REVUE DE PRESSE // ANNONCE PROGRAMMES REPRISE

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Revue de presse PRÉSENTATION DE L'ÉQUIPE 2020


PAYS :France

DIFFUSION :969180

PAGE(S) :18 SURFACE :3 % PERIODICITE :Quotidien

1 juillet 2020 - N°3542

Pinot doublera

Tour de France

et Tour d ’Espagne. le calendrier s'annonce

pour

postcorona, a décidé Pinot

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Thibaut de France

aussi

un mois plus tard sur le Tour d'Espagne (20 oct-8 nov).

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Au pays de Lure

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Tour de France La ville se prépare à la fête

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Une cagnotte pour le fils de Véro Dimanche 14 juin dans l’après-midi, Elio a chuté de plus de six mètres alors qu’il voulait récupérer son ballon sur le toit d’un immeuble de l’Avenue de la République. Âgé de 14 ans, le fils de Véro Guenon est toujours dans un état critique, hospitalisé à Besançon en réanimation, dans le coma. Alors que le garçon se trouve entre la vie et la mort, sa maman tient le coup autant que faire se peut. « Je dois aussi être là pour ses frères. Je tiens, parce que je dois le ramener d’où il est, tout entier », confie-t-elle, très émue. « Je lui parle, lui fais écouter sa musique préférée, les voix de ses copains grâce à leurs enregistrements. Je lui fais sentir son eau de toilette. Je lui passe sa série préférée qui le fait tant rire, South Park. Dans sa chambre, j’ai affiché des photos de lui sur son VTT, afin d’aider l’équipe formidable qui s’occupe de lui, à le voir réellement tel qu’il est ». Depuis l’accident, elle reçoit beaucoup de soutien sur le groupe Facebook qu’elle gère, « Ça bouge à Lure ». Après avoir appris ce qui s’était passé, une personne de confiance lui a aimable-

03.07.20

ment proposé de prendre le relais pour la modération du groupe qui compte plus de 8 700 membres, ce qu’elle a accepté. « Nous sommes dans le même état d’esprit ». Un de ses amis a lancé une cagnotte Leetchi, qui a déjà permis de récolter plus de 5 000 € grâce à environ 200 participants. « Il m’a dit que d’accord ou pas, il le ferait. C’est la personne qui m’aide sur Facebook qui a accepté la publication ». Maman de trois enfants qu’elle élève seule, Véro Guenon est aussi une Luronne très impliquée dans la vie sociale via son groupe, elle « a toujours fait montre de générosité et est toujours là pour les autres, notamment pendant la période de pandémie durant

laquelle elle a fabriqué des masques en tissu », précise Dominique Morgen, sur le site de la cagnotte. « On espère qu’Elio va se retaper », glisse Rachel Rastaetter, qui tient la fromagerie de l’Avenue de la République. Son fils Émile, 15 ans, a chuté lui aussi de plusieurs mètres. Toujours hospitalisé, il est sorti de réanimation dimanche. « Il sortira peut-être en fin de semaine », poursuit celle qui tient à remercier « toutes les personnes qui ont pensé à nous. Cela nous a fait chaud au cœur ».

Une réunion rassemblant des commerçants de Lure et Isabelle Arnould, première adjointe, s’est tenue jeudi 25 juin afin de préparer le passage du Tour de France dans la cité, le 19 septembre. Jusqu’ici, le Covid-19 n’aura pas eu raison du passage de la caravane du Tour de France. Initialement prévue le 18 juillet, la 20ème étape de la Grande Boucle 2020, un contre-la-montre entre Lure et La Planche-des-BellesFilles, devrait bien avoir lieu en toute fin d’été, le samedi 19 septembre. La société ASO, organisatrice de l’épreuve, a rassuré la mairie sur la tenue de l’événement. Du moins pour l’instant, suivant l’évolution de la pandémie en France. Isabelle Arnould, première adjointe de la commune, présidait la séance, entourée d’une vingtaine de commerçants. Elle a indiqué la zone fermée à la circulation, la veille de l’étape : « La rampe de lancement des coureurs sera située au milieu de l’es-

planade Charles de Gaulle. La partie de la ville la plus impactée sera celle autour de l’esplanade et tout le côté en allant du Mortard vers le cimetière et vers le collège. » La ville sera fermée aux voitures à hauteur du passage à niveau. Du côté de la course, les coureurs s’élanceront l’un après l’autre toutes les minutes 30 entre les deux parties de la place, passeront devant le lycée Sainte-Anne Saint-Joseph, tourneront à gauche rue Pasteur, puis après la gendarmerie vireront à droite pour regagner l’avenue de la République direction rue des Vosges et Melisey. Des barrières vont être installées le long du parcours sans empiéter sur les trottoirs afin de permettre aux spectateurs de déambuler, avec des points de cisaillement surveillés si les gens ont besoin de traverser. Les bars pourront ainsi déployer leur terrasse. Les voitures devront être retirées tout le long du tracé emprunté par les coureurs. Une affluence revue à la baisse Deux grands écrans devraient être installés pour suivre au plus près l’évolution de la course. L’un,

La ville a déjà commencé à se draper aux couleurs de la Grande Boucle.

installé par ASO, derrière l’église, l’autre mis en place par la ville devant le tribunal. Pour le passage du Tour en juillet, la ville prévoyait une jauge entre 20 000 et 25 000 personnes, mais en septembre, elle devrait être revue à la baisse. « Si on avait 10 à 15 000 personnes, ça serait très, très beau, mais c’est difficile à estimer, parce qu’on est dans des condi-

tions inédites, personne ne sait » déclare Isabelle Arnould. « On va faire comme si on attendait beaucoup de monde. » Des plans de la ville vont être distribués à la population luronne et aux spectateurs de passage. Pour accueillir tous ces visiteurs, la mairie et les commerçants se sont entendus pour donner une belle image de la ville. Des déco-

rations aux couleurs du Tour vont garnir les vitrines des magasins et les rues, des semaines avant le passage de la caravane. Fanions, maillots, bicyclettes, gourdes ou petits clins d’œil à l’effigie du héros local, Thibaut Pinot, la ville va se déguiser en mode Tour de France.

Laurent Vignasse

Un tandem Pinot / Gaudu sur le Tour et la Vuelta Thibaut Pinot est reparti pour deux tours. L’équipe cycliste Groupama FDJ a révélé mardi sur son compte Twitter le programme de son leader pour la suite de la saison, dont le calendrier a été complètement chamboulé suite à l’épidémie de coronavirus. En point d’orgue évidemment, le Tour de France, objectif numéro 1 du grimpeur haut-saônois qui aura l’occasion d’arpenter ses terres lors du contrela-montre entre Lure et La Planche-des-Belles-Filles le 19 septembre.

Du 2 juillet au 8 août 2020

Avant de s’aligner sur la Grande Boucle, Thibaut Pinot va se remettre en selle sur la Route d’Occitanie (du 1er au 4 août) et sur le Critérium du Dauphiné (du 12 au 16 août) avant de prendre part aux championnats de France sur route le weekend du 23 août, une semaine avant le grand départ du Tour à Nice. On connaît d’ailleurs déjà quatre de ses coéquipiers durant ces 21 jours de course : le rouleur suisse Stefan Kung, les grimpeurs Valentin Madouas, Rudy Molard et David Gau-

du. Le jeune grimpeur breton, 23 ans, 13ème du dernier Tour de France, sera également le lieutenant de luxe de Pinot sur le Dauphiné et la Vuelta qui se déroulera du 20 octobre au 8 novembre. Pour sa quatrième participation au Tour d’Espagne, le champion de Melisey retrouvera le Tourmalet, col mythique des Pyrénées où il s’était offert une victoire de prestige le 20 juillet dernier.

LES AFFAIRES Du 2 juillet au 8 août 2020 Lien vers la cagnotte : leetchi.com (Lure Hautesaône : le combat d’Elio le soutien à Véro)

t n e m e n fi n déco

PLAN LES AFFAIRES D’URGENCE du 24 au 31 mai 2020

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Les deux grimpeurs, roue dans roue, en France comme en Espagne. (© Instagram/Thibaut Pinot)

Du 2 juillet au 8 août 2020

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LE BERRY REPUBLICAIN MERCREDI 1ER JUILLET 2020

PLUS DE PROLONGATION EN COUPE DE FRANCE LA SAISON PROCHAINE FOOTBALL. Coupe de France. C’en est fini des prolongations et des deux mi­

temps supplémentaires de quinze minutes en cas de match nul en Coupe de France. À partir de la saison 2020­2021, elles seront supprimées à la faveur des tirs au but. Un changement radical donc, dans une compétition où les clubs amateurs ont pu souvent se révéler et créer la surprise dans ces pro­ longations. La décision a été actée par la Fédération française de football lors de son comité exécutif du 22 juin. Dans le procès­verbal est inscrit : « Du pre­ mier tour jusqu’aux demi­finales incluses, en cas de résultat nul à l’issue du temps réglementaire, les équipes se départageront directement par l’épreuve des coups de pied au but. » L’année dernière, la même décision avait été prise pour la Coupe de la Ligue. Cette évolution, potentiellement favorable aux surprises car elle avance l’épreuve indécise des tirs au but, va dans le sens d’un allégement des caden­ ces dans le foot pro, chère au président de la FFF Noël Le Graët. ■

Sports

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FOOTBALL. La Coupe d’Afrique des Nations reportée d’un an. La Confé­

dération africaine de football (CAF) a annoncé, hier, le report à janvier 2022 de la Coupe d’Afrique des Nations initialement prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2021, en rai­ son de la pandémie de nouveau coro­ navirus. « La santé est la priorité ab­ solue », a affirmé le président de la CAF Ahmad Ahmad. ■

Berry

CYCLISME / WORLD TOUR ■ Le sprinteur de l’équipe Groupama-FDJ espère notamment briller sur les classiques

Marc Sarreau a défini ses priorités À un mois de la reprise des compétitions, Marc Sarreau a dévoilé son programme de courses pour la fin de saison.

d’autant plus en cette fin d’an­ née compacte et très particuliè­ re dans son déroulé. Tout juste ose­t­il avancer qu’il en souhai­ te « le plus possible ».

Tour des Flandres et Paris-Roubaix, monuments à l’automne

Antonin Bisson antonin.bisson@centrefrance.com

L’

année 2020 avait com­ mencé en Australie pour Marc Sarreau. Interrom­ pue depuis mi­mars, elle reprendra le 5 août sur les rou­ tes de Pologne. L’épreuve d’une semaine sera la plus longue de la saison pour le coureur de 27 ans qui ne disputera aucun grand tour cette saison. « Ce n’est pas forcément un mal car, cette saison, ces épreuves ne proposaient pas beaucoup de spr ints alors qu’il peut y avoir de belles opportunités sur les courses d’une semaine com­ me en Pologne, sur Tirreno­ Adriatico ou bien le BinckBank tour », confie le Berrichon.

Aucun grand tour mais des épreuves d’une semaine S’il avait repris l’entraînement extérieur dès le 11 mai, Marc Sarreau a toutefois pr is son temps pour monter en intensité dans sa préparation. « Je com­ mence à vraiment me sentir en forme, explique­t­il aujourd’hui. On va désormais monter en in­ tensité et travailler les sprints.

PRÉPARATION. Marc Sarreau a intensifié son entraînement ces dernières semaines. Pour l’heure, je fais ça tout seul mais en juillet (du 15 au 21, NDLR) on va se retrouver en stage au Grand­Bornand pour se remettre dans un rythme collectif. » Désireux d’en savoir plus sur les conditions de préparation de ses poulains, l’entraîneur de

l’équipe Groupama­FDJ, David Han, a profité de cette longue période sans compétition pour rendre visite à ses coureurs. Il s’est ainsi arrêté dans le Cher il y a une dizaine de jours. « C’est sûr que c’est plus sympa que les tableurs que l’on reçoit chaque semaine avec notre programme

PHOTO ANTONIN BISSON

d’entraînement, estime le te­ nant du titre de Par is­Gien­ Bourges. David a pu voir dans quel environnement je me pré­ pare et réfléchir à d’autres cho­ ses pour la suite. » Comme à son habitude, Marc Sarreau ne s’est pas donné un objectif comptable de victoires,

Tenant du titre de la Coupe de France, il sera très attendu sur certaines courses qui semblent lui correspondre. Le Tour du Li­ mousin, Paris­Chauny ou bien le Grand Prix de l’Escaut figu­ rent officiellement à l’agenda du Berrichon. Tout comme certai­ nes grandes classiques de prin­ temps, exceptionnellement dé­ placées à l’automne. Rayon monuments, on verra ainsi Marc Sarreau sur le Tour des Flandres, mais surtout sur Paris­ Roubaix. Cette course qui lui plaît tant et sur laquelle il s’est mis en évidence ces deux der­ nières saisons : en terminant premier Français en 2018 et en s’échappant avec les meilleurs avant de craquer en 2019. Et quid de Paris­Gien­Bourges, la seule classique professionnel­ le du département sur laquelle le licencié du CC Vierzon avait triomphé en octobre dernier ? « La composition de l’équipe n’est pas encore tranchée, mais j’aimerais bien défendre mon ti­ tre, c’est une course qui me tient à cœur sur des routes que je connais bien. » ■

FOOTBALL / NATIONAL 2 OU 3 ■ Jeffrey Quarshie, avant-centre de 29 ans, arrive de Challans (National 3)

Le budget du B18 validé par la DNCG, un attaquant arrive Après son audition devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), lundi matin, le Bourges 18 a vu son budget validé par l’instance avec encadrement de sa masse salariale.

Une procédure normale pour un promu qui reste cependant toujours soumise à l’appel du Tours FC dont la montée en National 2 a été retoquée en première instance. La deuxième audition du champion de Natio­ nal 3 devrait avoir lieu en début de semaine prochaine et le Bourges 18 en saura alors plus

RECRUE. Jeffrey Quarshie (à droite) et le président Olivier Rigolet.

sur son avenir. Car aujourd’hui, bien malin qui peut dire s’il évoluera en N2 ou en N3. Quel que soit le scénario final, les Berruyers pourront compter sur un nouvel attaquant en la personne de Jeffrey Quarshie. Celui qui fêtera ses 29 ans dans quelques jours arrive du FC Challans, en Vendée, où il a inscrit 17 buts, dont 10 en Na­ tional 3, la saison dernière. « Sans le confinement je pense que j’aurais pu en marquer une vingtaine », dit l’avant­centre

qui a fait le choix du B18 alors que des clubs de National 1 lui faisaient les yeux doux. « Ce que je cherche, c’est à la fois de l’ambition et du temps de jeu, donc le Bourges 18 est devenu une évidence, surtout avec la possibilité d’évoluer en N2. Si jamais on devait rester en N3, je serai évidemment déçu mais je sais que le club visera la montée donc ça me va. » Jeffrey Quarshie est le sixième renfort du club en vue de la saison prochaine. ■ Antonin Bisson

Berry


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2 juillet 2020 - 10:54

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Route - Le programme de reprise du Néerlandais

Le coureur néerlandais

Ramon

Ramon

Sinkeldam

Sinkeldam

de la

Groupama-FDJ a annoncé sur son compte

Twitter son programme de course pour le mois d'août. Il reprendra la saison au Tour de Burgos (28 juillet-1er août) et sera ainsi aux côtés de

David Gaudu

et Arnaud Démare. Ensuite, il

participera à deux classiques italiennes : Milan-Turin (5 août) et Milan-San Remo (8 août). Il participera enfin au Tour de Wallonie (16-19 août) et au Tour du Poitou-Charentes (27-30 août).

La Rétro Jean-Mi - Ramon Sinkeldam , équipier d'Arnaud Démare Le programme de reprise de Ramon

Sinkeldam

28 juillet-1er août : Tour de Burgos 5 août : Milan-Turin 8 août : Milan-San Remo 16-19 août : Tour de Wallonie 27-30 août : Tour du Poitou-Charentes After such a hard situation worldwide, I need to thank my team @GroupamaFDJ for the trust and good atmosphere. Let’s make it a nice road season😃 pic.twitter.com/rqr8sc1J0o —

Ramon

Sinkeldam (@RSinkeldam) July 1, 2020

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10 | Mercredi 1er juillet 2020 | Le Dauphiné Libéré la phrase

l’info

le chiffre

« Faire tellement mieux »

Alvaro Gonzalez à l’OM jusqu’en 2023

2022

En dépit d’une saison plutôt réussie pour Anthony Martial et Marcus Rashford, l’entraîneur de Manchester United Ole Gunnar Soslkjaer a estimé qu’ils pouvaient « faire tellement mieux » et les a avertis que le club regarderait « ailleurs pour trouver mieux » si nécessaire.

Arrivé en prêt en début de saison en provenance de Villarreal, le défenseur espagnol Alvaro Gonzalez (30 ans), dont l’option d’achat a été levée par Marseille, s’est engagé pour trois ans avec l’OM, soit jusqu’en 2023. En 24 rencontres avec l’OM, Alvaro n’en a perdu qu’une seule. « C’est un leader, il met l’équipe en place », a dit de lui son entraîneur André Villas-Boas, qui en a fait son chef de défense. Son jeune partenaire de la défense centrale Lucas Perrin (21 ans), formé au club, a lui aussi prolongé son contrat jusqu’en 2023. Quant au jeune ailier gauche Marley Aké (19 ans), il a vu son bail allongé jusqu’en 2024.

La Confédération Africaine de Football a annoncé mardi le report à janvier 2022 de la Coupe d’Afrique des Nations initialement prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2021, en raison de la pandémie de nouveau coronavirus. « La santé est la priorité absolue », a affirmé le président de la CAF Ahmad Ahmad.

Ole Gunnar Solskjaer AFP/F.F.

Alvaro Gonzalez AFP/Jean-François MONNIER

L’Algérie a remporté la CAN2019. AFP/Khlaed DESOUKI

SPORTS cyclisme

sport express

La prolongation à l’issue du temps réglementaire des matches de Coupe de France a été supprimée de la compétition par la FFF, sauf pour la finale (2x15 minutes), à compter de la saison prochaine, selon les nouveaux règlements publiés par la FFF. Les équipes se départageront directement par l’épreuve des coups de pied au but.

C1 : « pas de plan B»

Face aux mesures de reconfinement prises à Lisbonne où est prévu en août le tournoi final de la Ligue des champions, l’UEFA a indiqué mardi qu’il n’y a «aucune raison de prévoir un plan B». «Nous suivons la situation au quotidien et nous nous adapterons le moment venu si nécessaire», a poursuivi un porte-parole de l’UEFA.

Rémy file en Italie

En fin de contrat à Lille, Loïc Rémy (33 ans) s’est, contre toute attente, engagé avec Benevento, promu en Serie A italienne.

Un jeune Drômois passe pro à Lille

Formé à Crest, le jeune défenseur central Nassim Innocenti (18 ans) a signé son premier contrat professionnel avec le Losc.

Ajorque prolonge à Strasbourg

Meilleur buteur du Racing la saison passée, ex æquo avec Adrien Thomasson (8 buts), Ludovic Ajorque a prolongé de deux ans son contrat avec le RC Strasbourg, jusqu’en 2024.

Fifa : dix ans de suspension

Ancien directeur financier et ex-secrétaire général adjoint de la Fifa durant les années Blatter, l’Allemand Markus Kattner a été suspendu mardi pour 10 ans de toute activité liée au football, par la commission d’éthique de l’instance dirigeante du football mondial.

Rugby Un pilier sud-africain à Oyonnax

L’US Oyonnax a recruté Frans Van Wyk (25 ans), pilier sud-aricain de 1,90 m et 120 kg qui évo-

Pinot : « Je veux arriver frais sur le Tour »

luait cette saison avec les Lions en Super Rugby.

L’Argentin Kremer au Stade français

Le troisième ligne international argentin Marco Kremer (22 ans, 28 sélections) s’est engagé jusqu’en 2023 avec le Stade français, désormais entraîné par son compatriote Gonzalo Quesada, et dont les joueurs ont accepté une baisse des salaires de 20 %.

Rugby à VII : clap de fin

World Rugby a annoncé mardi avoir mis un terme à la saison du circuit mondial de rugby à VII, suspendue depuis la mi-mars, et couronné la Nouvelle-Zélande. Il restait cinq étapes à disputer, dont celle de Paris.

volley-ball Un projet de reprise pour Rennes

Le Rennes Volley 35, en grande difficulté financière, pourrait être repris par les amateurs du Rennes étudiants clubs (REC), club amateur qui a annoncé son intention de saisir le CNOSF dans cette optique. Longtemps en tête du championnat avant l’interruption de la saison, le club breton est confronté à un trou dans ses caisses de 300 000 à 400 000 euros.

basket-ball NBA : DeAndre Jordan absent à Orlando

L’intérieur de Brooklyn DeAndre Jordan a contracté le Covid-19 et décidé qu’il ne reprendrait pas la saison NBA le 30 juillet à Orlando où son coéquipier Spencer Dinwiddie, également testé positif, craint ne pas pouvoir être non plus. ESPAGNE Majorque - Celta Vigo..............Mardi 19h30 Leganes - FC Séville....................Mardi 21h Barça - Atl. Madrid.......................Mardi 22h Alaves - Grenade................Mercredi 19h30 Valence - Ath. Bilbao...........Mercredi 19h30 Betis Séville - Villarreal...........Mercredi 22h Valladolid - Levante.................Mercredi 22h Eibar - Osasuna.......................Jeudi 19h30 Real Sociedad - Esp. BarceloneJeudi 19h30 Real Madrid - Getafe....................Jeudi 22h Pts J G N P p. c. 1 Real Madrid ........ 71 32 21 8 3 60 21 2 Barça .................. 69 32 21 6 5 72 33 3 Atl. Madrid........... 58 32 15 13 4 41 23 4 FC Séville ........... 54 32 14 12 6 45 33 5 Getafe................. 52 32 14 10 8 42 30 6 Villarreal.............. 51 32 15 6 11 51 40 7 Real Sociedad .... 47 32 14 5 13 48 41 8 Valence............... 46 32 12 10 10 41 46 9 Ath. Bilbao .......... 45 32 11 12 9 36 28 10 Grenade.............. 43 32 12 7 13 38 38 11 Osasuna ............. 41 32 10 11 11 38 47 12 Levante ............... 41 32 12 5 15 41 46 13 Betis Séville ........ 37 32 9 10 13 43 52 14 Alaves................. 35 32 9 8 15 32 48 15 Valladolid ............ 35 32 7 14 11 27 37 16 Eibar ................... 35 32 9 8 15 34 48 17 Celta Vigo ........... 34 32 7 13 12 31 37 18 Majorque............. 26 32 7 5 20 30 55 19 Leganes.............. 25 32 5 10 17 24 46 20 Esp. Barcelone.... 24 32 5 9 18 26 51

ANGLETERRE

ITALIE

Aston Villa - Wolverhampton ................. 0-1 Watford - Southampton ..........................1-3 Crystal Palace - Burnley ........................0-1 Brighton - Man. Utd..................Mardi 21h15 Bournemouth - Newcastle ......Mercredi 19h Arsenal - Norwich ...................Mercredi 19h Everton - Leicester .................Mercredi 19h West Ham - Chelsea ..........Mercredi 21h15 Sheffield - Tottenham ...................Jeudi 19h Man. City - Liverpool ............... Jeudi 21h15 Pts J G N P p. c. 1 Liverpool ............ 86 31 28 2 1 70 21 2 Man. City............. 63 31 20 3 8 77 33 3 Leicester ............ 55 31 16 7 8 59 29 4 Chelsea ............. 54 31 16 6 9 55 41 5 Wolverhampton .. 52 32 13 13 6 45 34 6 Man. Utd ............. 49 31 13 10 8 48 31 7 Tottenham .......... 45 31 12 9 10 50 41 8 Burnley .............. 45 32 13 6 13 36 45 9 Sheffield ............. 44 31 11 11 9 30 31 10 Arsenal ............... 43 31 10 13 8 43 41 11 Crystal Palace..... 42 32 11 9 12 28 37 12 Everton .............. 41 31 11 8 12 38 46 13 Southampton ..... 40 32 12 4 16 41 55 14 Newcastle .......... 39 31 10 9 12 29 42 15 Brighton .............. 33 31 7 12 12 34 41 16 Watford .............. 28 32 6 10 16 29 49 17 West Ham .......... 27 31 7 6 18 35 54 18 Bournemouth...... 27 31 7 6 18 29 50 19 Aston Villa........... 27 32 7 6 19 36 60 20 Norwich .............. 21 31 5 6 20 25 56

Torino - Lazio Rome.................Mardi 19h30 Genoa - Juventus Turin............Mardi 21h45 Bologne - Cagliari .............. Mercredi 19h30 Inter Milan - Brescia ...........Mercredi 19h30 Fiorentina - Sassuolo .........Mercredi 21h45 H. Verone - Parme .............. Mercredi 21h45 Lecce - Sampdoria..............Mercredi 21h45 Spal - Ac Milan....................Mercredi 21h45 Atalanta Bergame - Naples......Jeudi 19h30 As Rome - Udinese .................Jeudi 21h45 Pts J G N P p. c. 1 Juventus Turin..... 69 28 22 3 3 56 24 2 Lazio Rome......... 65 28 20 5 3 64 27 3 Inter Milan........... 61 28 18 7 3 56 29 4 Atalanta Bergame 57 28 17 6 5 80 39 5 As Rome............. 48 28 14 6 8 53 38 6 Naples ................ 45 28 13 6 9 46 37 7 Ac Milan.............. 42 28 12 6 10 34 35 8 Parme ................. 39 28 11 6 11 38 35 9 H. Verone ............ 39 28 10 9 9 34 32 10 Cagliari .............. 38 28 10 8 10 47 44 11 Bologne .............. 37 28 10 7 11 40 45 12 Sassuolo ............ 34 28 9 7 12 48 49 13 Fiorentina............ 31 28 7 10 11 34 39 14 Torino.................. 31 28 9 4 15 32 50 15 Udinese ............. 28 28 7 7 14 23 41 16 Genoa ................ 26 28 6 8 14 34 53 17 Sampdoria .......... 26 28 7 5 16 31 50 18 Lecce .................. 25 28 6 7 15 35 64 19 Brescia ............... 18 28 4 6 18 25 52 20 Spal ................... 18 28 5 3 20 21 48

Repères ■ SON PROGRAMME D’ICI AOÛT

« Je vais passer quelques jours à Tignes avec des coéquipiers. Ensuite, il y aura un stage de reconnaissance des étapes du Tour et du Dauphiné pendant une semaine à partir du 14 juillet. Je suis impatient de retrouver tout le monde, l’équipe du Tour en tout cas, mi-juillet. Tout le monde a l’air en forme. On reconduit ce qui marche et on garde l’ossature du dernier Tour. Valentin Madouas, qui va disputer son premier Tour de France, va très bien se greffer à nous. Je sais que je peux compter sur lui sur tous les terrains. »

En juillet dernier, Thibaut Pinot s’était imposé au sommet du Tourmalet avant de devoir abandonner, une semaine plus tard, blessé à la cuisse. AFP/Anne-Christine POUJOULAT

Thibaut Pinot a dévoilé, mardi, son programme de courses. Route d’Occitanie, Critérium du Dauphiné et championnat de France le prépareront au Tour de France. La Vuelta est au menu de sa fin de saison. Thibaut Pinot, quelles seront les premières courses que vous disputerez cet été ? « La Route d’Occitanie, le Critérium du Dauphiné, le Championnat de France et le Tour de France. Je ne ferai pas le chrono du championnat de France. On va déjà enchaîner pas mal de voyages et de courses en très peu de temps. » Comment s’est effectué ce choix ? « Tout simplement parce que je ne connaissais pas l’Occitanie alors que j’ai déjà disputé plusieurs fois le Tour de l’Ain. Et puis, dès les premières épreuves, ça faisait beaucoup d’enchaîner Tour de l’Ain (7-9 août) et Dauphiné (12-16 août), deux grosses courses. » Entre les deux, vous n’avez pas souhaité disputer le mont Ventoux Challenge ? « Certes, c’est le Ventoux, mais au mois d’août, je vais essayer de m’économiser, d’éviter les trajets et la fatigue inutiles. Je ne veux pas perdre de vue que l’objectif reste le Tour de France. Je veux y arriver frais, surtout en

cyclisme

enchaînant ensuite avec la Vuelta (20 octobre - 8 novembre). D’autant qu’il y a le championnat du monde une semaine après le Tour. Il y aura de quoi faire, il ne faut pas tout mettre au mois d’août. »

« J’ai tellement eu d’ennuis que je préfère ne pas m’enflammer » La transition Tour-Mondiaux sera-t-elle difficile ? « Ça va faire un très grand Tour d’une semaine de plus parce qu’il ne faudra pas débrancher. C’est ce qui sera compliqué. Entre le soir du Tour et le championnat du monde, ça va être une semaine qui va être très longue. » Où en êtes-vous physiquement ? « La forme est bonne. Je vois que ça monte en pression avec les premières intensités. Il reste encore un mois avant la première compétition et deux avant le Tour de France. Il n’y a pas de quoi s’affoler. Il faut justement

ne pas trop en faire maintenant pour ne pas gâcher des cartouches inutilement. » Qu’aviez-vous envie de revoir à la sortie du confinement ? « Je n’avais pas roulé le 11 mai car il pleuvait mais, le lendemain, j’avais surtout envie de retrouver le Plateau des 1 000 étangs, le Ballon de Servance, Belfahy, les Chevrères… Ce sont des coins que j’aime bien. Il n’y a pas trop de circulation, c’est pas mal. » Vous passez souvent sur les routes du contre-la-montre du Tour de France… Pensez-vous déjà à ce 19 septembre ? « Oui, surtout qu’il y a toujours des inscriptions sur la route. Des villes commencent même à se décorer en vue du Tour de France, donc forcément, on y pense. Je suis surtout impatient d’y être. » D’autant qu’il sera capital pour le classement final… « Ce sera un chrono difficile qui pourra vraiment chambouler le classement. La Chevestraye est très difficile en contrela-montre. Ce sont des pourcentages qui ne sont pas assez élevés pour des grimpeurs par rapport à des rouleurs comme Roglic ou Dumoulin qui

montent tout en force. Ça fera peut-être plus d’écarts que La Planche où tout le monde va monter à peu près à la même vitesse. » Vous voyez-vous en jaune ce soir-là ? « Je n’y pense pas trop car ça reste, certes, quelque chose de

merveilleux mais qui a peu de chances de se produire. Je vais tout faire pour essayer mais ça ne hante pas mes pensées. Je sais rester les pieds sur terre. J’ai tellement eu d’ennuis que je préfère ne pas m’enflammer. » Propos recueillis par Thierry SANDOZ

EN IMAGE

Le DL/Gérald LUCAS

ORCIÈRES-MERLETTE (Hautes-Alpes). Le Tour de France 2020 aurait dû arriver hier à Orcières-Merlette. Ça, c’était dans le monde d’avant le coronavirus. Ce mardi, Christian Prudhomme, directeur d’ASO, est venu signer les conventions avec les collectivités locales. Il sera de retour le 1er septembre -avec les coureurs, cette fois- pour l’arrivée de la 4e étape, Sisteron - Orcières-Merlette.

En stage en vue du Tour de France

Peters se sent mature L’Isérois de l’équipe AG2R La Mondiale aborde cette nouvelle saison avec des ambitions légitimes.

C’

est au cœur des vignes des coteaux savoyards que Nans Peters a réalisé une séance de deux heures, mardi après-midi, au sortir d’un stage de sept jours avec son équipe AG2R au Chambon-sur-Lignon dans la Haute-Loire. « Ce stage a conclu le premier bloc d’entraînement post-déconfinement, explique l’Isérois installé à Chambéry. On a fait beaucoup de volume,

beaucoup d’intensité. On a repris les bases, comme pour un début de saison. »

« Je ne suis plus le néo-pro qui découvre le peloton professionnel » Vainqueur d’une étape sur le Giro l’an passé, Nans Peters se sait plus attendu cette saison. « Cette victoire m’amène plus de sérénité dans ma préparation. J’ai gagné en crédibilité au sein de l’équipe. Je ne suis plus le néo-pro qui découvre le peloton professionnel. » Après s’être “formé” sur les routes de la Vuelta et du Giro,

Peters se verrait bien découvrir le Tour de France cette année : « J’ai gagné en maturité, je me sens prêt ». Les rumeurs de départ de son leader Romain Bardet ne sont pas de nature à le déstabiliser outre mesure : « C’est un choix qui lui appartient. Si Romain estime qu’il a fait le tour au sein de notre formation, ça se respecte. S’il décidait de rester, il peut encore apporter beaucoup à l’équipe. Et des coureurs issus du Chambéry Cyclisme Formation comme Cosnefroy, Bidard ou moi-même apprendront plus vite à son contact. » Nans Peters dé-

ES0510 - V0

Football Une Coupe de France sans prolongation

Le Vosgien fait de la Grande Boucle l’objectif numéro un de sa saison avant de disputer la Vuelta

Nans Peters en récupération mardi après-midi sur le bassin chambérien. Le DL/Thierry GUILLOT butera sa saison début août avec le Tour de l’Ain (7-9 août) avant d’enchaîner avec le Critérium du Dauphiné (12-16

août) et espère être à Nice au départ du Tour de France (29 août-20 septembre). Eric CLERT


32 SPORTS FRANCE MONDE CYCLISME

Mercredi 1er juillet 2020

Entretien

Thibaut Pinot : « Ne pas gâcher des cartouches inutilement » Thibaut Pinot a dévoilé mardi son programme de courses. Route d’Occitanie, Critérium du Dauphiné et championnat de France le prépareront au Tour de France. La Vuelta est au menu de sa fin de saison.

ET AUSSI ■ David Gaudu en fidèle lieutenant

Chef de file de la formation Groupama-FDJ, Thibaut Pinot va pouvoir compter sur le soutien de David Gaudu. Le grimpeur de 23 ans, précieux l’été dernier sur les routes du Tour, sera encore son principal atout en montagne à la fin de l’été. En plus de la Grande Boucle, le duo Pinot-Gaudu sera aussi aligné au Critérium du Dauphiné (12 au 16 août) puis au Tour d’Espagne (20 octobre - 8 novembre).

Thibaut Pinot, quelles seront les premières courses que vous disputerez cet été ? « La Route d’Occitanie, le Critérium du Dauphiné, le championnat de France et le Tour de France. Je ne ferai pas le chrono du championnat de France. On va déjà enchaîner pas mal de voyages et de courses en très peu de temps. » Comment s’est effectué ce choix ? « Tout simplement parce que je ne connaissais pas l’Occitanie alors que j’ai déjà disputé plusieurs fois le Tour de l’Ain. Et puis, dès les premières épreuves, ça faisait beaucoup d’enchaîner Tour de l’Ain (7-9 août) et Dauphiné (12-16 août), deux grosses courses. Ce n’est pas le top pour moi. » Entre les deux, vous n’avez pas souhaité disputer le Mont Ventoux Challenge ? « Certes, c’est le Ventoux mais, au mois d’août, je vais essayer de m’économiser, d’éviter les trajets et la fatigue inutiles. Je ne veux pas perdre de vue que l’objectif reste le Tour de France. Je veux y arriver frais, surtout en enchaînant ensuite avec la Vuelta (20 octobre – 8 novembre). D’autant qu’il y a le championnat du monde une semaine après le Tour. Il y aura de quoi faire, il ne faut pas tout mettre au mois d’août. » La transition Tour-Mondial sera difficile ? « Ça va faire un très Grand Tour

■ Le départ du Tour de France 2021 avancé d’une semaine ?

Initialement prévu du 2 au 25 juillet, avec un Grand départ de Copenhague (Danemark), le Tour de France 2021 risque de devoir modifier ses dates, à cause du report d’un an des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août 2021). Le maire de Copenhague, Frank Jensen, a révélé « avoir reçu une demande de la direction du Tour » pour « discuter » des dates du départ. L’idée d’avancer l’épreuve d’une semaine, au 25 juin, a été évoquée. Si c’est le cas, Copenhague devra s’organiser car elle accueillera un huitième de finale de l’Euro de football trois jours plus tard. Un vrai casse-tête.

Thibaut Pinot veut aborder le Tour de France 2020 avec le maximum de fraîcheur. Photo ER/Alexandre MARCHI d’une semaine de plus parce qu’il ne faudra pas débrancher. C’est ce qui sera compliqué. Entre le soir du Tour et le championnat du monde, ça va être une semaine qui va être très longue. »

« J’ai eu tellement d’ennuis que je préfère ne pas m’enflammer » Où en êtes-vous physiquement ? « La forme est bonne. Je vois que ça monte en pression avec les premières intensités. Il reste encore un mois avant la première compétition et deux avant le Tour de France. Il n’y a pas de quoi s’affo-

CYCLISME

Dopage mécanique dans le peloton : la justice française rend un non-lieu Les juges d’instruction chargés de l’enquête sur des soupçons de dopage mécanique dans le cyclisme professionnel ont rendu une ordonnance de non-lieu. Cette décision a été rendue le 13 janvier par les juges qui ont estimé au terme des investigations que l’infraction n’était pas caractérisée. Une information judiciaire avait été ouverte par le Parquet national financier (PNF) à l’été 2017. Les enquêteurs soupçonnaient alors « un pacte de corruption scellé au plus haut niveau international » qui « aurait profité à de très grands coureurs ». En France, le premier cas avéré d’une telle fraude technologique avait été détecté lors d’une course amateur, en octobre 2017. Le coureur, visiblement de longue date dans le viseur de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), avait été contrôlé par les commissaires de cette course.

ler. Il faut justement ne pas trop en faire maintenant pour ne pas gâcher des cartouches inutilement. » Qu’aviez-vous envie de revoir à la sortie du confinement ? « Je n’avais pas roulé le 11 mai car il pleuvait mais, le lendemain, j’avais surtout envie de retrouver le Plateau des 1 000 étangs, le Ballon de Servance, Belfahy, les Chevrères… Ce sont des coins (tous situés en Haute-Saône, ndlr) que j’aime bien. Il n’y a pas trop de circulation, c’est pas mal. » Vous passez souvent sur les routes du contre-la-montre du Tour de France… Pensez-vous déjà à ce 19 septembre ?

« Oui, surtout qu’il y a toujours des inscriptions sur la route, que ce soit à La Planche (des Belles Filles) ou à la Chevestraye. Même des villes comme Lure commencent à se décorer en vue du Tour de France donc, forcément on y pense. Je suis surtout impatient d’y être. » D’autant qu’il sera capital pour le classement final… « Ce sera un chrono difficile qui pourra vraiment chambouler le classement. La Chevestraye est très difficile en contre-la-montre. Ce sont des pourcentages qui ne sont pas assez élevés pour des grimpeurs par rapport à des rouleurs comme Roglic ou Dumoulin qui montent tout en force. Ça fera peut-être plus d’écarts que La Planche où tout le monde va monter à peu près à la même vitesse. » Vous voyez-vous en jaune ce soir-là ? « Je n’y pense pas trop car ça reste, certes, quelque chose de merveilleux mais qui a peu de chances

de se produire. Je vais tout faire pour essayer mais ça ne hante pas mes pensées. Je sais rester les pieds sur terre et objectif. J’ai tellement eu d’ennuis que je préfère ne pas m’enflammer. » Quel est votre programme d’ici août ? « Je vais passer quelques jours à Tignes avec des coéquipiers. Ensuite, il y aura un stage de reconnaissance des étapes du Tour et du Dauphiné pendant une semaine à partir du 14 juillet. Je suis pressé de retrouver tout le monde, l’équipe du Tour en tout cas, mi-juillet. Je suis impatient car ça fait un moment qu’on ne s’est pas vu. Tout le monde a l’air en forme. On reconduit ce qui marche et on garde l’ossature du dernier Tour. Valentin Madouas, qui va disputer son premier Tour de France, va très bien se greffer à nous. Je sais que je peux compter sur lui sur tous les terrains. » Propos recueillis par Thierry SANDOZ

PLANÈTE SPORT RUGBY 20 % de baisse de salaire au Stade Français

Les joueurs du Stade français, derniers du Top 14 2019-2020, ont accepté une baisse de salaire de 20 %, a annoncé mardi le propriétaire du club francilien Hans-Peter Wild. À cette occasion, Thomas Lombard, directeur général du club, a fixé l’objectif de son nouvel entraîneur, Gonzalo Quesada, à savoir « positionner le Stade Français dans les six premiers clubs » de l’Hexagone.

AUTOMOBILE 24 Heures du Mans : la billetterie suspendue

Gonzalo Quesada. Photo Stéphane de SAKUTIN/AFP

L’Automobile Club de l’Ouest, organisateur des 24 Heures du Mans, a suspendu la vente de billets pour la course, reportée aux 19 et 20 septembre. Cette décision doit permettre de limiter l’affluence en raison de la pandémie de Covid-19. Les spectateurs ayant acheté une entrée avant le 29 juin pourront accéder au circuit, ajoute l’ACO, sans préciser combien de personnes cela concerne. SAO32 - V1


PAYS :France EMISSION :JOURNAL DE 08H00 DUREE :00:00:23 PRESENTATEUR :Aurelie Lagain

30 juin 2020 - 08:08:41

08:08:41

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Valentin Madouas va découvrir la Grande Boucle, le nord finistérien qui a 23 ans et retenu pour disputer le Tour de France, le prochain qui va partir le 30 août, ce sera avec la Groupama FDJ. Il va aider notamment Thibaut Pinot en montagne.

08:09:04

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PAYS :France EMISSION :JOURNAL DE 18H00 DUREE :00:00:17 PRESENTATEUR :Melodie Viallet

30 juin 2020 - 18:02:37

18:02:37

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Thibaut Pinot, Groupama FDJ, viendra deux fois cet été dans les Alpes, pour le Tour de France, le Critérium du Dauphiné.

18:02:54

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JOURNALISTE :Recueilli Par Thier…

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1 juillet 2020 - Edition Mulhouse

CYCLISME ENTRETIEN AVEC THIBAUT PINOT

«

Jeveux arriver frais au Tour

»

Thibaut Pinot a dévoilé, ce mardi, son programme de courses. Route d’Occitanie, Critérium du Dauphiné et championnat de France le prépareront au Tour de France. La Vuelta est au menu de sa fin de saison. Recueilli par Thierry SANDOZ

il ne faut pas tout mettre au mois d’août.

Thibaut Pinot, quelles seront les premières courses que vous disputerez cet été ? La Route d’Occitanie, le Critérium du Dauphiné, le Championnat de France et le Tour de France. Je ne ferai pas le chrono du championnat de France. On va déjà enchaîner pas mal de voyages et de courses en très peu de temps.

La transition Tour-Mondial sera difficile ? Ça va faire un très Grand Tour d’une semaine de plus parce qu’il ne faudra pas débrancher. C’est ce qui sera compliqué. Entre le soir du Tour et le championnat du monde, ça va être une semaine qui va être très longue.

Comment s’est effectué ce choix ? Tout simplement parce que je ne connaissais pas l’Occitanie alors que j’ai déjà disputé plusieurs fois le Tour de l’Ain. Et puis, dès les premières épreuves, ça faisait beaucoup d’enchaîner Tour de l’Ain (7-9 août) et Dauphiné (12-16 août), deux grosses courses. Ce n’est pas le top pour moi.

Où en êtes-vous physiquement ? La forme est bonne. Je vois que ça monte en pression avec les premières intensités. Il reste encore un mois avant la première compétition et deux avant le Tour de France. Il n’y a pas de quoi s’affoler. Il faut justement ne pas trop en faire maintenant pour ne pas gâcher des cartouches inutilement.

Entre les deux, vous n’avez pas souhaité disputer le Mont Ventoux Challenge ? Certes, c’est le Ventoux mais, au mois d’août, je vais essayer de m’économiser, d’éviter les trajets et la fatigue inutiles. Je ne veux pas perdre de vue que l’objectif reste le Tour de France. Je veux y arriver frais, surtout en enchaînant ensuite avec la Vuelta (20 octobre – 8 novembre). D’autant qu’il y a le championnat du monde une semaine après le Tour. Il y aura de quoi faire,

Qu’aviez-vous envie de revoir à la sortie du confinement ? Je n’avais pas roulé le 11 mai car il pleuvait mais, le lendemain, j’avais surtout envie de retrouver le Plateau des 1000 étangs, le Ballon de Servance, Belfahy, les Chevrères… Ce sont des coins que j’aime bien. Il n’y a pas trop de circulation, c’est pas mal. Vous passez souvent sur les routes du contre-la-montre du Tour de France… Pensez-vous déjà à ce

19 septembre ? Oui, surtout qu’il y a toujours des inscriptions sur la route, que ce soit à La Planche (des Belles Filles) ou à la Chevestraye. Même des villes comme Lure commencent à se décorer en vue du Tour de France donc, forcément on y pense. Je suis surtout impatient d’y être. D’autant qu’il sera capital pour le classement final… Ce sera un chrono difficile qui pourra vraiment chambouler le classement. La Chevestraye est très difficile en contre-la-montre. Ce sont des pourcentages qui ne sont pas assez élevés pour des grimpeurs par rapport à des rouleurs comme Roglic ou Dumoulin qui montent tout en force. Ça fera peut-être plus d’écarts que La Planche où tout le monde va monter à peu près à la même vitesse. Vous voyez-vous en jaune ce soir-là ? Je n’y pense pas trop car ça reste, certes, quelque chose de merveilleux, mais qui a peu de chances de se produire. Je vais tout faire pour essayer, mais ça ne hante pas mes pensées. Je sais rester les pieds sur terre et objectif. J’ai eu tellement d’ennuis que je préfère ne pas m’enflammer. Quel est votre programme d’ici

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1 juillet 2020 - Edition Mulhouse

août ? Je vais passer quelques jours à Tignes avec des coéquipiers. Ensuite, il y aura un stage de reconnaissance des étapes du Tour et du Dauphiné pendant une semaine à partir du 14 juillet. Je suis pressé de retrouver tout le monde, l’équipe du Tour en tout cas, mi-juillet. Je suis impatient car ça fait un moment qu’on ne s’est pas vu. Tout le monde a l’air en forme. On reconduit ce qui marche et on garde l’ossature du dernier Tour. Valentin Madouas, qui va disputer son premier Tour de France, va très bien se greffer à nous. Je sais que je peux compter sur lui sur tous les terrains. ■

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1 juillet 2020 - N°24079

omnisports

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cyclisme

Pinotdoublera Tour etVuelta

quipe quipe ’É ’É L L Papon/ Papon/

Bernard Bernar Bernard

ThibautPinotenmarslorsdeParis-Nice. Le Tour de France ne sera pas la seule course detrois semaines au programme de Thibaut Pinot (30ans) cette saison. Le Franc-Comtois, qui afait de la Grande Boucle (29août-20 septembre), dont le parcours seratrès montagneux,son «objectifnuméro 1»,s’attaquera également à la Vuelta (20octobre-8 novembre). C’est son équipe Groupama-FDJ qui aofficialisé lanouvelle hier.Il s’agira de la quatrième participation du Fran çais au Tour e d’Espagne :7 du général en 2013,il avait étécontraint àl’abandonl’annéesuivante, puis avaitfini 6e etdécrochédeuxvictoires

d’étapes en2018.Sur chacunde cesdeux grandsTours,Pinotseraépaulé parDavid Gaudu, dont la place a également été officialisée hier.Le jeunegrimpeur breton e (23ans),r évélation du dernier Tour(13 du général), découvrira pour sa part la Vuelta. Les deux coureurs seront également associés sur le Critérium du Dauphiné (12-16août). L'EstRépublicainprécisepar ailleurs quePinotlancera sa saisonsur la Routed’Occitanie(1er -4 août)et participera, une semaine avantle départ du Tour, au Championnat de France (23août).

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20 | Le Télégramme

Mardi 30 juin 2020

Sports Armel Le Cléac’h : « Le nouvel Ultime va bientôt arriver et ce sera un super bateau ». Photo Philippe Eliès

Cyclisme

Madouas au Tour : « C’est une petite surprise » Yves-Marie Théréné T Groupama-FDJ a dévoilé, lundi, les deux premiers noms de son équipe pour le Tour de France (29 août-20 septembre) : l’expérimenté Rudy Molard et Valentin Madouas (23 ans). Actuellement en stage dans les Pyrénées, le Brestois va découvrir la Grande Boucle. Valentin Madouas, cette sélection au Tour de France, est-ce une surprise ou l’attendiez-vous ? J’avais tout fait pour être sélectionné et je savais que j’étais dans la présélection. Mais c’est quand même une petite surprise. En tout cas, je suis content de pouvoir aller au Tour.

Voile

Le Cléac’h a fait « ceinture et bretelles » pour l’Ultime Septième de la Solo Maître Coq en Figaro 3, samedi, Armel Le Cléac’h a pour ambition de remporter la Solitaire du Figaro cet été. Avant de prendre la barre, en 2021, de son nouvel Ultime. Philippe Eliès À défaut de voler à 40 nœuds en Ultime, n’est-ce pas trop dur de se traîner à moins de 10 nœuds en Figaro ? Le Figaro 3, c’est une autre vision des choses. Le plaisir n’est pas dans la vitesse même si cela nous arrive de surfer à 20 nœuds en Figaro. Avec le Figaro 3, on a tous la même mobylette. C’est un bateau facile, tu sors seul, tu hisses ta grand-voile seul et tu pars naviguer. Simple et facile. Donc non, je ne ronge pas mon frein. Il faut être patient : l’Ultime va bientôt arriver et ce sera un super bateau. Justement, on a vu quelques images de la construction du deuxième Ultime : sera-t-il différent du précédent ? Il sera un peu plus lourd que le premier. On a fait « ceinture et bretelles » sur la structure du trimaran, on

a aussi énormément travaillé sur les foils qui sont le moteur du bateau. Les nouveaux foils n’ont plus rien à voir avec ceux du premier Ultime. On va un peu dans l’esprit de ce qu’on avait en Imoca entre 2016 et 2020 avec des foils plus grands, plus performants, plus stables. Il y a là une évolution importante mais cela implique de prendre du poids car le foil est plus lourd, la structure autour du foil est plus lourde. Ensuite, on a beaucoup joué sur l’aéro mais ce n’est pas une nouveauté, Gitana l’a fait avant nous. Après un premier chavirage en avril 2017 et la perte de l’Ultime dans la Route du Rhum 2018, avezvous une petite revanche à prendre ? 2017 et 2018 furent deux années difficiles. Avec ce deuxième Ultime, on sait qu’il faudra être vigilant, sans pour autant être dans l’appréhension. Ce sont des engins qui demandent beaucoup de concentration, de professionnalisme. La vitesse, c’est grisant, on peut aller très vite, mais il faut être à l’affût en permanence. J’ai hâte que l’Ultime soit à l’eau. N’est-ce pas trop extrême d’aller faire le tour du monde en solitaire sur des Ultimes volants ? Ce sont des machines qui sollicitent beaucoup les organismes. On a un programme qui va monter crescendo pour le solitaire. On va commencer par des courses en équipage afin de fiabiliser les

Cette sélection est-elle due à votre beau Tour d’Italie (13e), l’an passé ? Cette saison, je n’ai pas montré grand-chose. Ma sélection est davantage due à mes résultats de l’an passé. Groupama-FDJ a fait le pari de me prendre car il avait une équipe soudée l’année dernière. Maintenant, c’est à moi d’être meilleur qu’en 2019 pour les aider.

Un Tour décalé, des coureurs qui auront peu couru et des mesures sanitaires strictes… Comment imaginez-vous ce Tour ? Ce sera un Tour très relevé avec tous les grands leaders mondiaux. Au niveau du public, comme ce n’est pas à la même période que d’habitude, il y aura moins de monde, même si je pense que les gens vont se déplacer car ce sera l’un des seuls grands événements sportifs de l’été. Quel sera votre rôle ? Je ne sais pas trop encore mais mon rôle sera d’aider Thibaut Pinaut sur les étapes un peu casse-pattes. On a une équipe assez forte en montagne. Il y aura de belles choses à faire. Vous allez sûrement retrouver David Gaudu que vous connaissez depuis l’école de cyclisme… Ça me fait vraiment plaisir de pouvoir courir avec David sur la plus grande course du monde. Mais je ne vois pas de différence entre le Tour et les autres courses. On a l’habitude de courir ensemble. On aura le même staff. En interne, ça reste la même chose.

bateaux et, ensuite, il y aura la Route du Rhum 2022 qui, pour moi, est un rendez-vous très important. Derrière, on a ce tour du monde en 2023… Oui, c’est un super challenge. Très peu de marins ont réussi à faire le tour du monde sur des Ultimes et, moi, j’aimerais en faire partie. Il y a du boulot mais on ne part pas de rien. François Gabart lâché par son sponsor, on imagine que ça vous a ébranlé ? Ah oui, bien sûr ! On a tous pris une claque. On ne s’y attendait pas, il avait un Ultime en construction et puis cette annonce brutale… C’était une surprise, on était déçu et triste pour François et son équipe qui avaient là un beau projet avec un investissement important à Concarneau. Mais on connaît tous François, il va rebondir, il a des arguments. Cela fait deux Ultimes sans skipper et sans sponsor… Oui, il y a deux Ultimes sur le marché. Cela donne l’opportunité à d’autres sponsors de venir nous rejoindre. Économiquement, c’est intéressant d’avoir Macif n°1 à 5 millions d’euros et le deuxième qui, je pense, sera négociable pour François ou un autre skipper. Selon moi, le prochain vainqueur du Vendée Globe pourrait éventuellement être intéressé. Après nos victoires sur le Vendée Globe, François Gabart et moi sommes bien passés en Ultime…

Valentin Madouas va découvrir les routes du Tour de France. Photo LNC/Bruno Bade

Des remises pour relancer les courses en Bretagne Y.-M. T. T Initialement, les courses de vélo n’auraient dû reprendre qu’au 1er août, mais la Fédération française de cyclisme a anticipé la date de reprise au 1er juillet. « Il faut en profiter », assure Didier Marchand, le président du Comité régional. + 40 % sur les reversements des droits d’inscription Pour relancer la machine, le Comité va mettre la main à la poche. « Nous avons pris des dispositions financières pour aider les organisateurs, en abaissant les droits d’organisation et en effectuant un reversement plus important de 40 % des droits d’enga-

gement ». Cette initiative, limitée à juillet, concerne toutes les disciplines du cyclisme. Pour autant, le calendrier restera maigre en juillet. Trois contre-lamontre sont programmés : Plouhinec, le 5 ; Plouigneau, le 12 ; Plouénan, le 19. La première course en peloton aura lieu le 26 à Rostrenen. « Il y a un chrono le matin et une course en circuit l’après-midi », précise le président qui espère que d’autres épreuves se déclareront dans les jours à venir. « La relance va être difficile mais on peut espérer pour août. Quant au mois de septembre, il sera chargé avec 25 courses de plus que l’an passé ».


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30 juin 2020 - Edition Toutes éditions

Paris-Roubaix n'est pas au programme d'Arnaud Démare L'équipe Groupama-FDJ a dévoilé le programme de reprise d'Arnaud Démare. Le sprinteur beauvaisien, qui avait couru l'UAE Tour aux Émirats Arabes Unis avant l'arrêt de la saison à cause de la pandémie du coronavirus, effectuera sa rentrée en Espagne, sur le Tour de Burgos (28juillet - 1eraoût) puis se rendra en Italie, pour disputer Milan-Turin (5 août) et Milan-San Remo (8août) qu'il a remporté en 2016. Ensuite, il enchaînera avec le Tour de Wallonie (16-19 août) et les championnats de France (23août). Paris-Chauny avant le Giro Comme prévu, le Picard ne disputera pas le Tour de France (29août-20 septembre). À la place, il

ira sur le Tour du Poitou-Charentes (27-30 août), le GP de Fourmies (13septembre) et le Tour de Luxembourg (15-19 septembre), puis s'alignera sur Paris-Chauny (27septembre), au départ de Margny-lès-Compiègne, sa dernière course avant le Tour d'Italie (3-25 octobre), qui constitue le principal objectif de cette demi-saison. En revanche, aucune classique ne figure à son nouveau programme. Or, s'il n'avait pas prévu cette année de courir le Tour des Flandres, reprogrammé le 18 octobre, il devait initialement disputer Gand-Wevelgem et surtout Paris-Roubaix. Sauf que ces deux courses qu'il affectionne tant ont été

refixées précisément pendant le Giro, respectivement les 11et 25octobre. Démare devait donc faire un choix. Sachant qu'il se remet d'une fracture du scaphoïde, suite à une chute en VTT le mois dernier, qui pourrait l'handicaper sur les pavés, il ne sera donc pas au départ de l'Enfer du Nord à Compiègne en cette année si particulière. À moins de ne pas terminer le Tour d'Italie, ce qui lui laisserait alors une mince possibilité de s'aligner. ■

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2 juillet 2020 - Edition Toutes éditions

Mes chances de victoire sont en Italie Sa fracture du scaphoïde de la main gauche lors d'une sortie en VTT à la mi-mai est déjà loin. « Je me sens bien. Je récupère plus vite que prévu », confie Arnaud Démare (28ans). Si le Beauvaisien continue les séances de kiné, il peut désormais rouler sans son attelle. Direction pour lui le Grand-Bornand (Haute-Savoie) la semaine prochaine en guise de préparation de la saison, au cours de laquelle il participera au Tour d'Italie (du 3 au 25 octobre), et non à Paris-Roubaix (le dimanche 25octobre au départ de Compiègne). Le sprinteur de l'équipe Groupama-FDJ s'en explique. Arnaud Démare, qu'est-ce qui vous a guidé dans l'élaboration de votre programme de course? Dès l'instant que les compétitions étaient ouvertes, je voulais mettre un dossard. Quand on m'a proposé le Tour de Burgos (28-31 juillet), j'ai dit oui direct. Puis il y a Milan-Turin (5 août) plus propice aux sprinteurs cette année. Ça correspondait bien avec Milan-San Remo (8 août) qui arrivait très vite. Le Tour de Wallonie (16-19 août) sera lui aussi une bonne préparation pour les championnats de France (23 août). « J'avais pensé au Tour de France pendant le confinement mais voyant que le parcours n'a pas changé, on est resté sur le choix de cet hiver » Ce qui fait une reprise très condensée... En effet, ça fait cinq courses différentes sans

compter le nombre d'étapes. Il faudra arriver en forme. Tout le monde travaille dur. J'ai fait des belles semaines dernièrement. Mais j'aurai le temps de souffler début septembre jusqu'au GP de Fourmies (13 septembre) et le Tour du Luxembourg (15-19 septembre). Vous alle courir ensuite le Giro, après avoir disputé Paris-Chauny (27 septembre), et non Paris-Roubaix. Pourquoi ce choix? On ne peut pas tout faire. Malheureusement, Paris-Roubaix est en même temps que le Giro. Je voulais maximiser mes chances de victoire. J'aurais plus de chances en m'alignant sur un Grand Tour que sur des courses d'un jour. Est-ce la seule raison? Oui, mon choix est de lever les bras un maximum de fois. Ça a été une décision difficile à prendre. Mon c ur était pour le Nord, mais mes chances de victoire sont en Italie. Et puis, après tout, dans moins de six mois, on sera de nouveau sur les classiques. Le Giro est propice aux sprinteurs cette année. J'avais pensé au Tour de France pendant le confinement mais voyant que le parcours n'a pas changé, on est resté sur le choix de cet hiver. Vous affirmiez récemment pourtant que Paris-Roubaix restait à votre portée... Je ne vais pas supprimer trois semaines de courses pour une seule. Beaucoup de coureurs auront aussi un choix à faire. Quel sera l'objectif au Giro? Remporter des

étapes. On parle du maillot cyclamen (ndlr : classement par points, l'équivalent du maillot vert sur le Tour de France, qu'il avait failli remporter l'année dernière) mais il viendra par la suite. Si je l'obtiens en faisant cinq fois deuxième, ça ne m'intéresse pas. Je préfère gagner des courses et être hors-jeu pour le cyclamen. Milan-San Remo (en 2016) et le Tour d'Italie (la 10e étape en 2019) sont des courses où vous avez déjà gagné. Est-ce un paramètre qui est entré en compte? En effet, on prend conscience que c'est faisable et qu'on peut le faire. Il n'y a pas de complexes à avoir car on sait la difficulté pour y arriver. Mais tout se joue maintenant dans la préparation. Existe-il une possibilité de disputer Paris-Roubaix si vous n'allez pas au bout du Giro? Forcément, on y a pensé mais je ne peux pas répondre aujourd'hui. Il faudra voir les circonstances. Propos recueillis par FLORIAN DECLOQUEMENT ■

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2 juillet 2020 - Edition Brest

Olivier Le Gac : Strade Bianche, Tour de Pologne, Bretagne Classic… L’équipe Groupama-FDJ a annoncé, mardi, le calendrier de courses d’Olivier Le Gac. Le Plouviennois, auteur d’un très bon début de saison, renouera avec la compétition, le 1er août,lors des Strade Bianche en Italie avant d’enchaîner par le Tour de Pologne. Les championnats de France (le 23 en Bretagne) et la Bretagne Classic (le 25 à Plouay) sont aussi au calendrier. Voici mon programme de course du mois D’août. Dernière ligne droite dans la préparation pour être au top à la reprise! @GroupamaFDJpic. twitter. com/6YD9idAaXR

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30 juin 2020 - 10:03

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Valentin Madouas ( Groupama-FDJ ) participera à son premier Tour de France Tour de France

Madouas débutera le Tour de France à Nice le 29 août prochain. (J. Prévost/L'Équipe)

L'équipe Groupama-FDJ a confirmé que Valentin Madouas (23 ans) découvrira le Tour de France cet été. Rudy Molard et Stefan Küng seront aussi là pour soutenir Thibaut Pinot . G. Sc. 30 juin 2020 à 10h48 partager Valentin Madouas avait conscience qu'une place sur le Tour de France valait cher, chez Groupama-FDJ encore plus qu'ailleurs. « L'équipe a été très compétitive (en 2019), son ossature ne bougera pas : un ou deux coureurs au maximum sortiront peut-être », avait-il expliqué le mois dernier. Mais ses progrès, symbolisés l'an passé par une 13e place au classement général du Giro pour ses débuts sur une course de trois semaines, ont convaincu ses dirigeants de lui offrir un ticket pour la Grande Boucle cet été (29 août-20 septembre). Le Breton, vainqueur une fois chez les pros (Paris-Bourges en 2018), participera également cette saison aux trois grandes classiques ardennaises (dont l'Amstel Gold Race, où il avait pris la 8e place l'an passé) et découvrira deux autres Monuments, le Tour des Flandres (18 octobre) et Paris-Roubaix (25 octobre). Sur le Tour, où avait déjà couru son père Laurent (huit participations entre 1993 et 2000), Madouas sera au service des ambitions de son leader Thibaut Pinot , comme les deux autres coureurs déjà confirmés par la Groupama-FDJ , Stefan Küng (26 ans) et Rudy Molard (30 ans). publié le 30 juin 2020 à 10h48 Tour de France Valentin Madouas commentaires (3) lire la charte commenter cet article les mieux notés les plus récents Olympia aujourd'hui à 11h00 C'est bien, Madouas peut être très utile à Pinot, il pourra l'aider en montagne, sur le plat et pourra peut être aller chercher une étape. répondre 8 2 voir tous les commentaires... (3)

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30 juin 2020

LEUR RÔLE AUPRÈS DE PINOT ET BARDET Qu’est-ce que ça change d’avoir un départ du Tour si proche de chez vous ? R. M. C’est un supplément de motivation. Et puis, on a la connaissance du terrain. Nous, on pense au Tour depuis des mois. Je suis surmotivé et je connais par cœur les trois premières étapes. Même la route qui monte à Sisteron, c’est celle que je prends pour remonter voir ma famille. M. C. Ça va être spectaculaire. Le tracé est magnifique. Je connais très bien les premières étapes que j’ai reconnues particulièrement. Outre ces étapes à la maison, le Tour est extrêmement montagneux. Je n’en ai jamais connu un comme celui-ci. Et l’autre inconnue, ça va être les conditions météo au mois de septembre. Il y aura sûrement plus d’orages et donc de rebondissements. Peut-on parler d’objectifs. La victoire est-elle possible ? M. C. Nous, on veut juste battre la FDJ (rires). Plus sérieusement, je ne sais pas si on pensera à la victoire. Les ambitions reposeront sur Romain. Je ne peux pas dire aujourd’hui s’il s’est mentalisé pour aller sur le podium (2). Il faut le définir avec l’équipe. Mais un "top 5", ça serait déjà beau. Parce qu’il y aura une densité rarement vue chez les leaders. R. M. On viendra avec des ambitions. Battre AG2R, on s’en fout (rires). On vient plus pour battre Ineos. Avec son dernier Tour, Thibaut aura des ambitions. Et puis,

le parcours lui convient, c’est une période de l’année où il est fort, comme sur la Vuelta il y a deux ans. Sans la grosse chaleur en plus. On vient pour le podium ou mieux. Mais tous les sponsors vont exiger que tous leurs meilleurs coureurs soient au départ. La visibilité sera sur le Tour. Ça sera encore plus relevé, mais on y croit. ROMAIN LARONCHE 1. A la lutte pour la victoire d’étape, ils se regardent et sont battus par Cummings, revenu sur eux. 2. " Je serai plus attaquant. Je ne serai pas focalisé sur le classement général " a ensuite déclaré Romain Bardet. LEUR RÔLE AUPRÈS DE PINOT ET BARDET Quelles sont les qualités qu’attendent vos leaders de vous ? R. M. De la régularité. Faut être toujours là au rendez-vous. Pas un jour à 60 % et l’autre à 100 %. Thibaut doit se dire "aujourd’hui, comme demain, je peux compter sur Rudy". Qu’il n’ait pas un doute un jour. M. C. Même si tu places ton leader au pied du col et que tu sautes à la moitié, quand t’as le statut de "super équipier", il faut être à 90 % sur chacune de tes sorties, sur toute la saison. L’équipe doit savoir que tu es un coureur solide et que tu seras là quoi qu’il arrive. Le leader, lui, va planifier sa saison et essayer d’avoir des résultats à un moment donné. Le "super équipier" en World Tour, il ne va faire que des grosses courses

et devra toujours être présent. Cela demande aussi des qualités psychologiques ? Il y a une relation de confiance qui s’est bâtie avec votre leader... R. M. C’est basé sur la confiance, la complicité. M. C. Le gros gros plus, avec Romain, c’est que je sais que je n’ai pas besoin de me retourner. Quand je le place, il est toujours dans ma roue. Il me fait entièrement confiance. Il sait que même si on se fait enfermer, on sera devant au moment opportun. Je gère mon travail sans stress. C’est ce qui fait un super binôme, avec de vraies habitudes. Cette confiance, on l’a créée avec le temps. R. M. Romain se place mieux que Thibaut. C’est naturel pour lui. Et en plus Mika frotte très bien. Je le prends souvent comme repère dans le peloton. Je sais qu’aux moments stratégiques, il sera là. " Quand le leader nous fait part de ses doutes, c’est à nous de gérer ça " Le soir à l’hôtel, vous devez aussi les rassurer quand le doute s’installe ? M. C. Rudy a partagé la chambre avec Thibaut, sur le dernier Tour et moi avec Romain depuis des années. Le soir, on doit faire tampon et être solide. Toutes les ambitions de l’équipe reposent sur notre leader. C’est vraiment lourd à porter. Parfois, faut être là pour relativiser les choses. Faire que l’état psychologique du leader soit optimal. C’est un rôle supplémentaire. Quand le leader

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30 juin 2020

nous fait part de ses doutes, c’est à nous de gérer ça. R. M. Le copain de chambre joue beaucoup. Sur le vélo, on ne discute pas trop, on est concentré. Mais le soir ou le matin, on doit mettre une dynamique positive. Rigoler, raconter les anecdotes de la journée. Déstresser. Dans notre groupe, tout le monde se connaît vraiment, personne ne joue un rôle. Ça apporte au leader d’être entouré d’équipiers sains et sans arrière-pensées. Dans les équipes françaises, on a la chance d’être vraiment proches des leaders. Avec les années, on a créé une relation amicale avec nos leaders et ça se ressent sur les résultats. M. C. Il y a un véritable esprit de

famille dans nos équipes. R. M. Pour Marc Madiot, son équipe, c’est sa famille. Même pour sa femme, on est ses "gosses".

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1 juillet 2020

CYCLISME

Molard sera bien sur le Tour de France CYCLISME Molard sera bien sur le Tour de France C’est désormais officiel  le: Vençois Rudy Molard sera bien au départ du Tour de France le 29 août prochain à Nice (*). Déjà sa sixième participation à la Grande Boucle. Son équipe, la Groupama-FDJ, a dévoilé hier la première liste de coureurs ayant l’assurance d’avoir leur place. Aux côtés du leader Thibaut Pinot, on retrouve ainsi Rudy Molard, David Gaudu, Valentin Madouas, qui va découvrir l’épreuve, mais aussi le rouleur suisse Stefan Küng.

A noter que Thibaut Pinot doublera Tour de France et Tour d’Espagne en cette fin de saison. * Ses autres courses  Tour : de Pologne (5-9 août), Lombardie (15 août), championnats de France (23 août), Flèche Wallonne (30 septembre), Liège-Bastogne-Liège (4 octobre) et l’Amstel Gold race (10 octobre). ■

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JOURNALISTE :Recueilli Par Arthu…

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1 juillet 2020

David Gaudu : « Effacer ce goût d’inachevé » Recueilli par Arthur PINEAU. Tour de France. Le Finistérien David Gaudu sera à nouveau le lieutenant de Thibaut Pinot, lors de la Grande Boucle 2020, après une édition 2019 frustrante. Entretien Le Tour de France aurait dû s’élancer samedi. Cela ne fait-il pas bizarre de se dire que vous deviez être sur la course normalement ? Finalement non. Ça ne me choque pas plus que ça puisque je sais que le Tour est dans un peu moins de deux mois. Ça change peut-être plus pour les spectateurs, mais moi, j’ai déjà vécu des mois de juillet où je ne participais pas. On est tellement dans un mode où on s’entraîne pour le Tour qu’on a limite oublié qu’il devait avoir lieu là. L’objectif, sur ce Tour, sera d’accompagner Thibaut Pinot le plus longtemps possible, comme l’an dernier ? Oui, mon rôle sera le même que l’année passée avec Thibaut. Je pense qu’on aura tous le même rôle auprès de lui cette année et qu’on aura à cœur de conjurer le sort de l’année dernière. Justement, est-ce qu’il n’y a pas une motivation supplémentaire de la part de l’équipe, en plus de Thibaut Pinot par rapport à ce qui s’est passé l’année dernière ? Tout le monde a envie d’apporter sa pierre à l’édifice cette année, encore une fois, et de mettre encore plus d’envie que l’année dernière. On a vu ce qui s’est passé. Ça s’est malheureusement terminé tristement

pour nous. On a envie d’effacer ce goût d’inachevé. Est-ce qu’en plus de ce rôle de lieutenant vous avez un objectif personnel en plus comme une victoire d’étape ou le maillot blanc du meilleur jeune ? Non. Il n’y a pas de classement annexe ou d’étape à viser. Je suis beaucoup trop important, on va dire, auprès de Thibaut dans les montées de col et dans les dernières ascensions. Je me dois d’être là dans le dernier col, et de durcir s’il faut. Il n’y a pas d’envie personnelle de faire un top 10 au classement général. Cela viendra peut-être parce que j’aurais accompagné Thibaut le plus longtemps possible. Mais si ça arrive, ça arrive et si ça n’arrive pas… Les Mondiaux seront une semaine après l’arrivée à Paris, sur un parcours très exigeant avec beaucoup de dénivelé. Avez-vous ça, aussi, dans un coin de votre tête ? Oui, après je n’ai pas eu de nouvelles de Thomas Voeckler (le sélectionneur). J’espère qu’il va penser à moi pour être en sélection. Il faudra voir comment se déroule le Tour de France, aussi. Et après ? Après le Tour, il y aura peut-être les championnats du monde. Puis ce sera une fin de saison sur la Vuelta. C’était déjà prévu de faire le Tour d’Espagne ? Non, pas du tout ! Ça s’est fait en raison du contexte, le Covid. Les courses ont été déplacées, on a

choisi de faire deux Grands tours dans la même saison. L’enchaînement Tour de France, championnat du monde et les classiques aurait peut-être fait un peu trop. Puis ça aurait fait une fin de saison un peu prématurée. On s’est donc dit qu’il y avait un peu de temps entre les deux, donc pourquoi pas ? Peut-être qu’on peut avoir de bonnes surprises. L’objectif sera uniquement de prendre de l’expérience, ou bien d’essayer d’aller chercher des étapes ou une place au général ? Pour l’instant, il n’y a rien de dit. On attend que le Tour de France passe. Doubler deux Grands tours, c’est quelque chose que j’aurais dû faire un jour. Là, il y a de l’espace entre les deux, c’est tout bénef’. Ça me permet de finir la saison un peu plus tard. Votre contrat a été prolongé chez Groupama – FDJ. Vous n’avez pas hésité ? Non pas du tout. C’est une équipe qui me laisse progresser et avec qui on a, maintenant, un projet à long terme. On espère que, dans quelques années, je pourrai jouer le classement général sur des Grands tours. J’ai 23 ans, bientôt 24. Des coureurs comme Thibaut jouent encore le général à 30 ans, voire certains plus. J’espère que j’ai encore de longues années devant moi. Retrouvez l’intégralité de l’interview sur www. ouest-france. fr/sport

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1 juillet 2020

David Gaudu, ici devant Thibaut Pinot, son leader, sur le Tour de France 2019.

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JOURNALISTE :J. P.

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30 juin 2020

Madouas, c’est parti pour un Tour ! J. P. Tour de France. La Groupama-FDJ l’a annoncé hier : le Brestois Valentin Madouas disputera son premier Tour de France en 2020. Une évidence. Une suite logique. Depuis le printemps, Valentin Madouas lui-même rencardait sur ce que serait une première sélection pour le Tour, en 2020. Depuis hier, le conditionnel s’est transformé en certitude pour le Brestois, intégré au dispositif de la Groupama-FDJ autour de Thibaut Pinot, et assurément aux côtés de David Gaudu. Tour, Ardennaises, Flandriennes… Le 29 août, l’ancien champion de France amateurs fera figure de bizuth, sur la plus grande course du monde. Certes décalée, mais au parfum inchangé pour le Finistérien, qui ne cachait pas sa satisfaction, hier, en dépit des très grandes probabilités de le voir prendre le départ à Nice, à l’orée de cette saison 2020. C’est une sorte de rêve dont on sait qu’on va le réaliser […], résume-t-il. Je vois ça comme une petite consécration. Mais c’est comme passer pro : tu n’as pas envie de faire de la figuration. Ce qui compte, c’est y être, y rester, et faire les choses bien. À la bonne heure ! Car depuis son passage chez les pros, le fils de Laurent, qui avait fêté la naissance du rejeton… sur les routes du Tour, un certain 12 juillet 1996, se plaît à réussir ce qu’il entreprend. Premier succès fin 2018 sur Paris-Bourges. Premier Grand Tour épatant l’an dernier, lors d’un Giro (13 e au final) où, au cœur des Dolomites, il

prouva, lui le puncheur avéré, que la haute montagne figurait également dans son registre, pas encore circonscris d’ailleurs. C’est cela qui fera sa force auprès d’un Thibaut Pinot déjà entouré en approche des cimes (Gaudu, Molard). En appui ou en éclaireur, Madouas fera l’affaire. Je ne peux pas avoir le même rôle que David en haute montagne. Je n’ai pas prouvé assez de choses. En revanche, sur des étapes de transition, je sais que je peux être utile. En stage dans les Pyrénées cette semaine, avant une reprise prévue sur la Route d’Occitanie (du 1 er au 4 août), l’ex-champion de Bretagne aura par ailleurs une vie après le Tour 2020. Et quelle vie, puisqu’outre les Ardennaises (8 e de l’Amstel l’an dernier), il découvrira le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, déjà goûté chez les juniors (4 e en 2014) et en espoirs (7 e en 2017). Sacrée saison !

Valentin Madouas.

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29 juin 2020 - 13:36

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Goupama FDJ dévoile le programme de 3 leaders L’équipe française Groupama- FDJ a annoncé ce lundi les programmes et les objectifs de ses deux sprinters, Arnaud Démare et Marc Sarreau , ainsi que celui du rouleur suisse Stafan Kung. Arnaud Démare L’ancien champion double champion de France n’a que très peu changé son programme initial avec trois objectifs majeurs cette saison. Il se dirigera tout d’abord sur une classique qu’il connait bien puisqu’il y avait triomphé en 2016, Milan San Remo. Il reviendra ensuite en France pour tenter de ramener le maillot tricolore de champion de France dans la maison Groupama- FDJ et pourquoi pas essayer de porter une troisième fois le maillot bleu-blanc-rouge sur les épaules. Comme prévu initialement, le sprinter français retournera en Italie, pour trois semaines cette fois avec pour objectif de récolter un maximum de victoires et ramener le maillot cyclamen à la maison sur un Giro où le plateau des sprinters s’annonce très élevé. Le picard passera notamment par le Tour de Burgos, le Tour du Poitou Charente ou encore Paris-Chauny pour préparer ses objectifs. Calendrier d’Arnaud Démare: • Tour de Burgos: 28 juillet-1er août • Milan-Turin: 5 août • Milan-San Remo: 8 août • Tour de Wallonie : 16 août -19 août • Championnats de France: ? (23 août) • Tour du Poitou Charente: 27 août-30 août • Grand Prix de Fourmies: 13 septembre • Tour du Luxembourg: 15 septembre – 19 septembre • Paris Chauny: 27 septembre • Tour d’Italie: 3 octobre – 25 octobre Marc Sarreau L’autre sprinter maison, Marc Sarreau , aura lui pour objectif les classiques Flandriennes, notamment Paris-Roubaix et le Tour des Flandres. Pour préparer tout cela un programme de pavé copieux l’attend car il devrait enchainer Binck-Banck Tour, Gand-Wevelgem, GP de l’Escaut avant d’arriver sur le Tour des Flandres. Entre les deux monuments il fera un passage sur les 3 jours de Bruges-la Panne afin d’arriver en pleine forme sur l’une de ses courses préférés, Paris-Roubaix. Auparavant, comme Arnaud Démare, il sera également un élément essentiel dans le dispositif toujours bien rodé de Groupama FDJ sur les championnats de France après être passé par le tour de Pologne et le Tour du Limousin, Marc Sarreau devrait avoir les jambes pour aider au mieux ses équipiers et qui sait… pourquoi pas aller chercher un premier maillot tricolore ? Calendrier de Marc Sarreau : • Tour de Pologne: 5 août – 9 août • Tour du Limousin: 18 août – 21 août • Championnats de France: ? (23 août) • Brussels classic: 30 août • Tirreno-Adriatico: 7 septembre – 14 septembre • Paris-Chauny: 27 septembre • Binck-Banck Tour: 29 septembre – 3 octobre • Gand Wevelgem: 11 octobre • GP de l’Escaut: 14 octobre • Tour des Flandres: 18 octobre

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29 juin 2020 - 13:36

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Les 3 jours de Bruges-La Panne: 21 octobre • Paris-Roubaix: 25 octobre Stefan Kung Le champion de Suisse du contre la montre jonglera lui entre ambitions personnelles et travail d’équipier modèle avec en point de mire cinq courses importantes d’un point de vu personnel et du point de vue de l’équipe. En effet, Stefan Kung reprendra la compétition sur les championnats de Suisse de contre la montre où il remet son titre en jeu. C’est donc le premier objectif individuel du spécialiste de l’effort solitaire avant de se mettre au service d’Arnaud Démare sur Milan San Remo puis de Thibault Pinot sur le Critérium du Dauphiné et le Tour de France. Le coureur helvète partagera ensuite un rôle de leader avec Marc Sarreau sur les classiques Flandriennes avec comme principal objectif le Tour des Flandres et Paris Roubaix. Calendrier de Stefan Kung : • Championnats de Suise du contre la montre: 12 juillet • Strade Bianche: 1er août • Milan-San Remo: 8 août • Critérium du Dauphiné: 12 août – 16 août • Tour de France: 29 août – 20 septembre • Gand-Wevelgem: 11 octobre • GP de l’Escaut: 14 octobre • Tour des Flandres: 18 octobre • Les 3 jours de Bruges-La Panne: 21 octobre • Paris-Roubaix: 25 octobre Axel Lhote A lire aussi: Cyclisme – Le Giro 2020 lancé par un contre la montre ?

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