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Chroniques de Buenos Aires Passer de l’hiver à l’été en quelques heures d’avion est un concept plutôt surprenant. Le ton est lancé, je n’entend plus autour de moi que l’espagnol-argentin dont les sonorités me rappellent plus celles de Rome que de Madrid. (Ceci s’expliquant par une forte immigration italienne).

J’ai changé mes euros en pesos et me voila après quelques minutes à admirer le ciel bleu éclatant dans un car qui relit l’aéroport au centre-ville. Je fais évidemment ma première faute d’espagnol : ici le double «l» comme dans «Avenue Callao» se prononce «ch». Le conducteur n’a donc pas comprit tout de suite ma destination mais finit par me reprendre.

Je suis prévenu !

Le décors est assez étrange à première vue. Les quartiers qui ceinturent la ville sont délabrés au possible, quelques habitations de fortune sont disséminées ici et là, construites de quelques plaques de taule et de bois. Au deuxième plan s’érigent de grandes tours qui ponctuent d’ailleurs tout le 3eme plan. Quelques bureaux mais la plupart sont des tours d’habitation. La différence est flagrante : Buenos Aires est construite bien plus à la verticale que Paris et il n’est pas nécessaire d’être arrivé dans le centre pour s’en apercevoir.


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