Audace 5/6 D-plus Boussole - inkijk methode

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Table des matières

Le langage

1 Le modèle de communication 9 2 Les types de textes 11

2.1

2.2

2.3

2.4

2.5

2.6 La

3 Les stratégies et les plans par étapes 18

3.1

3.2

3.2.1

3.2.2

3.2.3

3.2.4

3.2.5

3.2.6

3.3

3.4

3.4.1

3.4.2

3.4.3

5 Pour ainsi dire

5.1 Commencer et terminer une conversation

5.2 Commencer et terminer un courriel

5.3 Parler des hobbys et des passetemps 30

5.4 Exprimer et réagir à une opinion 31

5.5 Argumenter 33

5.6 Demander plus d’info et demander la parole 33

5.7 Donner un ordre ou un conseil 33

5.8 S’excuser et réagir aux excuses

5.9 Remercier et réagir

5.10 Demander et expliquer le chemin

5.11 Réagir en cas de problèmes de communication

5.12 Quelques expressions liées au restaurant 35

5.13 Féliciter 35

5.14 Demander et dire l’heure

5.15 Exprimer des liens chronologiques

5.16 Inviter et répondre à une invitation

5.17 L’hospitalité

5.18

5.19

5.20

5.22 Parler de sa santé

5.23 Écrire une lettre de motivation

5.24 La préposition correcte pour : 42

Exprimer le lieu de séjour 42

Exprimer le moyen de transport 42

Exprimer le temps 42

Exprimer où quelque chose ou quelqu’un se trouve 43

Exprimer la direction 43

5.25 L’adverbe correct pour : 43

Exprimer une fréquence 43

Accentuer ce que l’on dit (une affirmation) 44

Exprimer un doute 44

Exprimer une manière 44

Exprimer où quelque chose ou quelqu’un se trouve 45

5.26 La conjonction 46

5.27 Le connecteur correct pour : 47

Indiquer le temps 47 Énumérer

5.28 Les interjections

6

Les incontournables

6.1 Mots trompeurs 48

6.2 Faux amis 50

6.3 Faux jumeaux français 52

6.4 Mots proches 53

6.5 Locutions 58

7 L’évolution du français 60

7.1 La protolangue et le proto-indo-européen 60

7.2 L’emprunt 60

7.3 Le néologisme 60

7.4 La variation linguistique 61

La grammaire

1

Les sons et l’orthographe

1.1 Les sons 62

1.1.1 Le h muet et le h aspiré 62

1.1.2 Le son [e] 62

1.1.3 Les sons [s] et [z] 62

1.1.4 Le son [k] 63

1.1.5 Les sons [gu] et [je] devant une voyelle 63

1.1.6 La liaison et l’enchainement 63

1.2 L’orthographe 64

1.2.1 Le ç et le g + e 64

1.2.2 Les accents 64

1.2.3 Les majuscules et les minuscules : les nationalités, les pays et les langues 65

2 Les mots 66

2.1 La formation des mots 66

2.1.1 Le morphème 66

2.1.2 La composition 67

2.1.3 La dérivation 67

2.2 Le substantif 68

2.2.1 Le pluriel du substantif 68

2.2.2 Le genre du substantif 69

2.2.3 Les fractions 69

2.3 L’article 70

2.3.1 L’article indéfini et l’article défini 70

2.3.2 L’article contracté 71

2.3.3 L’article partitif 72

2.3.4 De après la négation 72

2.3.5 De devant un adjectif au pluriel 73

2.3.6 Les articles devant les pays, les continents et les villes 73

2.3.7 Les articles devant les noms des parties du corps 73

2.3.8 L’absence d’article 74

2.4 L’adjectif 75

2.4.1 L’accord de l’adjectif 75

2.4.2 Le pluriel de l’adjectif 75

2.4.3 Le féminin de l’adjectif 76

2.4.4 La place de l’adjectif 77

2.4.5 L’adjectif démonstratif 78

2.4.6 L’adjectif possessif 78

2.4.7 L’adjectif indéfini 79

2.4.8 L’adjectif interrogatif quel 79

2.4.9 L’adjectif de couleur 80

2.4.10 L’adjectif numéral cardinal et ordinal 81

2.5 Les degrés de comparaison 83

2.5.1 Le comparatif 83

2.5.2 Le superlatif 85

2.6 Le verbe 86

2.6.1 Le verbe pronominal 86

2.6.2 Le verbe impersonnel 87

2.6.3 Le verbe à préposition fixe 88

2.6.4 Le semi-auxiliaire 88

2.7 Le pronom 89

2.7.1 Le pronom personnel sujet 89

2.7.2 Le pronom personnel tonique 89

2.7.3 Le pronom personnel COD 90

2.7.4 Le pronom personnel COI 90

2.7.5 Le pronom personnel en 91

2.7.6 Le pronom personnel y 91

2.7.7 La place des pronoms personnels COD, COI, en et y dans la phrase 92 Plan par étapes pour trouver la place correcte des pronoms personnels COD, COI, en et y 93

2.7.8 L’ordre des pronoms personnels entre eux 94

2.7.9 Le pronom indéfini 95

2.7.10 Le pronom relatif 95 La mise en relief 96

2.8 L’adverbe 97

2.8.1 L’adverbe en -ment 97

2.8.2 L’adverbe de fréquence 97

2.8.3 L’adverbe d’affirmation 97

2.8.4 L’adverbe de doute 98

2.8.5 L’adverbe de manière 98

2.8.6 L’adverbe de lieu 98

2.9 La préposition 98

2.9.1 La préposition de lieu 98

2.9.2 La préposition de direction 98

2.9.3 La préposition de temps 98

2.9.4 La préposition de cause 98

2.9.5 Les prépositions devant les pays, les continents et les villes 99

2.9.6 La locution prépositive 100

2.10 La conjonction 100

2.10.1 La conjonction de coordination

2.10.2 La conjonction de subordination

2.11 Le connecteur

2.12 L’interjection

3

L’utilisation

et la formation du verbe

3.1 L’indicatif 102

3.1.1 L’indicatif présent 102 Les verbes en -ER 103 Les verbes en -RE 105 Les verbes en -IR 105

3.1.2 Le passé récent 107

3.1.3 Le passé composé 108 Le passé composé avec l’auxiliaire avoir 109

Le passé composé avec l’auxiliaire être 110

Plan par étapes pour composer des phrases au passé composé 111

3.1.4 L’imparfait 112

3.1.5 Le plus-que-parfait 113

3.1.6 Le conditionnel passé 113

3.1.7 Le passé simple 114

3.1.8 Le futur proche 114

3.1.9 Le futur simple 115

3.1.10 Le conditionnel présent 116

3.1.11 La ligne du temps : les temps de l’indicatif 117

3.2 L’impératif 118

3.2.1 L’impératif singulier 118

3.2.2 L’impératif à la 2e personne du pluriel 118

3.2.3 L’impératif à la 1re personne du pluriel 118

3.2.4 Les exceptions 119

3.2.5 L’impératif négatif 119

3.3 Le subjonctif 120

3.4 Le gérondif 122

3.5 Aperçu des temps verbaux/modes en fonction de la formation 123

3.5.1 Les temps verbaux basés sur l’infinitif 123

3.5.2 Les temps verbaux/modes basés sur l’indicatif présent 123

3.5.3 Les temps verbaux basés sur le participe passé 124

3.6 Tableau des verbes irréguliers 125

4

Les phrases

4.1 Les différentes parties de la phrase

4.1.1 Le sujet

4.1.2 Le verbe conjugué

4.1.3 Le complément d’objet direct (COD) 132

4.1.4 Le complément d’objet indirect (COI) 132

4.1.5 L’attribut du sujet 133

4.1.6 Le groupe prépositionnel 133

4.1.7 Le complément circonstanciel 133

4.1.8 Le complément d’agent 133

4.2 Les types de phrases 134

4.2.1 La phrase déclarative 134 La phrase affirmative 134 La phrase négative 134

4.2.2 La phrase interrogative 135 La question globale (réponse : oui ou non) 135 La question partielle (avec mot interrogatif) 137

4.2.3 La phrase impérative 139

4.2.4 La phrase exclamative 139

4.2.5 La phrase conditionnelle 140

4.2.6 La phrase active et la phrase passive 140

4.3 La relation entre les phrases 141

4.3.1 La coordination et la subordination 141

4.3.2 Le discours indirect 142

4.3.3 La question indirecte 143

La littérature

1

1.1

Les figures de style

1.2.1 L’allitération

1.2.2 L’assonance

1.2.3

1.2.4 La

1.3

1.4

2 Les formes poétiques

2.1

2.2

3

3.1

Les points de vue narratifs

4 Les

4.1

mouvements littéraires

5 L’humour

5.1

La grammaire

1

Les sons et l’orthographe

1.1 Les sons

1.1.1 Le h muet et le h aspiré

Le h muet n’est pas prononcé et se comporte donc comme une voyelle. Un substantif qui commence par un h muet est accompagné de l’article l’ au lieu de le ou la p. ex. l’homme l’huile d’olive l’histoire

Le h aspiré n’est pas prononcé non plus, mais se comporte comme une consonne. Un substantif qui commence par un h aspiré est accompagné de l’article le ou la. p. ex. le haricot le hotdog le héros la harpe

1.1.2 Le son [e]

En français, le son [e] peut s’écrire de différentes façons : ai, ez, er et é p. ex. commencer vous commencez j’ai commencé

1.1.3 Les sons [s] et [z]

On dit [s] quand :

- le mot commence par un s p. ex. sortir

- il y a une (ou plusieurs) consonne(s) devant/ derrière le s au milieu du mot p. ex. danser

- il y a un double s (ss) p. ex. la masse

- il y a un ç p. ex. la leçon

- il y a un c devant un e ou un i p. ex. ici

On dit [z] quand :

- il y a un z au début ou au milieu du mot

p. ex. Zut !

- le s est entouré de deux voyelles p. ex. la maison

1.1.4 Le son [k]

En français, le son [k] peut s’écrire de différentes façons : q, qu, c et k. p. ex. cinq une question une couleur un kilo

1.1.5 Les sons [gu] et [je] devant une voyelle

On dit [gu] quand :

- il y a un a, o, u derrière le g

p. ex. un garçon - il y a un e, i, y derrière le gu

On dit [je] quand :

- il y a un e, i, y derrière le g

1.1.6 La liaison et l’enchainement

p. ex. une guitare

p. ex. une page

Dans un mot pris isolément, certaines consonnes finales ne se prononcent pas. p. ex. Dans les, un ou sont, on n’entend pas le s, le n ni le t.

Cependant, la consonne finale se prononce si le mot suivant commence par une voyelle ou un h muet. C’est ce qu’on appelle la liaison. p. ex. Les enfants sont arrivés. C’est urgent. un instant un bon ami

ATTENTION !

• On dit [z] quand le mot se termine par s ou x. p. ex. vous allez, deux olives

• On dit [t] quand le mot se termine par d. p. ex. quel grand appartement

On parle d’enchainement si la consonne finale s’unit à la voyelle initiale ou le h muet du mot suivant et si elle est déjà prononcée dans le mot pris isolément. p. ex. une -> une élève il -> il arrive avec -> avec Alice petite -> petite amie

1.2 L’orthographe

1.2.1 Le ç et le g + e

On écrit un ç quand

1) on entend le son [s] 2) il y a un a, o, u derrière le c

p. ex. nous commençons nous prononçons nous effaçons nous plaçons

On écrit un g + e quand

1) on entend le son [ʒ] 2) il y a un a, o, u derrière le g

p. ex. nous mangeons nous corrigeons nous nageons nous bougeons

Pour la conjugaison de ces deux types de verbes, voir la partie 3.1.1, p.103.

1.2.2 Les accents

L’accent aigu (´) change la prononciation de la voyelle e. On prononce é comme un e fermé : [e].

p. ex. la télé les céréales

L’accent grave (`) change la prononciation de la voyelle e. On prononce è comme un e ouvert : [ε].

p. ex. le frère près

L’accent circonflexe (^) change la prononciation de la voyelle e. On prononce ê comme un e ouvert : [ε].

p. ex. la tête la fenêtre

Astuce ! L’accent circonflexe résulte parfois de la disparition de la lettre s. p. ex. fenêtre – lat. finestra, nld. venster

ATTENTION !

L’accent grave et l’accent circonflexe sont aussi présents sur d’autres voyelles. p. ex. déjà l’hôpital le château

Ces accents sont parfois utilisés pour distinguer des sens différents. p. ex. une tache ‒ une tâche een vlek ‒ een taak sur ‒ sûr op ‒ zeker ou ‒ où of ‒ waar la (table) ‒ là de (tafel) ‒ daar

1.2.3 Les majuscules et les minuscules : les nationalités, les pays et les langues

Les nationalités

• Les nationalités sont écrites avec une majuscule quand il s’agit d’un substantif p. ex. Je connais un Belge.

C’est une Italienne.

Vous êtes des Néerlandais ?

• L’ adjectif correspondant est écrit avec une minuscule p. ex. Je suis belge.

Vous êtes une cuisinière italienne ?

Ce sont des garçons néerlandais.

Les pays

Les pays sont écrits avec une majuscule. p. ex. J’habite en Espagne.

Je déménage au Canada.

Partons en Suisse pour faire du ski !

Les langues

Les langues sont écrites avec une minuscule p. ex. En vacances, il faut souvent parler l’anglais.

J’ai un test de français demain.

Mon amie parle l’allemand à la maison.

Astuce ! Les langues sont souvent égales à la forme masculine des adjectifs de nationalité. p. ex. Un homme portugais parle le portugais.

2 Les mots

2.1 La formation des mots

2.1.1 Le morphème

Le morphème est le plus petit élément dans un mot qui possède une signification.

Le morphème libre peut s’utiliser comme mot sans autre morphème.

p. ex. le, beau

Le morphème lié est toujours rattaché à un autre morphème. Ce sont des préfixes et des suffixes, selon l’endroit.

• Le préfixe se place au début du mot.

p. ex. re-, sur-

• Le suffixe se place à la fin du mot.

p. ex. -ment, -isme

Voici un plan par étapes pour reconnaitre les morphèmes.

2.1.2 La composition

La composition combine deux ou plusieurs mots qui ont chacun leur sens propre pour former un nouveau mot.

p. ex. porte + manteau -> portemanteau

Le mot composé peut s’écrire :

• en un seul mot

• avec un trait d’union

• avec des espaces

2.1.3 La dérivation

p. ex. portemanteau, bonhomme

p. ex. chou-fleur, après-midi

p. ex. pomme de terre, sac à dos

La dérivation combine un mot existant (la base) et un affixe (préfixe ou suffixe) pour former un nouveau mot.

• Le préfixe se place au début du mot. Il modifie la signification de la base sans changer la catégorie grammaticale.

p. ex. re + faire -> refaire co + habiter -> cohabiter

• Le suffixe se place à la fin de la base. Il peut modifier la catégorie grammaticale.

p. ex. organiser (verbe) -> organisation (substantif) terrible (adjectif) -> terriblement (adverbe)

ATTENTION !

On peut ajouter un préfixe et un suffixe à une seule base et on peut aussi ajouter plusieurs préfixes ou suffixes.

p. ex. en + cadre + er -> encadrer ré + ex + porter -> réexporter

Pour les préfixes et les suffixes fréquents, voir la partie 3.1, p.18.

2.2 Le substantif

Le substantif ou le nom est un mot qui peut varier en nombre (singulier/pluriel) et en genre (masculin/féminin) et qui peut être accompagné d’un article. p. ex. la chambre, un lecteur, l’avion, les garçons, des maisons

2.2.1 Le pluriel du substantif

La règle générale pour la formation du pluriel d’un substantif est qu’il faut ajouter un s à la forme singulière : le singulier + s p. ex. une fille des filles un pantalon des pantalons un teeshirt des teeshirts

Mais il y a aussi des règles particulières :

• -s / -x / -z = -s / -x / -z

Quand le singulier se termine en -s, -x ou -z : le singulier = le pluriel. p. ex. un prix des prix un temps des temps un nez des nez

• -eu / -eau -> -eux / -eaux

Quand le singulier se termine en -eu ou -eau : le pluriel = + x

p. ex. un manteau des manteaux un cheveu des cheveux

exception : un pneu des pneus

• -al -> -aux

Quand le singulier se termine en -al : le pluriel = -aux.

p. ex. un cheval des chevaux

exception : un festival des festivals

Astuce ! Le pluriel du substantif est formé de la même manière que le pluriel de l’adjectif, voir la partie 2.4.2, p.75.

Il y a quelques mots qui sont toujours au pluriel : des/les spaghettis spaghetti/de spaghetti des/les vacances vakantie/de vakantie des/les lunettes een bril/de bril des/les ciseaux een schaar/de schaar

Il y a quelques mots qui sont toujours au singulier : le cerveau de hersenen

2.2.2 Le genre du substantif

En français, il y a deux genres : le masculin (le/un) et le féminin (la/une).

Tu savais que...

Les dernières lettres déterminent souvent le genre d’un substantif :

• typiquement masculin : -ment, -oir, -age, -eau p. ex. le changement, le soir, le bureau… (SAUF les mots courts en -age, p. ex. la page, la rage…)

• typiquement féminin : -tion/-ssion, -ète, -(i)té, -ance/-ence, -esse p. ex. la population, la passion, la planète, l’adresse…

Il y a des mots qui sont toujours féminins, même si on parle d’un homme/d’un garçon.

p. ex. la victime, la star, la vedette

2.2.3 Les fractions

Les fractions représentent une partie d’une totalité. Voici quelques fractions fréquentes.

1/2 un demi / une moitié

1/3 un tiers

2/3 deux tiers

1/4 un quart

3/4 trois quarts

3/5 trois cinquièmes 1/10 un dixième

1/20 un vingtième

1/100 un centième

Astuce ! À partir du dénominateur (= noemer) 5, on utilise l’adjectif numéral ordinal. Pour plus d’informations sur les adjectifs numeraux ordinaux, voir la partie 2.4.10, p.81-82.

ATTENTION !

N’oublie pas la marque du pluriel si le numérateur (= teller) est supérieur à 1 et le dénominateur est supérieur à 2. p. ex. trois quarts, deux huitièmes

2.3 L’article

L’article est un petit mot qu’on peut mettre devant un substantif. Il y a plusieurs types d’articles, comme les articles indéfinis, les articles définis et les articles partitifs. p. ex. une glace, le monsieur, des élèves

2.3.1 L’article indéfini et l’article défini

L’article indéfini (un, une, des) s’utilise quand on parle d’une chose ou d’une personne qu’on ne connait pas.

L’article défini (le, la, l’, les) s’utilise quand on parle d’une chose ou d’une personne qu’on connait.

l’article indéfini

l’article défini

masculin un top een topje le top het topje un homme een man l’homme de man

féminin une robe een jurk la robe de jurk une écharpe een sjaal l’écharpe de sjaal pluriel des jeans jeansbroeken les jeans de jeansbroeken des robes jurken les robes de jurken

ATTENTION !

L’article indéfini au pluriel des n’est pas traduit en néerlandais.

néerlandais : pas d’article français : toujours un article p. ex. Ik wil schoenen. p. ex. Je veux des chaussures.

On utilise toujours l’article défini (le, la, l’, les) avec les verbes PAAD en combinaison avec un substantif.

PAAD

préférer Je préfère la blouse rouge.

aimer Tu n’aimes pas le short ?

adorer Ils adorent les sweats à capuche.

détester Nous détestons les chaussettes blanches.

les

2.3.2 L’article contracté

L’article contracté est une combinaison de la préposition à ou de et de l’article défini le ou les.

préposition

p. ex. Le docteur donne une piqure au patient.

Nous allons aux urgences.

préposition

p. ex. C’est la voiture du médecin.

Je viens des voisins.

défini

2.3.3 L’article partitif

L’article partitif (du, de la, de l’, des) s’utilise si on ne peut pas compter la chose. On ne traduit pas ces mots en néerlandais.

singulier

pluriel masculin féminin voyelle ou h muet

le fromage la glace l’ ail les épinards du fromage de la glace de l’ ail des épinards

p. ex. Elle m’a proposé de gouter du pain avec de la compote.

Ze heeft me voorgesteld om brood met appelmoes te proeven.

Combien de pain ?

Combien de compote ?

ATTENTION !

On peut compter la chose ? Alors, on peut utiliser des nombres.

p. ex. J’achète dix pommes et douze œufs.

Combien de pommes ? Dix.

Combien d’œufs ? Douze.

Dans les deux cas, on peut aussi utiliser la quantité + de/d’. p. ex. J’achète un kilo de pommes et beaucoup de chocolat.

Combien de pommes ? Un kilo.

Combien de chocolat ? Beaucoup.

2.3.4 De après la négation

On remplace les articles indéfinis (un, une, des) et les articles partitifs (du, de la, de l’, des) par de après une négation.

p. ex. Il prend des médicaments. Il ne prend pas de médicaments. Nous buvons du lait. Nous ne buvons pas de lait. Je connais un homme célèbre. Je ne connais pas d’homme célèbre.

ATTENTION !

Cette règle ne s’applique pas avec c’est et ce sont.

p. ex. C’est un jeu amusant. Ce n’est pas un jeu amusant. Ce sont des médecins. Ce ne sont pas des médecins.

2.3.5 De devant un adjectif au pluriel

La forme plurielle de l’article indéfini est des. p. ex. Mon frère a acheté des écouteurs roses. Ces chanteurs ont des voix magnifiques.

Quand l’adjectif se trouve devant un substantif au pluriel, on remplace des par de. p. ex. J’écoute de belles chansons.

Kyona connait de vieux groupes musicaux.

Pour les adjectifs qui se trouvent devant le substantif, voir la partie 2.4.4, p.77.

2.3.6 Les articles devant les pays, les continents et les villes

Devant les noms de pays et de continents, on utilise généralement l’article défini. p. ex. Nous avons visité le Canada et les États-Unis.

• Les noms de pays et de continents qui se terminent par -e sont féminins. p. ex. la France, la Belgique, l’Angleterre, la Hongrie, l’Océanie, l’Europe Exception : le Mexique

Astuce ! Tous les noms de continents sont féminins, car ils se terminent tous par -e.

• Les noms de pays qui ne se terminent pas par -e sont masculins.

p. ex. le Maroc, le Portugal, le Luxembourg

• Certains pays sont au pluriel. p. ex. les Pays-Bas, les États-Unis

Les noms de villes ne sont pas précédés d’un article. p. ex. Bruxelles, Ostende, Paris

J’adore Paris !

Pour plus d’informations sur les prépositions devant les pays, les continents et les villes, voir la partie 2.9.5, p.99.

2.3.7 Les articles devant les noms des parties du corps

Devant les noms des parties du corps, on utilise l’article défini. p. ex. Lave-toi les mains.

J’ai mal au ventre.

ATTENTION !

Le français est différent du néerlandais. p. ex. J’ai mal à la jambe. Ik heb pijn aan mijn been. Tu t’es cassé le bras ? Heb je jouw arm gebroken?

2.3.8 L’absence d’article

On ne met pas d’article dans les situations suivantes :

• après être/devenir + une profession p. ex. Joseph est professeur.

Elle veut devenir entrepreneuse.

• après sans + un substantif p. ex. Je prends mon café sans sucre.

Nous travaillons sans difficulté.

• après avec + un substantif abstrait p. ex. Il enseigne ses cours avec enthousiasme.

Ils attendent avec impatience.

<-> Je souhaiterais mon café avec de la crème. (crème = substantif concret)

Astuce ! Un substantif abstrait désigne une chose que l’on ne peut ni voir ni toucher.

ATTENTION !

Si le substantif est précédé ou suivi d’un adjectif, on a besoin d’un article. p. ex. Joseph est un professeur intelligent.

Nous travaillons sans la moindre difficulté.

Ils attendent avec une grande impatience.

2.4 L’adjectif

L’adjectif est un mot qui se trouve près d’un substantif et qui donne plus d’informations sur ce substantif.

p. ex. une fille intelligente, l’homme pauvre, les petits arbres

2.4.1 L’accord de l’adjectif

L’adjectif s’accorde en nombre (singulier/pluriel) et en genre (masculin/féminin) avec le substantif et le sujet.

accord avec le substantif

accord avec le sujet

2.4.2 Le pluriel de l’adjectif

Le pantalon vert est vert.

Les pantalons verts sont verts.

Le pantalon vert est vert

Les pantalons verts sont verts.

La règle générale pour la formation du pluriel d’un adjectif est qu’il faut ajouter un s à la forme singulière : le singulier + s.

p. ex. un teeshirt blanc des teeshirts blancs une couleur vive des couleurs vives

Mais il y a aussi des règles particulières :

• -s / -x / -z = -s / -x / -z

Quand le singulier se termine en -s, -x ou -z : le singulier = le pluriel. p. ex. un homme heureux des hommes heureux un ananas frais des ananas frais

• -eu / -eau -> -eux / -eaux

Quand le singulier se termine en -eu ou -eau : le pluriel = + x. p. ex. un beau chat de beaux chats exception : un bonnet bleu des bonnets bleus

• -al -> -aux

Quand le singulier se termine en -al : le pluriel = -aux. p. ex. un teeshirt spécial des teeshirts spéciaux

Astuce ! Le pluriel de l’adjectif est formé de la même manière que le pluriel du substantif, voir la partie 2.2.1, p.68.

2.4.3 Le féminin de l’adjectif

La règle générale pour la formation du féminin de l’adjectif est qu’il faut ajouter un e à la forme masculine : le masculin + e.

p. ex. un short branché une jupe branchée

Mais il y a aussi des règles particulières :

• -e = -e

Quand le masculin se termine en -e : le féminin = le masculin.

p. ex. un homme riche une femme riche un foulard jaune une ceinture jaune

• -f -> -ve

Quand le masculin se termine en -f : le féminin = -ve

p. ex. un homme actif une femme active un jeu créatif une idée créative

• -x -> -se

Quand le masculin se termine en -x : le féminin = -se.

p. ex. un garçon heureux une fille heureuse un chemin dangereux une route dangereuse

• -er -> -ère

Quand le masculin se termine en -er : le féminin = -ère.

p. ex. un collier cher une bague chère le premier cours la première leçon

• exceptions un beau livre une belle histoire un nouveau costume une nouvelle robe un bon copain une bonne copine un gros bisou une grosse bise un polo blanc une chemise blanche un long chemin une longue promenade un vieux château une vieille armoire

2.4.4 La place de l’adjectif

DEVANT le substantif

Il y a quelques adjectifs fréquents qui se trouvent devant le substantif.

un petit problème

un nouveau parc un bon vin un joli cadeau un beau chapeau

une grosse bise

une chouette fête le dernier test

ATTENTION!

un grand voyage un vieux magasin un mauvais résultat une jeune dame

un long voyage un gentil garçon une autre fois

Beau, nouveau et vieux changent en bel, nouvel et vieil devant un nom masculin singulier qui commence par - une voyelle (a, e, i, o, u)

- un h muet

p. ex. un bel homme un vieil ami

un nouvel élève

L’adjectif numéral ordinal se trouve aussi devant le substantif.

p. ex. la première fois le deuxième étage

Pour plus d’informations sur les adjectifs numéraux ordinaux, voir la partie 2.4.10, p.81-82.

DERRIÈRE le substantif

L’adjectif de couleur se trouve toujours derrière le substantif.

p. ex. une chemise bleue les cheveux noirs

Pour plus d’informations sur les couleurs, voir la partie 2.4.9, p.80

Les autres adjectifs se trouvent derrière le substantif.

p. ex. un homme riche une casquette originale

Tu savais que...

Certains adjectifs peuvent être placés devant ou derrière le substantif. Cela a un effet sur leur sens.

p. ex. Il est un grand homme. de grande taille

Il est un homme grand. important, célèbre

Ma propre voiture. personnelle

Ma voiture propre. qui n’est pas sale

C’est une curieuse histoire. bizarre

C’est un homme curieux. indiscret

2.4.5 L’adjectif démonstratif

Pour indiquer une chose ou une personne spécifique, on utilise l’adjectif démonstratif (ce, cet, cette, ces). On traduit l’adjectif démonstratif par deze/die/dit/dat

l’adjectif démonstratif

masculin ce modèle cet été dit model deze zomer

féminin cette robe deze jurk

pluriel ces foulards ces chaussures

ATTENTION !

deze halsdoeken die schoenen

Pour les mots masculins : ce change en cet devant - une voyelle (a, e, i, o, u) - un h muet

p. ex. cet été  cet hôtel

2.4.6 L’adjectif possessif

On utilise un adjectif possessif pour indiquer le possesseur. le père la mère les enfants

mijn mon père ma mère mes enfants

jouw ton père ta mère tes enfants

zijn/haar son père sa mère ses enfants

ons/onze notre père notre mère nos enfants

jullie/uw votre père votre mère vos enfants

hun leur père leur mère leurs enfants

ATTENTION !

Ma, ta, sa changent en mon, ton, son devant un substantif féminin qui commence par - une voyelle (a, e, i, o, u) - un h muet

p. ex. mon amie mon école mon histoire

2.4.7 L’adjectif indéfini

L’adjectif indéfini accompagne un substantif (une personne ou un objet) et ajoute un sens imprécis. Certains adjectifs indéfinis s’accordent avec le substantif qu’ils accompagnent.

(ne) aucun(e) geen enkel certain(e)(s) sommige, enkele, bepaalde, zekere plusieurs verschillende, verscheidene chaque elk, ieder tout(e)(s) alle, heel

p. ex. Aucun élève n’est vegan.

Geen enkele leerling is vegan.

Toutes les gourdes sont réutilisables. Alle drinkbussen zijn herbruikbaar.

ATTENTION!

Le mot tout peut aussi être un pronom, voir la partie 2.7.9, p.95

2.4.8 L’adjectif interrogatif quel

singulier quel quelle pluriel quels quelles

L’adjectif interrogatif quel peut être suivi d’un substantif: quel(le)(s) + substantif. Dans ce cas, quel s’accorde en genre et en nombre avec le substantif.

p. ex. Quel hôtel ressemble à un arbre ?

Tu préfères quelles maisons ?

Welk hotel lijkt op een boom?

Welke huizen verkies je?

L’adjectif interrogatif quel peut aussi être utilisé dans la construction quel(le)(s) + être + sujet Quel s’accorde en genre et en nombre avec le sujet.

p. ex. Quelle est la traduction ?

Quels sont les nouveaux films ?

Wat is de vertaling?

Wat zijn de nieuwe films?

2.4.9 L’adjectif de couleur

blanc – blanche jaune rouge noir(e) mauve brun(e) rose bleu(e) beige orange vert(e) gris(e)

L’adjectif de couleur se trouve toujours derrière le substantif.

p. ex. les jupes roses une fleur blanche des murs gris

Quand on écrit clair et foncé après les couleurs, on crée de nouvelles couleurs.

p. ex. bleu clair lichtblauw bleu foncé donkerblauw

ATTENTION !

L’adjectif de couleur s’accorde en genre et en nombre avec le substantif et le sujet.

MAIS • orange est toujours invariable

p. ex. une armoire orange trois murs orange

• les combinaisons avec clair et foncé sont invariables

p. ex. une jupe brun clair deux lits brun clair

2.4.10 L’adjectif numéral cardinal et ordinal

Il y a deux types d’adjectifs numéraux : l’adjectif numéral cardinal, qui indique une quantité, et l’adjectif numéral ordinal, qui indique un ordre.

l’adjectif numéral cardinal

l’adjectif numéral ordinal

0 zéro / /

1 un 1er/1re premier, première

2 deux 2e deuxième/second(e)

3 trois 3e troisième

4 quatre 4e quatrième

5 cinq 5e cinquième

6 six 6e sixième

7 sept 7e septième

8 huit 8e huitième

9 neuf 9e neuvième

10 dix 10e dixième

11 onze 11e onzième

12 douze 12e douzième 13 treize 13e treizième

14 quatorze 14e quatorzième 15 quinze 15e quinzième 16 seize 16e seizième

17 dix-sept 17e dix-septième

18 dix-huit 18e dix-huitième 19 dix-neuf 19e dix-neuvième 20 vingt 20e vingtième

21 vingt-et-un 21e vingt-et-unième

22 vingt-deux 22e vingt-deuxième

23 vingt-trois 23e vingt-troisième

30 trente 30e trentième

40 quarante 40e quarantième

50 cinquante 50e cinquantième

60 soixante 60e soixantième

70 septante (B.)/soixante-dix (Fr.) 70e septantième (B.)/soixante-dixième (Fr.)

80 quatre-vingts 80e quatre-vingtième

90 nonante (B.)/quatre-vingt-dix (Fr.) 90e nonantième (B.)/quatre-vingt-dixième (Fr.)

100 cent

100e centième

l’adjectif numéral cardinal

101 cent-un

102 cent-deux

200 deux-cents

220 deux-cent-vingt

1000 mille

1001 mille-un

3000 trois-mille

1 000 000 un-million

2 000 000 deux-millions

200 000 000 deux-cents-millions

L’adjectif numéral cardinal

On place un trait d’union entre les différentes parties du nombre. Pour les nombres qui se terminent par un, on utilise -et-. Exception : quatre-vingt-un, cent-un, mille-un

ATTENTION !

On écrit quatre-vingts avec s, mais on écrit quatre-vingt-deux/quatre-vingt-trois… sans s. On utilise également -et- dans le nombre soixante-et-onze.

• Le s tombe si cent est suivi d’un autre chiffre.

p. ex. deux-cent-vingt

• Mille est invariable. p. ex. trois-mille

• Million est un nom, on ajoute donc un et de. p. ex. un-million d’euros

L’adjectif numéral ordinal

On prend l’adjectif numéral cardinal et on ajoute ième p. ex. trois -> troisième

Si le mot se termine par e, le e disparait et on ajoute ième. p. ex. quatre -> quatrième

ATTENTION !

un -> premier, première cinq -> cinquième neuf -> neuvième

2.5 Les degrés de comparaison

Le comparatif et le superlatif sont des degrés de comparaison. On les utilise pour établir une comparaison entre différents éléments.

p. ex. plus grand que, la plus petite, aussi gentils que

2.5.1

Le comparatif

UTILISATION

Le comparatif est un des degrés de comparaison. On l’utilise pour comparer un ou plusieurs élément(s) avec un ou plusieurs autre(s) élément(s).

p. ex. + Ma sœur est plus sportive que moi. Mijn zus is sportiever dan ik.

- Cuisiner est moins cool que lire.

Koken is minder cool dan lezen.

= Les garçons marchent aussi lentement que les filles. De jongens wandelen even traag als de meisjes.

FORMATION

• Le comparatif avec un adjectif

Pour former le comparatif, on utilise un adjectif entouré de plus, moins ou aussi et de que : plus / moins / aussi + adjectif + que p. ex. + Tu es plus grande que ma sœur.

- Les enfants sont moins âgés que les parents. = L’arbre est aussi beau que les fleurs.

Exception : les comparatifs de bon et mauvais sont meilleur(e)(s) que et pire(s) que. p. ex. Se promener est meilleur que courir. Wandelen is beter dan lopen.

Ces livres sont pires que ces films. Die boeken zijn slechter dan die films.

On ne change pas l’adjectif dans la construction aussi/moins + bon/mauvais + que. p. ex. Se promener est moins bon que courir. Wandelen is minder goed dan lopen.

Ces livres sont aussi mauvais que ces films. Die boeken zijn even slecht als die films.

ATTENTION !

L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le substantif qu’il qualifie.

p. ex. Le garçon est plus beau que sa sœur.

La fille est plus belle que son frère.

Les filles sont plus belles que leurs frères.

Que devient qu’ devant une voyelle ou un h muet.

p. ex. Chatter est plus amusant qu’écrire une lettre.

• Le comparatif avec un adverbe

Pour former le comparatif, on utilise un adverbe entouré de plus, moins ou aussi et de que : plus / moins / aussi + adverbe + que.

p. ex. + Elle chante plus harmonieusement que jamais.

- Il réagit moins favorablement aux critiques que son collègue.

= Nicolas et Louis répondent aussi rapidement à mes messages.

Exception : le comparatif de bien est mieux que.

p. ex. Il danse mieux que sa sœur.

Hij danst beter dan zijn zus.

On ne change pas l’adverbe dans la construction aussi/moins + bien + que p. ex. Il danse aussi bien que sa sœur.

ATTENTION !

L’adverbe est invariable.

p. ex. Elles chantent plus joliment que les autres.

Que devient qu’ devant une voyelle ou un h muet.

p. ex. Léa conduit plus prudemment qu’Axelle.

Hij danst even goed als zijn zus.

2.5.2 Le superlatif

UTILISATION

Le superlatif est un des degrés de comparaison. On l’utilise pour exprimer qu’un ou plusieurs élément(s) est/sont supérieur(s) ou inférieur(s) à tous les autres éléments.

p. ex. ++ Bas réagit le plus comiquement Bas reageert het grappigst.

-- Ces commerces sont les moins durables. Deze handelszaken zijn de minst duurzame.

FORMATION

• Le superlatif avec un adjectif

Pour former le superlatif, on utilise un article défini, plus ou moins et un adjectif :

le/la/les + plus/moins + adjectif.

p. ex. ++ Cette dame est la plus grande.

-- Les enfants sont les moins âgés

Exception : les superlatifs de bon et mauvais sont le/la/les meilleur(e)(s) et le/la/les pire(s).

p. ex. Notre concert est le meilleur. Ons concert is het beste.

Ces chanteurs sont les pires. Die zangers zijn het slechtst.

ATTENTION !

L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le substantif qu’il qualifie.

p. ex. Le garçon est le plus beau.

La fille est la plus belle.

Les filles sont les plus belles.

• Le superlatif avec un adverbe

Pour former le superlatif, on utilise un article défini, plus ou moins et un adverbe : le/la/les + plus/moins + adverbe.

p. ex. ++ Il travaille le plus vite.

Vous avez répondu le moins calmement aux questions.

Exception : le superlatif de bien est le mieux.

p. ex. Ce roman est le mieux écrit. Die roman is het best geschreven.

ATTENTION !

L’adverbe et l’article « le » sont invariables.

p. ex. Parmi tous les élèves, elle danse le plus gracieusement.

2.6 Le verbe

Le verbe est un mot qui peut être conjugué et qui peut varier en temps, en personne, en nombre et en mode.

p. ex. être, ai, chante, sors, prennent, reçu

Pour plus d’informations sur l’utilisation et la formation du verbe, voir la partie 3, p.102-130.

2.6.1 Le verbe pronominal

Le verbe pronominal se compose de deux parties : le pronom réfléchi + le verbe.

La conjugaison des verbes pronominaux

sujet pronom réfléchi verbe je me réveille tu te laves il/elle/on se brosse les dents nous nous habillons vous vous levez ils/elles se couchent

ATTENTION !

Le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) peut se traduire par « zich », mais ce n’est pas toujours le cas.

verbes pronominaux en français et verbes pronominaux en français, en néerlandais : mais PAS en néerlandais :

se laver zich wassen se réveiller wakker worden s’habiller zich aankleden se lever opstaan se raser zich scheren se brosser les dents zijn/haar tanden poetsen se présenter zich voorstellen se coucher gaan slapen se relaxer, se détendre zich ontspannen s’appeler heten se promener wandelen

Au passé composé, les verbes pronominaux se conjuguent avec l’auxiliaire être, voir la partie

3.1.3, p.110

2.6.2 Le verbe impersonnel

Les verbes impersonnels sont des verbes avec il comme sujet, mais le il ne fait pas la référence à quelqu’un ou à quelque chose. Le mot il ne peut pas être remplacé par un substantif.

En néerlandais, on utilise les mots er ou het.

• Il y a des verbes qui se conjuguent toujours à la forme impersonnelle.

Il pleut. / Il neige. / Il fait froid. Het regent. / Het sneeuwt. / Het is koud.

Il faut … .

Het is nodig / Men moet … .

Il y a … . Er is / Er zijn … .

Il s’agit de … .

Il vaut mieux … .

Il suffit de … .

Het gaat over … .

Het is beter om … .

Het volstaat om … .

• Il y a aussi des verbes qui sont parfois impersonnels.

p. ex. Ce prof est grand. Il est cinq heures du soir.

Les garçons restent à la maison. Il reste cinq chips dans le sachet.

Les dinosaures n’existent plus. Il existe un bon documentaire sur les dinosaures.

Ces verbes peuvent se conjuguer à plusieurs temps.

indicatif présent imparfait futur simple conditionnel présent

il pleut

il neige

il fait froid/chaud

il faut

il pleuvait

il neigeait

il faisait froid/chaud

il fallait

il pleuvra il neigera

il fera froid/chaud

il faudra

il y a il y avait il y aura

il pleuvrait il neigerait

il ferait froid/chaud

il faudrait

il y aurait

2.6.3 Le verbe à préposition fixe

Il y a des verbes qui sont toujours suivis d’une préposition fixe : à ou de.

verbes fréquents avec à : aider à penser à apprendre à réussir à arriver à s’attendre à commencer à s’engager à continuer à s’intéresser à inviter à se préparer à

locutions avec être + de/à :

être content(e) de être disposé(e) à être fier/fière de être prêt(e) à être (mal)heureux(-se) de être obligé(e) de être satisfait(e) de

verbes fréquents avec de : choisir de promettre de décider de regretter de essayer de rêver de éviter de s’arreter de finir de se plaindre de permettre de se souvenir de prendre soin de

locutions avec avoir + de avoir l’air de avoir l’intention de avoir besoin de avoir l’occasion de avoir la chance de avoir peur de avoir envie de avoir raison de avoir l’habitude de avoir le temps de avoir hâte de avoir tort de avoir honte de

Le groupe de mots qui suit ce verbe est le groupe prépositionnel. Le groupe prépositionnel commence toujours avec une préposition.

p. ex. Faire du yoga m’aide à retrouver mon calme.

Tu te souviens de cet entrainement intense ?

Nous sommes prêts à commencer

J’ai besoin de votre aide.

2.6.4 Le semi-auxiliaire

Si les verbes aller, venir, savoir, vouloir, devoir, pouvoir et faire se situent devant un infinitif (parfois précédé d’une préposition), ils perdent leur signification propre et ajoutent des nuances à une phrase. Ce sont des semi-auxiliaires.

• aller : le futur proche p. ex. Je vais prendre un verre d’eau.

• venir : le passé récent p. ex. Il vient de partir il y a dix minutes.

• savoir : la compétence p. ex. Elle sait parler chinois.

• vouloir : la volonté p. ex. Je veux faire du bénévolat.

• devoir : la nécessité p. ex. Tu dois acheter deux litres de lait.

• pouvoir : la possibilité p. ex. Je peux ouvrir la fenêtre ?

• faire : action faite par quelqu’un d’autre p. ex. L’auteur fait relire son œuvre.

2.7 Le pronom

Le pronom est un mot qui peut prendre la place d’un substantif. Certains pronoms sont variables, d’autres ne le sont pas.

p. ex. je, vous, le, les, lui, leur

2.7.1 Le pronom personnel sujet

Le pronom personnel sujet est un mot qui peut seulement être utilisé comme sujet. Ce mot indique donc qui fait l’action.

pronom personnel sujet

je/j’ tu

il/elle/on nous vous

ils/elles

p. ex. Je suis une fille.

Astuce ! Utilise la forme de politesse vous dans des situations formelles (comme dans une conversation avec le directeur ou avec quelqu’un que tu ne connais pas).

Utilise tu dans des situations familières (comme entre amis).

2.7.2 Le pronom personnel tonique

Le pronom personnel tonique permet de mettre l’accent sur un nom ou un autre pronom.

pronom personnel sujet pronom personnel tonique

je/j’ moi tu toi

il/elle/on

lui/elle/soi nous nous vous vous

ils/elles eux/elles

Le pronom personnel tonique est utilisé :

• pour insister sur l’identité (souvent devant un pronom personnel) p. ex. Lui , il aime les cadeaux.

• dans une phrase sans verbe p. ex. Qui a fait la vaisselle ? Lui.

• en combinaison avec même p. ex. Tu as fait ce gâteau toi-même ?

• après c’est et ce sont p. ex. C’est qui ? C’est moi !

• après une préposition p. ex. Je me fâche contre elles.

• dans une réponse avec aussi ou non plus p. ex. Vous êtes fans ? Nous aussi !

2.7.3 Le pronom personnel COD

Le pronom personnel COD remplace un mot ou un groupe de mots qui a la fonction de COD dans la phrase (voir la partie 4.1.3, p.132).

pronom personnel sujet

pronom personnel COD

je/j’ me/m' tu te/t’

il/elle/on le/la/l’

nous

nous

vous vous

ils/elles les

p. ex. J’achète la banane

-> Je l’achète. Nous voyons la serveuse.

-> Nous la voyons. Tu voudrais ce dessert ?

2.7.4 Le pronom personnel COI

-> Tu le voudrais ?

Le pronom personnel COI remplace un mot ou un groupe de mots qui a la fonction de COI dans la phrase (voir la partie 4.1.4, p.132).

pronom personnel sujet

pronom personnel COI je/j’

nous

vous

nous

vous

ils/elles leur

p. ex. Elle donne le cadeau à Julien.

-> Elle lui donne le cadeau. Je pose une question à ces hommes. -> Je leur pose une question.

Astuce ! Il y a une différence entre leur et leur(s)

• Leur(s) est un adjectif possessif qui s’accorde au substantif pluriel.

p. ex. C’est leur coca. Het is hun cola. Ce sont leurs boissons. Het zijn hun drankjes.

• Leur est un pronom personnel COI. Ce pronom personnel ne peut jamais avoir un s

p. ex. Tu leur donnes les boissons ? Geef je hun de drankjes?

2.7.5 Le pronom personnel en

Le pronom en peut remplacer trois choses :

• de + chose

p. ex. Je mets du beurre sur ma tartine.

Maman ajoute de l’huile d’olive à la sauce.

• de + chose après une quantité ou un/une + chose

p. ex. J’écoute une chanson de Louane.

Il a acheté deux kilos de cerises.

ATTENTION !

Il faut toujours répéter la quantité.

-> J’en mets sur ma tartine.

-> Maman en ajoute à la sauce.

-> J’en écoute une de Louane.

-> Il en a acheté deux kilos.

• un complément qui commence par de après les verbes rêver de, (res)sortir de, parler de, (re)venir de, se souvenir de, avoir besoin de...

p. ex. Mon frère rêve de son cadeau

Tout le monde parle du livre.

ATTENTION !

-> Mon frère en rêve.

-> Tout le monde en parle.

Avec les verbes ci-dessus, le pronom en ne s’emploie pas pour des personnes. Dans ce cas, il faut utiliser un pronom personnel tonique.

p. ex. Il se souvient du premier ministre.

Le prof parle de ses élèves.

-> Il se souvient de lui.

-> Le prof parle d’eux.

Pour plus d’informations sur les verbes à préposition fixe, voir la partie 2.6.3, p.88

2.7.6 Le pronom personnel y

Le pronom y peut remplacer deux choses :

• à + chose

p. ex. Il s’intéresse à la musique.

Vous avez pensé à acheter un ticket ?

• un complément de lieu

-> Il s’y intéresse.

-> Vous y avez pensé ?

p. ex. Stromae passe ses vacances en France. -> Stromae y passe ses vacances. Peux-tu poser ce document sur mon bureau ?

ATTENTION !

-> Peux-tu y poser ce document ?

Le pronom y ne s’emploie pas pour des personnes. Dans ce cas, il faut utiliser un pronom personnel COI ou un pronom personnel tonique.

p. ex. Tu as écrit une note au prof ?

Je pense à ma copine.

-> Tu lui as écrit une note ?

-> Je pense à elle.

2.7.7 La place des pronoms personnels COD, COI, en et y dans la phrase

La place des pronoms personnels COD, COI, en et y dans la phrase est la même : DEVANT

• le verbe conjugué

p. ex. Le serveur donne la boisson. -> Le serveur la donne.

Il a parlé à maman et toi. -> Il vous a parlé.

Je commande deux thés -> J’en commande deux.

Elle a fait attention aux paroles. -> Elle y a fait attention.

• l’infinitif

p. ex. Je veux commander le dessert -> Je veux le commander.

Tu pourrais expliquer cela à Marie et moi ? -> Tu pourrais nous expliquer cela ?

Il veut parler de ses vacances. -> Il veut en parler.

Je ne peux pas aller au concert.

SAUF !

-> Je ne peux pas y aller.

Si le verbe conjugué est un de ces verbes, on met le pronom devant le verbe conjugué et non devant l’infinitif.

voir écouter entendre regarder faire laisser envoyer sentir

Astuce ! Les premières lettres forment le mot VEERFLES.

p. ex. Nous entendons arriver les voisins. -> Nous les entendons arriver.

Tu laisses gagner ton ami ?

-> Tu le laisses gagner ?

Je vois jouer les enfants sur les escaliers. -> J’y vois jouer les enfants.

• l’impératif négatif

p. ex. N’écris pas la critique !

-> Ne l’écris pas !

Ne donne pas le menu à cette fille ! -> Ne lui donne pas le menu !

Ne rêvez pas de tes mauvaises notes ! -> N’en rêvez pas !

Ne pense pas à ta guitare !

DERRIÈRE

• l’impératif affirmatif (toujours avec un trait d’union)

p. ex. Utilise les paniers !

Offrez l’entrée aux clients !

-> N’y pense pas !

-> Utilise-les !

-> Offrez-leur l’entrée !

Achetez deux pommes ! -> Achetez- en deux !

Va au bureau du directeur !

-> Vas-y !

Pour l’ordre des pronoms personnels entre eux, voir la partie 2.7.8, p.94.

Plan par étapes pour trouver la place correcte des pronoms personnels COD, COI, en et y dans la phrase

Il y a un impératif affirmatif ?

DERRIÈRE

p. ex. Achète les tickets ! -> Achète-les !

Il y a un infinitif ?

DEVANT

p. ex. Je vais donner le ticket. -> Je vais le donner.

SAUF ! les verbes VEERFLES

voir faire écouter laisser entendre envoyer regarder sentir

p. ex. Nous voyons tomber l’artiste. -> Nous le voyons tomber.

Il y a un verbe conjugué ou un impératif négatif ?

DEVANT

p. ex. Je commande les tickets. -> Je les commande. Ne perdez pas les tickets ! -> Ne les perdez pas !

2.7.8 L’ordre des pronoms personnels entre eux

Quand il y a plusieurs pronoms personnels dans une phrase, il faut suivre l’ordre du tableau ci-dessous. 1 2 3 4 5 me te nous vous le la les lui leur y en

p. ex. Vous me le donnez. Elle l’y a mis.

ATTENTION !

Si le verbe est conjugué à l’impératif affirmatif, ce sont les pronoms personnels COD le, la, les qui seront toujours les plus proches du verbe. 1 2 3 4 5 le la les moi toi nous vous lui leur y en

p. ex. Donne-le-moi ! Montrez-la-nous !

Astuce ! Il faut ajouter un trait d’union devant chaque pronom.

2.7.9 Le pronom indéfini

Le pronom indéfini remplace de manière imprécise un (groupe de) mot(s) désignant une personne ou un objet. Certains pronoms indéfinis s’accordent avec le(s) mot(s) qu’ils remplacent.

(ne) aucun(e) geen enkele certain(e)s sommigen, enkele plusieurs verschillende, verscheidene chacun(e) elk, ieder tout(e)(s) allemaal, iedereen, alles

p. ex. Certains viennent à l’école à vélo. Sommigen komen met de fiets naar school. Quelle astuce préfères-tu ? Aucune ! Welke tip verkies jij? Geen enkele!

ATTENTION !

Le pronom tout est invariable ou variable, selon la signification :

• alles = tout (invariable)

p. ex. Je veux tout savoir Ik wil alles weten.

• allemaal = tous, toutes (variable)

p. ex. Ces applis, je les ai toutes supprimées. Die apps, ik heb ze allemaal verwijderd.

ATTENTION !

Le mot tout peut aussi être un adjectif, voir la partie 2.4.7, p.79.

2.7.10 Le pronom relatif

Le pronom relatif sert à introduire une proposition subordonnée relative dans une phrase. Cette proposition subordonnée relative donne plus d’information sur le mot qu’elle décrit.

pronom relatif traduction remplace quoi dans la subordonnée ? qui die/dat le sujet que die/dat le complément d’objet direct où waar/waarop le complément de lieu ou de temps dont waarvan/waarover le complément précédé de de

p. ex. Voici le livre de cuisine. Le livre de cuisine est le bestseller du moment !

-> Voici le livre de cuisine qui est le bestseller du moment !

Nous choisissons la librairie. Ma grand-mère préfère la librairie.

-> Nous choisissons la librairie que ma grand-mère préfère.

Ils vont à la bibliothèque. J’ai rencontré ta mère à la bibliothèque.

-> Ils vont à la bibliothèque où j’ai rencontré ta mère

C’est cet auteur célèbre. Vous m’avez parlé de cet auteur célèbre ?

-> C’est cet auteur célèbre dont vous m’avez parlé ?

ATTENTION !

On utilise les pronoms relatifs ce qui, ce que et ce dont dans deux cas particuliers :

• quand les pronoms relatifs se rapportent à toute la phrase qui précède p. ex. L’hôtel est complet, ce qui n’arrive presque jamais.

Fiona a travaillé vingt ans dans le même hôtel, ce dont elle est très fière.

• quand on ne peut pas identifier la chose

p. ex. Dis-moi ce qui t’est arrivé pendant les vacances d’été

On a trouvé ce qu’on cherchait dans ce magasin de souvenirs.

pronom relatif traduction remplace quoi dans la subordonnée ?

ce qui wat/hetgeen le sujet

ce que wat/hetgeen le complément d’objet direct ce dont waarover/waarvan le complément précédé de de

La mise en relief

Si on veut attirer l’attention sur un élément de la phrase, on utilise la mise en relief.

La mise en relief se fait à l’aide de diverses structures.

• On utilise la structure suivante où l’on intègre le pronom relatif :

C’est/Ce sont + information sur laquelle on veut insister + que/qui p. ex. C’est ce voyage qui a changé ma vie.

C’est aux voisins que j’ai téléphoné.

Ce sont eux qui ont menti aux professeurs.

ATTENTION !

Si on utilise un pronom après c’est et ce sont, il faut opter pour le pronom personnel tonique.

• On reprend un élément en ajoutant un pronom: p. ex. Les lapins, ils sont craintifs.

Les lapins, eux, ils sont craintifs.

• On déplace un groupe en tête de phrase. p. ex. Dehors, tu trouveras des bottes.

Pour plus d’informations sur le pronom personnel tonique, voir la partie 2.7.2, p.89

2.8 L’adverbe

L’adverbe est un mot invariable qui précise le sens d’un verbe, d’un adjectif ou d’un autre adverbe. p. ex. très, vraiment, parfois, devant, peut-être, attentivement

Ils regardent attentivement la vidéo.

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Tu dessines vraiment bien.

2.8.1 L’adverbe en -ment

Certains adverbes se terminent par -ment. Ces adverbes se forment sur la base de l’adjectif correspondant.

•  Si l’adjectif correspondant se termine par -e, -i ou -u, on ajoute -ment au masculin. p. ex. diable -> diable + ment -> Diablement meilleur © Boulangerie Ange

Exceptions :

énorme -> énormément intense -> intensément conforme -> conformément uniforme -> uniformément fou -> follement

•  Si l’adjectif correspondant se termine par une consonne, on ajoute -ment au féminin. p. ex. frais -> fraiche + ment -> Fraichement Tic, p. ex. complet -> complète + ment -> Complètement Tac © Tic Tac

Exceptions : exprès -> expressément précis -> précisément bref -> brièvement profond -> profondément gentil -> gentiment

•  Si l’adjectif correspondant se termine par -ant ou -ent, on remplace -nt par -mment. p. ex. évident -> évide + mment -> Évidemment ça fait du bien ! © Belivair

Exception : lent -> lentement

2.8.2 L’adverbe de fréquence

L’adverbe de fréquence permet de répondre à la question « combien de fois ? ».

p. ex. toujours, habituellement/normalement, souvent, régulièrement, parfois, rarement, jamais

2.8.3 L’adverbe d’affirmation

L’adverbe d’affirmation sert à accentuer ce que l’on dit, à affirmer quelque chose.

p. ex. très, certainement, sans doute, vraiment, forcément, bien

2.8.4 L’adverbe de doute

L’adverbe de doute sert à exprimer un doute. p. ex. peut-être, probablement, assez, apparemment

2.8.5 L’adverbe de manière

L’adverbe de manière permet de répondre à la question « comment ? » ou « de quelle manière ? ». p. ex. lentement, vite, doucement, attentivement, rapidement

2.8.6 L’adverbe de lieu

L’adverbe de lieu indique où l’action ou la situation se déroule et permet de répondre à la question « où ? ».

p. ex. à côté, autour, dehors, en bas, en haut, ici, là, loin, (ne) nulle part, partout, près

Pour plus d’informations sur les adverbes, voir la partie 5.25, p.43-45.

2.9 La préposition

La préposition est un mot invariable qui crée un lien entre des mots.

p. ex. sur, à, chez, avant

2.9.1 La préposition de lieu

La préposition de lieu indique où quelque chose ou quelqu’un se trouve. p. ex. en face de, sur, sous, dans, à côté de, à gauche de, à droite de, derrière, devant, entre

2.9.2 La préposition de direction

La préposition de direction indique où quelqu’un se dirige.

p. ex. à, chez, de, jusqu’à, par, pour, vers

2.9.3 La préposition de temps

La préposition de temps marque le temps d’une action ou d’un évènement. p. ex. en, à, depuis, jusqu’à, avant, après, vers, pendant

2.9.4 La préposition de cause

La préposition de cause indique la cause d’une action ou d’un un évènement. p. ex. à cause de, en raison de, grâce à

2.9.5 Les prépositions devant les pays, les continents et les villes

• En et de s’utilisent devant le nom d’un pays ou d’un continent au féminin ou un pays au masculin qui commence par une voyelle ou un h muet.

p. ex.  la France -> La tour Eiffel se trouve en France.

l’Angleterre -> Je reviens d’Angleterre.

l’Afghanistan -> Mes grands-parents habitent en Afghanistan.

• Au et du s’utilisent devant le nom d’un pays au masculin qui commence par une consonne.

p. ex. le Canada -> Cet été, nous passerons nos vacances au Canada. le Nicaragua -> C’est un souvenir du Nicaragua.

• Aux et des s’utilisent devant le nom d’un pays au masculin pluriel.

p. ex.  les Pays-Bas -> Il y a beaucoup de tulipes aux Pays-Bas. les États-Unis -> Cette casquette vient des États-Unis.

• À et de s’utilisent devant une ville.

p. ex.  Amsterdam -> Nous aimerions aller à Amsterdam l’année prochaine. Lille -> Demain, Marie-Lou revient de Lille.

• À et de s’utilisent souvent devant les noms d’iles.

p. ex. Pendant les vacances d’été, je vais à Chypre et à Malte. Ces messieurs viennent de Madagascar et de Cuba.

ATTENTION !

Certaines iles sont accompagnées de en au lieu de à.

p. ex. en Corse, en Sicile, en Irlande

• Aux et des s’utilisent devant les noms d’iles au pluriel. C’est le cas si plusieurs iles sont regroupées sous un même nom.

p. ex. Mon père veut aller aux Canaries.

Ce souvenir vient des Antilles.

2.9.5 La locution prépositive

Une locution prépositive est un groupe de mots utilisé comme préposition. Elle peut exprimer plusieurs sens. Voici quelques exemples :

• temps p. ex. jusqu’à, lors de, au moment de, en même temps que

• lieu p. ex. au-dessous de, en arrière de, au milieu de

• but p. ex. afin de, en vue de

• cause p. ex. grâce à, à cause de, en raison de

• opposition p. ex. quant à, au lieu de, par opposition à, au contraire de

• à propos de p. ex. quant à, en ce qui concerne, au sujet de

Pour plus d’informations sur les prépositions, voir la partie 5.24, p.42-43

2.10 La conjonction

La conjonction est un mot qui relie d’autres mots ou des phrases. p. ex. et, ou, mais, donc, parce que, après que, comme

2.10.1 La conjonction de coordination

La coordination est une liaison entre des éléments de classe grammaticale identique ou équivalente.

Les conjonctions de coordination sont : et, ou, mais, donc, or, ni, car... p. ex. Tu es fâché et découragé.

Elle voudrait jouer à ce jeu-là, mais nous aimerions jouer à celui-ci.

Elle préfère les jeux de stratégie, car ils demandent de la réflexion et de la patience.

2.10.2 La conjonction de subordination

La subordination est un état de dépendance. Les mots de subordination permettent d’introduire une proposition subordonnée et de la relier à la proposition principale dont elle dépend.

Les conjonctions de subordination sont : parce que, à cause de, après que, pendant que, quand, comme, si, avant que...

p. ex. J’ai choisi ce jeu simple parce que les enfants veulent aussi participer

Le réalisateur donnait des instructions pendant que les acteurs tournaient la scène.

Hiza prend quelques photos avant que le jeu soit terminé.

Pour plus d’informations sur les conjonctions, voir la partie 5.26, p.46

Pour plus d’informations sur les phrases composées, voir la partie 4.3, p.141-143.

2.11 Le connecteur

Le connecteur est un mot qui précise les relations dans un texte.

p. ex. d’abord, premièrement

Pour les connecteurs temporels et énumératifs, voir la partie 5.27, p.47.

Pour le tableau des connecteurs en fonction des articulations du texte, voir la partie 4.3, p.28.

2.12 L’interjection

L’interjection est un mot invariable qui peut être employé isolément pour exprimer une réaction affective.

p. ex. Oh là là !, Ouf !, Beurk !, Zut alors !, Bof, Tiens...

Pour plus d’informations sur les interjections, voir la partie 5.28, p.47

3 L’utilisation et la formation du verbe

3.1 L’indicatif

3.1.1 L’indicatif présent UTILISATION

L’indicatif présent est un temps qu’on utilise pour dire qu’une action se déroule maintenant. Ce temps est aussi utilisé pour exprimer un état, une habitude, une action qui dure ou une vérité générale.

p. ex. Ce garçon entre dans la classe.

Elle est grande.

Chaque soir, je regarde la télé.

Ma sœur étudie depuis ce matin.

La Terre tourne autour du Soleil.

Deze jongen komt binnen in de klas.

Ze is groot.

Ik kijk elke avond tv.

Mijn zus studeert sinds deze morgen.

De aarde draait om de zon.

Les verbes en -ER

• Les verbes réguliers en -ER

infinitif jouer spelen

inventer uitvinden passer passeren, doorbrengen

terminaison -ER

radical JOU

je/j, joue

invente passe tu joues inventes passes

il/elle/on joue invente passe

nous jouons inventons passons

vous jouez inventez passez

ils/elles jouent inventent passent

• Quelques verbes particuliers en -ER

C -> Ç devant a, o, u

G + E devant a, o, u commencer beginnen manger eten

je commence je mange tu commences tu manges

il/elle/on commence il/elle/on mange

nous commençons nous mangeons

vous commencez vous mangez

ils/elles commencent

Même conjugaison :

ils/elles mangent

Même conjugaison : placer (plaatsen), déplacer (verplaatsen), nager (zwemmen), corriger (verbeteren), annoncer (aankondigen), effacer (uitwissen), bouger (bewegen), ranger (opruimen), prononcer (uitspreken) déménager (verhuizen),changer (veranderen), charger (opladen), partager (delen)

L -> LL devant e muet

T -> TT devant e muet appeler roepen jeter gooien

j, appelle je jette tu appelles tu jettes il/elle/on appelle il/elle/on jette

nous appelons nous jetons vous appelez vous jetez

ils/elles appellent ils/elles jettent

Même conjugaison : s’appeler (heten), se rappeler (zich herinneren)

Y -> I devant e muet

envoyer (ver)zenden

j, envoie

tu envoies

il/elle/on envoie

nous envoyons

vous envoyez

ils/elles envoient

Même conjugaison : essayer (proberen), employer (gebruiken), nettoyer (schoonmaken), payer (betalen)

E-> È devant e muet

É -> È devant e muet

acheter kopen préférer verkiezen

j, achète je préfère

tu achètes tu préfères

il/elle/on achète

il/elle/on préfère

nous achetons nous préférons

vous achetez vous préférez

ils/elles achètent

Même conjugaison :

ils/elles préfèrent

Même conjugaison : enlever (weghalen) suggérer (suggereren), espérer (hopen), répéter (herhalen), compléter (vervolledigen)

ATTENTION !

Remarque que les terminaisons sont toujours les mêmes.

Le verbe protéger suit deux règles : 1) G + E devant a, o, u 2) É -> È devant e muet

p. ex. nous protégeons ils protègent

Les verbes en -RE

• Les verbes réguliers en -RE

infinitif perdre verliezen vendre verkopen répondre antwoorden

terminaison -RE radical

je perds vends réponds

tu perds vends réponds

il/elle/on perd vend répond

nous perdons vendons répondons

vous perdez vendez répondez

ils/elles perdent vendent répondent

Même conjugaison : rendre (teruggeven), attendre (wachten op), descendre (naar beneden gaan)

Les verbes en -IR

• Les verbes en -IR (type ouvrir)

Les verbes en -IR du type ouvrir se conjuguent comme les verbes en -ER. (voir la partie Les verbes réguliers en -ER, p.103).

infinitif ouvrir openen offrir aanbieden couvrir bedekken

terminaison -IR

je/j’ ouvre offre couvre

tu ouvres offres couvres

il/elle/on ouvre offre couvre

nous ouvrons offrons couvrons

vous ouvrez offrez couvrez

ils/elles ouvrent offrent couvrent

Même conjugaison : souffrir (lijden), découvrir (ontdekken)

• Les verbes en -IR (type finir)

infinitif finir (be)eindigen choisir kiezen réfléchir nadenken

terminaison -IR

radical FIN CHOIS RÉFLÉCH

je finis choisis réfléchis tu finis choisis réfléchis

il/elle/on finit choisit réfléchit

nous finissons choisissons réfléchissons vous finissez choisissez réfléchissez

ils/elles finissent choisissent réfléchissent

Même conjugaison : remplir (vullen), réussir (slagen), avertir (waarschuwen), grandir (groter worden), maigrir (vermageren), grossir (verdikken), nourrir (voeden)

• Les verbes en -IR (type partir)

infinitif partir vertrekken servir opdienen, dienen (om) dormir slapen

terminaison -IR

radical PART SERV DORM

je pars sers dors

tu pars sers dors

il/elle/on part sert dort

nous partons servons dormons

vous partez servez dormez

ils/elles partent servent dorment

Même conjugaison : sortir (uitgaan, naar buiten gaan), sentir (voelen, ruiken), mentir (liegen)

3.1.2 Le passé récent

UTILISATION

Le passé récent est un temps du passé. On l’utilise pour dire qu’une action s’est déroulée très récemment. Le passé récent n’existe pas en néerlandais. C’est pourquoi on utilise des mots comme net et zopas.

p. ex. Il vient de dire le code. Hij heeft net de code gezegd. Les déménageurs viennent d’arriver De verhuizers zijn zopas aangekomen.

FORMATION

Pour former le passé récent, on met le verbe venir à l’indicatif présent et on ajoute de et l’infinitif du verbe de l’activité : venir + de + infinitif

p. ex. Ils viennent de regarder la télé. Ze hebben zopas tv-gekeken.

Pour former une phrase négative, on met la négation autour du verbe venir : ne + venir + pas + de + infinitif

p. ex. Je ne viens pas de peindre les murs. Ik heb de muren niet net geverfd.

ATTENTION !

De devient d’ devant une voyelle ou devant un h muet.

p. ex. Nous venons d’écrire une lettre à Julie. We hebben zopas een brief aan Julie geschreven.

3.1.3 Le passé composé

UTILISATION

Le passé composé est un temps qu’on utilise pour indiquer qu’une action est finie p. ex. Tu as lu le résumé. Je hebt de samenvatting gelezen. Ils sont allés à la bibliothèque. Ze zijn naar de bibliotheek gegaan.

FORMATION

Pour former le passé composé, on met le verbe avoir ou être à l’indicatif présent et on ajoute le participe passé du verbe de l’activité : avoir/être + participe passé.

Pour former une phrase négative, on met la négation autour de l’auxiliaire : ne + avoir/être + pas + participe passé. p. ex. Je n’ai pas mangé de galettes. Ik heb geen koekjes gegeten.

ATTENTION !

Voici les règles pour former le participe passé :

Il y a aussi quelques exceptions :

être faire dire écrire cuire craindre joindre plaindre éteindre atteindre peindre prendre apprendre comprendre mettre promettre suivre ouvrir découvrir offrir zijn doen, maken zeggen schrijven bakken vrezen samenvoegen, verbinden beklagen doven, uitdoen bereiken schilderen nemen leren begrijpen plaatsen, zetten beloven volgen openen ontdekken aanbieden été fait dit écrit cuit craint joint plaint éteint atteint peint pris appris compris mis promis suivi ouvert découvert offert avoir venir tenir voir boire lire courir devoir vouloir savoir croire recevoir pouvoir falloir pleuvoir connaitre disparaitre apparaitre résoudre vivre naitre mourir hebben komen (vast)houden zien drinken lezen lopen moeten willen weten geloven ontvangen kunnen, mogen nodig zijn regenen kennen verdwijnen verschijnen oplossen leven geboren worden sterven eu venu tenu vu bu lu couru dû voulu su cru reçu pu fallu plu connu disparu apparu résolu vécu né mort

Astuce ! Réfléchis avant d’étudier :

• des verbes dérivés : prendre (pris), comprendre (compris)

• des participes passés ressemblants : voir (vu), boire (bu)

• Le passé composé avec l’auxiliaire avoir

Pour former le passé composé avec l’auxiliaire avoir, on met le verbe avoir à l’indicatif présent et on ajoute le participe passé du verbe de l’activité : avoir  + participe passé.

p. ex. Nous avons raconté l’histoire.

ATTENTION !

We hebben het verhaal verteld.

On fait l’accord avec le COD si on utilise le passé composé avec l’auxiliaire avoir et si le COD se trouve devant le verbe conjugué.

p. ex. Ces exercices de relaxation ? Je les ai déjà faits ce matin.

• Le passé composé avec l’auxiliaire être

Il y a deux types de verbes qui sont conjugués avec l’auxiliaire être au passé composé : les verbes des avions d’être (voir l’image ci-dessous) et les verbes pronominaux (voir la partie 2.6.1, p.86).

Pour former le passé composé avec l’auxiliaire être, on met le verbe être à l’indicatif présent et on ajoute le participe passé du verbe de l’activité : être + participe passé. p. ex. Martin est parti en voyage. Martin is op reis vertrokken.

Axelle et Malane se sont réveillées à 8 heures. Axelle en Malane zijn wakker geworden om 8 uur.

ATTENTION !

On fait l’accord avec le sujet si on utilise le passé composé avec l’auxiliaire être. p. ex. La prof de yoga est restée dans cette position.

Après les cours, nous nous sommes détendus

• Plan par étapes pour composer des phrases au passé composé

Le verbe de l’activité est régulier ?

le participe passé : -ER -> -é -RE -> -u -IR -> - i

Voir la liste des participes passés irréguliers. (voir p.109)

Le verbe de l’activité est un verbe des avions d’être ?

(voir p.110)

auxiliaire

être

Le verbe de l’activité est un verbe pronominal ? (voir p.86)

Y a-t-il un COD devant le verbe conjugué ?

auxiliaire avoir

accord du participe passé avec le sujet accord du participe passé avec le COD pas d’accord du participe passé

3.1.4 L’imparfait

UTILISATION

L’imparfait est un temps du passé. On l’utilise pour indiquer une description ou une habitude du passé.

p. ex. Madame Malou Pimette habitait à Paris. Mevrouw Malou Pimette woonde in Parijs.

L’appartement était près de la Seine. Het appartement was dicht bij de Seine. Elle et son chien se promenaient souvent. Zij en haar hond wandelden vaak.

FORMATION

Pour former l’imparfait, on prend la forme du nous à l’indicatif présent, on enlève ons et on ajoute les terminaisons suivantes : (nous) indicatif présent ONS + -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.

p. ex. j’ examinais ik onderzocht tu examinais jij onderzocht il/elle/on examinait hij/zij/men onderzocht nous examinions wij onderzochten vous examiniez jullie/u onderzocht(en) ils/elles examinaient zij onderzochten

Il y a quelques exceptions :

être  -> ét-

p. ex. J’étais à la maison au moment du vol. falloir  -> il fallait

p. ex. Il fallait vivre sa vie. pleuvoir -> il pleuvait

p. ex. Il pleuvait sur Cherbourg.

Astuce ! Les terminaisons de l’imparfait sont les mêmes que celles du conditionnel présent (voir la partie 3.1.10, p.116).

ATTENTION !

• c devient ç devant le a (voir la partie 1.2.1, p.64)

p. ex. Le cours commençait à 8 h 15. De les begon om 8.15 u.

• g devient g + e devant le a (voir la partie 1.2.1, p.64)

p. ex. Je mangeais des céréales le matin. Ik at ’s morgens ontbijtgranen.

3.1.5 Le plus-que-parfait

UTILISATION

Le plus-que-parfait est un temps du passé. On l’utilise pour exprimer une action antérieure à une autre action dans le passé. p. ex. Je ne savais pas qu’elle avait envoyé le fichier. Ik wist niet dat ze het bestand verzonden had. À ce moment-là, elle était déjà tombée. Op dat moment was ze al gevallen.

FORMATION

Pour former le plus-que-parfait, on prend l’auxiliaire avoir ou être conjugué à l’imparfait et on ajoute le participe passé du verbe de l’activité : avoir/être à l’imparfait + participe passé.

ATTENTION !

• Pour les règles du choix de l’auxiliaire et de la formation du participe passé, voir la partie 3.1.3, p.108-111.

• Les règles de l’accord du participe passé sont les mêmes pour le passé composé et le plus-que-parfait (voir la partie 3.1.3, p.109-111).

3.1.6 Le conditionnel passé

UTILISATION

Le conditionnel passé est un temps qu’on utilise pour exprimer un regret, un reproche (= een verwijt), une demande polie ou gentille, une information incertaine ou une hypothèse dans le  passé.

FORMATION

Pour former le conditionnel passé, on prend l’auxiliaire avoir ou être au conditionnel présent et on ajoute le participe passé du verbe : avoir/être au conditionnel présent + participe passé p. ex. Elle aurait tant apprécié ce concert, Ze zou zo hard genoten hebben van het concert, mais elle n’a pas pu y assister. maar ze kon het niet bijwonen. Ils seraient morts dans un accident, Ze zouden gestorven zijn in een ongeluk, mais on n’en est pas sûr. maar men is het niet zeker.

ATTENTION !

• Pour les règles du choix de l’auxiliaire et de la formation du participe passé, voir la partie 3.1.3, p.108-111

• Les règles de l’accord du participe passé sont les mêmes pour le passé composé et le conditionnel passé (voir la partie 3.1.3, p.109-111).

3.1.7 Le passé simple

UTILISATION

Le passé simple est utilisé pour exprimer une action qui a eu lieu et qui s’est complétée dans le passé. On l’emploie surtout dans la langue littéraire. p. ex. Il s’approcha du lit et baissa les yeux. Hij ging naar het bed toe en keek naar beneden.

FORMATION

les verbes en -ER la plupart des verbes en -IR / -RE

venir / tenir la plupart des verbes en -OIR

je -ai -is -ins -us

tu -as -is -ins -us

il/elle/on -a -it -int -ut

nous -âmes -îmes -înmes -ûmes

vous -âtes -îtes -întes -ûtes

ils/elles -èrent -irent -inrent -urent

3.1.8 Le futur proche

UTILISATION

Le futur proche est un temps du futur. On l’utilise pour dire qu’une action se passe bientôt. En néerlandais, on utilise le verbe gaan suivi de l’infinitif.

p. ex. Ils vont peindre le mur. Ze gaan de muur schilderen. Je vais dormir. Ik ga binnenkort slapen.

FORMATION

Pour former le futur proche, on met le verbe aller à l’indicatif présent et on ajoute l’infinitif du verbe de l’activité : aller + infinitif.

p. ex. Ils vont changer la housse de couette.

Pour former une phrase négative, on met la négation autour du verbe aller : ne + aller + pas + infinitif.

p. ex. Nous n’allons pas acheter cette maison.

ATTENTION !

Ne devient n’ devant une voyelle ou un h muet.

p. ex. Vous n’allez pas partir en voyage.

3.1.9 Le futur simple

UTILISATION

Le futur simple est un temps du futur. On l’utilise pour dire qu’une action se passera (avec une forte probabilité) dans l’avenir. En néerlandais, on utilise le verbe zal ou zullen suivi de l’infinitif.

p. ex. Il participera plus. Hij zal meer meewerken. Nous achèterons moins de chocolat. Wij zullen minder chocolade kopen.

FORMATION

Pour former le futur simple, on prend l’infinitif et on ajoute les terminaisons suivantes : infinitif + -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont.

p. ex. je finirai ik zal beëindigen tu parleras jij zal praten il/elle/on dansera hij/zij/men zal dansen nous réussirons wij zullen slagen vous mangerez jullie zullen/u zal eten ils/elles chanteront zij zullen zingen

Astuce ! Pour former le conditionnel présent, on prend aussi l’infinitif, mais on ajoute d’autres terminaisons (voir la partie 3.1.10, p.116).

ATTENTION !

Si la dernière lettre de l’infinitif est un e, on enlève le e pour former le futur simple.

p. ex. écrire Il écrira une belle lettre à sa copine. dire La semaine prochaine, nous dirons tous « Joyeux Noël ».

N’oublie pas les règles des verbes particuliers en -ER.

p. ex. acheter J’achèterai des pommes. jeter Ils ne jetteront plus de tomates. nettoyer Maman nettoiera la maison.

Il y a aussi quelques exceptions :

être -> seravoir -> auraller -> irfaire -> fercourir -> courrsavoir -> saurpouvoir -> pourrvouloir -> voudrfalloir -> il faudrpleuvoir -> il pleuvrrecevoir -> recevrvenir -> viendrtenir -> tiendrdevoir -> devrvoir -> verrenvoyer -> enverr-

3.1.10 Le conditionnel présent

UTILISATION

Le conditionnel présent est un temps qu’on utilise pour demander quelque chose poliment, pour donner une suggestion ou pour donner une information sans certitude

En néerlandais, on utilise zou ou zouden suivi de l’infinitif. p. ex. Pourriez-vous fermer la porte, s’il vous plait ? Zou u de deur kunnen sluiten, alstublieft?

Il viendrait demain. Hij zou morgen komen.

FORMATION

Pour former le conditionnel présent, on prend l’infinitif et on ajoute les terminaisons suivantes : infinitif + -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.

p. ex. je chanterais ik zou zingen tu choisirais jij zou kiezen il/elle/on aiderait hij/zij/men zou helpen nous resterions wij zouden blijven vous mangeriez jullie/u zou(den) eten ils/elles parleraient zij zouden praten

Astuce ! Les terminaisons du conditionnel présent sont les mêmes que celles de l’imparfait (voir la partie 3.1.4, p.112).

ATTENTION !

Si la dernière lettre de l’infinitif est un e, on enlève le e pour former le conditionnel présent. p. ex. prendre Je prendrais cette caisse.

écrire Ces clients écriraient une critique.

Il y a aussi quelques exceptions :

être -> seravoir -> auraller -> irfaire -> fercourir -> courrsavoir -> saurpouvoir -> pourrvouloir -> voudr-

falloir -> il faudrpleuvoir -> il pleuvrrecevoir -> recevrvenir -> viendrtenir -> tiendrdevoir -> devrvoir -> verrenvoyer -> enverr-

3.1.11 La ligne du temps : les temps de l’indicatif

conditionnel présent je parlerais

futur simple je parlerai

futur proche je vais parler

indicatif présent je parle

ATTENTION !

• L’imparfait s’utilise pour des descriptions ou des habitudes du passé.

conditionnel passé j’aurais parlé je serais arrivé(e) plus-que- parfait j ’ avais parlé j’étais arrivé(e) imparfait je parlais passé composé j ’ ai parlé je suis arrivé(e) passé simple je parlai passé récent je viens de parler PASS É

• Le passé composé s’utilise pour des actions de courte durée du passé. p. ex.  Hier soir, je suis allée au nouveau bar d’été. Là, j’ ai rencontré un garçon: Julien. Il était très beau et gentil.

3.2 L’impératif

On utilise l’impératif pour donner des consignes. p. ex. Écoute le professeur !

Finissez vos devoirs !

Jouons à un jeu !

3.2.1 L’impératif singulier

UTILISATION

L’impératif singulier est utilisé pour s’adresser à une personne qu’on connait.

FORMATION

Pour former l’impératif singulier, on prend la forme du je à l’indicatif présent, mais on n’écrit pas le sujet je.

p. ex. je donne Donne le livre ! je fais Fais la vaisselle !

j’ajoute Ajoute du sel !

3.2.2 L’impératif à la 2e personne du pluriel

UTILISATION

La forme à la 2e personne du pluriel est utilisée pour s’adresser à un groupe de personnes ou à une seule personne, mais de façon polie.

FORMATION

Pour former l’impératif à la 2e personne du pluriel, on prend la forme du vous à l’indicatif présent, mais on n’écrit pas le sujet vous

p. ex. vous mélangez Mélangez les ingrédients !

3.2.3 L’impératif à la 1re personne du pluriel UTILISATION

La forme à la 1re personne du pluriel est utilisée pour faire des propositions ou donner un ordre à un groupe, toi-même inclus. En néerlandais, on dit laten we.

FORMATION

Pour former l’impératif à la 1re personne du pluriel, on prend la forme de la 1re personne du pluriel à l’indicatif présent, mais on n’écrit pas le sujet nous.

p. ex. nous trouvons Trouvons le chemin ! nous partons Partons à l’école ! nous découvrons Découvrons nos talents !

3.2.4 Les exceptions

être avoir aller

singulier sois aie va 1re personne du pluriel soyons ayons allons

2e personne du pluriel soyez ayez allez

p. ex. Sois à temps !

Ayons de la patience.

Allez à l’école !

3.2.5 L’impératif négatif

Pour interdire ou donner une consigne negative, on met ne … pas autour du verbe.

p. ex. Ouvre la porte !

N’ouvre pas la porte !

Partons maintenant ! Ne partons pas maintenant !

Allez à l’école !

N’allez pas à l’école !

3.3

Le subjonctif

UTILISATION

Le subjonctif est un mode utilisé dans les subordonnées introduites par que pour exprimer un sentiment, une volonté, une nécessité, un doute, une (im)possibilité et après quelques conjonctions. p. ex. Il est important que vous découvriez vos points forts.

Het is belangrijk dat jullie jullie sterke punten ontdekken.

On utilise le subjonctif après ces conjonctions :

• temps : avant que voordat en attendant que in afwachting dat jusqu’à ce que tot, totdat

• but : pour que opdat afin que opdat

• condition : à condition que op voorwaarde dat

• concession : bien que hoewel quoique hoewel

• manière : sans que zonder dat

ATTENTION !

Utilise un verbe à l’indicatif après conjonction après que.

On utilise le subjonctif après des verbes qui expriment :

• un sentiment : être triste que être content(e) que regretter que avoir peur que

• une volonté : vouloir que aimer que souhaiter que désirer que SAUF ! espérer que + indicatif

• une nécessité : il faut que il vaut mieux que il est temps que il est nécessaire que il est important que

• un doute il n’est pas certain que ce n’est pas sûr que douter que

• une (im)possibilite : il est possible que il est impossible que

Pour les verbes qui expriment une opinion (penser que, avoir l’impression que, croire que), il y a des règles particulières :

subjonctif indicatif

phrase négative question avec inversion question avec intonation/ est-ce que phrase négative + question avec inversion

Je ne pense pas qu’il vienne.

Crois-tu qu’il vienne ? Tu crois qu’il vient ? Est-ce que tu crois qu’il vient ?

Ne crois-tu pas qu’il vient ?

Tu savais que...

Il est possible d’éviter le subjonctif.

p. ex. Je ferai une liste avant que j’aille au magasin.

-> Je ferai une liste avant d’aller au magasin.

Céline regrette qu’elle ne puisse pas donner du sang.

-> Céline regrette de ne pas pouvoir donner du sang.

Il faut que tu m’écoutes.

-> Il faut m’écouter.

FORMATION

Pour former le subjonctif au singulier et à la 3e personne du pluriel, on prend la forme du ils à l’indicatif présent, on enlève ent et on ajoute les terminaisons.

Pour former le subjonctif à la 1re et 2e personne du pluriel, on prend la forme du nous à l’indicatif présent, on enlève ons et on ajoute les terminaisons.

radical + -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent

p. ex. que j’ apprenne que tu apprennes qu’il/elle/on apprenne que nous apprenions que vous appreniez qu’ils/elles apprennent

Il y a quelques exceptions :

être avoir faire pouvoir savoir aller que je/j’ sois aie fasse puisse sache aille que tu sois aies fasses puisses saches ailles qu’il/elle/on soit ait fasse puisse sache aille que nous soyons ayons fassions puissions sachions allions que vous soyez ayez fassiez puissiez sachiez alliez qu’ils/elles soient aient fassent puissent sachent aillent

p. ex. Pour que tu aies une bonne santé mentale, il faut que tu fasses du sport. Opdat je een goede mentale gezondheid zou hebben, moet je aan sport doen.

3.4 Le gérondif

UTILISATION

Le gérondif peut exprimer la simultanéité, la cause ou la condition.

p. ex. J’étudie en écoutant de la musique. Il est tombé en glissant sur une peau de banane.

En suivant les conseils de ton professeur, tu réussiras.

FORMATION

Pour former le gérondif, on met en et on ajoute le participe présent du verbe de l’activité : en + participe présent (forme de nous - ons + ant)

Il y a quelques exceptions : avoir -> en ayant être -> en étant savoir -> en sachant

Astuce ! La consonne « g » devient « ge » et la consonne « c » devient « ç » devant les voyelles a, u et o.

ATTENTION !

Le sujet des deux verbes doit être le même.

p. ex. Adrien écoute de la musique en faisant la vaisselle. (Adrien fait la vaisselle.)

Adrien écoute de la musique pendant que papa fait la vaisselle.

Tu savais que...

Le gérondif, le participe présent et l’adjectif verbal se ressemblent. Voici les différences.

• Le gérondif est un mode verbal qui peut exprimer la simultanéité, la cause ou la condition. Les deux verbes de la phrase doivent avoir le même sujet.

p. ex. Nous parlons en nageant dans la mer.

• Le participe présent est une forme verbale qui est invariable et qui remplace une proposition relative.

p. ex. Les touristes nageant dans cette zone, ne sont pas prudents. (= qui nagent)

• L’adjectif verbal est un adjectif qui est créé à partir d’un verbe. Cet adjectif donne donc plus d’informations sur un substantif et s’accorde en genre et en nombre avec ce substantif.

p. ex. Les filles nageantes s’appellent Odette, Imani et Amira.

3.5 Aperçu des temps verbaux/modes en fonction de la formation

3.5.1 Les temps verbaux basés sur l’infinitif

le passé récent le futur proche

venir + de + infinitif

p. ex. Ils viennent de regarder la télé.

Ze hebben net tv gekeken.

aller + infinitif

p. ex. Il va se lever à temps. Hij gaat op tijd opstaan.

le futur simple le conditionnel présent

infinitif + -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont

p. ex. Nous attendrons là.

Wij zullen daar wachten.

infinitif + -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient

p. ex. Pourriez-vous les convaincre ?

Zou u hen kunnen overtuigen?

3.5.2 Les temps verbaux/modes basés sur l’indicatif présent

l’indicatif présent l’impératif

-ER : radical + -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent

-RE : radical + -s, -s, -/, -ons, -ez, -ent

-IR : radical + -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent (ouvrir)

radical + -is, -is, -it, -issons, -issez, -issent (finir) radical + -s, -s, -t, -ons, -ez, -ent (partir)

p. ex. Tout un monde vous attend. Een hele wereld wacht op u.

je + indicatif présent à la 1re p. sg. nous + indicatif présent à la 1re p. pl. vous + indicatif présent à la 2e p. pl.

p. ex. Ne doutez plus ! Twijfel niet meer!

l’imparfait le subjonctif

(nous) indicatif présent ONS + -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient

p. ex. Elle jouait d’un instrument de musique. Ze bespeelde een muziekinstrument.

sg. et 3e p. pl. : (ils) indicatif présent ENT + -e, -es, -e, -ent 1re et 2e p. pl. : (nous) indicatif présent ONS + -ions, -iez

p. ex. Il est temps que tu voies ce film. Het is tijd dat je die film ziet. le gérondif en + participe présent (forme de nous – ons + ant)

p. ex. Elle étudie en écoutant de la musique.

Ze studeert terwijl ze naar muziek luistert.

3.5.3 Les temps verbaux basés sur le participe passé

le passé composé le plus-que-parfait

avoir/être à l’indicatif présent + participe passé

p. ex. Il a redémarré son ordinateur. Hij heeft zijn computer opnieuw opgestart. Hier, elles sont arrivées Ze zijn gisteren aangekomen.

le conditionnel passé

avoir/être au conditionnel présent + participe passé

p. ex. Vous seriez déjà partis ?

Zouden jullie al vertrokken geweest zijn?

avoir/être à l’imparfait + participe passé

p. ex. Ils avaient donné leurs mots de passe. Ze hadden hun paswoorden gegeven.

3.6 Tableau des verbes irréguliers

imparfait

futur simple cond. présent subjonctif passé composé plus-que-parfait cond. passé

infinitif indicatif présent impératif

j’irai

je serais allé(e)

allé(e)

j’allais

j’irais que j’ aille que tu ailles qu’il aille que nous allions que vous alliez qu’ils aillent je suis allé(e) j’étais

je vais tu vas il va nous allons vous allez ils vont va allons allez

j’aurais que j’ aie que tu aies qu’il ait que nous ayons que vous ayez qu’ils aient

j’aurais eu

j’avais j’aurai

j’avais eu

je battais

j’ai eu

j ’ ai tu as il a nous avons vous avez ils ont aie ayons ayez

aller gaan

avoir hebben

j’aurais battu

j’avais battu

je battrai je battrais que je batte que nous battions j’ai battu

je bats tu bats il bat nous battons vous battez ils battent bats battons battez

je buvais

je boirai je boirais que je boive que nous buvions j’ai bu j’avais bu

je bois tu bois il boit nous buvons vous buvez ils boivent bois buvons buvez

battre (ver)slaan, opkloppen

boire drinken

j’aurais bu courir lopen + parcourir

j’aurais couru

j’avais couru

je courais je courrai je courrais que je coure que nous courions j’ai couru

je cours tu cours il court nous courons vous courez ils courent cours courons courez

je craignais

j’aurais craint

j’avais craint

je craindrai je craindrais que je craigne que nous craignions j’ai craint

craindre vrezen + plaindre, se plaindre je crains tu crains il craint nous craignons vous craignez ils craignent crains craignons craignez

futur simple cond. présent subjonctif passé composé plus-que-parfait cond. passé

infinitif indicatif présent impératif imparfait

j’aurais cru

j’avais cru

je croyais je croirai je croirais que je croie que nous croyions j’ai cru

je crois tu crois il croit nous croyons vous croyez ils croient crois croyons croyez

croire denken, geloven

je cuisais

j’aurais cuit

j’avais cuit

je cuirai je cuirais que je cuise que nous cuisions j’ai cuit

je cuis tu cuis il cuit nous cuisons vous cuisez ils cuisent cuis cuisons cuisez

je devais

cuire bakken

j’aurais dû

j’avais

je devrai je devrais que je doive que nous devions j’ai dû

je dois tu dois il doit nous devons vous devez ils doivent dois devons devez

je disais

devoir moeten

j’avais dit

je dirai je dirais que je dise que nous disions j’ai dit

je dis tu dis il dit nous disons vous dites ils disent dis disons dites

je disparaissais

dire zeggen

je disparaitrai je disparaitrais que je disparaisse que nous disparaissions j’ai disparu j’avais disparu

j’aurais disparu

j’aurais dit disparaitre verdwijnen + connaitre, reconnaitre, apparaitre

j’écrirai

j’écrivais

je disparais tu disparais il disparait nous disparaissons vous disparaissez ils disparaissent disparais disparaissons disparaissez

j’aurais écrit

j’avais écrit

j’écrirais que j’ écrive que nous écrivions j’ai écrit

écrire schrijven + décrire j’ écris tu écris il écrit nous écrivons vous écrivez ils écrivent écris écrivons écrivez

futur simple cond. présent subjonctif passé composé plus-que-parfait cond. passé

infinitif indicatif présent impératif imparfait

j’enverrai

j’envoyais

j’enverrais que j’ envoie que nous envoyions j’ai envoyé j’avais envoyé

j’aurais envoyé

j’aurais été

j’ envoie tu envoies il envoie nous envoyons vous envoyez ils envoient envoie envoyons envoyez

j’étais

je serai je serais que je sois que tu sois qu’il soit que nous soyons que vous soyez qu’ils soient j’ai été

j’avais été

je suis tu es il est nous sommes vous êtes ils sont sois soyons soyez

je faisais je ferai je ferais que je fasse que tu fasses qu’il fasse que nous fassions que vous fassiez qu’ils fassent

j’avais fait

envoyer (ver)zenden

être zijn

j’ai fait

je fais tu fais il fait nous faisons vous faites ils font fais faisons faites

faire doen, maken

j’aurais fait falloir moeten il faut / il fallait il faudra il faudrait qu’il faille il a fallu il avait fallu il aurait fallu

je joignais je joindrai je joindrais que je joigne que nous joignions j’ai joint j’avais joint

j’aurais joint

joindre samenvoegen, verbinden je joins tu joins il joint nous joignons vous joignez ils joignent joins joignons joignez

je lirai je lirais que je lise que nous lisions j’ai lu j’avais lu j’aurais lu

je lis tu lis il lit nous lisons vous lisez ils lisent lis lisons lisez je lisais

lire lezen

futur simple cond. présent subjonctif passé composé plus-que-parfait cond. passé

infinitif indicatif présent impératif imparfait

je mettais je mettrai je mettrais que je mette que nous mettions j’ai mis j’avais mis j’aurais mis

je mets tu mets il met nous mettons vous mettez ils mettent mets mettons mettez

je mourais je mourrai je mourrais que je meure que nous mourions je suis mort(e) j’étais mort(e) je serais mort(e)

je meurs tu meurs il meurt nous mourons vous mourez ils meurent meurs mourons mourez

mettre plaatsen, zetten, leggen + promettre

mourir sterven

je naissais

je naitrai je naitrais que je naisse que nous naissions je suis né(e) j’étais né(e) je serais né(e)

naitre geboren worden je nais tu nais il nait nous naissons vous naissez ils naissent nais naissons naissez

je peignais je peindrai je peindrais que je peigne que nous peignions j’ai peint j’avais peint j’aurais peint

peindre schilderen + éteindre, atteindre je peins tu peins il peint nous peignons vous peignez ils peignent peins peignons peignez

pleuvoir regenen il pleut / il pleuvait il pleuvra il pleuvrait qu’il pleuve il a plu il avait plu il aurait plu pouvoir kunnen, mogen je peux tu peux il peut nous pouvons vous pouvez ils peuvent / je pouvais je pourrai je pourrais que je puisse que tu puisses qu’il puisse que nous puissions que vous puissiez qu’ils puissent j’ai pu j’avais pu j’aurais pu

futur simple cond. présent subjonctif passé composé plus-que-parfait cond. passé

infinitif indicatif présent impératif imparfait

je prenais je prendrai je prendrais que je prenne que nous prenions j’ai pris j’avais pris

j’aurais pris

je prends tu prends il prend nous prenons vous prenez ils prennent prends prenons prenez

prendre nemen + apprendre, comprendre

je recevais je recevrai je recevrais que je reçoive que nous recevions j’ai reçu j’avais reçu

j’aurais reçu

je reçois tu reçois il reçoit nous recevons vous recevez ils reçoivent reçois recevons recevez

je résolvais

recevoir ontvangen

j’aurais résolu

je résoudrai je résoudrais que je résolve que nous résolvions j’ai résolu j’avais résolu

je résous tu résous il résout nous résolvons vous résolvez ils résolvent résous résolvons résolvez

je sais tu sais il sait nous savons vous savez ils savent sache sachons sachez

résoudre oplossen

savoir weten

je savais je saurai je saurais que je sache que tu saches qu’il sache que nous sachions que vous sachiez qu’ils sachent j’ai su j’avais su j’aurais su suivre volgen

je suivais je suivrai je suivrais que je suive que nous suivions j’ai suivi j’avais suivi j’aurais suivi

je suis tu suis il suit nous suivons vous suivez ils suivent suis suivons suivez

je tenais je tiendrai je tiendrais que je tienne que nous tenions j’ai tenu j’avais tenu j’aurais tenu

tenir (vast)houden + retenir je tiens tu tiens il tient nous tenons vous tenez ils tiennent tiens tenons tenez

futur simple cond. présent subjonctif passé composé plus-que-parfait cond. passé

infinitif indicatif présent impératif imparfait

je venais

je viendrai je viendrais que je vienne que nous venions je suis venu(e) j’étais venu(e)

je serais venu(e)

je viens tu viens il vient nous venons vous venez ils viennent viens venons venez

venir komen + devenir, revenir

je vivais

je vivrai je vivrais que je vive que nous vivions j’ai vécu j’avais vécu j’aurais vécu

je vis tu vis il vit nous vivons vous vivez ils vivent vis vivons vivez

je voyais je verrai je verrais que je voie que nous voyions j’ai vu j’avais vu j’aurais vu

je vois tu vois il voit nous voyons vous voyez ils voient vois voyons voyez

j’aurais voulu

vivre leven

voir zien

je voulais

je voudrai je voudrais que je veuille que tu veuilles qu’il veuille que nous voulions que vous vouliez qu’ils veuillent j’ai voulu j’avais voulu

je veux tu veux il veut nous voulons vous voulez ils veulent veuille veuillons veuillez

vouloir willen

4

Les phrases

4.1 Les différentes parties de la phrase

4.1.1 Le sujet

Le sujet est le mot ou le groupe de mots dont on dit quelque chose ou qui désigne la personne qui fait l’action. Le sujet est souvent un pronom personnel sujet, un substantif (accompagné d’un adjectif) ou un nom propre.

Pour trouver le sujet, il faut poser la question suivante : qui est-ce qui/qu’est-ce qui + verbe + … ?

p. ex. Elles préfèrent une robe. Qui est-ce qui préfèrent une robe ? -> Elles Nous allons dormir. Qui est-ce qui va dormir ? -> Nous

Le cadeau est chouette ! Qu’est-ce qui est chouette ? -> Le cadeau

Ce petit garçon a crié. Qui est-ce qui a crié ? -> Ce petit garçon

Odette aime les sports. Qui est-ce qui aime les sports ? -> Odette

4.1.2 Le verbe conjugué

Le verbe conjugué est la forme conjuguée du verbe.

Le verbe conjugué s’accorde en nombre avec son sujet.

p. ex. je chante

Odile prend mes copains et moi (= nous) recevons tes amis et toi (= vous) sortez

Il y a deux manières pour trouver le verbe conjugué. La première option est de changer le nombre du sujet. Si le sujet est au singulier, il faut le changer au pluriel et vice versa. Le verbe conjugué va changer aussi.

p. ex. Il est heureux. Ils sont heureux. -> est Julie a posé une question. Julie et Sophie ont posé une question. -> a

La deuxième option est de poser la question avec inversion à laquelle on répond par oui ou par non. Le verbe conjugué se trouve en première position.

p. ex. Elles mangent des spaghettis. Mangent-elles des spaghettis ? -> Oui. Il est heureux. Est-il heureux ? -> Non.

ATTENTION !

Il y a aussi des verbes non-conjugués. Ce sont des verbes qui ne varient pas selon la personne grammaticale. On distingue entre autres l’infinitif et le participe passé.

Pour les différents types de verbes et leur conjugaison, voir la partie 3, p.102-130.

4.1.3 Le complément d’objet direct (COD)

Le COD est un mot ou un groupe de mots qui désigne l’objet de l’action faite par le sujet. Le COD n’est pas introduit par une préposition.

Pour trouver le COD, il faut poser la question suivante : sujet + verbe + qui/quoi ?

p. ex. J’achète la banane. J’achète quoi ? -> la banane

Nous voyons le serveur. Nous voyons qui ? -> le serveur

Tu voudrais ce dessert ? Tu voudrais quoi ? -> ce dessert

ATTENTION !

La traduction néerlandaise des verbes suivants comporte une préposition. Cette préposition n’est pas présente en français, donc ces verbes sont accompagnés d’un COD.

écouter quelqu’un/quelque chose luisteren naar iemand/iets regarder quelqu’un/quelque chose kijken naar iemand/iets attendre quelqu’un/quelque chose wachten op iemand/iets aimer quelqu’un/quelque chose houden van iemand/iets

4.1.4 Le complément d’objet indirect (COI)

Le COI est un mot ou un groupe de mots qui désigne l’être ou la chose qui reçoit indirectement l’action du sujet. Le COI est introduit par une préposition.

Pour trouver le COI, il faut poser la question suivante : sujet + verbe + à + qui/quoi ?

p. ex. La serveuse parle aux clients. La serveuse parle à qui ? -> aux clients

Ils téléphonent à Auguste. Ils téléphonent à qui ? -> à Auguste

J’envoie la lettre au ministère. J’envoie la lettre à quoi? -> au ministère

4.1.5 L’attribut du sujet

L’attribut du sujet donne une caractéristique au sujet. Cette partie de la phrase ne peut se présenter que dans une phrase avec un verbe attributif et se trouve après ce verbe.

être devenir rester zijn worden blijven paraitre avoir l’air sembler eruitzien, lijken eruitzien, lijken lijken, schijnen

Si l’attribut du sujet est un adjectif, l’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le sujet.

p. ex. La porte semble ouverte

Ils ont l’air très fatigués.

Cécile et Aline sont des grands-mères.

4.1.6 Le groupe prépositionnel

Le groupe prépositionnel commence toujours avec une préposition et se situe derrière un verbe à préposition fixe.

Pour les verbes à préposition fixe, voir la partie 2.6.3, p.88.

4.1.7 Le complément circonstanciel

Le complément circonstanciel est un (groupe de) mot(s) qui apporte des précisions sur les circonstances de l’action exprimée par la phrase.

On distingue plusieurs catégories selon leur sens, entre autres les compléments circonstanciels de temps (quand ?), de but (pourquoi ? dans quel but ?), de cause (pourquoi ? pour quelle cause ?), de lieu (où ?), de manière (comment ?) et de condition (à quelle condition ?).

p. ex. Nous partons maintenant.

En France, il y a beaucoup de clubs de lecture.

Le complément circonstanciel peut souvent être supprimé.

p. ex. L’année passée, Madeleine a publié son premier livre en Angleterre.

-> Madeleine a publié son premier livre.

4.1.8 Le complément d’agent

Le complément d’agent est un groupe de mots qui désigne l’être ou la chose qui fait l’action dans une phrase passive. On utilise le plus souvent le mot par.

p. ex. Le jeu est choisi par le candidat.

Les règles du jeu sont expliquées par mon père

4.2 Les types de phrases

4.2.1 La phrase déclarative

La phrase déclarative sert à donner des informations ou des opinions sur une situation. Il y a deux types de phrases déclaratives : la phrase affirmative et la phrase négative.

L’ordre des mots dans une phrase déclarative est sujet + verbe + ... .

La phrase affirmative

La phrase affirmative est une phrase sans négation. p. ex. Elise veut jouer au basketball.

Nous avons lu un conte.

La phrase négative

La phrase négative est une phrase avec une négation.

On transforme une phrase affirmative en une phrase négative en ajoutant la négation autour du verbe conjugué : ne + verbe + pas/plus/… .

ne … pas niet ne … plus niet meer ne … personne niemand ne … rien niets ne … jamais nooit ne … pas encore nog niet

p. ex. Ravi ne va jamais à la bibliothèque. Nous n’avons pas encore répondu.

dans la question dans la réponse quelqu’un/tout le monde ne … personne quelque chose/tout ne … rien toujours/parfois/souvent ne … jamais déjà ne … pas encore

p. ex. · Tout le monde est au festival ? - Il n’y a personne au festival. · Vous lisez souvent des livres ? - Nous ne lisons jamais de livres.

ATTENTION !

Tu peux aussi utiliser ne … personne au début d’une phrase, mais il faut changer l’ordre des mots. p. ex. Personne ne veut aider. Niemand wil helpen.

4.2.2 La phrase interrogative

La phrase interrogative est une question. On distingue la phrase interrogative à laquelle on répond par oui ou par non (= la question globale) et la phrase interrogative à laquelle on ne peut répondre ni par oui ni par non (= la question partielle).

La question globale (réponse : oui ou non)

Il y a trois types en français : la question avec intonation, la question avec est-ce que et la question avec inversion.

intonation sujet + verbe + … ?

p. ex. Tu es chanteur ?

est-ce que est-ce que + sujet + verbe + … ?

p. ex. Est-ce que tu es chanteur ?

inversion verbe – sujet + … ?

p. ex. Es-tu chanteur ?

attention : Arrive-t-il ce soir ?

• La question avec intonation

La question avec intonation suit la même structure que la phrase affirmative. La seule différence à l’écrit, c’est qu’on ajoute un point d’interrogation : sujet + verbe + … ?

La réponse est souvent oui ou non.

p. ex. · Tu es chanteur ?

· Vous êtes espagnols ?

- Oui.

- Non.

Il est important de changer l’intonation à l’oral ! L’intonation doit monter en fin de phrase pour faire la différence entre une phrase affirmative et une question.

ATTENTION !

Après une question négative, oui devient si p. ex. · Tu ne viens pas ce soir ? - Si , je viens à 19 heures !

· Kom je niet vanavond?

- Jawel/Toch wel, ik kom om 19 uur!

• La question avec est-ce que

La question avec est-ce que suit la même structure que la phrase affirmative. Les seules différences à l’écrit, c’est qu’on ajoute est-ce que devant le sujet et qu’on met un point d’interrogation à la fin : est-ce que + sujet + verbe + … ?

La réponse est souvent oui ou non. p. ex. · Est-ce que tu es chanteur ?

- Oui.

· Est-ce que vous êtes espagnols ? - Non.

ATTENTION !

Que devient qu’ devant une voyelle ou un h muet. p. ex. Est-ce qu’il vient ?

Après une question négative, oui devient si. p. ex. · Est-ce que ce n’est pas difficile ? - Si , c’est très difficile !

· Is dat niet moeilijk?

• La question avec inversion

- Jawel/Toch wel, dat is heel moeilijk!

Pour former une question avec inversion, on place le verbe devant le sujet et on les lie par un trait d’union : verbe – sujet + ... ?

On utilise la question avec inversion surtout en français soutenu.

La réponse est souvent oui ou non

p. ex. · Aimes-tu la Martinique ?

· Voyagez-vous beaucoup ?

- Oui !

- Non.

Si le sujet est un substantif, on met ce substantif en tête de phrase. Puis, on ajoute le pronom personnel correspondant, derrière le verbe : sujet + verbe – pronom personnel + ... ?

p. ex. Maxime prend-il des spaghettis ? Neemt Maxime spaghetti?

Les enfants jouent-ils aux jeux vidéo ? Spelen de kinderen computerspelletjes?

Toi et ta copine, allez-vous au cinéma ? Gaan jij en je vriendin naar de cinema ?

ATTENTION !

Si le verbe se termine par une voyelle et le sujet commence par une voyelle, on place un t entre le verbe et le sujet : verbe – t – il/elle/on + ... ?

p. ex. Lucien a-t-il un chien ?

Heeft Lucien een hond?

Aline aime-t- elle les carottes ? Houdt Aline van wortels?

Après une question négative, oui devient si p. ex. · Ne pars-tu pas en voyage ?

· Vertrek je niet op reis?

- Si , je pars en voyage !

- Jawel/Toch wel, ik vertrek op reis!

La question partielle (avec mot interrogatif)

La phrase interrogative à laquelle on ne répond ni par oui ni par non porte sur un élément particulier. L’interrogation partielle contient un mot interrogatif

quoi, que wat comment hoe qui wie pourquoi waarom quand wanneer combien hoeveel où waar à quelle heure hoe laat

La phrase interrogative avec un mot interrogatif peut également se former de trois manières en français : la question avec intonation, la question avec est-ce que et la question avec inversion.

intonation sujet + verbe + … + mot interrogatif + ... ?

p. ex. Tu fais ce travail comment ? est-ce que mot interrogatif + est-ce que + sujet + verbe + … ?

p. ex. Quand est-ce que tu dois appeler ? inversion mot interrogatif + verbe – sujet + … ?

p. ex. Pourquoi prends-tu le bus ?

attention : Quand arrive-t-il ?

• La question avec intonation

La question avec un mot interrogatif et intonation suit la même structure que la phrase affirmative et le mot interrogatif prend la place de son équivalent (souvent à la fin de la phrase) : sujet + verbe + … + mot interrogatif + ... ?

p. ex. · Tu vas à l’école comment ?

· Le cours commence à quelle heure ?

- Je vais à l’école en bus

- Le cours commence à 8 heures.

Il est important de changer l’intonation à l’oral ! Elle doit monter en fin de phrase pour faire la différence entre une phrase affirmative et une question.

ATTENTION !

Ce type de question est utilisé dans la langue parlée familière.

• La question avec est-ce que Si on veut ajouter un mot interrogatif dans une question avec est-ce que, on met le mot interrogatif au début de la phrase: mot interrogatif + est-ce que + sujet + verbe + … ? p. ex. · Où est-ce que tu vas ? - Je vais à la gare.

· Pourquoi est-ce que les élèves étudient ? - Les élèves étudient pour avoir de bons résultats.

ATTENTION !

Le mot interrogatif quoi change en qu’ dans une phrase interrogative avec est-ce que. p. ex. Qu’est-ce que tu fais ?

Il y a aussi des questions avec est-ce que qui sont plus complexes, celles avec qui est-ce qui/que et qu’est-ce qui/que.

Le mot interrogatif qui

C’est une question sur une personne. En néerlandais on dit « wie? ».

l’interrogation porte sur le sujet

QUI EST-CE QUI

p. ex. Qui est-ce qui vient ce soir ?

Qui est-ce qui peut m’aider ?

Le mot interrogatif qu’

l’interrogation porte sur le COD

QUI EST-CE QUE

p. ex. Qui est-ce que je devrais contacter ? Qui est-ce qu’il cherche ?

Astuce ! On utilise que quand il y a un sujet dans la deuxième partie de la phrase.

C’est une question sur une chose. En néerlandais on dit « wat ? ».

l’interrogation porte sur le sujet

QU’EST-CE QUI

p. ex. Qu’est-ce qui est à la mode ?

Qu’est-ce qui se passe ?

• La question avec inversion

l’interrogation porte sur le COD

QU’EST-CE QUE

p. ex. Qu’est-ce que tu veux ?

Qu’est-ce qu’elle fait ?

Si on veut ajouter un mot interrogatif dans une question avec inversion, on met le mot interrogatif au début de la phrase: mot interrogatif + verbe – sujet + … ?

p. ex. · Où est-il ?

· Quand invite-t-il ses amis ?

ATTENTION !

- Il est à la gare.

- Il invite ses amis demain.

Le mot interrogatif quoi change en que/qu’ dans une phrase interrogative avec inversion.

p. ex. Que fais-tu ?

4.2.3 La phrase impérative

La phrase impérative sert à donner des ordres et des consignes. Dans une phrase impérative, on utilise un verbe à l’impératif.

p. ex. Mélange les ingrédients ! Meng de ingrediënten!

Préparons notre présentation ! Laten we onze presentatie voorbereiden!

Ne sortez pas, madame ! Ga niet weg, mevrouw!

Pour les différents types de l’impératif et leur formation, voir la partie 3.2, p.118-119.

4.2.4 La phrase exclamative

La phrase exclamative exprime une émotion comme la joie, la colère ou la surprise.

Pour former une phrase exclamative, on utilise l’adjectif quel suivi d’un substantif (accompagné d’un adjectif) : quel(le)(s) + substantif (+ adjectif) !

p. ex. Quel serveur intelligent !

Quelle commande !

Quels clients impolis !

Quelles listes pratiques !

ATTENTION !

Wat een slimme ober!

Wat een bestelling!

Wat een onbeleefde klanten!

Wat een handige lijstjes!

Il y a quelques adjectifs fréquents qui se trouvent toujours devant le substantif (voir la partie 2.4.4, p.77 ).

p. ex. Quel gentil commentaire ! Wat een vriendelijke reactie!

Quelle longue liste !

Quels bons repas !

Wat een lange lijst!

Wat een lekkere maaltijden!

4.2.5 La phrase conditionnelle

On utilise les structures avec si pour exprimer une condition.

La combinaison de si et de l’indicatif présent implique une condition réalisable et simple.

• si + indicatif présent, indicatif présent

p. ex. Si tu es d’accord, il n’y a aucun problème.

• si + indicatif présent, futur simple

p. ex. Si tu trouves une capsule temporelle, tu la donneras au musée.

• si + indicatif présent, impératif

p. ex. Si tu veux faire une capsule temporelle, fais-la !

La combinaison de si et de l’imparfait implique une hypothèse non réalisée ni réalisable dans le présent.

• si + imparfait, conditionnel present

p. ex. Si vous deviez enterrer une capsule temporelle, vous y mettriez quoi ?

La combinaison de si et du plus-que-parfait implique une hypothèse non réalisée dans le passé.

• si + plus-que-parfait, conditionnel passé

p. ex. Si nous avions contrôlé la source de cet article, nous ne l’aurions pas cru.

4.2.6 La phrase active et la phrase passive

Dans une phrase active, le sujet fait l’action.

p. ex. Le candidat choisit le jeu.

Dans une phrase passive, le sujet subit l’action.

p. ex. Le jeu est choisi par le candidat.

Pour former le passif, on met être au temps de la phrase active et on ajoute le participe passé.

p. ex. Le candidat choisit le jeu.

Le candidat a choisi le jeu.

Le candidat choisira le jeu.

-> Le jeu est choisi.

-> Le jeu a été choisi

-> Le jeu sera choisi.

En plus, le sujet de la phrase active devient le complément d’agent de la phrase passive et le COD de la phrase active devient le sujet de la phrase passive.

p. ex. Le candidat choisit le jeu.

ATTENTION !

-> Le jeu est choisi par le candidat.

• Les règles de l’accord du participe passé avec être sont à respecter. p. ex. Les candidats ont été choisis.

• Ne confonds pas avec une phrase active qui contient un attribut du sujet !

p. ex. Le plateau de jeu est rouge. (A) <-> Le plateau de jeu est peint en rouge. (P)

La pioche est tombée sur le sol. (A)

4.3 La relation entre les phrases

4.3.1 La coordination et la subordination

La coordination est une liaison entre des éléments de classe grammaticale identique ou équivalente. Les conjonctions de coordination sont : et, ou, mais, donc, or, ni, car…

p. ex. Nous voulons jouer au foot mais il y a trop de vent principale 1 principale 2

La subordination est un état de dépendance. Les mots de subordination permettent d’introduire une proposition subordonnée et de la relier à la proposition principale dont elle dépend. Les conjonctions de subordination sont : parce que, après que, quand, pendant que, comme, si, avant que…

p. ex. Marie mange un biscuit parce qu’elle a faim. principale subordonnée

Pour plus d’informations sur les conjonctions, voir la partie 5.26, p.46 et la partie 2.10, p.100.

4.3.2 Le discours indirect

UTILISATION

Le discours indirect sert à transmettre les paroles de quelqu’un sans les citer littéralement. p. ex. Il dit qu’il ne reviendra pas.

Elles annoncent qu’elles vont regarder ce film.

FORMATION

Le discours indirect se compose d’une principale et d’une subordonnée liées par que.

La principale introduit les paroles de quelqu’un et contient un verbe comme dire, expliquer, raconter, affirmer…

Dans la subordonnée, il faut aussi modifier plusieurs éléments.

• sujet, verbe conjugué, adjectif possessif et/ou pronoms COI

• temps verbal si la principale est au passé indicatif présent -> imparfait futur simple -> conditionnel présent passé composé -> plus-que-parfait

p. ex. Lia dit : « Je vais nager demain. »

-> Lia dit qu’elle va nager demain.

Tu m’as répondu : « Je t’aiderai avec ton devoir. »

-> Tu m’as répondu que tu m’aiderais avec mon devoir.

Astuce ! L’imparfait, le plus-que-parfait et le conditionnel présent ne changent pas.

ATTENTION !

Parfois, il faut aussi adapter les adverbes de lieu et de temps. ici -> là hier -> la veille aujourd’hui -> ce jour-là demain -> le lendemain

p. ex. Vous avez dit : « Hier, nous sommes allés au parc. »

-> Vous avez dit que la veille vous étiez allés au parc

4.3.3 La question indirecte

UTILISATION

La question indirecte sert à transmettre une question de quelqu’un sans la citer littéralement. p. ex. Il m’a demandé quand j’arriverais.

Elles veulent savoir si nous achèterions des billets pour ce film.

FORMATION

La question indirecte se compose d’une principale et d’une subordonnée (une question). La principale introduit la question et contient un verbe comme (se) demander, vouloir, savoir… Le mot qu’il faut ajouter pour lier la principale et la subordonnée dépend du type de question :

question directe question indirecte sans mot interrogatif si avec mot interrogatif

ATTENTION ! que, quoi, qu’est-ce que de quoi qu’est-ce qui le même mot interrogatif ce que ce dont ce qui

Tout comme pour le discours indirect, il faut modifier le sujet, le verbe conjugué, l’adjectif possessif, le pronom COI et/ou le temps verbal. Parfois, il faut aussi adapter les adverbes de lieu et de temps.

p. ex. Elle me demande : « Quand voudrais-tu rentrer ? »

-> Elle me demande quand je voudrais rentrer.

Il s’est demandé : « Es-tu heureuse ? »

-> Il s’est demandé si j’étais heureuse.

Nous voulons savoir : « Qu’est-ce qu’elles ont fait pendant la pause ? »

-> Nous voulons savoir ce qu’elles ont fait pendant la pause.

La littérature

1

Les figures de style

Les figures de style sont utilisées pour accentuer des mots et leur signification.

1.1 La répétition

La répétition est une figure de style qui répète les mots plusieurs fois. p. ex. Vive le roi, vive moi !

1.2 La rime

La rime est une figure de style qui répète des sons.

1.2.1 L’allitération

Une allitération est la répétition des sons (souvent des consonnes) au début des mots.

Cela a un effet musical.

p. ex. Mathilde se maquille pour masquer sa cicatrice.

1.2.2 L’assonance

Une assonance est la répétition d’une même voyelle au milieu des mots. p. ex. Voilà, je vois un bois.

1.2.3 La rime parfaite

La rime parfaite est la répétition des mêmes sons à la fin des mots.

p. ex. C’est vraiment chouette, cette pirouette.

Astuce ! On parle parfois de « la rime » en général, sans être spécifique.

1.2.4 La disposition des rimes

Pour catégoriser la rime parfaite, on regarde les mots qui riment à la fin de chaque vers. Chaque son reçoit une lettre alphabétique et l’ordre des lettres distingue la disposition des rimes.

Il y a des dispositions différentes qu’on peut distinguer : les rimes plates : aabb les rimes croisées : abab les rimes embrassées : abba

Quand il n’y a pas de structure dans les rimes utilisées, on parle de rimes mêlées.

Pour la rime parfaite, voir la partie 1.2.3, p.144

1.3 Le langage figuré

Le langage figuré est l’usage des mots au sens figuré. On utilise une image pour exprimer une notion, une pensée, un sentiment.

• Une comparaison compare deux éléments d’une manière directe. On utilise un connecteur (comme, tel que…).

p. ex. Le lion était (rapide) comme l’éclair.

• Une métaphore compare deux éléments d’une manière indirecte. On n’utilise pas de connecteurs (comme, tel que…).

p. ex. Le foot, c’est la guerre.

1.4 L’euphémisme et le dysphémisme

L’euphémisme est une formulation qui atténue le caractère brutal ou désagréable d’une idée. Il doit souvent remplacer un mot qui désigne un tabou.

p. ex. un monde meilleur est un euphémisme pour désigner la mort

Le dysphémisme est une formulation qui exprime de façon plus dure, plus critique ou plus vulgaire une idée.

p. ex. la Faucheuse (= Magere Hein) est un dysphémisme pour désigner la mort

2 Les formes poétiques

2.1

Le haïku

Le haïku est un poème d’origine japonaise qui consiste en trois vers et dix-sept syllabes. Les vers contiennent respectivement cinq, sept et cinq syllabes. Le haïku classique exprime l’émotion d’un moment spécifique. Le sujet de ce type de poème est souvent la nature.

p. ex. la lune au ciel noir

tout le monde dort encore la nature revit

2.2

Le sonnet

Le sonnet est un poème avec une forme fixe, à savoir deux quatrains (des strophes de quatre vers) et deux tercets (des strophes de trois vers). La disposition des rimes varie en fonction des auteurs.

p. ex. Le Dormeur du Val

C’est un trou de verdure où chante une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; où le soleil de la montagne fière,

Luit : C’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

2.3 Le calligramme

Le calligramme est une forme de poésie dont la typographie du texte n’est pas horizontale. La typographie forme une illustration qui renforce le message du poème.

p. ex.

Guillaume Apollinaire

2.4 L’ode

L’ode est un poème composé des strophes de longueur généralement similaire. C’est une célébration d’une personne, d’un évènement ou d’un lieu.

p. ex. Ode à Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose

Qui ce matin avait déclose

Sa robe de pourpre au soleil,

A point perdu cette vesprée

Les plis de sa robe pourprée,

Et son teint au vôtre pareil.

Las ! voyez comme en peu d’espace,

Mignonne, elle a dessus la place,

Las, las ses beautés laissé choir !

Ô vraiment marâtre Nature,

Puisqu’une telle fleur ne dure

Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne

En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse

Fera ternir votre beauté.

de Ronsard

Pierre

3 Les points de vue narratifs

Le point de vue narratif (ou focalisation) est la perspective qui est utilisée pour présenter l’histoire et les évènements. Il y a trois grands types.

3.1 Le point de vue omniscient

Le narrateur connait les pensées et les sentiments de chaque personnage, ainsi que leur passé, présent et avenir. De cette manière, le lecteur a plus d’informations que les personnages.

3.2 Le point de vue interne

Le narrateur raconte l’histoire du point de vue d’un personnage spécifique. Le lecteur a autant d’informations que ce personnage.

3.3 Le point de vue externe

Le narrateur ne connait pas les pensées ni les sentiments des personnages. C’est une description neutre. Le lecteur a donc moins d’informations que les personnages.

Astuce ! On peut utiliser plusieurs points de vue dans un texte.

4 Les mouvements littéraires

4.1 Le romantisme

Le romantisme est un mouvement littéraire qui s’est développé à la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle.

Voici quelques principes du romantisme en littérature :

• la recherche de l’ailleurs p. ex. le passé (souvent le Moyen Âge), le voyage, le rêve, la nature

• l’expression du moi p. ex. l’individu avec ses émotions et ses aspirations

• la valorisation de la liberté p. ex. le refus des règles classiques, le mélange des genres

• l’expression des sentiments p. ex. la passion, l’amour, la mélancolie, la tristesse

• la fascination pour le mystère p. ex. le difforme, le monstre, le morbide

• la fatalité p. ex. un destin tragique

• le nationalisme p. ex. l’engagement dans le combat politique

4.2

Le réalisme

Le réalisme est un mouvement littéraire du 19e siècle. Le réalisme n’a existé que pendant une période relativement courte. Il constitue en quelque sorte la transition entre le romantisme et le naturalisme.

Voici quelques principes et procédés du réalisme en littérature :

• la représentation de la p. ex. - la vie quotidienne avec des personnages réalité telle qu’elle est ordinaires et de situations ordinaires

- dépeindre la réalité en évitant les idéalisations ou les embellissements

• des personnages p. ex. - des travailleurs et des paysans ordinaires voire médiocres

- des personnages réalistes souvent complexes et nuancés, avec des motivations et des émotions réalistes

• l’intégration d’évènements p. ex. - une grève, une catastrophe naturelle historiques

- des sujets tirés du vécu et des faits divers, avec une documentation précise

• une écriture réaliste p. ex. - l’évocation de lieux réels avec des détails vrais

- décrire le réel de manière objective et intégrale

• l’observation minutieuse p. ex. - l’étude minutieuse des lieux et des milieux sociaux évoqués

• l’utilisation du langage p. ex. - utiliser un langage simple et quotidien, reflétant courant ainsi la manière dont les gens parlent dans la vie réelle

• la critique sociale p. ex. - dénoncer les injustices sociales, économiques et politiques

4.3 Le naturalisme

Le naturalisme est un mouvement littéraire de la seconde moitié du 19e siècle.

Voici quelques principes et procédés du naturalisme en littérature :

• l’insistance sur la réalité et p. ex. une écriture objective sur le présent

• l’emploi d’une méthode p. ex. la documentation et la vérification scientifique des hypothèses

• la croyance en l’importance p. ex. le destin du personnage est déterminé par son du déterminisme hérédité et son environnement

• l’accent sur les classes sociales p. ex. les paysans, les ouvriers défavorisées

• des descriptions élaborées p. ex. des descriptions longues et détaillées

• l’emploi du vocabulaire p. ex. des termes qui viennent d’un domaine spécifique technique lié à la science, la technologie ou l’ingénierie

• le point de vue externe p. ex. un narrateur qui ne joue pas de rôle dans l’histoire

5 L’humour

5.1

Les types d’humour

• Le comique de situation est un type d’humour provoqué par une situation qui entraine l’amusement. Il s’agit entre autres de situations drôles avec des gaffes (= blunders), des malentendus et des personnages qui se comportent de manière inappropriée.

p. ex. les intrigues de F.C. De Kampioenen, des condamnés à mort qui chantent joyeusement

« Always look on the bright side of life » (Monty Python), Louis de Funès

• Le comique de caractère est un type d’humour qui exagère les caractéristiques et les défauts d’un personnage. On fait une caricature.

p. ex. Mr. Bean, les personnages de F.C. De Kampioenen

Tu savais que...

La parodie est une imitation comique d’une œuvre, telle qu’un poème, une chanson, un film, un message publicitaire... Elle utilise souvent des éléments caractéristiques de l’original, mais les déforme ou les exagère. Plus on connait l’original, plus la parodie est humoristique car on aperçoit les allusions.

La parodie ne sert qu’à divertir. Ne confonds donc pas avec la satire. La satire veut critiquer la société ou certaines personnes lorsque la parodie ne veut que divertir au moyen d’une imitation humoristique d’une œuvre connue.

5.2

Les procédés humoristiques

L’hyperbole est une figure de style qui consiste en une exagération et un agrandissement d’un évènement, d’une chose ou d’une caractéristique.

p. ex. Quelqu’un monte les escaliers et dit dramatiquement, une fois arrivé en haut : « Je suis mort de fatigue. »

accentuer ce que l’on dit (une affirmation) (adverbe)

accord de l’adjectif

décrire quelqu’un

de devant un adjectif au pluriel

degré de comparaison

demander et dire l’heure

demander et expliquer le chemin

demander la parole

demander plus d’info

dire au revoir

discours indirect

disposition des rimes

donner un ordre ou un conseil

euphémisme

évolution du français

éviter le subjonctif

examiner les parties du mot

exprimer des émotions

exprimer des liens chronologiques

exprimer et réagir à une opinion 31

exprimer la direction (préposition) 43/98

exprimer le lieu de séjour (préposition) 42 exprimer le moyen de transport (préposition) 42

exprimer le temps (préposition) 42/98

exprimer où quelque chose ou quelqu’un se trouve (adverbe)

exprimer où quelque chose ou quelqu’un se trouve (préposition) 43/98

exprimer un doute (adverbe) 44/98

exprimer une fréquence (adverbe) 43/97

exprimer une manière (adverbe) 44/98 exprimer une opinion

passé composé

passé composé avec avoir

passé composé avec être

passé récent

passé

place de l’adjectif 77 place des pronoms personnels COD, COI, en et y 92 plan par étapes écouter et regarder 22 plan par étapes écrire 21 plan par étapes écrire en interaction 24 plan par étapes lire 20 plan par étapes parler 23 plan par étapes parler en interaction 25 plan par étapes pour composer des phrases au passé composé 111 plan par étapes pour trouver la place correcte des pronoms personnels COD, COI, en et y 93 pleuvoir 128 pluriel de l’adjectif 75 pluriel du substantif 68 plus-que-parfait 113/117/124 point de vue 148 point de vue externe 148 point de vue interne 148 point de vue omniscient 148 points principaux 26 pour ainsi dire 29 pouvoir 57/88/128 préférer 104 préfixe 18/66/67 prendre 129 prendre des notes 26 préposition 42/98 préposition de cause 98 préposition de direction 43/98 préposition de lieu 43/98 préposition de temps 42/98 préposition moyen de transport 42 problèmes de communication 35 pronom 89 pronom indéfini 95 pronom personnel COD 90/92 pronom personnel COI 90/92 pronom personnel en 91/92 pronom personnel sujet 89 pronom personnel tonique 89

Sources

Bescherelle - L’orthographe pour tous, Kannas (2012)

Nouvelle grammaire française, Grevisse et Goosse (1995)

Le Bon Usage, Grevisse et Goosse (2011)

Site web de l’Académie française (academie-francaise.fr)

Site web de la Vitrine linguistique (vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca)

Vous Dites ?!, Desmet, Klein et Lamiroy (2017)

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