CVP DIE POLITIK / LA POLITIQUE / LA POLITICA - MAI 2018

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DIE

POLITIK LA POLITIQUE LA POLITICA Mai 2018

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Im Gesundheitswesen ohne Qualitätsverlust 6 Milliarden Franken einsparen

Un système de santé de qualité

Dans lequel 6 milliards d’économies sont possibles

Strategia energetica 2050

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Inhalt / Sommaire 3

Editorial

4 –7

Les priorités du nouveau vice-président du PDC suisse Höchste Zeit für die Kostenbremse-Initiative! / Il est temps de lancer l’initiative pour un frein aux coûts de la santé

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NEIN zur Vollgeld-Initiative, JA zum Geldspielgesetz / NON à Monnaie pleine, OUI à la loi sur les jeux d’argent

10 –11

Europa-Politik: Die Positionen der CVP / Politique européenne – les positions du PDC

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Neustart der Christlichsozialen in der CVP / Nouveau départ pour les chrétiens-sociaux au sein du PDC

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Delegiertenversammlung vom 21. April in Cham / Assemblée des délégués du 21 avril à Cham

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Herausgeber/Verlag CVP Schweiz, Hirschengraben 9, Postfach, 3001 Bern

Éditeur PDC suisse, Hirschengraben 9, Case postale, 3001 Berne

Redaktionsadresse CVP Schweiz, DIE POLITIK Hirschengraben 9, Postfach, 3001 Bern kommunikation@cvp.ch, www.cvp.ch

Adresse de la rédaction PDC suisse, LA POLITIQUE Hirschengraben 9, Postfach, 3001 Berne kommunikation@cvp.ch, www.pdc.ch

Redaktion Ausgabe 15 Béatrice Wertli, Manuel Ackermann, Michaël Girod, Laura Curau, Anna Bähni

Rédaction numéro 15 Béatrice Wertli, Manuel Ackermann, Michaël Girod, Laura Curau, Anna Bähni

Gesamtherstellung ea Medien AG Werner-Kälin-Strasse 11 8840 Einsiedeln Tel. 055 418 82 00 www.eamedien.ch

Production générale ea Medien AG Werner-Kälin-Strasse 11 8840 Einsiedeln Tél. 055 418 82 00 www.eamedien.ch

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Nächste Ausgabe August 2018

Prochain numéro Août 2018

Auflage 73’000

Tirage 73’000

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Inhalt/Sommaire

Nr. 15 DIE POLITIK LA POLITIQUE LA POLITICA


Editorial

Höchste Zeit für die Kostenbremse-Initiative! Einmal im Jahr steht im Schweizer Gesundheitswesen eine Hiobsbotschaft an: Dann nämlich, wenn der amtierende Gesundheitsminister die Steigerung der Krankenkassenprämien für das kommende Jahr verkündet. Eine jährliches Plus von 5% ist mittlerweile normal. Zwar sind sich alle über die Dramatik dieser Entwicklung einig, doch werden sämtliche Lösungsvorschläge im Parlament von jeweils wechselnden Allianzen torpediert. Als Partei der Lösungen rufen wir jetzt die höchste Instanz in unserem Land an – das Volk. Wir werden im Herbst unsere Volksinitiative «Für tiefere Prämien – Kostenbremse im Gesundheitswesen» (Kostenbremse-Initiative) lancieren und dem ungebremsten Kostenwachstum auf dem Buckel des Mittelstandes ein Ende bereiten.

Ein weiteres Thema in der aktuellen Ausgabe ist die Europapolitik: Wie können Schweizer Unternehmen in Zukunft am EU-Binnenmarkt teilnehmen, wie sind Streitfälle beizulegen und wie kann die Schweiz ihre Souveränität bewahren? Zu diesen Fragen gibt es so viele Meinungen, wie es politische und wirtschaftliche Akteure gibt. Fakt ist: Die EU ist der wichtigste Absatzmarkt der Schweiz und eine reibungslose Zusammenarbeit wirkt sich direkt auf die wirtschaftliche Leistung der Schweiz aus. Mit einem begrenzten Rahmenabkommen unter Wahrung der Schweizer Souveränität kann ein freier Zugang zum EU-Binnenmarkt mittelfristig gesichert werden. Jetzt ist das Bekenntnis der Wirtschaft gefordert, damit ein solches Abkommen überhaupt eine Chance hat!

Nationalrat Gerhard Pfister Präsident der CVP Schweiz

Ich wünsche Ihnen eine spannende Lektüre.

Editorial

Le moment est venu de lancer notre initiative sur les coûts de la santé ! Chaque année le ministre actuel de la santé annonce l’augmentation des primes d’assurance-maladie pour l’année suivante. Une croissance annuelle de 5 % est devenue normale. Tout le monde s’accorde à dire que cette évolution est dramatique et pourtant toutes les solutions proposées au Parlement sont torpillées par des alliances qui ne cessent de fluctuer. Le PDC prend ses responsabilités et veut que le peuple ait le dernier mot. À l’automne, nous lancerons notre initiative populaire « Baisser les primes – pour un frein aux coûts de la santé » (initiative pour un frein aux coûts de la santé) qui mettra

un terme à la croissance incontrôlée des coûts de la santé qui pénalise en premier lieu la classe moyenne. L’autre grand sujet est la politique européenne. Plusieurs questions restent en suspens : Comment les entreprises suisses peuvent-elles participer, à l’avenir, au marché intérieur de l’UE ? Comment les différends seront-ils réglés ? De quelle manière la Suisse peut-elle maintenir sa souveraineté ? Les opinions sont tout aussi nombreuses que les acteurs politiques et économiques impliqués dans le dossier européen. L’UE est le plus important marché de débouchés des exportations suisses et

Nr. 15 DIE POLITIK LA POLITIQUE LA POLITICA

une bonne coopération a une influence directe sur la performance économique de notre pays. Le principe d’un accord-cadre délimité et respectueux de la souveraineté suisse peut garantir à moyen terme un accès libre au marché intérieur européen. L’économie doit désormais s’engager pour qu’un tel accord ait une chance ! Je vous souhaite une bonne lecture. Gerhard Pfister Président du PDC suisse

Editorial

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Les priorités du nouveau vice-président du PDC suisse

L’objectif prioritaire est de gagner des élections Quels sont vos objectifs en tant que vice-président du PDC suisse ? L’objectif prioritaire est de gagner des élections. Pour ce faire, il s’agit surtout de montrer que le PDC a encore et toujours un rôle primordial à jouer au centre de l’échiquier politique suisse. Il est important d’être présent de manière positive sur la scène politique et médiatique suisse. Nous devons réaffirmer nos valeurs : respect mutuel, dialogue, solidarité, subsidiarité, esprit d’initiative, tolérance et ouverture, respect des spécificités cantonales. Quels sont les défis du PDC en Suisse romande ? Ils ne sont pas très différents des défis du PDC suisse. En effet, nous devons regagner en visibilité, en force de proposition, en capacité de vulgarisation de nos projets ; nous devons regagner la confiance des citoyens de ce pays. Pourquoi ceux-ci soutiennent très largement les solutions élaborées par le PDC aux Chambres fédérales mais préfèrent des personnalités d’autres partis quand il s’agit d’élections ? C’est la question majeure à laquelle nous devons apporter rapidement une réponse concrète et crédible.

Quelle sera la patte Juillard au sein la présidence du PDC suisse ? C’est avant tout un travail d’équipe : je souhaite apporter mon expérience professionnelle variée en particulier dans le domaine de la sécurité, des assurances sociales et des finances. Ma connaissance des dossiers cantonaux permettra d’envisager des solutions pragmatiques, réactives et adaptées aux attentes des gens. Les entreprises veulent moins de contraintes légales et administratives : apportons-leur des solutions innovantes en matière de liens avec les collectivités publiques. La population en général et les familles en particulier réclament des allègements de leurs charges et des coûts de la santé en particulier : offrons-leur des solutions mieux adaptées à leurs réels besoins dans le respect de la solidarité nécessaire à une vie en société. Les cantons et les communes souhaitent un cadre d’action politique respectueux des besoins locaux et régionaux : limitons au minimum les réponses jacobines et souvent inadaptées et, lorsque c’est nécessaire de régler globalement le problème, assurons-nous que les cantons et les communes disposent des moyens financiers suffisants.

Quels sont les thèmes que vous porterez en Suisse romande ? En période de conjoncture favorable comme celle que nous vivons actuellement, il s’agit d’assurer des conditions cadres favorables pour que l’économie se développe en créant des emplois nouveaux et supplémentaires. Pour se faire, nous avons besoin de jeunes diplômés bien formés, en adéquation avec les besoins des entreprises et des institutions sanitaires et sociales. La Suisse romande encore davantage que le reste du pays a besoin d’entretenir des relations sereines et solides avec ses voisins, en particulier la France et l’Europe avec qui il est impératif de consolider nos relations bilatérales. L’avis de la Suisse romande doit être mieux pris en compte par la Berne fédérale.

Comment envisagez-vous la collaboration avec les sections romandes du PDC suisse ? Mon objectif prioritaire est de créer et d’entretenir dans la durée des relations directes avec les différentes sections cantonales. J’irai à leur rencontre pour entendre leurs attentes et expliquer les positions du parti suisse. J’aurai évidemment besoin de l’appui des élus fédéraux et des collaborateurs du secrétariat général pour m’accompagner et m’apporter leurs connaissances des dossiers nationaux. En résumé, je souhaite ouvrir un dialogue constant et intense avec les sections cantonales. Il faut battre la campagne et se frotter l’épiderme. Je crois profondément aux vertus du dialogue et des rencontres directes.

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Les priorités du nouveau vice-président du PDC suisse

Charles Juillard Ministre jurassien des finances et vice-président du PDC suisse

Nr. 15 DIE POLITIK LA POLITIQUE LA POLITICA


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Charles Juillard est le vice-président qu’il faut au PDC. Il connaît parfaitement les rouages de la politique cantonale et dispose d’un large réseau sur le plan national. Je suis convaincu qu’il représentera parfaitement les intérêts des cantons romands au sein de la présidence du PDC suisse. Charles Juillard est un homme de dialogue et de conviction. Il portera haut et fort les valeurs démocrates-chrétiennes en Suisse romande.

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Gerhard Pfister Président du PDC suisse

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Charles Juillard est un homme rassembleur qui opte pour le dialogue et le consensus. Les valeurs démocrates-chrétiennes font partie de son ADN. Comme président des JDC jurassiennes, député au Parlement jurassien, président du PDC du Jura, puis membre du gouvernement jurassien, il n’a eu de cesse de porter les valeurs démocrates-chrétiennes. Charles Juillard est le bon choix à la vice-présidence du PDC suisse.

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Jean-Paul Gschwind Conseiller national (JU)

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En tant que membre du Gouvernement jurassien, Charles Juillard, fort de sa riche expérience de près de 12 ans au sein du Gouvernement, est la personne qu’il faut à la vice-présidence du PDC suisse. Il connaît évidemment très bien le fonctionnement d’un exécutif, mais également d’un législatif qu’il a pu éprouver quand il était député au Parlement jurassien. En outre, son ancien mandat de président du PDC Jura lui donne un bagage supplémentaire dans le dialogue nécessaire avec l’ensemble des sections romandes.

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Martial Courtet Ministre jurassien en charge de la formation, de la culture et des sports

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Je côtoie Charles Juillard dans le cadre de mes activités parlementaires notamment lors de la préparation des sujets en groupe PDC et ce depuis bientôt deux législatures. J’ai donc, et de façon régulière l’occasion d’apprécier sa grande disponibilité et ses larges connaissances des dossiers. Je crois donc pouvoir dire que Charles est un grand travailleur qui ne ménage ni son temps ni ses efforts pour le PDC. Il n’a jamais décliné une invitation pouvant rendre service au PDC Jura. Présent à tous les congrès, il sait ce que le mot engagement signifie.

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Françoise Chaignat Présidente a.i. PDC Jura

Les priorités du nouveau vice-président du PDC suisse

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6 Milliarden Franken für das Volk Vom Musterknaben zum Notfallpatienten: Im Schweizer Gesundheitswesen laufen die Kosten aus dem Ruder. Die Rechnung bezahlt der Mittelstand. Lösungen wären bekannt, doch sie werden im Parlament zerredet. Jetzt ist das Volk gefragt. Das Sorgenthema Nummer eins der Schweizer Bevölkerung sind die Gesundheitskosten. Per 1. Januar 2018 sind die Prämien der Grundversicherung um durchschnittlich 4.9 Prozent gestiegen. Das Tragische: Dieser Anstieg entspricht mittlerweile einem langjährigen Trend. Eine vierköpfige Familie bezahlt heute etwa 15’000 Franken Krankenkassenprämie pro Jahr. Am härtesten trifft es den Mittelstand, der keine Prämienverbilligung erhält und seine Prämien selber zahlt. Damit werden die Gesundheitsausgaben im Familienbudget bald zum grössten Kostenblock. Gleichzeitig gibt es im Gesundheitswesen gemäss Studien ein Effizienzpotenzial von sechs Milliarden Franken. Eine Summe, die ohne Qualitätseinbussen eingespart werden könnte. Deshalb handelt die CVP.

an der Wurzel angepackt – bei den Kosten. Gleich wie bei der Schuldenbremse müssen bei der Kostenbremse zwingende Massnahmen ergriffen werden, sobald die Kosten stärker ansteigen als die Wirtschaft und die Löhne. Nur mit einer wirksamen Kostenbremse sichern wir die Qualität. Nur mit einer Kostenbremse schützen wir uns vor Übermedikation und Übertherapie. Nur eine Kostenbremse kann über Zeit eine Mehrklassenmedizin verhindern, die dem Mittelstand droht, wenn wir die Krankenversicherung heute nicht auf gesunde Füsse stellen.

Résolution pour un frein aux coûts de la santé estival 6 Non à Congrès « No Billag » 26 août 2017, Genève

Art. 117 Abs. 3 und 4 BV (neu) 3  Der Bund regelt zusammen mit den Kantonen, den Krankenversicherern und den Leistungserbringern die Kostenübernahme der obligatorischen Krankenversicherung so, dass sich dank wirksamer Anreize die Kostensteigerung entsprechend der Gesamtwirtschaft und den durchschnittlichen Löhnen entwickelt. Er führt eine Kostenbremse ein. 4

Das Gesetz regelt die Einzelheiten.

Art. 197 Ziff. 12 (Übergangsbestimmung zu Art. 117 Abs. 3 und 4 BV) Liegt die Kostensteigerung der durchschnittlichen Kosten je versicherte Person und Jahr in der obligatorischen Krankenpflegeversicherung zwei Jahre nach Annahme dieser Initiative mehr als ein Fünftel über der Entwicklung der Nominallöhne, und sehen die Tarifpartner keine verbindlichen Massnahmen zur Kostendämpfung vor, so ergreift der Bund zusammen mit den Kantonen Massnahmen zur Kostensenkung für das nachfolgende Jahr.

Mehrklassenmedizin droht! Die Massnahmen sind bekannt und sie wurden von der CVP im Parlament immer wieder gefordert. Die Einführung eines Referenzpreissystems für Generika, die Anpassung der Vertriebsmargen für Medikamente oder die einheitliche Finanzierung von stationären und ambulanten Leistungen sind nur einige Beispiele. Doch passiert ist nichts. Deshalb hat die CVP-Basis am Parteitag in Genf, 2017 eine Resolution für eine Kostenbremse verabschiedet. Mit einer Volksinitiative wird das Prämienwachstum

Resolution für eine Kostenbremse Sommerparteitag 26. August 2017 in Genf

Der Initiativtext Für tiefere Prämien – Kostenbremse im Gesundheitswesen

Verabschiedung Initiativtext Delegiertenversammlung 21. April 2018 in Zug

Prüfung Initiativtext Bundeskanzlei Sommer Sommer 2018

Adoption du texte d‘initiative Examen du texte d’initiative Assemblée des délégués Chancellerie fédérale 21 avril 2018, Zoug Été 2018 LA POLITICA Nr. 15 DIE POLITIK LA POLITIQUE


6 milliards de francs pour la population ! Notre système de santé a longtemps été un élève modèle. Aujourd’hui il est aux soins intensifs parce que les coûts sont devenus incontrôlables. Et c’est la classe moyenne qui passe à la caisse. Les solutions sont connues, mais elles font l’objet de discussions interminables au Parlement. Le peuple doit désormais trancher. Les coûts de la santé sont la préoccupation principale des Suissesses et des Suisses. Au 1er janvier 2018, les primes dans l’assurance de base ont augmenté en moyenne de 4.9 %. Le problème est que les augmentations se succèdent chaque année. Aujourd’hui, une famille de quatre personnes paie environ CHF 15’000 de primes d’assurance-maladie par an. La classe moyenne est la plus lourdement touchée, car elle ne bénéficie d’aucune réduction. Si la tendance à la hausse se poursuit, les coûts de la santé seront bientôt le poste de dépense le plus important dans le budget familial. Dans le même temps, différentes études montrent un potentiel d’économie de 6 milliards de francs dans le domaine de la santé. Un montant qui pourrait être économisé sans perte de qualité des soins. C’est là où le PDC veut agir.

du parti à Genève une résolution visant à freiner l’augmentation des coûts de la santé. Notre initiative populaire s’attaquera au problème de la croissance effrénée des primes d’assurance-maladie. Comme pour le frein à l’endettement, le mécanisme de frein aux coûts de la santé demande la prise de mesures contraignantes si l’augmentation des coûts est supérieure à l’économie et aux salaires. La qualité des soins sera garantie uniquement si nous freinons efficacement l’augmentation des coûts de la santé. Cela permettra d’éviter la surmédication et le surtraitement. Seul un frein aux coûts empêchera une médecine à plusieurs vitesses sur le dos de la classe moyenne. Il est temps de remettre notre système de santé sur les rails.

Art. 117 al. 3 et 4 Cst. (nouveau) 3 La Confédération règle, conjointement avec les cantons, les assureurs-maladie et les prestataires de soins, la prise en charge des coûts de l’assurance obligatoire des soins, de façon que, grâce à des incitations efficaces, l’augmentation des coûts à la charge des payeurs de primes évolue dans une même mesure que l’économie globale et les salaires moyens. Elle introduit un frein aux coûts de la santé. 4

La loi règle les modalités.

Art. 197 ch. 12 (disposition transitoire relative à l’art. 117 al. 3 et 4 Cst.) Si l’augmentation des coûts moyens par personne assurée et par année dans l’assurance obligatoire des soins est supérieure d’un cinquième à l’évolution des salaires nominaux deux ans après l’acceptation de cette initiative, et si les partenaires tarifaires ne prévoient pas de mesures contraignantes pour limiter les coûts, la Confédération prend des mesures conjointement avec les cantons pour réduire les coûts pour l’année suivante.

Le danger d’une médecine à plusieurs vitesses ! Les mesures sont connues. Le PDC a mis le Parlement plusieurs fois devant ses responsabilités. La mise en place d’un système de prix de référence pour les génériques, l’ajustement des marges de distribution sur les médicaments, le financement uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières sont des mesures à prendre. Mais rien n’a changé. C’est la raison pour laquelle la base du PDC a adopté en 2017 lors du Congrès

Lancierung Initiative Delegiertenversammlung 20. Oktober 2018 in Luzern

Le texte d’initiative Baisser les primes – pour un frein aux coûts de la santé

Eidgenössische Wahlen 2019 20. Oktober 2019

Lancement de l‘initiative Elections fédérales 2019 Assemblée des délégués 20 octobre 2019 20 octobre 2018, Lucerne Nr. 15 DIE POLITIK LA POLITIQUE LA POLITICA

Einreichung Initiative Frühjahr 2020

Dépôt de l‘initiative Début 2020 No all’iniziativa «No Billag»

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Wenn das Parlament versagt, ist das Volk gefordert. Mit unserer Volksinitiative für eine Kostenbremse im Gesundheitswesen können wir das ungebremste Kostenwachstum ohne Qualitätsverlust stoppen. Die CVP sorgt dafür, dass alle Schweizerinnen und Schweizer auch in Zukunft Zugang zu einer guten, sicheren, und gleichzeitig finanzierbaren Gesundheitsversorgung haben.

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Gerhard Pfister Präsident CVP Schweiz

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Die Kostenbremse kommt zum Einsatz, wenn die Akteure im Gesundheitswesen das Kostenwachstum der obligatorischen Krankenversicherung nicht selber regeln können. Erst wenn die OKP Kosten stärker wachsen als die Löhne, greift die Kostenbremse. Diese wird durch den Bund und die Kantone zusammen ergriffen. In der Umsetzung sind sie frei, d.h. welche Massnahmen ergriffen werden, ist den beiden Akteuren überlassen, aber sie müssen Massnahmen ergreifen.

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Erich Ettlin Ständerat (OW)

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Ohne Qualitätseinbussen könnten Gesundheitsleistungen durch Effizienzsteigerung 20% günstiger erbracht werden. Die vorgeschlagenen Massnahmen der CVP wie einheitliche Finanzierung von stationären und ambulanten Leistungen, Stärkung der integrierten Versorgung, Nutzung der Digitalisierung und «smarter medicine» zielen darauf ab, dieses Sparpotenzial zu nutzen. Falsche Anreize werden eliminiert, Mehrfachbehandlungen und unnötige medizinische Leistungen verhindert.

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Ruth Humbel Nationalrätin (AG)

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La seule façon d’espérer diminuer les primes des assurances maladies c’est de s’attaquer aux coûts. Non pas d’une façon aveugle en restreignant les prestations, mais en utilisant mieux ces dernières. Halte aux examens redondants, aux consultations inutiles, aux équipements lourds achetés sans planification cantonale. Pour cela, le PDC Genève a décidé de faire collaborer tous les acteurs privés de la santé (cliniques privées, Associations des Médecins de Genève, PLR et PDC) en lançant les assises de la santé. Nous tendons la main à l’Etat pour qu’il nous rejoigne. ENSEMBLE BAISSONS DE 20 % LES COÛTS, C’EST POSSIBLE.

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Bertrand Buchs Président du PDC Genève

Il PPD è l’unico partito che ha il coraggio di combattere l’aumento dei costi della salute, sempre più insostenibile per molti cittadini. L’iniziativa del PPD è quindi necessaria e io la sostengo. Le soluzioni si possono trovare e in Ticino sono già applicate. Il Ticino infatti gestisce con un budget globale le prestazioni stazionarie degli ospedali e ha introdotto una legge che limita l’acquisto di apparecchiature costose come TAC e RMI, volendo si può! È però molto importante che la sanità resti un compito dei cantoni e i cantoni sono sempre più sotto pressione per decisioni nazionali. Se si toglieranno responsabilità e controllo dei costi sanitari ai Cantoni, che conoscono bene le esigenze sanitarie del territorio, non si riuscirà mai a frenare l’aumento dei costi della salute.

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Höchste Zeit für die Kostenbremse-Initiative!

Paolo Beltraminelli Consigliere di Stato, Direttore del Dipartimento della sanità e della socialità

Nr. 15 DIE POLITIK LA POLITIQUE LA POLITICA


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Nein zu «No Billag»

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Vollgeld: Nein zu Experimenten mit unserem Geld!

Die CVP-Fraktion und die grosse Mehrheit der CVP-Delegierten sagen deutlich Nein zu dieser Initiative. Denn sie macht die Schweiz zum Versuchskaninchen für ein hochriskantes Experiment, das es so noch nie gegeben hat. Es gibt keinen Grund, die Schweiz und unser Geld einem solchen Risiko auszusetzen.

L’initiative Monnaie pleine veut transformer radicalement et en profondeur notre système monétaire. Elle veut transférer le monopole de l’émission de monnaie scripturale à la Banque nationale suisse (BNS). Les banques commerciales ne pourraient plus accorder comme aujourd’hui des crédits financés. Deuxièmement, l’initiative demande que la BNS crée de la monnaie « sans dette » c’est-à-dire transfère directement de l’argent à la Confédération, aux

cantons ou aux citoyennes et citoyens, sans acheter en contrepartie comme actuellement des actifs tels que des devises, de l’or ou des titres. Cette initiative est une expérimentation dangereuse qui remet en cause l’indépendance de la BNS, déstabilise notre place financière, resserre l’octroi des crédits bancaires et entraîne une hausse des frais bancaires pour les clients. Le 10 juin prochain, dites NON à l’initiative Monnaie pleine.

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Die Vollgeld-Initiative ist ein hochriskantes Experiment. Kein anderes Land hat jemals ein solches System eingeführt.

Pirmin Bischof, Ständerat CVP (SO)

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Vollgeld verteuert Finanzdienstleistungen, Hypotheken und Kredite. Die Zeche zahlen Privathaushalte und KMU.

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Deshalb am 10. Juni: • NEIN zur Kreditklemme für KMU und Eigenheim-Besitzer! • NEIN zu höheren Kosten und Gebühren! • NEIN zur Gefährdung der Unabhängigkeit der Nationalbank! • NEIN zu Unsicherheiten für den Finanzplatz Schweiz!

Monnaie pleine : NON aux expérimentations avec notre argent !

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Die Vollgeld-Initiative verlangt eine radikale Umstellung der Schweizer Geldpolitik. Sie fordert erstens, dass der Schweizerischen Nationalbank (SNB) das Monopol zur Ausgabe von Buchgeld übertragen wird. Die Geschäftsbanken könnten keine Kredite mehr gewähren. Zweitens soll neu die SNB Geld «schuldfrei» schaffen, d.h. dem Bund, den Kantonen oder den Bürgerinnen und Bürgern Geld direkt transferieren, ohne im Gegenzug dafür wie heute Vermögenswerte wie Devisen, Gold oder Wertpapiere zu erwerben.

Brigitte Häberli-Koller, Ständerätin CVP (TG) und Vorstand Hauseigentümerverband

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L’initiative Monnaie pleine fait de la BNS un jouet politique. Elle ne peut exercer sa mission que si elle reste indépendante.

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Guillaume Barazzone, Conseiller national (GE)

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L’initiative Monnaie pleine renchérit les prestations bancaires, les hypothèques et les crédits. Les ménages privés et les PME paieront l’addition.

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No a «No Billag»

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Géraldine Marchand-Balet, Conseillère nationale (VS)

Nr. 15 DIE POLITIK LA POLITIQUE LA POLITICA


Gemeinnütziges Geldspielgesetz JA Jährlich fliessen rund 1 Milliarde Franken aus den Erträgen der Schweizer Lotterien und Casinos via Kantone und Lotteriefonds in den Sport, die Kultur sowie in die AHV/IV. Davon profitieren jährlich rund 15’000 Projekte, getragen von tausenden Freiwilligen und Vereinen. Diese Unterstützung ist jedoch in Gefahr. Denn illegale ausländische Glücksspielanbieter aus Gibraltar, Malta und anderen Offshore-Standorten ziehen bereits heute rund 250 Millionen Franken aus der Schweiz ab. Sie setzen sich bewusst über die Verbote in den Schweizer Gesetzen hinweg und zahlen weder Steuern noch Abgaben. Zudem bieten sie keinen Schutz vor Spielsucht, sondern zocken die Schweizer Bevölkerung ab.

Das neue Geldspielgesetz schiebt diesen illegalen Angeboten einen Riegel vor. Es stellt sicher, dass die Erträge aus dem Geldspiel weiterhin in unser Gemeinwohl und nicht an ausländische Online-Geldspielanbieter fliessen. Wir alle wollen ein freies Internet, aber kein rechtsfreies Internet! Illegale Angebote müssen vom Gesetzgeber gestoppt werden. Das neue Geldspielgesetz macht genau das. Es... ... schützt vor illegalen Geldspielangeboten aus Offshore-Standorten ... sorgt für den Schutz der Schweizer Bevölkerung vor Sucht ... garantiert, dass weiterhin jährlich 1 Milliarde Franken dem Gemeinwohl zugute kommt. Am 10. Juni: JA zum gemeinnützigen Geldspielgesetz.

OUI à la loi fédérale sur les jeux d’argent La nouvelle loi sur les jeux d’argent met en œuvre l’article de la Constitution sur les jeux d’argent approuvé clairement par le peuple et les cantons en mars 2012. Tous les jeux d’argent seront réglementés par une seule loi. Le PDC soutient cette loi qui permet : • De verser chaque année 1 milliard à l’AVS/AI et aux fonds cantonaux de loterie • Une meilleure protection contre la dépendance au jeu • Une lutte plus efficace contre les offres llégales et le blanchiment d’argent • De jouer en Suisse plutôt qu’à l’étranger Le 10 juin, dites OUI à la loi fédérale sur les jeux d’argent.

Sport, Kultur und AHV stärken! Foto: Dominic Steinmann

Wir sagen

Giulia Steingruber,

Kunstturnerin, OlympiaBronzemedaillengewinnerin 2016

Adolf Ogi,

alt-Bundesrat, ehemaliger Sportminister

JA

Heinz Frei, Behindertensportler, mehrfacher Goldmedaillengewinner Paralympics und mehrfacher Weltmeister

Heidi Diethelm Gerber,

Sportschützin, OlympiaBronzemedaillengewinnerin 2016

Am 10. Juni:

Darum sa g e n wir

JA

zur gemeinnützigen Schweiz.

JA

zum gemeinnützigen Geldspielgesetz.

Nr. 15 DIE POLITIK LA POLITIQUE LA POLITICA Überparteiliches Komitee für ein gemeinnütziges Geldspielgesetz, Postfach, 8021 Zürich 1

a n n en QR-Code sc schauen! n a o und Vide

Mit dem neuen Geldspielgesetz fliesst weiterhin jedes Jahr rund eine Milliarde Franken aus den Abgaben der Schweizer Lotterien und Casinos in Sport, Kultur, Soziales und die AHV. Davon profitieren unsere Nachwuchs- und Breitensportler, Künstler, Vereine und Senioren gleichermassen.

Ja zum Geldspielgesetz

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www.geldspielgesetz-ja.ch


Die Position der CVP zu den wichtigsten EU-Themen La position du PDC sur les thèmes européens importants

Bilaterale

Marktzugangsabkommen

Kohäsionsbeitrag

Die CVP ist überzeugt, dass der bilaterale Weg für die Schweiz der richtige ist. Er wurde vom Volk mehrfach bestätigt. Die CVP schliesst eine EU-Mitgliedschaft aus. Als freies und souveränes Land mitten in Europa sind wir jedoch an guten Beziehungen zu unseren Nachbarn interessiert: Wirtschaftlich, sicherheitspolitisch und in der Migrationsthematik. Die EU ist mit Abstand unser wichtigster Handelspartner. Die Bilateralen müssen deshalb gegen rechts und links verteidigt und die radikale Kündigungsinitiative der SVP bekämpft werden.

Die EU verlangt einen institutionellen Rahmen für die bilateralen Verträge und damit ein effizientes Verfahren bei der Rechtsanpassung sowie die Festlegung einer Instanz bei Streitfällen. Dieses sog. Rahmenabkommen würde ausgewählte bilaterale Abkommen betreffen. Die CVP fordert ein beschränktes Marktzugangsabkommen, in dem der Zugang zu ausgewählten Bereichen des EU-Binnenmarktes definiert wird. Dies soll die bilateralen Beziehungen vereinfachen und institutionalisieren. Bei der Streitbeilegung will die CVP eine Lösung mittels Schiedsgericht, bei der die Schweiz ihre Interessen wahren kann. Sie darf nicht benachteiligt werden. Die Wahrung der Souveränität hat oberste Priorität.

Die EU-Kommission hatte im Dezember 2017 beschlossen, die Anerkennung der Schweizer Börse nur auf ein Jahr zu befristen. Die CVP hat diese Schikane durch die EU verurteilt. Die Normalisierung der Beziehungen wurde durch die EU damit unnötig belastet. Die CVP steht einem neuen Kohäsionsbeitrag deshalb sehr kritisch gegenüber. Von diesem haben EU und Schweiz bisher gegenseitig profitiert. Die CVP ist jedoch klar der Meinung, dass ein Entgegenkommen der EU eine notwendige Voraussetzung ist, bevor überhaupt über weitere Beiträge diskutiert werden kann. Die CVP erwartet einen raschen Entscheid der EU-Kommission für eine unbefristete Anerkennung der aktuellen und weiteren Schweizer Börsenregulierungen.

Les bilatérales La voie bilatérale est la bonne stratégie. Elle a été confirmée à plusieurs reprises par la population. Le PDC exclut une adhésion à l’Union Européenne. En tant que pays libre et souverain au cœur de l’Europe nous devons entretenir de bonnes relations avec nos voisins sur les questions économiques, migratoires et de sécurité. L’UE est de loin notre principal partenaire économique. La voie bilatérale doit être défendue contre les attaques de la gauche et de l’UDC qui veut résilier les relations bilatérales avec sa nouvelle initiative.

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Europa-Politik

Accord sur l’accès aux marchés

Contribution à la cohésion

L’UE veut encadrer les accords bilatéraux dans un accord-cadre qui doit permettre une procédure efficace lors de l’adaptation du droit ou la mise sur pied d’une instance en cas de différends. Cet accord-cadre ne couvrirait pas tous les accords bilatéraux, mais seulement certains accords d’accès au marché. Le PDC appelle à la conclusion d’un accord délimité sur l’accès au marché intérieur de l’Union Européenne. Il doit simplifier et institutionnaliser les relations bilatérales. Sur la question du règlement des différends, le PDC défend une solution d’arbitrage par laquelle la Suisse peut défendre ses intérêts. Notre pays ne doit pas être désavantagé. Il s’agit aussi de préserver notre souveraineté.

En décembre 2017, la Commission européenne a accordé à la Suisse une équivalence boursière limitée à un an. Le PDC a condamné cette décision discriminatoire qui complique inutilement la normalisation de nos relations à l’UE. Pour cette raison, nous sommes critiques à l’égard d’une nouvelle contribution à la cohésion qui a jusqu’ici profité à l’UE et à la Suisse. Le PDC est de l’avis que l’UE doit désormais aussi faire un pas vers la Suisse avant que d’autres contributions soient discutées. Nous attendons de la Commission européenne une décision rapide vers la reconnaissance sans restriction des réglementations boursières suisses actuelles et futures.

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Wirtschaftserfolg dank guten Handelsbeziehungen Die internationale Vernetzung mit guten Handelsbeziehungen ist ein zentrales Element für den wirtschaftlichen Erfolg unseres kleinen Landes. Voran die KMU, von denen rund 24’000 Exportunternehmen sind und sich mit ihren innovativen und qualitativ hochstehenden Produkten erfolgreich im Weltmarkt behaupten. Dieser Erfolg ist aber nicht in Stein gemeisselt. Die Bilateralen Verträge, welche bisher Garant für den erfolgreichen Handel mit der EU gewesen sind, sind auf dem Prüfstand. Die Herausforderung der Zuwanderung, zunehmender Protektionismus in der Weltwirtschaft, aber auch Brexit und die klare Interessenpolitik der EU und ihrer Mitgliedsländer machen Sorgen. Ohne Rahmenabkommen keine weiteren Abkommen, ruft Brüssel seit Jahren. Und nun gilt es einen Weg zu finden, welcher die Handelsbeziehungen nachhaltig schützt und gleichzeitig die Errungenschaften der Schweiz nicht zu arg strapaziert.

Der Bundesrat präsentierte kürzlich seine Vorschläge und die roten Linien für die künftigen Verhandlungen. Bref: Ein Schiedsgerichtsmodell mit Schweizer Richtern und die flankierenden Massnahmen und staatlichen Beihilfen werden nicht angetastet. National sollte dieser Weg eine Mehrheit finden. Für Verhandlungen braucht es aber immer zwei, ob die EU bereit ist, solche Konzessionen zu schlucken, wird sich noch zeigen. Gut ist, dass der Bundesrat nun einmal die Marschrichtung vorgegebenen hat. Auf einen offenen Brief der CVP hat sich ein grosser Teil der Wirtschaftsverbände mittlerweile für die Strategie des Bundesrates ausgesprochen. Wenn wir an wirtschaftlichem Gewicht verlieren wollen, dann brauchen wir einen offenen und unbürokratischen Marktzugang zur EU und einen vernünftigen Zugang zu Arbeitskräften. Der EU muss aber auch klar sein, dass die Zuwanderung aus der EU in die Schweiz rund 10 % des

gesamten Verkehrs aus der Personenfreizügigkeit ausmacht und dass es daher legitim ist, Massnahmen zu ergreifen, um Fehlentwicklungen anzugehen. Nur so findet der bilaterale Weg weiterhin politisch und in der Schweizer Bevölkerung Akzeptanz.

Elisabeth Schneider-Schneiter Präsidentin Aussenpolitische Kommission des Nationalrates

Pour ou contre la « contribution de cohésion » ? Le Conseil fédéral a mis en consultation la « contribution de cohésion » de 1,3 milliards de francs que la Suisse verserait entre 2020 et 2030 à raison d’environ 130 millions par an. Cette deuxième tranche était prévue en 2006 déjà, lorsque le premier « milliard de cohésion » (porté à 1,3 suite à l’adhésion de la Roumanie, Bulgarie et Croatie) avait été accepté par le peuple. La base légale de cette deuxième tranche a été acceptée par le Parlement en 2016 et n’a pas été contestée par référendum. Cette contribution n’est pas imposée par l’UE ni versée à Bruxelles : elle constitue un geste volontaire de la Suisse, destiné à réduire les disparités entre anciens et nouveaux membres de l’UE, afin que l’économie de l’ensemble du marché intérieur se développe plus rapidement au bénéfice de tous, Suisse y comprise. Par ailleurs, contrairement aux Pays membres de l’UE et de l’EEE, nous en fixons librement le montant (bien moindre que ce que Bruxelles demande aux autres) et attribuons les sommes directement pour des projets concrets que nous choisissons et suivons.

Il est faux d’exiger que cette contribution fasse part d’un « paquet » à négocier avec Bruxelles, qui n’en est pas la bénéficiaire. Par contre, ce geste volontaire s’inscrit bien dans le cadre de l’esprit d’amitié, de respect et de collaboration qui a caractérisé les négociations des bilatérale I et II. La détérioration de ces relations et le durcissement de ton de la Commission Européenne, au sein de laquelle certains eurocrates considèrent que la Suisse a trop obtenu jusqu’ici et qu’il faut maintenant la mettre en coupe réglée, n’est évidemment pas de nature à faciliter le renouvellement de cette contribution. Suite à la reprise du dialogue découlant de la mise en œuvre par le Parlement de l’initiative contre l’immigration de masse, il n’y avait aucune raison de « punir » la Suisse avec la décision discriminatoire de ne lui accorder l’équivalence boursière que pour un an, à contre-courant avec les efforts de normalisation en cours. Aux deux parties maintenant de démontrer si elles veulent poursuivre la voie de la confrontation ou de la construction. La « contribution de cohésion » n’est pas un objet de négocia-

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tion, mais elle va constituer un thermomètre de la situation. D’ici à ce que ce sujet soit traité par le Parlement, nous saurons si les autres dossiers liés à l’UE avancent, s’enlisent ou même reculent. Et cela aura une influence sur la décision finale du Parlement. Dans un cadre de confiance et respect mutuel, le PDC dit oui à une contribution. Si ce cadre se détériore, il est légitime que l’on se pose des questions.

Filippo Lombardi Président de la Commission de politique extérieure du Conseil des Etats Europa-Politik

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Neustart der Christlichsozialen in der CVP Mit der Umbenennung der «Christlichsozialen Partei» – einer Vereinigung innerhalb der CVP – in «Christlichsoziale Vereinigung» bekräftigt die CVP ihren Charakter als bürgerliche Partei mit sozialer Verantwortung. Mit neuen Statuten und einem Nationalrat als Präsidenten werden zugleich die Arbeitnehmenden in der CVP gestärkt und nach aussen auch sichtbarer. Tiefe Wurzeln Die CVP – damals noch unter anderen Namen – verstand die soziale Verantwortung immer als Teil ihres politischen Auftrags. Mit dem Freisinn kam auch der Manchesterliberalismus in die Schweiz: Die Illusion, der Markt werde schon alles zum Wohle aller regeln. Die Konservativen liessen sich nicht blenden. Ihr Einsatz verhalf z.B. dem ersten eidgenössischen Fabrikgesetz von 1877 in der Volksabstimmung zum Durchbruch. Die Industrialisierung löste in der Schweiz eine grosse Binnenmigration aus. Menschen strömten aus der Innerschweiz und anderen ländlichen Gegenden in die Industriezentren von Zürich, Basel, Baden oder St. Gallen. Viele dieser Arbeiter nahmen ihre politische Überzeugung mit, aber sie wollten zugleich ihre neuen Interessen vertreten. Das führte – ermuntert auch durch die Sozialenzyklika Rerum Novarum von 1891 – zur Entstehung christlichsozialer Parteien. Diese gehörten 1912 auch zu den Mitbegründern der Konservativen Volkspartei, die heute CVP heisst. Zersplitterung der Christlichsozialen In den letzten Jahrzehnten kam es in einigen Kantonen zur Abspaltung unabhängiger Christlichsozialer Parteien von der CVP. Häufig spielten dabei persönliche Ambitionen und momentane politische Verstimmungen eine grössere Rolle als die Sozial- und Arbeitnehmerpolitik. Die neuen Gruppen und Grüppchen verloren rasch an Bedeutung und sind heute nicht mehr in der Bundesversammlung vertreten. Die Mehrheit der Christlichsozialen blieb aber in der CVP. Ein Beispiel dafür sind die Christlichsozialen im Oberwallis. Dass es sowohl eine selbständige Partei ausserhalb als auch eine CVP-Vereinigung mit dem Namen «Christlichsoziale Partei» innerhalb der CVP gab, führte oft zu Missverständnissen.

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Neustart Daraus zogen die Christlichsozialen in der CVP die Konsequenz. Sie gaben sich am 7. April 2018 neue Statuten, um ihre Schlagkraft zu erhöhen, und nennen sich neu «Christlichsoziale Vereinigung (CSV)». Mit Nationalrat Stefan Müller-Altermatt, Präsident des Personalverbandes transfair, wurde ein neuer Vorsitzender gewählt. Mit der Stärkung der Christlichsozialen setzt die CVP ein Zeichen, dass sie ihre soziale Verantwortung noch stärker wahrnehmen will. Damit wird ein nötiges Gegengewicht gegen die wachsende Dominanz des Neoliberalismus in FDP und SVP, aber auch gegen die neomarxistische Ideologie gesetzt, mit der die Jusos die sozialdemokratische Parteiführung vor sich her treiben, geschaffen. Gerade die Herausforderungen der demografischen Entwicklung und der Digitalisierung verlangen nach Lösungen, welche frei von solchen Ideologien, dafür nahe bei den Menschen unseres Landes entstehen. Dafür steht die CSV.

Renforcement des chrétiens sociaux au sein du PDC Lors de son assemblée des délégués, le 7 avril dernier, le Parti chrétien-social suisse (PCS) a décidé de prendre un nouveau départ. Dès maintenant, le Groupement chrétien-social (GCS) regroupera toutes les anciennes sections PCS au sein du PDC. Le renforcement des chrétiens-sociaux au sein du PDC marque la volonté du parti de se positionner plus fortement encore sur les thèmes sociaux et environnementaux dans l’espace public. Sous la houlette du Conseiller national soleurois Stefan Müller-Altermatt, le GCS traitera notamment des thèmes de la conciliation du travail et de la vie familiale, de la sécurité de l’emploi dans un monde numérique et de la préservation des retraites face à l’évolution démographique. Le PDC se compose de sections cantonales et de cinq groupements qui défendent des intérêts régionaux ou socio-politiques particuliers à l’intérieur du parti : • Les Jeunes PDC • Les Femmes PDC • Le PDC 60+ • La Communauté de travail économie et société • Le Groupement chrétien-social

Stefan Müller-Altermatt Nationalrat (SO) und Präsident der CSV

Neustart der Christlichsozialen in der CVP

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Für eine Kostenbremse im Gesundheitswesen! CVP-Kantonsrat Beat Villiger eröffnete die gut besuchte Delegiertenversammlung in Cham im Kanton Zug. Die Delegierten verabschiedeten einstimmig die Volksinitiative «Für tiefere Prämien – Kostenbremse im Gesundheitswesen», die dem ungebremsten Wachstum der Krankenkassenprämien ein Ende setzen soll. Bundesrätin Doris Leuthard stellte sich den Fragen der Delegierten und sprach sich dabei dezidiert für die Kostenbremse-Initiative aus. Die Unterschriftensammlung startet am 20. Oktober, anlässlich der kommenden Delegiertenversammlung in Luzern. Mit grossem Applaus wählten die Delegierten den jurassischen Finanzdirektor Charles Juillard zum neuen Vizepräsidenten der CVP Schweiz. Zudem fassten sie die Ja-Parole zum Geldspielgesetz.

Pour un frein aux coûts de la santé ! Réunis à Cham, dans le canton de Zoug, l’assemblée des délégués du PDC suisse a été ouverte par le Conseiller d’État PDC Beat Villiger. Les délégués ont adopté à l’unanimité l’initiative populaire du parti « Baisser les primes – pour un frein aux coûts de la santé » qui doit mettre un terme à la croissance incontrôlée des primes d’assurance-maladie. Dans ses réponses données aux questions des dé-

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légués, la conseillère fédérale Doris Leuthard a apporté son soutien à l’initiative du parti. La récolte des signatures commencera le 20 octobre prochain lors de l’assemblée des délégués qui se tiendra à Lucerne. Les délégués ont également élu à la vice-présidence, sous les applaudissements, le Ministre jurassien des finances Charles Juillard. Ils ont aussi dit clairement OUI à la loi sur les jeux d’argent.

Delegiertenversammlung

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