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Le Maroc déterminé à imposer son règlement au Sahara occidental

Fort du soutien américain, et désormais celui de Berlin et Madrid, le Maroc est déterminé à régler en sa faveur l’interminable conflit du Sahara occidental qui l’oppose aux indépendantistes sahraouis soutenus par l’Algérie, même au prix d’une brouille avec ses alliés, estiment des analystes.

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«La question du Sahara fait consensus. L’ensemble de la société adhère à cette cause, priorité absolue pour chaque Marocain», explique Tajeddine Houssaini, professeur de relations internationales à l’Université Mohammed V de Rabat.

Pour le Maroc, l’ex-colonie espagnole -- qu’il appelle ses «provinces du Sud» -- a historiquement fait partie de son territoire, une «vérité immuable» qui «ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation», selon le roi Mohammed VI.

L’inlassable mobilisation de la diplomatie marocaine vient de payer avec le ralliement de l’Allemagne et de l’Espagne au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine proposé en 2007 par Rabat pour résoudre le «différend».

Région TTA: Focus sur le droit des étrangers d’intégrer le marché du travail

La Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTA) a organisé, au cours de cette semaine, une table ronde sous le thème « Le droit des étrangers d’intégrer le marché du travail dans la région TTA », en partenariat avec l’Agence belge de développement.

Intervenant à cette occasion, la présidente de la CRDH, Soulma Taoud, a rappelé les attributions du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), en tant qu’institution chargée de la promotion et la protection des droits de l’Homme, qui accorde une grande importance aux questions de migration et d’asile, ajoutant que le Conseil s’emploie à assurer le suivi de la mise en oeuvre des objectifs de la stratégie nationale dans le domaine de la migration et l’asile, selon une approche des droits de l’Homme, afin que la migration devienne un atout pour le développement.

Michel Barnier : « L’Europe a intérêt à voir le Maroc et l’Algérie dépasser leurs conflits »

Sécurité énergétique, crise Maroc-Algérie, question migratoire… L’ancien ministre français des Affaires étrangères, et conseiller de la candidate Les Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse, livre sa vision des tensions qui agitent le Maghreb.

Candidat malheureux de la primaire Les Républicains, mais surtout négociateur tenace du Brexit, l’ancien ministre Michel Barnier conseille désormais Valérie Pécresse pour les dossiers internationaux. Dans une interview de fond, il réitère sa confiance dans la candidate, tout en déroulant sa vision des relations entre la France, l’Union européenne (UE) et le Maghreb, notamment.

Jeune Afrique : Dans quelle mesure le contexte de la guerre russo-ukrainienne rebat-il les cartes de la campagne présidentielle ? Michel Barnier : Pour le moment, nous devons tout faire pour ramener Vladimir Poutine à la raison. Cela passe par un cessez-le-feu, qui est le préalable pour ouvrir la voie à un armistice. Durant cette période, nous pourrons alors nous remettre autour d’une table, comme l’a déjà proposé Valérie Pécresse. Dès janvier, elle avait plaidé pour une conférence pan-européenne autour de l’architecture de sécurité en Europe.

Au Maroc, les abeilles désertent le plus ancien rucher au monde

Kaouthar OUDRHIRI

Publié le 03-04-2022 à 06h49

Au pied du monumental rucher d’Inzerki, dans le sud-ouest du Maroc, le silence a remplacé le bourdonnement des abeilles.

Silence synonyme d’un désastre écologique précipité par la disparition des colonies. Un phénomène observé à l’échelle nationale provoqué par une sécheresse hors norme et le changement climatique, selon des experts

«A cette période de l’année, l’espace est censé être empli du bourdonnement des abeilles. Aujourd’hui, elles meurent à un rythme vertigineux», déplore auprès de l’AFP l’apiculteur Brahim Chatoui, en inspectant ses essaims sous un soleil de plomb.

Comme le veut la tradition familiale, ses 90 ruches -- il en a perdu 40 en moins de deux mois -- sont disposées dans l’abeiller d’Inzerki, au coeur de la réserve de biosphère de l’arganeraie, l’une des plus riches du pays.

«D’autres familles ont tout simplement décidé d’abandonner l’apiculture faute de moyens», témoigne M. Chatoui.

Considéré comme «le plus ancien et le plus grand rucher collectif traditionnel au monde», selon les spécialistes, ce site datant de 1850 n’est pas le seul frappé par la mortalité des hyménoptères.

D’autres régions marocaines sont touchées. «Les pertes sont considérables rien que dans la région de Béni MellalKhénifra (centre), elles sont estimées à 100.000 ruches depuis le mois d’août», s’alarme Mohamed Choudani, de l’Union des apiculteurs du Maroc (UAM).

Le pays comp tait 910.000 ruches exploitées par 36.000 apiculteurs recensés en 2019 contre un peu moins de 570.000 en 2009, selon les statistiques officielles.

- «Phénomène inédit»

Maroc-Sahara occidental : États-Unis, Espagne, Allemagne… Comment les États ont évolué

La récente décision espagnole de reconnaître le plan d’autonomie marocain pour le Sahara comme la base la plus solide au règlement du conflit indique une tendance longue, mais qui s’est accélérée. Comment la position des États a-t-elle évolué depuis 1991 sur cette crise sans fin ? Décryptage en infographies.

Au 7 avenue Franklin Roosevelt à Rabat, siège du ministère marocain des Affaires étrangères, on compte les points : entre les États qui ont décidé d’ouvrir une représentation consulaire dans le Sahara, ceux qui ont explicitement reconnu la souveraineté marocaine sur ce territoire, et ceux, comme l’Espagne récemment, qui ont décidé de soutenir le plan d’autonomie marocain, les dernières années ont été fastes pour la diplomatie chérifienne, qui plus est sur le dossier prioritaire du royaume.

Alors qu’ils étaient 84 à reconnaître en 1991 la République arabe sahraouie démocratique (RASD), ils ne sont aujourd’hui plus que 31 à le faire. Mais, au-delà de la reconnaissance formelle ou non de la RASD, c’est la position affichée vis-à-vis des négociations qui est signifiante. Et en diplomatie, chaque mot compte.

Ainsi, le « soutien à une solution négociée par l’ONU », qui revient en principe à promouvoir l’organisation d’un référendum au Sahara – l’une des missions de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) –, n’est en réalité que la position la plus consensuelle qui soit sur ce dossier, celle des États qui ne veulent se fâcher ni avec le Maroc ni avec son voisin algérien, principal appui étatique des revendications du Polisario.

Plaidoyer pour la réforme de la Moudawana

Toutes les femmes vivant au Maroc sont impactées, un jour ou l’autre, par la Moudawana, les définissant ainsi inférieures à l’homme, et ce, malgré la Constitution de 2011. Aujourd’hui, Me Zahia Ammoumou, avocate au barreau de Casablanca et membre de l’Association Tahadi pour l’Égalité et la Citoyenneté prend la parole pour dire pourquoi il est impératif de changer le Code de la famille.

Me Zahia Ammoumou, avocate au barreau de Casablanca, consultante juridique et membre de l’Association Tahadi pour l’Égalité et la Citoyenneté : “Il faut un changement profond de la Moudawana”

“Il est temps de réformer la Moudawana dans sa totalité :

Parce qu’il est impossible de changer quelques articles, de part et d’autre, du Code de la famille. C’est tout le texte qui doit être en harmonie avec l’article 19 de la Constitution de 2011 et les conventions internationales prônant les principes de dignité et d’égalité entre les sexes.

Documents d’identité des enfants: Fin de calvaire pour les Marocaines de l’étranger?

Serait ce la fin d’un calvaire administratif pour les mères marocaines de l’étranger? Cela sera rendu possible grâce au texte que s’apprêtent à mettre en place les ministères de l’Intérieur, et des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, soit un cadre légal qui accorderait à une mère le droit d’établir un passeport pour ses enfants mineurs sans l’accord express préalable du père.

Cette approche, selon la réponse du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit à une question écrite de la parlementaire Touria Afif du groupe Justice et Développement, vient répondre aux difficultés rencontrées par les femmes marocaines vivant à l’étranger, en particulier celles divorcées, pour entrer en possession de documents d’identité officiels pour leurs enfants, tels que des passeports et des cartes d’identité.

Le consentement du père serait implicite à moins que ce dernier ne demande au tribunal de rendre une décision empêchant la mère d’obtenir ce passeport sans son consentement, est-il encore souligné, notant qu’en cas de conflit entre parents, cela nécessite le recours à la justice.

Migation : L’UE veut nouer un « partenariat de talents » avec le Maroc avant fin 2022

La Commission européenne a annoncé mercredi son ambition de nouer d’ici fin 2022 un « partenariat destiné à attirer les talents » avec le Maroc.

Lancée en juin 2021, l’initiative « Partenariats destinés à attirer les talents » vise à contribuer à remédier aux pénuries de compétences dans de nombreux secteurs clés dans l’UE et « à renforcer les partenariats mutuellement bénéfiques en matière de migration avec des pays tiers »

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