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A
ux lendemains des attentats survenus à Bruxelles, à Paris et à Copenhague, on serine beaucoup les verbes «partir ou rester ?». Voilà le nouveau et difficile dilemme auquel sont confronté(e) s certain(e)s de nos concitoyen(e) s. Pourtant, maintes fois posée à lui (elle), cette nostalgique question a énormément taraudé l’immigré(e) depuis plusieurs générations sans lui y trouver d’issue honorable répondant à l’optimalité de ses convenances. Il est vrai que les immigré(e)s ne se considèrent pas d’ici ni de là-bas encore moins d’ailleurs. Donc, ceux et celles –«auto-baptisé(e)s autochtones (!)»- qui se la posent aujourd’hui, découvrent-ils (elles) subitement leurs origines d’étrangers(ères) ? C’est vrai aussi que notre planète vit actuellement une morosité, un immobilisme et un pessimisme où une certaine «minorité» de nos (con)citoyen(ne)s semble peser lourdement sur la balance et, est confrontée, malgré elle, à la visibilité des autres communautés aux apparences surnommées «allochtones». De ce fait, ces dernières exhalent, à qui veut bien le sentir ou l’entendre, ce (res) sentiment patronyme d’insignifiance
(Abdelkader BENMOUSSA) vécu au sein des populations parce que celles-ci ne font pas le poids face à on ne sait qui ou quoi. Fort probablement, la faute à ce label de discrimination -ethniquement et/ou génétiquement- positive qui leur collerait éternellement mieux à la peau et dont l’ADN s’en convient «à merveille» sans nul rejet. Et comme si cela ne suffisait pas, nos dirigeants enfoncent le bouchon, là où cela fait très mal. En effet, jamais l’ouïe de cette (im)migration n’a été apaisée par un quelconque discours d’un chef d’état européen déclarant vouloir tout faire pour assurer sa sécurité et que «l’Europe sans les immigré(e)s ne serait plus l’Europe». En s’adressant aux membres de ces avérées diasporas –celles qui font le poids-, ces quelques chefs de gouvernement n’hésitent même plus à l’affirmer clairement aujourd’hui :
«il ne faut pas quitter notre pays par crainte pour votre sécurité». A l’écoute de tels discours, n’a-t-on pas l’impression d’entendre la fameuse réplique de Williame SHAKSPEARE dans Roméo […] «je dois partir et vivre, ou rester et mourir» ? Alors pourquoi ne pas rester tout en se demandant de partir vers d’autres (in)opportunités offertes par ces États et/ou Nations –ô combien Uni(e)s et Ô TAN(t) «(com)promis(e) s»-, où brille un ardent hélianthe dans leurs curieux cieux convoitant les yeux bleus de ces «envieux» tout en leur faisant miroiter la distillation d’une «misère qui, paraît-il, serait moins pénible au soleil !» ? C’est peut-être une intention obsessive qui trotte dans la tête de quelques un(e)s qui souhaitent mettre les voiles et cela peut se comprendre. Mais il ne faut pas vite s’enflammer car à l’idée de partir, ne veut certainement pas dire qu’ailleurs signifie forcément un meilleur bien-être pour aisément y vivre. Cela dit partir de quelque part en étant dans l’évitement n’a-t-elle jamais été une solution ?
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