Tête d’affiche America Ferrera www.elilanguagemagazines.com Téléchargeables FICHIERS AUDIO (p 16 ) 1 B2/C1 Ton magazine de français Ensemble® Année XXXIX - n. 1 - Septembre-Octobre 2023 - Imprimé à Taxe Réduite Quartier libre Lyon, l’ancienne capitale des Gaules
N. 1 - Septembre-Octobre 2023
Cadre européen commun de référence Niveau intermédiaire avancé (B2 – C1)
Salut, je suis Grammy. Ce mois-ci nous révisons :
- Le pronom adverbial ‘en’.
- Les noms de pays et d’habitants.
- Les pronoms démonstratifs.
- Le conditionnel présent et passé.
- La phrase interrogative (révision).
- L’imparfait et le passé composé de l’indicatif.
- L’accord du participe passé.
- Le passé simple.
- QUI et QUE, pronoms relatifs.
- Emplois du passé composé et du présent absolu.
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ITALIA - ELI srl, C.P. 6, 62019 Recanati, Tel. (071) 750701, Fax (071) 977851 Direttore responsabile: Michele Casali. Realizzazione testi: Pierre Hauzy. Autorizzazione Trib. di Macerata N. 253/85 del 2 luglio 1985. Realizzazione: Tecnostampa, Loreto © ELI Italy 2023
Sommaire
Chers amis proches et lointains, Salut à tous et à toutes et ... Bonne rentrée ! … Et bienvenue dans les pages de votre magazine de français. Toute l’équipe de la Rédaction vous souhaite une excellente année scolaire et un plein d’énergie pour apprendre, savoir, connaître, bref : grandir. En classe, et à la maison. Avec nous, bien sûr. Quant à ce premier numéro il vous propose de découvrir l’Inconnue du métro, une jeune femme qui, loin des projecteurs s’est intéressée aux anonymes qui prennent le métro tous les jours (4-5) ; Lyon, l’ancienne capitale des Gaules puis de la soie est aujourd’hui à la tête de l’une des plus grandes régions de France (8-9), et enfin Jules Verne, l’inventeur de la science-fiction (12-13). Et puis, et puis et puis … plein de bonnes choses à lire, Mais chut fait la page que l’on tourne. Alors tournez vite et Bonne lecture ensemble. La Rédaction
Tête d’affiche America Ferrera Blog Qui ne connaît pas encore l’inconnu du métro ?
Enquête Nouvelles technologies à vivre Quartier libre Lyon, l’ancienne capitale des Gaules Planète verte La décroissance
Gros plan Jules Verne, l’inventeur de la science-fiction
Faites vos jeux
Vocabulaire
il ne s’agit pas: il n’est pas question, on ne parle pas. divergent: diffèrent, s’opposent. s’accorde: est d’accord.
Aux quatre coins du monde
La Journée mondiale du rêve
Depuis 2012, la Journée mondiale du rêve est célébrée le 25 septembre de chaque année. Il ne s’agit pas* des rêves que nous faisons la nuit, mais de nos objectifs, de ce que nous rêvons de faire dans la vie. C’est Ozioma Egwuonwu, une éducatrice de renommée internationale, qui en a suggéré* la création alors qu’elle* enseignait à l’université Columbia de New York. L’objectif est de faire réfléchir les gens sur l’importance de se fixer des objectifs pour se réaliser dans la vie. La Journée mondiale du rêve se déroule* en ville et en ligne. Elle implique des milliers de personnes dans le monde entier. Les activités de la journée sont basées sur la collaboration et la créativité.
Vrai ou Faux
1. La Journée mondiale du rêve est née en 2012.
2. Elle est célébrée le 25 septembre de chaque année.
3. Ozioma Egwuonwu est une influenceuse.
4. Le but de cette célébration est d’encourager les gens à agir pour réaliser leurs rêves
5. Cette journée est placée sous le signe du travail et de la volonté
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La jeune fille hondurienne aux origines modestes est devenue actrice, productrice et militante de premier plan. Rencontre avec une jeune femme qui a utilisé sa réussite pour venir en aide aux autres femmes.
America Ferrera
Carte d’identité
Nom : America Georgina Ferrera
Lieu et date de naissance : Los Angeles, le 18 avril 1984
Profession : actrice et productrice
Signes particuliers : son engagement pour les droits des femmes d’origine sud-américaine aux Etats-Unis
America, vous avez fait une carrière brillante et de nombreux projets vous attendent. Vue de l’extérieur votre vie a l’air passionnante, mais a-t-elle toujours été rose ?
Non, absolument pas ! Ma famille a émigré aux États-Unis dans les années 1970. Même si je suis née à Los Angeles, j’ai toujours été vue comme “différente”. J’ai grandi avec ma mère célibataire et mes cinq frères et sœurs. Qui aurait pu penser que je gravirais* les étapes que vous connaissez. Personne n’aurait jamais parié sur ma réussite. Je voulais être actrice à tout prix*, j’étais jeune et naïve. Pour me rendre* aux auditions, je devais souvent conduire
Lorsque j’ai commencé, j’étais encore au lycée et, au bout d’une année d’auditions sans résultat, je commençais à me demander si j’y arriverais un jour. Et puis un jour j’ai obtenu un rôle dans Gotta kick it up ! À partir de là j’ai commencé à travailler, et ça a été de mieux en mieux.
Vous avez connu votre premier vrai succès avec la série télévisée Ugly Betty, en 2007. Qu’est-ce qu’on éprouve quand on joue le rôle d’une fille peu attirante, tenue à l’écart pour son physique ?
J’ai adoré. C’était exactement le rôle que je voulais jouer. Betty est une fille normale : elle n’est pas belle, elle n’est pas mince, elle n’a pas de succès. Combien d’entre nous peuvent se dire qu’elles ne lui ressemblent pas ? C’est la réalité de la plupart des filles, mais Hollywood voudrait nous faire croire que ce n’est pas le cas*. Grâce à Betty, j’ai pu montrer une jeune femme courageuse, bonne et intelligente qui se fraye un chemin* dans le monde du travail grâce à ses compétences. C’est ce genre de personnages que j’ai envie de représenter, de vraies personnes qui incarnent des valeurs positives. Hollywood a un bon nombre de divas, de femmes belles et riches dont la présence à l’écran fait souvent sentir les gens normaux inférieurs et diminués seulement parce qu’ils ne sont pas ceux et celles qu’ils voient à l’écran ou qu’ils n’ont pas ce qu’ils ou ce qu’elles ont.
En juillet dernier, vous êtes sortie au cinéma avec Barbie, un film très attendu et très critiqué aussi. Parleznous de cette expérience. Barbie est un film auquel on ne s’attend pas. Quand on connaît la réalisatrice, Greta Gerwig, on risque d’être surpris. Il s’agit d’une nouvelle image en prise de vue réelle du personnage de Mattel. Tous les films précédents sur Barbie étaient des films d’animation. Ici, nous avons de vrais acteurs : Barbie est interprétée par Margot Robbie, et Ken par Ryan Gosling. Mais comme vous ne l’avez pas encore vu, je je ne veux pas tout gâcher en vous racontant le film ! sachez quand même que mon rôle et celui des autres acteurs ont été tenus secrets jusqu’à la fin. Le réalisateur ne voulait pas que nous
le divulguions. Je vous laisse la surprise, à vous et aux autres spectateurs. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il s’agit d’un film qui brise de nombreux schémas, mais pas celui de la couleur dominante. Quelle est la couleur fétiche d’un film sur Barbie ? Le rose vif, n’est-ce pas ?
America, qu’en est-il des femmes d’origine sud-américaine à Hollywood ? Elles sont trop peu nombreuses et ont beaucoup de mal. Même lorsque je pensais être devenue une actrice reconnue, j’ai dû faire des pieds et des mains* pour porter à l’écran les thèmes de la diversité et de notre communauté. J’ai été très inspirée par Eva Longoria et d’autres actrices qui, ont réussi malgré leur différence. Je suis très heureuse d’avoir participé à des films et à des séries télévisées dans lesquels la communauté latino n’apparaît pas seulement dans sa pauvreté, son isolement avec ses problèmes, mais où on la voit aussi dans sa joie de vivre, ses liens familiaux forts, son humour et sa culture. Sans une représentation plus réaliste de ce que nous sommes, nous ne pourrons pas trouver plus de place dans cette société. Mais la lutte se déroule aussi loin des écrans : les femmes latines doivent apprendre à faire entendre leur voix et à s’émanciper. C’est pourquoi, avec Eva Longoria, nous avons créé l’initiative She Se Puede, pour encourager les gens à voter.
Parlons maintenant de votre vie privée. Vous êtes mariée* à Ryan Piers Williams, réalisateur et scénariste. Qu’aimez-vous le plus dans votre famille ?
Je suis mariée à Ryan depuis 2011 et nous avons deux enfants fantastiques : Sebastian, âgé de cinq ans, et Lucia, âgée de trois ans. Nous sommes très heureux et très jaloux de notre vie privée. Ryan et moi travaillons beaucoup, mais nous trouvons toujours le temps de prendre des vacances et de passer du temps avec nos enfants. Nous savons qu’il est important pour la créativité de s’arrêter, de se reposer et de recharger ses batteries*. Même si la société ne semble jamais s’arrêter, nous savons que nous devons notre succès à notre bonheur, au temps que nous passons avec notre famille et à tout l’amour qu’elle nous donne.
Merci d’avoir répondu à nos questions America.
Vocabulaire
à tout prix: coûte que coûte.
embouteillages: traffic, circulation intense de véhicules.
faire des pieds et
des mains: expression
idiomatique : faire l’impossible. je gravirais: je monterais.
panne sèche: véhicule sans
essence. pour me rendre: pour aller. que ce n’est pas le cas: que ce n’est pas comme ça. qui se fraye un chemin: qui trace sa voie.
recharger ses batteries: (fam.) récpérer une bonne forme physique.
Les noms de pays et d’habitants. Les pronoms démonstratifs. Le conditionnel présent et passé.
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Tête d’affiche
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Après une semaine en ligne son blog enregistrait 25 000 clics* par jour. À ce rythme, « L’inconnu du métro » est vite devenu célèbre. Dommage que son autrice l’ait arrêté un an plus tard.
Qui ne connaît pas encore l’inconnu du métro ?
À peine une semaine en ligne et déjà 25 000 clics par jour. A ce rythme, « L’inconnu du métro » pourrait bien devenir célèbre. L’inconnu du métro, c’est avant tout un blog* sur lequel se racontent des lignes de vie croisées* sur des lignes de métro. L’inconnu du jour, ça peut être n’importe qui*. Simon, 72 ans, qui descend à Châtelet pour étudier le Talmud ou Patricia, 19 ans, qui se rend* à Nation pour suivre ses cours en BTS international. Ce sont tous les usagers de la RATP* qui croisent, le temps d’un trajet, le regard curieux de Marie Dinkle.
L’inconnue, la vraie, c’est elle. « Marie, c’est un pseudo*. Je ne veux pas qu’on me reconnaisse. » Marie, 25 ans, étudiante, passe des heures dans les transports de Paris et de sa banlieue*. « Surtout dans le RER* et le métro, en fait : j’ai le mal des transports partout
ailleurs. » Elle en profite pour aller vers les autres, « ceux qui ont une bonne tête », pose quelques questions,
prends une photo et dresse sur son blog un portrait témoin de cette rencontre éphémère. « C’est succinct*, parce qu’en
Blog
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Tiré de
La phrase interrogative (révision). L’imparfait et le passé composé de l’indicatif.
https://linconnudumetro.wordpr ess.com
Marie Dinkle* a toujours eu envie de faire des portraits. Certes, elle n’a jamais rien écrit à part quelques pages dans son journal intime. De son propre aveu, elle n’est pas non plus très douée en photo. Mais elle a eu une idée géniale : s’intéresser à ces gens qu’on croise tous les jours dans les transports. Sur son blog « l’inconnu du métro », elle va à la rencontre des voyageurs. Après ces entretiens, qui peuvent durer d’une à six minutes selon la station où s’arrête l’interviewé, elle dresse des mini-portraits. Une idée originale qui a fait le succès de son blog. (tiré de Elle – extrait)
moyenne, je n’ai que six minutes pour parler avec les gens avant qu’ils ne changent de métro. »
Tous logés à la même enseigne*
Marie Dinkle a arrêté son blog en 2010 en laissant la porte ouverte à qui voudrait continuer son projet. Toi, peut-être. Sans compter qu’il n’y a pas que le métro, il y a aussi le tramway, le bus … le train.
À la question : « Pourquoi avoir choisi le métro pour interroger tous ces inconnus ? » elle a répondu …
Pour connaître la réponse de Marie, relie correctement les débuts de phrases (1-4) à leur suite logique (A-D).
1. C’est dans le métro
2. le plus de personnes possible
3. par classe sociale
4. Dans le métro qui que l’on soit
a. sans pour autant pouvoir les catégoriser
b. ou par appartenance à une communauté
c. on a la même place pour s’asseoir
d. que l’on trouve
Ce jour-là, Marie s’essaie à la ligne 11. « C’est ma première fois sur ce trajet, s’amuse-t-elle. Je suis plutôt une grande fan du RER A. » L’idée de discuter avec son voisin de métro la taraude* depuis longtemps. « Un jour, une collégienne s’est postée en face de moi, m’a demandé mon nom, ce que je faisais dans la vie et si je pouvais lui trouver un stage. Je me suis dit que si elle pouvait faire ça, je le pouvais aussi. » Le rituel d’approche est invariable : « Bonjour. Vous descendez à quelle station ? » Les refus sont nombreux, mais toujours cordiaux. « Cette dame avait peur de se retrouver sur Internet. Lui, là-bas, il n’avait pas trop le temps. » Il faudra sept échecs avant que Jérémy, plongé dans un roman, accepte de discuter avec cette drôle* d’inconnue. Suivront Anastazio, Mathilde et Stéphanie… Pas moins de six portraits en un aprèsmidi. Un vrai sacerdoce*, qui ne fait qu’amuser Marie Dinkle. « Non, je ne gagne rien et ne veux rien gagner avec ça. Sauf si la RATP souhaite m’offrir un Pass Navigo gratuit : je suis preneuse* ! »
Vocabulaire
banlieue: périphérie.
blog: journal personnel en ligne ouvert aux contributions des internautes.
clic(s): bruit émis par la souris d’ordinateur chaque fois que la pointe sur l’écran sélectionne un objet. croisées: rencontrées.
drôle: ici, étrange.
je suis preneuse: (fam.)
j’accepte. logés à la même enseigne: qui bénéficient des mêmes conditions (ici, de
transport).
la taraude: la tourmente (emploi figuré).
n’importe qui: quiconque. pseudo: pseudonyme; nom d’emprunt. qui se rend: qui va.
RATP: Régie autonome des transports parisiens (bus et métro).
RER: Réseau express régional (transport ferroviaire de l’Ilede-France)..
sacerdoce: ici, mission. succinct: très court.
« Vous descendez à quelle station ? »
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Nouvelles technologies à vivre
Quelles sont les innovations technologiques qui vont changer notre vie dans les prochaines années ? Aucune certitude, mais quelques pistes qui nous font entrevoir* ce que sera notre demain.
Des produits laitiers créés en laboratoire
Vous avez probablement entendu parler de la viande fabriquée et des steaks créés cellule après cellule en laboratoire, mais qu’en est-il des autres aliments d’origine animale ?
Un nombre croissant d’entreprises de biotechnologie ont à l’étude les produits laitiers susceptibles* d’être créés en laboratoire, que ce soit* le lait, la crème glacée, le fromage ou les œufs. Pourquoi produire en laboratoire ce que la nature fournit spontanément ?
Le problème est que l’industrie laitière n’est pas suffisamment respectueuse de l’environnement. En effet, elle est responsable de 4 % des émissions de carbone dans le monde, soit plus que les transports aériens et maritimes réunis. Comparé à la viande, le lait n’est pas difficile à créer en laboratoire. Plutôt que* de cultiver des cellules souches, la plupart des chercheurs tentent de le produire en recréant les protéines, le lactosérum et la caséine, à travers un processus de fermentation. Ce qui est plus difficile à reproduire, c’est le goût du lait et ses bienfaits nutritionnels, mais les labos sont optimistes et promettent d’y parvenir dans un proche avenir.
Des robots qui lisent dans le cerveau humain
Ce n’est plus de la science-fiction. L’utilisation de la technologie pour déchiffrer les méandres* du cerveau a fait d’énormes progrès ces dernières années. L’une des expériences les plus intéressantes a été réalisée par des chercheurs de l’École polytechnique de Lausanne. À l’aide d’un algorithme d’apprentissage automatique, d’un bras robotisé et d’une interface cerveau-ordinateur, les scientifiques ont réussi à créer un instrument pour les patients tétraplégiques (personnes incapables de bouger le haut ou le bas de leur corps) d’interagir avec le monde. Lors de* l’expérience, le bras robotisé a effectué des tâches* simples, comme le contournement d’un obstacle, par exemple. L’algorithme interprétait les signaux envoyés par le cerveau et reconnaissait automatiquement les faux mouvements du bras robotisé lorsque celui-ci s’approchait trop près de l’obstacle ou lorsqu’il allait trop vite. Avec le temps, l’algorithme pourra s’adapter aux préférences individuelles et aux signaux cérébraux et, dans un proche avenir, les patients tétraplégiques pourront avoir des fauteuils roulants contrôlés par leur cerveau ou des machines d’assistance pour leurs besoins.,
Bacs à sable
Les technologies qui améliorent notre avenir ne sont pas forcément compliquées. Certaines sont simples et pourtant extrêmement efficaces. C’est ce qu’ont démontré des ingénieurs finlandais qui ont trouvé le moyen de transformer du sable en une batterie géante. Ils ont stocké 100 tonnes de sable dans un conteneur en acier. Le sable a ensuite été chauffé en utilisant l’énergie éolienne et solaire. Le sable comme tout autre matériau non supraconducteur est chauffé par l’électricité qui le traverse, générant ainsi de la chaleur qui peut être utilisée pour produire à son tour de l’énergie. Il est prouvé que l’énergie peut être stockée de cette manière pendant de longues périodes. La chaleur générée par le sable pourrait donc être distribuée pour chauffer les bâtiments situés à proximité. Le tout dans le respect de l’environnement.
Des montres intelligentes alimentées par la sueur*
Des ingénieurs de l’université de Glasgow au Royaume-Uni ont mis au point un nouveau type de supercondensateur flexible qui stocke l’énergie en utilisant la transpiration humaine à la place des piles traditionnelles. Le dispositif est
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Enquête
Outre les batteries au sable, un groupe de chercheurs travaillent également sur des briques accumulatrices d’énergie. De simples matériaux de construction pourraient ainsi devenir une source d’énergie rechargeable.
L’un des défis de l’avenir est d’amener Internet partout. Actuellement, seule la moitié de la population mondiale est connectée. Pour étendre le réseau des chercheurs expérimentent des ballons d’hélium et des microsatellites.
recouvert d’un tissu de cellulose et d’une fine couche de polymère. Lorsque le tissu absorbe la sueur de celui ou celle qui le porte, les ions positifs et négatifs créent une réaction électrochimique qui génère* de l’énergie. « Les piles classiques sont moins chères et plus nombreuses que jamais, mais elles sont souvent fabriquées à partir de
matériaux non durables et nocifs* pour l’environnement », explique le professeur Ravinder Dahiya, chef de l’équipe qui a supervisé l’expérience. « Pour la première fois, nous avons pu démontrer que la sueur humaine pouvait éliminer complètement les matériaux toxiques, avec d’excellentes performances de charge et de décharge ».
Des êtres humains bioniques
Retrouve l’ordre logique du paragraphe
A. Son objectif est de guider l’intelligence artificielle vers un développement correct et positif pour les êtres humains.
B. OpenAI est une entreprise en intelligence artificielle dont Musk est co-président avec Sam Altman.
C. Cette technique pourra à l’avenir guérir des maladies et corriger des malformations physiques.
D. Il s’agit de micropuces pouvant être insérées dans un cerveau humain afin d’en augmenter les capacités.
E. Les essais d’Elon Musk dans ce secteur ont pour objectif de créer un cerveau augmenté.
F. Et éviter que les machines prennent le dessus sur l’intelligence humaine qui les a créées.
Donne-nous ton avis
Parmi les nouvelles technologies à venir que nous t’avons présentées, laquelle te semble le plus utile ? Motive ton choix en quelques phrases
Chargement ultrarapide des véhicules électriques
Le principal problème des acheteurs de véhicules électriques est le temps de charge de la batterie. Aujourd’hui, on peut recharger sa voiture en moins de temps qu’il faut pour aller, prendre un café ou aller aux toilettes. Sauf que la charge rapide des batteries au lithium peut les endommager. Une récente étude a montré que si les batteries pouvaient être chauffées à 60 °C pendant seulement 10 minutes, puis refroidies rapidement à la température ambiante, des pics* de lithium n’auraient pas le temps de se former et les dommages dus à la chaleur* seraient évités. Une batterie auto-chauffante a donc été conçue, avec un circuit qui chauffe en moins de 30 secondes et utilise ensuite le système de refroidissement de la voiture. L’étude, publiée dans la revue Joule, montre qu’il est ainsi possible de recharger complètement un véhicule électrique en 10 minutes seulement. Sans dommages collatéraux.
Vocabulaire
dus à la chaleur: provoqués par la chaleur.
entrevoir: ici, imaginer.
lors de: pendant.
méandres: ici, les plis, les sinuosités.
nocifs: dangereux.
pics: ici, pointes d’intensité.
plutôt que: au lieu de. que ce soit: aussi bien le lait que … qui génère: qui produit.
sueur: transpiration du corps. susceptibles: qui peuvent. tâches: travaux. ultérieurement: plus tard.
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L’accord du participe passé G
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Lyon L’ancienne capitale des Gaules
Lyon, tour à tour* capitale des Gaules, de la soie, des vaccins et de l’information européenne est également la ville qui compte le plus grand nombre des murs peints.
Fondée par les Romains en 43 avant J.-C. sur la colline de Fourvière, Lugdunum devint quelques années plus tard (27 av.
J.-C.) la capitale des Gaules. Au XVIe siècle, Lyon connut, grâce à ses foires internationales et à son commerce (tissus, métaux, épices*, objets d’art), une période de rayonnement exceptionnel.
En 1536 François Ier fonda à Lyon la première manufacture de la soie, suivi un siècle plus tard par Colbert, ministre de Louis XIV qui fit de l’ancienne capitale des Gaules la ville européenne des tissus et de la soie ; au XVIIIe
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Quartier Libre