L’Ambassade du Royaume du Maroc en Belgique et au Luxembourg a le plaisir de partager avec vous un texte signé par le journaliste Fouad Gandoul et publié dans le journal néerlandophone « De Tijd ».
La sécurité énergétique du Maroc
M du Maroc.
aintenant que l’Europe doit de toute urgence se débarrasser de sa dépendance vis-à-vis du pétrole et du gaz russes, la moutarde pourrait bien venir
à la junte militaire erratique derrière le p r é sid e nt s oig n e u sement sélection né à Alger, l’instabilité croissante à Tunis, où la démocratie a été récemment enterrée, et le chaos à Tripoli, le Maroc répond aux critères de sécurité qui justifient une politique d’investissement massive. De plus, c’est le seul pays d’Afrique à avoir l’expertise en recherche et développement pour les énergies renouvelables et les procédés industriels associés.
L’horrible guerre entre la Russie et l’Ukraine montre douloureusement que l’Europe n’a d’autre choix que de réduire drastiquement sa dépendance vis-à-vis des importations russes de pétrole et de gaz, et de le faire rapidement. La Russie est une superpuissance perturbatrice en déclin avec un impact significatif sur le marché de l’énergie. Il n’est pas surprenant que 47 et 25 % respectivement des importations européennes de gaz naturel et de pétrole proviennent de Russie. L’Europe a donc besoin d’une nouvelle option énergétique. Il existe en effet une alternative durable et stable, de l’autre côté du détroit de Gibraltar : le Maroc. Lors de la conférence sur le climat COP25 à Madrid, la Commission européenne a lancé son ambitieux Green Deal. Ce plan vise à faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050. Pour le prouver, l’Europe doit investir massivement dans les énergies renouvelables. En 2020, les sources d’énergie renouvelables représentaient 20 % de la consommation totale d’énergie en Europe, en 2005, elle était encore de 10 %. D’ici 2030, l’UE vise à obtenir 40% de sources renouvelables et à réduire drastiquement la part du pétrole et du charbon dans son mix énergétique.
Sahara Si seulement une infime partie du Sahara était équipée de centrales solaires à concentration, ce serait plus que suffisant pour répondre à la demande d’électricité de l’Europe. En outre, l’énorme potentiel solaire de l’Afrique du Nord – avec l’électrification croissante de l’industrie des transports et l’utilisation croissante de l’hydrogène dans les transports lourds, les industries à forte intensité énergétique et presque toutes les entreprises manufacturières – pourrait jouer un rôle encore plus important dans la transition vers le zéro net de l’Europe et la sécurité énergétique dans le monde.
Au cours des dix prochaines années, les combustibles fossiles représenteraient encore la moitié de la consommation énergétique de l’UE. Pour éviter la militarisation prévisible des énergies fossiles, l’Europe doit donc devenir plus agressive et ambitieuse en augmentant drastiquement la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du continent. Le vaste potentiel solaire de l’Afrique du Nord est un élément essentiel de cette stratégie.
La course au mix énergétique durable est une course géostratégique. Le 10 juin 2020, le gouvernement allemand a approuvé sa stratégie nationale de l’hydrogène. L’objectif principal est de rendre l’hydrogène en tant que matière première durable en passant la production à des sources d’énergie renouvelables. L’hydrogène à base de vent ou de soleil est considéré comme l’avenir de la transition énergétique. L’Allemagne espère devenir le leader mondial de la technologie de l’hydrogène grâce à l’accord qu’elle a conclu avec le Maroc en juin 2020.
Plus de 90 % de l’Afrique du Nord a un rayonnement normal direct de plus de 5 kWh/m2, ce qui est idéal pour le fonctionnement des centrales solaires à concentration. Contrairement
Lire la suite de l’article : http://bitly.ws/qakz Publié le 08/04/2022 par Fouad Gandoul, dans De Tijd : http://bitly.ws/q9fW Sous le titre : Energieveiligheid uit Marokko
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