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e dimanche 26 octobre lors d’une manif en solidarité avec le Hirak on a brûlé le drapeau marocain. Personnellement je condamne ce comportement lâche de s’attaquer à un emblème et un symbole du peuple marocain. C’est un outrage et une profanation qui touchent tous citoyens marocains où qu’ils soient. Le drapeau marocain ne représente pas le régime marocain ni le gouvernement. Les régimes changent, les gouvernements changent, les rois changent mais le drapeau est immuable et ne change pas. Le drapeau marocain n’a fait de tort à personne. Comme le voile le drapeau est un bout de tissu mais qui représente les peuples. Partout dans le monde actuellement les peuples se soulèvent contre leurs régimes et leurs conditions mais partout ils manifestent avec leurs drapeaux, au Liban, à Baghdâd, au Chili, au Venezuela, en Argentine etc. Nulle part on a brûlé le drapeau national. Quand un peuple se soulève il se met derrière son drapeau national seul symbole de l’unité. Tous les peuples souffrent, sans exception, le peuple marocain y compris. Nous avons connu les temps sombres pendant les années de plomb.
Nous avons tous souffert pendant ces décennies. A aucun moment du Nord au Sud du Maroc on a brûlé notre drapeau. Pendant les manifs du Hirak on n’a jamais brûlé le drapeau marocain. Cette fois-ci encore à Paris on est allé très loin parce que un groupuscule d’extrémistes qui fait beaucoup de tam-tam a dépassé et de très loin les revendications des Rifains que nous avons toujours soutenu parce que les conditions difficiles du Rif sont semblables aux autres régions du Maroc. Cet acte infâme doit être pour nous un détonateur pour nous unir et lutter ensemble contre toutes sortes d’injustices qui touchent les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les étudiants, les sans emploi, les paysans, les ouvriers, les salariés en somme toute la populations marocaine dans toutes ses composantes, dans la solidarité et dans la légalité. C’est pour cela que nous devons nous indigner mais rester très attentifs et vigilants. Sarie Abdeslam Lire également l’rticle de Mr Mraizika : page 2
Dounia News magazine, novembre 2019, webmaster Sarie Abdeslam