Nicolas Sarkozy

CENTRE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE DU KURDISTAN C.R.S.K. Association de Loi 1901 RDA N°W212005346, 4 Rue de Saverne, 21500 DIJON France Dr Ali KILIC Président dralikilic@yahoo.fr

Dijon le 14 juin 2010

Monsieur Nicolas SARKOZY Président de la République Française Palais d’Elysée Paris 55, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Objet : Au sujet de votre l’invitation concernant le Président de la région du Kurdistan Monsieur Massoud Barzani en France.

Monsieur le Président de la République, Nous avons l’honneur de saluer votre initiative concernant de l’invitation du Président Massoud Barzani en France, qui est le premier président de la région du Kurdistan élu par l'Assemblée nationale du Kurdistan. Il a été assermenté le 12 Juin 2005. En Juillet 2009 des élections, il a été réélu pour un nouveau mandat en remportant environ 70% du vote populaire. Dans sa longue carrière politique, M. Barzani a acquis une réputation de respecter les principes de la démocratie et le respect des droits de tous les peuples de diverses Irak.

C’est l’honneur de la France qui a été l’un des membres fondateurs de l’ONU à sa création en 1945. Elle appartient au Conseil de sécurité et y détient un siège permanent comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine. Elle joue à ce titre un rôle moteur sur nombre de sujets y compris ses contributions en faveur du Kurdistan Sud. Nous savons que dans le domaine des droits de l’Homme la France a toujours joué un rôle particulier. La France a inspiré la Déclaration universelle de 1948 et continue de se battre aujourd’hui pour leur respect dans le monde tant par son rôle moteur au sein du Conseil des droits de l’homme que par son action au Conseil de sécurité. Nous espérons que la France contribuera à la résolution de la question nationale du Kurdistan ainsi que à la paix au Moyen et au Proche Orient. Initiatrice dans les années 80 du droit d’ingérence humanitaire lancé par votre Ministre des Affaires Etrangères actuel Monsieur Bernard Kouchner et Mario Bettati, elle défend aujourd’hui le concept de « responsabilité de protéger », repris dans le document final du sommet mondial de 2005. Elle soutient également la lutte contre l’impunité pour prévenir de nouvelles exactions, et a contribué à la création de la Cour pénale internationale dont elle a été l’un des premiers États à ratifier le statut.

Sur la question de l’environnement et du changement climatique, l’action de votre pays s’inscrit dans le cadre de l’Union européenne, qui joue un rôle de premier plan dans la mobilisation et la définition de solutions ainsi que refus l’accès de Turquie à l’Union Européenne, nous félicitons votre position Monsieur le Président nous pensons que la Turquie, est un pays anti-sémite où en 1920 il y avait 370 :000 juifs alors qu’aujourd’hui il existe de 17.000, la langue juive est interdite et en 1934 des camps de concentration sont 1

crées par le régime kémaliste en 1934, le projet des fours crématoires commandé par la délégation turque aux Allemands à l’occasion de l’anniversaire de Hitler pour faire brûler des juifs à Balat à Istanbul. Selon Prof. Israel W. Charny of Hebrew University of Jerusalem, former president of the International Association of Genocide Scholars; Executive Director of the Institute on the Holocaust and Genocide, Jerusalem; and Editor-in-Chief of the Encyclopedia of Genocide: "It is believed that in Turkey between 1913 and 1922, under the successive regimes of the Young Turks and of Mustafa Kemal (Ataturk), more than 3.5 million Armenian, Assyrian and Greek Christians were massacred in a state-organized and state-sponsored campaign of destruction and genocide, aiming at wiping out from the emerging Turkish Republic its native Christian populations. This Christian Holocaust is viewed as the precursor to the Jewish Holocaust in WWII. To this day, the Turkish government ostensibly denies having committed this genocide."1 Il faut ajouter à ces chiffres plus 1.500.000 Kurdes qui ont l’objet de l’extermination massive et génocidaire.

Dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité, la France joue un rôle important en matière de désarmement et non-prolifération. Elle a œuvré pour l’élaboration de nombreux traités, dernièrement pour la Convention sur l’interdiction des armes à sousmunitions adoptée en 2008. Elle est très impliquée dans l’action pour le respect du régime de non-prolifération, et a joué un rôle clef dans l’adoption des différentes résolutions sur l’Iran et la Corée du Nord. Qu’il s’agisse de maintenir la paix dans le monde ou les équilibres planétaires, la France prône le droit international et la coopération multilatérale. Pour nombre de questions en effet - pauvreté, environnement, prolifération, terrorisme - la concertation et la coopération multilatérales entre les acteurs internationaux sont une nécessité et les Nations unies, seule instance universelle, en sont le lieu privilégié.

Sur le plan politique, la France, présente dans tous les débats, cherche à promouvoir avec constance un rôle ambitieux et efficace pour les Nations unies, fondé sur le droit international et le consensus. Elle n’a cessé de le montrer à travers les positions défendues dans les différentes parties du monde, où nombre d’initiatives peuvent être mises à son actif.

Tel est le cas en particulier au Moyen- Orient, en Afrique et en Asie, où les conflits régionaux affectent des pays avec lesquels elle a noué de longue date des relations d’amitié. Depuis le renversement du dictateur iraquien, elle plaide en faveur de la restitution rapide de la situation. C’est dans cette perspective que le Centre de la Recherche Scientifique du Kurdistan (C.R.S.K.) est fondé en France pour deux objectifs : I- son premier objectif concernant la recherche scientifique et technique et la coopération scientifique et académique entre les universités de France et de celles du Kurdistan entre l’Académie de Technologie de France et du Kurdistan Rassembler des savants, scientifiques, des intellectuels, des écrivains à l’étranger et s'associe des savants français et européens et ceux des départements du Kurdistan.

Encourager la vie scientifique, publier les œuvres scientifiques, académiques, techniques, littéraires, linguistiques, scolaires diffuser la science dans le public, protéger

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. Hlamides, Nikolaos, "The Greek Relief Committee: America’s Response to the Greek Genocide", Genocide Studies and Prevention, Volume 3, Issue 3, 2008, p. 379.

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l’environnement contre la construction des barrages entretenir avec vigilance une réflexion sur la place occupée dans le monde par la recherche sur l’histoire et sur l’environnement Réaliser en établissant avec les structures scientifiques des relations pouvant se traduire par des structures communes, par des accords de coopération et d'échange de savants, par l'organisation de colloques ou par la rédaction en commun de rapport des coopérations scientifiques et techniques entre les Universités du Kurdistan Sud et Nord avec les Universités françaises, le CNRS, l’INRA, défendre les hommes de science victimes de violations des droits de l'homme.

Assurer, dans ses archives, la conservation de documents contribuant à la connaissance de l'histoire des sciences et des progrès de la pensée scientifique.

2- le second objectif concerne les Droits de l’Homme et de Libertés fondamentales 1. Le Centre de la Recherche Scientifique du Kurdistan a pour but de défendre et promouvoir l’héritage historique de la civilisation de la science anatolienne et Mézopatamienne 2. Agir en particulier pour faire bénéficier les membres de la communauté scientifique kurde d’Europe et des deux départements où qu’ils demeurent, de ces droits scientifiques, culturels, économiques et sociaux énoncés dans les instruments juridiques internationaux dans la charte des Nations unies, la Déclaration universelle des Droits de l’homme, les Pactes internationaux sur les droits civiques et politiques.

3. Dénoncer les violations du Droit international et des Droits de l’homme perpétrées contre les habitants du Kurdistan, et en dénoncer en particulier les auteurs. C’est le sous département du Centre de la Recherche scientifique de Dersim et Koçgiri qui est habilité de suivre ces démarches suites aux décision prises par le CRSK. 4, Traduire et juger en collaboration avec les assistances juridiques internationales devant les Cours Internationales de Justice, les marchands gouvernementaux ou particuliers qui vendent des armes de destruction massive, (napalm , armes chimiques ou biologiques, composants des armes nucléaires, les bombes à fragmentation ou incendiaires et des explosifs de toute natures aux Etats se partageant le Kurdistan s’il est prouvé que ces armes sont utilisées contre la population du Kurdistan et celle de Dersim et de Koçgiri 5.. Indemniser la population visée par l’utilisation des armes et des gaz utilisés cités ci dessus.

7, Faire appel à toutes les organisations nationales et internationales, à tous les hommes de bonne volonté pour participer à la reconstruction de Dersim et de Koçgiri victimes de guerre de destruction massive des villages et pour empêcher la construction de 8 barrages sur le fleuve Munzur qui a une longueur de 85 km.

8. Assister judiciairement les membres de la communauté de Koçgiri(Sivas) et de Dersim Tunceli), où qu’ils demeurent et quelle que soit leur nationalité, pour toutes les questions et tous les problèmes juridiques, de Droit international ou de Droit interne.

Monsieur le Président de la République

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Nous considérons que l’orientation actuelle des sciences et la finalité scientifique de la diffusion de la science pour une méthodologie scientifique du réel l’analyse théorique de la question de l’organisation du savoir scientifique exige la détermination de l’orientation du développement des sciences et l’étude de leurs domaines d’applications. Dans ce sens ,nous considérons qu’il est impossible de résoudre les questions de la réorganisation scientifique du savoir et de ses liens avec la société en posant ces questions soit en sciences de l’homme soit en science de la nature, comme des questions purement méthodologiques, en faisant totalement abstraction des qualités gnoséologiques, soit comme des questions purement gnoséologiques qui font totalement abstraction des questions méthodologiques de la connaissance et de la science (abstraction de la dialectique ), soit comme des questions purement économiques et politiques en faisant totalement abstraction de l’application de la science à la production. En revanche, cela signifie que l’application rigoureuse de la science à la production est une nécessité, car les besoins de la société sont composés des besoins de la science, dont la satisfaction dépendra essentiellement du niveau de la production, de l’état de la technique, des possibilités matérielles et du potentiel scientifique de la société elle-même.

L’orientation scientifique de notre démarche concernant la fondation du Centre de la Recherche Scientifique du Kurdistan dépend en premier lieu de la réorganisation des sciences de l’homme des sciences de la nature et des sciences de la terre et de l’espace en deuxième lieu de l’interprétation de l’objet des sciences fondamentales et appliquées.

Le sens épistémologique de l’organisation des sciences de la nature: Des sciences physiques, chimiques et biologiques. Nous allons présenter l’interprétation des sciences physiques, chimiques et biologiques pour illustrer notre approche épistémologique* en matière de l’organisation scientifique du savoir.

L’Intervention inévitable de la physique dans toutes les divisions des sciences de la nature procède en grande mesure du fait qu’elle prend comme objet d’étude les propriétés à la fois les plus simples et les plus générales de la matière. Le progrès des sciences physiques exerce une influence directe sur tous les éléments essentiels de la production moderne- base énergétique instrument de travail -technologie, sur les objets de travail et sur toute une conception du monde contemporain. Ceci est dû avant tout aux liens étroits qui unissent la Physique et la théorie de la connaissance.

La révolution en physique renferme donc des possibilités de tournant dans la technique et dans la production matérielle. Un autre axe de la révolution scientifique en physique étroitement lié à la physique nucléaire qui se trouve au confluent de ses faits expérimentaux souvent fugitifs et faisant intervenir un matériel X Sophistiqué de la physique quantique. Un physicien nucléaire produisant l’atome, ne produit pas seulement l’atome, mais aussi la mort des autres et sa propre mort. Cela pose la question de l’opposition de la responsabilité scientifique et de la logique du développement de la science, puis, l’attribution de la responsabilité non pas au savant mais aux forces sociales qui déterminent les usages pratiques des découvertes scientifiques, et enfin, de la restriction de la sphère de la responsabilité scientifique à la recherche appliquée et de l’exclusion de la recherche fondamentale de cette sphère. Un double problème éthique se pose au physicien, l’utilisation des moyens d’action du sujet opérateur en même temps que le dégagement de relations indépendantes de lui rendent impossible son objectivité. La question est de savoir comment cette objectivité est possible?

On peut poser la même question dans le domaine de l’activité scientifique du chimiste et du biologiste.

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La révolution en chimie est liée au contrôle de la structure des molécules et conséquemment à la création de substances, à la structure des propriétés définies d’avance, c’est-à-dire à la création de liaisons chimiques contrôlées. On peut dire que la corrélation de la physique et de la chimie et des sciences de transition entre elles reflète directement les rapports du mouvement des particules élémentaires avec les noyaux atomiques et des atomes avec les molécules. Finalement tout comme les atomes, les molécules constituent un objet à la fois pour la chimie et pour la physique. Pour la chimie elles ne sont que des systèmes complexes, le produit d’une interaction des atomes, tandis que pour la physique (moléculaire) elles sont des “cellules” initiales: c’est à partir d’elles que se forment les agrégats logiques déterminés. Les résultats de la chimie biologique furent et sont encore aujourd’hui un puissant outil de connaissance des processus vitaux. Mais le langage de la chimie ne permettait pas à lui seul de pénétrer les arcanes de la vie. Cela nécessite l’analyse épistémologique des sciences biologiques.

En pénétrant toujours plus profondément dans les secrets des processus vivants, la science biologique découvre aussi le mécanisme de l’utilisation de l’information génétique.

La philosophie de la biologie qui se divise en deux disciplines, d’abord la biologie fonctionnelle qui s’oriente vers l’image de la science proposée par la physique, puis la biologie évolutionniste qui assume l’autonomie de la biologie et stimule une image non physicaliste de la science et une nouvelle philosophie de la biologie. Les sciences biologiques accordent naturellement une importance particulière à la nature des activités des organismes vivants et de leurs plus infimes composants au niveau de la cellule et des composants de la cellule elle-même.

La science a pénétré ainsi dans la structure infra microscopique de la cellule, ce qui lui permit de faire des découvertes inattendues, obligeant à une révision radicale des idées en cours sur les principes biochimiques, biophysiques et physicochimiques des processus cellulaires. C’est pourquoi l’épistémologie de la biologie moléculaire et du génie génétique est une nécessité. Le problème est de savoir comment la conception de la nature de l’hérédité et de ses problèmes n’a pas varié, mais ce qui radicalement changé, ce sont les possibilités de pénétration dans les profondeurs des phénomènes.

Nous pensons que tous les problèmes scientifiques et politiques peuvent être résolus par une coopération scientifique technique et académie entre la France et le Kurdistan.

Monsieur le Président de la République Au nom du Centre de la Recherche Scientifique du Kurdistan vous vous remercions d’avoir invité le Président de la région du Kurdistan Monsieur Massoud Barzani en France ; dans l’attente nous prions de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de notre haute considération.

Dr Ali KILIC Docteur en phılosophie des Sciences Président du C.R.S.K.

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