D3Mag

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L’IMA de Paris se veut

arabe Magazine mensuel Détroit, avril 2023, propulsé par Sendinblue, webmaster, Sarie Abdeslam
vitrine de l’art contemporain

Colophon

Fondé en 2000. De 2000 à 2020, la revue de presse hebdomadaire Dounia News. À partir de 2020, le magazine mensuel est renommé, D3Mag. Il parait, la fin de chaque mois, et envoyé gratuitement aux abonnés.

• Editeur responsable - Infographie: Abdeslam Sarie

• Technicien : Benoit Garsoux

Abonnement : abonnement@dounia-news.be

Les archives : https://www.dounia-news.eu/

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Le mensuel D3Mag, est propulsé par Sendinblue.

N° ISSN 2736-6774 (Edition Web)

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Ont contribué à ce numéro :

Conformément au règlement 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE : https://bit.ly/2SrYHii

Sommaire

La guerre en Ukraine pour maintenir l’Union européenne sous tutelle?! ��������������������������������� 5 Belgique 7 Europe 13 Almaghreb 17 Divers 21 Coin lecture 22 3 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

La guerre en Ukraine pour maintenir l’Union européenne sous tutelle?!

Pour notre part, a contrario de Monsieur Meyssan, nous dirions plutôt que la guerre des États-Unis et de l’OTAN en Ukraine est un nouvel épisode de la guerre impérialiste américaine pour maintenir son emprise – son hégémonie –sur l’économie mondialisée. Évidemment, cette aventure belliciste rapproche de plus en plus les deux grands blocs impérialistes, le bloc occidental Atlantique et le bloc oriental Pacifique, d’un affrontement direct – nucléaire et génocidaire -. L’Union européenne dont l’économie est intimement imbriquée à l’économie américaine n’a pas le choix de ses orientations politiques et militaires. Bien que le pari de la Maison Blanche soit effectivement d’emprisonner l’Union européenne dans l’Alliance Atlantique et de la compromettre sans espoir de retour, le « projet Ukraine à la dérive » comporte des risques importants. Ainsi, qu’en sera-t-il de la « Sainte Alliance occidentale » quand l’Ukraine s’écroulera emportant avec elle les milliards d’euros dilapidés ? L’Amérique pourrat-elle mobiliser les États capitalistes de la vieille Europe pour l’affrontement asiatique taiwanais ? Vous trouverez ci-dessous le point de vue d’un intellectuel à propos de la problématique ukrainienne à mi parcours de cette dangereuse aventure militaire totale.

Par Thierry Meyssan. Sur La guerre en Ukraine pour maintenir l’Union européenne sous tutelle, par Thierry Meyssan (voltairenet.org)

C’est difficile à admettre, mais les Anglo-Saxons ne s’en cachent pas. Pour paraphraser une citation célèbre du premier secrétaire général de l’Alliance, l’Otan a été conçue pour « garder la Russie à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et l’Union européenne sous tutelle ». Il n’y a aucune autre interprétation possible de la poursuite des inutiles « sanctions » contre Moscou et des vains combats meurtriers en Ukraine.

Cela fait presque un an que l’armée russe est entrée en Ukraine pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité. L’Otan, rejetant ce motif, considère au contraire que la Russie a envahi l’Ukraine pour l’annexer. Dans quatre oblasts, les référendums d’adhésion à la Fédération de Russie semblent confirmer l’interprétation de l’Otan,

sauf que l’Histoire de la Novorossia confirme l’explication de la Russie. Les deux narrations se poursuivent en parallèle, sans jamais se recouper.

Pour ma part, ayant édité un bulletin quotidien durant la guerre du Kosovo [1], je me souviens que la narration de l’Otan à l’époque était contestée par toutes les agences de presse des Balkans, sans que j’aie le moyen de savoir qui avait raison. Deux jours après la fin du conflit, des journalistes des pays membres de l’Alliance atlantique purent se rendre sur place et constater qu’ils avaient été bernés. Les agences de presse régionales avaient raison. L’Otan n’avait cessé de mentir. Par la suite, alors que j’étais membre du gouvernement libyen, l’Otan, qui avait un mandat du Conseil de Sécurité pour protéger la population, l’a détourné pour renverser la Jamahiriya arabe libyenne, tuant 120 000 des personnes qu’elle devait protéger. Ces expériences nous montrent que l’Occident ment sans honte pour couvrir ses actes.

Relations avec l’Union européenne

Confrontées aux mêmes enjeux stratégiques et aux mêmes défis, l’OTAN et l’Union européenne (UE) coopèrent sur des questions d’intérêt commun, travaillent ensemble dans les domaines de la gestion de crise et du développement capacitaire, procèdent à des consultations politiques et apportent un soutien à leurs partenaires communs à l’est et au sud. L’UE est un partenaire essentiel et unique en son genre pour l’OTAN. En plus d’être composées en grande partie des mêmes États, les deux organisations partagent les mêmes valeurs et se trouvent face à des menaces et à des difficultés similaires.

Lire la suite de l’article : «Relations avec l’Union européenne»

4 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

COMMUNIQUÉ OFFICIEL CCLC

Cher.e.s ami.e.s, Suite à notre mobilisation pour le maintien de l’abattage rituel l’année dernière, nous avons décidé de prendre un temps de réflexion et d’observation.

Nous restons bien entendu toujours attentifs à l’évolution du dossier en région bruxelloise et travaillons à la pérennisation du respect de ce droit et liberté fondamentale !

Nous reviendrons vers vous prochainement avec des nouvelles infos sur cette campagne et un site internet mis à jour.

En tant que collectif citoyen pour la liberté du culte, nous sommes sensibles à toutes les questions liées aux droits et libertés fondamentaux concernant les cultes.

C’est pourquoi nous avons été sollicités pour vous informer du dossier concernant les cours de religion et morale à l’école.

L’occasion vous est donnée à nouveau de faire entendre votre voix !

En effet, le Collectif RLMO, rassemblant des parents, des profs de religion et morale, ainsi que des citoyen.e.s engagé.e.s, s’est mis en place pour défendre ce droit constitutionnel et éviter qu’à terme, le cours de religion ou morale soit exclu purement et simplement de nos écoles officielles !

Nous soutenons l’initiative du Collectif RLMO pour le maintien des cours de religion et morale dans la grille-horaire.

Nous vous invitons donc à vous mobiliser également pour cette cause.

Comment ?

Envoyer un mail via le site www.rlmo.be dès ce soir !

CCLC : info@cclc.be;

Collectif Citoyen pour la Liberté de Culte · Avenue Louise 209 · Bruxelles 1050 · Belgium

5 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

La vidéo choc de l’attaque à l’arme blanche dans

la station de métro

Schuman à Bruxelles

Ce sont trois personnes, et non une seule, qui ont été blessées à la suite d’une attaque au couteau survenue lundi soir dans la gare de Bruxelles-Schuman, a pu préciser la police fédérale lundi vers 19h30.

L’une de ces personnes est blessée gravement, les deux autres légèrement, a-t-elle déclaré. Le parquet de Bruxelles a affirmé que l’auteur suspecté, qui a été arrêté, est un homme de 30 ans. Selon la DH, il s’appelle Charif H. A. Il est domicilié à Schaerbeek. A priori, il ne s’agit pas d’une agression à caractère terroriste.

Enseignement: les cours de religion et morale ne seront plus qu’optionnels

À partir de septembre 2024, les cours de religion ou de morale pourraient progressivement disparaître de la grille horaire officielle dans l’enseignement officiel, au bénéfice d’un supplément d’éducation à la philosophie et citoyenneté.

C’est en effet le sens d’une note d’orientation que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles soumet en ce moment à la concertation avec les pouvoirs organisateurs et les syndicats. Le cabinet du ministre-président Pierre-Yves Jeho-

La Belgique enquête sur les biens des Marocains au Maroc

Plusieurs bénéficiaires de logements sociaux en Belgique sont également propriétaires de biens immobiliers à l’étranger, notamment au Maroc. C’est ce qu’a révélé une enquête commandée par le ministre flamand du Logement.

Selon cette enquête, 322 bénéficiaires de logements sociaux, dont 186 résidant à Limbourg, ont acquis des biens immobiliers à l’étranger au cours des deux dernières années. Une fraude difficile à prouver d’autant que les sociétés en charge de l’octroi de ces logements sociaux ne peuvent accéder aux données des cadastres étrangers.

L’Ecole royale militaire belge tient son camp d’hiver

à Errachidia, au Maroc

Pour son camp d’hiver de cette année 2023, le choix de l’École royale militaire de Belgique (ERM) s’est porté sur la région d’Errachidia au Maroc. Depuis quelques jours, près de 80 élèves-officiers belges s’entraînent dans cette région aux méthodes de survie, d’orientation et de tactique avec des cours théoriques et pratiques. Les élèves-officiers belges sont accompagnés par l’Amiral Yves Duppont, commandant de l’ERM, qui coordonne avec les Forces armées royales (FAR). Le choix de l’ERM est motivé par les reliefs de la région d’Errachidia qui offre d’excellentes opportunités pour ce genre de stages, mais aussi pour la stabilité que connaît le Royaume du Maroc.

let insiste samedi sur le fait qu’aucune décision n’a encore été prise.

Trois scénarios sont évoqués par le cabinet de la ministre de l’Education Caroline Désir (PS) dans ce document adopté à la veille de Noël et présenté vendredi aux pouvoirs organisateurs de l’officiel. Un, la suppression pure et simple des cours philosophiques au bénéfice de deux heures d’éducation à la philosophie et la citoyenneté. Deux, deux heures d’éducation à la philosophie et la citoyenneté et, au choix, une heure d’éducation à la philosophie et la citoyenneté ou religion/morale. Trois, deux heures d’éducation à la philosophie et la citoyenneté pour tout le monde et une heure de religion/morale à titre optionnel.

Le président de l’Exécutif des Musulmans accuse Van Quickenborne de «rompre le dialogue» avec la communauté musulmane

Mehmet Üstün regrette que le ministre ait privé l’EMB de subsdides.

Le président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), Mehmet Üstün, a accusé cette semaine le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), de «rompre le dialogue avec la communauté musulmane» en lui ayant retiré sa reconnaissance et en le privant du «moindre subside» alors qu’il doit organiser des élections internes.

«Aujourd’hui, 30 janvier 2023, le ministre belge de la Justice, probablement inspiré uniquement par des motifs électoraux, refuse de nous verser le moindre subside. Le retrait de notre reconnaissance est contesté au Conseil d’État», a-t-il affirmé dans une carte blanche notamment adressée à l’agence Belga.

Belgique

Fatima Zibouh, nouveau visage de Brussels2030, ne fait pas l’unanimité

La politologue belge d’origine marocaine Fatima Zibouh, est la nouvelle co-porteuse du projet de candidature de Bruxelles en tant que capitale européenne de la culture en 2030. Cette désignation est loin de faire l’unanimité. Celle qui est nantie d’un doctorat en sciences politiques avec Culture, ethnicité et politique peut tout de même compter sur le soutien du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS).

Fatima Zibouh est critiquée pour sa désignation en tant que nouveau visage de Brussels2030 succédant à l’ancienne journaliste Hadja Lahbib qui a abandonné la fonction en juillet 2022, après sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères. Vendredi, le député bruxellois DéFI, Christophe Magdalijns, avait demandé à la nouvelle co-chargée de mission de « respecter avec volontarisme, la stricte neutralité nécessaire et applicable

aux services publics bruxellois dont ‘Brussels 2030’ fait incontestablement partie », rapporte Belga. Zibouh est administratrice du Centre pour la justice intersectionnelle « dont la matrice idéologique fait peu de doute. L’intéressée semble côtoyer différentes figures du militantisme islamique », estime l’élu, soulignant que la politologue occupe « une fonction publique de direction » qui relève « de la responsabilité du gouvernement bruxellois et qui, de ce fait, nécessite d’adopter une totale neutralité dans les actes comme dans les apparences ».

parquet de Bruxelles a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances de l’accident.

La majorité des livreurs de repas à vélo à Bruxelles seraient sans-papiers

Quelque 200 personnes se sont rassemblées lundi soir sur le boulevard Albert II, à proximité de la Gare du Nord, en mémoire de Sultan Zadran, un coursier à vélo décédé jeudi non loin de là après avoir été écrasé par un bus.

Ce livreur à vélo pour le compte d’Uber a été percuté par un bus d’une société privée. L’accident s’est produit à l’intersection du Boulevard Roi Albert II et de la place Solvay à Schaerbeek. Le

“Sultan est décédé en livrant pour Uber. C’est une tragédie, personne ne devrait mourir en travaillant. Ce n’est pas pour dire que c’est la faute d’Uber mais nous regrettons qu’Uber ne fasse pas tout pour assurer la sécurité de ceux qui, jeunes ou moins jeunes, travaillent pour lui. Continuellement, nous interpellons Uber et les autres plateformes car on constate que leurs travailleurs ne sont pas respectés“, a dénoncé Martin Willems, responsable national CSC, au nom de la Maison des livreurs.

Du nouveau sur votre déclaration d’impôts 2023: la déclaration sera désormais neutre en genres

L’âge déterminera désormais la place de chacun des conjoints sur la déclaration fiscale, et non plus le sexe, a annoncé mercredi le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, dans un communiqué.

Jusqu’à présent, sur les déclarations des couples de sexe opposé mariés ou cohabitant légalement, les données de l’homme étaient systématiquement placées avant celles de la femme, dans la colonne de gauche. À partir de l’année des revenus 2022

Plus de 2 millions de Belges courent un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale

2.144.000 Belges, soit 18,7% de la population belge, courent un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (AROPE). C’est ce qui ressort des chiffres de la pauvreté pour l’année 2022 que Statbel, l’office belge de statistique, publie aujourd’hui sur base de l’enquête sur les revenus et les conditions de vie (EU-SILC).

et l’exercice d’imposition 2023, cet ordre sera fait sur la base de l’âge. Dorénavant, la personne la plus âgée sera inscrite en premier dans la colonne de gauche.

Le changement ne concerne logiquement que les déclarations des couples de sexe opposé dont la femme est plus âgée que l’homme. L’administration fiscale a calculé que ce changement aura un impact sur 538.180 déclarations, soit 23 % de l’ensemble des dossiers imposables globalement.

13,2% des Belges vivent dans un ménage dont le revenu total disponible est inférieur au seuil de pauvreté, qui s’élève à 1.366 euros par mois pour une personne isolée. Ils sont considérés comme un groupe à risque de pauvreté monétaire (AROP). Par ailleurs, 11,5% de la population vivait dans un ménage à faible intensité de travail (LWI). En 2022, 5,8% des Belges souffraient de privation matérielle et sociale sévère (SMSD).

Un rassemblement en hommage au livreur décédé jeudi : “Les travailleurs ne sont pas respectés”

L’ex-bourgmestre de Schaerbeek poussé à la démission par son épouse entre deux

policiers

VIDEORoger Nols avait quitté la politique du jour au lendemain le 23 mai 1989, après 29 ans passés à la tête de la commune bruxelloise. Son départ avait été motivé par des raisons de santé. L’un de ses anciens échevins vient de révéler dans ses mémoires les réels motifs de son départ, pour le moins cocasses.

Hi han

On a beau être attentif, on ne peut pas tout remarquer. Contrairement à une idée couramment admise, je ne suis pas Pic de la Mirandole: je ne sais pas tout. Pour commencer, je ne sais pas si cet aveu – certes un peu douloureux – ne va pas vous inciter à cesser aussitôt la lecture de cette infolettre, pire, de vous en désabonner. Quoi? Rebuffat fait du réchauffé, à présent! Où va-ton, je vous le demande un peu! Et moi je vous réponds aussitôt: à Schaerbeek, commune de la Région bruxelloise, que les plumitifs de jadis appelaient la cité des ânes non pas par esprit de moquerie mais parce qu’aux temps jadis, avant que Bruxelles ne déborde sur les riants pâturages environnants, Schaerbeek était bel et bien réputé pour ses élevages d’ânes. Autrement dit, à Schaerbeek, plus d’un âne s’appelait Martin, mais un seul porta le nom de Nols, Roger pour sa maman.

Venu du libéralisme et y retourné, passé au FDF du temps de sa splendeur et finalement échoué au Front national, l’homme se distingua par quelques facéties du meilleur goût. Bourgmestre de Schaerbeek, il arriva à l’hôtel de ville à dos de chameau, pour prédire ce qui allait arriver au terme du grand remplacement. Et pourtant, le grand remplacement, il y avait lui-même grandement contribué. Venu de Wallonie, il contribua avec quelques dizaines de milliers d’autres à chasser la population autochtone (flamande, quoi) et à remplacer les équidés par des bourgeois francophones. Il eut l’idée géniale de créer à la maison communale un guichet unique destiné aux néerlandophones. Apartheid? Nenni valet: faciliter la vie aux citoyens flamands, jurait-il.

À l’époque où Léopold II est remplacé par Annie Cordy six pieds sous terre (ils y sont tous les deux, notez bien, mais je parle du tunnel reliant la Koekelique de Baselberg au centre-ville), il était temps de s’interroger sur la pertinence de laisser l’infâme dans la galerie des bourgmestres, où leurs bustes leur accordent l’immortalité. Comme les tenants de la thèse, c’est notre histoire, il

faut l’assumer, et les tenants de l’effaçage, arrêtons les honneurs, ça suffit, ne se départageaient pas, un compromis génial – il n’y a que les Belges pour en trouver de tels – s’est dessiné: oui, on laisserait la statue, mais on la retournerait. Sans bonnet d’âne, le feu bourgmestre méditera face au mur sur l’ingratitude humaine. Et tant qu’on y est, retournons aussi le buste de Léopold II qui tiens tiens – coïncidence? Je ne crois pas – se trouvait à côté de son bureau.

Texte © Jean Rebuffat

Le document est de piètre qualité, comme le mec sur le chameau, soit dit au passage, mais il est authentique.

Mise en ligne, expédition de la lettre, régie générale, nourriture des chameaux et tout le tintouin, Jean-Robert Hanssens.

Le port du masque restera obligatoire dans les établissements de soins jusqu’au 23 mai

Un arrêté a été pris en ce sens la semaine dernière par le collège réuni de la commission communautaire commune (Cocom), après analyse de la situation Covid à Bruxelles, nous indique France Dammel, la porte-parole de la Cocom, confirmant une information de la RTBF.be.

Il faudra donc continuer à porter le masque dans les hôpitaux, les pharmacies et les cabinets médicaux. La décision des autorités de santé fait suite à l’analyse de la situation du Covid à Bruxelles, notamment un taux d’incidence de 30 cas pour 100.000 habitants et un taux de positivité de 12%. La Région totalise un peu plus de 504.000 cas.

Les Assises contre le racisme s’ouvrent le 29 avril

RAPPEL - COMMUNIQUE DE PRESSE – 22 mars 2021

Le 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. L’occasion de rappeler que, 40 ans après l’adoption de la loi visant à réprimer le racisme et la xénophobie, les discriminations et le racisme sont des questions qui continuent à tarauder notre société. Le Parlement bruxellois a décidé de s’en saisir en organisant à partir de la fin du mois prochain des Assises contre le Racisme et toutes les formes de discriminations raciales.

Le Président Rachid Madrane avait en effet proposé en juin dernier au Bureau élargi du Parlement que l’assemblée bruxelloise organise sous sa houlette (vu le caractère transversal de la question) des Assises de lutte contre le racisme, qui verraient les associations compétentes en matière de lutte contre le racisme et les différentes formes de discriminations raciales, les pouvoirs publics, des représentants des différents secteurs publics et privés, et des experts débattre ensemble de la situation en Région bruxelloise et des solutions possibles. Les discriminations raciales subies par les Bruxelloises et Bruxellois, dans toute leur diversité, que ce soient la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, l’afrophobie ou encore l’asiaphobie seront abordées.

Tous les intervenants sont invités à être parties prenantes à une réflexion large sur la question des discriminations racistes dans les différentes dimensions des compétences de la Région bruxelloise et à l’élaboration de recommandations pour développer, à terme, un plan régional de lutte contre le racisme, qui s’inscrira dans le plan interfédéral de lutte contre le racisme, piloté par la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité des Chances, Nawal Ben Hamou. Ce plan mettra à contribution l’ensemble des membres du Gouvernement bruxellois.

La séance inaugurale des Assises se tiendra le 29 avril en matinée, au Parlement bruxellois.

Le Président du Parlement, Rachid Madrane, la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité des Chances, Nawal Ben Hamou, et différents acteurs de la lutte contre le racisme y poseront le cadre des débats et préciseront les objectifs et les attentes de ces Assises.

La façon dont la séance se tiendra devra encore être précisée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

Les Assises s’articuleront ensuite autour de six panels de discussion sur les thématiques suivantes, liées aux travaux de commissions permanentes du Parlement bruxellois :

• Économie, emploi et fonction publique

• Logement

• Prévention et sécurité

• Social, santé et accès aux services

• Mobilité, urbanisme et aménagement du territoire

• Statistiques, données, études et objectivation des constats

Lors de la séance de clôture, le Parlement fera une synthèse des travaux, émettra ses recommandations et proposera une résolution à transmettre au Gouvernement et instances concernées.

Pour Rachid Madrane : «A la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, il est bon de rappeler que nous devons veiller chaque jour à ce que chacune et chacun puisse trouver sa place et s’épanouir dans la petite ville-monde qu’est Bruxelles, sans être en butte aux discriminations. Notre Assemblée est par essence le lieu du débat démocratique : à ce titre, elle a évidemment vocation à être ouverte sur la société et en prise avec les questions brûlantes qui se posent à nous».

«Bruxelles, ce sont 184 nationalités qui se côtoient tous les jours. Cette diversité fonde aussi la richesse de notre Capitale. Toutefois, cette multiculturalité est encore trop souvent synonyme de préjugés et/ou de discriminations. Les Assises contre le racisme, c’est l’occasion d’avancer collectivement avec les parlementaires et le monde associatif sur l’un des enjeux de la législature : la lutte contre le racisme sous toutes ses formes. Je me réjouis du lancement des Assises dont les recommandations seront autant de fils conducteurs du futur plan bruxellois de lutte contre le racisme» précise encore Nawal Ben Hamou.

Contacts presse :

Pour le Parlement bruxellois :

Vanessa Despiegelaere (Présidence) – vdespiegelaere@parlement.brussels – 0476 76 37 30

Marie Strowel (Service Communication et Relations extérieures) – mstrowel@parlement.brussels – 0474 92 01 40

Pour la Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité des Chances :

Annaïk De Voghel – 0472 71 99 31

Le Baron Francis Delperée, Président de l’Association « LES AMIS DU MAROC »

Ambassadeur du Royaume du Maroc auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg ont le plaisir de vous convier à la Conférence-débat sur le thème :

• Avec la participation de :

• Mme Ilham Kadri, CEO de SOLVAY

• Mme Amina Lemrini, Militante et Présidente fondatrice de l’Association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM)

• Mme Simone Susskind, Militante associative et Femme politique

• Mme Neila Tazi, Parlementaire et Présidente de la Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC)

• Mme Amal El Fellah Seghrouchni, Présidente Exécutive du Centre International d’Intelligence Artificielle du Maroc Ai Movement

• M. Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) et ancien Président du CNDH

• Mme Fatiha Saïdi, Ecrivaine

Le débat sera animé par Mme Hakima Dermouch, Journaliste

Le Mercredi 15 mars 2023 à partir de 18h00

Hôtel de Ville de Bruxelles

Salle Gothique, Grand-Place, 1000 Bruxelles

Contexte : parmi les mouvements sociaux qui ont marqué la société marocaine durant les trois dernières décennies, le mouvement de défense des droits des femmes occupe une place de choix. Des progrès considérables ont été accomplis dans divers domaines, consacrés dans la dernière constitution et dans de nombreux chantiers de réformes. Cependant, plusieurs défis restent à relever et des réformes majeures demeurent nécessaires pour consolider les acquis, parer aux insuffisances et renforcer le rôle de la femme marocaine comme acteur de progrès et de modernité dans un Maroc en Mouvement.

Réservation obligatoire avant le 01/03/2023 sur le lien suivant : http://bitly.ws/A2uM

Et
« La femme dans le Maroc d’aujourd’hui »
Sommaire
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Grâce à l’exceptionnelle donation du couple franco-libanais Claude et France Lemand, l’IMA se hisse désormais au premier rang des musées d’art arabe moderne et contemporain dans le monde occidental. Soit l’occasion idéale de procéder au réaménagement de ses espaces et de repenser totalement le discours scientifique qui sous-tend ses galeries d’exposition.

Quoi de commun, de prime abord, entre une plaque funéraire de la première moitié du IIIe siècle exhumé sur le site de Palmyre (Syrie), un feuillet du Coran en lettres d’or sur fond bleu du Xe siècle provenant de Kairouan (Tunisie), une composition onirique et sensuelle de l’artiste algérienne Baya, une peinture engagée du peintre marocain Mahi Binebine, ou bien encore cette Femme-Oiseau taillée dans un marbre blanc par la sculptrice jordanienne Mona Saudi ? Qu’elle soit antique ou contemporaine, réalisée à des fins rituelles ou profanes, chacune de ces œuvres, conservées dans les collections de l’Institut du monde arabe à Paris, éclaire l’une des innombrables facettes de la créativité artistique dans le monde islamique.

L’IMA des Lumières

Grâce à l’extrême générosité de Claude et France Lemand, collectionneurs passionnés et infatigables des artistes de la diaspora et de la scène artistique arabes, l’IMA se dote d’une collection unique dans le monde occidental qui l’oblige à reconsidérer davantage encore son rôle de musée de référence et de réflexion sur cette partie du monde trop souvent incomprise et caricaturée. C’est avec cette pointe de lyrisme dont il est coutumier que Jack Lang, en lice pour un nouveau mandat, se plaît à évoquer ce futur « IMA des Lumières » s’ouvrant à d’autres disciplines, telles la philosophie, la poésie, les sciences, l’économie, la gastronomie, le sport, ou bien encore la mode…

(Vidéo à voir)

• L’Institut du monde arabe est un institut culturel français consacré au monde arabe. Il est situé au cœur du Paris historique, dans le 5ᵉ arrondissement, sur la place Mohammed-V, entre le quai Saint-Bernard et le campus Pierre et Marie Curie. Wikipédia

• Adresse : 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris, France

• Horaires : Ferme à 19:00

• Téléphone : +33 1 40 51 38 38

• Architectes : Gilbert Lézénès, Pierre Soria, Martin Robain, Jean-François Galmiche, Rodo Tisnado, Jean-François Bonne

• Création : 30 novembre 1987

• Président : Jack Lang

L’IMA de Paris se veut vitrine de l’art contemporain arabe

L’Institut du monde arabe de Paris va faire sa mue en 2023 avec l’ambition de devenir l’un des centres mondiaux de l’art contemporain et moderne arabe, laissant les arts de l’Islam au Louvre ou au British Museum.

A la fois centre culturel et vitrine diplomatique, l’Institut du monde arabe est financé à hauteur de 12 millions d’euros chaque année par le ministère français des Affaires étrangères.

L’institution va recevoir six millions d’euros, étalés sur trois ans, du ministère pour réaliser d’importants travaux de réno-

vation. «Ces travaux, ça fait des années qu’on les attend», se félicite Jack Lang, son président.

Cette enveloppe fait suite au don en 2018 du collectionneur Claude Lemand et de son épouse France de plus de 1.800 oeuvres, dont des grands noms comme l’Algérien Abdallah Benanteur, le Syrien Youssef Abdelké ou l’Américano-libanaise Etel Adnan.

À Paris, un nouveau musée consacré à l’art arabe de l’Antiquité à nos jours va naître à l’IMA
Jack Lang
Europe

Florence Bergeaud-Blackler publie « Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête » aux éditions Odile Jacob. Ce livre décrypte la stratégie du mouvement islamiste issu de l’internationalisation du mouvement des Frères musulmans. Florence Bergeaud-Blackler montre comment il étend son emprise au cœur même des sociétés européennes en s’appuyant sur leurs institutions ou en subvertissant les valeurs des droits de l’homme. Extrait 2/2.

En Europe, il existe quelques partis explicitement islamiques, mais ils sont très rares. À l’exception de quelques-uns comme le parti Islam en Belgique, Sharia4Belgium ou encore l’Union des démocrates français musulmans, ils empruntent généralement des intitulés banalisés de groupes, mouvements ou coalitions pour la défense de droits et de valeurs, comme la Coalición por Melilla en Espagne, le Parti de l’égalité, de la paix et de l’amitié (DEB) en Grèce, le Mouvement des droits et des libertés (HÖH) en Bulgarie, le Nouveau Mouvement pour l’avenir (NBZ) d’Autriche ou, en France, Parti égalité et justice6 . Dans les démocraties européennes, le frérisme préfère à la création de partis l’infiltration d’institutions, d’associations culturelles, éducatives ou sportives, de lutte contre le racisme et les discriminations. De cette façon, ils économisent leurs ressources, alimentant de petits groupes de pression, pour atteindre ainsi toutes les couches sociales et tous les secteurs de la société. Les réseaux sociaux leur donnent une audience considérable, certainement disproportionnée par rapport au nombre de ces militants actifs.

Double peine rétablie en France

NOTE DE SYNTHESE

Les étrangers qui commettent une infraction en France s’exposent non seulement aux peines prévues par la loi pour cette infraction, mais peuvent également être renvoyés dans leur pays d’origine, à la suite d’un arrêté d’expulsion ou d’une peine d’interdiction du territoire.

L’arrêté d’expulsion constitue une mesure administrative. Il est pris sur la base de l’article 23 de l’ordonnance du 2 novembre 1945 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, qui permet l’expulsion pour une durée indéterminée de tout étranger dont la présence sur le sol français constitue « une menace grave pour l’ordre public », l’administration se fondant fréquemment sur les condamnations pénales pour apprécier cette menace. L’article 25 de l’ordonnance de 1945 prévoit plusieurs catégories d’étrangers auxquels la procédure d’expulsion ne peut s’appliquer : il s’agit essentiellement d’étrangers qui ont des liens étroits avec notre pays (résidence prolongée en France, mariage avec un ressortissant français, existence d’enfants de nationalité française...). Toutefois, en cas de « nécessité absolue pour la sûreté de l’État ou la sécurité publique », l’expulsion peut être prononcée à l’encontre d’un étranger appartenant à l’une des catégories protégées.

Dans le champ politique partisan, les Frères utilisent ce qu’on peut appeler des « partis coucous », des nids dans lesquels, comme la femelle coucou, ils déposent leurs œufs pour les faire nourrir et protéger par d’autres.

Quand ils soutiennent des partis musulmans comme l’Union des démocrates musulmans (UDM) en France, parti lié au CCIB (qui a pris le nom de CCIE après son interdiction en France dans une association sans but lucratif sous régime belge), c’est pour mieux faire oublier leurs activités discrètes dans les partis coucous comme le sont en France certaines sections des partis La France insoumise et Europe Écologie Les Verts.

Par ailleurs, en vertu de l’article L 131-30 du code pénal, les tribunaux peuvent condamner les étrangers coupables d’un crime ou d’un délit à une peine d’interdiction du territoire. Elle peut être prononcée à titre définitif ou pour une durée limitée. Il peut s’agir de la peine principale, mais elle constitue le plus souvent une peine complémentaire. Elle entraîne la reconduite du condamné à la frontière, le cas échéant après qu’il a purgé sa peine de prison, puisque l’interdiction du territoire est suspendue pendant la durée d’exécution de celle-ci.

Instaurée dans le droit français par la loi du 31 décembre 1970 sur la lutte contre la toxicomanie, l’interdiction du territoire visait à l’origine les étrangers condamnés pour les infractions les plus graves à la législation sur les stupéfiants. Son champ d’application a été progressivement étendu à quelque 200 infractions définies par le code pénal (atteintes aux personnes, atteintes aux biens commises avec violences, atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation...), par le code du travail ou par l’ordonnance de 1945 sur les étrangers.

Lire la suite de la synthèse, cliquez

13 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023
Alliances politiques et calcul tactique : les liens ambigus des gauchistes rouges et verts avec les Frères musulmans

Le Royaume-Uni désigne Sultana Tafader, musulmane voilée, au rang de « Conseillère de

la Reine Elizabeth »

Sultana Tafadar dénonce la France pour l’interdiction faite aux avocats de porter le hijab devant les tribunaux et la restriction du port du hijab dans les compétitions sportives.

Sultana Tafadar, la première avocate criminelle portant le hijab du Royaume-Uni, qui est également devenue la première femme portant le hijab du barreau pénal à être nommée conseil de la reine, vise à donner l’exemple aux femmes en poursuivant leurs rêves et en atteignant leurs objectifs.

L’autorisation accordée à un extrémiste de droite de manifester, samedi, devant l’ambassade de Turquie à Stockholm où il a brûlé un exemplaire du Coran, a suscité la colère d’Ankara.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé lundi 23 janvier que la Suède, candidate à l’adhésion à l’Otan, ne pouvait plus compter sur le «soutien» de la Turquie après qu’un militant anti-islam a brûlé un exemplaire du Coran samedi devant l’ambassade de Turquie à Stockholm.

«La Suède ne doit pas s’attendre à un soutien de notre part pour l’Otan. Si vous ne respectez pas les croyances religieuses de la République de Turquie ou des musulmans, vous ne recevrez aucun soutien de notre part», a déclaré le président turc.

L’autorisation donnée à un extrémiste de droite suédo-danois, Rasmus Paludan, de manifester samedi devant l’ambassade de Turquie dans la capitale suédoise a suscité la colère d’Ankara. Sous importante protection policière et à l’abri de barrières métalliques, ce militant anti-islam et anti-immigration a brûlé un exemplaire du Coran.

«Il est clair que ceux qui ont causé une telle disgrâce devant l’ambassade de notre pays ne doivent plus s’attendre à aucune bienveillance de notre part concernant leur demande d’adhésion à l’Otan», a martelé Recep Tayyip Erdogan lors d’un discours télévisé.

Otan : après une manifestation anti-islam, la Suède «ne doit pas s’attendre au soutien» turc
14 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

Islam de France: un contrôle qui ne dit pas son nom

Jeudi matin, Emmanuel Macron reçoit à l’Elysée les acteurs musulmans des territoires avec lesquels l’Etat a décidé de dialoguer pour réorganiser le culte

Les faits - Les participants au Forum de l’islam de France (Forif) sont conviés jeudi à l’Elysée par Emmanuel Macron dont l’ambition est de redéfinir le dialogue avec les musulmans autour d’un « Islam des Lumières » qu’il appelle – naïvement ? – de ses vœux. Ces participants viendront rendre compte de leurs propositions issues d’un an de concertation réalisée au sein de quatre groupes de travail : aumônerie, droits et gestion des associations exerçant le culte, sécurité des lieux de culte et lutte contre l’islamophobie, professionnalisation et recrutement des imams.

Structurer les relations entre les institutions de la République et le culte musulman sans le crier sur les toits pour ne pas torpiller d’emblée un sujet hautement sensible : telle est la contrainte de l’exécutif qui avance donc avec prudence. Du coup, il n’est question que d’« instance informelle de dialogue », d’« émergence d’acteurs locaux » volontaires et bénévoles. Pas question d’afficher trop la couleur. L’Etat jacobin et les tentatives d’organisation par le haut, de Pierre Joxe, Jean-Pierre Chevènement ou Nicolas Sarkozy avec le Conseil français du culte musulman (CFCM), ont vécu. Place à l’islam local des quartiers, des associatifs et des « bonnes volontés ».

Islam de France : on prend les mêmes et on recommence

Emmanuel Macron reçoit à l’Élysée les membres du Forif, nouvelle instance qui remplace le CFCM. Dignitaires religieux consulaires et Frères musulmans sont toujours présents.

Par Clément Pétreault

On prend les mêmes et on recommence. Emmanuel Macron reçoit jeudi 16 février à l’Élysée les membres du Forif (Forum de l’islam de France), la nouvelle instance qui remplace le défunt CFCM (Conseil français du culte musulman), structure dont les membres n’ont cessé de se quereller et à qui il était notamment reproché une trop grande proximité avec les pays d’origine (notamment l’Algérie, le Maroc ou la Turquie) et les mouvements islamistes, type Frères musulmans…

Mais il n’est pas certain que le Forif change quoi que ce soit sur ces deux derniers points : « L’influence des Frères musulmans et des pays d’origine ne disparaîtra pas avec cette instance, car ce sont les mêmes acteurs qui se réintroduisent dans le Forif », observe un bon connaisseur de l’organisation du culte musulman en France. « Le ministère de l’Intérieur n’est pas dupe, mais au moins il a pu écarter les éléments les plus toxiques et dispose cette fois d’une capacité d’ajustement. Car le pouvoir y est à tout le monde et personne à la fois. C’est un mal pour un bien », commente un peu résigné, cet observateur avisé. Au moins cette fois, il n’y aura pas de blocages…

Relations banques - mosquées : le Forum de l’islam de France dévoile les conclusions de son étude

Le Forum de l’islam de France (FORIF) dont ses participants se préparent à rencontrer le chef de l’Etat jeudi 16 février, dévoile les principales conclusions d’une étude inédite réalisée par le groupe de travail dédié au droit et à la gestion des associations du culte musulman. Celui-ci, qui s’est très tôt emparé du problème de fermetures de comptes bancaires dénoncé par des acteurs musulmans, se veut soucieux de « bâtir une relation durable et de confiance » entre les mosquées et les banques. Zoom sur l’étude.

A la veille de la rencontre organisée au Palais de l’Elysée entre Emmanuel Macron et le Forum de l’islam de France (Forif), le groupe de travail droit et gestion des associations du culte musulman ont décidé, mercredi 15 février, de rendre publiques les conclusions de la première étude que ses membres ont réalisée, comme le dévoilait ici alors Saphirnews.

Cette étude, réalisée avec l’appui du Bureau central des cultes du ministère de l’Intérieur, visait à évaluer, « face aux contraintes de conformité applicables aux banques, les difficultés bancaires rencontrées par les associations du culte musulman, sur la base des réponses de 118 gestionnaires d’associations du culte musulman, issus de l’ensemble du territoire », qui gèrent, pour 60 % d’entre eux, des mosquées fonctionnant exclusivement avec des bénévoles.

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Almaghreb

Un nouvel élan pour une diaspora marocaine active et engagée

En partenariat avec le conseil de la communauté marocaine à l’étranger (ccme), la maison de la diaspora marocaine a organisé, mardi 31 janvier à casablanca, sa conférence de lancement sous le thème : «diaspora marocaine : un nouvel élan pour une diaspora active et engagée».

Cet évènement a réuni des membres de la diaspora, des acteurs institutionnels, des acteurs publics et privés, ainsi que des membres de la société civile. L’occasion d’échanger sur les enjeux de l’intégration de la diaspora dans le développement du Maroc et les outils nécessaires à cette intégration.

Intervenant à cette occasion, Jamal Belahrach, le président de la Maison de la Diaspora marocaine, a d’emblée souligné que les Marocains du monde qui font le choix d’un retour temporaire, ou définitif, éprouvent un grand nombre de difficultés à s’inté-

grer dans leur pays d’origine. «Nous ambitionnons de les accompagner et de les sensibiliser à la stratégie de développement économique du Maroc, ainsi qu’à créer un réseau mondial et constituer des groupes d’influence efficaces», a-t-il expliqué.

La Maison de la diaspora marocaine a été officiellement lancée, mardi 31 janvier à Casablanca, avec le soutien du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Présidée par Jamal Belahrach, cette ONG installée dans la métropole ambitionne de donner un nouvel élan pour les Marocains du monde actifs dans divers domaines.

Afin de converger les efforts de tout Marocain du monde désireux de se rendre utile à la mère patrie, selon ses capacités, ses compétences et la nature de son apport dans un domaine ou dans l’autre, la Maison de la diaspora a désormais vu le jour, sous forme d’association se voulant fédératrice. Le lancement officiel de cette initiative a été annoncé, mardi 31 janvier à Casablanca, lors d’un événement avec l’appui du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Son président, Jamal Belahrach, voit finalement l’aboutissement d’un projet pensé depuis 2006, avec un groupe de MRE de différents horizons.

La Maison de la diaspora marocaine s’appuie sur quatre objectifs principaux, à savoir «accueillir les investisseurs issus de la diaspora en leur proposant de les orienter, créer un réseau mondial de tous les talents marocains en fonction de leurs spécialités, promouvoir la dynamique nouvelle que connaît le Maroc et élaborer un plaidoyer», a déclaré Jamal Belahrach à Yabiladi, dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de l’événement. Le projet est parti d’un constat et d’un questionnement sur «comment éviter la rupture de confiance entre la diaspora et le Maroc».

Construire ensemble et en interaction

A travers une structure physique, l’association aspire à l’accueil des Marocains du monde, avec l’idée de contribuer au développement socio-culturel et économique dans le pays. Il s’agira ainsi de «faire en sorte que le pays soit une nation cohérente à travers sa diversité», a déclaré le président

Office des Changes: Les transferts des MRE ont dépassé 109 MMDH en 2022

L’Office des Changes a indiqué que les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) se sont établis à plus de 109,15 milliards de dirhams (MMDH) en 2022, contre 93,67 MMDH un an auparavant.

Il ressort des indicateurs mensuels de l’Office sur les échanges extérieurs que ces transferts ont ainsi affiché une hausse de 16,5% (15,48 MMDH) par rapport à 2021.

Par ailleurs, l’Office fait état d’un excédent de la balance des échanges de services en hausse de 82,2% à 113,65 MMDH en 2022. Cet accroissement fait suite à une hausse des exportations (+58,3% à 220,18 MMDH) plus importante que celle des importations (+38,9% ou +29,83 MMDH).

Un homme s’immole par le feu devant le consulat du Maroc à Madrid:

«Je l’ai vu courir et il y avait des gens derrière lui qui essayaient de lui retirer ses vêtements»

Un Marocain d’une quarantaine d’années s’est immolé par le feu mardi devant le consulat du Maroc à Madrid, ont indiqué à l’AFP des sources policière et diplomatique, sans pouvoir indiquer les motivations de son acte.

Selon un porte-parole des services d’urgences, l’homme « gravement brûlé », a été pris en charge à l’hôpital madrilène de La Paz.

Une source policière a indiqué à l’AFP que cet homme s’était « immolé par le feu devant le consulat marocain » et qu’il était de « nationalité marocaine ».

Aucune enquête ne va être ouverte, a expliqué cette source dans la mesure où il s’agit d’un acte qu’il s’est auto-infligé, même si la police va tout de même tenter d’entrer en contact avec ses proches.

« C’est un monsieur marocain, qui a la quarantaine, et qui est inscrit auprès du consulat », a indiqué pour sa part l’ambassade du Maroc en Espagne à l’AFP.

Résolution du Parlement européen. L’ambassadeur de France au Maroc botte en touche

Après la récente résolution du Parlement européen qui a critiqué la liberté de la presse au Maroc, le nouvel ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, a affirmé dans une interview à TelQuel que ce vote « n’engage pas la France », alors que son pays est accusé d’avoir orchestré une campagne anti-marocaine à Bruxelles.

Lors d’un vote tenu le 19 janvier dernier, le Parlement européen a adopté une résolution enjoignant aux autorités marocaines de « respecter la liberté d’expression et la liberté des médias » et de mettre fin au « harcèlement de tous les journalistes ». Alors que son pays est accusé d’avoir orchestré une campagne anti-marocaine à Bruxelles, jetant un nouveau coup de froid entre Rabat et Paris, Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, nie catégoriquement une quelconque main de la France lors de cette vote. « La résolution du Parlement européen n’engage aucunement la France (…) Nous, on est comptables des décisions des autorités françaises, le Parlement européen est loin de notre autorité, ce sont des personnalités qui ont été élues. On y trouve une diversité de groupes et de courants d’idées », affirme-t-il.

Plus de 400 prédicateurs et oulémas pour l’encadrement religieux des MRE durant le Ramadan

Plus de 400 prédicateurs, prédicatrices, psalmodieurs et oulémas seront chargés d’assurer l’encadrement religieux des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans 9 pays pendant le mois béni de Ramadan, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq.

Ahmed Toufiq : Plus de 400 prédicateurs pour l’encadrement religieux des MRE durant le Ramadan

Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a fait savoir que plus de 400 prédicateurs, prédicatrices, psalmodieurs et oulémas seront chargés d’assurer l’encadrement religieux des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans 9 pays pendant le mois béni de Ramadan.

De passage, ce mardi, à la chambre des Conseillers pour la séance des questions orales, le ministre a rappelé que cette opération n’a pas pu être menée en 2020 et 2021 à cause de la pandémie de la Covid-19.

L’envoi chaque année de délégations de psalmodieurs, de prédicateurs et de prédicatrices qualifiés confirme que le ministère œuvre activement pour assurer l’encadrement religieux et spirituel des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, a-t-il encore dit, faisant observer que les MRE « fournissent un plus grand effort, en étant fidèles aux constantes de la religion et de la nation », alors que le ministère assure un rôle complémentaire à ce sujet.

Diaspora : plus de 400 prédicateurs et oulémas pour son encadrement religieux durant le Ramadan

Plus de 400 prédicateurs, prédicatrices, psalmodieurs et oulémas seront chargés d’assurer l’encadrement religieux des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans 9 pays pendant le mois béni de Ramadan, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq.

En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur « L’encadrement religieux des enfants des MRE », posée par le Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, M. Toufiq a rappelé que cette opération n’a pas pu être menée en 2020 et 2021 à cause de la pandémie de la Covid-19.

Le ministre a souligné que l’envoi chaque année de délégations de psalmodieurs, de prédicateurs et de prédicatrices qualifiés confirme que le ministère œuvre activement pour assurer l’encadrement religieux et spirituel des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Il a fait observer que les MRE « fournissent un plus grand effort, en étant fidèles aux constantes de la religion et de la nation », alors que le ministère assure un rôle complémentaire à ce sujet.

18 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

MAROC : LE ROI MOHAM-

MED VI MET FIN AUX FONCTIONS DE L’AMBASSADEUR EN FRANCE

La mission de l’ambassadeur du Maroc en France a pris fin cette semaine, sans qu’un successeur ne soit désigné. [Moroccan Royal Palace / AFP]

Par CNEWS avec AFP

Publié le 11/02/2023 à 10:33 - Mis à jour le 11/02/2023 à 10:35

La mission de l’ambassadeur du Maroc en France a pris fin

Au Maroc, le long chemin vers la reconnaissance de l’identité amazighe

La loi d’officialisation de la langue, constitutionnelle depuis 2011, n’a été adoptée qu’en 2019. Mais le budget 2023 consacre 300 millions de dirhams pour la rendre visible dans l’espace public du royaume chérifien.

Le drapeau bleu, vert, jaune, frappé en rouge de la lettre Z de l’alphabet tifinagh – emblème des populations berbères (ou amazighs) d’Afrique du Nord –, a été fièrement brandi dans les stades lors du Mondial de football au Qatar fin 2022, quand la sélection marocaine a réalisé l’exploit historique d’atteindre les demi-finales. Un mois plus tard, le 13 janvier, le Nouvel An

UE : Les Marocains ont déposé près de 22 000 demandes d’asile en 2022

Les pays de l’Union européenne (UE) ont reçu, en 2022, quelque 966 000 demandes de protection internationale, soit une hausse de plus de 50% par rapport à 2021. Les groupes de demandeurs les plus importants étaient les Syriens, les Afghans et les Turcs, mais les demandes étaient également présentées par un large éventail d’autres nationalités, tandis que le nombre de requêtes en attente de décision a atteint son plus haut niveau depuis 2017, indique cette semaine l’agence de l’UE pour l’asile (AUEA).

Dans ses chiffres, l’agence européenne évoque «la suppression des restrictions liées au Covid-19» et «les tendances sousjacentes à plus long terme telles que les conflits et l’insécurité

sans qu’un successeur ne soit désigné, dans un climat de crise diplomatique entre Rabat et Paris, ont annoncé ce vendredi 10 février les médias locaux.

Un climat tendu entre les deux pays. La mission de l’ambassadeur du Maroc en France a pris fin cette semaine, sans qu’un successeur ne soit désigné.

2973 amazigh – ou Yennayer – était célébré dans tout le Maroc, mettant à l’honneur cette culture longtemps mise à l’écart, mais dont l’origine remonte à plusieurs millénaires.

Bien que ce jour ne soit pas une fête nationale chômée au Maroc – comme c’est le cas en Algérie depuis 2018 –, Yennayer, tout comme la Coupe du Monde, ont été des moments d’affirmation et de réappropriation de l’identité amazighe, après des décennies de lutte pour sa reconnaissance.

alimentaire dans de nombreuses régions d’origine», en plus des «mouvements secondaires au sein de l’UE et le nombre important de demandes de ressortissants de pays exemptés de visa arrivés légalement» qui ont contribué à cette hausse. De plus, quelque 4 millions de personnes fuyant l’Ukraine ont également bénéficié, l’année dernière, d’une protection temporaire au sein de l’UE.

19 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

Deux séismes font près de 4 900 morts en Turquie et en Syrie

Deux puissants tremblements de terre suivis de dizaines de secousses ont frappé le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie. Le froid ralentit la recherche de survivants et plus de 19 000 blessés sont déjà recensés.

Séisme dévastateur et meurtrier en Turquie et Syrie: près de 3800 morts, la Syrie promet à l’ONU d’acheminer de l’aide à «tous les Syriens» (vidéos)

Un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi le sud de la Turquie et la Syrie voisine, faisant 3.700 morts et des milliers de blessés dans les deux pays.

Drame, horreur, tragédie... Le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir après le séisme de lundi qui a gravement touché la Turquie et la Syrie. Les dernières estimations des autorités des deux pays font état de plus de 5 000 morts dans le tremblement de terre qui s’est produit principalement dans une bande située entre les villes syriennes d’Alep et de Hama et l’enclave turque de Diyarbakir, à plus de 330 kilomètres au nord-est de la Syrie, provoquant de grandes dévastations. Le tremblement de terre, l’un des plus puissants dans la région depuis plus de 100 ans, a été enregistré à 23 kilomètres (14,2 miles) à l’est de Nurdagi, dans la province turque de Gaziantep, à une profondeur de 24,1 kilomètres (14,9 miles), comme l’a confirmé l’US Geological Survey.

L’Autorité turque de gestion des catastrophes et des urgences (AFAD) estime que plus de 3 000 bâtiments ont été complètement détruits par le séisme et les répliques qui ont suivi. Le séisme principal mesurait 7,8 sur l’échelle de Richter et a été suivi de répliques mesurant 7,0, 6,5, 6,0 et plusieurs supérieures à 5,0 sur l’échelle de Richter. Jusqu’à présent, 11 000 bâtiments ont été endommagés d’une manière ou d’une autre en Turquie, comme le rapporte Orhan Tatar, responsable de l’AFAD. Près de 25 000 secouristes travaillent dans les zones touchées, a ajouté Tatar.

L’Autorité turque de gestion des catastrophes et des urgences (AFAD) estime que plus de 3 000 bâtiments ont été complètement détruits par le séisme et les répliques qui ont suivi. Le séisme principal mesurait 7,8 sur l’échelle de Richter et a été suivi de répliques mesurant 7,0, 6,5, 6,0 et plusieurs supérieures à 5,0 sur l’échelle de Richter. Jusqu’à présent, 11 000 bâtiments ont été endommagés d’une manière ou d’une autre en Turquie, comme le rapporte Orhan Tatar, responsable de l’AFAD. Près de 25 000 secouristes travaillent dans les zones touchées, a ajouté Tatar.

La RHN continue de porter ses fruits : le tunnel qui reliera le Maroc et l’Espagne

Les meilleures prévisions prévoient qu’il sera opérationnel entre 2030 et 2040

Alors que l’expédition qui s’est rendue au Maroc pour la Réunion de haut niveau (RHN) vient d’atterrir en Espagne, les relations entre Madrid et Rabat montrent déjà des signes évidents de renforcement. L’une des premières, sans être une nouveauté, constituerait une avancée importante, non seulement pour les deux pays, mais aussi pour la connexion entre l’Europe et le continent africain. Des travaux sont en cours sur un projet qui relierait la péninsule ibérique et le Maroc par un tunnel de 42 kilomètres de long.

Cette initiative n’est pas nouvelle, puisque les premiers contacts pour relier les deux territoires ont eu lieu il y a plus de quarante ans, en 1979, par le biais d’un traité de «coopération scientifique et technique». À l’époque, la possibilité de construire un pont a été étudiée, mais la complexité du projet a conduit à un tunnel, qui semble aujourd’hui plus proche que jamais de devenir une réalité. L’exemple de la liaison entre la France et le Royaume-Uni sert de modèle à un projet auquel la RHN de la semaine dernière à Rabat a donné une impulsion majeure

Les dernières estimations font état de plus de 5 000 morts après le puissant séisme qui a frappé la zone frontalière turco-syrienne
Divers 20 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

Coin lecture

HISTOIRE COLONIALE

Première guerre mondiale. Le courage oublié des tirailleurs marocains

En un temps où le film Tirailleurs connaît un succès en France, il n’est pas inutile de rappeler qu’en 1914, plus de 4 500 Marocains ont été enrôlés dans l’armée française pour combattre « l’ennemi » allemand. Et que seuls 800 d’entre eux sont revenus de la « Grande Guerre ».

Un mois après sa sortie en France, Tirailleurs, le film de Mathieu Vadepied avec Omar Sy en producteur et acteur principal a été projeté le 11 janvier au Lutetia, la mythique salle de cinéma située au cœur du vieux quartier européen de Casablanca. Construite pendant les dernières années du protectorat français, le Lutetia, fraîchement rénové tout en préservant l’esprit du lieu continue de résister à l’érosion de l’activité cinématographique

au Maroc, qui se traduit par une quasi-disparition des salles de cinéma. C’est donc dans un décor préservé que Tirailleurs a été projeté devant un public averti, mais peu nombreux, en dépit de l’importance, de la sensibilité et de la polémique que ce film a suscitées.

Mais si le choix (tout à fait assumé) d’Omar Sy, producteur et acteur principal du film, était de focaliser surtout sur les tirailleurs sénégalais sans quasiment évoquer les autres composantes de « l’armée coloniale » française — Algériens et Marocains notamment —, ces derniers présentent une caractéristique qui les différencie relativement de leurs frères d’armes africains : le Maroc venait tout juste d’être colonisé, puisque le traité de « protectorat » scellant l’occupation du pays n’a été signé qu’en 1912, deux ans seulement avant le déclenchement du premier conflit mondial.

Jihadisme : les racines sociales de la radicalisation

Une enquête des Nations unies révèle que l’idéologie religieuse n’est pas le facteur principal de l’engagement dans les groupes terroristes, dont les attentats endeuillent régulièrement huit pays africains.

Certains les appellent « terroristes » ou « jihadistes ». Les commentateurs prudents évoquent des « Hani » (hommes armés non identifiés). Les journalistes les moins précautionneux tombent dans le piège de la traduction littérale du qualificatif anglophone « Islamist rebels ». Pour le chef de la junte burkinabè, Ibrahim Traoré, il ne s’agit que de « petits bandits » qui viennent « emmerder » les populations. Les auteurs des at-

tentats qui endeuillent régulièrement le Sahel sont difficiles à cerner, puisqu’ils n’accordent pas d’interviews aux agences de presse et ne font que des selfies outranciers et obscurs…

Que les storytellers de ces groupes criminels brandissent une bannière « islamiste » du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), d’Ansar Dine, d’Al-Mourabitoune, d’Ansarul Islam, de Boko Haram, des Chabab, du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ou encore de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), leurs « petites mains » n’ont pas toujours de grandes ambitions spirituelles. Selon une enquête révélée, ce 7 février, par les Nations unies, la religion n’est pas le premier facteur d’engagement dans ce qu’il est convenu d’appeler l’extrémisme violent d’Afrique subsaharienne.

21 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

LA REVOLUTION DES FEMINISMES MUSULMANS

Elaboration théorique et agir féministe» aux Edition Peter Lang AG International Academic Publishers début avril 2023. L’ouvrage est préfacé par la Professeure Amina Wadud.

Cet ouvrage, issu de sa thèse doctorale, s’inscrit dans le prolongement de son premier livre « Un féminisme musulman, et pourquoi pas ?» paru aux Editions de l’Aube en 2017 et réédité en 2020 : http://bitly.ws/AFoK

Dans « La révolution des féminismes musulman», Malika Hamdi revient sur le passage de « L’élaboration théorique à l’agir féministe » des femmes musulmanes engagées dans cette révolution silencieuse qui émerge au début des années 90. Alors qu’un intérêt croissant se manifeste autour de la politisation du corps des femmes musulmanes dans l’espace public en Occident comme dans les mondes musulmans : un nouveau profil de femmes à la fois féministes et musulmanes émerge avec audace. Elles contestent à la fois un discours islamique exacerbé à l’endroit des femmes, tout en défiant la normativité d’une pensée féministe occidentale dominante qui les infantilise.

Tout comme le mouvement « Black feminism » des années 70 aux Etats-Unis, les féministes musulmanes sont engagées dans la construction d’un « Contre-discours » théorique et pratique qui contribue à la révolution des féminismes musulmans, tout en amorçant un virage sans précédent vers une diversité inclusive !

Une journée d’étude internationale autour de l’ouvrage, en présence d’éminents spécialistes de la question, est d’ores et déjà

programmée le 18.3 à l’Université Saint Louis à Bruxelles. (Informations à venir). Vous pourrez précommander l’ouvrage sur place.

A propos de l’ouvrage :

«Dans «Son Foucault», Deleuze écrivait : “Ecrire, c’est lutter, résister ; écrire c’est devenir ; écrire c’est cartographier.” Comme Foucault, qu’elle cite rapidement, Malika HAMIDI écrit “pour lutter, résister, devenir” Prof. Fabienne BRION (Université Catholique de Louvain)

« This is the best defense of Muslim Feminism as a distinct movement critical of a neocolonial feminism, Racism and Patriachal oppression. A magnificent book! A Must Read! » Prof. Ramon GROSFOGUEL (University of California)

«Ce livre participe à combler le déficit de littérature criant en langue française sur le sujet des féminismes minoritaires (afro-américain, du Sud Global, du “Tiers-Monde”, musulman, etc., là où a contrario le champ anglo-saxon prolifère en produisant nombre de contributions à ce sujet depuis les années 1980» Dr. Maryam KOLLY (Université Saint Louis)

22 Magazine mensuel D3Mag - janvier 2023

La maire de Barcelone suspend tous les liens institutionnels avec Israël

«La maire de Barcelone suspend les relations institutionnelles de la ville avec le régime d’apartheid israélien, y compris son accord de jumelage avec Tel Aviv, « jusqu’à ce que les autorités israéliennes mettent fin au système de violations des droits de l’homme palestiniens et respectent pleinement les obligations qui leur sont imposées par le droit international et les différentes résolutions des Nations unies. »

Le Comité national palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition palestinienne à la tête du mouvement BDS pour la liberté, la justice et l’égalité, salue la maire de Barcelone, Ada Colau, et les groupes de locaux de base qui ont contribué à mettre fin aux liens institutionnels avec Israël, pays de l’apartheid. Barcelone est devenue le premier conseil municipal à suspendre ses liens avec Tel Aviv en solidarité avec le peuple palestinien, un geste qui rappelle les conseils municipaux historiques et courageux qui ont été les premiers à couper les liens avec l’Afrique du Sud en situation d’apartheid.»

Lire la suite de cette déclaration du BNC (comité palestinien pour le BDS) en date du 8 février dernier sur le site de la Campagne BDS France.

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