les élus dans le cadre de la restitution des recherches des étudiants en géographie pour les NC Sciences Entretien avec Maïté Ehlinger, chargée du patrimoine à la mairie de Bidart Entretien avec Enzo Bardy, étudiant en anthropologie et ethnologie effectuant un mémoire sur la jeunesse bidartare Entretien avec Paule Etchelecou, fondatrice de l’association Sel Garrekin, la Gratuiterie à Bidart Première rencontre avec Jano Goyenetxe Entretien avec Xan Bidegain, ancien membre du Service Jeunesse et à l’initiative de la création d’une Gaztexte (Maison des jeunes) à Bidart Rencontre avec la liste d’opposition à la mairie, Bihartean Réunion publique de présentation d’un projet de ferme permacole éducative Kattalinenea à Biarritz Rencontre lors d’une première réunion publique citoyenne organisée par la liste d’opposition à la mairie, Bihartean Entretien avec Vincent, Clément, Thibaut, jeune du quartier de l’Uhabia Entretien avec Matthias, étudiant à l’ESTIA, école d’ingénieur à Bidart, vivant dans le camping Oyam Entretien avec Christian Coustié et Gérald Bonoron, responsables du service Jeunesse de la mairie de Bidart Visite de la mairon de retraite Ramuntxo à Bidart Rencontre lors d’une seconde réunion publique citoyenne organisée par la liste d’opposition à la mairie, Bihartean Rencontre lors d’une troisième réunion publique citoyenne organisée par la liste d’opposition à la mairie, Bihartean Rencontre lors d’une quatrième réunion publique citoyenne organisée par la liste d’opposition à la mairie, Bihartean Entretien avec Cyril Lousteau du service urbanisme de la communauté d’agglomérations Pays Basque Entretien téléphonique avec Maitena Camou, responsable de l’office du tourisme à Bidart Entretien téléphonique avec Marc Bérard, premier adjoint au maire, élu à la communauté d’agglomération Pays Basque Entretien téléphonique avec Livio Sasco Entretien téléphonique avec Arantxa Mendiharat, sociologue qui a animé les ateliers citoyens organisés par la liste réelue à la mairie Entretien téléphonique avec Elise Couturier, directrice adjointe au GIP Littoral en charge d’études pour l’aménagement du quartier de l’Uhabia Entretien téléphonique avec Julie Laymond, Bidartare à l’initative des ateliers d’artistes à Bidart Entretien téléphonique avec Maryse Sampons, adjointe au maire responsable du pôle social à Bidart Entretien téléphonique avec Guillaume Moutron, directeur du service d’urbanisme de la mairie de Bidart Entretien téléphonique avec Stéphane Perronin, à l’inititiatives d’aide et de solidarité auprès de réfugiés et de personnes dans la grande précarité Entretien téléphonique avec Livio Sasco Entretien téléphonique avec Paule Etchelecou Entretien téléphonique avec la fondatrice de l’AMAP de Bidart Entretien téléphonique avec Hugo Brossier, jeune maraîcher qui souhaite s’installer sur le littoral basque Entretien téléphonique avec Laetitia Brérot, ancienne travailleuse au CCAS Entretien téléphonique avec Camille, Bidartar qui souhaite mener des actions de reconquête des espaces verts de Bidart en maraîchage Entretien téléphonique avec Paule Etchelecou Entretien téléphonique avec Recycl’Arte, association de réemploi et recyclage basée à Hendaye Entretien téléphonique avec Livio Sasco Entretien téléphonique avec Diego Ibarra, habitant dans un logement social du lotissement Gracien à Bidart Entretien téléphonique avec Hugo Brossier Entretien téléphonique avec Stéphanie Durez, Bidartare qui souhaite monter une entreprise de réparation et réemploi Réunion Skype avec Hugo Brossier, Paule Etchelecou, Julie Laymond et Denis Luthereau* Rencontre avec Agnès Saussier, une des futures héritière du reste du terrain de la ZAD de la Gare Visite des 4 lotissements de Bidart avec Paule Etchelecou (ancienne habitante) et Denis Luthereau (ancien aménageur)* Entretien avec Fabrice Letertre, Bidartar ayant travaillé avec l’association ADELI de réinsertion au travail Atelier au camping de la plage avec Hugo Brossier, Livio Sasco et Paule Etchelecou* Entretien avec Jano Goyenetxe et relevé de l’ancien corps de ferme Entretien avec Guillaume Moutron, directeur du service d’urbanisme de la mairie de Bidart Visite d’une ferme maraîchère à Urt gérée par Laura Danielle avec Paule Etchelecou* Visite de la ferme maraîchère Amitzako Landa, dirigée par Alatz Eneco, rencontre avec 4 jeunes Bidartars bénévoles à la ferme* Atelier chez Diego Ibarra avec Anne-Céline dans le lotissement Gracien, au sein même de l’appartement de Diego* Entretien avec Luzaindia, société en commandite par action qui lute pour le maintien des terres agricoles et l’acquisition de foncier agricole Réunion téléphonique avec Hugo Brossier* Entretien avec Paule Etchelecou Atelier thématique autour de la ferme comme lieu habité avec Paule, Xan, Fabrice, Diego, Anne-Céline, Enzo, Laura Lopeset Clément Saussié (neveu de Jano)* Entretien téléphonique avec Livio Sasco* Visites des serres de la Milady tenue par l’association Bio Cité d’Elise Tinel et Charlotte Mulet* Atelier thématique autour de la ferme comme lieu habité avec Paule, Fabrice, Enzo Rayan, David, Thomas et John (4 Bidartars bénévoles à la ferme d’Alatz)*

juil.

Entretien avec Imed Robbana (COL, promoteur dpécialiste de l'accession sociale à la propriété et dans l'habitat participatif)

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