La Grande Crise La période de prospérité des Années folles prend fin le 24 octobre 1929 avec le krach de la Bourse de New York. Ce jour est aussi appelé le jeudi noir. C’est en effet un jeudi d’octobre 1929 que les prix des actions vendues ou achetées à la Bourse perdent beaucoup de valeur. Cela provoque la ruine immédiate de gens extrêmement fortunés. Ce jeudi noir marque la fin de la prospérité et le commencement d’une très grave crise économique et sociale dans tous les pays industrialisés, y compris le Canada. Cette crise durera dix ans.
Krach : effondrement des valeurs à la Bourse. Bourse : établissement où on achète et vend les actions des entreprises.
Au Québec, le secteur industriel des ressources naturelles est durement touché. Les États-Unis n’ont plus les moyens d’acheter les produits québécois, en particulier les pâtes et papiers. Les pays européens sont aussi touchés par la crise. Ils réduisent leurs importations de blé, dont le prix baisse dramatiquement. Les effets sur Montréal sont considérables, car son économie est très dépendante de l’industrie céréalière de l’ouest du Canada. Les faillites d’entreprise se multiplient, ce qui entraîne la mise à pied de nombreux ouvriers. Des milliers de familles se retrouvent dans la misère. Le refuge Meurling, à Montréal, en 1934, où les chômeurs dans le besoin peuvent manger une soupe.
© 2016, Les Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
Faillite : situation d’une personne ou d’une entreprise qui ne peut plus payer ses dettes.
Une famille démunie, pendant la Grande Crise, à Montréal, en 1938.
DE LA PROSPÉRITÉ À LA CRISE
THÈME 1
33