SEPTEMBER 2020
Nach Corona ist vor Corona – oder? Bereits im Dezember 2019 haben wir sporadisch mitbekommen, dass ein Virus sein Unwesen treibt - weit weit weg, in China. Zu diesem Zeitpunkt aber konnte sich niemand wirklich etwas darunter vorstellen. Und daher fuhren einige von uns, ohne besondere sanitäre Bedenken, in den Ski-Urlaub. Nun, da wir einige Monate eingeschränktes Leben hinter uns haben, wissen wir wie wertvoll ein freies Bewegen, Reisen, Leben ist. Aber man kann noch einige andere Lehren aus dieser sogenannten „Corona-Krise” ziehen: • Im Vergleich zu anderen Ländern geht es uns hier zu Lande gut. Und doch bleiben auch hier viele Menschen auf der Strecke. Wir müssen, auch und vor allem auf Gemeindeniveau, dafür sorgen, dass alle den Schutz und die Unterstützung erhalten die ihnen zustehen. Wir müssen verstärkt auf soziale Kohäsion und auf soziale Gleichberechtigung setzen. • Lokal einkaufen hat sich als besonders wertvolle Lebensqualität erwiesen, sowohl aus sanitärer als auch aus ökologischer Sicht. Viele Menschen haben in der Zeit des “Confinement” auf ihre lokalen und kleineren Läden zurückgegriffen, um die nötigen Lebens- und Haushaltsmittel einzukaufen. Lieferungen wurden teilweise non-stop angeboten. Das hatte nicht nur einen positiven Einfluss auf die lokale Wirtschaft, sondern auch einen nachhaltigen Impakt auf den Verkehr - weniger Autos = bessere Luft, weniger Lärm, mehr Lebensqualität! • Das Solidaritätsgefühl kann in einer Gemeinde einige Kräfte und Energien freisetzen, so dass man nur hoffen kann, dass die Gemeindeverantwortlichen auch in Zukunft auf die Ressourcen der Bevölkerung setzen, da damit sehr viel zu bewegen ist! • Unsere Gemeinde bietet allerlei Möglichkeiten Freizeit draußen zu gestalten. Doch auch da wird klar, dass noch mehr Bedarf an Grünanlagen, Fahrrad- und Fußwegen besteht! Die sogenannte „mobilité douce” darf kein Schlagwort bleiben, sondern muss Realität werden, und dies eher früher als später. Es wurde anfangs gesagt, es wäre in diesen Zeiten kein Platz für Parteipolitik, bzw. Politik. Wir stehen dieser Einstellung eher skeptisch gegenüber. Nicht weil wir nicht solidarisch sein wollen, im Gegenteil. Aber an der Gestaltung unserer Gesellschaft muss immer gearbeitet werden, auch oder vielleicht sogar vor allem in Krisenzeiten. Denn wir haben vielleicht hier auch die Möglichkeit grundsätzliche Dinge zu ändern oder zu verbessern. Und um Dinge verändern oder verbessern zu können braucht es einen Austausch, an Ideen und Meinungen. Und daher bringen wir auch unsere Zeitung raus, um Ihnen ein paar von unseren Ideen und Kritikpunkten zu erklären, in der Hoffnung, dass durch den Austausch von verschiedenen Anregungen etwas Konstruktives entstehen kann. Passen sie weiterhin auf sich auf!
Irina Holtzinger Präsidentin von déi Lénk Gemeng Suessem. Présidente de déi Lénk Gemeng Suessem.
Avant et après Corona, même monde ? La première fois que nous avons pris conscience d’un virus ravageur, était en décembre 2019. Mais cela ne nous concernait pas encore, ça se passait loin de chez nous, en Chine. Personne ne prenait cela tellement au sérieux. Et donc nombre d’entre nous partaient en vacances de ski, sans se soucier des problèmes d’hygiène et de santé que cela pourrait engendrer. Maintenant, alors que nous venons de passer des mois à vivre des vies limitées par certaines restrictions, nous nous rendons compte à quel point il est précieux de pouvoir bouger, voyager et vivre sans contraintes. Mais, nous pouvons certainement tirer encore d’autres leçons de cette « crise Corona » : •
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Comparés à d’autres pays nous avons une qualité de vie bien élevée. Mais, également au Luxembourg, des gens sont restés sur le carreau. Nous devons faire en sorte que tout le monde reçoit le soutien et la protection qui lui est dû, aussi et surtout au niveau communal. Nous devons davantage miser sur une cohésion sociale et sur une égalité au niveau social. Faire ses courses localement s’est avéré être une contribution importante à la qualité de vie, tant au niveau sanitaire qu’au niveau écologique. Pendant le confinement, beaucoup de gens ont fait leurs courses dans des petites épiceries locales pour acheter les produits de
première nécessité. Certains services de livraison fonctionnaient non-stop.
Cela avait non seulement un effet positif sur l’économie locale, mais a aussi durablement impacté le trafic – moins de voitures = meilleure qualité de l’air, moins de bruit, plus de qualité de vie !
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Le sentiment de solidarité peut libérer pas mal de forces et d’énergie. Et donc nous voudrions que nos responsables communaux misent également à l’avenir sur les ressources existantes au sein de la population pour faire bouger les choses !
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La commune offre beaucoup de possibilité de passer du temps à l’extérieur. Mais, là aussi il y a moyen de faire mieux : plus d’espaces verts, plus de pistes cyclables, plus de voies pour piétons, etc. La soi-disant « mobilité douce » ne doit pas rester un slogan, elle doit devenir réalité, plutôt tôt que tard.
On nous a dit que la politique n’avait rien à chercher dans ces moments-là. Cela suscite un certain scepticisme chez nous. Non pas parce que nous ne voulons pas être solidaires, au contraire. Mais faire bouger positivement des choses est d’actualité à chaque instant, et peut-être surtout en temps de crise. Et pour ce faire, il faut un échange d’idées et d’opinions. C’est pour cela que nous publions ce journal, car nous voulons partager avec vous certaines de nos critiques et de nos idées, en espérant que par l’échange et le changement de perspective nous pourrons construire ensemble un avenir durable et persistent. Prenez soin de vous !
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