Revue de presse TOUR DE FRANCE
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19 juillet 2019 - N°23732
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Sénégal 21hAlgérie
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1,70€ vendredi 19juillet 2019 74eannée N° 23732 Francemétropolitaine
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JOURNALISTE :Yohann Hautbois
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19 juillet 2019 - N°23732
Pino
n'a plus de temps à perdre
Le leader de Groupama-FDJ, sur le terrain préféré de Geraint Thomas, ne doit pas lui concédertrop de temps s'ilveut garder son ambition intacte. avance
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JOURNALISTE :Yohann Hautbois
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19 juillet 2019 - N°23732
Thibaut Pinot adenouveau effectué dutravailspécifique encontre-la-montre.
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JOURNALISTE :Alexandre Roos
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19 juillet 2019 - N°23732
Pau-Pau
13 e ÉTAPE
rouge semble déroulé aujourd’ hui pour Geraint Thomas le chrono de Pau, où Julian Alaphilippe, le Maillot Jaune, et Thibaut en retard au général, s ’accrocheront à chaque seconde. Un tapis
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DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL
ALEXANDRE
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19 juillet 2019 - N°23732
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JOURNALISTE :Alexandre Roos
SURFACE :168 % PERIODICITE :Quotidien
19 juillet 2019 - N°23732
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Levainqueur 2018 Geraint Thomas (àgauche, àcôtéd’Egan Bernai) seralegrand favoriducontre-la-montre àPau.
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JOURNALISTE :Alexandre Roos
SURFACE :168 % PERIODICITE :Quotidien
19 juillet 2019 - N°23732
Le Néerlandais du dernier
Temps extrapolé sur 27,2 km :
reste sur sa performance
Tour de Romandie,
où il n ’a concédé Geraint Thomas Une distance
début mai,
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avec Thomas
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sur 14 km.
à Thomas
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JOURNALISTE :Alexandre Roos
SURFACE :168 % PERIODICITE :Quotidien
19 juillet 2019 - N°23732
E.Bernai j
F
R.Bardetj
J. Fuglsang
Le jeune Colombien (22 ans) n'a que le dernier chrono du Tour de France
Le dernier chrono du leader de l'équipe AG2R La Mondiale face à Thomas remonte au contre-la-montre d'Espelette, sur le Tour
2018 comme référence par rapport à Thomas
2018, quand il avait concédé 1'42 ” sur 31 kilomètres. Deux fois plus qu'en 2017 sur les 14 km de Düsseldorf (+ 51” ),
Le Danois est loin. C’est sans doute trompeur. Avec son temps de 2018, à Espelette, comme principale référence (+ de perdu sur Thomas), le leader d'Astana paie un chrono en roue libre, sans motivation, en fin de Tour (40e de l'étape, 12e du général final).
mais, simple équipier, il n'était pas dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui. Sur le Tour de Suisse, en juin dernier, il n'a concédé que à son coleader (sur 9,5 km).
lors de la V e étape du Tour, que le Britannique avait remportée.
N. Quintana
F
Le Colombien est le seul parmi les outsiders du Tour à avoir concédé plus de 3 minutes à Geraint Thomas sur un chrono individuel de plus de 14 km. C'était au Tour de France 2018, lors du contre-la-montre d'Espelette, au cours de la 20e étape.
JulianAlaphilippe,un casà part La situation du Maillot Jaune aujourd'hui est évidemment incomparable avec ses chronos précédents où il n'avait pas cette tunique comme source de motivation. Son seul point de repère par rapport à Thomas sur une telle distance remonte à l'ultime chrono du Tour 2018 quand il avait perdu 3'28 ” sur le Gallois. Mais ce jour-là, alors qu'il avait déjà remporté deux étapes et était sûr de s'adjuger le classement de la montagne, il. n'y avait plus aucun enjeu pour lui. Au Dauphiné, son dernier chrono, il avait fini septième, à de Van Aert.
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DIFFUSION :101616
PAGE(S) :15
JOURNALISTE :Pierre Carrey
SURFACE :19 % PERIODICITE :Quotidien
19 juillet 2019 - N°11858
Tour: dans les Pyrénées, échappée et recalés L ’échappée du Tour fonc tionne comme une boîte de nuit avec un vigile à l’entrée. Jeudi, le videur était assez sympa sur la douzième étape entre Toulouse et Bagnèresde-Bigorre, première journée des Pyrénées. Luke Rowe, le cerbère du Team Ineos, coé quipier de Geraint Thomas et d ’Egan Bernai, deux hyperfavoris, a recalé le Normand Guillaume Martin (WantyGroupe Gobert) qui voulait prendre part à l ’échappée. Il lui en a poliment expliqué le motif : Martin serait un rival potentiel. Le coureur débouté n ’en revient pas: il se trouvait en vingt-cinquième position avec 4’47 ” de retard sur Ge raint Thomas et 5’59 ” sur le maillot jaune Alaphilippe (Deceuninck-QuickStep). On a vu mieux comme menace. A contrario, Rowe laisse sortir du peloton 38 concurrents, dont le Britannique Simon Yates, qui remporte l ’étape au sprint devant l ’Espagnol Peio Bilbao et l ’Autrichien Gregor Mûhlberger. Parfois, le videur est un peu plus salaud. Lundi, les com missaires ont sanctionné deux cyclistes qui en avaient poussé un troisième vers le
fossé (sans provoquer de chute) alors que celui-ci ten tait de s’échapper. Les arbi tres ont de nouveau sévi mer credi: «obstruction d ’un coureur pour empêcher la progression d ’un autre cou reur». Trois concurrents s’ étaient déportés pour bloquer un attaquant vellé itaire. Scandale? Pas vraiment. Cette manœuvre vieille comme le vélo se re marque davantage cette an née compte tenu que le Tour emprunte des routes exiguës et que les gorilles peuvent se mettre facilement en travers de la chaussée, formant un cordon infranchissable. Phi lippe Mauduit, directeur de Groupama-FDJ, propose de
li
distinguer les situations : «Il faut sanctionner un coureur qui en pousse un autre au fossé. Par contre, il ne me sem ble pas anormal que les cou reurs exploitent les circons tances etprofitent d ’une route étroite pour créer une sorte de barrage en tête de peloton.» Vendredi, les videurs seront au repos puisque l ’étape se disputera contre la montre autour de Pau (PyrénéesAtlantiques) sur 27,2km. Un exercice solitaire qu ’Alaphilippe abordera avec 1’ 12” d’avance sur son dauphin Ge raint Thomas, une marge qui pourrait lui permettre de conserver son maillot jaune. PIERRE CARREY (à Bagnères-de-Bigorre)
13' aiaae aunur
Pau Rue du Maquis Le Béarn 205 m
Vendredi 19 juillet
Pau Le Tour des Géants 182 m
Source
Cériset 312 m
Côte d'Esquillot 307 m Jurançon 185 m ©
: ASO
7,7
15,5
21,9
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PAYS :France
RUBRIQUE :Cyclisme
PAGE(S) :0000
DIFFUSION :733078
SURFACE :21 %
JOURNALISTE :Gaspard Bremond.
PERIODICITE :Quotidien
19 juillet 2019
Thibaut Pinot est « confiant » Gaspard BREMOND. Relégué à 2'33'' du maillot jaune depuis la faillite de son équipe et de lui-même dans le vent d'Albi, repoussé à 1'21'' de Geraint Thomas, Thibaut Pinot a eu le temps de passer du stade de la colère à celui de la revanche, depuis. Si le premier acte de cette rébellion s'annonce pour samedi ou dimanche, lors des deux grandes étapes pyrénéennes, le chrono d'aujourd'hui n'est pas pour lui déplaire non plus. À l'entendre, il pourrait surprendre, esquissant déjà le début d'une révolte. « J'ai travaillé, je suis confiant, mes jambes sont bonnes... » L'ambition, selon lui, « c'est de reprendre du temps sur des rivaux en montagne. » Ce que confirme son entraîneur et frère Julien Pinot : « Les Quintana, Fuglsang, Uran, Buchmann, Yates... » Pas plus d'1 minute sur Geraint Thomas Par le passé, le coureur de Groupama-FDJ a été plutôt performant dans l'exercice. En témoigne son titre de champion de France de la spécialité en 2016, ou son succès sur le Tour de Romandie cette année-là. Mais depuis deux ans, le Franc-Comtois avait le plus souvent déçu, à l'image du Giro
2017 où il a perdu le podium dans cet exercice le dernier jour (28 e ). « Depuis cette période, on a trouvé ce qui clochait , raconte son entraîneur. Dans sa position, il avait un petit problème au niveau de l'assise. On a donc changé de modèle de selle, on a bougé la position de celle-ci. » Son matériel a évolué, aussi, depuis peu. « On a un nouveau cintre monobloc, sur mesure, qui permet d'être mieux posé, d'être plus aérodynamique, et d'avoir un meilleur contrôle du vélo à l'effort, et une meilleure rigidité dans le cintre. Sur les parties montantes, les faux plats, c'est intéressant » , confie Julien Pinot. Depuis cet hiver, poursuit son coach, « il fait dès lors de bons chronos. On l'a vu à Tirreno-Adriatico (8 e ), au Dauphiné (12 e ). » Ce jour-là, à Roanne, le parcours était similaire à celui d'aujourd'hui, et Pinot, un peu malade, s'en était sorti avec les honneurs. « Là, c'est un tracé exigeant, pour les grimpeurs, ça peut lui convenir » pense Julien Pinot. Son petit frère reste en plus sur un très bon chrono par équipes, dimanche dernier. « Il était moteur, c'était l'un des meilleurs contre-la-montre de sa carrière. » Par rapport à Geraint Thomas,
qu'espérer ? « Ne pas perdre plus de deux secondes au kilomètre... » Faites le calcul : cela ferait moins d'une minute concédée au Britannique.
« Reprendre du temps sur des rivaux en montagne... »
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Sports
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Vendredi 19 juillet 2019 SUD OUEST
CYCLISME TOUR DE FRANCE (6 AU 28 JUILLET)
Pinot, une colère à ca CONTRE-LA-MONTRE Le Français, vexé de s’être fait distancer au général, devra garder les idées claires aujourd’hui avant d’attaquer la haute montagne Vincent Romain (avec J. D. et Y. L.), envoyé spécial sport@sudouest.fr
A
u lendemain de l’étape d’Albi, Thibault Pinot, qui enrageait encore de s’être fait piéger par une bordure, faisait tourner les jambes et tentait de se vider la tête. Particularité : il était sur son vélo de contre-la-montre. Une manière de laisser derrière lui cette journée cauchemar et de se projeter, déjà, sur le chrono palois de cet après-midi. Mais pas question de se laisser envahir par le désir de revanche. « Un chrono, c’est de la gestion d’effort, rappelle Julien Pinot, son frère et entraîneur. Il ne faut surtout pas être en colère et partir trop fort pour ensuite exploser. Le but c’est de rester calme. La rébellion, c’est plus en montagne qu’on la verra. » Car avant l’arrivée au sommet du Tourmalet demain samedi, Thibault Pinot ne risque pas de renverser la table aujourd’hui. Son ambition est simple : « J’espère reprendre du temps sur beaucoup de rivaux en montagne. » Bernal, Buchmann, Mas, A. Yates et Quintana sont dans son viseur. Uran et Fuglsang à moins d’une minute derrière. Geraint Thomas, lui, paraît intouchable. « Il a l’air très fort. A la limite, perdre moins de deux secondes au kilomètre, ce serait le max... », prévient Julien Pinot. Soit environ une minute, tout de même...
Un vélo réadapté
Reste que le Vosgien maîtrise l’exercice. C’est contre la montre qu’il avait été sacré champion de France en 2016. Les deux années suivantes, à l’inverse, ont été plus délicates. Il a donc fallu procéder à des adaptations cette année pour coller à ses ambitions de podium sur le Tour. « Il avait un problème au niveau de l’assise. On a trouvé un modèle de selle qui lui convient bien et on a un peu bougé sa position pour gagner en confort. » Les vélos ont été équipés d’un nouveau cintre qui offre « un meilleur contrôle dans l’effort ». Enfin, l’arrivée au sein de la FDJ du spécialiste Stefan Küng et de son mécanicien ont également permis de corriger quelques détails. Résultat : des résultats convaincants aux chronos du Tour de Provence (février) et du Tirreno-Adriatico (mars), puis une belle douzième place au Dauphiné (juin) alors qu’il venait d’être victime d’un coup de froid. Ça tombe bien, le profil palois ressemble à celui du Critérium, quoique plus roulant dans sa dernière partie. Pinot a surtout réalisé, de l’aveu de son frère, « l’un des meilleurs contre-la-montre de sa carrière » avec le reste de son équipe à Bruxelles, lors de la deuxième étape. Prometteur...
Bardet : limiter la casse
ILS ONT DIT
Mikel Landa
Malgré un début de Tour difficile, Romain Bardet (Ag2r – La Mondiale) n’a pas tiré un trait sur le classement général et attend la troisième semaine dans les Alpes pour s’exprimer. Mais avant cela, il devra limiter la casse aujourd’hui sur le contre-la-montre, son point faible.
« On a confiance » « On espère le meilleur, perdre le moins de temps possible, évidemment, confie Vincent Lavenu, le manager d’Ag2r – La Mondiale. C’est un moment important. Une partie du classement général se fait sur les chronos. Romain semble en bonne forme, reprendre de l’énergie. On fera le bilan demain soir (ce soir) mais on a confiance. Ce parcours peut lui convenir, il devrait prendre moins de débours que si c’était un contre-lamontre très roulant car il y a une partie quand même assez difficile. » En 2017, Romain Bardet s’était pourtant fait peur sur le chrono de Marseille, dans la montée vers Notre-Dame-de -la-Garde, sauvant
Champion de France du contre-la-montre en 2016, Thibault Pinot a les armes et « les jambes » pour réaliser un
(ESP/MOVISTAR) « Nous avons trois étapes très exigeantes qui arrivent, tout le monde pensait à ce week-end et cela signifiait que personne ne voulait lancer d’attaque. Il s’agissait seulement de garder de l’énergie avant le contre-la-montre et les deux grosses étapes de montagne qui suivront. J’espère ne pas perdre trop de temps demain (aujourd’hui) ». Romain Bardet. PHOTO AFP
sa 3e place du Tour pour une seconde. L’hiver dernier, le leader de la formation française a travaillé l’exercice en optimisant son matériel en soufflerie en Belgique. Un travail qui a semblé porter ses fruits lors du chrono de Paris-Nice (28e place), relativement plat, sur lequel le coureur Auvergnat n’a concédé que peu de temps sur les principaux favoris. Aujourd’hui, la note sera-t-elle salée à Pau ? Y. L.
Warren Barguil (FRA/ARKÉA-SAMSIC) « Le chrono, ce n’est pas forcément les journées que j’apprécie, c’est beaucoup de temps passé pour peu de kilomètres. Je n’ai jamais fait de mauvais chronos. Cela fait juste un an et demi que je galère à trouver ma position. Cela m’était arrivé aussi précédemment, avec une autre marque de vélo. Là, j’ai l’impression que c’est reparti, j’ai fait un bon chrono par équipe. J’ai déjà fait 19e d’un chrono du Tour. Quand je suis en forme, j’y arrive, j’espère que ça va bien se passer. »
Thomas en favori, Bernal en Les Ineos vont-ils frapper un grand coup ? Occupant respectivement les 2e et 3e places du classement général, le Gallois Geraint Thomas et le Colombien Egan Bernal se préparent à « un grand jour ». « Un bon chrono serait de reprendre un peu de temps à Julian (Alaphilippe) et qu’on mette du temps aux autres au général, explique Nicolas Portal, le directeur sportif. Et un très bon chrono serait de pouvoir prendre le maillot jaune. Attention, je n’ai pas dit que c’était l’objectif. Ce serait l’excellence mais ça sera très compliqué. »
Geraint Thomas. PHOTO AFP
« Bon pour tout le monde » Geraint Thomas, le vainqueur sortant, très à l’aise dans l’exercice (3e du contre-la-montre du Tour 2018 derrière Dumoulin et Froome), s’avance en grand favori. Dans sa préparation, il n’a rien laissé au hasard. « J’ai déjà reconnu le parcours trois fois », confie celui qui a été champion de Grande-Bretagne de la spécialité en 2018. Egan Bernal, lui, ne connaît pas le parcours béarnais. Blessé à la clavicule, il n’avait pu être du voyage
avant le Dauphiné. Mais il profitera de la dernière reconnaissance avec l’ensemble de son équipe ce matin. Impressionnant lors du chrono de Paris-Nice (6e à 15 secondes de Simon Yates), vainqueur du contrela-montre du Tour de Romandie devant les spécialistes que sont Roglic et Porte (à l’issue d’une ascension de 9,9 km à 8 %), le jeune Colombien a des chances de briller selon Portal : « C’est un chrono qui avantage un petit peu plus les non-
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Vendredi 19 juillet 2019 Le Télégramme
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Les Sports LA QUESTION
Alaphilippe toujours en jaune au Tourmalet ? Julian Alaphilippe vivra-t-il une 9e journée en jaune, samedi, lors de la terrible étape menant au Tourmalet ? Tout dépendra de son contre-la-montre, ce vendredi, à Pau. Avec 1’1 2’’ d’avance sur son dauphin, Geraint Thomas, il dispose d’un petit matelas mais sera-t-il suffisant face à la machine à rouler galloise qui n’a encore rien montré cette année ? Le Montluçonnais est loin d’être mauvais dans l’exercice. Sur le Critérium du Dauphiné, il y a cinq semaines, il avait pris une honorable 7e place à 59’’ de Wout van Aert. Le parcours palois n’est pas pour lui déplaire. « Je l’ai reconnu, il est vallonné et technique. Il me correspond plutôt bien. Je préfère cela à 30 km tout droit. Je peux limiter la casse. » Avec la forme qu’il tient depuis le début du Tour, et même si la fatigue se fait sentir, Alaphilippe peut réussir son pari. Une certitude, il se battra jusqu’au bout. « Il va falloir se faire mal et repoussé ses limites. Je sais faire ça, j’ai l’habitude. Je suis encore plus motivé avec ce maillot jaune sur les épaules. J’ai une bonne raison de me faire encore plus mal que d’habitude. Je veux juste ne pas avoir de regrets. » Y.-M. T.
Contre-la-montre. Pinot joue gros ! Envoyé spécial Yves-Marie Théréné
Le contre-la-montre autour de Pau, ce vendredi, sera l’heure de vérité pour Thibaut Pinot. Reprendra-til du temps aux favoris du général, fera-t-il jeu égal ou recevra-t-il un nouveau coup sur la tête ?
Ce chrono, avec une première partie vallonnée, devrait convenir à Thibaut Pinot.Photo Groupama-FDJ
La première étape des Pyrénées n’ayant pas fait évoluer la situation de Thibaut Pinot au classement général, le leader de Groupama-FDJ, 10e à 1’21’’ de Geraint Thomas (2e ) et à 1’17’’ d’Egan Bernal (3e), n’est pas plus avancé que lundi soir à Albi où, sur un coup de bordure, il avait lâché 1’40’’, ce qui risque d’être rédhibitoire pour un prétendant au maillot jaune à Paris.
« C’est mieux d’avoir ça qu’un chrono tout plat »
Chrono. Geraint Thomas, comme en 2018 ? En 2018, les 31 kilomètres de la 20e étape, entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette (au Pays Basque), avaient été avalés par Tom Dumoulin, une seconde devant Christopher Froome, deux des grands absents de cette année. Geraint Thomas avait pris la 3e place, s’assurant la victoire finale sur les Champs-Élysées, le lendemain, et reléguant tous les autres prétendants à au moins une minute. Est-il capable, ce vendredi, de frapper aussi fort ?
D’ici dimanche, et avant les Alpes la semaine prochaine, Pinot a trois jours pour revenir dans le match. Et le premier acte commence ce vendredi à Pau. Ce contre-la-montre en boucle ressemble beaucoup à celui du Critérium du Dauphiné : une distance équivalente (27,2 km), première partie vallonnée et un final très roulant sur une dizaine de kilomètres. « Pour les grimpeurs, c’est mieux d’avoir ça qu’un chrono tout plat, tout roulant, assure
Julien Pinot, entraîneur à la Groupama-FDJ. C’est un contre-la-montre qui intéresse Thibaut. Celui du Dauphiné lui avait bien plu. » Il y a cinq semaines, Pinot avait pris la 12e place à 1’21’’ de Wout van Aert. Le Tour de France n’est pas le Dauphiné. L’adversité y est tout autre mais le Franc-Comtois aborde l’étape du jour avec confiance, rassuré par le bon chrono par équipes réalisé à Bruxelles (8e à 32’’ de Jumbo-Visma). « C’est le meilleur contre-la-montre par équipes qu’il ait réalisé », assure son frère. L’équipe Ineos de Geraint Thomas et Nairo Quintana avait, elle, pris la deuxième place à 20’’ de la formation néerlandaise, c’est-à-dire 12’’ seulement devant Groupama-FDJ.
Barguil voit Pinot devant, Rossetto derrière Cela n’augure rien des écarts qu’il y aura à Pau entre Thomas, Bernal et Pinot mais ça laisse de l’espoir au Fran-
çais, très revanchard depuis lundi. Si Warren Barguil imagine bien Pinot reprendre du temps au duo Ineos, Stéphane Rossetto, vice-champion de France du contre-la-montre, fin juin à La Haye-Fouassière (44), est moins optimiste. « Je vois la prise de pouvoir de Geraint Thomas. Thibaut, il va lâcher du temps. » C’est fort possible mais, comme le rappelle Yvon Madiot, directeur sportif à Groupama-FDJ, ce n’est pas tant le chrono qui va déterminer la hiérarchie des cadors du Tour mais l’enchaînement contre-la-montre et étapes de montagne. « Ça peut réserver de belles surprises ». Samedi au Tourmalet et dimanche à Foix - Prat d’Albis, Thibaut Pinot sera dans son élément pour une nouvelle heure de vérité.
> Les contre-la-montre de Pinot, Thomas et Bernal en 2019 THIBAUT PINOT : Tour de France (27,6 km par
Geraint Thomas : il est fort ce Gallois !
GERAINT THOMAS : Tour de France (27,6 km par équipes) : 2e à 20’’ de Jumbo-Visma ; Tour de Suisse (9,5 km) : 13e à 17’’ de Rohan Dennis ; Tour de Romandie (16,8 km) : 10e à 46’’ de Primoz Roglic ; Tour du Pays Basque (11,3 km) : 9e à 30’’ de Maximilian Schachmann ; Tirreno-Adriatico (21,5 km par équipes) : 5e à 47’’ de Mitchelton-Scott ; Tour de la Communauté de Valence : 13e à 20’’ d’Edvald Boasson-Hagen. EGAN BERNAL : Tour de France (27,6 km par équipes) : 2e à 20’’ de Jumbo-Visma ; Tour de Suisse (19,2 km) : 11e à 38’’ d’Yves Lampaert ; Tour de Suisse (9,5 km) : 26e à 23’’ de Rohan Dennis ; Paris-Nice (25,5 km) : 6e à 15’’ de Simon Yates ; Tour de Colombie (14 km par équipes) : 3e à 10’’ d’EF Education First ; Championnat de Colombie (28 km) : 3e à 1’29’’ de Daniel Felipe Martínez.
SÉLECTION TV ATHLÉTISME. Championnats d’Europe des moins de 20 ans. En direct. Eurosport 2 à 9 h 40.
CYCLISME. La Course by le Tour de France. En direct.
R 20e étape du Tour 2018
1. Tom Dumoulin (NED/SUN) les 31 km en 40’52’’ (moyenne 46,5 km) 2. C. Froome (GBR/SKY) .............................. à 1’’ 3. G. Thomas (GBR/SKY) .......................... à 14’’ 4. M. Kwiatowski (POL/SKY) .................... à 50’’ 5. S. Kragh Andersen (DEN/SUN) .............. à 51’’ 6. B. Jungels (LUX/QST) ............................ à 52’’ 7. I. Zakarin (RUS/KAT) .......................... à 1’02’’ 8. P. Roglic (SLO/LNL) ............................. à 1’12’’ 9. M. Soler (ESP/MOV) .......................... à 1’22’’ 10. M. Hepburn (AUS/MIT) ................... à 1’23’’ 16. S. Kruijswjik (NED/LNL) .................... à 1’45’’ 19. A. Valverde (ESP/MOV) .................... à 1’50’’ 22. R. Bardet (FRA/AGR) ........................ à 1’56’’ 25. E. Bernal (COL/SKY) ......................... à 1’58’’ 34. D. Martin (IRL/EAU) ......................... à 2’40’’ 35. D. Gaudu (FRA/FDJ) .......................... à 2’41’’ 40. J. Fulgsang (DEN/AST) ..................... à 2’54’’ 49. W. Barguil (FRA/FST) ....................... à 3’21’’ En gras, les coureurs toujours en lice sur le Tour de France 2019
équipes) : 8e à 32’’ de Jumbo-Visma ; Dauphiné (26,1 km) : 12e à 1’21’’ de Wout van Aert ; Tirreno Adriatico (10 km) : 21e à 24’’ de Victor Campenaerts ; Tirreno-Adriatico (21,5 km par équipes) : 8e à 58’’ de Mitchelton-Scott ; Tour de Provence (8,9 km) : 15e à 27’’ de Filippo Ganna.
France 3 et Eurosport à 10 h , France 2 à 11 h 50.
Tour de France. 13e étape : Pau - Pau (contre-lamontre, 27,2 km). En direct. France 3 à 13 h 50 et France 2 à 15 h.
FOOTBALL. Coupe d’Afrique des nations, finale : Sénégal - Algérie. En direct. TMC et beIN Sports 1 à 20 h 50.
TENNIS. Tournoi WTA de Bucarest. Quarts de finale. En direct. beIN Sports 1 à 14 h.
Double champion olympique de poursuite par équipes, Geraint Thomas est un coureur polyvalent, aussi à l’aise en montagne que quand il faut rouler fort. C’est ainsi que le Gallois avait construit son succès sur la Grande Boucle 2018, avec notamment une sacrée performance lors de la 20e étape sur les routes basques (ci-dessous). (Photo archives EPA/MaxPPP)