Pour l'amour de la con quérante

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me mentir j’aime tout en elle. Artémis pourvu que ce ne soit pas elle, protège là je t’en prie. L’horrible spectacle qu’elle vit en arrivant dans la petite clairière la transforma en bête enragée. Gabrielle, Sa Gabrielle était maintenue au sol pendant qu’un de ses propres guerriers la violait, et la douce jeune fille lui lança un regard de haine absolue, son cri de rage figea les trois hommes en les transformant en statues de glace. Elle lança son chakram, décapitant proprement les deux guerriers qui clouaient Gabrielle au sol. Elle sauta de son cheval et arracha le troisième soldat du corps de son adorable barde. D’un bras elle lui enserra le cou à l’étouffer et de l’autre posait sa dague contre le sexe du violeur qui s’était ramolli. - Comment avez – vous osé, hurla-t-elle contre l’oreille du soldat à lui en crever les tympans, parle ou je t’émascule et je laisse les loups t’achever, PARLE, cria-t-elle encore désespérée par ce qui venait d’arriver à sa douce conteuse. - C’est Dagnine majesté, parvint-il à articuler, il nous a payé pour nous amuser avec la petite ensuite de la tuer et surtout de lui faire croire que l’ordre venait de vous. Gabrielle leva la tête vers son héroïne, aima-t-elle à penser heureuse que sa Xena n’ait rien à avoir avec ça, elle l’avait sauvée, elle était partagée entre un effondrement total et le bonheur de savoir Xena innocente de cet acte abject qu’elle venait de subir. Elle soupira bruyamment baissa la tête et laissa les larmes couler librement sur ses joues. - Quoi !? Je vais tuer ce porc et le déchiqueter à mains nues, cria la conquérante hors d’elle. Le guerrier tressaillit conscient que la conquérante ne lançait pas juste une menace en l’air. Elle était parfaitement capable de faire ce dont elle menaçait son commandant. Xena regarda vers Gabrielle, son cœur explosa dans sa poitrine à la vue du visage ravagé et du sang qui souillait l’intérieur de ses cuisses. Elle trancha la gorge de l’homme et le repoussa loin d’elle. Elle s’avança doucement vers Gabrielle pour ne pas l’effrayer et la prit tendrement dans ses bras. Elle se dirigea vers la rivière. Arrivée prés du lit de celle-ci, elle déposa son tendre fardeau sur une souche et entreprit de nettoyer le sang qui séchait et qui souillait sa jeune protégée. Protégée c’est ça, se dit-elle désabusée. Je m’étais promis de veiller sur elle et je la laisse se faire violer sauvagement, et vu le regard qu’elle m’a lancé quand je suis arrivée, je suis sûre qu’elle m’a cru capable d’une telle chose, elle pensait vraiment que j’étais l’instigatrice de cet horrible drame, dieux à quoi tu t’attendais, elle t’a vue tuer un homme de sang froid.


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