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Tête-à-tête avec un professeur
Dr. Sébastien Fernandez
Parlez-nous un peu de vous
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De formation professionnelle, j’ai étudié la psychologie à l’Université de Lausanne et je suis professeur associé chez EHL depuis dix ans maintenant. Je suis suisse, mais j’ai la double nationalité espagnole. Cependant, je ne parle pas trop bien la langue. Je suis né et j’ai grandi à Lausanne, j’ai 58 ans, je suis marié et j’ai deux beaux enfants. En ce qui concerne les loisirs ou les sports que j’aime, j’ai une véritable passion pour tout ce qui a trait à la recherche, que ce soit l’étude des recherches antérieures ou les nombreuses lectures. En termes de sport, j’aime jouer à tout ce qui nécessite une raquette, par exemple, le tennis de table, le tennis, le squash et le badminton.

Vous vous êtes récemment rendu sur les campus de Singapour et de Passugg. Quel était l’objectif de la visite et comment le campus a-t-il répondu à vos attentes ?
Mon déplacement sur les campus de Singapour et de Passugg consistait à dispenser un cours similaire à ce que j’enseigne à Bosc 6 sur l’analyse des personnes, transposé en un cours abrégé lors de ma visite. Nous avions généralement une version plus simple car c’était différent pour les cadres et les responsables qui viennent pour une semaine. Il s’agissait par conséquent d’un cours de deux jours, mais très condensé. L’impression que j’ai eu des campus est que j’étais heureux de voir différents environnements, même avec les mêmes promotions de marque, et EHL. Mais en même temps, indépendamment du fait qu’il s’agit de la même entreprise et du même nom d’école, tous les campus offraient une atmosphère et un environnement différents ; en d’autres termes, chaque campus a une identité distincte mais unique. Sur le campus de Singapour, j’ai aimé la petite taille et l’aspect compact de l’espace. J’avais l’impression que j’entrais dans un petit chalet de montagne en Suisse ! Mais ce qui a attiré mon attention, c’est que toutes les personnes du campus se connaissaient. Cela vous donne un sentiment de valeur, un caractère familial. Comme pour EHL Lausanne, nous sommes toujours une famille, mais tous sont divisés en quatre groupes. Les profils de chaque campus étaient très différents ; par exemple, les personnes de mon cours à Singapour et Passugg étaient beaucoup plus âgées et expérimentées que celles du campus de Lausanne. Quand je faisais cours, les étudiants de Singapour et de Passugg voulaient s’intéresser davantage au lien avec leurs expériences, tandis que sur le campus de Lausanne, les étudiants étaient plus impatients d’en apprendre davantage sur le sujet en question.
Les nouvelles collaborations avec M. Signorell se profilent. Qu’avez-vous l’intention d’apporter aux cours et que voulez-vous que les étudiants retiennent de la classe ?
J’ai eu le plaisir de rencontrer M. Signorell et j’ai eu une réunion avec lui de 4 à 5 heures, mais nous n’avons pu explorer que 10 % de ce que nous prévoyons d’apporter. Même si nous avons une éducation et des profils différents, nos objectifs et trajectoires sont assez similaires puisqu’il a étudié chez EHL et a travaillé dans l’armée suisse. Nous avons les mêmes procédures, mais un ordre différent ; j’avais une formation en psychologie et j’ai commencé ma carrière dans l’armée suisse en tant que psychologue, tandis que M. Signorell a commencé sa carrière en tant qu’étudiant EHL. Nous connaissons les mêmes endroits, mais pour des raisons différentes. Nous sommes toujours en relation pour collaborer, et nous aimerions qu’il vienne enseigner. Nous continuons de débattre quant à savoir s’il est préférable qu’il dispense le cours HBP ou d’analyse des personnes. M. Signorell a les deux chapeaux, ce qui signifie qu’il peut relier sa profession actuelle à l’état d’esprit hôtelier et qu’il a la capacité de penser comme un psychologue. Avoir la perspective d’une personne avec un état d’esprit d’hôtelier de longue date pourrait être utile. Nous n’avons pas décidé du format à utiliser pour mener la collaboration, mais il est certain que cela pourrait être fascinant non seulement pour moi-même et pour M. Signorell, mais aussi pour les étudiants qui se joignent au cours. Il a beaucoup d’anecdotes et d’exemples. Il m’a demandé de lui envoyer mes diapositives de cours, et il veut s’inspirer de ce que j’enseigne pour pouvoir apporter les ressources nécessaires afin d’optimiser le programme d’études en cours. Il s’est également porté volontaire pour s’asseoir en classe en tant qu’auditeur afin d’expérimenter le programme d’études de la classe. J’espère qu’il s’agira d’une collaboration à moyen et long terme. Il pourrait aborder certains projets qu’il a menés dans le contexte de l’armée suisse qui montrent des données précises et comment les données ont été utilisées pour prendre des décisions, par exemple, choisir des personnes qui peuvent être optimisées dans une zone spécifique ou une profession militaire. Comment l’armée peut changer la personnalité des gens, je crains que les élèves ne soient pas intéressés mais en revanche, c’est très intéressant pour moi. Après les collaborations potentielles, j’espère que les étudiants pourront repartir avec l’impression que la psychologie dans son ensemble est vitale. J’espère que ce cours, en général, aidera les étudiants à modifier leur processus de prise de décision, et je crois que si les étudiants peuvent le faire à l’avenir, c’est une réussite suffisante