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Succès télé de la semaine Apprendre à t’aimer bouleverse le public

En bref…

Les lauréats des 18 es prix Unifrance du court métrage

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H Les prix Unifrance du court métrage ont été décernés le 9septembre, lors du 21 e Festival Off-Courts, qui s’est tenu du 4 au 12septembre à Trouvillesur-Mer, et qui fut l’une des premières manifestations à pouvoir se dérouler “en présentiel” depuis le début de la crise sanitaire. Le jury a visionné cet été, via la Short Film Gallery, 39 courts métrages, dont 17 premiers films. Les lauréats ont donc été annoncés à OffCourts en présence de Daniela Elstner, directrice générale d’Unifrance, d’Axel Scoffier, directeur général adjoint, de Christine Gendre, responsable du service court métrage et de deux membres du jury, Isabelle GibbalHardy, directrice du cinéma Le Grand Action et Reza Serkanian, réalisateur.

Le palmarès

Grand Prix : Genius Loci, d’Adrien Mérigeau (Kazak Productions, Folimage) Prix spécial du jury : ex aequo Souvenir souvenir, de Bastien Dubois (Blast Production, Arte France, Pictanovo) et Fleur de pavot, de Baer Xiao (Nouvelle Toile)

Prix Grand Action, prix RTBF,

prix Be TV : Entracte, d’Anthony Lemaitre (Tripode Productions) Prix Movistar+ : Empty Places, de Geoffroy de Crécy (Autour de Minuit)

Mentions spéciales du jury :

Motus, d’Elodie Wallace (2.4.7. Films, Pictanovo), et Le Départ, de Saïd Hamich (Barney Production et Mont Fleuri Production – Maroc)

Prix du jury des jeunes professionnels :

Miss Chazelles, de Thomas Vernay (Cumulus)

Par ailleurs, un autre prix a été attribué, celui de la Distribution. Unifrance précise: “Dans leur volonté commune de promouvoir la création française à l’international, Unifrance et La Fête du court métrage s’associent pour accompagner et soutenir la démarche d’une structure de distribution, non seulement pour sa manière de faire rayonner les œuvres dans les festivals étrangers, mais encore pour sa façon de leur donner une belle visibilité dans les circuits commerciaux.” Pour l’année 2020, ce prix est allé à Miyu Distribution, pilotée par Luce Grosjean, et qui est une branche de la société Miyu Productions, spécialisée dans l’animation.

Ciclic et l’Esad prolongent un appel à candidatures commun

H Ciclic, l’Agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique, et l’Ecole supérieure d’art et de design (Esad) d’Orléans lancent un cursus post-diplôme

“Apprendre à t’aimer” bouleverse le public

uLa fiction unitaire de Stéphanie Pillonca, produite par Wonder Films et diffusée sur M6 mardi 8 septembre en prime time, a réuni en moyenne 3,8 millions de téléspectateurs.

H Franck (Ary Abittan) et Cécile (Julie de Bona) attendent leur premier enfant. A la naissance de leur fille, Sarah, ils apprennent qu’elle est atteinte de trisomie 21. Cela n’avait pas été détecté durant la grossesse de Cécile. Pour le couple, c’est un choc, et tous deux ne réagissent pas de la même façon: si Cécile accepte le handicap de sa fille, ce n’est pas le cas de Franck. Mais, peu à peu, le jeune papa va lui aussi accepter que sa fille est trisomique, et Franck, Cécile et Sarah formeront une famille comme les autres.

Produite par Wonder Films (Nathanaël La Combe), Apprendre à t’aimer est une fiction unitaire réalisée par Stéphanie Pillonca. Elle a été diffusée en deux parties par M6 le mardi 8 septembre en prime time. La première partie a réuni 3,9 millions de téléspectateurs (16,5 % de PdA) ; la seconde, 3,7millions (17,9% de PdA). La première partie s’est classée à la deuxième place des audiences, derrière TF1, qui retransmettait le match de football France-Croatie (5,9millions de téléspectateurs, 25,5 % de PdA).

Prix coup de cœur pour une fiction unitaire au dernier Festival de Luchon, Apprendre à t’aimer a donc enregistré un score remarquable, rassemblant en moyenne 3,8 millions de téléspectateurs et enregistrant 17% et 29 % de part d’audience, respectivement sur les cibles 4+ et FRDA-50. Pour ces deux cibles, dans le cadre d’un unitaire de fiction française proposé par M6, les parts d’audience n’avaient jamais été aussi importantes depuis dix ans.

Pour rappel, Apprendre à t’aimer a été programmé de manière événementielle. La fiction a été suivie par une émission en plateau, présentée par Flavie Flament, et par deux documentaires : Autistes ou trisomiques : différents et heureux!, de Dorothée Frénot, Aline Hoorpah et Pauline Liétar (Tony Comiti Productions) et Trisomiques… et alors?, d’Olivier Ponthus (Yemaya Productions). Lucas Fillon

En bref…

dans le champ du cinéma d’animation. “S’inscrivant dans la logique du label Centre-Val de Loire Cinema Workshop d’animation et de développement économique de la filière image régionale, contribuant à l’attractivité de leur territoire, Ciclic Centre-Val de Loire et l’École supérieure d’art et de design (Esad) d’Orléans viennent de créer le premier cursus post-diplôme dédié au cinéma pour la rentrée 2020. Spécialisé “cinéma d’animation”, ce cursus postdiplôme offrira l’opportunité à un ou deux jeunes artistes de travailler à la réalisation d’un projet de création, tout en profitant du programme pédagogique dispensé par l’Esad d’Orléans et de l’accompagnement professionnel de Ciclic Centre-Val de Loire en matière cinématographique et audiovisuelle. Un appel à candidatures national a été lancé par l’Esad le 25juin”. A l’origine, cet appel à candidatures devait se clôturer le 28 août, il se clôturera finalement le 2 octobre. Toutes les modalités concernant l’appel à candidatures sont consultables sur le site de Ciclic.

La 8 e saison d’“En sortant de l’école” en production à Rennes

H Depuis 2014, chaque année, la collection “En sortant de l’école” crée l’événement sur France Télévisions. Produit par Tant Mieux Prod, ce programme d’animation pour les 6-8 ans dédié à la poésie est composé, à chaque saison, de 13 courts métrages d’une durée de 3’ chacun, et qui sont tous adaptés de 13 poèmes d’un même auteur. Ces courts métrages ont pour particularité d’être réalisés par des jeunes talents de l’animation française, tout juste diplômés de leur formation, et qui ont été sélectionnés suite à un appel à projets. Pour concevoir leurs courts métrages, ils sont d’abord accueillis en résidence, l’été, à l’abbaye de Fontevraud, dans le Maine-et-Loire, où ils travaillent sur la préproduction de leur film. Puis ils intègrent, en septembre et pour plusieurs mois, un ou plusieurs studios dans une région française. Les sept premières saisons ont été consacrées à Jacques Prévert, Robert Desnos, Guillaume Apollinaire, Paul Éluard, Claude Roy, Jean Tardieu et Paul Verlaine. Pour cette huitième saison, c’est, pour la première fois, une femme qui est mise à l’honneur: la poétesse Andrée Chédid. Et la production des 13 courts métrages se fait à Rennes, pour six mois, au sein du studio Personne n’est parfait !, qui appartient à la société de production Vivement Lundi!. Outre France Télévisions, “En sortant de l’école” bénéficie du soutien du CNC, de la Procirep-Angoa et de la région Pays de la Loire.

En bref…

Dominique Farrugia va rejoindre le groupe Banijay

H Dominique Farrugia va rejoindre le groupe Banijay en tant q u e d i r e c t e u r général d’EndemolShine Fiction. I l p r e n d r a s e s nouvelles fonctions le 2 novembre et quittera donc son poste de directeur général adjoint de Studiocanal. Dominique Farrugia conservera des relations privilégiées avec le groupe Canal+. En particulier, il restera lié à Studiocanal par un accord de premier regard sur ses films, via sa société de production One Again. Après des débuts à la radio chez Europe 1 puis RTL, Dominique Farrugia rejoint Canal+ au lancement de la chaîne, en 1984. Deux ans plus tard, il y cofonde le quatuor d’humoristes Les Nuls. Avec plusieurs rôles à son actif, Dominique Farrugia s’illustre aussi derrière la caméra en réalisant sept films, dont Bis et L’amour c’est mieux à deux. Il est le producteur de près d’une vingtaine de films, dont Meilleur espoir féminin, Vidocq, RTT, Jamais le premier soir et Monsieur Batignole. Côté télévision, il fonde en 1997 la chaîne Comédie+ et son émission phare, La Grosse Emission, qui révèle entre autres la troupe des Robins des Bois. En 2002, il devient directeur général délégué à l’antenne et aux programmes de Canal+, puis président de la chaîne. En 2003, il crée la société de production FEW (Farrudg Entertainment Worldwide). La société signe en 2012 un accord de collaboration avec EuropaCorp pour la production de longs métrages et Dominique Farrugia est nommé directeur en charge des films en langue française d’EuropaCorp, développant des films tels que Sous le même toit ou Bis, qu’il a mis en scène. En 2017, il est nommé directeur général adjoint des productions de Studiocanal puis directeur général adjoint de Studiocanal en 2020.

Le CNC continue l’accompagnement des industries techniques

H Le Centre national du cinéma poursuit son appel à projets pour accompagner l’investissement des industries techniques sur les enjeux d’organisation du travail liés à la crise sanitaire. “Sont attendus tous projets de réorganisation du travail des équipes ou d’adaptation des outils et des espaces (télétravail, respect des distances et des impératifs sanitaires, outils de gestion ou de production à distance…) concourant à la continuité ou à la reprise de l’activité de l’entreprise.” Les dossiers doivent présenter dans quelle mesure,

Réforme européenne du droit d’auteur : les ayants droit craignent une entourloupe

H (…) Dix-huit mois après l’adoption épique de lacontroversée réforme européenne du droit d’auteur, et à l›approche de son entrée en vigueur, la guerre du copyright est relancée. Dans un courrier adressé jeudi au commissaire Thierry Breton, en charge du numérique, une vingtaine de lobbys européens des ayants droit de la musique, de l’audiovisuel et de l’édition – comme l›ACT (télés commerciales), Eurocinema, Mediapro ou le Gesac (auteurs) – accusent la Commission européenne de revenir en arrière-cuisine sur ses engagements pour lutter contre la diffusionabusive en ligne de contenus protégés. (…) Selon les signataires, qui ont été consultés sur la rédaction, “en interprétant l›article17 d’une manière contraire à l›intention du législateur, les orientations proposées […] constituent une tentative de réécrire la directive et de modifier la législation […] sans procédure législative appropriée”.

Ils redoutent que la rédaction retenue, à rebours des espoirs nés de la rédaction initiale de la directive, n’ouvre la porte à trop de souplesse pour les plateformes numériques. Selon eux, le flou sur les contenus et les usages concernés permettraient à Youtube et autres de contourner leurs obligations de contrôle et de filtrage des contenus diffusés par les utilisateurs. L’objectif affiché de la directive était de contraindre les plateformes à négocier de meilleurs accords de licence avec des ayants droit mieux armés juridiquement en cas d’abus. (…) “Les services de la Commission sont en train de créer un nouveau ‘safe harbor’ dans lequel s’engouffreront les plateformes pour continuer à monétiser nos contenus à leur avantage”, affirme aux Echos un des signataires du courrier, qui voit derrière cette approche l’influence de la justice allemande et d’autres pays nordiques, soucieux d’adoucir les contrôles pour ne pas pénaliser excessivement les utilisations ludiques et créatives (parodies, gifs, etc.), informatives ou privées et sans portée (musique de films de famille, petite chaîne YouTube, etc.) de contenus protégés par le droit d’auteur. Une galaxie hétéroclite de défenseurs d’un “Internet libre” s’était mobilisée en ce sens lors des très intenses débats sur le texte au Parlement européen, de 2017 à 2019. En réaction, la Commission européenne se défend (…) “Nous sommes attentifs à respecter la lettre, le contexte et le but de l’article17”, y indique une porte-parole. Selon elle, le texte “assure l’équilibre entre plusieurs droits fondamentaux”, des ayants droit comme des internautes.

Les Echos, Derek Perrotte , 11 septembre

Nicolas de Tavernost, le parrain du PAF

H (…) “Chaque année, on dit qu’on n’a pas de visibilité sur nos ressources mais on sait, à plus ou moins 5% ce qu’on va faire, explique Nicolas de Tavernost (…) , Là, je ne suis pas capable de vous dire si, en décembre, on va faire –50 ou + 15…” (…)

Pour le patron de M6, la crise sanitaire n’est cependant qu’un“accident industriel”. D’autres mouvements de fond laminent bien plus violemment encore l’industrie de la télévision (…) “Les plateformes, je les redoute plus que le Covid!”décoche-t-il (…) La crise sanitaire a incidemment fait voler en éclats la grande loi audiovisuelle, prévue pour le printemps 2020, qui devait renforcer l’audiovisuel français. Elle s’est réduite à deux décrets, publiés au cœur de l’été, autorisant les chaînes de télévision à faire la promotion des films ou encore à diffuser plus de cinéma en semaine. (…) Il le sait, le plus dur reste à faire pour rétablir l’équilibre entre des chaînes de télévision hyperrégulées et les “barbares”, Netflix et consorts, qui ont débarqué dans le PAF, sans foi ni loi. Eux peuvent produire où ils veulent, quand ils veulent, comme ils veulent. Voilà qui rend fou Nicolas de Tavernost. Netflix possède par exemple les droits des séries qu’il produit pour le monde entier sur plus de vingt ans –et les recettes qui vont avec–, là où les TF1, M6 et autres France 2 n’ont, eux, qu’un temps de diffusion limité à quelques années en France pour leurs contenus. (…) Surtout, au 1 er janvier 2021, les Gafa vont devoir contribuer financièrement à la production audiovisuelle française, comme le font aujourd’hui les chaînes de télévision. (…) “Il faut rapprocher chaînes de télévision et producteurs, juge le patron de M6. Car s›il n›y a pas d›alternative à la distribution des plates-formes, les programmes seront décidés à Los Angeles ou New York, mais pas en France. (…) Il nous faut des distributeurs européens puissants,(…)”. Seuls les grands groupes sauront résister et durer dans un environnement mondialisé.(…) Mais si Nicolas de Tavernost devait avoir un regret, ce serait plutôt celui de ne pas avoir racheté Canal+, au début des années 2000, alors que M6 et TF1 avaient une fenêtre de tir pour fusionner la chaîne cryptée avec leur bouquet satellitaire, TPS.(…)

Les Echos Week-end, Fabienne Schmitt, 11 septembre

En bref…

à court, moyen et long terme, les choix effectués (investissements, logiciels, formations, RH…) permettront de répondre à la situation amenée par la crise sanitaire du Covid-19 ; d’absorber des pics à venir en besoin de production, et d’accroître la compétitivité de l’entreprise et de la filière. Cet appel à projets s’inscrit dans le cadre du soutien financier aux industries techniques et répond aux mêmes modalités disponible en ligne sur le site du CNC. Il constitue par ailleurs un axe de développement de l’attractivité de la filière et reste ouvert pour une durée indéterminée. Le CNC propose aux porteurs de projet une réunion d’information en vidéoconférence lundi 21 septembre, de 12 h 30à13 h 30. Les inscriptions se font via unformulaire en ligne.

Annick Maes nommée directrice générale de Cartoon

H Depuis le 1 er août, Annick Maes elle remp l a c e M a r c Vandeweyer, qui a pris sa retraite, au poste de directrice générale de Cartoon, l’association européenne du film d’animation. A l’origine de l’association fondée en 1988, Marc Vandeweyer prend sa retraite à 65 ans, après avoir créé les importants forums de coproduction européens que sont les Cartoon Forum (séries d’animation) et Cartoon Movie (longs métrages d›animation). Il sera remplacé au poste de directrice générale par Annick Maes, qui était déjà la directrice des Cartoon Forum et Cartoon Movie depuis vingt ans. Il s’agira donc d’un changement dans la continuité : “Même si Annick prend les commandes de Cartoon à un moment très compliqué dans le monde aujourd’hui, je ne doute pas qu’elle a toutes les capacités pour mener à bien les activités de Cartoon, les faire évoluer dans le bon sens et prolonger l’esprit de convivialité qui a toujours été l’ADN de Cartoon, elle a acquis la confiance des professionnels et, surtout, c’est une grande organisatrice !”, déclare Marc Vandeweyer. Le communiqué de Cartoon précise : “Forte de son expérience de vingt années chez Cartoon, Annick Maes connaît parfaitement son rôle et les défis qui l’attendent. Le président Christian Davin et tout le conseil d’administration de Cartoon ont estimé qu’elle a toutes les compétences pour relever ce nouveau challenge dans sa carrière entièrement consacrée à l’industrie du film d’animation (…). Pour rappel, Cartoon Forum se tient en ligne à partir du 15 septembre, et jusqu’au 17 septembre.

En bref…

“The Nest”, de Sean Durkin, sacré à Deauville

H Le grand prix du 46 e Festival du ci- néma américain a été attribué le 12 sep- tembre à The Nest, de Sean Durkin. Le jury présidé par Vanessa Paradis, mais aussi celui de la Révélation présidé par Rebecca Zlotowsky et celui de la critique, ont tous les trois distingué ce second long-métrage du réalisateur américain, porté par Jude Law et Carrie Coon.

Le palmarès

Grand prix : The Nest, de Sean Durkin Prix du jury : First Cow, de Kelly Reichardt, et Lorelei, de Sabrina Doyle

Prix Fondation Louis Roederer

• de la révélation : The Nest • de la mise en scène : The Assistant, de Kitty Green

Prix du public de la ville de Deauville :

Uncle Franck, d’Alan Ball Prix de la critique : The Nest Prix d’Ornano-Valenti : Slalom, de Charlène Favier

Une campagne Kisskissbankbank pour “La Minute d’Ernest & Rebecca”

H Afin de compléter le financement de leur série animée La Minute d’Ernest & Rebecca (10 x 1’30), les sociétés de production Media Valley et 2 Minutes ont lancé une campagne de financement participatif sur le site Kisskissbankbank. Ils sera essentiel à la mise en production de la série, afin d’assurer sa diffusion gra- tuite et sur tous les réseaux. Bénéficiant de la participation du groupe Canal+, La Minute d’Ernest & Rebecca, réalisée par Emmanuel Klotz, est destinée à répondre aux questions du jeune public sur l’hygiène et la santé. Les deux per- sonnages répondent de façon rassurante et humoristique aux questions que les enfants se posent dans le contexte de la crise sanitaire, comme “Pourquoi on a de la fièvre?”, “Quelle est la différence entre un virus et une bactérie ?”, ou “Ça sert à quoi un vaccin ?”. Le premier module sur les gestes barrières a été diffusé sur TF1, YouTube et sur les réseaux sociaux et les chaînes digitales des partenaires de la série (Pôle Image Magelis, Le Lombard, AnimFrance, MyUNICEF…). Ernest & Rebecca (52 x 13’), produite par Media Valley pour TF1 et le groupe Canal+, est adaptée des BD de Guillaume Bianco et Antonello Dalena, publiées par Le Lombard. Le tome I a reçu le Prix des Ecoles à Angoulême en 2013.

“Nomadland“, de Chloé Zhao, Lion d’or à Venise

H Nomadland, de Chloé Zhao, a remporté le 12 septembre le Lion d’or de la 77 e Mostra, décerné par le jury présidé par l’actrice australienne Cate Blanchett. Le film, troisième long-mé- trage de la réalisatrice américaine d’origine chinoise, porté par Frances McDormand, est un road trip dans l’uni- vers des van dwellers, ces Américains qui vivent dans leur véhicule, enchaî- nant les petits boulots.

Le palmarès

Lion d’or du meilleur film : Nomadland, de Chloé Zhao (Etats-Unis) Grand prix du jury : Nuevo Orden; de Michel Franco (Mexique)

Lion d’argent du meilleur réalisateur :

Kiyoshi Kurosawa pour Les Amants sacrifiés (Japon) Prix du meilleur scénario : Chaitanya Tamhane pour The Disciple (Inde) Prix spécial du jury : Chers camarades, d’Andreï Kontchalovski (Russie)

Prix de la meilleure actrice :

Vanessa Kirby pour Pieces of a Woman, de Kornel Mundruczo (Canada)

Prix du meilleur acteur :

Pierfrancesco Favino pour Padrenostro, de Claudio Noce (Italie)

Prix Marcello Mastroianni du meilleur

jeune interprète : Rouhollah Zamani pour Khorshid, de Majid Majidi (Iran)

Public Sénat et France 3 Nouvelle-Aquitaine concluent un accord

H Emmanuel Kessler, PDG de Public Sénat, et Xavier Riboulet, directeur de France 3 Nouvelle-Aquitaine, ont signé un accord de collaboration éditoriale sur la coproduction de documentaires ainsi que sur la diffusion commune d’événements. Pour rappel, FTV a deux chaînes régionales en NouvelleAquitaine: France3 Nouvelle-Aquitaine et NoA, toutes deux dirigées par Xavier Riboulet. Cet accord résulte de colla- borations réussies, telles que le pro- gramme court pédagogique Les pourquoi des municipales, l’interview exclusive de François Hollande à l’occasion de la commémoration d’Oradour-surGlane en juin 2019, ou des documentaires de société, comme J’ai décidé de mourir, sur l’euthanasie. Public Sénat et France 3 Nouvelle-Aquitaine actent donc la convergence et la complémenta- rité de leurs missions de service public.