Le métabolisme basal peut aussi être réduit par la sélection génétique. Les poulets White Leghorn (souche ponte) apparaissent plus tolérants à la chaleur que les autres souches commerciales, ceci pourrait s’expliquer par leur masse corporelle plus faible et leur appendice, leur crête et leur barbillon plus développés (MAC LEOD, 1984). Activité physique L’activité physique représente l’ensemble des mouvements qui contribuent à la production de chaleur outre la station debout, le déplacement, et la polypnée thermique. Chez les poules pondeuses, la station débout accroît de 25% la production de chaleur par rapport à la position de repos (VAN KAMPEN, 1976). Au maximum, 15% de la production de chaleur journalière provient de l’activité physique, et ce taux peut descendre jusqu’à 6% selon le génotype (MAC LEOD et al., 1982). Les poulets passent 65% de leur temps couchés avec des interruptions fréquentes pour manger, boire ou se déplacer (MURPHY et PRETON, 1988). En effet, au moment de la station debout, les oiseaux produisent un bref efflux de chaleur et augmenteraient la surface corporelle disponible pour la perte de chaleur par diminution du contact avec les voisins ou le sol (GERAERT, 1991). Extra-chaleur ou thermogenèse alimentaire L’extra-chaleur est l’énergie que génère l’ingestion, la digestion des aliments, mais également de l’utilisation de l’énergie métabolique des nutriments résultant de cette digestion. Elle varie en fonction de la composition de l’aliment et est de l’ordre de 15 à 30% de l’énergie métabolisable avec les aliments complets. Ainsi, une ration à forte extrachaleur, est défavorable en climat chaud. Les protéines sont connues pour représenter la plus forte contribution à la thermogenèse alimentaire par rapport aux glucides ou aux lipides (TASAKI et KUSHIMA, 1979). De plus, tout apport d’acides aminés en excès par rapport aux besoins, entraîne un catabolisme accru et une augmentation de la production de chaleur.
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