Cahier EcoHabitat nº 6 (version en français)

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Une vision urbaine du logement

“La présence d’espaces verts urbains n’a aucun sens si elle n’est pas destinée à l’échelle du territoire, la prise en compte de la biodiversité n’a pas de sens si la réflexion n’intègre pas l’ensemble de l’habitat.” RÉSEAUX DES ESPACES VERTS L’expansion des villes et la mise en œuvre de grands projets d’infrastructure ont conduit à une fragmentation du territoire et donc des zones naturelles sous forme de mosaïques agricoles. Le déclin de la biodiversité, le manque de connectivité et une qualité de l’habitat à améliorer sont des faits font souffrir les villes d’aujourd’hui. La présence d’espaces verts urbains n’a aucun sens si elle n’est pas destinée à l’échelle du territoire, la prise en compte de la biodiversité n’a pas de sens si la réflexion n’intègre pas l’ensemble de l’habitat. Le concept de réseau d’espaces verts implique une première étape de catégorisation des espaces verts urbains et l’analyse de sa relation structurelle avec les parcs de la ville et les parcs naturels. À toutes les échelles, l’organisation des espaces verts (parcs, des intérieurs des cours d’immeuble, des rues boisées, des jardins,

des toits et des façades végétalisées) a du sens autant pour chaque projet que pour une vision globale du quartier à la ville. En ce sens, l’ensemble des recommandations de cette thématique a pour but de revaloriser la nature et d’intégrer des espaces verts de proximité favorisant leur accessibilité à moins de 200 m, en fonction de leur surface. La conservation de la nature et de la culture, qui ont envahi fréquemment les quartiers urbains, fait partie des éléments importants de la structure de la ville. La disparition de l’agriculture et la fragmentation de l’espace urbain, a entraîné dans certains cas l’obsolescence de ces espaces frontaliers agricoles. Trouver de nouveaux usages et de préserver ces espaces, ainsi que développer l’agriculture locale est un défi pour la conservation d’une mosaïque agricole dominant des périphéries.

RÉSEAUX DES ESPACES VERTS PARCS DE LA VILLE ET DE LA MÉTROPOLE • Définir les activités de liaison et d’accès. • Donner la perméabilité des périphéries urbaines par des itinéraires de continuité thématique. • Raccorder la zone verte urbaine par des coulées vertes ou des contours plus irréguliers. • Rendre les sols perméables. • Veiller à une échelle territoriale avec des connectivités écologiques entre les espaces verts et les parcs urbains. • Définir les localisations de contact entre les parcs de la ville et leur donner des thématiques. • Réunir des actions pour protéger et améliorer l’espace rural. • Assurer la continuité et la connectivité des espaces verts. • Promouvoir l’utilisation des toits verts, des façades et des potagers. • Accéder à un espace vert de plus de 2.000 m² à une distance inférieure à 200 mètres. • Accéder à un espace vert de plus de 5,000 m² à une distance inférieure à 750 mètres. • Accéder à un espace vert de plus de 1 hectare et un couloir vert à une distance de moins de 2 km. • Accéder à un espace vert de plus de 10 hectares dans un rayon de 4 km. SOL AGRICOLE • Planter des arbres fruitiers et des plantes dans les villes. • Préserver et convertir des zones agricoles urbaines enregistrées dans le fonctionnement de l’écosystème.

Figure 14.5. Recommandations urbaines proposées par EcoHabitat SUDOE.

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