MSM Le Mensuel de l’industrie 2025/09

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TECHNIQUES

Ethernet-APL : la nouvelle colonne vertébrale du smart manufacturing

Point de mire

Portes ouvertes du CAAJ Moutier : du changement dans la continuité P. 12

Événement

Global Industrie 2026, un rendez-vous pour positiver l'industrie P. 18

Techniques de production

Mebus MIM-Technik : transformer la poudre en précision P. 52

Technologıetag

AUTOMATION

aktuelle technik

30 octobre 2025, Messe Luzern

ENTRAÎNEMENTS – COMMANDES – CAPTEURS – VISION – ÉLECTRONIQUE – LOGICIELS – TECHNIQUES DE MESURE – INGÉNIERIE

Partenaires :

Toujours plus haut, plus fort, plus vite

Si cette formulation rappelle le générique d'une sitcom des années 90, elle n'en reste pas moins d'actualité pour notre industrie. Dans un monde chahuté, entre incertitudes et espoirs, animées par la curiosité et la conviction que chaque défi est une occasion de s'élever, nos entreprises prouvent qu'en visant plus haut, ensemble, on avance aussi plus loin

Si prendre de la hauteur fait partie de l'essence des industries aéronautiques et spatiales auxquelles nous consacrons un dossier, ce sont bien tous les secteurs industriels qui, aujourd'hui, luttent pour ne pas se laisser clouer au sol.

Dans une période où la gravité (au sens propre comme au figuré) nous tire vers le bas, rappelons-nous que créer, c'est résister ; innover, c'est espérer ; et construire l'avenir, c'est continuer d'avancer, même quand le ciel s'assombrit.

Prendre de la hauteur, c'est aussi garder confiance : en notre industrie, en nos compétences et en notre capacité à transformer les défis en tremplins

C'est donc tête haute et cœur vaillant que, grâce à notre humanisme, notre créativité et notre résilience, nous poursuivrons notre route. Plus que jamais, individus comme entreprises devons viser plus haut : dans nos ambitions, notre responsabilité et notre imagination d'un futur durable, les pieds sur terre mais la tête dans les étoiles.

Car dans un monde parfois à bout de souffle, n'oublions pas : l'horizon reste ouvert à ceux qui lèvent les yeux.

«LARENCONTRE DES SPÉCIALISTESDU MICRO-USINAGE»

LAUSANNE 22.01.2026

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Marina Hofstetter, rédactrice en chef adjointe MSM

ÉDITORIAL

STUDER : UNE TECHNOLOGIE DE RECTIFICATION INNOVANTE P. 48 DES SOLUTIONS D'OUTILS EFFICACES POUR L'USINAGE

ÉVÉNEMENTS

3 Toujours plus haut, plus fort, plus vite

POINTS DE MIRE

6 Droits de douane : un coup fatal à l'industrie sidérurgique suisse

8 Naissance du Groupe Horatec

10 Inauguration des deux premiers fours solaires de Suisse

12 Portes ouvertes du CAAJ Moutier : du changement dans la continuité

14 Butech fête ses 20 ans et étend ses compétences

15 Open House Precitrame : deux semaines d'immersion au cœur des innovations

18 Global Industrie 2026, un rendezvous pour positiver l'industrie

20 Et si le prochain produit à succès découlait du 3e Pitch idé

22 EMO 2025 met l'accent sur l'IA et l'automatisation

TECHNIQUES INDUSTRIELLES

38 Ethernet-APL: la nouvelle colonne vertébrale du smart manufacturing

40 Nouveau standard en automatisation d'entrepôts

42 Système de vision intelligent pour des mesures rapides et intuitives

44 Capteurs de déplacement pour applications en série

TECHNIQUES DE PRODUCTION

45 Une nouvelle dimension du micro-usinage

48 Studer : une technologie de rectification innovante

50 Des solutions d'outils efficaces pour l'usinage par enlèvement de copeaux

52 Mebus MIM-Technik : transformer la poudre en précision

55 Affolter lance l'AF140, nouvelle référence de l'engrenage de précision

CHRONIQUES

57 Répertoire des annonceurs

57 Répertoire des entreprises

58 Impressum

ÉVÉNEMENT P. 15

Open House Precitrame : deux semaines d'immersion au cœur des innovations

AFFOLTER LANCE L'AF140, NOUVELLE RÉFÉRENCE DE L'ENGRENAGE DE PRÉCISION P. 55

SYSTÈME DE VISION INTELLIGENT POUR DES MESURES RAPIDES ET INTUITIVES P. 42

DOSSIER AÉRONAUTIQUE ET AÉROSPATIAL

25 F-35 : une chimère à plusieurs milliards

32 OMLET : des lasers pour contrôler l'orbite des débris

33 Supersonique civil : un retour en silence

36 Inauguration du centre d'excellence de l'ESA en Suisse

>> En ce qui concerne la digitalisation, je suis convaincu que la fraiseuse constitue le cœur de la collecte de données en production. << P. 45

DR.-ING. CLAUS EPPLER, DIRECTEUR TECHNIQUE DU GROUPE CHIRON

La re lè ve des spécialist es en bonne vo ie ? Wa lt er Meie rr enf or ce la fo rmatio np ro av ec un et echnique de fa bricati on fo rt e.

Droits de douane : un coup fatal à l'industrie sidérurgique suisse

Après l'annonce par l'UE de réduire les contingents tarifaires sur l'acier pour la Suisse en tant que pays tiers et d'augmenter le taux général des droits de douane à 50 %, le principal marché d'exportation de l'acier suisse risque de s'effondrer.

La Suisse se trouve désormais à la croisée des chemins et, sans mesures appropriées de la part du gouvernement fédéral, elle risque de devenir définitivement un simple pays de services.

Metal.suisse regrette la proposition de la Commission européenne d'imposer des droits de douane de 50 % sur les importations d'acier en provenance de pays tiers. Si la nécessité de protéger les producteurs d'acier européens contre les importations bon marché en provenance d'Asie est compréhensible, cette mesure pourrait toutefois porter un coup fatal à l'économie des exportateurs d'acier suisses et mettre en péril l'industrie mécanique Cette annonce n'est toute-fois pas surprenante. Depuis des années, l'UE mène une politique de plus en plus protectionniste dans le secteur de l'acier Les avertissements à ce

sujet n'ont guère été pris en compte par le Conseil fédéral et ont été traités avec négligence Cette passivité se retourne aujourd'hui contre lui et résulte d'un refus de longue date d'envisager des mesures à un stade précoce.

Les annonces douanières de l'UE équivalent à une interdiction d'exportation

Les mesures annoncées ont un impact direct sur les producteurs suisses et équivalent à une interdiction d'exporter Si la réduction des contingents tarifaires n'est pas accompagnée d'un quota spécifique à la Suisse, le principal marché d'exportation de l'acier suisse disparaîtra complètement. Le principe du « premier arrivé, premier servi » n'est pas une option pour les usines de recyclage, comme en Suisse, car la production est uniquement basée sur

S our ce : pixaba y

les besoins actuels et il n'existe aucune possibilité de stockage dans l'espace européen.

Les aciéries suisses sont également des prestataires de services de recyclage

Outre la disparition de tout un secteur industriel, c'est aussi une infrastructure importante dans le domaine du recyclage de la ferraille qui est en jeu Les aciéries suisses sont actives dans différents domaines de la production d'acier (acier d'armature à Gerlafingen, aciers spéciaux à Emmenbrücke) et bouclent ainsi le cycle des matériaux recyclables dans la ferraille d'acier Si ces usines disparaissent, la ferraille ne pourra plus être recyclée qu'à l'étranger à l'avenir En cas de transport à l'étranger, les capacités logistiques du rail et de la route risquent d'être complètement saturées.

Les producteurs d'acier suisses ne sont pas aux surcapacités

Les deux fabricants suisses appartiennent à des groupes européens. La production en Suisse joue un rôle important dans leurs modèles commerciaux et leurs considérations en matière d'approvisionnement. Les usines ne font pas concurrence aux fabricants de l'UE par une surproduction et des produits vendus à des prix de dumping, car la production est axée sur la demande Les usines de recyclage produisent en flux tendu, contrairement à la filière sidérurgique primaire. De plus, les usines suisses sont étroitement liées aux systèmes de création de valeur dans les pays voisins. Outre les deux aciéries, il existe également un grand nombre de petits producteurs et prestataires de services qui seraient également touchés par les mesures, ce qui pourrait

également poser des problèmes aux clients européens.

Il est urgent de mener à bien les négociations

Ces arguments doivent être avancés lors des négociations à venir avec la Commission européenne. L'UE a signalé qu'elle était disposée à conclure des accords spéciaux. Toute autre issue serait tragique pour nos fabricants, mais aussi pour l'ensemble de la chaîne de valeur en Suisse.

Le Conseil fédéral doit enfin réagir

Pour metal.suisse, la situation est claire : il incombe désormais au Conseil fédéral de réagir et de veiller à ce que les emplois qui dépendent directement et indirectement de l'industrie sidérurgique en Suisse soient préservés. Outre les négociations avec la Commission européenne, il faut

sécuriser le site en adaptant la stratégie énergétique 2050, qui est néfaste, et en rendant disponible une électricité sans CO2 à des prix compétitifs. La transition énergétique ne peut pas se faire uniquement au détriment des gros consommateurs. La neutralité carbone signifie que la Suisse doit être approvisionnée en produits à faible émission de CO2 pour l'industrie et la construction.

La nouvelle loi sur les marchés publics et la loi sur le climat et l'innovation (KlG) donnent au gouvernement les moyens nécessaires pour mettre rapidement en place des marchés verts de référence grâce aux marchés publics

Le temps de l'observation passive est révolu

L'UE a reconnu que la décarbonisation de la production est une tâche herculéenne qui va surcharger financièrement les en-

treprises. Les coûts de production de l'acier devraient au moins doubler en raison de l'augmentation des coûts du CO2 et des investissements nécessaires. La Suisse ne donne aucun signal fiable à cet égard. Le Conseil fédéral doit toutefois reconnaître qu'en période d'incertitude des chaînes d'approvisionnement, de volatilité des relations commerciales et de changement climatique progressif, une attitude passive peut causer des dommages massifs et irréversibles qui poussent la Suisse vers de nouvelles dépendances. MSM

metal.suisse

Viaduktstrasse 8, 4010 Bâle

Tél. 061 202 94 54, info@metalsuisse.ch metalsuisse.ch

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Naissance du Groupe Horatec

Plusieurs sociétés suisses ont décidé de fédérer leurs savoir-faire uniques dans la haute précision horlogère et médicale au sein d'un nouveau groupe industriel. Steiger Galvanotechnique, Stila et Titanium Engineering rassemblées dans un projet entrepreneurial ambitieux, le Groupe Horatec, soutenu par le fonds GEI

S our ce : Gr oupe Hor ote c

Un nouveau groupe industriel suisse, Horatec, voit officiellement le jour Il réunit trois sociétés hautement spécialisées : Steiger Galvanotechnique, Stila et Titanium Engineering, autour d'un projet commun porté par trois entrepreneurs expérimentés : Olivier Piotrowski (CEO), Stephan Müller (CFO) et Ivo Cramez (CEO Stila).

Une vision commune, une confiance mutuelle

Horatec n'est pas une simple opération industrielle ou financière. Il s'agit de l'aboutissement d'un projet de confiance entre entrepreneurs unis par une même vision industrielle. Olivier Piotrowski et Stephan Müller, en contact depuis plus de dix ans, ont mûri ce projet de longue date. Avec Ivo Cramez, ils ont fait le choix d'unir leurs forces pour créer une structure à la fois solide, agile et résolument humaine tout en respectant l'identité de chacune des entités.

« Horatec est née de la volonté de penser plus grand sans jamais sacrifier l'exigence du détail qui fait la renommée du Swiss Made et la valeur ajoutée de nos compétences Nous construisons un groupe industriel qui allie excellence technique, autonomie

INFOS

À propos d’Horatec

Horatec est un groupe industriel suisse regroupant Steiger Galvanotechnique, Stila et Titanium Engineering, trois PME basées dans trois cantons différents (Neuchâtel – Fribourg – Vaud), expertes dans les domaines de l’horlogerie, de la micromécanique, des traitements de surface et de l’innovation sur matériaux rares. Horatec repose sur une gouvernance entrepreneuriale, une vision industrielle partagée, et le soutien actif du Fonds GEI.

Plus d'infos : horatec.swiss

Les nouveaux visages du groupe Horotec : Stephan Müller, CFO (à gauche) et Olivier Piotrowski, CEO (à droite)

des sociétés, nouvelles synergies, nouveaux moyens et esprit collectif au service de nos clients Malgré les aléas du contexte horloger, ces trois entreprises sont en excellente santé et elles vont pouvoir franchir une nouvelle étape de croissance », explique Olivier Piotrowski, CEO du Groupe Horatec.

« Rejoindre le Groupe Horatec, c'est le meilleur choix possible pour garantir la continuité, la croissance et l'indépendance de Steiger Rien ne changera pour nos clients. Ce qui va changer, c'est de nouveaux moyens qui seront mis à notre disposition et des synergies industrielles intéressantes à l'intérieur du groupe. J'assurerai une période de transition en douceur avec Olivier Piotrowski qui sera le nouveau CEO de Steiger Galvanotechnique », ajoute Samuel Estoppey, directeur général cédant de Steiger Galvanotechnique.

Synergies industrielles, indépendance opérationnelle

Le groupe Horatec repose sur un modèle original : préserver l'autonomie et la culture de chaque entreprise tout en mettant en commun des ressources clés pour gagner en efficacité et en capacité d'innovation. Chacune des trois sociétés poursuit son activité de manière indépendante, avec ses équipes, son nom, et des engagements clients inchangés.

Trois expertises suisses au service des secteurs de pointe

W Steiger Galvanotechnique (Châtel-Saint-Denis, France)excelle dans les finitions métalliques de haute technicité : galvanisation, passivation, tribologie et micro-forming UV Son champ d'action est vaste mais elle sert majoritairement le secteur médical suivi par l'horlogerie, l'aéronautique, le spatial et l'électrotechnique.

W Stila (La Chaux-de-Fonds, NE) est un fleuron de la haute horlogerie suisse, spécialisée dans la création et la fabrication de boîtiers sur mesure, alliant tradition artisanale et précision industrielle

W Titanium Engineering (Yverdon, VD) est le spécialiste reconnu des traitements de surface électrochimiques sur titane et alliages rares pour des applications dans l'horlogerie, la micromécanique, le médical et le luxe.

Un projet soutenu par un partenaire entrepreneurial : le Fonds GEI

Le projet Horatec bénéficie du soutien du Fonds GEI, un fonds d'entrepreneurs qui accompagne des PME industrielles dans leur croissance en Suisse.

« Horatec illustre parfaitement notre approche : un projet industriel robuste, construit sur la confiance et la complémentarité entre des sociétés à la réputation solide. Ce n'est pas une opération financière, mais une vraie aventure entrepreneu-

riale. Nous sommes fiers d'accompagner cette équipe », soutient Pierrick Jeannot, directeur associé du Fonds GEI.

Une ambition : faire émerger un groupe de référence en haute précision

Avec un chiffre d'affaires cumulé entre 22 et 25 millions de francs suisses, Horatec entend se positionner comme un acteur-clé de la haute précision suisse, capable d'intervenir sur des projets complexes, multi-technologiques et exigeant une forte réactivité Les perspectives de développement incluent de nouvelles certifications, un élargissement des marchés cibles (médical, spatial, luxe) et l'intégration progressive, à court et moyen terme, d'autres sociétés partageant la même vision. MSM

Groupe Horatec SA

Rue Alexis Marie Piaget 40, 2300 La Chaux-de-Fonds horatec.swiss

AMSLER

 Prise en compte de l'étude du dimensionnement et de dé ni�on

 Montage complet des systèmes mul�axes

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Inauguration des deux premiers fours solaires de Suisse

La PME jurassienne Panatere a officiellement inauguré le 3 octobre 2025, en présence des autorités locales et régionales, les deux premiers fours solaires de Suisse pour la production d'acier 100 % recyclé

Plus de 200 invités se sont réunis sur le site de Panatere pour assister à l'inauguration des premiers fours solaires de Suisse, une première mondiale au service de l'économie circulaire et d'une réindustrialisation durable.

Cette innovation unique combine énergie solaire concentrée et matières premières issues du recyclage pour produire des aciers inoxydables et des cuivreux 100 % recyclés, compétitifs et traçables, avec une empreinte carbone proche de zéro.

Deux démonstrateurs solaires opérationnels

Le site de La Chaux-de-Fonds accueille désormais : W Un grand four solaire de 30 kW : équipé d'un héliostat de 137 m2 et d'un concenLes deux premiers fours solaires de Suisse ont été inaugurés sur le site de Panatere à La-Chaux-de-Fonds.

Des aciers 100 % recyclés sont désormais produits grâce à l’énergie solaire et des matières premières issues du recyclage.

trateur de 9,8 m de diamètre, capable d'atteindre 1700 °C et de fondre de 50 à 100 kg selon le type d'acier en une seule opération, grâce à un système de suivi solaire automatisé

W Un petit four solaire de 5 kW : compact et urbain, conçu pour des applications de proximité, pouvant atteindre 2000 °C pour des fusions rapides de petites quantités d'acier

Ces équipements, protégés par brevets, associent performance énergétique, sécurité (capteurs météo, obturateurs automatiques, arrêts d'urgence) et formation spécialisée du personnel

Une réponse aux enjeux de souveraineté et de durabilité.

Chaque année, la Suisse importe 140 000 tonnes d'acier inoxydable, dont 15 800 tonnes pour l'horlogerie et 6500 tonnes pour le secteur médical. Panatere propose ainsi une alternative : produire localement un acier traçable, recyclable et compétitif, à partir des copeaux et déchets des industries régionales. Ce modèle réduit l'empreinte carbone de l'acier d'un facteur 165 par rapport aux procédés classiques, tout

en sécurisant l'approvisionnement stratégique du pays

Une innovation technologique certifiée

Le tri par nuance et le four solaire développé par Panatere, protégés par deux brevets, utilise 500 miroirs concaves et un héliostat pour concentrer les rayons du soleil et atteindre des températures allant jusqu'à 2000 °C. Cette technologie permet de fondre les métaux en 1h30, sans aucune émission de CO2 Son efficacité énergétique et environnementale a été vérifiée par les bureaux d'études d'impact Quantis, Climate Services et l'Office Fédéral de l'Environnement.

Des retombées économiques et sociales locales

Au-delà de la performance environnementale, ce projet ouvre la voie à une véritable réindustrialisation circulaire : W création d'emplois locaux non délocalisables ; W production de 1000 tonnes d'acier solaire par an en circuit-court ;

W développement futur d'un Centre de Traitement Solaire des Métaux Stratégiques (CTSM), garantissant l'autonomie énergétique et industrielle ;

W création d'un vivier d'entreprises spécialisées dans la durabilité et l'énergie solaire concentrée.

Une vision pour les générations futures

Avec ces premiers fours solaires, Panatere concrétise une vision ambitieuse : construire à moyen terme une usine autarcique, fonctionnant exclusivement grâce au solaire concentré et à des matériaux recyclés, avec stockage d'énergie. « Nous avons mis plus de cinq ans à trouver la bonne formule, sans ajout de chimie ni recours aux minerais. Aujourd'hui, nous sommes fiers de démontrer qu'une production industrielle durable, compétitive et locale est possible », souligne Raphaël Broye, fondateur de Panatere. MSM

Panatere SA

Chemin du Finage 12, 2350 Saignelégier

Tél. 032 427 00 00, info@Panatere.com

Panatere.com

Portes ouvertes du CAAJ Moutier : du changement dans la continuité

Le mercredi 1er octobre, le centre d'apprentissage de l'Arc jurassien à Moutier (CAAJ) a ouvert ses portes. Les objectifs ? Offrir l'opportunité de découvrir le monde du travail et plus particulièrement des métiers de la mécanique, rencontrer des apprentis, comprendre les enjeux de l'industrie et de la formation et, pourquoi pas, signer pour un « stage découverte » et/ou une place d'apprentissage pour la rentrée prochaine.

Actif dans la formation professionnelle initiale depuis 2008, le CAAJ affiche des résultats exceptionnels. En 2025, c'est à nouveau l'intégralité des candidats qui ont réussi l'examen partiel. Catherine Hahn, responsable du site explique : « Le modèle mis en place au CAAJ avec nos entreprises coopérantes nous permet de réunir les avantages de la formation en entreprise

avec celle d'un centre de formation. C'est un avantage indéniable pour les jeunes »

Environ 25 places ouvertes pour la rentrée 2026

Le CAAJ Moutier est une société coopérative tenue par 25 entreprises industrielles des cantons de Berne et du Jura. Ces dernières y envoient leurs apprenti·e·s pour

la première moitié de leur formation initiale. Ceci leur permet d'assurer une formation complète et de haut niveau pour toutes les bases de la mécanique sans devoir mettre une structure en place au sein de leurs ateliers. Pour les jeunes, c'est la garantie d'une entrée progressive dans le monde du travail à l'aide de formateurs dont le travail est de s'occuper d'eux à plein temps!

Le CAAJ permet d’assurer aux apprentis une formation complète et de haut niveau pour toutes les bases de la mécanique.

Pour la rentrée 2026, environ 25 places sont ouvertes dans les métiers de la mécanique, que ça soit pour un apprentissage de deux ans (AFP de praticien en mécanique), de trois ans (mécanicien de production) ou de quatre ans (polymécanicien ou micromécanicien) tant en option usinage et étampage qu'en montage et en décolletage.

Les apprentis au centre du processus pour des métiers d'avenir

Si le CAAJ comporte un effectif féminin d'environ 12 %, les responsables relèvent qu'aujourd'hui, les métiers de la mécanique ne sont plus du tout genrés. La directrice relève d'ailleurs que les filles sont parfaitement intégrées et que leurs compétences ne se différencient pas de celles des garçons. Elle explique : « Les raisons pour lesquelles les jeunes filles n'envisagent que très rarement les métiers de la mécanique sont très souvent basées sur des idées fausses, tant chez elles que chez leurs enseignants et leurs parents. » Mathias Kamber, responsable de formation continue : « Aujourd'hui, faire un appren-

tissage dans un métier technique est la garantie d'un job passionnant, mais également la possibilité de s'orienter vers l'ensemble des carrières. Le CFC ouvre toutes les portes professionnelles et de formation complémentaire. » Au CAAJ, les apprentis sont coachés individuellement afin de leur permettre la meilleure entrée possible dans le monde du travail et d'obtenir les compétences les plus adaptées et accessibles pour l'avenir, quels que soient leurs choix (continuer comme professionnels au sein d'une entreprise ou poursuivre leur formation en tant que technicien ES, ingénieur ETS/HES ou autre).

Nouvelle responsable et nouveau canton

Depuis la rentrée 2025, Danielle Ackermann, ancienne directrice a passé la main à Catherine Hahn. Cette dernière est au bénéfice de plus de 25 ans d'activité comme spécialiste des ressources humaines. Elle connaît bien les problématiques de la formation et du manque de main-d'œuvre qualifiée puisqu'elle est

également cheffe de projet bepog, le programme de valorisation des métiers techniques et de l'industrie porté par FAJI. En charge de la partie administrative, elle chapeaute les trois professionnels issus de l'industrie qui sont aujourd'hui des formateurs certifiés Cette équipe de passionnés fait le lien entre le monde de l'école et celui du travail. Le CAAJ collabore avec le CEFF (Berne) mais également le CEJEF (Jura) et le changement de canton n'aura aucune influence sur cette excellente collaboration. La directrice précise : « Les jeunes continueront de pouvoir fréquenter l'école la plus proche de leur domicile. En complément et afin d'améliorer encore le service aux élèves, la division technique du CEJEF ouvrira une classe à Moutier dès la rentrée 2026. » Le CAAJ est bien entendu agréé pour les examens dans les deux cantons (bien que le CFC soit fédéral, les examens sont cantonaux) MSM

CAAJ

Boulevard des Eplatures 39, 2300 La Chaux-de-Fonds

Tél. 032 926 30 50, info@caaj.ch caaj.ch

1´300 entreprises membres, 65´000 collaborateurs, 6´000 apprentis

Là où tombent les copeaux, l´industrie suisse se développe

+ cours interentreprises pour les apprentis MEM dans les 14 centres de formation des sections

+ solution sectorielle certifiée CFST pour la sécurité au travail et la protection de la santé

+ stand commun, réseaux et contacts lors de salons et d´événements

+ représentation des intérêts dans la sphère politique et publique

+ conseil juridique, manuel de l´employeur

+ assistance pour relever les défis liés à la gestion d´entreprise

+ estimations d´exploitation

+ formations continues, cours et séminaires axés sur la pratique

L‘association agile de l‘industrie PME-MEM

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Butech fête ses 20 ans et étend ses compétences

Butech SA, entreprise suisse spécialisée dans le tréfilage de précision et membre du Groupe Acrotec, célèbre ses vingt ans d'existence et de croissance régulière. Fondée en 2005 à Tavannes, puis récemment installée à Glovelier (JU), la société s'est imposée comme un partenaire de référence dans le secteur du fil très fin pour l'horlogerie, la medtech et les applications haute précision

Maxime Gicquel, CEO de Butech SA, explique : « Depuis deux décennies, notre mission est de repousser les limites du tréfilage : toujours plus fin, toujours plus précis, toujours plus fiable. Aujourd'hui, nous entrons dans une phase d'élargissement ambitieux de nos compétences, en amont dès le travail de la matière première, pour répondre aux besoins futurs de nos clients, notamment dans le secteur médical et l'horlogerie. »

Butech produit plus de 5 millions de mètres de fil par an, répartis sur plus de 6000 bobines jusqu'à un niveau de micro-tréfilage impressionnant, de l'ordre de Ø 0,020 mm, soit trois fois plus fin qu'un cheveu ! Et jusqu'à Ø 2,100 mm pour l'acier inoxydable, et Ø 1,500 mm pour le Nivaflex. Une micro-précision aujourd'hui essentielle pour des technologies médicales de moins en moins invasives et de

plus en plus petites. Tout en augmentant leur efficacité. Les tolérances sont de l'ordre du demi-micron (0,5 µm) selon les procédés choisis

Fort d'un parc machine ultra polyvalent, tous les produits standards sont livrables sous quatre semaines, réductible à 5 jours pour des livraisons express, avec une traçabilité garantie à 100 % !

De l'usinage de la matière première à des formes plus complexes

Jusqu'à présent, Butech s'est essentiellement concentrée sur le tréfilage, le redressage et le laminage de fils pour applications critiques, notamment en horlogerie et medtech. À l'aube de ce 20e anniversaire, Butech annonce une montée en gamme qui se décline ainsi :

W dressage et découpage d'axes et d'aiguilles complexes ;

S our ce : G ro upe Acr ote c

Butech SA, entreprise suisse spécialisée dans le tréfilage de précision, fête ses 20 ans.

W tréfilage de forme de plus en plus complexe dès le stade du fil brut, avec des profils, ou des formes spéciales (profilés, laminés à section non circulaire) ;

W prise en charge de la matière première plus en amont : transformation, filières spéciales, revêtements galvanoplaste sur demande ;

W amélioration des standards de précision : tolérances strictes, état de surface maîtrisé, contrôle qualité renforcé

Cette évolution permettra à Butech de proposer des prestations et des process plus complets, de la conception à la livraison de pièces profilées, qu'il s'agisse de prototypes, préséries ou production en série.

Butech s'engage aussi pour ses clients horlogers et medtech à une optimisation de la fiabilité du service avec des délais courts pour les produits standards (inférieurs à 4 semaines) et un conseil personnalisé pour les demandes spécifiques. Elle garantit aussi une traçabilité totale avec des suivis par lot, des certificats matière, un contrôle dimensionnel de haute précision en travaillant sur de nombreux matériaux : acier corde à piano, acier inoxydable, Nivaflex, et autres alliages à la demande.

En terme de volume, Butech a une véritable flexibilité de production : petites ou grandes quantités, de quelques grammes à plusieurs kilogrammes selon les besoins. MSM

Butech SA

Route de la Transjurane 20B, 2855 Glovelier

Tél. 032 483 14 75, info@butech-sa.com butech-sa.com

Open House Precitrame : deux semaines d'immersion au cœur des innovations

Precitrame Machines SA a clôturé son Open House organisé sur deux semaines, réunissant plus d'un millier de visiteurs : clients, partenaires, prospects, fournisseurs ainsi que des représentants des autorités et des médias. Les invites ont parcouru les trois sites de Tramelan pour découvrir les capacités industrielles, les solutions et les nouveautés

«Cette année, nous avons choisi de nous concentrer sur un événement unique, exclusif et personnalisé », a déclaré Olivier Voumard, Managing Director de Precitrame

Machines SA. « L'initiative a permis d'échanger directement avec nos équipes, d'observer nos procédés et d'apprécier la qualité de nos produits et services »

Evolution des unités d’usinage

Un nouveau cap pour l'entreprise

Le lancement de l'événement a coïncidé avec l'inauguration du site de Grand-Rue 6. Ce bâtiment des années 1970 a été entièrement réhabilité sur le plan énergétique : panneaux photovoltaïques, réseau de chaleur (chauffage à distance) et modernisations axées durabilité. Ce nouvel outil indus-

triel, moderne et polyvalent, positionne Precitrame pour relever les défis technologiques, économiques et environnementaux à venir et confirme son ancrage de long terme dans le Jura bernois (Grand Chasseral).

Temps forts de l'édition

L'événement s'est ouvert par l'inauguration du site de Grand-Rue 6, en présence d'acteurs du tissu économique régional, des autorités et des médias. Pendant deux semaines, des visites dédiées ont rythmé le programme pour les clients, partenaires et fournisseurs, favorisant des échanges concrets autour des projets en cours et des opportunités à venir Une matinée avec les familles des collaborateurs était également prévue ainsi que l’accueil, un après-midi, des classes allant du cycle secondaire aux étudiants de Hautes Écoles pour présenter les environnements et procédés. Ces deux semaines se sont conclues par une fête des collaborateurs, l'occasion de remercier les équipes et de célébrer cette dynamique collective.

Nouveautés présentées

KS-TRIO (USINAGE À LA BARRE) : PREMIÈRE PRÉSENTATION À L'OPEN HOUSE

Conçue pour des lots de taille moyenne nécessitant une reprise du deuxième côté, la K5-TRIO (3 unités d'usinage), et sa variante K5-DUO (2 unités), acceptent une alimentation directe en micro-barres de 165 mm (jusqu'à ∅10 mm). Le chargeur peut stocker plusieurs mètres de matière (selon ∅) avec possibilité d'alimentation en lopins. Atout clé : lorsque les opérations de reprise sont limitées, la K5-TRIO les exécute en temps masqué, offrant jusqu'à + 1/3 de production. Si les temps d'usinage des deux faces sont similaires, la K5-DUO termine la pièce sans manipulation hors machine Le tout s'inscrit dans les principes du concept K5 (précision, compacité, micro-applications).

MCK506 : PREMIÈRE PRÉSENTATION À L'OPEN HOUSE

Dans la continuité de la MCK502 dévoilée a l'AMB 2024, la MCK506 apporte des capacités étendues pour des cycles optimisés. Le concept MCK composé de 2 à 8 machines K5 reliées par une automatisation centralisée forme une micro-cellule flexible. La pièce est serrée une seule fois jusqu'à la sortie finie, garantissant une précision élevée. La cellule peut intégrer des opérations pré/post-usinage (centrage mécanique / vision, déshuilage) ainsi que des stations de lavage et de contrôle dimensionnel / qualitatif pour obtenir le niveau de finition souhaité.

Modes d'exploitation :

W Parallèle : même pièce sur chaque K5 → productivité x nombre de machines.

W Séquentiel : chaque K5 exécute une partie des opérations → équilibrage des temps de cycle.

W Indépendant : pièces différentes par module → flexibilité maximale (jusqu'à la pièce unique).

Vue exterieure du bâtiment renové Grand-Rue 6
Centre d’applications MTR

W Combiné : mix séquentiel / indépendant pour concilier flexibilité et rendement.

MGM (machine de garnissage) : première présentation à l'Open House

Pour la première fois, Precitrame présente un concept de machine qui ne relève pas de l'usinage. Ce concept modulaire, dédié au garnissage de composants horlogers, se compose d'un a cinq modules. Pour les non-initiés, le garnissage consiste à placer différents éléments (rubis, chatons, goupilles, etc.) sur les platines et les ponts d'un mouvement de montre.

Le module de tête intègre un palettiseur et un robot SCARA qui gèrent le chargement et le déchargement de la ligne d'assemblage. Chaque module peut accueillir jusqu'à sept alimentations de fournitures, sous différentes formes (bol vibrant, en tube, sur fil, etc.), et le barillet de la presse comporte huit emplacements pour les outils. Ces derniers peuvent être chargés et échangés automatiquement. La presse de 1000 N offre trois modes de chassage : itératif en force, itératif en position ou en butée. Le garnissage peut s'effectuer aussi bien sur la face supérieure que sur la face inférieure de la pièce, après retournement.

Le transport des pièces est assuré par un système de palettes, actionnées indépendamment par un moteur linéaire. À l'instar de la machine transfert rotative, le concept MGM est adapté à la production en volume.

MSM

Câblage plafonds MTR
Fraisage de production
Tournage de production

Global Industrie 2026, un rendez-vous pour positiver l'industrie

Global Industrie revient en 2026 pour une 8e édition, confirmant ainsi son rôle de grand rendez-vous européen de l'industrie. Véritable catalyseur d'idées, d'innovations et de coopérations, cet événement réunit pendant quatre jours tous les acteurs du secteur, industriels, territoires, fédérations, associations, personnalités économiques et politiques, pour penser et bâtir l'industrie de demain

Dans 14 univers complémentaires,

Global Industrie offre aux entreprises des leviers concrets pour :

W développer leur activité et capter de nouveaux prospects (1 millions de contacts qualifiés) ;

W repérer les innovations majeures ;

W accéder à des investisseurs et fournisseurs stratégiques ;

W attirer et recruter les talents ; W anticiper les mutations technologiques et sociétales.

Il se positionne ainsi comme un moteur d'innovation, de performance et de souveraineté industrielle, et valorise la diversité des talents qui nourrissent l'énergie collective du secteur

En 2026, le salon mettra en lumière les interconnexions entre technologies industrielles, créativité et Made in France.

« Positivons l'industrie ! Tel sera le maître mot de cette édition 2026 qui, sans renier les difficultés rencontrées par le secteur, souhaite faire la lumière sur les actions bénéfiques menées par les entreprises telles que la modernisation des outils industriels par certaines filières, la décarbonation, l'embauche des jeunes, la féminisation, etc. », explique Sébastien Gillet, directeur général de GL events exhibitions industries.

Des signaux encourageants pour l'industrie

À l'aube de cette 8e édition, plusieurs indicateurs témoignent d'une dynamique industrielle positive : W une progression annoncée du PIB français de + 0,8 % en 2025 (Insee), portée

notamment par l'aéronautique (Insee, note de conjoncture, sept. 2025 ; W un fort rebond de la production manufacturière en juin 2025 (+ 3,5 %) (Insee, indice de la production industrielle (IPI), juin 2025) ; W un soutien renforcé de 500 millions d'euros mobilisés par Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels et Bpifrance pour financer les PME et ETI de la Base industrielle et technologie de la défense (BITD) (Bpifrance).

Nouveautés 2026

W Un nouvel espace Booster pour tout connecter

En 2026, Global Industrie Paris met en place l'espace Booster, conçu pour orienter les industriels vers des solutions im-

Global Industrie 2026 promet comme son édition précédente d’être riche en découvertes et en échanges.

BREF

Chiffres clés Global Industrie

W Dates : du30.03 au 02.04.2026

W Lieu : Paris Nord Villepinte (FR)

W 60 000 industriels

W 2500 exposants

W 8000 jeunes et demandeurs d’emploi

W + de 3000 machines et robots en fonctionnement

W 750 speakers

W 175 000 leads générés

Plus d'informations : global-industrie.com

médiatement activables. L'objectif est de faciliter la mise en relation des visiteurs avec les bons partenaires, identifier rapidement des réponses aux enjeux stratégiques et bénéficier d'un accompagnement personnalisé.

Au cœur du dispositif, un hub central proposera un parcours guidé et une cartographie des acteurs selon les besoins des entreprises : recherche, financement/ investissement, international, compétence, conseil, thématiques représentées par 5 pools au sein de l'espace Booster. Ceinturant ce hub, vingt startups présenteront des solutions opérationnelles en lien avec les défis actuels de la transformation industrielle. Elles seront annoncées, en novembre 2025, à l'issue d'un appel à manifestation d'intérêt.

Enfin, une partie de l'espace accueillera des ateliers courts, des rendez-vous experts et des stands destinés à favoriser les échanges directs.

W Village des technologies numériques

Ce village des technologies numériques accueillera les entreprises proposant des solutions dans les domaines de : IA, 5G, cybersécurité, data, edge cloud et jumeaux numériques Il mettra en avant les solutions qui transforment le pilotage des ma-

chines, la remontée des datas, l'automatisation, l'analyse et l'optimisation des données, et le renforcement de la sécurité

W Entrepôt connecté by GI Après une première édition à Lyon, l'Entrepôt connecté by GI revient à Paris et proposera aux visiteurs de s'immerger dans un entrepôt du futur où les technologies révolutionnent la logistique et la manutention Y seront réunis des postes de travail optimisés pour la préparation de commandes, des outils pour visualiser en temps réel les indicateurs de performance, des solutions participant à une meilleure ergonomie et à la sécurité au travail. Enfin, un espace sera consacré aux dernières innovations dans les domaines de la robotique et de la logistique qui transformeront les entrepôts de l'usine du futur MSM

GL events Exhibitions Industrie Lieu dit Calonge, ZA Mayne II, FR-47440 Casseneuil global-industrie.com

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Et si le prochain produit à succès découlait

du 3e Pitch idé

La 3e édition du Pitch idé, organisée conjointement par Swiss Engineering, la HE-Arc Ingénierie, et le SIAMS, prendra place le 27 octobre dès 16h30 au Forum de l'Arc à Moutier. Une cinquantaine d'industriels sont attendus pour découvrir huit innovations dont la présentation a été spécialement préparée à leur intention

Pour rappel, le Pitch idé (pour innover – développer – évoluer) est une présentation des travaux de diplôme des nouveaux ingénieurs issus de la Haute École Arc Ingénierie.

Au contraire de bien des manifestations de ce genre qui présentent les projets de manière très académique, les jeunes ingénieurs ont travaillé les aspects marketing de leur dossier afin d'en présenter non seulement les avantages, mais également les bénéfices susceptibles de trouver un intérêt d'application par les entrepreneurs et chefs d'entreprise de l'Arc jurassien.

Déjà la troisième édition

Tant les enseignants que les étudiants ont été très positifs à l'idée de participer à la 3e édition du Pitch idé, dont le rendez-vous est désormais traditionnel chaque automne. Anselme Voirol, le maître d'œuvre de cet événement du côté de Swiss Engineering, précise : « Lors des deux premières éditions, nous avons accueilli une cinquantaine de participants. Nous espérons un peu plus pour cette année, mais

nous restons prudents. » Pierre-Yves Kohler, GO du SIAMS, ajoute : « La manifestation est intéressante pour les jeunes qui présentent leurs travaux et les entreprises qui les découvrent, mais c'est également une superbe occasion de réseauter dans un cadre traitant d'innovations Venez nombreux, vous ne serez pas déçus. »

Un

programme à ne pas manquer

Le professeur Nabil Ouerhani, directeur adjoint de la HE-Arc Ingénierie, explique : « Durant une 1h30, nos étudiants vont présenter leurs projets et seront à disposition des responsables d'entreprise pour en discuter C'est une formidable opportunité tant pour les étudiants que pour les entreprises. »

Système de vote en ligne et résultats en direct

Après les présentations, le public pourra voter en direct. Deux prix seront remis : celui du public, remis par Pierre-Yves Kohler, et celui de la pertinence des projets, par le président de Swiss Engineering

Anselme Voirol, fervent défenseur des métiers de l’ingénierie lors de son introduction étincellante au Pitch idé 2024.

Pitch idé

Date : lundi 27 octobre 2025

Lieu : locaux du SIAMS à Moutier (Forum de l'Arc, Rue Industrielle 98, 1er étage)

Qui : huit diplômés de la HE-Arc Ingénierie, avec le soutien de Swiss Engineering Transjura et une cinquantaine d'industriels attendus

Programme :

16h30 – Accueil

17h00 – Présentations et votes

18h30 – Apéritif réseautage offert par LNS

20h00 – Fin de la manifestation

Transjura Bryan Gosparini. Le meilleur prix reste probablement le fait que des entreprises décideront de collaborer avec des jeunes pour la mise en place de projets. À eux d'être convaincants !

Ouvert à toutes et tous

A l'issue de la partie officielle, les participants pourront continuer les discussions autour d'un apéritif offert par LNS. La manifestation est ouverte à toutes et tous sur inscription. Anselme Voirol conclut : « Nous invitons toutes les entreprises, étudiants et jeunes ne sachant pas encore quelle voie choisir à

Les ingénieurs participants et leurs projets

Par ordre alphabétique

W Valentin Chapuis : Visualisation intelligente (3D) d'outils de coupe.

W David Crevoiserat : Détection visuelle automatisée des maladies de la vigne, minimisation de l'utilisation de pesticide pour une meilleure durabilité.

W Luca Da Silva : smart pipettes – algorithmes IA pour améliorer les précisions de dispositif de dosage MedTech.

W Florian Jenny : Dispositif de dépistage de maladies neurodégénératives telles qu'Alzheimer

W Benoit Lesquereux : Assemblage par brasage de plaquettes en diamant polycristallin pour la fabrication d'outils de coupe.

W Baptiste Ruhoff : Algorithmes IA pour l'optimisation d'usinage laser.

W Brendan Studer : Détection d'anomalie de consommation énergétique de machines-outils.

W Anna Walaszczyk : Évolution vers un modèle moderne et féminin au sein de la collection de montres Diagrafic de chez White Star

cette soirée dédiée à l'innovation. Elle sera passionnante et les deux heures passées à Moutier seront bien investies. »

Inscription requise à l'adresse suivante : www he-arc.ch/ingenierie/pitch-ide/. Un badge nominatif sera remis à chaque participant. MSM

FAJI SA

Rue industrielle 98, 2740 Moutier

Tél. 032 492 70 10, pierre-yves.kohler@faji.ch faji.ch

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EMO 2025 met l'accent sur l'IA et l'automatisation

Avec plus de 1600 exposants venus de 45 pays et environ 80 000 visiteurs professionnels du monde entier, dont plus de la moitié venus de l'étranger, Hanovre (Allemagne) a été pendant cinq jours le théâtre de la technologie de production Le salon international EMO était axé sur les thèmes de l'automatisation et de l'intelligence artificielle (IA).

«Il existe une multitude de solutions techniques intelligentes et impressionnantes.

L'EMO l'a démontré de manière convaincante », déclare Carl Martin Welcker, commissaire général de l'EMO 2025. « Pour qu'elles puissent déployer leurs effets, il faut que le moteur des investissements se mette enfin en marche. De nombreux projets sont en cours après trois ans de retenue en matière d'investissement, mais l'incertitude des conditions politiques continue de freiner les investissements », explique M. Welcker.

À l'étranger, en particulier hors d'Europe, la confiance est déjà en hausse. Plus de 60 % des vi-

Technologie, information, échange, réseau international et coopération : voilà ce que représente l›EMO depuis 50 ans.

siteurs étrangers interrogés dans le cadre d'un sondage ont déclaré vouloir investir En Allemagne, ils sont moins de la moitié. Cela correspond à l'évolution actuelle des commandes étrangères dans l'industrie allemande des machines-outils, qui ont augmenté de 6 % au cours des sept premiers mois de 2025 par rapport à la même période de l'année précédente La demande allemande a chuté de 22 % au cours de la même période. Les exposants de l'EMO font néanmoins état de ventes Norbert Teeuwen, directeur général d'Okuma Europe, déclare : « Open Possibilities : c'est exactement ce qui relie l'EMO et Okuma. Notre participation au salon a été un franc succès : trois machines ont été vendues directement sur le stand à des clients enthousiastes. Pour nous, l'EMO est toujours un moment fort. »

L'automatisation est un sujet brûlant dans l'industrie

L'automatisation est le grand thème de l'industrie Les coûts et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée en sont les moteurs. 50 % des visiteurs interrogés s'intéressent à la manière dont l'automatisation peut rendre leur production plus productive. « L'automatisation est omniprésente ici et fait une grande différence », déclare Aaron Morrill, mécanicien CNC aux États-Unis. L'importance de l'utilisation des robots ne cesse de croître, comme le montrent de

>> Une fois de plus, l'EMO a réussi à réunir les leaders internationaux du marché de l'usinage des métaux et à aborder les nouveaux thèmes de la production industrielle. Elle a ainsi consolidé sa position de salon leader mondial et de baromètre des tendances. <<

Dr. Markus Heering, président de EMO-Organisators VDW

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manière impressionnante les quelque 140 fabricants de robots présents à l'EMO. Klaus Winkelmann, PDG de Fanuc Europe, déclare : « Nous constatons également que les robots vont gagner en importance dans l'industrie des machines-outils. Les robots industriels coexisteront avec les opérateurs humains. À l'avenir, ils offriront les solutions les plus efficaces. »

Interfaces entre numérisation et durabilité

Plus d'un tiers des visiteurs professionnels souhaitent en savoir plus sur la numérisation et l'IA « Nous voyons la valeur ajoutée de l'IA dans les processus qui exploitent toutes les possibilités de traitement des données provenant des capteurs. L'IA est utile à cet égard et améliore la qualité dans l'usine », explique Jan Otoupakik, PDG de « 4dot Mechatronics », une start-up tchèque. Cela se reflète également dans le succès des P.O.P Talks, qui se sont déroulés quotidiennement sur la scène Innovation Stage, aménagée pour la première fois au centre, et qui ont mis en lumière de nombreux aspects de l'IA dans la production.

L'automatisation, la numérisation et l IA garantissent une productivité, une efficacité et une qualité accrues. Cela augmente également la durabilité de la production, par exemple en favorisant l'efficacité énergétique et matérielle La durabilité est une priorité dans la recherche et chez les jeunes talents. « Nous travaillons sur différentes solutions Un exemple très important est la réduction de la consommation d'énergie des systèmes de production, par exemple grâce au débit de liquide de refroidissement, afin de n'utiliser que la quantité nécessaire et non la quantité maximale possible. C'était la stratégie adoptée par le passé. Cela nous permet d'économiser jusqu'à 95 % de l'énergie de pompage, de l'énergie électrique et jusqu'à 60 % de la consommation énergétique totale du système de production. C'est donc un grand pas en avant », explique le professeur Berend Denkena de l'université Leibniz de Hanovre

L›un des moments forts de la présence de Siemens AG à l›EMO a été le lancement d›une alliance entre l›entreprise et les principaux fabricants de machines-outils, qui devrait ouvrir la voie à des solutions révolutionnaires d›intelligence artificielle dans le domaine de la fabrication.

Une plateforme de premier plan pour les cadres internationaux

Une fois de plus, l'EMO s'est imposée comme la plateforme incontournable pour les cadres dirigeants et les acheteurs. Dans le sondage réalisé auprès des visiteurs, plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré appartenir à la direction ou à l'encadrement intermédiaire. Elles ont également le pouvoir de décision en matière d'achats.

United Machining Solutions a profité du salon EMO 2025 pour présenter huit nouveautés mondiales. La présentation du nouveau groupe a été mise en scène de manière impressionnante par l›entreprise comme une « neuvième première mondiale ».

Au total, 93 % des visiteurs ont atteint leurs objectifs de visite. 98 % ont attribué à l'EMO une note allant de « très bien » à « satisfaisant » Cela se reflète également dans l'avis des exposants. Irene Bader, membre du comité directeur de l'entreprise germano-japonaise DMG Mori, résume la situation en ces termes : « Ce que nous avons présenté à l'EMO 2025, c'est un aperçu de l'avenir de la fabrication. L'enthousiasme et les précieux commentaires de nos clients nous ont montré une fois de plus à quel point les échanges personnels sont importants pour une véritable innovation. »

Et German Wankmiller, président du comité de direction de Grob-Werke, ajoute : « Nous sommes globalement satisfaits du déroulement de l'EMO de cette année et agréablement surpris malgré la situation difficile que connaît actuellement le marché. La fréquentation et la qualité des discussions ont été très positives et nous ont donné des impulsions importantes pour les mois à venir »

« Une fois de plus, l'EMO a réussi à réunir les leaders internationaux du marché de l'usinage des métaux et à aborder les nouveaux thèmes de la production industrielle », conclut Markus Heering, directeur général de l'organisateur de l'EMO, le VDW « Elle a ainsi consolidé sa position de salon leader mondial et de baromètre des tendances », résumet-il.

VDW – Verein Deutscher Werkzeugmaschinenfabriken e. V. Lyoner Str. 18, D-60528 Frankfurt am Main Tél. +49 69 756081 0, emo@vdw.de vdw.de

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DOSSIER AÉRONAUTIQUE & AÉROSPATIAL

La Suisse prend de l'altitude

Discrète mais stratégique, la Suisse s'impose comme un acteur clé de l'aéronautique et de l'aérospatial. Le pays contribue largement aux chaînes de valeur mondiales grâce à son savoir-faire en mécanique de précision, en matériaux avancés et en microtechnique. Les entreprises helvétiques conçoivent des composants critiques pour les avions civils, les jets d'affaires et les missions spatiales, tandis que les hautes écoles et instituts de recherche renforcent la synergie entre innovation, durabilité et performance. Cette dynamique se traduit par une présence croissante dans les projets internationaux et une collaboration étroite entre industrie, défense et formation. Entre ambitions orbitales et excellence manufacturière, la Suisse démontre qu'elle a toute sa place dans le ciel de demain.

F-35 : une chimère à plusieurs milliards

OMLET : des lasers pour contrôler l'orbite des débris

Supersonique civil : un retour en silence

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Pour conserver sa furtivité, le F-35 doit emporter son armement dans sa soute ventrale, dont la capacité reste limitée. Mais si la discrétion radar n’est pas nécessaire, il dispose de points d’emport externes pouvant accueillir de nombreux types d’armement différents.

F-35 : une chimère à plusieurs milliards

Le projet JSF (Joint Strike Fighter) part d'un postulat simple. L'objectif était de créer l'avion multirôle parfait, capable de satisfaire l'US Air Force, l'US Navy et le Marine Corps. Mais cette ambition s'est révélée être une chimère autant politique qu'économique

Ce rêve de rationalisation industrielle a déjà fait couler beaucoup d'encre et englouti des sommes colossales. Concevoir un appareil unique, multirôle, capable de remplacer à lui seul plusieurs générations de chasseurs et d'avions d'attaque relève moins d'une démarche purement technique que d'une volonté politique de rationaliser les coûts et de simplifier la logistique des forces armées.

Sur le papier, l'idée paraît séduisante, un seul programme, un avion commun à toutes les forces, des coûts de développement mutualisés, une production standardisée, une maintenance simplifiée et des formations identiques pour les pilotes comme pour le personnel au sol. Les infrastructures, les pièces détachées et la logistique seraient unifiées, réduisant drastiquement la facture globale du Pentagone. En théorie, c'est la promesse d'une armée plus efficace et plus rationnelle. Dans la réalité,

c'est un cauchemar d'équilibriste Les besoins opérationnels de l'Air Force, de la Navy et du Marine Corps divergent profondément. Un intercepteur basé à terre ne répond pas aux mêmes exigences qu'un avion d'attaque embarqué soumis aux contraintes du catapultage et de l'appontage, ou qu'un appareil à décollage court destiné à opérer depuis des navires d'assaut amphibies. Tenter de combiner ces trois philosophies de vol revient à vouloir faire cohabiter un chasseur, un bombardier et un avion d'appui tactique dans une même cellule.

F-X : le programme qui n'a pas su réconcilier l'US Air Force et la Navy

Cette contradiction n'est pas nouvelle. L'histoire américaine a déjà démontré les limites de ce concept avec le programme F-X (Fighter Experimental) des années 1960, qui donna naissance au F-111 Aard-

Gilles Bordet

vark de General Dynamics. Là encore, l'objectif était de concevoir un avion commun à l'US Air Force et à l'US Navy L'idée fut imposée par Robert McNamara, alors secrétaire à la Défense de John F. Kennedy Ancien président de Ford, McNamara était un partisan de la rationalisation et de la standardisation. Il pensait qu'en appliquant aux forces armées les méthodes de gestion industrielle du monde civil, les États-Unis pourraient faire « plus avec moins ».

Mais cette philosophie se heurta vite à la réalité du terrain. L'US Air Force voulait un chasseur-bombardier supersonique à long rayon d'action, capable de pénétrer profondément en territoire ennemi pour délivrer des armes nucléaires ou conventionnelles. La Navy, elle, cherchait un intercepteur embarqué capable de défendre les groupes aéronavals contre les bombardiers soviétiques à longue portée. Les compromis nécessaires pour satisfaire ces deux cahiers des charges opposés aboutirent à un appareil trop lourd et encombrant pour une utilisation sur porte-avions, ce qui poussa la Navy à abandonner la version F-111B.

En revanche, la version terrestre F-111A connut un succès durable. Après des débuts difficiles, mais pas surprenant car il était alors l'avion le plus moderne de l'US Air Force, l'appareil s'imposa comme l'un des meilleurs avions d'attaque de sa génération. Doté d'ailes à géométrie variable, d'un radar de suivi de terrain et d'une avionique avancée pour l'époque, il pouvait voler à très basse altitude, de nuit comme par mauvais temps, à des vitesses supersoniques. Ces qualités en firent un outil redoutable pour les missions de pénétration en profondeur, là où d'autres appareils ne pouvaient opérer

Le F-111A se distingua au Vietnam, où il mena des frappes précises en territoire ennemi avec un taux de pertes remarquablement faible, mais aussi plus tard, pendant la guerre du Golfe en 1991. Dans cette dernière, les versions modernisées F-111F du 48th Tactical Fighter Wing menèrent certaines des missions les plus complexes de la campagne aérienne, détruisant avec une précision remarquable des bunkers, des ponts et des centres de commandement irakiens grâce à leur désignateur laser Pave Tack. Leur efficacité fut telle que, bien qu'ils ne représentaient qu'une petite fraction du total des forces aériennes engagées, les F-111F furent crédités de près de 60 % des cibles stratégiques détruites par l'US Air Force au cours du conflit.

Le F-111 démontra ainsi la pertinence du concept d'avion d'attaque supersonique à long rayon d'action, capable d'opérer en autonomie, de nuit et à très basse altitude, bien avant l'ère des bombardiers furtifs.

Ainsi, loin d'être un échec, le F-111 fut un succès opérationnel majeur pour l'US Air Force et un jalon technologique essentiel dans l'histoire de l'aviation militaire. Sa carrière illustre parfaitement que le problème du programme FX ne tenait pas à la performance de l'appareil lui-même, mais bien à la prétention politique d'en faire un avion universel pour toutes les forces.

Une ambition que le programme F-35, des décennies plus tard, allait tenter de renouveler avec les mêmes promesses et les mêmes écueils

Le F-35 devait remplacer plusieurs avions emblématiques américains : le F-16, le A-10, l'AV-8B et le F/A-18. Une ambition immense, mais un objectif aujourd'hui hors d'atteinte tant ces appareils remplissent des rôles différents.

Le A-10 reste irremplaçable dans l'appui au sol, conçu pour encaisser les tirs et voler lentement au contact des troupes, là où le F-35, furtif et rapide, n'a ni la résistance ni la proximité nécessaire pour remplir ce rôle. Le F-35B, malgré sa capacité de décollage court et d'atterrissage vertical, ne peut reproduire la maniabilité d'un Harrier, dont les quatre tuyères orientables en vol permettent des évolutions impossibles à tout autre avion. Quant au F-16, il demeure un modèle de maniabilité et d'équilibre, plus vif et plus réactif que le F-35, dont le pilotage repose largement sur l'assistance de ses systèmes électroniques.

Reste que Lockheed Martin a accompli un exploit technique unique en intégrant dans une même cellule trois versions d'un même avion, classique, embarquée et STOVL, tout en préservant furtivité et performances. Une prouesse qui, même si elle ne remplacera jamais totalement ses prédécesseurs, marque un jalon majeur dans l'histoire de l'aéronautique militaire.

F-35 : seul choix possible

On ne peut nier le succès commercial du F-35 Lightning II de Lockheed Martin. Avec plus de 1250 appareils déjà livrés et près de 2500 autres en commande, sa production dépasse désormais tous les objectifs initiaux. À ce rythme, le nombre total de F-35 construits franchira probablement la barre des 4000 exemplaires, d'autant que de nouvelles commandes continuent d'affluer

À titre de comparaison, le F-16 reste à ce jour l'avion de combat le plus vendu depuis la Seconde Guerre mondiale, avec plus de 4600 exemplaires produits Entrée en service en 1980, il est toujours assemblé plus de quarante ans plus tard dans sa version Block 70/72, connue sous la désignation F-16V Viper Cette longévité exceptionnelle illustre la réussite d'un concept simple, efficace et évolutif Le F-35 ne sera sans doute pas produit aussi longtemps, mais tout indique que le nombre total d'exemplaires fabriqués finira par dépasser celui de son illustre prédécesseur

Ce succès commercial s'est pourtant construit dans la controverse. Depuis ses débuts, le programme F-35 a été marqué par des scandales à répétition, des retards accumulés, des surcoûts considérables et une gestion centralisée étroitement contrôlée par Washington. Malgré ces difficultés, les carnets de commandes ne cessent de se remplir. Certains pays n'ont pas d'alternative réelle et d'autres cèdent sous la pression américaine, redoutant les conséquences diplomatiques ou économiques d'un choix différent.

Ce levier s'exerce principalement sur les pays européens membres de l'OTAN qui participent à la mission de dissuasion nucléaire partagée, comme la Belgique, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Turquie ou encore le Royaume-Uni jusqu'en 2019. Tous ces pays abritent sur leur sol les bombes nucléaires américaines B-61, destinées à être emportées par des chasseurs spécialement certifiés pour cette mission. Or, seuls deux types d'appareils le sont actuellement, le F-16 A/C et le Tornado IDS. Ces deux modèles, mis en service à la fin des années 1970 et au début des années 1980, approchent de la fin de leur vie opérationnelle. Leur retrait ferait peser une menace directe sur la continuité de la dissuasion nucléaire tactique en Europe, qui ne reposerait plus alors que sur la force sous-marine britannique.

D'autres avions auraient pu assurer ce rôle, notamment les nouveaux F-15EX et F-16V ou le F/A18E/F et l'Eurofighter Typhoon. Tous auraient pu être qualifiés pour emporter la B-61. Pourtant, les États-Unis ont choisi de ne proposer à leurs alliés qu'une seule option : le F-35. Une décision surprenante, d'autant plus que les versions antérieures de ces avions, à l'exception du Typhoon, disposaient déjà de cette capacité.

Cette politique touche également les pays européens dotés de porte-aéronefs à décollage court et atterrissage vertical, comme le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne. Ces nations utilisaient jusqu'à présent des Harrier II ou des Sea Harrier, mais ces appareils arrivent eux aussi en fin de vie. Là encore, le F-35B s'impose comme la seule solution viable pour maintenir une aviation embarquée à décollage vertical, faute d'alternative disponible sur le marché Grâce à ce double levier, la dissuasion nucléaire d'un côté et la capacité STOVL de l'autre, les ÉtatsUnis ont réussi à verrouiller le marché européen. Les principaux pays de l'OTAN, devenus dépendants du F-35 pour leurs missions stratégiques, ont en-

traîné les autres dans leur sillage. Danemark, Norvège, Pologne, Tchéquie, Finlande, Grèce, Roumanie et même Suisse ont à leur tour choisi le F-35, notamment pour assurer une interopérabilité complète avec les forces alliées.

Le constat est désormais sans appel, le F-35 s'imposera comme le chasseur standard de l'OTAN pour les décennies à venir On peut s'en réjouir au nom de la cohérence stratégique ou le déplorer au nom de la souveraineté industrielle, mais la réalité est là. Aucun avion européen n'est aujourd'hui en mesure de rivaliser avec l'offre américaine, ni sur le plan technologique, ni sur le plan politique. Le F-35 est devenu bien plus qu'un avion de combat, c'est un outil d'influence et un symbole de l'hégémonie technologique des États-Unis au sein de l'Alliance atlantique.

F35 en Suisse : panacée ou pis-aller ?

L'acquisition du F-35 par la Suisse, entérinée en 2022 après des années de débats politiques et techniques, reste l'une des décisions les plus controversées de l'histoire récente de l'Armée suisse Présenté comme le choix de la raison par le Département fédéral de la défense, le chasseur américain est censé offrir à la Confédération un saut technologique décisif Pourtant, la question essentielle demeure : le F-35 est-il réellement adapté aux besoins spécifiques des Forces aériennes suisses, dont la mission première n'est pas la projection de puissance mais la défense de l'espace aérien national ?

Sur le plan technologique, le F-35 n'a pas d'équivalent. Sa furtivité, sa fusion de données et sa capacité de détection dépassent de loin celles des avions de génération précédente. Dans un environnement de combat de haute intensité, comme celui d'un conflit majeur entre puissances, il représenterait un avantage indéniable. Mais la Suisse n'a ni la doctrine, ni les infrastructures, ni la stratégie

Le F-35 est conçu pour pénétrer profondément dans des espaces aériens fortement contestés, tout en restant discret.

Le Gripen NG, chasseur multirôle suédois de nouvelle génération, alliant performance, polyvalence et capacités opérationnelles avancées, capable d’opérer depuis des pistes courtes ou improvisées.

d'emploi d'une puissance expéditionnaire. Son armée est avant tout conçue pour la police du ciel, la protection de la souveraineté aérienne et, en cas de crise, la neutralisation rapide d'intrusions sur un territoire restreint. Or, ces missions ne nécessitent ni furtivité, ni armement à longue portée, mais plutôt disponibilité, réactivité et coûts d'exploitation maîtrisés.

C'est précisément là que le F-35 suscite le plus de réserves. Sa maintenance est lourde, sa logistique dépend d'un système centralisé aux ÉtatsUnis et son coût d'exploitation reste supérieur à celui de ses concurrents européens. Le Rafale, le Gripen ou l'Eurofighter Typhoon, tous évalués dans le cadre du programme Air2030, affichaient des taux de disponibilité plus élevés et une autonomie industrielle plus grande Le choix du F-35 implique au contraire une dépendance étroite envers Lockheed Martin et le Pentagone, qui conserveront la maîtrise des logiciels, des mises à jour et de la maintenance prédictive à travers le réseau ODIN. Pour un pays attaché à sa neutralité et à son autonomie technologique, cette situation interroge.

Le F-35 impose aussi une adaptation profonde de l'infrastructure militaire suisse. Les bases aériennes devront être partiellement modernisées pour accueillir un appareil conçu pour des opérations connectées et centralisées Les hangars devront être climatisés pour préserver le revêtement furtif, les outillages spécialisés importés, et la formation des techniciens effectuée sous supervision américaine. Ces contraintes logistiques risquent d'alourdir les coûts sur le long terme, au-delà du prix d'achat initial de 6 milliards de francs

Les partisans du F-35 avancent toutefois un argument solide : la préparation à l'avenir L'Europe se réarme, les menaces hybrides se multiplient, et la guerre en Ukraine a rappelé l'importance du renseignement, de la coordination et de la supériorité

informationnelle. Dans cette perspective, le F-35 offrirait à la Suisse une intégration directe dans le réseau de défense occidental, même si la Confédération reste officiellement neutre. Son système de fusion de données et de guerre électronique ferait du pays un maillon précieux d'une défense aérienne européenne interconnectée.

Le choix du F-35 est donc moins militaire que politique. Il marque un alignement discret mais réel avec la sphère d'influence américaine, au détriment d'une indépendance technologique qui fut longtemps un pilier de la stratégie helvétique. Si le F-35 s'avère performant dans les Alpes suisses, il offrira sans doute une dissuasion crédible et une capacité de réaction rapide. Mais s'il devait se révéler coûteux, complexe et trop dépendant de son fabricant, il pourrait devenir un symbole de puissance mal adaptée à la géographie et à la doctrine d'un pays qui n'a jamais cherché à projeter la guerre au-delà de ses frontières.

Le F-35 apportera à la Suisse un outil impressionnant, mais peut-être disproportionné. Il fera entrer les Forces aériennes dans l'ère numérique, tout en les liant étroitement à un écosystème qu'elles ne contrôlent pas. L'histoire dira si ce pari d'intégration technologique renforcera la sécurité du pays ou s'il marquera une perte de liberté stratégique au nom d'une modernité imposée.

Les qualités du F-35…

Le F-35 Lightning II est sans doute l'avion de combat le plus ambitieux et le plus controversé de sa génération. Conçu pour devenir la pierre angulaire de la puissance aérienne occidentale, il incarne à la fois un concentré de technologies de pointe et un symbole des excès de la haute technologie militaire. Ses qualités comme ses défauts reflètent la complexité d'un programme mondial qui cherche à concilier

furtivité, polyvalence et interopérabilité à une échelle sans précédent.

La principale force du F-35 réside dans sa furtivité et sa conscience situationnelle Son dessin anguleux, son revêtement radar absorbant et la gestion minutieuse de sa signature infrarouge lui permettent de pénétrer profondément dans les espaces aériens fortement défendus. Mais sa véritable révolution ne se limite pas à sa discrétion puisqu'elle repose sur la fusion de données. Grâce à un ensemble de capteurs intégrés et à une informatique embarquée d'une puissance inédite, le F-35 collecte, analyse et redistribue en temps réel des informations issues du radar, de l'infrarouge et de la guerre électronique. Le pilote dispose ainsi d'une image complète du champ de bataille et peut coordonner les autres acteurs, qu'ils soient aériens, navals ou terrestres, avec une efficacité inégalée. Dans une coalition, chaque F-35 devient un nœud de communication avancé, un véritable chef d'orchestre de l'espace aérien. Mais pour cela faut-il encore disposer des fameux « Loyal wingmen », ces drones qui opèreront en parfaite synergie avec le F-35 pour étendre les capacités de ses capteurs et brouilleurs, délivrer de l'armement, servir de leurre dans des environnements hautement contestés voir même assurer un ravitaillement en carburant. Aujourd'hui plusieurs programmes sont en cours de développement ou en phase de tests mais leur mise en service ne sera pas effective avant quelques années.

Le second atout majeur du F-35 est son interopérabilité. Conçu dès le départ comme un programme international, il offre aux pays de l'OTAN une compatibilité parfaite avec les réseaux et les procédures américaines Cette standardisation permet à des forces alliées de voler, de s'entraîner et de combattre ensemble avec une cohérence tactique rarement atteinte. Pour de nombreux pays européens, l'adoption du F-35 représente donc un investissement stratégique autant qu'un choix politique puisqu'il garantit leur participation directe aux opérations conjointes les plus modernes. Parmi ses autres qualités, on peut également souligner sa polyvalence opérationnelle. Le F-35 peut effectuer des missions d'attaque au sol, de supériorité aérienne, de reconnaissance et de guerre électronique sans nécessiter de modifications majeures. Sa maintenance prédictive, rendue possible par des systèmes de diagnostic embarqués, réduit les temps d'immobilisation et améliore la disponibilité opérationnelle Enfin, sa capacité à intégrer des armements avancés et à évoluer au fil des mises à jour logicielles en fait une plateforme adaptable face aux menaces futures.

… et ses limites

Le F-35 pose des défis pratiques en matière de maintenance, de coûts, de logiciels et d'intégration. L'un des problèmes les plus persistants concerne la maintenance et la gestion logistique. Le F-35 dépend d'une architecture numérique centralisée

baptisée ODIN, qui remplace l'ancien système ALIS, longtemps critiqué pour sa lenteur et ses erreurs de diagnostic ODIN a amélioré la situation, mais il reste encore instable et exige une interconnexion constante avec les serveurs américains Cette dépendance informatique empêche les pays utilisateurs de contrôler pleinement leurs flottes et ralentit parfois la réparation des appareils immobilisés Bien que ces retards soient aujourd'hui moins fréquents qu'à l'époque d'ALIS, le système reste contraignant et limite l'autonomie logistique des forces aériennes partenaires.

La maintenance elle-même demeure lourde et coûteuse. Les revêtements furtifs du F-35 exigent des conditions d'entretien strictes, avec un outillage spécifique et des équipes hautement qualifiées. Chaque intervention sur la cellule ou sur les trappes d'armement doit être minutieusement vérifiée afin de préserver la signature radar de l'appareil Le résultat est une disponibilité moyenne souvent inférieure à 65 %, loin des objectifs fixés par le Pentagone.

Le moteur F135, développé par Pratt & Whitney, est un autre point sensible. Sa puissance est remarquable, mais sa fiabilité reste perfectible. Des problèmes d'usure prématurée et de surchauffe ont été signalés, notamment lors de vols prolongés à haute vitesse. Par ailleurs, et contrairement aux F-22, Rafale, Gripen et Typhoon, il ne dispose pas de la supercroisière, c'est-à-dire la possibilité de voler à vitesse supersonique sans recourir à la postcombustion. La conséquence pratique est une moindre endurance à haute vitesse et une dépendance plus forte à la postcombustion pour les transits rapides.

Les logiciels représentent sans doute le défi le plus complexe du programme. Le F-35 fonctionne avec plusieurs millions de lignes de code, et chaque mise à jour introduit de nouvelles interactions imprévues. Le déploiement du standard Block 4, censé moderniser la guerre électronique et intégrer de nouvelles armes, a pris plusieurs années de retard Selon les rapports du Government Accountability Office, des centaines d'anomalies subsistent encore, certaines pouvant affecter la fiabilité des capteurs ou le fonctionnement du casque du pilote, un élément central de la visée et de la perception de l'environnement.

Ce casque, véritable concentré de technologie, projette toutes les données de vol en réalité augmentée et permet au pilote de « voir à travers » l'avion grâce aux caméras extérieures Mais cette prouesse technique s'accompagne encore de difficultés persistantes, notamment une latence d'affichage, des problèmes de calibration et des zones d'ombre dans certaines conditions nocturnes

À ces défis s'ajoute un coût d'exploitation encore élevé. Le prix d'achat a certes diminué au fil des séries de production, mais le coût de l'heure de vol reste nettement supérieur à celui des avions de génération précédente, ce qui pèse sur les budgets de défense des pays utilisateurs. La promesse d'un appareil universel, abordable et facile à entretenir reste donc partiellement non tenue.

L’Eurofighter Typhoon n’a pas été retenu par les Forces aériennes suisses, malgré ses excellentes performances en matière d’interception, critère essentiel pour les opérations de police du ciel.

Avec une heure de vol estimée à près de 40 000 euros, contre environ 18 000 euros pour le Rafale et 6000 euros pour le Gripen, le F-35 demeure un appareil particulièrement onéreux à exploiter. Mais il convient de replacer ces chiffres dans le contexte helvétique, où tous les coûts sont plus élevés. À titre de comparaison, un rapport parlementaire de 2018 estimait l'heure de vol de nos Hornet à 50 750 CHF ! Comme le soulignait le Conseil fédéral à l'époque : « le coût d'un système d'une telle complexité, avec une longue durée d'exploitation, est difficile à estimer avec précision ».

Qu'en sera-t-il avec un système d'arme bien plus complexe que le F/A-18 C/D et destiné à rester en service jusqu'en 2070 ? Nul ne le sait réellement mais une chose est sûre, plus les cellules vieilliront, plus le coût de l'heure de vol augmentera. Avec une mise de départ fixée à 40 000 euros, la facture s'annonce particulièrement salée pour les contribuables suisses.

À ces contraintes viennent se superposer le coût élevé des armements, les infrastructures spécialisées, les simulateurs de vol et la nécessité de remplacer régulièrement les composants afin de maintenir l'appareil opérationnel face aux nouvelles menaces.

L'intégration opérationnelle dans des flottes mixtes est un autre défi. Le F-35 excelle pour travailler en réseau avec ses homologues grâce à des liaisons et des protocoles avancés. Il partage cependant moins naturellement toutes ses données sensibles avec des avions de génération antérieure. Cette fracture technologique oblige les états à repenser leurs doctrines, leurs procédures d'engage-

ment et leurs chaînes de commandement pour éviter des pertes de réactivité dans des opérations conjointes.

Enfin, la dépendance industrielle et logicielle soulève des questions de souveraineté. Les pays utilisateurs gagnent des capacités accrues, mais ils acceptent aussi une forme de dépendance visà-vis du constructeur et de l'administration américaine pour les évolutions majeures et pour certaines pièces critiques. Cette réalité invite à un examen stratégique sur la manière de concilier interopérabilité et autonomie nationale.

Les grands perdants de l'histoire

L'arrivée du F-35A signifie la fin annoncée d'une ère pour les Forces aériennes suisses et pour les symboles qui y sont attachés, à commencer par le retrait programmé des F-5 Tiger II et par conséquence la fin de la Patrouille Suisse sur jets.

Ce retrait du service est d'autant plus regrettable qu'il prive les futurs pilotes d'un avion de transition à réaction leur offrant la possibilité d'aborder progressivement l'univers des jets rapides sur un appareil à la fois simple, robuste et formateur, après leur formation initiale sur turbopropulseurs Pilatus PC-7 et PC-21. Cette situation est d'autant plus délicate que le F-35 ne dispose d'aucune version biplace, laissant ainsi le jeune pilote seul à bord durant une étape cruciale de sa formation. Heureusement le siège éjectable Martin-Baker US16E qui équipe le F-35 est d'une grande fiabilité.

L'achat d'un nouveau jet d'entraînement aurait dû être prévu dans le budget des Forces aériennes

suisses depuis longtemps avec le retrait du service des Hawk. Un avion polyvalent de conception européenne, capable à la fois d'assurer la formation des pilotes et d'apporter un appui aux troupes au sol, aurait représenté une solution économique tout en offrant, en cas de conflit, des capacités supplémentaires à nos forces armées.

La conséquence la plus préjudiciable au retrait des F-5 sera sans doute l'atteinte portée à l'image de notre pays ainsi qu'à la vitrine de nos compétences aériennes que représentait la Patrouille Suisse Depuis 1964, la Patrouille Suisse, à l'image des plus grandes nations du monde, évoluait sur jets, d'abord sur Hawker Hunter jusqu'en 1994, puis sur F-5 Tiger II à partir de l'année suivante, avec une particularité typiquement helvétique. Les Tigers de la Patrouille Suisse, hormis leur superbe livrée rouge et blanche et leur système de fumigène, n'ont subi aucune modification. Cela fait de la Patrouille Suisse la seule formation au monde à se produire avec des avions de combat entièrement opérationnels.

La Patrouille Suisse, dont la fin programmée en 2027 est directement liée au retrait des Tiger, incarnait un symbole national facilement identifiable et apprécié à l'international. Sa disparition ne sera pas seulement une lacune dans le calendrier des meetings aériens, elle amputera la visibilité et le rayonnement public de l'aviation helvétique, réduisant un vecteur de soft power et privant la Suisse d'un élément de fierté et d'attraction pour les vocations futures.

Une future patrouille aérienne suisse composée de « tondeuses » (très certainement des PC-7) ne ferait que souligner, avec une ironie cruelle, la fragilité déjà manifeste de nos sociétés occidentales en perte de vitesse. Cela renverrait l image d'une armée « low-cost » qui vit au-dessus de ses moyens, obligée de sacrifier sa plus belle carte de visite pour financer l'achat d'un avion qui n'a pas encore fait ses preuves. Car en la matière on peut dire ce que l'on veut. Il y a les « winners » qui disposent d'une patrouille nationale avec des avions pointus et bruyants et les autres qui brassent de l'air avec des hélices.

Quel avions pour les Forces aériennes suisse ?

La guerre en Ukraine a profondément transformé les doctrines d'engagement des forces aériennes L'apparition massive de drones légers, souvent issus du monde civil, a bouleversé les schémas établis depuis la guerre froide. Les principes de la supériorité technologique et de la précision chirurgicale, longtemps considérés comme les piliers de la puissance aérienne, montrent aujourd'hui leurs limites face à la prolifération d'engins simples, bon marché et sacrifiables.

Les armées dites « bonzaï », réduites à des formats minimalistes et dépendantes d'équipements sophistiqués, se heurtent désormais à la dure réalité du champ de bataille contemporain. La notion de masse, que l'on croyait dépassée après la chute

de l'URSS, revient avec insistance hanter les états-majors et rappeler aux gouvernements qu'aucune technologie ne peut durablement compenser le nombre.

Les Forces aériennes ukrainiennes ont montré à quel point il était essentiel de disposer d'avions capables de décoller de pistes non préparées ou de sections de routes. La Suisse, petit pays aux infrastructures limitées, serait rapidement paralysée si les quelques pistes disponibles étaient touchées par des missiles à longue portée ou des drones Dans ce contexte, un avion comme le Saab Gripen E/F, conçu par un pays confronté à des contraintes similaires aux nôtres, performant, moderne et économique, aurait été bien plus adapté. Le Gripen peut opérer depuis des pistes courtes et sommaires et emporter une grande variété d'armements de conception européenne ou américaine Son coût d'achat et ses frais d'entretien et de vol réduits auraient permis d'en acquérir davantage que les 36 F-35 commandés, offrant ainsi une flexibilité opérationnelle et stratégique bien supérieure.

Si la priorité est l'indépendance, le Rafale de Dassault aurait également été un choix pertinent.

C'est aujourd'hui le seul appareil « ITAR free » (non soumis aux restrictions du règlement américain sur le commerce des armes) capable d'offrir aux états utilisateurs une autonomie totale dans leur doctrine d'engagement et dans la liberté de choisir les cibles à traiter Son allonge, sa puissance et sa redondance avec ses deux moteurs M88 lui permettent de mener des missions longues, complexes et exigeantes, même dans des environnements fortement contestés, tout en assurant une fiabilité et une résilience que peu d'avions de sa catégorie peuvent égaler

Et quitte à jouer l'avocat du diable et quand même choisir le F-35, pourquoi la version A ? Ce choix est assez incompréhensible pour un petit pays montagneux aux infrastructures limitées Il aurait fallu pousser le débat plus loin et envisager la version B à décollage court et atterrissage vertical, capable d'opérer depuis des pistes très courtes ou des zones improvisées Cette option aurait offert une flexibilité opérationnelle considérable, permettant de disperser les avions et de réduire la vulnérabilité face aux attaques à longue portée tout en conservant la technologie avancée et les performances du F-35.

Conclusion

Le F-35 est donc un avion paradoxal. Il incarne l'avenir de la guerre en réseau, où la supériorité ne se mesure plus à la vitesse ou à la manœuvrabilité mais à la maîtrise de l'information. Pourtant, cette avancée technologique s'accompagne d'une complexité telle qu'elle fragilise parfois son efficacité immédiate. Véritable symbole de la puissance industrielle américaine, il représente pour ses utilisateurs européens à la fois un atout stratégique incomparable et une source de dépendance qu'ils devront apprendre à maîtriser

Station de télémétrie laser de l’ESA à Tenerife.

OMLET : des lasers pour contrôler l'orbite des débris

La HEIG-VD collabore avec l'ESA, l'agence spatiale européenne, sur un projet de déplacement des débris orbitaux par pression de radiation laser. Cette technologie va permettre de modifier l'orbite des débris étant sur une trajectoire de collision avec tout autre objet

Dans le cadre du projet européen

OMLET (Orbit Maintenance via Laser Momentum Transfer), la HEIGVD participe à une recherche appliquée inédite de gestion du problème grave des déchets orbitaux. La pollution de l'orbite terrestre est telle qu’aujourd'hui, toutes les 8 minutes en moyenne, un satellite actif doit changer d'orbite afin d'éviter une collision possible avec un déchet. Chaque changement de trajectoire coûte environ 15 000 euros, et le nombre de débris se compte à l'heure actuelle en centaine de milliers.

Cette solution permettrait d'économiser le carburant des satellites actifs et de diminuer les risques d'initier une cascade incontrôlable de génération de débris, le syndrome de Kessler, qui rendrait impossible l'accès à l'espace pour plusieurs

siècles. Ce partenariat réunit six institutions européennes, dont le Centre aérospatial allemand (DLR), chef de projet, et l'ESA, commanditaire. Plus précisément, la mission de la HEIG-VD consiste à développer des outils de simulation optique capables de modéliser les effets du faisceau laser, d'une puissance de 50 kW, sur un débris cible Elle met à profit notamment l'expertise du Prof Laurent Jolissaint et de son équipe d'ingénieurs dans le domaine de l'optique adaptative, sur la correction des effets optiques de l'atmosphère.

Financé à hauteur de 85 000 euros, le contrat s'échelonne jusqu'en mars 2026 et prévoit la livraison à l'ESA d'une étude approfondie de la performance d'un tel système, afin que l'agence puisse se prononcer sur son coût/bénéfice. Pour l'ins-

tant, toutes les autres techniques proposées ont un coût estimé largement supérieur Si le rapport coût/bénéfice de ce projet devait être favorable, cela représenterait un signal fort : l'agence initiera la phase B2, soit la conception de plusieurs stations laser au sol, pour une mise en service dans les années 2030.

Par cette contribution, la HEIG-VD illustre une fois de plus son rôle moteur dans les technologies de pointe et le spatial européen, tout en affirmant son engagement dans des projets collaboratifs à fort impact scientifique et technologique MSM

HEIG-VD

Laurent Jolissaint, Prof. HES associé (TIN) Route de Cheseaux 1, 1401 Yverdon-les-Bains Tél. 024 557 64 21, laurent.jolissaint@heig-vd.ch heig-vd.ch

L’Overture de Boom Supersonic sera très probablement le premier avion commercial supersonique à rentrer en service depuis le retrait du Concorde en 2003.

Supersonique civil : un retour en silence

Pour notre dossier aéronautique du MSM 9 de 2022, nous avions publié un article détaillé sur le retour des vols supersoniques civils. Trois ans après presque jour pour jour, comment ces projets ont-ils évolué ?

Pour vous remettre dans le bain, nous vous proposons de relire cet article intitulé « Le retour des vols supersoniques commerciaux » , disponible sur notre site internet. Pour le consulter, connectez-vous à msm. ch et entrez le numéro 48629981 dans le moteur de recherche du site (petite loupe en haut à droite).

Dans cet article d'octobre 2022, deux projets importants avaient été abordés : l'Overture de Boom Supersonic, et le X-59 QueSST de Lockheed Martin, dans le cadre du programme Low-Boom Flight Demonstrator de la NASA.

Le démonstrateur XB-1 de Boom devait effectuer son premier vol fin 2022 ou début 2023. Ce sera finalement le 22 mars 2024 qu'il décolla pour la première fois, entamant une série d'essais destinés à valider les technologies clés pour le développement de l'Overture.

Le 28 janvier 2025, le XB-1 a franchi une étape majeure en devenant le premier avion civil financé par des fonds privés à franchir le mur du son lors d'un vol d'essai. Piloté par Tristan « Geppetto » Brandenburg, il a atteint Mach 1.1 à une altitude de

35 000 pieds (environ 10 670 mètres) au-dessus du désert de Mojave. Ce vol a duré environ 34 minutes.

Le 10 février 2025, le XB-1 a effectué son deuxième et dernier vol d'essai, mettant un terme au programme de tests. La société a annoncé que l'avion avait franchi à plusieurs reprises le mur du son sans générer de bang audible au sol, résultat de l'amélioration de ses modèles de bang et de ses algorithmes de Mach cutoff

Mach cutoff : mais qu'est-ce donc ?

Le concept de « Mach cutoff » (ou plus généralement du vol supersonique silencieux) repose sur des principes aérodynamiques et physiques visant à réduire l'onde de choc, responsable du fameux bang supersonique.

Le concept de Boomless Cruise développé par Boom Supersonic repose sur le phénomène physique bien établi du Mach cutoff Ce phénomène permet à un avion de voler à des vitesses supersoniques sans générer de bang supersonique audible au sol. Le Mach cutoff repose sur la réfraction des ondes de choc dans l'atmosphère.

Lorsque l'avion dépasse la vitesse du son à une altitude suffisamment élevée, les ondes de choc se courbent vers le haut en raison des gradients de température et de vitesse du son dans l'atmosphère Ainsi, ces ondes ne parviennent jamais au sol, rendant le vol supersonique silencieux.

Le démonstrateur XB-1 de Boom Supersonic a démontré la faisabilité du Boomless Cruise lors de ses vols d'essai. Lors de son premier vol supersonique, le XB-1 a franchi le mur du son trois fois sans générer de bang audible au sol. Cette performance a été confirmée par des microphones et des capteurs de pression sonore placés stratégiquement le long de la trajectoire de vol.

Pour parvenir à ces résultats, le profil aérodynamique de l'avion est crucial afin de répartir les ondes de pression.

Cependant, cette technologie a certaines limites et nécessite des paramètres de vol précis.

Pour un vol supersonique silencieux, l'Overture devra voler entre 16 000 et 18 000 m d'altitude en opérant un calcul précis des conditions de Mach cutoff selon la température, la densité de l'air et l'alti-

Gilles Bordet

Le concept de Boomless Cruise développé par Boom Supersonic repose sur le phénomène physique bien établi du Mach cutoff. S our ce : P en nsyl va nia

S our ce : Boom S upersonic

S our ce : L ockheed Mar tin/Garr y Tic e

tude pour assurer que le bang supersonique ne touche pas le sol.

Une surveillance stricte des trajectoires et corridors aériens au-dessus des zones habitées devra être établie.

Bientôt les premiers vols continentaux supersoniques silencieux ?

La technologie n'étant plus limitative, c'est bien le volet commercial qui déterminera le succès ou l'échec du projet Overture. L'avion pourra accueillir entre 65 et 80 passagers à la vitesse de Mach 1,3, soit environ 1600 km/h. Son empreinte carbone sera réduite au maximum.

Les matériaux composites permettront de diminuer sa masse à vide, et le recours à un carburant vert contribuera à limiter ses émissions de CO2 d'environ 80 %

Mais ce qui fait la force de ce projet, ce sont les compagnies aériennes qui se sont déjà engagées à acheter cet avion. United Airlines, American Airlines et Japan Airlines ont déjà signé un accord pour l'achat de l'Overture. Selon le fabricant, ces accords représentent 65 commandes fermes et 110 options, soit un total de 175 appareils.

Le premier vol de l'Overture est actuellement prévu pour 2026, avec une entrée en service estimée entre 2029 et 2030.

Projet

gouvernemental : contraintes

identiques

Le programme X-59 QueSST (Quiet SuperSonic Technology) de la NASA, développé en collaboration avec Lockheed Martin, vise à démontrer qu'un vol supersonique

Essai au sol du moteur F414-GE-100 du démonstrateur X-59 QueSST
Le démonstrateur XB-1 de Boom Supersonic le 10 février 2025 lors de son second vol supersonique.

peut être effectué sans générer le bruit assourdissant d'un bang supersonique traditionnel.

L'approche de la NASA et de Lockheed Martin est différente de celle de Boom Supersonic. L'objectif n'est pas d’empêcher l'onde de choc de toucher le sol, mais de modifier son bruit pour le rendre acceptable.

Le fuselage très effilé et le nez allongé et pointu du démonstrateur permet de décaler et d'étaler les ondes de choc, ce qui transforme un bang fort et brutal en un claquement doux et feutré.

Ce principe est appelé « low-boom shaping » ou réduction du bang supersonique par façonnage aérodynamique, en français.

Les ailes delta avec un léger canard contribuent à contrôler la distribution de la pression autour de l'avion, réduisant le pic de pression au sol. La forme générale minimise les ondes de choc secondaires qui génèrent la majorité du bang supersonique.

La prise d'air supérieure et le moteur F414-GE-100 sont intégrés à la cellule pour réduire la turbulence et le bruit moteur associé aux vols supersoniques.

Le X-59 QueSST pourra voler à une vitesse de Mach 1,42 (environ 1728 km/h) à une altitude de croisière d'environ 16 800 m. Le niveau sonore perçu au sol est estimé à 75 EPNdB soit l'équivalent du bruit d'une porte de voiture qui se ferme.

En novembre 2024, le moteur F414GE-100 a été testé au sol à pleine puis-

Représentation du X-59 QueSST en vol supersonique. Ce démonstrateur de la NASA est conçu pour réduire le bang supersonique grâce à son façonnage aérodynamique.

sance avec postcombustion. Le 17 juillet 2025, le X-59 a effectué ses premiers essais de roulage propulsé à Palmdale, en Californie.

Le premier vol du X-59 est actuellement prévu pour la fin de l'année 2025. Ce vol marquera le début des essais en vol pour valider les performances et la sécurité de l'appareil.

Entre 2026 et 2028 débutera la phase 3, qui étudiera l'impact des vols supersoniques au-dessus de communautés sélec-

tionnées pour recueillir les réactions des résidents concernant le bruit perçu.

En 2030, les données recueillies seront transmises aux régulateurs pour potentiellement influencer les futures normes de bruit pour les vols supersoniques commerciaux

Avec ces deux projets à bout touchant, le retour des vols supersoniques commerciaux n'a jamais semblé aussi proche depuis la mise à la retraite du Concorde il y a 22 ans. MSM

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Inauguration du centre d'excellence de l'ESA en Suisse

L'Agence spatiale européenne (ESA) a solennellement inauguré le Centre européen d'innovation en deep tech spatiale, l'ESDI. Ce centre a été créé en étroite collaboration avec l'Institut Paul Scherrer PSI et a son siège au Park Innovaare, à proximité immédiate de l'institut de recherche De hauts représentants de l'ESA ainsi que du monde politique suisse et argovien ont assisté à l'inauguration.

Le Centre européen d'innovation en deep tech spatiale (ESDI) a été fondé à l'automne 2024 et solennellement inauguré en mai 2025 : il est le nouveau point de rattachement de l'Agence spatiale européenne (ESA) en Suisse. L'ESDI a son siège au Switzerland Innovation Park Innovaare, qui se trouve à proximité immédiate de l'Institut Paul Scherrer PSI. Cette décision n'est pas tombée du ciel : le Phi-Lab, la première plateforme de l'ESDI qui crée des instruments pour encourager l'innovation, est rattaché au PSI.

« À l'Institut Paul Scherrer PSI, nous sommes fiers d'être l'hôte du Phi-Lab de l'ESA », déclare Christian Rüegg, directeur du PSI. « Le Centre européen d'innovation en deep tech spatiale est un élément es-

sentiel du renforcement des liens entre l'ESA et la Suisse. En tirant parti des infrastructures de recherche de classe mondiale de la Suisse et en favorisant l'innovation interdisciplinaire, cette collaboration fera progresser la deep tech pour les activités spatiales et les applications transformatrices sur Terre. »

« L'inauguration du Centre européen d'innovation en deep tech spatiale témoigne de l'engagement conjoint de l'ESA et de la Suisse à stimuler l'innovation et à stimuler la croissance économique », souligne Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA. « L'ESDI contribuera au renforcement de l'écosystème européen autour de la deep tech et à la promotion du leadership suisse et européen dans ce domaine. »

« L'ESDI crée et exploite des platesformes de recherche en deep tech dans les domaines de la quantique, des données et des matériaux qui ouvrent de nouveaux marchés et de nouvelles opportunités commerciales, mettant les technologies de demain à la disposition du monde d'aujourd'hui », ajoute Johann Richard, responsable de l'ESDI.

La cérémonie inaugurale a débuté en fin de matinée par un mot de bienvenue de Robert Rudolph, CEO du Park Innovaare. Plusieurs orateurs de haut rang ont ensuite pris la parole : Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA ; Martina Hirayama, secrétaire d' État à la formation, à la recherche et à l'innovation ; Pascale Bruderer, vice-présidente du Conseil des EPF ; et Martina Bircher, conseillère d' État

À l’occasion de la cérémonie inaugurale du Centre européen d’innovation en deep tech spatiale (ESDI), Marco Sieber, astronaute de l’ESA, a prononcé un discours.

ESA : l'agence spatiale européenne

L'Agence spatiale européenne (ESA) constitue la porte d'accès de l'Europe à l'espace.

L'ESA est une organisation intergouvernementale, créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l'Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier

L'ESA compte vingt-trois États membres : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse et la Slovénie. La Lettonie, la Lituanie et la Slovaquie sont membres associés.

L'ESA a mis en place une coopération officielle avec quatre États membres de l'UE. Par ailleurs, le Canada participe à certains programmes de l'ESA au titre d'un accord de coopération

En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l'ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Elle coopère en particulier avec l'UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus, ainsi qu'avec EUMETSAT pour le développement de missions météorologiques.

d'Argovie et directrice du Département de la formation, de la culture et des sports.

Ces allocutions ont été suivies d'une table ronde sur le thème « deep tech rencontre l'espace ». Christian Rüegg, directeur du PSI, Joanne Sieber, CEO de la Deep Tech Nation Switzerland Foundation, Thomas Zurbuchen, professeur à l'ETH Zurich, et Luca del Monte, chef du département de commercialisation de l'ESA, ont pris la parole.

Marco Sieber, astronaute de l'ESA, a prononcé un discours intitulé « Les prochains grands pas de l'humanité dans l'espace », dans lequel il a souligné l'importance cruciale de l'innovation pour les activités spatiales.

Après le discours de clôture de Géraldine Naja, Directrice Commercialisation, Industrie et Compétitivité de l'ESA, une séance de questions-réponses a eu lieu. L'inauguration symbolique de l'ESDI a été très applaudie. MSM

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Le Centre européen d’innovation en deep tech spatiale (ESDI) a été solennellement inauguré en mai 2025.
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Ethernet-APL : la nouvelle colonne vertébrale du smart manufacturing

Dans l'industrie des process, la moindre interruption ou la moindre donnée erronée peut entraîner des pertes majeures et des risques accrus. Comment garantir une transmission d'informations fiable, rapide et sécurisée jusque dans les environnements les plus exigeants ?

Ethernet-APL apporte une réponse concrète, en posant les bases d'une connectivité industrielle performante et résiliente, clé du smart manufacturing.

Smart manufacturing : la révolution numérique s'accélère

La digitalisation bouleverse l'industrie des process, qu'il s'agisse de chimie, de mécanique ou de physique. Les usines intelligentes (smart manufacturing) s'appuient sur la collecte et l'analyse de données en temps réel pour optimiser la production, réduire les coûts et améliorer la sécurité. Mais cette transformation ne peut se faire sans une infrastructure de communication robuste, rapide et universelle C'est dans ce contexte qu'Ethernet-APL (Advanced

Physical Layer) s'impose comme la nouvelle référence pour la connectivité industrielle

Ethernet-APL : la nouvelle ère de la communication de terrain

Ethernet-APL est une évolution majeure du protocole Ethernet, spécialement conçue pour répondre aux exigences des environnements industriels exigeants. Cette technologie permet de transmettre à la fois l'alimentation et les données à haut débit (jusqu'à 10 Mbit/s) sur de longues distances (200 m), via un simple câble à deux fils. Elle garantit une communication fiable même dans les zones à atmosphère explosive (ATEX), tout en assurant une compatibilité totale avec les standards industriels tels que PROFINET

Évaluation du cas de test Ethernet-APL : Mathias Koch (BASF) et Klaus Erni (Emerson) testent Emerson DeltaV et analysent le trafic réseau et les événements de diagnostic

S our ce : Krist of f Mell er

Les avantages d'Ethernet-APL sont multiples :

W Débit élevé et temps réel : transmission rapide des données de process, diagnostics avancés et accès à distance.

W Interopérabilité : intégration transparente d'appareils de différents fabricants.

W Sécurité et robustesse : fonctionnement fiable dans des environnements difficiles, y compris en zone Ex.

W Ouverture à l'IIoT : connexion directe des instruments de terrain au cloud et aux plateformes de gestion de données

Validation terrain : des tests à grande échelle pour une adoption massive

Pour démontrer la maturité d'Ethernet-APL, Endress+Hauser a mené une série de tests de charge grandeur nature, en collaboration avec des partenaires industriels de premier plan. L'un des cas emblématiques est celui de BASF, leader mondial de la chimie, qui a défini les exigences du test du point de vue utilisateur final.

Lors de ces essais, près de 240 appareils de terrain Endress+Hauser (capteurs de débit, pression, température, niveau) et des positionneurs Samson ont été intégrés dans une topologie en anneau, utilisant des switches Ethernet-APL de Pepperl+Fuchs, Phoenix Contact et R. Stahl, le tout piloté par un système de contrôle DeltaV d'Emerson. Les résultats sont sans appel : l'infrastructure a démontré une fiabilité et des performances supérieures, même en conditions de charge extrême. Les temps de commutation de la redondance et la charge réseau ont non seulement respecté, mais dépassé les exigences industrielles.

Gerd Niedermayer, Senior Expert Emerging Automation Technologies chez BASF, souligne : « Avec l'aide des appareils de

terrain numériques Endress+Hauser, nous optimisons l'ingénierie, la mise en service et le cycle de vie de nos usines, tout en réduisant nos coûts CAPEX et OPEX. »

Une offre complète pour des usines intelligentes

Endress+Hauser propose une gamme étendue d'instruments compatibles Ethernet-APL, couvrant l'ensemble des besoins de mesure de process :

W Débitmètres Proline Prowirl F 200 : mesure précise de la vapeur humide, transmission de multiples paramètres via Ethernet-APL Mais les débitmètres Proline promag F300 et PromassF300

W Capteurs de niveau Micropilot FMR62B : technologie radar 80 GHz, détection d'accumulation ou de mousse, diagnostics avancés.

W Transmetteurs de pression Deltabar PMD75B : détection des anomalies de process, surveillance en continu.

W Transmetteurs de température iTEMP TMT86 : diagnostic de corrosion des fils, optimisation de la maintenance prédictive.

L'intégration avec la plateforme Netilion d'Endress+Hauser permet un accès à distance sécurisé aux données de process et aux diagnostics de santé des appareils, garantissant une disponibilité maximale des installations.

Un écosystème ouvert, moteur de l'IIoT industriel

L'un des atouts majeurs d'Ethernet-APL réside dans son écosystème ouvert. De plus en plus de fabricants proposent des switches et des appareils compatibles, favorisant l'interopérabilité et la flexibilité des architectures. La prise en charge de PROFINET et l'intégration avec les systèmes de gestion de données (AMS Device

La plupart des principes de mesure sont disponibles avec Ethernet-APL : les transmetteurs de débit, de température, de niveau et de pression faisaient partie de la configuration du test de charge.

Manager, Netilion) ouvrent la voie à l'Industrial Internet of Things (IIoT), où chaque instrument de terrain devient une source d'information précieuse pour l'optimisation des process

Harald Müller, responsable technique d'Ethernet-APL chez Endress+Hauser, résume : « L'infrastructure multifournisseur est ouverte, à l'épreuve du temps et prête pour l'IIoT Ethernet-APL est un facilita-

teur pour des systèmes d'automatisation plus flexibles, efficaces et économiques. »

Vers une industrie plus performante et durable

L'adoption rapide d'Ethernet-APL par l'industrie des process marque une étape clé vers des usines plus intelligentes, plus sûres et plus durables. Les premiers projets de moyenne et grande envergure, menés avec succès dans le monde entier, témoignent de la pertinence de cette technologie pour relever les défis de la transformation digitale

Endress+Hauser, fort de son expertise et de son engagement dans l'innovation, accompagne ses clients à chaque étape de cette transition, en proposant des solutions sur mesure, un support technique de proximité et une vision tournée vers l'avenir MSM

Endress+Hauser (Schweiz) AG Kägenstrasse 2 , 4153 Reinach Tél. 061 715 75 75, info.ch@endress.com ch.endress.com

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Nouveau standard en automatisation d'entrepôts

Ce projet innovant incarne totalement la vision de la marque Movu Robotics : une automatisation accessible et une évolutivité compacte. ODTH a déployé le système Movu atlas et lancé un logiciel d'orchestration logistique en temps réel, intégré à SAP ERP, réalisant d'importants progrès en termes de sécurité, durabilité et débit opérationnel.

ODTH First Class Logistics, prestataire logistique de référence en Belgique, et Movu Robotics, innovateur en pleine croissance spécialisé dans l'automatisation scalable des entrepôts (groupe stow), ont achevé avec succès la première phase d'un projet de transformation sur le site de Rumst Cette initiative a métamorphosé un entrepôt traditionnel en un hub logistique à haute densité piloté par une suite logcielle, marquant un bond majeur en efficacité opérationnelle, visibilité en temps réel et réduction de l'impact environnemental.

S our ce : Mo vu Robo tic s

La solution combine Movu atlas, un ASRS (Automated Storage and Retrieval System) de nouvelle génération basé sur des navettes, et le premier déploiement complet de Movu OPS, le logiciel d'exécution logistique (WES), entièrement développé par l'équipe R&D de Movu et nativement intégré au système SAP ERP de ODTH. Opérant dans un environnement SAP live, le système offre un routage dynamique des palettes, une gestion intelligente des buffers, ainsi qu'un contrôle fluide des navettes et des convoyeurs. Le déploiement suit un plan par phases soigneusement orchestré, garantissant la continuité opérationnelle tout en augmentant progressivement la capacité d'automatisation.

Cet accomplissement représente une étape majeure dans la mission de Movu Robotics : proposer au monde une automatisation accessible et une évolutivité compacte aux exploitants d'entrepôts. « Ce projet marque une évolution décisive, non seulement pour ODTH, mais également pour Movu Robotics », explique Christophe Coulongeat, CEO de Movu Robotics. « C'est la première fois que Movu OPS orchestre notre système de navettes Movu atlas, entièrement conçu en interne. Le résultat : une solution parfaitement intégrée, rapide, flexible et intelligente, démontrant que l'automatisation modulaire et accessible est le futur de la logistique. »

Faits marquants de la phase 1

La dimension du projet est impressionnante. Une fois terminé, le site de Rumst comptera plus de 31 000 emplacements palettes répartis sur 14 000 m2 d'entrepôt. Vingt navettes autonomes Movu atlas opéreront sur quatre niveaux verticaux, coordonnées par cinq ascenseurs à haute vitesse. Avec cinq stations inbound et sept outbound, le système peut gérer jusqu'à 6000 mouvements de palettes par jour (3000 entrées et 3000 sorties), sans compromettre les engagements 24/7 envers des clients de biens de consommation. L'achèvement de la phase 1

La solution mise en œuvre sur le site de Rumst associe Movu Atlas, un système de stockage et de prélèvement automatisé (ASRS) de nouvelle génération basé sur des navettes, au premier déploiement complet de Movu OPS, le logiciel d’exécution logistique (WES).

La première phase du projet de transformation du site de Rumst s’est achevée avec succès.

infrastructure existante nous a permis de réduire les coûts d'installation et l'impact carbone, tout en générant une réelle valeur dès le premier jour Le projet est déployé dans un entrepôt en fonctionnement et jusqu'à présent, aucun impact client n'a été observé. Cela témoigne de la solidité et de la flexibilité de notre collaboration avec MOVU. »

L'intelligence logicielle au cœur du système

ouvre la voie aux phases suivantes : toutes les intégrations et les développements logiciels sont prêts à être déployés dans les phases 2 et 3, opérationnelles dès septembre 2025. La phase finale sera mise en service au premier trimestre 2026. Un des éléments clés du projet est son caractère intelligent et durable. Plutôt que de construire ex nihilo, ODTH et Movu Robotics ont opté pour le réemploi des structures de rayonnage existantes, réduisant non seulement les investissements, mais aussi plus de 680 tonnes d'émissions de CO2, un exemple concret de leur engagement commun en faveur du développement durable. La flexibilité du système est également remarquable : il prend en charge sans faille les palettes europe et palettes industrielles, avec des dimensions allant jusqu'à 1200 mm de largeur et 2400 mm de hauteur, permettant à ODTH de répondre efficacement à une clientèle aux besoins logistiques variés.

Impact stratégique et automatisation intelligente

Face à une base de références produits croissante (SKU), des niveaux de service (SLA) exigeants et un espace limité à Rumst, ODTH recherchait une solution capable d'augmenter la densité de stockage, tout en minimisant le transport interne et la consommation énergétique.

Grâce à la mise en œuvre modulaire du système Movu atlas en six phases, ODTH a assuré la continuité des opérations tout en déployant progressivement les capacités et l'intelligence du système. Chaque phase s'appuie sur la précédente, permettant une scalabilité sans interruption, sans risque opérationnel.

« Nous avons choisi Movu Robotics pour leur capacité à délivrer une solution intelligente et évolutive, parfaitement adaptée aux contraintes spécifiques de notre site, » déclare Wim Van Leuven, Project Manager chez ODTH. « Le réemploi de notre

L'innovation centrale est Movu OPS, le cœur digital du système. Grâce à son intégration native avec SAP ERP via des API standardisées, le logiciel permet : W une communication fluide avec le Movu Conveyor Control (MCC) et le Movu Tower traffic controller ; W une attribution en temps réel des navettes et optimisation des trajets des élévateurs ; W une gestion de la logique de stockage « chaotique » pour améliorer le débit et la flexibilité ; W des stratégies de localisation configurables et mise en tampon intelligente en heures creuses ; W une interface utilisateur moderne facilitant le contrôle et les prises de décision opérateur. Cette intégration permet à ODTH d'automatiser le flux logistique de bout en bout, s'appuyant sur des données en temps réel et des règles intelligentes pour exécuter les mouvements avec précision, essentiel dans un environnement FMCG à haute cadence.

« L'intégration de Movu OPS dans un environnement SAP donne accès à un nouveau niveau d'orchestration et de contrôle en temps réel », souligne Thomas De Rudder, Integration Manager chez Movu Robotics. « Elle permet à ODTH d'exploiter un système de navettes complexe avec une réactivité maximale et sans supervision manuelle. »

Perspectives : phase 2 et au-delà

Avec cinq phases d'implémentation supplémentaires prévues, ODTH et Movu Robotics vont étendre l'empreinte au sol du système, augmenter la capacité d'automatisation et introduire des fonctionnalités d'orchestration avancées. Cette trajectoire renforce la position de ODTH comme leader de la logistique durable et centrée sur l'humain, et valide le modèle modulaire de Movu Robotics.

« Ce partenariat avec ODTH prouve que l'automatisation dans des entrepôts existants n'est pas seulement possible, mais stratégique, » conclut Christophe Coulongeat. « En combinant un logiciel intelligent à une infrastructure réutilisable, nous aidons dès aujourd'hui les acteurs logistiques à bâtir le magasin du futur. » MSM

ODTH

Doelhaagstraat 72, BE-2840 Rumst

Tél. +32 (0)3 860 64 10, contact@odth.be odth.be

Movu Robotics

Brandstraat 30, BE-9160 Lokeren

Tél. +32 (0)5 648 11 11, info@movu-robotics.com movu-robotics.com

Système de vision intelligent pour des mesures rapides et intuitives

Mitutoyo, leader mondial des solutions de mesure de précision, est fier d'annoncer le lancement de QM-Fit, une machine de mesure de vision plein champs compacte et performante, conçue pour l'inspection rapide et précise de petits composants.

QM-Fit redéfinit la facilité d'utilisation grâce à une interface tactile intelligente et se positionne comme une alternative de nouvelle génération aux projecteurs de profil traditionnels.

Une méthode de mesure plus intelligente

QM-Fit de Mitutoyo est dédiée aux mesures de précision accessibles à tous, quel que soit le niveau de compétence. Grâce à son interface utilisateur intuitive, son écran tactile et sa fonction avancée de re-

connaissance automatique des pièces, il suffit de placer son échantillon sur la platine et de lancer aussitôt la mesure. QM-Fit détecte automatiquement les caractéristiques telles que les cercles et les bords, et fournit un retour graphique en temps réel.

Principaux avantages et points forts en matière d'efficacité

Mesure instantanée avec reconnaissance automatique QM-Fit offre une mesure instantanée par re-

Aucune formation nécessaire. Grâce à son interface tactile intuitive, QM-Fit rend la mesure de précision accessible à tous.

connaissance automatique en plaçant la pièce sur la platine. Il identifie aussitôt la pièce en détectant ses cercles, lignes et les autres éléments sans nécessiter de configuration, d'alignement ou de mise au point manuelle, alors les résultats s´affichent.

Utilisation intuitive : aucune compétence requise

Grâce à son interface tactile intuitive, aucune compétence particulière n'est requise pour utiliser QMFit. Des guides visuels et des suggestions automatiques minimisent le temps de formation et réduisent les erreurs des utilisateurs, tandis que les résultats sont affichés graphiquement en temps réel, accompagnés d´indicateurs clairs tels que OK/ NOK

Mode pied à coulisse graphique (Caliper snap)

Autre caractéristique remarquable : la fonction Caliper Snap graphique, qui assure une mesure rapide et précise en alignant des règles numériques sur les bords ou les géométries des pièces Ainsi, il n´est plus utile d'aligner les réticules comme avec les projecteurs traditionnels.

Plus de mesures d´où coûts réduits

QM-Fit améliore également la productivité et diminue les coûts en fournissant des résultats reproductibles avec une intervention minimale de l'opérateur, ce qui réduit les variations inter-utilisateurs. La détection automatique et le zoom numérique raccourcissent les temps de cycle, contribuant ainsi à éliminer les goulots d'étranglement dans les processus de contrôle qualité et d'inspection des premières pièces.

Fiable et traçable. Une précision de ±10 µm et un étalonnage intégré garantissent des résultats cohérents et reproductibles à chaque fois S

Design compact peu encombrant, puissant objectif et imagerie haute résolution

Avec son design compact et peu encombrant (366 × 407 × 621 mm et 25 kg), QM-Fit s'intègre facilement à n'importe quel établi et fonctionne comme une véritable unité autonome, équipée d'un PC intégré et d'un écran tactile de 15,6 pouces. Sa puissante caméra couleur CMOS 20 Mpx, son zoom numérique jusqu'à 100x, son objectif télécentrique et sa grande profondeur de champ de 36 mm offrent une imagerie haute résolution et une mise au point précise, même sur des pièces à reliefs

Fiable et traçable

Résultats instantanés. Le retour graphique en temps réel avec des indicateurs clairs de [OK/ NOK] garantit une confiance immédiate

S our ce : M itut oy o

Enfin, le système garantit fiabilité et traçabilité, avec un étalonnage d'une précision de ± 10 µm et une répétabilité de ≤ 4 µm à ± 2σ. Les fonctions de traçabilité intégrées et la correction environnementale renforcent encore la fiabilité des mesures.

L´alternative idéale aux projecteurs de profil

À la différence des projecteurs traditionnels qui nécessitent un alignement manuel et des compétences particulières de la part de l'opérateur, QM-Fit automatise ces étapes grâce à sa détection intelligente et une visualisation numérique Elle procure des résultats plus rapides et plus cohérents, ce qui en fait l´alternative idéale aux systèmes optiques classiques utilisés au contrôle qualité. MSM

Mitutoyo (Suisse) SA

Rue Galilée 4, 1400 Yverdon-les-Bains

Tél. +41 24 425 94 22, info@mitutoyo.ch mitutoyo.ch

Capteurs de déplacement pour applications en série

Micro-Epsilon propose des capteurs de déplacement à courants de Foucault robustes pour les applications en série dans l'industrie.

S our ce : Micr o-Epsil on

Le système de capteurs à courants de Foucault eddyNCDT 3005 proposé par Micro-Epsilon est performant et conçu pour des mesures de déplacement précises et rapides Avec sa construction compacte, sa grande stabilité thermique et sa robustesse, il est parfaitement adapté aux tâches de mesure industrielles et aux solutions d'automatisation.

Les capteurs de la série eddyNCDT sont extrêmement précis et sont également utilisés pour des mesures d'une précision

micrométrique. Les capteurs inductifs basés sur les courants de Foucault sont conçus pour des températures ambiantes élevées, de -40 °C à plus de +200 °C, et se montrent insensibles aux variations de température grâce à une compensation thermique active.

Système de mesure de déplacement compact pour les applications en série

La construction robuste des capteurs eddyNCDT 3005 les prédestine à l'intégration

dans des machines et des installations. Le système est particulièrement performant en présence de pression, de saleté, d'huile et de températures élevées. Il offre une combinaison unique de précision micrométrique, de robustesse, même face aux variations de température, et de flexibilité en adaptant le système à l'application du client. La compensation active de la température permet d'obtenir des résultats de mesure précis, même dans des environnements présentant de grandes variations de température.

Les capteurs sont conçus pour des températures ambiantes allant jusqu'à +125 °C maximum et peuvent être fabriqués en option pour des températures allant de -20 °C à 180 °C. Le système de mesure est adapté à une pression ambiante allant jusqu'à 10 bar Dès la sortie d'usine, le contrôleur, le capteur et le câble intégré sont adaptés les uns aux autres de manière à fournir des résultats de haute précision. À la livraison, le système est configuré pour des matériaux ferromagnétiques ou non ferromagnétiques, selon les besoins. La forme compacte du contrôleur, avec un diamètre de 12 mm, permet de l'intégrer dans des espaces de montage restreints et difficiles d'accès. La compatibilité avec les interfaces modernes facilite l'intégration dans les réseaux existants. MSM

Micro-Epsilon (Swiss) AG

Industriestrasse 24, 9300 Wittenbach

Tél. 071 250 08 38, info@micro-epsilon.ch micro-epsilon.ch

Capteurs à courants de Foucault eddyNCDT 3005.

Une nouvelle dimension du micro-usinage

Après ses débuts couronnés de succès lors du salon interne de Chiron à Tuttlingen, la nouvelle Micro5 XL a fait sa première grande apparition devant un public international de professionnels lors du salon EMO à Hanovre Le SMM s'est entretenu à propos de cette nouvelle innovation avec Dr.-Ing. Claus Eppler, directeur technique du groupe Chiron.

Quels sont les éléments distinctifs de la nouvelle Micro5 XL, et en quoi se différencie-t-elle de la Micro5 ?

Sur le plan technologique, nous nous appuyons sur les bases éprouvées de la Micro5. Le concept de cette machine, développé par la Haute École Arc (HE-Arc) en Suisse, est tout simplement génial : il permet un fraisage 5 axes à haute précision et haute dynamique en High Speed

Cutting (HSC), avec des coûts d'investissement relativement faibles, le tout dans une machine ultracompacte et très rigide qui consomme à peine plus d'énergie qu'une machine à café Comparé aux centres d'usinage 5 axes classiques, ce concept permet une productivité plus élevée pour un encombrement réduit. Comme son nom l'indique, la nouvelle Mi-

cro5 XL se distingue par un volume de travail élargi, permettant l'usinage de pièces jusqu'à 120 mm. Elle est donc particulièrement adaptée à des composants plus grands dans les domaines de la technologie médicale, de la mécanique de précision, de la construction mécanique, de l'électronique ainsi que de la fabrication d'outils et de moules.

Claus Eppler, ingénieur et directeur technique du groupe Chiron, présente la nouvelle Micro5 XL, grâce à laquelle l›entreprise a étendu son concept à succès dans le domaine du micro-usinage à d›autres tâches exigeantes.
Nastassja Neumaier, SMM / Traduction : Marina Hofstetter

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Nous avons également élargi le champ d'application de cette micromachine grâce à une broche plus puissante dotée d'une interface HSK-E25 et d'un couple de 1,8 Nm, mieux adaptée à l'usinage de matériaux exigeants comme le titane.

Quels sont les réflexions ayant motivé le développement de la version XL ?

À l'origine, le concept de la Micro5 visait le secteur horloger et joaillier, avec une capacité d'usinage limitée à un cube de 50 mm. Après l'industrialisation réussie de la micromachine par Mecatis et son intégration dans le groupe Chiron, notre analyse de marché a révélé une demande croissante, notamment dans la technologie médicale, pour l'usinage HSC de pièces légèrement plus grandes, comme les plaques osseuses

En outre, le titane est largement utilisé en technologie médicale, contrairement à l'horlogerie et à la bijouterie où dominent le laiton et l'acier inoxydable. Le titane est un matériau très tenace, nécessitant un couple plus élevé au niveau de la broche Pour pouvoir exploiter pleinement les avantages de l'usinage HSC avec ce matériau, une broche performante est indispensable

Avec la Micro5 XL, nous élargissons donc les possibilités d'utilisation sans compromis sur la précision, tout en conservant une empreinte au sol minimale et une efficacité énergétique maximale.

Y aura-t-il à l'avenir une version XXL ?

Non, car pour des pièces plus grandes, les avantages de l'usinage HSC ne peuvent plus être exploités pleinement. On en revient alors à un concept de machine plus classique, en l'occurrence notre plus petite série dans le segment des centres d'usinage 5 axes traditionnels, la série 08.

Pouvez-vous détailler ?

Une simulation réalisée par la HE-Arc a montré que la répartition des masses en mouvement entre la broche et la pièce est optimale sur la Micro5. Sur la Micro5 XL, la masse en mouvement est déjà significativement plus élevée, ce que nous avons compensé par des entraînements adaptés et d'autres optimisations. Mais plus la machine grandit, plus on s'éloigne de cet équilibre optimal.

Quels ont été les autres défis dans le développement de la Micro5 XL ?

Le principal défi était d'élargir le champ d'application de la machine sans compromettre ses caractéristiques fondamentales : compacité et efficacité énergétique.

Nous ne voulions pas finir avec une version réduite de la série 08, mais bel et bien avec une version agrandie de la Micro5 Cela a nécessité un ajustement minutieux entre les exigences des clients et les possibilités techniques. En particulier pour la broche

et les paramètres de performance, nous avons dû veiller à ne pas surdimensionner la machine.

Après de nombreux tests de coupe et une collaboration étroite avec nos clients pilotes, nous avons trouvé en un temps rai-

Usinage de précision d›une plaque osseuse en titane, exemple illustrant le large éventail d›applications dans le domaine de la technique médicale avec la Micro5 XL. La machine atteint des valeurs de jerk allant jusqu›à 900 m/s³, ce qui permet d’obtenir d›excellentes vitesses de trajectoire et d›usinage, tout en garantissant une précision maximale.

Le changement d›outil à partir du magasin en tourelle s›effectue au moyen d›un préhenseur à 4 griffes, offrant des temps copeau à copeau courts et une réserve suffisante permettant des opérations consécutives rapides.

sonnable le point d'équilibre optimal, et j'en suis particulièrement fier.

Quel rôle jouent l'automatisation et la digitalisation sur la Micro5 XL ?

Pour nos clients, l'automatisation est aujourd'hui un standard. Environ 95 % de nos machines sont livrées avec des interfaces d'automatisation, dont environ 65 % avec une solution d'automatisation du groupe

Chiron. La Micro5 XL ne fait pas exception. Lors du salon EMO de cette année, nous l'avons présentée pour la première fois en fonctionnement avec la nouvelle solution d'automatisation sur mesure « Variocell Pick&Place », une unité compacte pour le chargement et le déchargement des pièces.

Cette combinaison permet aux fabricants de pièces en petites séries ou en variantes multiples de gagner en autonomie, tout en conservant un encombrement réduit. Pour la pratique quotidienne, la logique de commande continue et intuitive entre centre d'usinage et automatisation est un atout majeur

En ce qui concerne la digitalisation, je suis convaincu que la fraiseuse constitue le cœur de la collecte de données en production. Pour que ces données apportent une réelle valeur ajoutée, il faut toutefois avoir une vision claire de l'usage visé. Une fois cette vision définie, nos systèmes de commande actuels permettent déjà de fournir toutes les données nécessaires et, à l'avenir, également avec le soutien de l'intelligence artificielle.

La Micro5 a été développée et initialement produite en Suisse, avant son intégration dans le groupe Chiron

Quel rôle joue encore aujourd'hui le site suisse dans le développement et la production de la Micro5 XL ?

La production se fait désormais en Allemagne, mais le marché suisse reste déterminant. Cela s'explique par les exigences très élevées en matière de précision imposées par des secteurs comme l'horlogerie, la bijouterie, la technologie médicale ou la mécanique de précision, des domaines très présents en Suisse

C'est pourquoi nous maintenons en Suisse une forte présence en application, service et vente, afin de répondre au mieux aux besoins spécifiques directement sur place. Nous continuons également à collaborer avec la Haute École Arc car, après tout, notre développement repose sur leur innovation initiale. MSM

Chiron Swiss SA

Pl. de la Maison de Commune 1, 1914 Isérables Tel. 027 455 36 08, info.swiss@chiron-group.com chiron-group.com

est particulièrement tranchant et précis et peut effectuer la rectifi-

en un seul serrage.

Studer : une technologie de rectification innovante

La première mondiale de la S23 et des technologies de rectification révolutionnaires soulignent la force d'innovation du spécialiste suisse de la rectification cylindrique au service de la compétitivité de ses clients

Fritz Studer AG revient sur un salon EMO 2025 couronné de succès à Hanovre : « Nous sommes très heureux que nos innovations en matière de technologie de rectification aient suscité un tel intérêt auprès des visiteurs professionnels internationaux », a déclaré Sandro Bottazzo, PDG. Le fabricant suisse de machines à rectifier cylindriques de qualité a présenté de nombreuses innovations lors du salon leader mondial des technologies de fabrication, qui s'est tenu du 22 au 26 septembre.

Première mondiale de la S23 et nouvelle génération de favoritCNC

La première mondiale de la nouvelle rectifieuse cylindrique universelle à CNC S23 a été l'un des moments forts du salon. Cette machine CNC polyvalente offre une technologie de rectification de pointe pour une précision et une fiabilité maximales dans un design compact. Grâce à son équipement haut de gamme, la S23 complète de manière optimale la gamme entre le segment d'entrée de gamme et le segment

haut de gamme. Elle séduit par des caractéristiques telles que l'architecture matérielle et logicielle moderne C.O.R.E., un axe B automatique avec denture Hirth de 1° pour jusqu'à trois outils de rectification et le bâti de la machine en Granitan® aux excellentes propriétés thermiques et vibratoires.

La nouvelle génération de favoritCNC, que Studer a dotée de fonctionnalités modernes et d'optimisations, a également suscité un vif intérêt. La machine d'entrée de gamme très appréciée dispose désor-

Grâce à WireDress®, le tasseau de rectification avec revêtement diamanté à liant métallique
cation de profonds alésages sur toute la longueur de cet arbre de compresseur en carbure

mais d'une commande CNC actualisée (Fanuc 0i-TFP), d'une porte de service automatique et d'une interface de chargement pour les solutions d'automatisation, d'un système de broche à courroie économe en ressources et d'un bâti de la machine avec un écartement plus important des glissières X pour encore plus de stabilité. De plus, le nouveau mode conventionnel facilite la transition entre la rectification manuelle et la rectification CNC

Système d'axes innovant et

WireDress® pour la rectification cylindrique intérieure

Sur la rectifieuse cylindrique universelle S31 pour pièces de petite à grande taille, Studer a présenté un système d'axes innovant qui établit de nouvelles normes en matière de rectification cylindrique de précision automatisée L'axe W long permet un ajustement automatique de la position de la contre-poupée à différentes longueurs de pièce, tandis que l'axe R actif peut scanner des géométries complexes sur la pièce à l'aide d'un système de mesure en cours de processus. Une caractéristique particulière du système est la mesure directe de la force de serrage. Cela garantit des conditions de serrage

précises et reproductibles des pièces La force de serrage est également visible sur l'écran de commande pour l'opérateur de la machine.

Une autre avancée innovante a été présentée avec l'introduction du système de dressage sans contact WireDress® pour la rectification cylindrique intérieure. Cette technologie basée sur l'électroérosion à fil ouvre de nouvelles possibilités de fabrication géométrique avec des meules diamantées et CBN à liant métallique fritté. Cela est rendu possible par une nouvelle broche à rectifier les intérieurs, broche de rectification intérieure ou une broche de rectification intérieure capable de transmettre le courant à pleine vitesse de rectification.

« Lors du salon EMO 2025, Studer a pu montrer comment nous contribuerons à l'avenir au succès de nos clients. Une combinaison intelligente de technologies de rectification fiables et innovantes apporte des avantages décisifs en termes de compétitivité », a résumé Pascal Schärer, directeur commercial pour l'Europe centrale. MSM

Fritz Studer AG

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Tél. 033 439 11 11, info@studer.com studer.com/fr/

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Le nouveau système d’axes pour les S33 et S31 permet l’adaptation automatique à différentes longueurs de pièces.

ISCAR présente ses solutions complètes spécifiques à l’industrie sur la page d’accueil d’Industrealize à l’aide de composants ciblés et de leur usinage, de manière claire et classée par industrie. S our ce :

Des solutions d'outils efficaces pour l'usinage par enlèvement de copeaux

Le monde de l'usinage est en constante évolution Les outils de coupe modernes usinent le métal à des vitesses beaucoup plus rapides et avec des avances plus élevées qu'il y a quelques années. C'est pourquoi le développement ne s'arrête jamais chez ISCAR : « Industrealize » est le mot d'ordre

Ce concept global de développement d'outils associe l'innovation à la numérisation inspirée de l'industrie 4.0 et conduit à des solutions modernes pour une fabrication productive, de qualité et efficace dans tous les secteurs industriels.

Les outils NEOLOGIQ d'ISCAR sont utilisés dans de nombreuses usines dotées d'un parc de machines modernes et interconnectées. Les utilisateurs usinent ainsi plus rapidement, réduisent leurs temps de préparation et peuvent travailler 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cela est possible grâce aux géométries innovantes des plaquettes amovibles et des brise-copeaux. Indépendamment de la taille de la pièce, de la matière à usiner ou du design, la plaquette appropriée peut faire la différence dans le processus de fabrication et garantir une productivité élevée.

Chaque branche a des exigences individuelles que seuls des outils spécialisés peuvent satisfaire. Qu'il s'agisse de tournage, de tronçonnage et de gorges, de filetage, de fraisage ou de perçage, ISCAR, en tant que fournisseur complet d'outils de coupe, a la solution adaptée à chaque secteur industriel pour l'usinage de pièces courantes.

Matériaux difficiles à usiner : l'industrie aérospatiale

Dans l'industrie aérospatiale, outre l'acier inoxydable par exemple dans le train d'atterrissage principal, les matériaux difficiles à usiner comme le titane ou les alliages à base de nickel comme l'inconel sont très répandus. Ils sont utilisés par exemple pour les carters de moteurs et les aubes de turbines, ainsi que pour les

rotors de l'étage de compression des turboréacteurs, appelés « blisks » Afin de pouvoir usiner efficacement ces différents composants, ISCAR propose à l'utilisateur une large gamme d'outils standard avec des brise-copeaux adaptés à toutes les étapes de l'usinage. Les blisks en titane, par exemple, sont tournés, fraisés, percés, rainurés et finis au cours du processus de production. Pour l'usinage complet, l'utilisateur peut compter sur une combinaison de différents représentants des lignes SUMOGRIP, CUT-GRIP et ISOTURN d'ISCAR.

Les outils de tronçonnage SUMOGRIP sont multifonctionnels et l'utilisateur peut les utiliser pour le tronçonnage et le tournage. Leur logement de plaquette tangentiel bloque les plaquettes de manière stable. Comme ça aucune bride de de serrage ne sera nécessaire, l'évacuation

des copeaux sera donc sans entrave. L'utilisateur bénéficie d'une longue durée de vie. De plus, il pourra utiliser des avances élevées. La ligne CUT-GRIP offre une gamme polyvalente et complète d'outils de tournage multifonctions avec un grand choix de plaquettes de coupe rectifiés avec précision, même pour des applications spéciales. Les outils ISOTURN d'ISCAR sont prédestinés à l'ébauche et à la finition. Ils sont disponibles dans toutes les géométries standard, y compris sous forme de plaquettes Trigon avec trois arêtes de coupe de 80 degrés pour le dressage et l'usinage axial.

Le grand défi de l'usinage du titane et autres matériaux : les températures élevées qui usent les outils ISCAR répond à ce problème avec des combinaisons de matériaux de coupe spécialement adaptées à ces matériaux. De plus, les outils sont équipés de canaux de refroidissement internes et d'un refroidissement par jet dirigé Ce dernier amène le liquide de refroidissement directement dans la zone de coupe et réduit l'usure de l'arête de coupe.

Le

changement

se fait sentir : le secteur automobile

Dans aucun secteur, la tendance à la mobilité durable n'est plus perceptible que dans l'industrie automobile. Elle est en plein processus de transformation, passant du véhicule à combustion à la mobilité électrique. L'augmentation rapide du développement, de la production et de l'introduction de véhicules électriques à batterie (BEV) montre que ceux-ci ne sont pas seulement l'avenir, mais déjà le présent. ISCAR aide les entreprises à passer aux produits pour l'e-mobilité en proposant des solutions d'usinage astucieuses, innovantes et efficaces pour leurs composants. Par rapport au moteur à combustion, la variante électrique possède beaucoup moins de pièces mobiles. Pour les fabricants, cela signifie des temps de production plus courts et des coûts réduits L'un des principaux composants d'un moteur électrique est le boîtier en aluminium. Pour atteindre les objectifs de poids, de durabilité, de ductilité, de qualité de surface, de précision et de tolérances géométriques, une approche particulière est nécessaire. La forme partiellement creuse représente un défi supplémentaire. Lors de l'usinage, de faibles forces de coupe sont nécessaires pour répondre aux exigences de qualité de surface et de cylindricité.

Grâce à la stratégie complète d'ISCAR, les fabricants peuvent transférer les

Les solutions d’outils ISCAR permettent à l’utilisateur d’usiner de A à Z des composants complexes pour la fabrication de moules. Cela est possible grâce à une gamme complète d’outils standard d’ISCAR couvrant l’ensemble du répertoire d’outils, comme les fraises à plaquettes de la ligne HELIDO. S our ce : ISCAR

étapes nécessaires des procédés standard coûteux d’un tour vers un centre d'usinage économique. Ils obtiennent ainsi moins de rebuts et optimisent leur capacité à fabriquer des pièces dans les limites de tolérance requises. Cela est possible grâce aux outils PCD d'ISCAR. Pour le surfaçage du plan de joint du couvercle du carter moteur, on utilise des fraises à plaquettes PCD tangentielles réglables axialement L'alésage du diamètre principal est assuré par des forêts étagés de construction légère pour la semi-finition avec des cassettes réglables axialement pour les plaquettes PCD. S'y ajoute un alésoir avec des cassettes réglables radialement pour plaquette PCD. Un alésoir équipé de plaquettes PCD est également utilisé pour les sièges de palier des carters de moteur

Des projets complexes : Construction d'outils et de moules

Il n'y a guère de secteur industriel qui pose des exigences plus complexes aux outils et aux solutions que la construction d'outils et de moules. Comme tous les usineurs, l'utilisateur de ce secteur est toujours intéressé par des outils plus productifs, plus fiables et plus précis. Cependant, les caractéristiques spécifiques exigent des considérations de conceptions particulières qui vont au-delà des exigences générales. Les matériaux des pièces, les formes usinées et les stratégies sont trois caractéristiques qui exercent une influence considérable sur les outils de coupe. ISCAR développe constamment ses solutions pour ce secteur et introduit de nouveaux produits. Ainsi, l'utilisateur peut par exemple aussi usiner entièrement de A à Z une plaque de base complexe pour la construction de moules. Cela est possible grâce à toute une palette d'outils

standard d'ISCAR couvrant l'ensemble du répertoire d'outils.

Des fraises à plaquette de la ligne HELIDO sont utilisées pour le surfaçage, l'ébauche et le profilage, et une fraise DOVEIQMILL pour la finition. Une fraise MILLSHRED à queue Weldon est utilisée pour les cavités, une fraise CHATTERFREE en carbure monobloc pour les poches L’HELISLIT réalise des rainures et une HELIIQMILL est la solution pour le fraisage de chanfreins. L'utilisateur réalise les trous avec des forets des séries CHAMIQDRILL, SUMOCHAM et CHAMRING ou les fraise avec un ITSBORE. Les fraises à fileter SOLID-THREAD, le foret SUMOCHAM, les fraises MULTI-MASTER avec tête interchangeable en carbure monobloc pour le chanfreinage et le système d'alésage à grande vitesse BAYO-T-REAM complètent l'ensemble des outils

Un concentré d'informations

Sur la page d'accueil d'Industrealize, ISCAR présente ses solutions complètes spécifiques à l'aide de composants ciblés et de leur usinage exemplaire, de manière claire et classée par secteur, de l'automobile aux solutions pour l'industrie du pétrole et du gaz, en passant par l'énergie éolienne, la technique médicale et les chemins de fer. Les utilisateurs y trouvent non seulement tout ce qu'il faut savoir sur les outils adaptés, mais aussi des informations complémentaires sur le matériau de la pièce à usiner, les types de matériaux de coupe recommandés, des liens utiles et des téléchargements. MSM

ISCAR Hartmetall AG

Wespenstrasse 14, 8500 Frauenfeld Tél. 052 728 08 50, office@iscar.ch iscar.ch

Mebus MIM-Technik : transformer la poudre en précision

Au cœur de la région allemande de l'usinage de précision, près de Pforzheim, la célèbre « Ville d'or », Mebus MIM-Technik GmbH s'est forgé, de manière constante, une réputation dans ce que d'autres ne parviennent pas à faire : transformer des poudres métalliques en composants miniatures, complexes et de haute précision, destinés aux industries parmi les plus exigeantes et réglementées

Àl'heure où l'entreprise célèbre son 20e anniversaire, elle entre dans une nouvelle ère avec l'appui du Groupe Acrotec, prête à amplifier son impact en medtech, horlogerie et aéronautique.

Fondée en 2005 à Neuhausen (Allemagne), Mebus est spécialiste du Metal Injection Moulding (MIM), du Ceramic Injection Moulding (CIM) et du moulage de plastiques techniques, avec une expertise approfondie en métallurgie, frittage et concep-

tion d'outillages. En vingt ans, elle s'est imposée comme un partenaire de résolution de problèmes fiable pour des clients qui exigent des micro-composants aux tolérances ultra-fines, aux géométries internes complexes et aux délais serrés.

Façonner la précision à partir de la poudre

La force de Mebus réside dans l'ingénierie et la production en série de composants issus des procédés

de métallurgie des poudres. Ses compétences internes couvrent le développement du feedstock, l'outillage, le moulage par injection, le déliantage, le frittage, la trempe, la découpe laser et les finitions de surface

Avec quatre presses d'injection et plus de dix fours de frittage, l'entreprise fabrique des millions de composants par an : des instruments chirurgicaux et brackets dentaires jusqu'aux éléments de précision pour l'optique et la mécanique. Parmi les investissements récents : un nouveau four de frittage qualifié en septembre 2025, qui accroît la capacité et l'efficience.

Face à l'usinage CNC ou à la fabrication additive, les avantages du MIM pour l'industrialisation de pièces complexes sont clairs : beaucoup moins de pertes matière, cycles de production plus courts, qualité très régulière, notamment pour des géométries intriquées avec canaux internes à l'échelle du micromètre.

Un esprit d'ingénierie qui rend l'« impossible »

possible

« Beaucoup de nos clients nous expliquent que d'autres moulistes par injection ont décliné leur projet, incapables d'atteindre les spécifications », déclare Dr Pouya Moghimian, CEO de Mebus

« Notre équipe s'épanouit dans la qualité et la complexité. Qu'il s'agisse du choix et du développement matière, de la géométrie ou des tolérances, nous visons ce que d'autres jugent irréalisable »

Cet état d'esprit a fait de Mebus un partenaire privilégié de grands fabricants de dispositifs médicaux en Allemagne et en Europe. L'entreprise est certifiée ISO 9001 et ISO 13485, garantissant traçabilité, contrôle qualité et conformité réglementaire, des prérequis clés en medtech. Ce qui distingue Mebus, c'est sa maîtrise de bout en bout : l'entreprise conçoit ses propres moules, co-développe le feedstock avec ses fournisseurs et adapte ses procédés aux besoins fonctionnels de chaque client, qu'il s'agisse d'acier inoxydable, de titane, de céramiques ou de plastiques techniques.

Aperçu de la zone de production

Acrotec Medtech : la force collective qui change tout

Présente en Europe, aux États-Unis et en Asie, au plus près des grands acteurs du marché, Acrotec Medtech regroupe 1000 employés et plus de 800 machines au sein de ses 12 sociétés certifiées ISO 13485. Véritable guichet et interlocuteur unique, Acrotec Medtech agit comme une plateforme agile et décentralisée, capable d’accompagner les fabricants de dispositifs médicaux de la conception à la production, quel que soit le degré de complexité ou de miniaturisation exigé.

Pour cela, ses savoir-faire couvrent un large spectre de technologies :

usinage CNC de haute précision (tournage, fraisage 5 axes, micro-usinage), injection MIM et CIM, découpe laser, traitements de surface sous atmosphère contrôlée, assemblage en salle blanche et contrôle dimensionnel automatisé. Spécialisée dans les secteurs à fort potentiel (cardio-vasculaire, orthopédie, chirurgie robotique, ophtalmologie), Acrotec Medtech permet de réduire les délais, d’optimiser les coûts et de sécuriser les chaînes d’approvisionnement, tout en garantissant un haut niveau de traçabilité.

FOCUS

Désormais au sein de la division Medtech d'Acrotec

Depuis novembre 2024, Mebus fait partie du Groupe Acrotec, groupe industriel suisse de plus de 2800 collaborateurs, très présent en medtech, horlogerie et fabrication de haute précision. Dans cette organisation, Mebus devient centre d'excellence du Groupe pour le MIM, le CIM et le moulage par injection de plastiques

Mebus contribue aux projets globaux d'Acrotec et bénéficie en retour d'expertises partagées, d'une portée marché élargie et de clients internationaux, en particulier aux États-Unis et en Irlande, deux zones d'expansion stratégiques. Elle joue un rôle déterminant pour permettre à Acrotec Medtech de proposer une offre « one-stop-shop » en sous-traitance pour le secteur médical.

« Nous ne sommes plus seulement un acteur MIM de niche ; nous sommes un moteur technologique au sein d'un écosystème plus vaste. Cela nous apporte les ressources et les partenaires pour grandir de manière durable », déclare Pouya Moghimian

Nouveaux horizons : de la medtech à l'aéronautique et l'horlogerie

Si la medtech demeure l'activité stratégique centrale de Mebus, la feuille de route inclut l'horlogerie, où l'entreprise développe des procédés fiables d'injection de tungstène, et l'aéronautique, dont la réglementation, les exigences matériaux et la complexité géométrique constituent autant de défis que Mebus est prête à relever. L'automatisation robotisée a déjà été intégrée pour booster l'efficience et la répétabilité, tandis que la R&D se concentre sur des solutions performantes et compétitives. Le site de Neuhausen offre un potentiel d'extension pour accompagner la demande.

EN BREF

Mebus MIM-Technik

W Fondation : 2005

W Localisation : Neuhausen (Bade-Wurtemberg, Allemagne)

W Spécialités : moulage par injection métal, céramique & plastiques techniques

W Secteurs : medtech, optique, horlogerie, ingénierie mécanique

W Certifications : ISO 9001, ISO 13485

W Groupe : Acrotec (depuis 2024)

Durabilité, innovation et gouvernance

Alliant vision business et rigueur scientifique opérationnelle, le Dr Moghimian a orienté la croissance de l'entreprise par des investissements ciblés, une stratégie client assumée et des opérations scalables. Auteur reconnu sur des sujets clés de l'industrie des métaux, chaînes d'approvisionnement durables, parcours de qualification, recyclabilité, il rappelle :

« Nous investissons non seulement dans des technologies de pointe, mais aussi dans nos équipes et la sécurité. La fabrication durable, la réussite client et une gouvernance transparente sont des piliers non négociables de notre développement. » MSM

Mebus MIM-Technik

Monbachstrasse 7, DE-75242 Neuhausen

Tél. +49 (0)7234 94794 mebus-mimtechnik.de

Groupe Acrotec SA

Chemin de la Combatte 7, 2802 Develier

Tél. 032 421 47 10 acrotec.ch

Espace dédié à la finition et au contrôle qualité.

Affolter lance l'AF140, nouvelle référence de l'engrenage de précision

Le groupe suisse Affolter, leader technologique mondial dans le domaine des solutions de taillage d'engrenages de haute précision, est fier d'annoncer le lancement de l'AF140, une machine à la pointe de la technologie

Le tout dernier centre de taillage d'engrenages de cette entreprise innovante est conçu pour les petits engrenages d'un diamètre maximal de 40 mm et d'un module maximal de 1,0 mm. Se positionnant entre les modèles AF90 et AF100, qu'il remplace,

l'AF140 offre les atouts de ses prédécesseurs tout en introduisant des fonctionnalités d'automatisation et de connectivité de nouvelle génération.

L'AF140 a été développé en étroite collaboration avec des utilisateurs et des partenaires industriels afin de répondre à

Une gamme rationalisée : l’AF140 remplaçe les AF90 et AF100, Affolter propose désormais une gamme claire de deux machines, l’AF140 et l’AF160.

la demande croissante en matière de simplicité, de compacité, de polyvalence et d'ingéniosité dans le domaine du taillage d'engrenages. Conçue principalement pour le secteur horloger, la machine convient également aux applications de précision dans les domaines de la micromécanique, de l'aérospatiale, de l'automobile, des micromoteurs, de la robotique et des technologies médicales.

« Avec l'AF140, nous offrons à nos clients un équilibre parfait entre performances, flexibilité et innovation », rapporte Mikael Affolter, directeur des ventes chez Affolter Group. « Son encombrement réduit la rend idéale pour les ateliers où chaque centimètre carré compte, tandis que sa compatibilité avec les chargeurs existants et l'option d'un bras robotisé offrent de nouveaux niveaux d'automatisation et de productivité. Combinée à des fonctionnalités de service à distance, l'AF140 représente une véritable avancée dans le domaine du taillage d'engrenages de précision. »

La vitesse au service de la précision

L'AF140 atteint des vitesses de rotation de la fraise pouvant atteindre 16 000 tr/min et des vitesses de rotation de la pièce pouvant atteindre 5000 tr/min. La nouvelle option de bras robotisé personnalisable pour le chargement et le déchargement automatiques augmente considérablement la productivité de l'AF140, permettant une automatisation transparente et une production fiable 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Dans le même temps, la machine reste entièrement compatible avec les chargeurs établis tels que les W20, W25, W31, AF45 et mise en paquet de roues, les unités d'ébavurage et bien d'autres encore. Basée sur la puissante plateforme CNC Pegasus, l'AF140 offre une intégration numérique avec des cap-

Une vitesse inégalée : la broche de fraisage de la nouvelle AF140 atteint 16 000 tr/min et des vitesses de pièce allant jusqu’à 5000 tr/min, offrant une précision et une efficacité exceptionnelles.

teurs IO-Link, une mise en service simplifiée et un service à distance avancé pour une assistance et des mises à jour en temps réel.

Avec le lancement de l'AF140, Affolter a rationalisé sa gamme de produits, remplaçant les modèles AF90 et AF100 par deux machines claires et prêtes pour l'avenir : l'AF140 et l'AF160. Mikael Affolter explique : « Cette simplification de notre gamme de produits améliore encore nos capacités en matière de service à la clientèle, renforce notre efficacité opérationnelle et crée une base solide pour la croissance et l'innovation dans les années à venir »

Caractéristiques de l'AF140

W Diamètre maximal des pièces : 40 mm

W Longueur maximale des pièces : 125 mm

W Module max. 1,0 mm / DP 25

W Diamètre max. de la fraise-mère : 32 mm

W Angle d'inclinaison de la tête de taillage (axe A) : +/- 30°

W Rotation max de la broche de taillage (axe B) : 16 000 tr/min

W Rotation max. des broches de pièce (axe C-C') : 5000 tr/min

W Dimensions (L x P x H) : 850 x 1050 x 1810 mm

W Poids à vide : 950–990 kg MSM

Affolter Group SA

Grand-Rue 76, 2735 Malleray Tél. +41 32 491 70 00 affoltergroup.ch

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Parfaite pour les petites pièces : conçue pour les engrenages d’un diamètre maximal de 40 mm et d’un module de 1,0 mm, l’AF140 est idéale pour les industries de haute précision

MARCHÉ SUISSE

RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS

DES ENTREPRISES DYNAMIQUES PROPOSENT LEURS SERVICES

P

Amsler & Co. AG 8245 Feuerthalen9

H Herren Frères & Cie 1422 Grandson21

I iCAM AG/SA 2560 Nidau39

M Mandatec 2500 Bienne7, 49 Motorex AG 4900 Langenthal35

Délai des annonces : vendredi 12 heures la semaine précédant Mode de parution : mensuel jour de parution : mercredi Contact : Tél. 044 722 77 00 media@vogel-communications.ch

Polyservice AG 2543 Lengnau19 Productec SA 2842 Rossemaison17

R

Rubis Control SA 1214 Vernier-Genève11 S

Swissmechanic / VMTW 8570 Weinfelden13 Swissmem 8005 Zürich3

V Vargus (Schweiz) AG 6330 Cham37 W

Walter Meier (Fertigungslösungen) AG 8303 Bassersdorf5

Z Zimmer Group Schweiz AG 4500 Solothurn4. US

RÉPERTOIRE DES ENTREPRISES

LISTE DES ENTREPRISES CITÉES DANS L‘ESPACE RÉDACTIONNEL

A Affolter Group SA 2735 Malleray55

B

Butech SA 2855 Glovelier14

C CAAJ 2300 La Chaux-de-Fonds39 Chiron Swiss SA 1914 Isérables45

E European Space Deep-Tech Innovation Centre ESDI 5234 Villigen36 Endress + Hauser Management AG 4153 Reinach38

GL events Exhibitions Industrie FR-47440 Casseneuil18 Groupe Acrotec SA 2802 Develier14, 52 Groupe Horatec 2300 La Chaux-de-Fonds8

H

HEIG-VD Haute Ecole d'Ingeniere et de Gestion du Canton de Vaud 1400 Yverdon-les-Bains32

I Iscar Hartmetall AG 8500 Frauenfeld50

M

F FAJI SA 2740 Moutier12, 20 Fritz Studer AG 3612 Steffisburg48 G

Mebus MIM-Technik DE-75242 Neuhausen52 metal.suisse 4010 Bâle6 Micro-Epsilon (Swiss) AG 9303 Wittenbach44 Mitutoyo (Suisse) SA 1400 Yverdon-les-Bains42 Movu Robotics BE-9160 Lokeren40

O

ODTH BE-2840 Rumst40

P

Panatere SA 2350 Saignelé10 Paul Scherrer Institut 5232 Villigen36 Precitrame Machines SA 2720 Tramelan15

V

VDW Verein Deutscher Werkzeugmaschinenfabriken e. V D-60528 Frankfurt am Main22

13 novembre 2025

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MSM Le Mensuel de l’industrie

Revue technique et industrielle

93e année, paraît tous les mois

ISSN 0025-2840

Tirage confirmé (WEMF 2020/21)

Mode de parution: mensuel

Tirage vendu au total: 999 exemplaires

Tirage gratuit: 3616 exemplaires

Bulletin de Swissmechanic et du GIM-CH Association pour les petites et moyennes entreprises de la branche mécanique et technique www.swissmechanic.ch – www.gim-ch.ch

Organe de liaison du Swiss plastics cluster www.swissplastics-cluster.ch

Direction d’édition: Matthias Böhm

Rédaction MSM (rédactrice en chef): Margaux Pontieu (mp), margaux.pontieu@vogel-communications.ch Tél. 079 938 50 24, www.msm.ch

Rédaction MSM : Marina Hofstetter (mh), marina.hofstetter@vogel-communications.ch Tél. 044 722 7768, www.msm.ch Gilles Bordet (gb), gilles.bordet@vogel-communications.ch, Rue des Fontaines 11,1322 Croy, Tél. 079 138 60 72

Production : Barbara Gronemeier

Layout : Alexandra Geißner, Tél. +49 (0)931 418 27 36

En-ligne : Abetare Yaves

Mise en page avec Censhare : Vogel Communications Group GmbH & Co. KG, D-97064 Würzburg

Editeur : Vogel Communications Group AG, Seestrasse 95, 8800 Thalwil, Tél. 044 722 77 00 media@vogel-communications.ch –www vogel-communications.ch

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Chaque numéro contient des articles réalisés sur des thèmes techniques, économiques et industriels : gestion d’entreprise, procédés, automation, qualité et mesure, machines et outillages, matériaux, électronique, électrotechnique, micro-électronique, GPAO, CAO, FAO, logistique et transport, énergie et sécurité. Thèmes spéciaux: salons spécialisés, dossiers. Chroniques régulières: «Les cahiers de la soustraitance», «Point de mire», «News». Dossiers spéciaux Horlogerie et Medtech.

Manuscrits : par l’acceptation des manuscrits la rédaction acquiert le droit de faire paraître le texte dans les périodiques et d’en faire des traductions. La rédaction décline toute responsabilité envers les manuscrits et les documents photos qui lui sont spontanément remis.

Copyright : toute reproduction d’articles doit être soumise à l’autorisation préalable de la rédaction.

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Pour toutes questions concernant la sécurité du produit : produktsicherheit@vogel.de

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CONGRÈS Les journées de la technologie

mercredi 18 et jeudi 19 novembre 2026

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18 novembre : focus industrie médicale

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MSM Le Mensuel de l’industrie 2025/09 by vcg - Issuu