Revue Presse Momix 2018

REVUE DE PRESSE 2018 Créa, Scène conventionnée jeune public

Prix du Jury Momix 2018 MÉDINA MÉRIKA - Nomade in france (France) https://www.cienomadeinfrance.net/

Le Prix Résonances Momix 2018 NIPT - Cie Laika (Belgique) http://www.laika.be/NL

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DIVERSION — NOVEMBRE 2017

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DIVERSION — DECEMBRE 2017

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DNA — DECEMBRE 2017

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

L’ALSACE — DECEMBRE 2017 30

Mulhouse

MERCREDI 20 DÉCEMBRE 2017

L 'AL SACE

JEUNE PUBLIC

Momix 2018 : le programme disponible La 27e édition Momix se déroule du 1er au 11 février à Kingersheim et dans les lieux partenaires. Le festival de spectacles vivants « jeune public » poursuit son ouverture vers les adolescents et les adultes et propose deux focus : l’un sur la création en Bretagne, l’autre sur les compagnies flamandes. Au programme, théâtre, cirque, danse, musique… nent les enfants de 6 mois à 9 ans… Une offre plus dense encore que les années précédentes, dont une quinzaine de créations.

Frédérique Meichler

« Avec cette 27e édition, Momix devient vraiment un festival intergénérationnel, ça commence à 6 mois et l’offre de spectacles pour adolescents et adultes a encore progressé, indique le directeur artistique de Momix, Philippe Schlienger. Nous avons ancré cela avec la volonté de développer ce public, donner envie à ceux qui ont connu Momix enfants de continuer à venir au festival. » Cette volonté se traduit par l’accueil de compagnies qui ne sont pas forcément classées dans la création « jeune public ». C’est le cas par exemple de la compagnie La Mandarine blanche et de sa création Medina Merika, du théâtre musical (+ 13 ans) qui enquête sur la mort d’Ali, jeune réalisateur fou de cinéma américain.

Éveiller les sensibilités Bon nombre de spectacles racontent l’état du monde, ses fêlures et ses résistances. Des spectacles pour éveiller les sensibilités, se

« Horses », spectacle dansé venu des Flandres, pour parler de l’énergie de l’enfance.

frotter « aux réalités de nos existences », aider le spectateur à

grandir… quel que soit son âge.

Parmi les propositions pour jeunes ados et adultes, Ce que j’appelle oubli, un texte « coup de poing » de Laurent Mauvignier (+12 ans), On a qu’une vie dans laquelle je veux avoir le temps de me construire et de me décrire, propos d’ados interprétés par des ados (+12 ans) ; Going home, récit à la première personne d’une migration à l’envers (+12 ans), l’histoire de Michalak l’Éthiopien ; À mes amours d’Adèle Zouane, un regard drôle et tendre sur un parcours amoureux semé d’embûches (+ 13 ans)…

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cette 27e édition (lieux partenaires compris), 36 propositions concer-

Après la Catalogne en 2017, Momix propose cette année un coup de projecteur sur la très riche et très singulière création flamande, ave notamment, le très attendu Horses, « véritable plaidoyer pour l’attention à l’autre et la liberté ».

Cette création chorégraphique de la compagnie Kabinet K & Hetpaleis met en scène des enfants et des adultes, spectacle sans paroles « qui parle de l’envie de grandir et de celle de rester enfant ». Ce focus sur les compagnies flamandes se déroule au cours du premier week-end, du 2 au 4 février. Autres hôtes de cette 27e édition, les compagnies bretonnes. Un long compagnonnage lie les Bretons avec le festival de Kingersheim, à travers le Bouffou théâtre ou le Bob et l’irrésistible Denis Athimon qu’on retrouvera dans la mise en scène de la création De l’avenir incertain du monde merveilleux dans lequel nous vivons (+ 9 ans), « réflexion

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Bien entendu, Momix reste Momix et sur les quelque 50 spectacles de

Pratique

Parmi les créations, « Du vent dans la tête » du Bouffou théâtre.

THÉÂTRE

MUSIQUE

La belle-mère a fait rire la Sinne

Concert de Noël au temple Saint-Étienne

Marc Muslin

En janvier 2016, le théâtre de la Sinne, à Mulhouse, donnait une comédie Ma belle-mère, mon ex et moi. Cette pièce a eu un tel succès que l’auteur et les comédiens ont décidé de donner une suite.

Et l’autre soir, au théâtre de la Sinne, on nous présentait Ma belle-mère et moi (neuf mois après).

Si l’auteur est toujours Bruno Druart, la nouvelle pièce a été co-écrite par Frank Leboeuf et Nicolas Vitiello, les deux principaux acteurs qui ont aussi participé à la mise en scène. Que dire de plus ?

On rigole du début à la fin. Julien est toujours présentateur télé, sa femme Zoé, qui était enceinte, vient d’accoucher. Yoann est toujours le personal manager de Julien, l’homme à tout faire, même à engrosser la belle-mère de plus en plus cougar.

Voilà, le décor est en place et la suite, c‘est la grosse rigolade avec

des jeux de mots en veux-tu en voilà. Il ne faut pas confondre changer le pansement avec penser le changement. De toute façon « le changement c’est maintenant ».

Et quand un personnage dit : « La belle-mère couine », un autre répond : « God save the queen » etc.

Quatre acteurs soutiennent cette pièce. Il y a Frank Leboeuf, Julien, qui a oublié le ballon rond et entre dans son personnage d’acteur comme s’il n’avait fait que ça.

Christine Lemler a été une épouse aussi discrète que possible. Sa mère, donc la belle-mère de Julien, a trouvé en Véronique Demonge une comédienne au verbe haut n’hésitant pas à en faire beaucoup.

Quant à Nicolas Vitiello, il sait vraiment tout faire. Avec ses yeux, son faciès, il fait déjà rire la salle.

Et il devient presque le personnage central, mettant ses copains presqu’au second plan. Une vraie bête de scène. Que reste-t-il de la nouvelle pièce ? Une soirée de détente fort agréable.

À noter CONCERT

« Voyage au pays du jazz » est le titre d’un concert donné par David Reinhardt le samedi 6 janvier à 20 h à l’Église évangélique mennonite, 3 rue de l’Étang à Pfastatt.

Libre participation aux frais. Contact : 06.15.51.12.39.

Le guitariste David Reinhardt est de renommée internationale. Il est le petit-fils de Django Reinhardt et le fils de Babik Reinhardt, tous deux aujourd’hui décédés mais mondialement connus dans le monde du jazz.

DANSE

L’Afsco Espace Matisse accueillera le projet « Je suis fait du bruit des autres » du 4 au 10 février et du 3 au 10 mars, en partenariat avec la Filature. À cette occasion, la structure mulhousienne recherche des personnes entre 18 et 78 ans. En effet, le projet invite une vingtaine d’amateurs à chercher une danse basée sur des gestes simples, faisables par tous. Le projet s’articule autour des thèmes de l’anonymat et de la foule. Contact : culturel.afsco@gmail.com

L’ensemble Grünewald animera l’Heure musicale de samedi au temple SaintDR Étienne à Mulhouse.

L’Heure musicale du samedi 23 décembre au temple Saint-Étienne, à Mulhouse, accueille « Le concert des anges - Lumières de Noël », un concert de Noël proposé par l’ensemble Grünewald, un consort de violes de gambe dirigé par Chantal Baeumler avec Cécile Foltzer, soprano, et Bruno Soucaille, clavecin. La chanson Une jeune fillette sert de fil conducteur dans un programme d’œuvres de compositeurs de la Renaissance : Eustache Du Caurroy, Marc-Antoine Charpentier, Joachim Burgk, Hohann Hermann Schein, Heinrich Schütz, Samuel Scheidt et Franz Tunder.

La chanson Une jeune fillette a servi de thème musical dans le film Tous les matins du monde d’Alain Corneau. Le texte raconte l’histoire d’une jeune fille qui se meurt d’avoir été mise au couvent contre son gré.

On trouve cette chanson dans l’an-

Renouvellement Cette 27e édition est marquée aussi par un vrai renouvellement des compagnies avec une vingtaine sur 40 qui participent pour la première fois au festival jeune public de Kingersheim. Comme toujours, Momix essaime dans de nombreux lieux partenaires et propose au public plusieurs expositions. La bibliothèque centrale de Mulhouse accueille trois artistes flamandes, Gerda Dendooven, Ingrid Godon et Isabelle Vandenabeele. Le photographe Sylvain Scubbi dévoilera les coulisses du festival aux Sheds.

Comme l’année dernière, Momix servira de cadre à un marathon des illustrateurs.

Programmation : la programmation du festival Momix 2018 est disponible sur le site www.momix.org Réservation par téléphone : 03.89.50.68.50. (ligne spéciale festival). Par courriel : billetterie@momix.org ou au Créa, 27, rue de Hirschau à Kingersheim. Billetterie ouverte du lundi au vendredi de 14 h à 18 h, le mercredi de 10 h à 12 h (fermé du 23 décembre au 7 janvier).

Tarifs : de 5,50 € à 12 € (voir détails sur le site). La cigogne, monnaie locale, acceptée.

Quinze créations Gerda Dendooven, une des artistes flamandes accueillies à la bibliothèque de Mulhouse.

pertinente et savoureuse autour du vivre ensemble »… Cet événement breton se concentre le second week-end du festival, du 9 au 11 février. Parmi les créations, Du vent dans la tête (+ 4 ans) par le Bouffou, Fulmine (+ 7 ans), théâtre d’objets par la cie Aïe aïe aïe…

thologie d’airs à une voix de Jehan Chardavoine, éditée à Paris en 1576 par Claude Micard. Chardavoine (1538-1580) ne fut ni compositeur ni poète reconnu. Son art consista essentiellement à recueillir airs et textes de son temps et faire des arrangements pour amuser, voire faire danser, les gens de cour et le peuple. Ces airs, repris à leur tour par d’autres compositeurs polyphonistes, connurent parfois un grand succès. Mélodie incontournable, Une jeune fillette a fourni la musique de nombreux noëls depuis la fin du XVIe siècle et raconte l’histoire de la Vierge Marie sous le titre Une jeune pucelle ou Une Vierge féconde.

MUL04

Y ALLER Samedi 23 décembre à 17 h au temple Saint-Étienne, place de la Réunion à Mulhouse. Entrée libre, plateau. Heure musicale précédée des chants participatifs à 16 h.

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En bref CINÉMA Dans le cadre des Mercredis de l’architecture, le film Retour à Forbach sera projeté le mercredi 10 janvier à 20 h au cinéma Bel-Air, 31 rue Fénelon à Mulhouse.

Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a trente ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violen-

ce et dans la honte de son milieu.

Entre démons de l’extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ?

Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l’avenir à l’heure où la peur semble plus forte que jamais.

Un verre de l’amitié sera servi à l’issue de la projection.

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

NOVO — DECEMBRE 2017

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

PICCOLO — DECEMBRE 2017

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

POLY — DECEMBRE 2017

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

ZUT — DECEMBRE 2017

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DNA — JANVIER 2018

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DNA — JANVIER 2018

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DNA — JANVIER 2018

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DNA — JANVIER 2018

Médina Mérika, samedi 10 février à la salle de la Strueth de Kingersheim, dès 13 ans.

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Q VENDREDI 19 JANVIER 2018

Des illusions, vendredi 2 février à la salle de la Strueth de Kingersheim, dès 12 ans.

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THÉÂTRE JEUNE PUBLIC A Kingersheim du 1er au 11 février

Momix, en plein dans le mille Momix, le festival qui fait grandir les momes, rempile pour sa 27e édition, du 1er au 11 février prochains.

Une quarantaine de compagnies, autant de spectacles, une dizaine de sites à Kingersheim, de nombreux partenaires ; et cette année, deux focus : Momix à la flamande et Glaz Kids la Bretagne à Momix… pour élargir sa cible privilégiée : le jeune public, dans une logique de parcours, plus que de consommation… Demandez le programme !

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epuis 27 ans, Momix fait son chemin. Momix, c’est une grande équipe plurielle, autour du Créa, d’abord, avec « une horde de bénévoles », la bibliothèque et la ville de Kingersheim, bien sûr. La commune soutient le projet depuis 1990, quand ses initiateurs ont « eu l’idée de créer un festival qui sache parler au cœur de tous, sans distinction d’âge ni d’origine », rappelle le maire Jo Spiegel.

Des partenaires Parce que, avance-t-il encore, « à Kingersheim, nous avons toujours cru aux contes qui parlaient de fraternité, […] à l’éducation, à la sociabilité, à la rencontre, aux échanges et aux mélanges, mais aussi à la responsabilité et au respect ».

Momix existe, il faut le rappeler, aussi grâce à d’autres institutions : la Région, aujourd’hui Grand Est (car c’est une scène conventionnée jeune public), le Ministère de la culture, le conseil départemental, et l’Office national de diffusion artistique.

Momix s’est aussi tourné vers des salles et des lieux devenus partenaires, comme la Passerel-

l’histoire des mots dans l’univers !

le de Rixheim, le Triangle à Huningue, le relais Culturel de Thann, l’Espace Grün de Cernay, la Margelle de Staffelfelden, la Halle au Blé d’Altkirch, l’Espace 110 à Illzach, Riverhin à Village-Neuf, le Forum à Saint-Louis, la Filature, les Tréteaux jeunesse, l’Afsco, la Fonderie, la bibliothèque centrale de Mulhouse, et même plus loin, le Grillen à Colmar, l’Espace Gantner de Bourogne, la Salle du Cercle de Bischheim, la Maison des Arts de Lingolsheim ou les Scènes Vosges Épinal, pour des spectacles de Momix délocalisés, ou avec des spectacles partenaires.

Mieux comprendre le monde

Une vitrine Enfin, Momix est également entré dans divers réseaux régionaux, étant aussi devenu, « un lieu de repérage » dans différentes régions, « une vitrine » à l’attention des professionnels, avance Philippe Schlienger, le directeur du festival…

Ainsi Momix a lancé l’an dernier avec la Catalogne, les focus vers d’autres régions. En 2018, ce sera la Belgique, avec Momix à la flamande et la Bretagne, avec Glaz Kids, la Bretagne à Momix.

L’occasion de mettre en avant des compagnies, des spécifici-

Frusque(s), mercredi 7 février à l’Espace Tival de Kingersheim, dès 6 ans. tés, des approches singulières, mais aussi d’autres artistes, plasticiens, avec des expositions, la cuisine de ces régions, et plus largement, d’autres cultures.

Momix, en 2018, donc, ce sera « de beaux moments à partager en famille ou entre amis, avec au programme une quarantaine de spectacles, dont une quinzai-

Les petits plus du festival En plus des spectacles au programme, Momix propose tout un tas de petits plus…

■ DES SOIRÉES CABARET, avec Sébastien Troendlé, en bonus de son spectacle, pour danser au son du ragtime, du blues et du boogie-woogie ; pour une version décalée de Cendrillon ; ou un spectacle entre théâtre et conte…

théâtre et d’exprimer leur ressenti.

- Les jeunes sont aussi invités à revêtir leurs costumes de reporters pour parcourir les backstages du festival et porter un regard frais sur la manifestation.

- Momix propose aussi un jury des juniors depuis trois ans, avec des jeunes de 12 à 15 ans des ateliers Théâtre du Créa.

■ DES EXPOSITIONS :

Q Aux Sheds à Kingersheim (entrée libre, places limitées) et à l’Espace Tival.

■ MOMIX ET LA JEUNESSE…

- Momix fait dans la proximité en allant à la rencontre de jeunes dans les quartiers, pour leur faire découvrir la programmation du festival, leur permettre de s’ouvrir au monde par le

- Dani Rabaza, l’auteur de l’affiche 2018 du festival expose ses œuvres, Münster, studio de design graphique et d’illustration à Barcelone.

Q Du 1er février au 3 mars à la bibliothèque centrale de Mulhouse.

- Boomer, installation sonore avec 68 haut-parleurs diffusant des sons différents, par Thomas Sillard.

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Q 15 min, de 11 h à 13 h, le samedi

10 février et de 15 h à 17 h, le dimanche 11 février. Adultes, 2 € enfants dès 3 ans, 1 €.

■ AUX SHEDS, on trouvera le bar de Momix (9 h-minuit tous les jours et jusqu’à 1 h du matin, les vendredis et samedis) et le Resto de Momix (du 2 au 11 février, 12 h-14 h et 19 h-22 h)

Q Du 1er février au 3 mars au Créa.

- Ingrid Godon, Gerda Dendooven et isabelle Vandenabeele, illustratrices

■ “AU VRAI CHIC LITTÉRAIRE”, librairie d’occasion itinérante qui s’installera devant les Sheds durant le festival.

ne de créations, avec cette idée qu’on cultive depuis des années, même si on n’est pas seuls, de l’exigence artistique, pour l’enfance, la jeunesse, la famille, un public le plus large possible », poursuit Philippe Schlienger. Et Momix est bien tout cela.

Petits et grands Momix a pour mission de divertir le jeune public. Mais pas que.

Momix veut « cultiver sa capacité d’émerveillement, d’interroger le monde, de le partager avec les enfants ». Parce que, comme Philippe Schlienger le souligne encore : « il est important que chacun soit sensibilisé dès son plus jeune âge à une vision poétique et politique du monde.

Parce que l’art et la création ne sont pas réservés à certains et que chacun doit pouvoir s’en nourrir pour mieux grandir.

Parce qu’il y a urgence à considérer que la formation des mômes par l’art est salutaire et même cruciale ».

Pour les tout-petits, Momix saura se faire poétique dans des improvisations musicales, des jeux d’ombres et de lumières, proposer des expériences interactives, donner vie à un livre, en musique et en images, fasciner les bambins par un concert en mouvement autour des mots,

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de la voix, du souffle et du corps…

Pour les enfants de maternelle, Momix propose une approche drôle et ludique des sciences, un travail corporel et de chant, très beau esthétiquement, un voyage pas comme les autres dans un pays imaginaire, un travail poétique autour de questions un peu absurdes, une chorégraphie muséographique, le rythme de l’enfance, un parcours de danse, des contes revisités, et encore

Pour ceux de l’école élémentaire, Momix s’évertue à mêler humour, virtuosité, poésie, musique, des textes déjà denses, un imaginaire débridé, des situations désopilantes par des prouesses physiques, un univers sonore et musical, une quête circassienne de nos pensées cartésiennes, quête de liberté absolue, fougue, malice, plaidoyer pour la liberté mais aussi des sujets de réflexion plus grave, avec légèreté, l’expérience de la différence, de l’amitié, du courage, du vivre-ensemble.

Enfin pour les ados et les plus âgés, Momix, c’est aussi le droit à l’expression adolescente, le malaise de cet âge, sa soif de liberté, la question de l’identité, la mort, vivre ses rêves, l’amour et l’humour aussi…

Des formes diverses abordant toujours de près ou de loin les thèmes de l’identité, de l’altérité, des relations entre les êtres. « L’art pour mieux comprendre la complexité du monde, y trouver sa place, son bonheur et sa légitimité », c’est cela et tout le reste, Momix.

MICHÈLE MARCHETTI

R

EN PRATIQUE LE PROGRAMME complet sur www.momix.org RÉSERVER par téléphone : ✆03 89 60 68 50 (ligne spéciale festival)

ou par courriel : billeterie@momix.org ou à la billetterie du festival au Créa, 27 rue du Hirschau à Kingersheim.

ACCESSIBILITÉ : des places sont disponibles pour des personnes à mobilité réduite, dont l’accueil est amélioré d’année en année. Sur réservations. Renseignements :✆03 89 50 68 57.

HORAIRES DE LA BILLETTERIE avant le festival, jusqu’au 31 janvier : du lundi au vendredi 14 h-18 h, le mercredi 10 h-12 h et 14 h18 h, le samedi 21 janvier 10 h-12 h ; et pendant le festival, du 1er au 11 février : du lundi au vendredi 10 h-12 h et 14 h-18 h, les samedis et dimanches 9 h-18 h non-stop.

TARIFS : plein, 11 €+0,50 €; réduit, 9 €+0,50 €; enfant de moins de 12 ans, 7 €+0,50 €; spéciaux petite enfance, spectacles au Créa, 6 €+0,50 €; spectacles d’ouverture et de clôture tarif plein, 12 €+0,50 € ; moins de 12 ans, 10 €+0,50 €; spectacle à l’Espace Tival et à la salle de la Strueth, adultes, 12 €+ 0,50 € - réduit, 10 €+0,50 € - enfants de moins de 12 ans, 8 €+0,50 €; carte culture, 6 € ; carte vitaculture, 5,50 €.

MOMIX SOLIDAIRE : ces 0,50 € évoqués pour chaque tarif, correspondent à ce qui est reversé au bénéfice d’actions en direction d’enfants en situation de grandes difficultés.

EN CIGOGNES : cette année, possibilité de payer vos billets de spectacle, en cigognes, la monnaie locale et solidaire du Sud Alsace.

SAMEDI 27 JANVIER AU VENDREDI 2 FÉVRIER 2018Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018 Q N°652 - DU Festival International Jeune Public 27e

DNA — JANVIER 2018

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dansées

ntre deux ques : Olé en formé au unchun de Khon, est ôle-Sud, à pasJirasatit) Horses de la Cie belge Kabinet K & Hetpaleis est un véritable plaidoyer pour l’attention à l’autre et la liberté, dansé par cinq enfants et cinq adultes. (PHOTO KURT VAN DER ELST)

Dans la galaxie Momix

ardmer

m fantaser fait tateurs du rier. (DR)

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re Saïgon endant le bord de oto DNA)

C’est le festival qui fait grandir les enfants mais pas que… Pour sa 27e édition Momix propose à Kingersheim et environs durant dix jours, des visions poétiques qui interrogent notre monde, et ouvre deux focales : l’une flamande, l’autre bretonne. Autant d’espaces de liberté, de fraternité et de curiosité.

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tendard de la création artistique, Momix le festival international jeune public, est devenu un rendez-vous incontournable au cœur de l’hiver alsacien. Porté par le CRÉA de Kingersheim, Scène Conventionnée Jeune Public, label accordé par le ministère de la Culture, l’engagement du maire Jo Spiegel et un réseau actif de partenaires du Grand Est et d’Europe, Momix a essaimé en grandissant avec les publics et les artistes.

Plus qu’un festival, Momix cristallise un état d’esprit conjuguant exigence artistique, fraternité et citoyenneté. « Centre de rencontre, d’échanges et d’animation, le CRÉA est un lieu social, affirme Philippe Schlienger le directeur, nous sommes au service des habitants et des publics. Pendant Momix, on change aussi la ville ».

Dans un périmètre resserré, le public circule à Kingersheim entre salles de spectacles, lieu d’expositions et débats, animations au bar-resto des Sheds dont la carte locavore et bio prolonge l’esprit de développement durable du festival.

Pour cette 27e édition, Momix convie les spectateurs dès leur plus jeune âge, à la rencontre d’une multitude de formes entre théâtre d’objets, marionnettes, cirque, contes et d’installations vidéos…

Autant d’expériences sensorielles qui en 80 représentations dont une quinzaine de créations, racontent et poétisent notre monde. Près de 40 compagnies déroulent leur imaginaire au miroir des questionnements de la société. « Que ce soit dans Going home du Théâtre National de Bruxelles ou L’Éveil du printemps de la Cie La Mandarine Blanche, relève le directeur, il y a un rapport à l’identité culturelle aux territoires ; des questions qui traversent nos vies dès le plus jeune âge ».

Longtemps ignorée voire sous-estimée, la création jeune public commence à être reconnue à part entière même en France, souligne Philippe Schlienger. Qui aspire dit-il, à programmer des spectacles qui peuvent résonner autant auprès des adolescents que des adultes. Une orientation qui se lit dans la programmation de certains spectacles ou encore la rencontre-

débat organisée autour des utopies de la jeunesse d’aujourd’hui : le spectacle vivant participe-t-il à la construction d’identité. S’y croisent l’approche de Serge Lesourd, psychanalyste et professeur de psychologie et celles des comédiens, François Stemmer, Thierry Roisin et Leïla Anis.

Dans la performance On n’a qu’une vie dans laquelle je veux avoir le temps de me construire et de me détruire, 13 adolescents de Mulhouse portent au plateau leurs mots entre courage et colère, écrits à partir du texte original de Pablo Fidalgo Lareo. Un projet passionnant mené par la Cie CasaBranca, originaire du Portugal.

Momix, c’est un généreux voyage qui passe par plusieurs étapes. L’une en Flandre, l’autre en Bretagne, après la Catalogne. « L’idée c’est de montrer l’expression d’une identité culturelle d’un territoire et d’élargir à la gastronomie et à l’illustration ». À la Bibliothèque centrale de Mulhouse, les univers graphiques des flamandes Ingrid Godon, Gerda Dendooven et Isabelle

Vandenabeele s’exposent. En partenariat avec Spectacle vivant en Bretagne, Glaz Kids met en scène le travail de 13 équipes artistiques bretonnes.

Devenu plate-forme professionnelle où des programmateurs font leur marché, Momix accueille aussi dans sa programmation, des formations, des expositions, des rencontres professionnelles mais ouvertes au public, des débats, des animations, etc.

Parce que les artistes prolongent le royaume de l’enfance, parce que l’art investit l’espace symbolique, appréhende la richesse et la complexité de nos existences, Momix est un rendez-vous à ne pas manquer. Car comme le chantait Brel : « L’enfance / Qui peut nous dire quand ça finit /Qui peut nous dire quand ça commence ».

VENERANDA PALADINO

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Q Du 1er au 11 février à Kingersheim et environs.

Programmation complète sur www.momix.org ; billetterie@momix.org

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DNA — JANVIER 2018

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

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Mulhouse

LU N D I 2 9 J A N V IE R 2 0 1 8

Musique : Mademoiselle K, Brigitte et les Inouïs Cette semaine s’annonce riche pour les amateurs de musique avec, pour commencer, la venue de Mademoiselle K au Noumatrouff, à Mulhouse (à 20 h jeudi 1er février ; tarifs : 18 €, 22 € et 25 €; www.noumatrouff.fr). Depuis Ça me vexe, Mademoiselle K incarne le rock au féminin. Son nouvel album, Sous les brûlures l’incandescence intacte, est un gros retour aux textes en français.

Le lendemain, c’est le duo d’artistes majeures de la scène française, Brigitte, qui envoûtera le public de l’ED&N, à Sausheim (à 20 h 30 vendredi 2 février ; tarifs : 3 3 € / 3 6 € ; w w w. e d e n sausheim.com). L’occasion de découvrir leur nouvel opus, porté par le single Palladium.

Le duo Brigitte est en concert venDR dredi à l’ED&N à Sausheim.

Samedi soir, les cinq artistes et projets retenus au niveau régional (parmi 78 candidatures) pour l’édition 2018 des Inouïs du Printemps de Bourges se produiront sur la scène du Noumatrouff, à Mulhouse (à 20 h 30, entrée libre sur invitation à retirer sur Digitick). Il s’agit de Claire Faravarjoo, Feez, Knuckle Head, John Universe et Difracto.

L'ALSACE

JEUNE PUBLIC

Momix éveille les sensibilités La 27e édition de Momix démarre ce jeudi à Kingersheim. Ce festival de spectacles vivants jeune public propose des dizaines de pièces qui racontent l’état du monde, ses fêlures et ses résistances. Du théâtre, du cirque, de la danse, de la musique pour éveiller les sensibilités et aider le spectateur à grandir, quel que soit son âge. Sur les quelque 50 spectacles de cette édition 2018, 36 sont destinés aux enfants âgés de 6 mois à 9 ans et une quinzaine sont des créations. Un focus est d’ailleurs fait cette année sur la très riche et très singulière création flamande.

Y ALLER Festival Momix, du 1er au 11 février à Kingersheim et ailleurs.

Tarifs : de 5,50 € à 12 €. Billetterie au 03.89.50.68.50 ou www.momix.org

Le festival international jeune public Momix poursuit sa mission : aider les enfants à grandir, « parce que l’art nous aide DR à mieux comprendre la complexité du monde, à y trouver sa place, son bonheur et sa légitimité ».

VOYAGES ET GASTRONOMIE

L’océan Indien vedette de Festivitas Le salon Festivitas, le grand marché des voyages, des vins et de la gastronomie, se déroule du vendredi 2 au dimanche 4 février à Mulhouse. Côté voyages, le salon met l’océan Indien à l’honneur : les 100 îles multicolores des Seychelles, La Réunion avec ses reliefs mouvementés, l’Île Maurice et sa douceur légendaire, Madagascar, l’île-trésor authentique, les Maldives, archipel du rêve, sans oublier le Sri Lanka et son exotisme… Côté saveurs, le vin et le chocolat seront mis en avant avec des ateliers, des dégustations, des conseils, des offres spéciales… Au total, près de 300 exposants.

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Y ALLER Festivitas, du 2 au 4 février au Parc-Expo, 120, rue Lefebvre à Mulhouse. Tarif : 6 € avec un verre de dégustation offert, gratuit pour les moins de 15 ans. Internet : www.festivitas.fr

La librairie Bisey, à Mulhouse, s’associe à la maison d’édition Gallimard Jeunesse pour fêter les 20 ans de l’édition française du tome I de la saga Harry Potter. Un jeu de piste à énigmes, à réaliser seul ou en équipe, est organisé samedi 3 février, de 14 h à 17 h, au départ de la place de la Réunion : toute personne qui aura validé les huit étapes pourra déposer son nom dans la Coupe de feu.

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Archives L’Alsace/Darek Szuster

Découvrir de nouvelles destinations, choisir ses prochaines vacances, s’informer et surtout rêver : en 2018, Festivitas met l’océan Indien à l’honneur.

DANSE

Pour jouer

« Chaplin » ou la dualité d’un artiste Entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra national du Rhin, la pièce Chaplin du chorégraphe allemand Mario Schröder devrait toucher tant le public avide de danse que le public néophyte amoureux de beau spectacle.

Le ballet se construit comme un film, en une suite ininterrompue de tableaux de la vie de Charles Spencer Chaplin, tantôt intimes, tantôt publics, offrant tous les aspects de la carrière en dents de scie de l’artiste anglais.

Le ballet alterne ainsi entre des scènes burlesques, des pas de deux d’une douceur infinie et des moments de groupe pétulants et fougueux.

Avec le ballet « Chaplin », le chorégraphe Mario Schröder a tenu à rendre hommage à celui qui, enfant, lui donna envie de danser. Photo Agathe Poupeney

Pour s’amuser

Y ALLER Chaplin, vendredi 2 et samedi 3 février à 20 h, dimanche 4 février à 15 h à la Filature, 20, allée Nathan-Katz à Mulhouse. Tarifs : de 11 € à 48 €. Tél.

03.89.36.28.29 ou www.operanationaldurhin.eu/danse

Pour rêver Riedisheim à l’heure du carnaval Après celui de Mulhouse, le carnaval de Riedisheim est l’un des plus grands du secteur. Il commence vendredi 2 février par une soirée animée par l’orchestre Montana (20 h 30 au Cosec, 10, rue du Collège ; 5 €, gratuit pour les costumés et les -16 ans). La fête se poursuit samedi par le carnaval des enfants au départ de la place du Munderkingen (14 h 30). Spectacle et goûter offert par la commune, mini-boum jusqu’à 18 h 30. Dimanche, la grande cavalcade partira à 14 h 30 du croisement

Des moments de Compli’Cité à Huningue La 6e édition du festival Compli’Cité se poursuit de mardi à dimanche avec une douzaine de spectacles forts et des afters puisant dans une large palette d’expressions artistiques, de formes et d’univers : concert des Weepers Circus (mercredi à 17 h au RiveRhin à VillageNeuf), cirque avec la compagnie Circoncentrique (samedi à 17 h 30 au Forum à Saint-Louis), installation vidéo-théâtrale dans un bus avec Judith Nab (dimanche à 10 h,

Apprentis magiciens

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

27

Région

L’ALSACE — JANVIER 2018

FESTIVAL

Momix, international et solidaire La 27e édition du festival international jeune public débute ce jeudi à Kingersheim. Du 1er au 11 février, Momix offrira une quarantaine de spectacles français, portugais, catalans et deux focus sur les compagnies flamandes et bretonnes.

Les compagnies bretonnes ont-elles une spécificité ?

Philippe Schlienger, directeur du festival : On a un long compagnonnage avec la Bretagne. Le Bouffou théâtre était venu dès la première édition du festival, avec Scapin où jouaient déjà Serge Boulier et Denis Athimon. Le Nosferatu du même Denis Athimon avec le Bob théâtre, a laissé des traces dans les mémoires. On a accueilli régulièrement la compagnie Aïe Aïe Aïe… Ces compagnies ont des liens entre elles et ce qu’on peut dire, c’est qu’il y a une famille, une tradition autour du théâtre d’objets et de la marionnette en Bretagne. Serge Boulier a cultivé cela sur le territoire, en créant un centre de rencontre autour des arts de la marionnette à Hennebont… Ce focus est lié à un partenariat avec « Spectacle vivant en Bretagne », qui a pour mission de soutenir des équipes artistiques implantées dans la région. On pourra voir le travail de 12 compagnies au total.

Et votre focus flamand ?

Là, on est dans une esthétique très différente. Chez les Flamands, il y a un travail sur le corps, des productions qui associent des enfants comme Horses. On est dans une approche très contemporaine, déca-

Av

Jusqu’à lecteurs gner le www.la Prix du p me édit notaire soutien des tro trois can lice.

Pour la r de du b Hundsb senheim léon de l’interpr retrouv pour l’h vie Hass lyse Kle pour en toire. Cô Marcel

Le festival s’ouvre jeudi soir avec le spectacle « Intarsi » de la compagnie catalane Eia (cirque, + 6 ans).

l é e , d e s i n te r r o g a t i o n s p a r l’absurde. Un théâtre de la provocation, un côté que j’aime beaucoup…

Et puis, il y aura l’exposition Momix à la Flamande à la bibliothèque, qui réunit trois illustratrices, Gerda Dendooven, Ingrid Godon et Isabelle Vandenabeele (vernissage le 2 février à 18 h).

Des nouveautés cette année ? À côté du Jury des juniors des élèves d’Anne-Laure Mossière (12 - 15 ans),

on lance un jury familial avec le CMCAS (action sociale industries électriques et gazières). Le spectacle retenu tournera dans différentes structures du réseau. Au chapitre de la solidarité, on reconduit le partenariat avec les Cada pour accueillir des familles demandeurs d’asile (42 personnes concernées), celui avec l’épicerie solidaire. Des bénévoles d’Urgence Welcome nous ont sollicités pour des jeunes mineurs non accompagnés à qui ils donnent des cours de français, on retrouvera les

Photo Ben Hopper

jeunes reporters à Momix, action menée avec des ados de différents quartiers… Momix de proximité, c’est aussi des rencontres en milieu scolaire ou ailleurs entre des compagnies et les jeunes spectateurs.

On touche quelque 5000 scolaires, de la maternelle au lycée…

F.M. SE RENSEIGNER Site internet : www.momix.org Tél.03.89.50.68.50.

Gu

Le prix Bu mercredi a sition Conc 1985, form Strasbourg dossiers pr 25 000 eur production nelle prévu Guillaume Centre eur

MUSIQUE

« Je suis et serai toujours Madem

Virée par sa maison de disques pour avoir choisi, un temps, de chanter en anglais, Mademoiselle K continue de tracer sa route comme le proclame le titre de son cinquième album, « Sous les brûlures, l’incandescence intacte ». Elle fera étape à Mulho Propos recueillis par Olivier Brégeard

Organiser une tournée est-il devenu plus compliqué sans maison de disques ?

Non, j’ai toujours un super-tourneur, Asterios, qui continue à me soutenir. Mais les moyens ne sont pas les mêmes : avec une major, il y a toujours un budget tournée,

La première fut Nina Simone, j’avais 10 ans quand je l’ai vue à L’Olympia, elle m’a signé un autographe, elle m’a beaucoup touchée – sa voix, l’émotion qu’elle dégageait, le fait qu’elle joue aussi formidablement du piano. Vers 15 ans, il y a eu les bluesmen américains, ces gens qui chantaient leurs malheurs tout en nous faisant du bien. Puis il y a eu l’album OK Computer de Radiohead…

découvre même. J’a nonciatio comme a notes dan instrumen album, le ture s’est français et de barrière Quelle qu’ toujours M

de découvrir des trésors de la musique baroque empruntés à Monteverdi, Purcell, Händel ou encore Vivaldi.

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

Samedi 27 à 19 h et dimanche 28 janvier à 15 h au Théâtre de la Sinne, Mulhouse. Tarifs : de 8L’ALSACE € à 25 €. Site — : JANVIER La pièce « Mouton 2018 » évoque la quête identitaire au trav www.operanationaldurhin.eu Monteverdi, Purcell et Haendel.

KINGERSHEIM - THANN - KEMBS

Cirqu’onvolution C’est la Cie de Cirque catalane Eia qui ouvre la 27e édition du Festival Momix, jeudi 1er février à l’Espace Tival.

Artiste pluridisci commencé sa ca cassien clowne teau, avant de l’humour. Dem France a un Incr Jim Carrey à la fr homme caoutch ti d’un dessin an présente un spe hors normes, m spectateurs de que, chanteur, m

« InTarsi » est joué par quatre acrobates qui se jaugent, se cognent, se portent, se lancent et nous transportent dans leur farandole métaphorique. Photo Ben hopper

Construire, déconstruire, ne pas faire tomber, ne pas lâcher, transformer et transformer encore… Dans InTarsi, quatre acrobates, mêlant grâce, folie et virtuosité, nous transportent dans un univers peuplé de fragments de vie. Solitude, partage ou vivre ensemble sont évoqués à travers la danse, le théâtre de geste et, surtout, les arts du cirque (portés acrobatiques, banquine, minitrampoline, corde à sau-

ter). Un cirque en perpétuel mouvement, réflexif et viscéral, une invitation à partager une expérience humaine.

Jeudi 1er février à 19 h 30 à l’Espace Tival de Kingersheim. Tarifs : de 8,50 € à 12 €. Dimanche 4 février à 15 h au Relais culturel de Thann et samedi 10 février à 20 h à l’Espace Rhénan de Kembs. Site : www.momix.org

Atypique, dingue, est grand… le sien e

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

L’ALSACE JANVIER L' A LSA C E M A R DI 3— 0 J AN V I ER 2 0 1 82018

RIXHEIM

s taux ales

Un spectacle en perpétuel mouvement

née, présidée par la maire

Le spectacle parle du rapport de l’homme à son environnement. Il s’adresse aux enfants de plus de 8 ans.

DR

Dans le cadre de Momix, festival international jeune public, la Passerelle, à Rixheim, accueillera le spectacle Continuum (titre provisoire), de la compagnie Tête allant vers, le samedi 10 février.

, au milieu, est encore occupée et pas à Photo L’Alsace/A.L.

Les élus ont accepté un legs des héritiers de Fernand Audet qui, dans son testament, a voulu que les volumes restants des trois livres qu’il a écrits sur le peintre Marie-Augustin Zwiller, natif de Didenheim, soient remis à la commune.

Pour conserver la licence de débit de boissons 4e catégorie, un débit de boissons doit être ouvert au minimum huit jours d’affilée, tous les cinq ans. La période étant écoulée, Éric Vedrenne, agent communal, possesseur d’une autorisation délivrée par la sous-préfecture de Mulhouse, exploitera cette licence à la salle Meyer, 11, rue du Château, du 19 au 26 mars, de 8 h à 12 h.

Dans cette nouvelle création, la compagnie Tête allant vers continue sa recherche sur la relation entre le corps et l’objet par la construction en direct de structures évolutives. Trois personnages imaginent, inventent, adaptent et construisent de leurs propres mains des « refuges » provisoires, en perpétuel mouvement, développables et réutilisables à l’infini. À travers cette installation vivante, il est question de notre manière d’habiter le monde, du rapport de l’homme à son environnement ;

l’utilisation d’un minimum de matière pour un maximum de volume.

Continuum (titre provisoire) s’inspire du concept d’éphéméralisation développé par BuckminsterFuller, philosophe-architectedesigner, qui prônait un idéal futuriste du « faire plus avec moins », ou comment une révolution constructive de l’architecture et du design pourrait être une solution à l’avenir du monde qui se construit.

Y ALLER Samedi 10 février à 17 h à la Passerelle, allée du Chemin-vert à Rixheim. Tarifs : enfant (- 16 ans) 8 €/6 €; adulte 11 €/9 €. Renseignements et réservations au 03.89.54.21.55 et www.la-passerelle.fr

En bref LUTTERBACH

La communauté de paroisses près d’Oelenberg propose un échange sur le thème « Prendre soin de la Création : un enjeu pour tous », avec le conférencier Jacques Muller, ancien maire de Wattwiller et ancien sénateur vert du HautRhin, le samedi 3 février, à 14 h 30, à la salle des Brasseurs, rue du

jours de rencontres intenses, au cours desquelles plus de 100 joueuses et joueurs des catégories non classé à 4/6 s’affronteront.

MORSCHWILLER-LE-BAS

Un café des parents sur le thème « Comment accompagner les émotions de nos enfants ? Opposition, pleurs et crises de rage… Comment traverser l’enfance sans

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L’ALSACE — JANVIER 2018

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Mulhouse

DIM

JEUNE PUBLIC

Des robes rouges et une lettre Est-ce du théâtre, est-ce de la danse… Disons que « Lettre pour Éléna » est un subtil mélange des deux. Ce spectacle, présenté en partenariat avec le festival Momix, sera joué du 2 au 8 février au théâtre de la Sinne.

Une auteure et un chorégraphe s’associent pour créer, à quatre mains, un opus théâtre-danse où le texte devient partition musicale et terreau pour le mouvement sur scène. Lettre pour Éléna est une performance dansée et jouée, vive comme l’été, à la fois sensible et poétique, mais aussi franchement explosive et incarnée.

Des mains tachées par la terre et le jeu, une célébration de la vie et de l’amitié pour parler, à petits pas, de survivance et de résilience.

Au bord d’une route de campagne, un matin d’été, trois jeunes filles en robes rouges fouillent une montagne de lettres déposées là, pour elles. Il y en a de tout le monde, sauf d’Éléna, leur meilleure amie, la quatrième de la bande, qui reste muette pour une raison qu’elles ne s’expliquent pas. Il y a forcément une lettre d’elle, il faut la trouver. Au fil de leurs recherches, elles nous livrent à petits pas les mots de tout un village qui dit au revoir : ceux d’un petit frère qui n’est pas encore né et qui déborde de questions, d’un grand-papa déjà au ciel, qui les attend, les mots secrets qu’on aime lire et relire encore, les mots qui protestent, les mots fluos qui explosent d’amour… Et tranquillement, elles font de la place… Il y a aussi cet oiseau pas comme les autres, qui revient sans cesse, qui semble vouloir livrer un message… Et toujours cette lettre trop lourde, mais qu’on arrive finalement à ouvrir. Et vient le moment où elles ont fait suffisamment de place pour qu’elle arrive, cette lettre d’Éléna, qui réussit à dire adieu. Qui promet de ne pas oublier. Alors elles peuvent partir. Mais avant, elles écri-

Valère Staraselski pour « Le Parlement des cigognes » (Le Cherche Midi) sera l’invité de la prochaine conférence-rencontre à la librairie 47° Nord, Maison Engelmann, rue de la Moselle à Mulhouse. Suivie d’une séance de dédicace, la rencontre aura lieu mardi 30 janvier à 20 h. Cracovie, au cœur de l’Europe : durant la visite d’une galerie de peintures, de jeunes Français rencontrent un vieillard insolite portant nœud papillon en laine et canne à pommeau. Il se tient immobile devant un tableau représentant des cigognes. Qui est cet homme si irradiant d’énergie ? Au travers d’un récit bouleversant, le vieil homme témoigne de son expérience dans un pays jadis asservi

La Haute école ouvre ses portes les vendredi 2 e L’équipe pédago diants accueiller pourront découv s’informer sur les et les projets fut house prépare s tiers de la cré plasticien, de textile, designer dessinateur, ph rences, perform tions sont organ comprendre la d gnements propo

Vendredi 2 févri Conférence : « L d’art, les format avec Estelle Pag études en arts pla tion des options gn textile ; visite de l’école : sérig to, son, volume accès libre aux tout au long de l’

Samedi 3 févrie

Marion Baudinaud, Alex-Ann Boucher et Nina-Morgane Madelaine, les trois interprètes de « Lettre pour Éléna ».

vent à leur tour une lettre pour une petite fille qui trouvera son chemin. Et elles la déposent là. Pour Éléna.

DR

Pour Érika Tremblay-Roy et Christophe Garcia, qui signent la mise en scène et en mouvements de Lettre pour Éléna, tout a commencé par une image : celle d’écrire un spectacle pour trois jeunes filles en robes rouges. Érika est d’abord partie en écriture, au

rythme de la Symphonie tragique de Schubert, guidée par l’envie d’un spectacle fougueux et lumineux. Le défi était d’éviter que la danse ne tire le texte trop « d’un côté » ou la danse « de l’autre ». Jusqu’à la dernière minute, les deux artistes sont restés attentifs à repérer les moments où un bavardage trop appuyé ou une envolée lyrique inadéquate « faisait pencher la balance ». Dès qu’il n’y avait pas d’intérêt ou de sens que le théâtre et la danse s’articulent, une correction était apportée, afin de s’assurer d’un dosage le plus juste possible.

Y ALLER Lettre pour Éléna, en partenariat avec le Festival Momix, au théâtre de la Sinne, 39 rue de la Sinne à Mulhouse : du 2 au 8 février, vendredi 2 février à 9 h 30 et 14 h 15, dimanche 4 février à 16 h, lundi 5 février à 9 h 30 et 14 h 15, mardi 6 février à 9 h 30 et 14 h 15, mercredi 7 février à 9 h 30 et 15 h (tout public), jeudi 8 février à 9 h 30. Durée : 50 mn. Tréteaux de Haute Alsace, 39 rue de la Sinne, Mulhouse. Tél. 03.89.66.06.72 ; fax.

03.89.33.78.43 ; treteaux@mulhouse-alsace.fr ; www.treteaux-alsace.com

par les nazis. Il livre cette part de vérité sans laquelle il n’est pas de liberté possible. Cette vérité irréparable que l’on porte en soi, pour toujours. Une poignante leçon d’histoire. Le Parlement des cigognes est le neuvième roman de Valère Staraselski, auteur d’Une histoire française, de L’Adieu aux Rois, d’Un homme inutile… Écrivain et essayiste français, diplômé en histoire et docteur ès Lettres, Valère Staraselski est directeur de la culture au sein du comité d’entreprise de la Caisse centrale d’activités sociales des industries électriques et gazières (CCAS), membre du comité d’honneur de la Société des amis d’Elsa Triolet et Aragon, et membre du conseil scientifique de la Fondation Gabriel-Péri. Réservations par télé-

phone ou par mail : 03.89.36.80.00 ; librairie@47degresnord.com George-Henri Melenotte pour son ouvrage « Freud incognito - Danse avec Moïse » sera l’invité d’une conférence-rencontre organisée par la librairie 47°Nord, Maison Engelmann, rue de la Moselle à Mulhouse le mardi 6 février à 20 h.

En extrayant son Moïse du marbre, Michel-Ange savait-il qu’un certain Sigmund Freud allait bien plus tard danser autour ? Il s’ensuivit un article publié incognito, sans que son auteur en ait jamais donné la raison. Un détail intéresse tout spécialement Freud : le mouvement de la main droite de la statue, qui la sort de l’immobilité du marbre et dont la trace subsiste

dans le cordon de barbe du prophète. Ayant élu une sculpture, Freud pouvait-il en rendre compte comme il l’avait fait pour le rêve, le symptôme, le mot d’esprit, par une interprétation d’ordre symbolique ? C’est bien plutôt un certain espace que découvre ici GeorgeHenri Melenotte, où se meuvent Freud et Moïse, cet espace à propos duquel Lacan avait discrètem e n t fo u r n i d e p ré c i e u s e s indications. George-Henri Melenotte exerce la psychanalyse à Strasbourg. Il a précédemment publié Substances de l’imaginaire (Epel, 2004). Conférence en entrée libre, sur réservation avant le 5 février, dans la limite des places disponibles. Renseignements et réservations au 03.89.36.80.00 ou librairie@47degresnord.com

Faire danser un texte, faire parler les corps

À noter CONFÉRENCES

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27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

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27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

DNA — FEVRIER 2018

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27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

VIVRE MIEUX DNA — FEVRIER 2018

Q MERCREDI 21 FÉVRIER 2018

THÉÂTRE JEUNE PUBLIC Bilan de la 27e édition

Momix pour les grands et les petits Après une adolescence prolifique, le festival Momix de Kingersheim, près de Mulhouse, est entré dans l’âge adulte. Le Festival jeune public, de loin pas réservé qu’aux enfants, se taille la part du lion dans un créneau quelque peu inconfortable d’un festival qui crée du lien intergénérationnel.

V

ingt-sept ans qu’à Momix, on s’efforce de « parler au cœur de tous, sans distinction d’âge ni d’origine », rappelle le maire Jo Spiegel ; mais aussi de « sortir d’un système de consommation, de simple divertissement, pour faire grandir les enfants, les faire s’intéresser à des spectacles moins évidents, sur des sujets de réflexion, d’interrogation, pour instaurer un dialogue entre les générations, des temps de partage, de curiosité », souligne Philippe Schlienger, le directeur du festival. Et ce fut, cette année encore, « une belle réussite de ce point de vue ».

Focus sur l’Allemagne en 2019 Une réussite aussi du point de vue de la diversité et de la qualité des spectacles proposés par une quarantaine de compagnies, avec les belles surprises des focus Momix à la flamande et Glaz Kids la Bretagne à Momix.

Et une réussite enfin, du point de vue de la fréquentation aussi, avec quelque 13 000 spectateurs rien qu’à Kingersheim, sans parler des centaines d’autres qui ont investi les salles et les lieux devenus parte-

Le prix du Jury Momix 2018 a été décerné à Médina Mérika, théâtre musical, par la Compagnie Nomade in France. DR naires : comme la Passerelle de Rixheim, le Triangle à Huningue, le relais culturel de Thann, l’espace Grün de Cernay, la Margelle de Staffelfelden, la Halle au blé d’Altkirch, l’Espace 110 à Illzach, Riverhin à Village-Neuf, le Forum à Saint-Louis ; et la Filature, les Tréteaux jeunesse, l’Afsco, la Fac de la Fonderie, la bibliothèque centrale à Mulhouse ; et plus loin, le Grillen à Colmar, l’espace Gantner de Bourogne, la Salle du cercle de Bischheim, la Maison des arts de Lingolsheim ou les Scènes Vos-

ges Épinal… pour des spectacles de Momix délocalisés, ou des spectacles partenaires.

Entre excellence et accessibilité, Momix est aussi devenu un marché pour quelque 200 professionnels de toute la France et d’ailleurs. Les projets foisonnent et l’édition 2019 se prépare d’ores et déjà, avec un focus sur l’Allemagne, notre voisin, et ses compagnies qui gagneraient à être connues chez nous et des partenariats qui pourraient s’engager avec le Goethe Institut, la plateforme franco-alle-

mande et les écoles bilingues du secteur. Tout un programme.

M.M.

R

Q Prix du Jury 2018 : Médina Mérika, Nomade in france (France) ; prix Coup de cœur du jury : Horses, Cie Kabinet K & Heptaleis (Belgique) ; prix du Jury junior 2018 : Fulmine, Cie Aïe Aïe Aïe (France) ; prix Résonances 2018 : NIPT, Cie Laika (Belgique) ; prix CMCAS d’EDF Mulhouse : Rag’n Boogie, pour les petits et ceux qui ne veulent encore grandir, Sébastien Troendlé (France).

LES ÉCHECS

Un thème très contraignant Quatre pions d’avance, voilà un avantage qui devrait assurer une victoire facile

1.De2-c4 + Df8-b4. À présent, les blancs peuvent gagner le pion e4 par une manœuvre triangulaire, recelant constamment une me-

mat ! ( Q Étude de A.Ojanen, 1943

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

JDS — FEVRIER 2018

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Mulhouse

L’ALSACE — FEVRIER 2018

VE ND RE D I 9 FÉ V RI E R 2018

L'ALSACE

MOMIX

Le festival garde le Cap breton Momix et la Bretagne, ça fait vingt-sept ans que ça dure… Une vieille complicité dont le public du festival ne se lasse pas. Parmi les acteurs « canal historique » de l’amitié artistique alsacobretonne, il y a Serge Boulier, fondateur du Bouffou théâtre. Il était là déjà au tout début des années 90… Autre compagnon de route, Denis Athimon et son inénarrable Bob théâtre.

Comme lui, j’aime beaucoup les ânes et les cancres. Être un âne, c’est pas si bête… Être nul en dictée n’empêche pas de faire des choses dans la vie. L’école, c’est important évidemment, mais l’imagination aussi. Et voyager… Ce qui compte, c’est une vie remplie de curiosité et de gourmandise. Cultiver l’imagination des enfants…

Frédérique Meichler

Polar porc, Vache à plumes (et autres poules à pis), Bynocchio de Mergerac, La mer en pointillés (Molière du spectacle jeune public en 2007), Toi du monde, Kitch Club du côté du Bouffou. Du Balai, Hans et Gretel, Nosferatu, Princesse K, Fin de série, Bartleby du côté du Bob… Pour les mordus de Momix qui ne décrochent pas du festival année après année, tous ces titres évoquent des souvenirs.

Le Bouffou et le Bob sont des compagnies « fétiches » que le directeur du Créa, Philippe Schlienger, a souvent conviées dans sa programmation. Des compagnies incarnées par deux « figures » emblématiques, Serge Boulier pour le Bouffou, Denis Athimon pour le Bob. Ce qu’on a peut-être oublié, c’est que ces deux-là étaient côte à côte sur scène pour un autre spectacle marquant, Scapin ou la fortune du pot… Rencontre croisée avec deux auteurs, metteurs en scène, comédiens, marionnettistes autodidactes qui ont fait voyager des générations de spectateurs de Momix… et qui reviennent ce weekend, fidèles à Kingersheim.

Comment le théâtre est-il entré dans votre vie ?

Denis Athimon : Par hasard… J’ai arrêté les études (histoire) assez rapidement, je bossais comme plombier… Je ne voulais pas faire mon service militaire et j’ai été objecteur de conscience. Je me suis retrouvé à Rennes, au théâtre Lillico, j’avais jamais mis les pieds dans un théâtre, j’ai pris une grande baffe ! J’ai bossé comme homme à tout faire, technicien… J’ai rencontré le Bouffou à ce momentlà, je l‘ai accompagné sur une tournée de Bynocchio…

Serge Boulier : Je n’ai pas eu de désir de théâtre, petit. Ce sont les rencontres… À la sortie de l’école, j’avais le choix entre bosser comme technicien pour une grande marque française de pneus ou entrer aux Beaux-arts à Nantes. Mes parents ont eu le courage de me laisser le choix… Je suis allé aux

« Toi du monde » du Bouffou, prix Momix en 2015 Archives L’Alsace/Darek Szuster

Beaux-arts, j’y suis resté six mois.

J’avais envie d’avoir les mains dans la gadoue. Je suis tombé sur un président de MJC qui cherchait quelqu’un pour un atelier de marionnettes. J’ai toujours aimé dessiner, bricoler… Et puis, manipuler les marionnettes derrière un castelet, ça me convenait bien… J’ai créé le Bouffou en 1986 et en 1998, j’ai ouvert un lieu dans un ancien cinéma qu’on a réhabilité à Hennebont. Le Théâtre à la coque est un lieu de création, de résidence, de diffusion, de professionnalisation aussi pour des compagnies qui créent dans le domaine de la marionnette et du théâtre d’objet… « Scapin et la fortune du pot » a été programmé à Momix en 2000.

Vous étiez tous les deux sur scène…

Denis Athimon : Oui, je faisais la lumière sur le spectacle. Et à un moment, le partenaire de Serge a fait d’autres trucs, il m’a proposé de le remplacer… En même temps, j’avais créé le Bob théâtre et mon premier spectacle, Du Balai. Ça a marché, j’ai continué. Je suis devenu comédien sur le tas ! J’ai jamais pris de cours…

Vos liens avec le festival…

Serge Boulier : Ça a commencé il y a longtemps, un vrai compagnonnage ! Je crois que le premier spectacle, c’était Polar porc qu’on a joué pour l’inauguration de la mé-

« Nosferatu », présenté à Momix en 2004 et en 2011. Archives L’Alsace/Darek Szuster

diathèque et de la salle audio du Créa, en 1991 ou 92. On a présenté ici la plupart de nos créations…

Momix nous a permis de tourner en Alsace avec plusieurs spectacles, dans le cadre des Régionales, Vache à plumes, Toi du monde, Mauvaise herbe…

Denis Athimon : Je pense que tous les spectacles du Bob sont venus à Momix ! (NDLR : Nosferatu a même été reprogrammé, sept ans après sa création !) Je me souviens que c’est Hans et Gretel, que j’ai dû jouer en 2001, qui nous a permis de décoller, de nous professionnaliser… On a eu le prix Momix et on l’a joué pendant trois mois dans la région… Parmi les nombreuses anecdotes Momix, je peux en ra-

conter une… Pour Princesse K, j’avais besoin d’un éclair au chocolat à chaque représentation. On s’est rendu compte que le régisseur qui adorait ça, Alex, en achetait deux à chaque fois ! À la fin, on lui a offert un éclair géant de 40 cm…

Comment peut-on décrire la philosophie de vos compagnies ?

Qu’est-ce qui vous guide ?

Serge Boulier : J’ai trouvé ma voie dans le théâtre d’objet et la marionnette. Ce que j’ai envie de faire passer, c’est un peu ce que je raconte dans mon nouveau spectacle, Du vent dans la tête… C’est un peu mon point de vue à moi. Je voulais parler de l’école, et de Prévert, qui n’est pas qu’un nom d’école…

Denis Athimon : Au Bob, on cherche à raconter des choses graves en ne se prenant pas au sérieux, tout en le faisant très sérieusement !

Comment dire des choses, l’air de rien… Je déteste la morale ! Pour cette nouvelle création intitulée De l’avenir incertain du monde merveilleux dans lequel nous vivons, différente des précédentes (c’est une vraie comédie musicale, rien à voir avec le théâtre d’objet), on évoque les relations humaines dans notre société. On l’a écrite pendant les dernières élections…

En se demandant : mais comment les gens peuvent se parler comme ça ??? C’est une succession de tableaux musicaux dans l’esprit du Bob, de la dérision, du second degré, de l’ironie et du cynisme…

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www.lalsace.fr 2e week-end Le 2e gros week-end Momix commence aujourd’hui et se poursuit jusqu’à dimanche soir. À l’affiche, 18 spectacles pour tous les âges. Après la création flamande le week-end dernier, zoom sur les compagnies bretonnes : Je me réveille, Du vent dans la tête, Fulmine, Cendrillon, Fille et soie, De l’avenir incertain… Et à la Passerelle de Rixheim : En un éclat, Colimaçonne, Smile City. Programmation complète : www.momix.org

« Du vent dans la tête », création du Bouffou, ce samedi à 10 h et 15 h 30.

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« De l’avenir incertain… », création du Bob, ce dimanche à 17 h.

DR

Bienvenue dans la maison-livres Jury des juniors : des regards avisés Depuis le début du festival, Jean-Jacques Megel-Nuber a posé sa maison-livres dans la C’est la 3e année que le festival Momix demande à un jury d’enfants (adolescents) de choisir cour des Sheds. Cette librairie d’occasion itinérante fait le bonheur des familles-Momix. un spectacle dans une sélection adaptée à leur tranche d’âge. Une belle expérience...

Sur les routes depuis l’été 2017, la maison-livres « Au vrai chic litterère » fait escale cette année au festival. Une première qui ravit JeanJacques Megel-Nuber, lui qui fréquente Momix depuis de nombreuses années, à titre personnel ou professionnel (il a aussi été, dans une ancienne vie, programmateur de spectacles jeune public). « Je fais de belles rencontres, ça marche très bien ! J’ai beaucoup de familles qui passent et certaines repartent avec les bras chargés de bouquins… » Il faut dire que le public

de Momix est souvent amateur d’albums et de belles histoires et que la maison-roulotte-librairie de Jean-Jacques Megel-Nuber permet de faire le plein de bouquins d’occasion à des prix très doux (2 € pour les poches, jusqu’à 10 € pour les albums grand format). « Au vrai chic littérère » est aussi dépositaire de toutes les publications de Lansman Éditeur, spécialisé dans le théâtre jeunesse. On peut y trouver les textes de plusieurs spectacles présentés pendant le festival (Des illusions, Du bruit sur la langue, Lettre

« Au vrai chic litterère » permet de très belles rencontres autour des livres. Ce weekend, on pourra aussi y vivre des « lectures-flash » à la carte. Photo L’Alsace/Darek Szuster

pour Elena…) Tout ça avant d’aller se détendre ou s’alimenter aux Sheds, entre deux représentations. La jolie librairie itinérante a vraiment trouvé sa place, au cœur du village Momix…

Pour le libraire, c’est aussi une belle opportunité de travailler à la mortesaison, de faire le joint entre l’été et le printemps où il reprendra la route, en fonction des événements et des fêtes. Si, habituellement, il offre des livres pour toutes les tranches d’âge, il a privilégié pour Momix son fonds littérature jeunesse. « J’ai plus de 3000 ouvrages disponibles », indique-t-il. Hulul, œuvre culte de la littérature jeunesse qu’on doit à l’attachant Arnold Lobel, figure en bonne place sur l’étagère, mais on y t ro u v e a u s s i u n e fo u l t i t u d e d’auteurs. Jean-Jacques Megel-Nuber aime beaucoup des auteurs classiques comme Jack London ou Roald Dahl. « Dahl, ça devrait être obligatoire à l’école ! » dit-il. Il veut faire partager avec ses visiteurs des ouvrages de Ruth Brown (Une histoire sombre, très sombre), Voutch… « Je ferai des lectures-flash, à la demande », annonce-t-il. Envie d’une petite histoire ? Si vous voyez de la lumière, poussez la porte et venez vous installer confortablement dans ce salon aux murs tapissés de promesses…

« Je trouve que toute la mécanique des corps est vraiment très élégante, la gestuelle très poétique ». « C’est très chorégraphié et en même temps, on a l’impression que certains passages sont improvisés… » « Elles utilisent vraiment bien cette rampe, qui symbolise plein de choses… » « Un moment, j’ai trouvé qu’il y avait trop de danse, que c’était un peu répétitif » « J’ai beaucoup aimé la mère hystérique… Un peu d’humour dans cette histoire assez sombre ! » « C’est réaliste, il y a de la tristesse… » « Ça me fait penser à la pièce qu’on travaille en ce moment (Assoiffés, de Wajdi Mouawad), l’ado qui se révolte contre tout… » « C’est assez désespéré… On est dans le chaos des sentiments.» « Il y a quand même un peu d’espoir à la fin, elle va vers la liberté… » Impressions à chaud glanées lors du débriefing du Jury des juniors, juste après la représentation de Des Illusions, au tout début du festival.

Le jury rassemble huit adolescents, Maxime 12 ans, Marie 14 ans, Naomie 14 ans, Hyppolite 13 ans, Justin 11 ans, Sophie 13 ans, Jules 14 ans, Marius 14 ans. Tous ont une pratique théâtrale, sont élèves dans les

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Après chaque représentation de spectacles de la sélection, Anne-Laure MossièPhoto Judd re-Walger organise un débriefing à chaud…

classes d’Anne-Laure Mossière-Walger. C’est la 3e fois que Momix propose à un jury des juniors de décerner un prix, parmi une sélection de huit spectacles correspondant à leur tranche d’âge.

Engagement « C’est un sacré engagement, pour les parents aussi… Après chaque représentation, on se retrouve pour discuter ! » Leur propre expérience du théâtre leur permet de porter un

regard avisé sur tous les aspects d’une pièce, qualité du texte, du jeu, de la mise en scène, de la scénographie, rythme, lumière… Leur verdict pour cette édition 2018 tombera dimanche soir, en même temps que celui du Jury Momix ! Et pour les compagnies, le jugement des enfants a beaucoup d’importance…

Les spectacles en lice pour le Jury des juniors : Des illusions, Going Home, Le grand voyage, Arthur et Ibrahim, Du bruit sur la langue, Fulmine, De l’avenir incertain, Des idées grises.

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

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L’ALSACE — FEVRIER 2018

Mulhouse

DIMANCHE 11 FÉVRIER 2018

L'ALSACE

FESTIVAL

Momix, émotions partagées À quoi reconnaît-on un bon spectacle jeune public ? Quand il laisse une petite larme au coin de l’œil quand la lumière se rallume, c’est bon signe… Le 2e week-end de Momix a offert de belles découvertes, dont un petit bijou du Bouffou. chons !), ni sur la violence, même si on joue… Ce remake de la plus célèbre chasse à l’homme du début du IIIe millénaire, sur un plateau de théâtre truffé d e c a m é ra s, d ’é c ra n s, d e maquettes et de jouets, est fait avec tant de sérieux et de conviction, de la part des comédiens, manipulateurs et preneurs d’images, qu’on a parfois du mal à savoir s’ils sont dans le 15e degré ou la fascination…

Frédérique Meichler Photos : Darek Szuster

Si c’est souvent dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes, une nouvelle création artistique est toujours une prise de risque… La compagnie Le Bouffou, référence dans le monde du théâtre de marionnette et d’objet, vient cette année avec sa toute dernière création, Du vent dans la tête, un véritable petit bijou de spectacle qui a arraché quelques larmes à des jeunes parents.

Des larmes qui n’ont rien à voir avec la tristesse mais tout avec l’émerveillement du spectacle vivant. Et si l’émotion monte, c’est parce que cet émerveillement est partagé entre parents et enfants ou grands-parents et petits-enfants. On sort de là heureux et rempli d’avoir été happé et attendri par l’histoire de « S », le cancre à la recherche de son bonnet d’âne, avide de voyage, et Nat, Madame je-saistout qui le suit dans ses pérégrinations autour du monde, y découvre la vie débarrassée de ses bouchons…

Un texte truffé de jeux de mots et de références rigolotes, une scénographie inventive qui recèle à chaque minute une surprise poétique, un conte philosophique plein de tendresse et de simplicité qui s’achève sur un air de musique emprunté à Prévert/Kosma,

« Du vent dans la tête », une très belle suprise de cette édition.

ancré dans nos mémoires… En sortant de cette école-là, chacun fait sa vie et, pour S, fiché comme un âne, comme pour Nat, première de la classe, la vie… « ça va ! »

Leila Anis, une révélation Vendredi soir, autre très belle surprise, le texte puissant de Leila Anis, à la fois auteure et comédienne, qui semble aussi fluide dans son jeu que le sang qui coule dans ses veines. Du bruit sur la langue relève le défi de parler de 40 ans du rapport de notre pays avec ses « étrangers » et de la

Leila Anis, auteure et interprète d’un très beau « Bruit sur la langue ».Photo L’Alsace

Photo L’Alsace

quête d’émancipation d’une jeune femme, Chams (soleil en arabe), « boule de feu ».

En sortant de A house in Asia, spectacle pour le moins original et saisissant de la compagnie espagnole Agrupacion Senor Serrano, le public était plus partagé, sur l’âge indiqué (8 ans) : un peu jeune. Cette reconstitution minutieuse et décalée de la traque de Ben Laden jusqu’au moment où il est abattu dans sa villa retranchée d’Abbottabad au Pakistan n’épargne pas le public, ni sur le plan sonore (on aurait presque pu distribuer des bou-

Il faut reconnaître à ce spectacle un talent réel dans le détournement des images, l’entretien du suspense.

L’idée géniale de s’appuyer sur des images de vieux westerns et du fameux Moby Dick, lorsqu’on songe aux noms de code choisis par l’armée américaine, « Geronimo » pour Ben Laden (il fallait le faire…), « Neptune Spear » (lance de Neptune) pour l’opération de sa capture… Si certains passages sont une vraie réussite, on aurait aimé que la dérision ne se loge pas seulement dans le cynisme des visages et la froideur clinique du récit…

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Emma Lloyd, une « Cendrillon » very politically incorrect…

Photo L’Alsace

Une passion brésilienne Parmi les « pros » du festival, Karen Acioly est probablement la plus fidèle et la plus éloignée géographiquement du festival… « Je suis venue pour la première fois il y a quinze ans et, depuis, je n’ai manqué aucune édition de Momix ! » confie Karen Acioly, directrice d’un festival à Rio de Janeiro au Brésil. Elle est devenue une véritable ambassadrice du rendez-vous jeune public initié par le Créa. « Pour moi, Philippe Schlienger, c’est le top du top du top ! » Karen Acioly a créé leFestival internacional intercambio de linguagens (FIL) (www.fil.art.br) en 2002. « C’est un festival qui programme toutes sortes d’événements culturels, qu’on ne peut pas vraiment mettre dans une case… Il y a du théâtre, mais aussi des propositions qui mélangent plusieurs lang a g e s , d e l ’a r t v i s u e l , d e s expositions… Ça se passe dans des salles de spectacles, mais aussi dans l’espace public, des endroits inattendus… » En 2003, Karen Acioly se rend au consulat de France à Rio pour faire « une carte » des festivals jeune public, avec le projet de découvrir la création européenne. « Quand je suis arrivée à Paris, j’ai rencontré Brigitte Chaffaut à l’Onda. Elle m’a dit : “ Tu as tout faux !

Tu dois d’abord aller à Momix à Kingersheim, c’est LE meilleur endroit pour découvrir des spectacles ! ” » Le festival organisé par Karen Acioly se déroule en octobre (« Chez nous, c’est le printemps… »). Et depuis

toutes ces années, la directrice artistique du Fil a invité de nombreuses compagnies découvertes à Momix. « Une quarantaine au total… J’ai fait venir le Bob avec Nosferatu, beaucoup d’autres choses, Echoâ, Pile ou Face, Bounce !….» Si bon nombre de ces propositions sont des spectacles de cirque ou du théâtre avec peu de mots, il arrive que les compagnies invitées se mettent au portugais… Karen Acioly est auteure et metteure en scène, elle a publié une quinzaine d’ouvrages pour la jeunesse (dont certains sont traduits en français, d’où sa motivation pour apprendre notre langue).

Momix en récompense Cette année, pour la première fois, Karen Acioly n’est pas venue seule mais avec deux jeunes artistes de 18 et 19 ans, Victoria et Marcos. Ce duo de danseurs est lauréat d’un tout nouveau prix lancé par la directrice du festival des arts de Rio. « Ça s’appelle Scène ouverte, c’est un concours. Il y a un jury populaire et un jury professionnel. Et le prix, c’est de découvrir le festival Momix ! » Victoria et Marcos profitent de cette venue à Kingersheim pour faire un tour d’Europe en un mois : ils feront escale à Zurich, Milan, Bruxelles, Amsterdam, Londres, Paris et Berlin… Dans ces deux dernières capitales, ils découvriront des centres internationaux de danse.

Une délégation brésilienne a pris part au festival Momix 2018.

Photo L’Alsace

MUSIQUE

Les filles se taillent la part du lion à GéNéRiQ Le festival GéNéRiQ poursuit son petit bonhomme de chemin avec, vendredi soir, deux rendez-vous à la bibliothèque centrale de Mulhouse et au Noumatrouff.

Et une affiche très féminine.

Jean-Marie Valder

GéNéRiQ a commencé son vendredi soir à la bibliothèque centrale de Mulhouse par un concert solo mais nullement soporifique de Jean-Michel Blais, pianiste classique qui « souhaite que ses publics soient constitués à la fois de hipsters et de grandsmères ».

Puis, au cœur de la soirée, direction le Noumatrouff pour un programme des plus copieux et quatre groupes dans lesquels les femmes tenaient la barre et qui nous en ont fait voir de toutes les couleurs. Une soirée qui a commencé avec un pur produit du terroir, Mouse DTC,

toujours aussi frêle en apparence mais tranchante comme l’acier quand il s’agit de compter l’amour avec « quelques chansons explicites ». Pas question pour la Mulhousienne de conter fleurette en ces temps de Saint-Valentin. Ici, les caresses sont pénétrantes et les blessures laissent quelques cicatrices.

Après cette mise en appétit sur la petite scène club, direction la grande scène, toujours devant un public que l’on aurait attendu plus nombreux. On attaquait le vif du sujet et les femmes continuaient à tenir le haut du pavé avec une Flèche Love qui, après avoir claqué la porte de Kadebostany, se lance en solo,

un groupe avec à sa tête l’envoûtante Flore Benguigui, pour un final tout en douceur, un cocktail disco pop élégant qui allie avec intelligence instruments et machines électroniq u e s , r é f é r e n c e s cinématographiques et passion omniprésente pour le live.

Pour celles et ceux qui n’auraient pas eu le courage d’aller au bout de la nuit, ils pourront retrouver l’Impératrice le 28 mars à La Laiterie à Strasbourg.

Les Mulhousiens de Mouse DTC ont ouvert les festivités vendredi soir au Noumatrouff.

bien décidée à « créer un espace de bienveillance » avec son public, en transformant la salle du Nouma en ashram du corps et de l’âme, dans une ambiance tibétaine tendance féministe.

L’Impératrice pour finir

Flèche Love a créé « un espace de bienveillance ».

Photo L’Alsace

Pas forcément de tout repos, tant la belle se donnait corps et âme avec son trio masqué oscillant entre déguisements bal des veuves et ZZ top. Petit inter-

Photos L’Alsace/Hassna Ouali

Y ALLER GéNéRiQ se termine aujourd’hui avec, à 20 h au théâtre de la Sinne à Mulhouse, Cabadzi X Blier et Eddy de Pretto.

mède technique, le temps de passer au bar et d’embrasser ses amis et l’on retrouvait sur scène une bande de petits jeunes ayant bien digéré la britpop, les Caennais de Concrete knives et leur indie-pop qui a fait gentiment sautiller le public avec leurs allures de turbulents garnements et une chef de file, Morgane Colas, fragile mais tellement énergique.

Enfin, sur les coups de minuit, arriva sur scène l’Impératrice,

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L’Impératrice a offert un cocktail disco pop élégant.

Photo L’Alsace

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

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Notre agglo dossier

VENDREDI 2 FÉVRIER 2018

L 'A L S ACE

MOMIX

Même pas peur de mon ombre !

L’ouverture du festival Momix a eu lieu hier soir à Tival. Mais bien avant l’arrivée des compagnies, beaucoup d’enfants profitent d’ateliers artistiques et de médiations culturelles. Pour devenir des jeunes spectateurs éclairés et attentifs.

Textes : Frédérique Meichler Photos : Darek Szuster

Jeudi matin, dans la salle audio du Créa, les élèves de la petite section de l’école maternelle Louise-Michel de Kingersheim se sont amusés à tout mélanger… L’ombre de leur corps en mouvement et les couleurs de leur dessin qui plante le décor. L’aboutissement d’une série d’ateliers, animés par Michel Liégeois de la compagnie En attendant. La cerise sur le gâteau d’un beau parcours (voir encadré ci-contre), c’est le festival Momix. Ils vont découvrir lundi, en séance scolaire, le spectacle À l’ombre du nuage, à l’origine de cette grande aventure dans l’univers de l’ombre et de la lumière.

« On crée des ponts entre le livre et les enfants toute l’année, indique Colombe Gewinner qui travaille à la médiathèque de Kingersheim, au 2e étage du Créa. C’est notre mission de mettre le livre dans leurs mains, tout petits déjà, même quand ils sont encore dans le ventre de leur maman ! Parce que leur raconter une histoire, c’est ce qui va nourrir le langage, le vocabulaire, l’imagination, le développement de la syntaxe… Ça passe par le sensoriel… Ce qui est positif et important, c’est ce lien tissé entre enfants et parents grâce au livre. Parfois, les parents hésitent, ils ont l’impression qu’ils ne racontent pas bien, n’osent pas, mais chacun peut raconter une histoire à sa manière. »

Tout un parcours

Comme une toupie au milieu de ses gribouillis « Tu vois Rayan, comme ton petit dessin est devenu tout grand !

Maintenant, tu peux jouer dedans… » Après avoir ajusté son dessin sur le projecteur tout au fond de la scène (un dessin effectué aux feutres sur une feuille plastique transparente), Rayan danse devant la lumière et dans l’enchevêtrement de lignes multicolores, du plus bel effet de l’autre côté du grand drap blanc. Rayan a du mal à céder sa place… Mais tout le monde joue à tour de rôle.

Achraf bondit et tourne comme une toupie au milieu de ses gribouillis. « Wouah ! C’est magnifique ! » s’exclame un enfant, quand surgit sur la toile la production de Quentin. Chaque dessin est différent, raconte autre chose… « On dirait un clown rigolo », commente un enfant, en voyant Quentin sautiller dans le labyrinthe rouge orné de points et de traits.

Pour que le livre devienne une évidence

Après avoir dansé et joué dans leur dessin, les enfants ont participé à un grand bal collectif…

Les enfants rient. « Un clown, il aime bien entendre le public qui rit ! » explique Michel Liégeois.

L’animateur propose à Quentin de grandir son ombre. L’enfant hésite, puis se souvient d’une précédente séance. Il s’approche de la source de lumière. Jusqu’au moment où son corps fait totalement écran et tout disparaît… Ces enfants initiés aux secrets du théâtre d’ombres comprennent désormais qu’un loup effrayant peut se cacher derrière une créature minuscule !

Un dessin, une histoire Ambre avance timidement derrière le drap, pose son dessin. Des taches bleues et roses suggèrent des nuages. La silhouette de la

petite fille apparaît, presque statique. « Tu peux faire semblant de dessiner sur le drap, ou tu peux danser… » Ambre, discrète de nature, reste immobile. Seules ses couettes semblent s’animer, elle fait « non » de la tête… Michel invite sa maman (les parents sont les bienvenus), à rejoindre la petite fille pour jouer avec elle. Mise en confiance, Ambre se met à onduler. « Regardez comme c’est joli, vous avez le bon vêtement ! » commente l’animateur. Les manches larges de la maman dessinent des ailes de papillon. La petite traverse encore tout le champ de la scène derrière le drap, l’index de sa main droite dans la bouche. « On a l’impression que tu as perdu quelque chose… C’est drôle ! » Nouveau dessin, nouvel univers.

Photo L’Alsace

Chez Assia, c’est un festival de traits colorés. « C’est un piège ?

Une toile d’araignée ? demande Michel, tu as sacrément sali mon drap ! Ça ne va pas, ça ! On va voir si ton ombre arrive à effacer tout ça ! » Malgré les grands mouvements de bras et la main qui « nettoie » la toile, les traces multicolores restent indélébiles.

Tyfany a dessiné une ligne rouge, presque droite, au milieu de sa feuille. Michel Liégeois en profite pour introduire un nouvel élément : il confie à la fillette une forme de nuage au bout d’une tige. « Tu veux bien que mon nuage se promène sur ton chemin rouge ? Fais-le rebondir, comme un ballon… » Cécilia s’amuse à toucher les traits noirs, puis les traits bleus de son dessin. Sylia se précipite dans l’immense tache rouge qui occupe une grande partie de la toile…

Pour cette 27e édition de Momix, cette médiatrice du livre est particulièrement heureuse. « Grâce à l’implication de l’Aca (Agence culturelle d’Alsace) ce projet autour du spectacle À l’ombre d’un nuage a pris une grande ampleur.

C’est tout un parcours sur une an-

née », explique Colombe Gewinner. De nombreux enfants ont découvert le théâtre d’ombres (sept séances de 1 h 30 pour les petits de maternelle par exemple) dans le cadre du PEDT (projet éducatif local), les parents ont été associés. Il y a eu une synergie des différents partenaires culturels, des formations proposées pour les personnels des bibliothèques et des structures petite enfance…

La bibliothécaire, qui œuvre depuis une dizaine d’années déjà à la Souris verte (Multi-accueil à Kingersheim), mesure l’impact de ces actions de médiation du livre. « Le livre est un objet vraiment familier, les enfants savent comment le manipuler. » Et les personnels savent s’emparer de cet outil. « On a suivi une formation d’une matinée pour découvrir des techniques d’animation du théâtre d’ombres, avec très peu de moyens… En une heure, on a réussi à monter un spectacle d’une dizaine de minutes autour d’un livre… On a eu l’impression de repasser le Bafa, mais c’est vraiment chouette ! »

Colombe Gewinner travaille à la Médiathèque de Kingersheim et s’occupe de toutes Photo L’Alsace les animations avec les écoles et les structures petite enfance.

« À nos mille morceaux »

Les enfants « spectateurs » commencent à gigoter sur le petit banc. Ça tombe bien, tout le monde a pu « évoluer » dans son propre décor. Michel Liégeois propose pour terminer un jeu collectif : il distribue des gélatines (feuilles transparentes colorées pour projecteurs) à tous les enfants et les invite à bouger doucement sur l’air de… Pop-corn. Quand la musique s’arrête, les enfants doivent s’immobiliser aussitôt. Toutes les petites ombres et les couleurs s’impriment sur la toile, l’espace de quelques secondes…

La fête…

Photo L’Alsace

Quentin s’est amusé à « voler » dans son labyrinthe coloré.

Photo L’Alsace

SE RENSEIGNER www.momix.org Tél.03.89.50.68.50.

Onze jours intensifs Momix, c’est une équipe de salariés et bénévoles sur le pont pendant onze jours, de manière intensive.

Si le festival se prépare bien en amont, la mobilisation s’est accélérée ces derniers jours. Pendant la manifestation elle-même, 40 bénévoles viennent donner un coup de main sur différentes missions et une dizaine de salariés du Créa et du service technique de la Ville s’y consacrent jours… et nuits parfois !

Sans compter les nombreux intermittents qui assurent tout l’accompagnement des spectacles. Compte tenu de la multiplicité des sites (Espace Tival/Crea/Salle Cité-Jardin, Salle de la Strueth, Village des enfants/Sheds) et du grand nombre de représentations, pas le temps de chômer… Il faut aussi préparer quotidiennement les repas pour toutes les compagnies, artistes et techniciens, etc.

L’exposition photo est visible jusqu’au 9 mars.

La Passerelle de Rixheim est un partenaire historique du festival Momix et chaque année, la structure accueille plusieurs spectacles. « Nous avons un long compagnonnage avec la compagnie AK Entrepôt, indique Céline Berthelard, directrice artistique de la Passerelle. Laurance Henry, plasticienne/metteuse en scène, et Pauline Maluski sont venues à deux reprises en résidence au printemps dernier, pour la préparation de deux spectacles. L’un est présenté en séance publique, En un éclat (sam. 3 février à 10 h et 16 h), l’autre, Colimaçonne, est réservé aux structures petite enfance. » Pour En un éclat, qui réunit sur le plateau un jeune danseur hip-hop et une danseuse de plus de 70 ans, de culture classique, Laurance Henry et Pauline Maluski se sont immergées dans des lieux de vie : les structures petite enfance de la Passerelle et l’Ephad SaintSébastien, situé au centre de la commune. « Leur recherche artistique porte sur les gestes de l’enfance dans les différents âges de la vie. Elles ont choisi de travailler avec des petits enfants et des personnes très âgées. »

Dans le hall du Créa, la billetterie a installé son quartier général. Go !

Photo L’Alsace

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Pour nourrir ce travail, elles ont utilisé des objets, une bobine d’un fil rouge

Photo L’Alsace

épais, des balles…

Traces photographiques « Nous souhaitions garder une trace de ce travail très riche et nous avons demandé à une photographe, Aurélie Peignier, de les suivre pendant deux jours. Ses images témoignent de ces moments de partage, d’échanges et de complicité entre les artistes et les personnes. » La Passerelle a sélectionné, sur les quelque 80 images restituées par la photographe, une sélection qui est exposée dans la rue traversante de la Passerelle (visible jusqu’au 9 mars).

En guise d’introduction à l’expo, une belle note d’intention de la metteuse en scène : « À nos mille morceaux qui cohabitent en nous, aux émotions qui nous traversent, à ces fils intimes qui s’enchevêtrent pour former une pelote, à ce fil que je tire pour trouver le bout, aux paysages sensibles qui nous construisent, sur lesquels ni mot, ni image ne sont posés »…

VOIR « En un éclat » (+ 2 ans), spectacle chorégraphique à la Passerelle à Rixheim, samedi 3 février à 10 h et 16 h.

Expo photo visible jusqu’au 9 mars.

jour scène

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

L’ALSACE — FEVRIER 2018

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L'ALSAC E

MOMIX

Les tout-petits à l’honneur

eim. Toujours Le festival Momix s’est poursuivi en fanfare, hier matin au Village des enfants de Kingersheim, avec le concert eure. imagé « À bâtons battus » du Theater De Spiegel.

Sausheim vendredi

ace/Hervé Kielwasser

ultraféminité et té, quand Aurélie ste discret. Le duo a dualité de la feme, l’autre évanesnctionne de ses en physiques que des voix fait penrs dans Lakmé de

e quinzaine de tient Plurielle, Tom, Big Bang, Cœur Monsieur je t’aime re que la Brigitte re de ses enfants. ue piquante, tant nt le dépit amouarle beaucoup otion mais égale, comme dans La uve qui sera la prerappels. L’univers é de nymphettes, more, de Mustang ar. Et même d’une e NTM tellement en devient mécondans la soirée, s’il e cet instant.

le rock

Claire Gaulard

Momix voit large dans sa programmation et offre des spectacles à toutes les tranches d’âge du jeune public. La salle du Village des enfants de Kingersheim était pleine, hier, de tout-petits accompagnés pour la plupart - en plus de leurs parents - d’un doudou ou d’une tétine. À bâtons battus est un concert imagé du très talentueux Theater De Spiegel, venu tout droit de Belgique et destiné aux plus petits, dès 8 mois. S’il est bien connu qu’il est difficile de garder l’attention des plus jeunes - voire presque impossible -, c’est avec un certain brio que les trois protagonistes ont relevé le défi. Dans un décor plein de poésie, une partie du public s’installe sur des bancs autour d’une grande tente faite de nombreuses peaux de tambour, tandis que l’autre partie s’installe en rond, au centre de la tente (les places seront inversées à la moitié du spectacle).

Grâce et poésie Et c’est là que la magie opère, en compagnie d’un saxophoniste,

Les tout jeunes enfants ont été captivés par ce qu’ils ont vu et surtout entendu.

d’un percussionniste et d’un marionnettiste. Ils déambulent dans le public, s’approchent au plus près des jeunes spectateurs, jouant de subtils sons. Mais si la musique tient une place prépondérante dans le spectacle, l’image, par ses jeux d’ombre et de lumière, a aussi une belle part.

La troupe sait varier les nombreux plaisirs et même les plus jeunes ne se lassent pas et restent fascinés, tantôt par ce qu’ils entendent, tantôt par ce qu’ils voient. Céleste, du haut de ses 3 ans, est ravie de pouvoir toucher aux instruments à la fin du spectacle. Sa maman, Carole, a particulièrement appré-

Photo L’Alsace/Darek Szuster

cié le décor et le jeu des sons, notamment ceux faits avec de l’eau. Timothée, 15 mois, est resté fasciné tout le long du concert.

Nul doute que ce spectacle, avec grâce et poésie, aura su charmer les plus petits et fait retrouver aux plus grands leur âme d’enfant.

Vivre radicalement, mais comment ? aucun « vêtement » ne lui va. les habits jonchent le sol de sa chambre pendant que sa mère (délicieusement hystérique) s’impatiente dans le salon…

Frédérique Meichler

La compagnie belge 3637 a fait une entrée fracassante dans cette 27e édition de Momix, vendredi soir à la salle de la Strueth. Des illusions, texte coup de poing qui concentre toutes les interrogations et le malaise contemporain des adolescents écrasés par la pression de la société, l’ambition parentale, l’obsession de réussir, de trouver sa place… Le paradoxe de vouloir tout vivre radicalement mais sans prendre de risque. Une nouvelle génération élevée dans un cocon et jetée brutalement dans un monde qui ne protège plus personne…

Emma fête son 17e anniversaire, chaque invité s’est déguisé sur le thème « Qu’est-ce que je veux faire plus tard ? » Champion cycliste, avocate, cuisinier, docteur… Mais Emma ne trouve pas de tenue à sa convenance,

Des comédiennes danseuses à l’engagement total.

Photo Judd

L’engagement des trois comédiennes/danseuses/gymnastes est total et si une seule vient du monde de la danse (Bénédicte Mottart), Sophie Linsmaux et Coralie Vanderlinden sont tout aussi impliquées dans ce théâtre du corps qui raconte physiquement les sentiments. L’écriture collective est dense, offre des passages d’une lucidité terrifiante. Il n’y a pas beaucoup de place pour la lumière. La mise en scène de Baptiste Isaia est judicieuse, inventive, dynamique, tout est efficace, malgré un léger essoufflement à la fin de ce parcours marathon… Des illusions a fortement interpellé le public et provoqué un tonnerre d’applaudissements.

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

L’ALSACE — FEVRIER 2018

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

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Mulhouse

MOMIX

À l’école du festival

am

Pendant le festival Momix, quelque 5000 élèves de la maternelle au lycée découvrent des spectacles dans le cadre scolaire. Ce lundi, « Arthur et Ibrahim » a fait un tabac. Un texte et une mise en scène d’Amine Adjina qui déménagent.

Frédérique Meichler Photos : Hervé Kielwasser

Si la qualité d’un spectacle se mesure à l’attention et aux réactions animées des spectateurs, Arthur et Ibrahim décroche la palme. Lundi aprèsmidi, la salle comble de collégiens a été particulièrement réceptive, au texte, à l’histoire, à une mise en scène très énervée. On a frôlé l’émeute !

Il faut dire qu’Amine Adjina, auteur de la pièce et de la mise en scène, n’y va pas avec le dos de la cuiller et appelle un chat un chat. Le texte est brut de décoffrage, il provoque facilement des éclats de rire (y compris chez les adultes) et des cris d’orfraie (les pré-ados s’offusquent facilement quand on parle de choses qui touchent à l’intime).

« Arthur et Ibrahim », présenté en séance publique dimanche après-midi et lundi en scolaire.

Originalité de ce conte sur la question de la différence, c’est l’approche duelle des points de vue qui permet au spectateur de se mettre à la fois dans la tête de Mouloud, travailleur immigré modeste, originaire d’Algérie, qui élève seul son garçon, Bra-

him, et qui l’éduque à surtout ne rien espérer de la France… Mouloud, qui appartient à la génération des humiliés, veut préparer son fils, lui éviter de tomber de haut : « Les Français ne nous aiment pas… » Pourtant, il y a Arthur, le meilleur copain de Brahim,

Ramon Ciu chain.

À Momix, les séances scolaires font également le plein.

Photo L’Alsace

prêt à devenir « arabe » pour ne pas perdre son ami, en plein conflit de loyauté avec son père. Du haut de leurs 10 ans, ils inventent une solution tout à fait fantaisiste mais logique à leurs yeux.

Plaidoyer pour l’anonymat Après la quête de reconnaissance, du droit à la différence et de l’égalité entre citoyens dans une nation plurielle, ce texte écrit par un auteur de la 2e (voire 3e) génération est un plaidoyer pour le droit à l’anonymat, le droit de se fondre dans le paysage. Le monde rêvé d’Ibrahim et d’Arthur est un monde où les gens et les territoires n’auraient plus de nom. Un pays qui s’appellerait « Utopie », où la carte d’identité ne raconterait pas qui tu es, d’où tu viens, quel est ton passé familial… Pour en finir avec les cases,

Photo L’Alsace

les préjugés, les discriminations de tous ordres. Un monde où les origines seraient solubles dans le temps.

Arthur et Ibrahim trouvent ensemble un chemin pour préserver une amitié indéfectible. Le texte d’Amine Adjina suscitera probablement pas mal de débat dans les classes et dans les foyers et c’est très bien ainsi. Momix, c’est aussi ça. Donner à réfléchir, libérer la parole, permettre aux enfants de mettre des mots sur ce qu’ils vivent, ressentent, subissent…

WEB PLUS

Voir tous les articles et les images du festival sur notre site dans la rubrique spéciale Momix

CONCERT

« Ma folle otarie » se balade de quartier en village

Les images d’Euterpe

La Filature Scène nationale, à Mulhouse, sort régulièrement de ses murs avec des petites formes à découvrir dans un contexte familier : salles polyvalentes, centres sociaux…

Après la représentation, les artistes viennent échanger avec les spectateurs autour d’un verre. Le public a également la possibilité, en lien avec le parte-

d’assister à l’étonnante prestation de Brice Hillairet qui a notamment connu le succès au festival d’Avignon. Il interprète avec brio, seul sur scène, sans décor ni costume un texte fantastique de Pierre Notte. Avec des petits airs de Dupontel, il se met à nu, entre dans la peau du type qui s’excuse d’exister jusqu’à ce qu’un événement extraordinaire vienne changer le cours de sa vie : ses fesses qui prennent de plus en plus de

Le coût d TTC) avait quelques lui, est to le charm banc ! Il m au niveau lignes de

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www.lalsace.fr

SPECTACLE

Catherine Ruff

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« L’usine de démantèleme

Vendredi 9 fé la projection Pedro Pinho s tre avec Attac l’homme (LD lation sera pr

L’ensemble Euterpe, en juin dernier à la chapelle Saint-Jean. Archives L’Alsace/Darek Szuster

Images musicales est le nom du programme de l’ensemble vocal Euter-

d’imiter instruments de musique et cris d’animaux… Orlando di Lasso

L’histoire du vailleurs surp train de vider nes. Ils comp cours de dé vont bientôt pêcher la dél

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

L’ALSACE — FEVRIER 2018

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

L’ALSACE — FEVRIER 2018 15

Notre agglo actu

Applaudissement chaleureux et yeux qui brillent après la représentation de Photo L’Alsace « Du vent dans la tête », création du Bouffou théâtre.

LU N D I 1 2 F É V R I E R 2 0 1 8

Last but not least, « Les idées grises » de la Cie Barks a provoqué une standing Photo L’Alsace ovation, hier soir, à l’Espace Tival.

L' A L S A C E

« De l’avenir incertain du monde merveilleux dans lequel nous vivons », la dernière création du Bob, écrite… en pleine ascension macroniste ! Photo L’Alsace

MOMIX

Une édition éclectique et des salles pleines Le festival international jeune public de Kingersheim s’est achevé hier soir à l’Espace Tival avec « Les idées grises » de la compagnie Barks qui allie cirque et virtualité numérique. Cette 27e édition a offert une palette très large de formes artistiques différentes et des créations inattendues. Et partout, des salles combles…

Frédérique Meichler Photos : Darek Szuster

Une édition dense et quelques moments intenses de rire, d’étonnement, d’interpellation, de surprise.

La palme de l’idée la plus délirante et de l’exploit le plus abouti, ce dernier week-end du festival Momix, revient à Jacques Tellitocci dans le très attachant C’est parti mon kiki. Le musicien s’est amusé à décortiquer un commentaire radiophonique de course hippique en isolant chaque syllabe de chaque mot, en analysant la hauteur de note de la voix du commentateur pour chacune de ses syllabes et en écrivant la partition qu’il restitue au vibraphone, en même temps que le reportage radio…

Déconcertante, foutraque et intrigante, la création d’Abdelwaheb Sefsaf (Compagnie Nomade in France), Médina Mérika, librement inspirée mais très fidèle au roman d’Orhan Pamuk, Mon nom est rouge. Une sorte de tragédie musicale où le cadavre qui parle au fond du puits n’est pas celui d’un

miniaturiste ottoman de la fin du XVIe siècle mais celui d’Ali, cinéaste trop enclin à la modernité. Beyrouth remplace Istanbul et ce n’est pas la tradition ottomane qui se heurte à l’école vénitienne mais une certaine conception de l’islam à l’Occident.

Médina Mérika ou le cri d’une jeunesse qui a mal à son Orient, renverse ses dictateurs et se retrouve abandonnée du monde. À Momix, une nouvelle création du Bob théâtre est toujours attendue comme le Messie et la salle de la Strueth était bondée hier après-midi pour De l’avenir incertain du monde merveilleux dans lequel nous vivons.

Avec son frère musicien François, Denis Athimon invente une comédie musicale grinçante pour parler des belles valeurs vertueuses de notre société ultralibérale hautement compétitive.

Un joyeux pastiche bien dégoulinant de joie et de bonheur, comme à la télé… mais pas tout à fait…

LIRE AUSSI Les prix du festival Momix 2018 en pages Région.

« Medina Mérika », des chiens qui parlent et qui chantent du rock oriental décoiffant…

Photo L’Alsace

Parmi les prouesses musicales de Jacques Tellitocci, un duo (sans trucage !)

Photo L’Alsace avec son petit chien Kiki qui joue du piano.

Hier après-midi, le « Jury des juniors » était au premier rang pour découvrir la Photo L’Alsace dernière création du Bob théâtre.

« Des illusions », de la compagnie belge 3637, première très belle surprise de Photo Judd cette édition 2018, le 2 février à la salle de la Strueth.

Irrésistible sœur Marie-Paule, samedi soir au bar Tival, qui conte avec exaltation « La petite fille aux allumettes » ou « Cendrillon ». On a du mal à l’imaginer dans sa peau de Servane Deschamps, tant elle est habitée par la foi de son personnage… Photo L’Alsace

Moment fort et singulier de ce 2e week-end de Momix, « Ce que j’appelle oubli », la restitution sobre et vibrante du très beau texte de Laurent Mauvignier, librement inspiré d’un fait divers lyonnais. Le passage à tabac mortel d’un jeune homme coupable d’avoir consommé une canette de bière dans un supermarché, coupable de vivre… Photo L’Alsace

Coup de cœur de ce festival, « Horses », une histoire dansée de tendresse et d’attention qui raconte un peu la relation idéale entre les enfants et le monde des adultes. Photo L’Alsace

MUL02

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

POLY — FEVRIER 2018

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

POLY — FEVRIER 2018

d’un autre œil. Cette expérience coCe film a été réalisé par Simone Go- mique va les amener à confronter dano avec27e Pierfrancesco Favino, Ka- les problèmes de leur couple et Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018 sia Smutniak, Marta Gastini, éventuellement s’aimer à nouveau.

Valerio Aprea et Andrea Bruschi.

Y ALLER Vendredi 2 février à 20 h 30 DNA — 2018 À la suite d’une expérimentation in- FEVRIER au cinéma Palace Lumière, 2 boulecroyable, Andrea, un brillant neurovard Clemenceau à Altkirch.

s rayons de la

to L’Alsace/V.M

t ouvrage armmelberger village. « Le s années deel Barnabé. ganiser une en présence aux.

V.M.

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EP de Valte à partir de 17 h à e ouverte èmes jeude 17 h à scolaires).

0 € par an ’infos sur e l’AEP : utran.fr.

WALDIGHOFFEN

« La poupée oubliée » avec Momix en balade La médiathèque Nathan-Katz de Waldighoffen propose, le mercredi 7 février à 15 h, un spectacle jeune public programmé en marge du festival Momix en balade. La poupée oubliée par la compagnie Changer l’air, spectacle de théâtre, de marionnette bunraku et de musique ouvert à tous les publics dès 4 ans, sera présenté à la salle culturelle à Waldighoffen.

C’est l’histoire d’une poupée délicieusement drôle, qui cherche à rencontrer et surtout à plaire à la petite fille aux allumettes de la célèbre histoire d’Andersen. Entre petits et grands caprices, soucis de langage et questions à n’en plus finir, celle qui se fait appeler Poupette, aborde avec un naturel désarmant la question de l’enfant roi dans les familles et de l’importance du jouet unique et précieux. Un spectacle poétique et drôle, chargé d’émotions, qui résonne dans le quotidien des petits comme des grands.

Un spectacle poétique et drôle qui plaira aux petits comme aux grands. DR RÉSERVER Mercredi 7 février à 15 h à la salle culturelle, rue des Écoles à Waldighoffen. Durée : 50 minutes. Entrée : 6 €. Réservations à la médiathèque Nathan-Katz, tél.03.89.68.94.40 et jschlegel.waldighoffen@orange.fr ; http://www.waldighoffen.com/mediatheque

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

SUNDGAUL’ALSACE — FEVRIER 2018 WALDIGHOFFEN Spectacle

te !

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soit respectée arnaval. Une auront donc jours animée nergy. Puis, le ure se déroulevrier avec au al masqué le grande cavalle dimanche

samedi 3 février à iteau, à côté de te.

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ah chante le n CD. PHOTO DNA

CD, « Apprendschanté et joué ëliah, bénédictiBellemagny. nscrire de préféu prieure.belleo.fr ou par 89 26 91 80.

à 19 h au magny.

Q VENDREDI 2 FÉVRIER 2018

Momix en balade Le Festival Momix est de retour pour une nouvelle édition délocalisée à la Médiathèque Nathan Katz de Waldighoffen. Des séances sont programmées pour les scolaires et le grand public.

L

e premier spectacle Entourloupes du Petit Théâtre Dakôté sera présenté devant les scolaires lundi 5 février à 8 h 30 et 10 h 30. Mercredi 7 février à 15 h et jeudi 8 février à 9 h, 10 h 30 et 14 h sera présentée, en séance tous publics et scolaires, La poupée oubliée par la Compagnie Changer l’Air. Entourloupes est un conte de tradition Yiddish, un conte tzigane et un conte d’Andersen pour un public à partir de 6 ans (une heure de spectacle). On croisera le Roi de la ruse, le Petit Claus et le Grand Claus, le Roi des avares, le célèbre Saint Georges, mais aussi des chants un peu oubliés, des objets qui vont, volent et viennent, une petite scène fabriquée de grosses planches, une porte, des trappes et des rideaux, des bougies. Bref, un théâtre miniature, ambulant, venu de loin, on ne sait pas exactement d’où,

Entourloupes, de la musique et des chants… oubliés. mais de quelque part par là…

Certainement.

Trois contes très librement adaptés qui transportent le public vers un océan d’imagination avec lesquels les comédiens ont décidé de jouer. Jouer avec rien, trois fois rien, jouer à jouer, comme des

PHOTO DNA

mioches.

Le second spectacle programmé en marge du festival Momix est La poupée oubliée de la compagnie Changer l’air. C’est l’histoire d’une Poupée délicieusement drôle, qui cherche à rencontrer et surtout à plaire à la petite fille

aux allumettes de la célèbre histoire d’Andersen. Entre petits et grands caprices, soucis de langage et questions à n’en plus finir, celle qui se fait appeler « Poupette », aborde avec naturel désarmant la question de l’enfant roi dans les familles et de l’importance du jouet unique et précieux.

Un spectacle poétique et drôle, chargé d’émotions, qui résonne dans le quotidien des petits comme des grands.

Ce théâtre de marionnette bunraku, musique s’adresse à un public à partir de 3 ans (50 minutes de spectacle).

Les deux spectacles sont au tarif unique de 6 € chacun.

R

Q Réservation : Médiathèque Nathan

Katz de Waldighoffen Tél. : 03 89 68 94 40, Email : jschlegel.waldighoffen@orange.fr ou site www.waldighoffen.com/mediatheque

SEPPOIS-LE-BAS Concert

Chorale solidaire La chorale Sainte-Cécile a donné un concert en l’église Saint-Maurice de Seppoisle-Bas devant un large public conquis.

LA PREMIÈRE PARTIE a été consa-

crée aux chants profanes contemporains populaires de Gianadda, Brahms, Villard ou Akepsimas.

Sous la direction alternée de Denis Jaeger et François Wolfer, la chorale a aussi interprété des chants de Noël et liturgiques, entre-autres Minuit Chrétien, Noël rumeur d’enfance, Ave Verum Corpus pour finir par le très rythmé Hallelujah de Cohen. Les choristes étaient accompagnés à l’orgue par Marie-Odile Schlachter. Le produit du panier qui a circulé sera offert à l’association « Mar-

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

L’ALSACE — FEVRIER 2018

Le Raid Amazones mêle sport, solidarité et découverte.

STAFFELFELDEN

Momix s’invite à la Margelle

Act pour u

Jérémie de Staffelf bénévole au sein Sea Shepherd. L’a credi 24 janvier, il taire, de réaliser u poing, afin de dén tement de certain ainsi ramassé des des canettes en des emballages pl te de médicament matelas et même Sœur Marie-Paule, une religieuse et ses piques impitoyables.

Dans le cadre du festival Momix en balade, le spectacle Tant bien que mal sera proposé par Servance Deschamps vendredi 9 février, à 20 h, à la Margelle, 17, rue de l’Eau-quiCourt, à Staffelfelden. Un rendezvous plein d’humour.

Sœur Marie-Paule est responsable de l’économat d’un couvent en Touraine. À ses heures perdues, elle égaie sa vie et son entourage en contant, non pas les Évangiles, mais des contes traditionnels, bien plus clairvoyants sur les travers des hommes,

DR

qu’elle met naïvement en scène.

Point de morale, la religieuse a l’humeur volontiers taquine, l’esprit guilleret et la pique impitoyable!

Y ALLER Vendredi 9 févier, à 20 h, à la Margelle (salle La Galerie), 17, rue de l’Eau-qui-Court, à Staffelfelden. Durée: 1 heure. Tout public à partir de 7 ans. Tarif : 9 €, réduit 6 € (adhérents La Margelle, - 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi). Renseignements et réservations au 03.89.55.64.20 ou www.lamargelle.net

Jérémie, 32 ans, es

bre 2014 aux éditions Edilivre à propose régulièrement des ateliers vrier prochains, un atelier lié à la Paris, l’histoire d’un homme de de découverte de l’univers numébande dessinée, proposé par 70 ans qui passe une nuit à rique à son jeune public. Ils renAudrey Abraham, permettra aux réfléchir sur son passé. Le jeune contrent toujours un beau succès jeunes âgés d’au moins 7 ans de 27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018 quadragénaire, a remis le couet sont rapidement complets, la s’essayer à cet art. Les réservavert avec Partir pour de bon, paplupart du temps. Mercredi dertions sont obligatoires. Elles nier, ils étaient une bonne douzai- peuvent se faire par téléphone, au ru en décembre 2017 chez le même éditeur. Ce second roman ne à venir s’initier à la technique 03 89 78 53 12 ou par mail à met en scène un homme de trendes images numériques. Ils ont l’adresse suivante : mediatheL’ALSACE — que@cc-paysderouffach.fr FEVRIER 2018 te ans, « à qui on annonce une pris part à un atelier de montage, dirigé par un animateur chevronPB très mauvaise nouvelle concernant sa santé, s’en suit un compte à rebours, censé se terminer FESSENHEIM Spectacle mal à court terme, mais rien ne se passera comme prévu », confie Miguel Vieira.

Après l’enquête du premier ouvrage, l’auteur est passé à une fiction sur un trentenaire hyperactif qui aime les virées à moto, un personnage purement fictif.

Cependant Miguel Vieira y a glissé quelques émotions de sa vie, « que je veux transmettre et partager avec le lecteur, que mon proche entourage arrivera à décrypter ».

Miguel aime parcourir la région

Entourloupes, par le petit théâtre DaKôté

ENSISH Un conte de tradition yiddish.

Le théâtre Dakôté a présenté, jeudi au pôle culturel dans le cadre du festival Momix, trois contes issus de cultures différentes sur le thème de l’arnaque et de la cupidité.

Ce spectacle a été initié pour les scolaires des classes de CE aux CM2 des écoles du territoire de la communauté de communes du Pays Rhin-Brisach. Entourloupes a été le thème des contes Dakôté mis en scène par Christophe Bihel avec les comédiens Agnieszka- Kolosowska – Bihel, Christophe Bihel et le musicien Jérémy Ravoux.

Les trois comédiens ont entraîné le jeune public dans trois contes de cultures différentes : un premier de tradition yiddish, un autre d’origine tzigane et un troisième d’Andersen. Dans ce théâtre miniature, aux décors des plus simples, les acteurs

PHOTO DNA – C.W.

ont enchaîné les trois narrations ponctuées de musiques aux rythmes distillés par des instruments originaux. Les récits ont été suivis avec une grande attention par le jeune public. Ce recueil théâtral autour du thème de l’entourloupe où les petits ont gagné contre les grands, a été une bonne histoire bien racontée et un pur bonheur pour celui qui l’entend.

Le petit théâtre DaKôté est né fin 1999 à Herisson sur les bords de l’Aumance près de Montluçon. Le theâtre se veut libre et considère l’art théâtral comme un troc « ardu mais toujours tendre et généreux » confie Christophe Bihel. À la fin du spectacle, les comédiens ont rencontré les scolaires pour échanger avec eux et répondre aux nombreuses questions posées par ces spectateurs attentifs.

C.W.

SOULTZMATT-WINTZFELDEN Seniors

Loto entre maisons de retraite Dernièrement, a eu lieu à la maison de retraite de Soultzmatt, un loto inter-établis-

Le tribu

La séquence d’information sur audience d’un tribunal correct

Du 13 au 16 février, la totalité des classes de 4e du collège a bénéficié d’une intervention de la brigade de prévention de la délinquance juvénile du Haut-Rhin sur la connaissance du système judiciaire et plus particulièrement sur la justice des mineurs.

PENDANT UNE SÉQUENCE d’une durée de deux heures, chacune des sept classes, sous la conduite

jours de reprendre quelques hommage sur scène accompa- hommage a eu standards au piano que je poste gné au piano par mon ami Jean- début 2012. de temps en temps sur Youtu- Marc Monniot. Je n’ai pas vrai- DNA : Les texte Festival International Jeune Public Kingersheim Du 1er au 1C’était 1 février 201 8 27e je be. Ado, reprenais du Brasment réfléchi à• vrai dire. ques de Jean sens à la guitare. J’avais un comme une évidence, J’ai eu pour vous touj piano dans ma chambre, je re- l’impression de perdre quel- té ? prenais tous ces grands poètes qu’un de proche, une connais- S.C. : Les musiq L’ALSACE FEVRIER disparus. Je chante officielle- — sance, un 2018 membre de la fa- les de Jean Ferra

STAFFELFELDEN Aujourd’hui, vendredi 10 février

Momix passe par La Margelle

« Tant bien que mal », porté par Servane Deschamps. Un spectacle tout public dès l’âge de 7 ans. D.R. Aujourd’hui, vendredi 9 février, dans le cadre de Momix (Momix en balade), la structure culturelle de la Margelle de Staffelfelden accueillera le spectacle Tant bien que mal. Un one woman show humoristique qui combine le théâtre et le conte pour un spectacle burlesque et tendre, porté par Servane Deschamps, de la compagnie Monsieur Max. L’occasion de rencontrer Sœur Marie-Paule, qui n’a sans doute pas la vie qu’elle a choisie, mais qui s’entête avec candeur et enthousiasme à combattre ce

qui la contrarie.

Si le signe de croix l’aide aussi à reconnaître la droite de sa gauche, l’Art du Conte est son arme, le support de « la bonne parole » qu’elle veut répandre.

Sans mâcher ses mots, bravant parfois les interdits, elle pointe du doigt ce qui devrait nous révolter. Ses mises en scène maladroites, l’ivresse du récit, la poussent parfois au cabotinage : elle peut s’en emparer jusqu’à sembler possédée.

Tant bien que mal, son optimisme et son évidente bonté, suscitent une désarmante empathie.

Presque cousine de Bécassine, elle est sujette à moqueries, mais son humanité la rend inoubliable. Point de morale, la religieuse a l’humeur volontiers taquine, l’esprit guilleret et la pique impitoyable !

Q Vendredi 9 février à 20h, La

Margelle/Salle La Galerie - 17, rue de l’Eau qui Court (si GPS : 51, rue Cendrillon) - 68850 Staffelfelden.

Tarifs : 9€/6€ (adhérents La Margelle, -18ans, étudiants, demandeurs d’emploi). Infos et réservations : La Margelle 03.89.55.64.20.

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À Feldkirch, où tion de l’eau es la commune, l d’eau de la rue dersheim est e changement.

Un renouvelle nécessaire en manque récur sion. La nouv d’un diamètre d posée sur une 200 m par l’ent TP. La pose se mesure de l’o tranchées qui s fermées.

Un coût de 13

Le coût du cha durer cinq sem 139 549 €. Cett duite sera ens vers Raedershe rer le bouclage mune. Ce secon ra pour sa part syndicat EBE qu

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

L’ALSACE — FEVRIER 2018

VE NDR E DI 2 F ÉV RIER 2018

L'ALSACE

ALTKIRCH

évoilés

« Je me réveille », concert pour les tout-petits

nt de Winkel, Geneviève le La Batteuse.

lation passe ainsi à 681 en , à 710 même en 1846.

ouhaite partager mes décous, encourager les personnes à leurs propres recherches. J’ai ué ce travail à partir de copies nues auprès du Centre régio’histoire des familles de Gueer. Je pouvais ainsi travailler à aison. Après avoir enregistré ue acte sur mon ordinateur, je ais agrandir à loisir pour poudéchiffrer les textes. À partir extes, en allemand jusqu’à la re de Trente Ans, en latin en, par les desservants de paroisenues de l’abbaye de Lucelle, onstitué un cahier sur Winkel uement. » Elle a fait le même il pour les cahiers de recenseissus de l’état civil, à partir de

ALLER Rencontre avec Geneviève neux, salle de la Batteuse, à Win, samedi 3 février, à 10 h. Entrée re.

d’hiver

nérationnel et une journée éfis.

, à Illfurth il va y avoir du à l’espace jeune ! Pour la ière fois un Accueil de loisirs sera proposé. Plusieurs sorun seront proposées aux jeue 11 à 15 ans.

Animations à la carte

e sera complétée par plu-

Sur un îlot lumineux, les enfants se laissent bercer par des mélodies pop.

DR

La Halle au blé propose un concert pop jeune public « Je me réveille », de Mosaï et Vincent (L’Armada productions), mercredi 7 février, à 15 h 30. Ce spectacle jeune public accessible aux tout petits, dès 18 mois, est proposé en partenariat avec le festival Momix.

Poésies sonores sur mélodies pop pour tous petits Mosaï et Vincent s’adressent aux plus petits avec leurs compositions acoustiques, mélange de poésies sonores, de percussions corporelles, d’instruments à cordes et de samples.

Sur un îlot lumineux, les en-

fants rassemblés autour des musiciens dans un décor à la fois intimiste et poétique, se laissent bercer doucement par des mélodies pop, puis sont invités, petit à petit, à s’éveiller, se lever et danser sur des compositions électro.

Chant, ukulélé, guitare : Cédric Guyomard. Chant, percussions et samples électroniques : Vincent Perrigault. Mise en scène : Jérémy Robert. Scénographie : Luc Mainault.

Y ALLER Mercredi 7 février, 15 h 30 à la Halle au blé à Altkirch. Durée 30 minutes. Entrée 12 €, 10 €; 4 € et 5,50 €.

Réserver sur le site www.halleauble-altkirch.fr et par téléphone au 03.89.08.36.03.

JETTINGEN

Le bal masqué continue

PISCINES, BASE NAUTIQUE

VENDREDI 9 FÉVRIER Renseignements : 03.89.21.61.80.

A q u a l i a : ( ru e d u P i g e o n ) , Artzenheim : Alles in Ordnung ? Par la 03.89.24.66.00, de 8 h à 13 h 45 et troupe de théâtre alsacien Karisalwerbehn Colmar : Les reines (lire ci-dessus). Me. 7 à h 30, je. 8 à 19 h (rencontre avec les de 14 h 15 à 21 h. vo Artza. Sa. 10, 17, 24 février à 20 h, les 20 après le spectacle) et ve. 9 à di. 18 février à 14 h 30, les ve. 9 et 23 fé- artistes Saunas/solariums : de 9 h à h 30. Rencontre avec les artistes après vrier à 20 h, dans la salle des fêtes. Rensei- 20 13 h 45 (femmes) et de 14 h 15 à le spectacle. la Comédie de l’Est. Jeune Public Kingersheim • Du 21€ 1er- Tarif au réduit 11Àfévrier 201 8 Tarifs : 27e Festival International gnements et réservations : 03.89.71.64.36 21 h (hommes). : 16€ - Étudiants et jeunes ou 06.60.35.51.77. de moins de 26 ans : 10€ - Carte culture et Bains douches : de 10 h à 12 h et Sundhoffen : E güetes Mittel avec le théâ- demandeurs d’emploi : 6€ - Adultes acde 14 h 15 à 17 h. tre alsacien de Balgau. À 20 h 15, dans la compagnateurs d’un abonné : 14,50€.

Stade nautique : (rue Schuman), salle polyvalente. Tarif : 10 €. Prévente à Munster : Les migrants par la troupe de 03.89.80.64.70, de 11 h 30 à l’épicerie Jacky Stocky à Sundhoffen. théâtre l’Escabeau. À l’espace Saint-Gré13 h 45.

Eguisheim : concert « Les 3 Barbus ou goire. Ve. 9 et ma. 27 à 20h30. Tarifs : 9€, presque » (chansons irlandaises tradition- réduit : 6€ (moins de 18 ans, en recherche nelles). À 20 h, à l’Espace culturel Les d ’e m p l o i ) . R e n s e i g n e m e n t s : a u PATINOIRE Marronniers. Tarif : 5 € pour les adultes ; 03.89.77.05.42 ou 03.89.77.32.83.

Patinoire : fermée.

L’ALSACE — FEVRIER 2018 SPECTACLE FAMILIAL

Soul Béton est de retour Il est de retour ! Trois ans déjà sont passés depuis son spectacle Panique au bois béton.

tants à rêver, nos deux inspecteurs vont être amenés à changer leur regard sur ce monde ultra-contrôlé.

Alors, lorsque le Grillen de Colmar, la Ville de Colmar et le Festival Momix ont eu vent de sa nouvelle création, Smile City, cela a été une évidence d’inviter le duo Soul Béton.

Il revient pour nous faire groover et nous emmener dans une nouvelle histoire écrite par Achille Grimaud.

Un conte qui révèle l’importance des rêves et du libre arbitre.

À travers ce fil conducteur, le public assiste à un vrai concert de musiques urbaines avec des compositions empruntant notamment au funk des années 70.

Alliant musique groovy, humour et textes forts, Smile City nous donne à la fois envie de danser et surtout, nous amène à nous interroger.

Musiques urbaines très funky, humour et textes forts Cette fois, nous suivons l’enquête de deux agents, Soul et Bronksy, dans Smile City, la ville où le rêve est interdit. En partant à la recherche du « dreaminel » qui incite les habi-

Le duo Soul Béton dans son précédent spectacle, « Panique au bois béton », Archives L’Alsace/Denis Sollier dans le cadre du festival Momix.

COL03

Y ALLER Spectacle du duo Soul Béton, dimanche 11 février au Grillen. À 16 h : ouverture des portes ; 16 h 30 : concert, durée (une heure). Concert familial à partir de 6 ans.

Tarif : 6,10 € en caisse du jour, chèque ou espèces (pas de CB). Réservations conseillées par téléphone au 03.89.21.61.80 ou en écrivant à communication@grillen.fr

Winslet, Jame berlake. Etats Wonder Whee de quatre pers vescence du pa ney Island, d Ginny, ex-actri tie serveuse ; manège mari séduisant maî devenir drama MÉGA CGR CO 1 place Scheur BRILLANTISS 13h15, 19h.

Comédie de e que avec Kad bian, Gérard D 1h35). Angela idéale. Elle vit appartement, une charmant Noël, sa fille la son petit copa et sa meilleure des somnifères C I N Q UA N T E CLAIRES : je.

18h, 20h15, 22 Erotique, dram Foley avec Da Dornan, Eric (2018 - 1h46). derrière eux le jeunes mariés tent pleinemen tueuse et part CRO MAN : je 18h, 20h.

DOWNSIZING Comédie d'Al Matt Damon, ph Waltz. Eta Pour lutter con des scientifiqu un processus p les humains à cm : le "downs que réduire sa bonne occasio çon considérab HORSE SOLDI Guerre de Nico Hemsworth, M chael Peña. Et Le capitaine M de l’unité des

belle lecture, un monde extraordivers la terre qui l’a vu naître, envers et dans d’autres pays. naire où le bien vivre ensemble le peuple marocain et son roi. prend tout son sens, au-delà des Un bouillonnement différences et des cultures.

J.-L.N.au 11 février 2018 de cultures International Jeune Public Kingersheim • Du 1er 27e Festival J.-L.N. Y ALLER Inauguration de Maroc pluriel, vendredi 9 février à 20 h, à la médiathèque de Saint-Louis. Entrée libre sur inscription à la médiathèque, au 03.89.69.52.23.

Les intervenants du débat qui suivra sont Perla Cohen, sociologue (Université de Toulouse), spécialiste du judaïsme marocain, et Orna — Baziz, maîtreL’ALSACE de conférences et en-

Y ALLER Film et débat, au collège de Ferrette, jeudi 8 février à 14 h. Egalement le dimanche dimanche 11, à 19 h, au cinéma La Coupole à SaintFEVRIER 2018 Louis.

WALDIGHOFFEN

péciale

« La poupée oubliée » : spectacle jeune public

jeu autour de la sortie du

dans le labyrinthe, tout peut arriver. »

À noter que l’événement est au arif habituel d’une séance. La oirée se poursuivra à l’AG Bar, partenaire de la manifestation.

Un shooter sera offert sur présenation du billet de la soirée.

es personnes ne souhaitant pas participer au jeu pourront accéder à la salle à 21 h 15 pour la projection du film à 21 h 30, comme pour une séance classique.

L’ultime mission

Dans ce dernier volet de l’épopée e labyrinthe, Thomas et les Bloards s’engagent dans une ultime mission, plus dangereuse que amais. Afin de sauver leurs amis, ls devront pénétrer dans la légendaire et sinueuse Dernière Ville, contrôlée par la terrible organisation Wicked. Une cité qui pourrait s’avérer être le plus redoutable des labyrinthes. Seuls es Blocards qui parviendront à en sortir vivants auront une hance d’obtenir les réponses ant recherchées depuis leur réveil au cœur du labyrinthe.

04

CONTACTER Cinéma Palace Lumière Altkirch, tél. 03.89.40.27.24 ; cinemaaltkirch@orange.fr. Office de tourisme, tél. 03.89.40.02.90.

« La poupée oubliée », par la Cie Changer l’air, théâtre de marionnette bunraku DR et de musique ouvert à tous les publics dès 4 ans.

La médiathèque Nathan-Katz de Waldighoffen propose, aujourd’hui à 15 h, un spectacle jeune public programmé dans le cadre du festival Momix en balade. La poupée oubliée, par la compagnie Changer l’air, spectacle de théâtre, de marionnettes bunraku et de musiques ouvert à tous les publics dès 4 ans, sera présenté à la salle culturelle à Waldighoffen.

C’est l’histoire d’une poupée délicieusement drôle, qui cherche à rencontrer et surtout à plaire à la petite fille aux allumettes de la célèbre histoire d’Andersen. Entre petits et grands caprices, soucis de langage et

questions à n’en plus finir, celle qui se fait appeler Poupette aborde avec un naturel désarmant la question de l’enfant roi dans les familles et de l’importance du jouet unique et précieux. Un spectacle poétique et drôle, chargé d’émotions, qui résonne dans le quotidien des petits comme des grands.

RÉSERVER mercredi 7 février à 15 h à la salle culturelle, rue des Écoles à Waldighoffen. Durée : 50 minutes. Entrée : 6 €. Réservations à la médiathèque Nathan-Katz, tél.03.89.68.94.40 et jschlegel.waldighoffen@orange.fr ; www.waldighoffen.com/mediatheque

canal à Hirtzfelden. Les représen de la Brigade verte ainsi qu’une taine de bénévoles étaient r autour du responsable, Fernand Festival International 2018 27e Carnaval à l’écoleJeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février et d’Aurélie Berna, volontaire en Mardi gras a été fêté à l’école primaire d’Oberentzen. En début ce civique au sein de l’associatio d’après-midi, les enfants accompagnés des enseignants et de parents fo. Après la projection du film r d’élèves ont défilé dans les rues de la commune. Petites fées, reines, par Aurélie présentant les divers chevaliers et autres ont défilé bruyamment mais en bon ordre chacun de protection guidant les batra L’ALSACE — FEVRIER 2018 trouvant que son costume était le plus beau. Les petits ont ensuite vers les seaux et crapauducs ain regagné l’école, où la fête s’est poursuivie, pour prendre le goûter. les tunnels les guidant sous les ro les précautions à observer afin pas transmettre la chytridiom une maladie infectieuse respon Fessenheim du déclin des batraciens, ont ét pelées.

Les agents de l’Unité routière ont placé 3,300 kilomètres de file ler-retour) le long de la D3bis, au de l’ex BA 132 de Meyenheim, qu’à intervalles réguliers des dont les fonds ont été percés a permettre l’évacuation de l’e pluie. Une branche y est égale Photo L’Alsace/Christian Werthe

« Photo L’Alsace/Christian Werthe

Les Entourloupes du Petit théâtre Dakoté Dans le cadre du festival Momix, le pôle culturel de Fessenheim a accueilli, jeudi dernier, la troupe du Petit théâtre Dakoté qui a interprété « Entourloupes », trois contes sur le thème de l’arnaque et de la cupidité. Dans ce théâtre miniature, aux décors des plus simples, les trois comédiens ont présenté au jeune public -des classes de CE aux CM2- des écoles de la Communauté de communes du Pays Rhin-Brisach, un conte de tradition yiddish, un autre d’origine tzigane et un conte du Danois Andersen, tous ponctués de musiques aux rythmes distillés par des instruments originaux. Les jeunes spectateurs ont ainsi croisé le Prince de la ruse, le Petit Claus et le Grand, le Roi des avares et le célèbre saint Georges, tous évoquant la cupidité. À l‘issue du spectacle, les comédiens ont répondu aux nombreuses questions des jeunes spectateurs.

La troupe du Théâtre Saint-Fr de Mulhouse sera sur la scè la salle de musique de mersheim-le-Haut dima 18 février, à 15 h. Les comé présenteront la pièce en dia « Rififi uf d’r Spàrkàssa », d’ un ancien projet d’André Fu adapté par Philippe Vervae Françis Kienlé, et mis en scèn Claudine Kienlé.

L’histoire : Raymond Glüwe recteur de la Caisse d’Eparg Saint-Fridolin a, durant des an et par « inadvertance », «fai ser» de l’argent de ses clien son propre compte en banqu cherché par la police, il doit d raître aussi vite que possible

nsibilité, quand Aurélie le geste discret. Le duo ment la dualité de la femnsuelle, l’autre évaneste fonctionne de ses ssi bien physiques que monie des voix fait pens fleurs dans Lakmé de

bonne quinzaine de tiamment Plurielle, TomZelda, Big Bang, Cœur um, Monsieur je t’aime rnivore que la Brigitte au père de ses enfants. marque piquante, tant énotent le dépit amoute parle beaucoup c émotion mais égalemour, comme dans La une louve qui sera la pren des rappels. L’univers peuplé de nymphettes, d’oxymore, de Mustang perstar. Et même d’une son de NTM tellement u’elle en devient méconmust dans la soirée, s’il nir que cet instant.

te le rock

relevé le défi. Dans un décor plein de poésie, une partie du public s’installe sur des bancs autour d’une grande tente faite de nombreuses peaux de tambour, tandis Festival 27e que l’autre partie s’installe en rond, au centre de la tente (les places seront inversées à la moitié du spectacle).

Grâce et poésie Et c’est là que la magie opère, en compagnie d’un saxophoniste,

Les tout jeunes enfants ont été captivés par ce qu’ils ont vu et surtout entendu.

rionnettiste. Ils déambulent dans le public, s’approchent au plus près des jeunes spectateurs, jouant de subtils sons. Mais si la musique tient une place prépondérante dans le spectacle, l’image, par ses jeux d’ombre et de lumière, a aussi une belle part.

L’ALSACE — FEVRIER 2018

êtu de cuir, poétique et si loin d’Higelin, Thiéhung. Sa manière partinder les mots apporte à comme Jalouse ou Jouer té et expressivité, pororité par une voix tranible. Le flow du rap n’est n, comme sur Sous les e de ses nouvelles chanceaux en anglais paraisoins originaux, mais les toujours très bien conain de jeu musical assez r éviter la monotonie. e le dialogue avec les est instauré facilement, ur d’un petit cours d’al, un « schmutz » pour eK !

S.F.

Voici les bons : lundi, redi de 14 h à 18 h, 10 h à 18 h, jeudi de exposition sera visible évrier, au 13 rue des à Mulhouse.

sons, notamment ceux faits avec de l’eau. Timothée, 15 mois, est resté fasciné tout le long du concert.

Nul doute que ce spectacle, avec grâce et poésie, aura su charmer les plus petits et fait retrouver aux plus grands leur âme d’enfant.

aucun « vêtement » ne lui va. les habits jonchent le sol de sa chambre pendant que sa mère (délicieusement hystérique) s’impatiente dans le salon…

Frédérique Meichler

La compagnie belge 3637 a fait une entrée fracassante dans cette 27e édition de Momix, vendredi soir à la salle de la Strueth. Des illusions, texte coup de poing qui concentre toutes les interrogations et le malaise contemporain des adolescents écrasés par la pression de la société, l’ambition parentale, l’obsession de réussir, de trouver sa place… Le paradoxe de vouloir tout vivre radicalement mais sans prendre de risque. Une nouvelle génération élevée dans un cocon et jetée brutalement dans un monde qui ne protège plus personne…

Des comédiennes danseuses à l’engagement total.

Collectives Des-illusions Photo L’Alsace/S.F

plaisirs et même les plus jeunes ne se lassent pas et restent fascinés, tantôt par ce qu’ils entendent, tantôt par ce qu’ils voient. Céleste, du haut de ses 3 ans, est ravie de pouvoir toucher aux instruments à la fin du spectacle. Sa maman, Carole, a particulièrement appré-

Vivre radicalement, mais comment ?

Emma fête son 17e anniversaire, chaque invité s’est déguisé sur le thème « Qu’est-ce que je veux faire plus tard ? » Champion cycliste, avocate, cuisinier, docteur… Mais Emma ne trouve pas de tenue à sa convenance,

vêtu de cuir.

Photo L’Alsace/Darek Szuster

International Kingersheim Du 1er au février d’un percussionnisteJeune et d’un Public ma- La troupe sait varier les•nombreux cié 1 le1 décor et le201 jeu 8 des

« L’écriture de cette pièce, c’était un grand bordel !, se souvient Bénédicte Mottart, la danseuse du groupe. Mais souvent, c’est ce qui fait des bons spectacles… » Tout en se massant les jambes pour récupérer de sa performance, la jeune femme raconte : « C’est une écriture collective, partie d’une question : Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? Une question qu’on pose aux enfants tout petits, c’est sympa… Plus tard, à l’adolescence, c’est plutôt : comment tu vas gagner ta vie ? Quelle sera ta place dans la société ? On avait la volonté d’écrire un spectacle pour les ados, se frotter à cet âge-là, cet âge où on leur met vraiment la pression… Ça veut dire quoi, faire un choix décisif pour sa vie à 15, 16 ou 17 ans ? On n’est pas d’accord avec cette pression-là, ce discours définitif qui dit que plus rien ne peut changer après… » La jeune danseuse-comédienne constate : « On vit une période paradoxale. On n’arrête pas de nous dire qu’il faut réinventer le système, on vit dans une crise qui ne s’arrête pas, on nous demande de

trouver un job “sécurisé” et en même temps, on nous explique qu’il n’y a pas de boulot… » Pour nourrir cette écriture collective, les membres de la compagnie ont rencontré plusieurs groupes de jeunes en ateliers, au cours de leurs différentes résidences.

La pièce Des illusions, créée en Belgique aux Rencontres de Huy en 2016, a remporté le prix de la ministre de la Jeunesse et le Coup de foudre de la presse. Le texte est disponible chez Lansman Éditeur.

Momix avait déjà accueilli la compagnie 3637 avec Zazie & Max.

Bénédicte Mottart (à g.) Photo Judd

MUL04

Photo Judd

L’engagement des trois comédiennes/danseuses/gymnastes est total et si une seule vient du monde de la danse (Bénédicte Mottart), Sophie Linsmaux et Coralie Vanderlinden sont tout aussi impliquées dans ce théâtre du corps qui raconte physiquement les sentiments. L’écriture collective est dense, offre des passages d’une lucidité terrifiante. Il n’y a pas beaucoup de place pour la lumière. La mise en scène de Baptiste Isaia est judicieuse, inventive, dynamique, tout est efficace, malgré un léger essoufflement à la fin de ce parcours marathon… Des illusions a fortement interpellé le public et provoqué un tonnerre d’applaudissements.

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ALSRedactionALT@lalsace.fr

VENDREDI 9 FÉVRIER 2018

GENDARMERIE

VOISINS

CONSOMMATION

Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018 27eInspection annuelle Notre sélection dans les brigades de cadeaux coquins de Dannemarie pour la Saint-Valentin et d’Illfurth

L’ALSACE — FEVRIER 2018 Page 22

Photo DNA

Photo L’Alsace/V.M.

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Un parc a pour le pr à Burnha

Photo DNA

CULTURE

MON

Des notes aux bulles

Une nu au M

Pas vraiment homme de l’ombre, pas vraiment frontman dans la lumière, de Sébastien Troendlé on connaît surtout la main de velours sur clavier noir et blanc.

Avec Christophe Chabouté, auteur de BD, et Valérie Paumier, scénariste, il a conçu une BD, « Rag et boogie », qui parle de racisme aux enfants à travers la musique.

C’est, à la base, le même principe que Rag’n’boogie, ça parle du racisme et ça s’adresse aux jeunes de 6 à 12 ans. L’idée est de parler du racisme aux différentes générations. »

Guy Greder

Après les claviers de Valiumvalse, Famara ou Strings for two, Sébastien Troendlé, pianiste originaire de Saint-Louis, est passé solo sur scène avec son spectacle Rag’n’boogie. De l’ombre à la lumière, en quelque sorte, mais pas n’importe quelle lumière, celle qui jette ses rayons sur la noire histoire des destins issus de l’esclavagisme, pour des déracinés de force. En sont issues des notes qui feront la légende de la musique du monde : le ragtime et le boogie. Des notes pour ne surtout pas oublier ces musiques, voisines du blues, nées à proximité de la souffrance.

« Je défends autant la musique que l’histoire qui l’entoure » De cette aventure, née en 2010, Sébastien Troendlé a créé une bande dessinée, Rag et boogie, qui est sortie le 8 février : « C’est un projet que

Une brûlante actualité

Le pianiste Sébastien Troendlé, de la musique à la bande dessinée.

Photo L’Alsace/G.G.

j’ai monté avec deux Alsaciens, Christophe Chabouté (lire ci-dessous), pour les dessins, et Valérie Paumier avec qui j’ai coécrit l’histoire ». Passer de la musique à la BD, cela ne coule pas vraiment de source, et pourtant : « Dans mon parcours, c’est logique, je défends autant la musique que l’histoire qui

l’entoure, ce qui en découle est le message : parler du racisme, du contexte dans lequel cette musique est née. Je n’ai pas envie qu’on oublie cette histoire des Afro-Américains. » Rag et boogie, c’est l’histoire de deux gamins : « En fait, ils symbolisent la musique personnifiée. On apprend le contexte de ces musiques.

Pour cela, il y aussi une version du spectacle Rag’n’boogie pour les petits, afin qu’ils comprennent cette facette de l’histoire. Et ça prend : « On a joué la première devant 400 gamins et il y avait un silence qui montre que ça les touche beaucoup. » Et d’ores et déjà, 54 dates sont prévues cette saison, avec les Jeunesses musicales de France (JM France). Le premier rendez-vous alsacien se déroulait au festival Momix, les 6 et 7 février.

Avec les migrants et la montée des nationalismes, le sujet du racisme est d’une brûlante actualité : « C’est d’autant plus important de parler de

ça, de montrer qu’on ne pense pas tous de la même manière et que la peur de l’autre n’est pas justifiée. » Et le racisme, c’est aussi le cœur de l’histoire des musiques afro-américaines : « Les gens ne sont pas forcément au courant du fait qu’elles ont été créées dans des conditions atroces. Le rappeler, cela permet de faire cogiter et de ne pas oublier. Parler du racisme à travers la musique, je sens que le message passe. » L’avenir, les projets ? « Déjà, Rag’n’boogie est un projet global, avec deux albums, trois versions de spectacles et maintenant la BD, et il est loin d’être terminé. Ensuite, pour la troisième fois, je retourne à un festival à Sedalia, aux États-Unis, et je vais jouer au musée Scott Joplin (NDLR : le père du ragtime) à SaintLouis, toujours dans le Missouri. » Un peu La Mecque pour lui !

LIRE Rag et boogie, aux éditions Les Rêveurs, 56 pages, 15€.

« Tout vient de là » Les dessins de la BD « Rag et boogie » sont de Christophe Chabouté, originaire d’Altkirch, une des grandes signatures de la bande dessinée française. C’est une amie et une passion commune qui ont réuni Sébastien Troendlé et Christophe Chabouté autour de ce projet.

Christophe Chabouté est le dessinateur de la BD Rag et boogie.

Originaire d’Altkirch, il publie en 1993 ses premières planches chez Vents d’Ouest, dans les Récits, un album collectif sur Arthur Rimbaud. Il faut attendre 1998 pour que ce graphiste free-lance se fasse un nom dans la bande dessinée en publiant coup sur coup Sorcières, aux Éditions du Téméraire, et Quelques jours d’été, aux Éditions Paquet. Désormais édité par Glénat, il compte parmi les grandes signatures françaises de la spécialité.

Sa rencontre avec Sébastien Troendlé s’est faite par une amie commune et un goût pour le ragtime et le boogie : « J’aime bien ces musiques-là, c’est une période qui m’intéresse. Cela aborde plein de choses et ça a révolu-

marge. Une musique qui était pour eux une échappatoire et une manière de raconter leur quotidien… Comme peut l’être le rap maintenant… » La musique, ça n’a pas de couleur de peau : « Quand j’écoute de la musique, je m’en fous que le gars qui la joue soit blanc, noir, jaune ou vert. »

tionné la musique, tout vient du blues, tout vient de là », expliquet-il.

Comparaison avec le rap Rag et boogie parle de musique mais aussi de racisme, un sujet déjà présent à l’esprit de Christophe Chabouté : « J’ai bossé sur ce thème, mais un auteur de bandes dessinées a toujours 55 projets sur le feu dont 54 tombent à l’eau !

Mais c’est clair que ce sujet m’intéresse beaucoup. » Un racisme -hélas- toujours d’actualité : « On peut comparer cette musique, le blues rural, au rap d’aujourd’hui, cette musique née dans les banlieues. Les mecs, ils gueulent parce que personne ne les écoute. Ce sont aussi des gars qui sont superforts, qui portent des idées. » Et

Christophe Chabouté a créé les dessins de « Rag et Boogie ».

Christophe Chabouté de revenir au ragtime et au boogie : « Ces musiques véhiculent de l’émotion et ça

DR

marche pour tout, on tend tous vers ça. De la musique faite par des Noirs, souvent pauvres, en

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Dans la création de cette BD, il y avait aussi de la découverte : « Comme dans tous les projets, on découvre de nouvelles choses qui stimulent, des petits détails qui motivent et donnent envie de dessiner. Chaque projet est un peu un nouveau défi, un nouveau challenge et un nouveau monde dans lequel on s’engouffre et qu’on vient servir avec ses petits dessins. » G.G.

La Nuit du Mark soir. Photo L’Alsa

Les amoureux tions nocturne vendredi, avec une nuit part qu’une fois da ront découvrir tions en skiant projecteurs illu la piste du slal des nombreu agrémentero 18 h.

Organisée par niques, l’assoc vous gagne et Markstein se v et conviviale.

Skieurs, prome milles trouvero l’initiation gra neige avec un montagne, des cialités autour chaufferont l’ sur fond mus après-ski.

Descent aux flam

L’ESF organiser ouvert à tous a aux flambeaux partiront du ha aux pieds et t former un imm neux, traversan piste qui sera p

La mascotte Pio tre du public po bons. Toutes le réserveront le skieurs et visite

Y ALLER Nuit d di 9 février de le forfait.

03.89.82.13.6 markstein.ne

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

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27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

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En images

Altkirch

Willer

Photo L’Alsace/Françoise Itamard

Le festival Momix a fait escale à la Halle au blé Le festival Momix s’est délocalisé à Altkirch pour proposer « Je me réveille », un spectacle poétique. Les enfants âgés de 1 à 3 ans, s’étaient assis par terre, rassemblés autour d’un îlot lumi-

neux sur lequel évoluaient deux comédiens musiciens, Cédric Guyamard et Vincent Perrigault. Ils se sont laissés bercer doucement par des mélodies pop, puis ils ont été invités petit à petit à s’éveiller, se lever et danser sur des compositions electro. « Je me réveille », mis en scène par Jérémy Robert, a reçu le prix du talent jeune public Adami 2017.

Illfurth

Photo L’Alsace

Le Collegium musicum en concert

ments, tantôt une fougue impétueuse, tantôt une nostalgie à l’image des brumes de la lande écossaise.

Carnaval au

Sacrée ambiance, l

27e Festival International Jeune Public Kingersheim • Du 1er au 11 février 2018

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