Vivre à
Janvier 2012– 18ème année - n°33
E d i t o
l’heure où le projet de loi de finances 2012 vient d’être présenté, il est essentiel que l’ensemble des collectivités locales rappellent qu’elles ne sont pas en mesure d’être dans le « bas de laine » d’un état qui s’est plongé dans la dette et le déficit en allégeant les impôts des plus riches. Les collectivités locales sont aujourd’hui asphyxiées par l’état qui a multiplié les transferts de compétences sans les compenser suffisamment, supprimé les principales ressources des collectivités locales ou encore remis en cause leur autonomie avec la réforme des collectivités territoriales. Autant de réformes injustes et contre-productives qui amènent les communes à rencontrer de lourdes difficultés dans leurs missions de proximité et de service public, ainsi qu’à réduire leurs investissements, au moment même où les attentes sociales des français explosent et alors que la reprise économique en dépend. Face à cette situation, le gouvernement s’entête à faire des économies sur le dos des collectivités territoriales en gelant cette année encore la dotation globale de fonctionnement, et en laissant entendre que les collectivités locales, déjà prises à la gorge, devraient davantage prendre part à la réduction de la dette. Mais la dette publique est à prés de 90% le fait de l’état et non pas de celui des collectivités locales qui ne sont ni en mesure, ni en devoir, d’engager un effort supérieur à celui de l’état. La grande perdante du projet de loi de finances 2012 demeure la solidarité nationale avec un gouvernement qui ne prend pas à bras le corps la correction des inégalités de ressources et de charges entre les territoires. L’état sème la confusion en se targuant d’encourager la solidarité entre les territoires avec la création du fonds national de péréquation des recettes fiscales intercommunales et communales ; Si la solidarité entre les territoires est indispensable, elle ne doit en aucun cas remplacer la responsabilité de l’état envers les collectivités locales car les inégalités criantes entre les territoires ne pourront être combattues sans un état volontaire. L’état doit être le garant d’une décentralisation efficace et juste, et le porteur d’une stratégie économique où les territoires, en prise avec la réalité du tissu économique local, sont respectés. Nous sortirons de la crise en encourageant l’intelligence et les initiatives de chaque territoire. Le désengagement de l’état met en péril les financements des communes qui ne pourront plus percevoir de subventions du conseil général et de la région car ces collectivités territoriales vont voir leurs finances très diminuées avec cette réforme. Aujourd’hui pour notre commune, il est difficile de pouvoir investir, le désengagement de l’état qui restreint les subventions et la tempête de 2009 qui a sinistré notre domaine forestier ne nous permettent pas de réaliser les projets que nous avions prévu. Avec toute l’équipe du conseil municipal, je vous adresse mes meilleurs vœux de joie, bonheur, santé et réussite pour l’année 2012.
Le Maire MOREAU Gérard
Un site internet pour la commune:
www.mairie-sabres.fr La commune de Sabres va très prochainement mettre en ligne son site internet. Vous y trouverez entre autres les actualités du village, les horaires des services municipaux, vos démarches en ligne, le service enfance-jeunesse, les associations….
SOMMAIRE Edito Page 1 Travaux Page 2 Forêt, le P.C.S Page 3 Urbanisme Page 4 C.C.A.S, Page 5 La Z.D.E Page 6 A.C.L, U.A.S, Gym Page 7 Terre active Page 8 Le comité des fêtes, le cercle taurin Page 9 A.R.T, Automnales, Poursuguères Page 10 Maternelle, jumelage, Marquèze Page 11 Dates à retenir, Sabres pratique Page 12