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Éducation

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Les Correspondances

Correspondances, sept.2021

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Le festival incontournable écrit ses nouvelles pages du 21 au 25 septembre prochains. Comme chaque année, découvrez une multitude d’auteurs et artistes et une programmation riche. Rencontres, lectures, expositions, ateliers... ponctués de moments de correspondances, intimes ou partagés, dans les emblématiques écritoires du festival, ainsi que dans les installations proposées par les acteurs culturels et associatifs locaux.

Une programmation parallèle le « OFF » et une destinée à la jeunesse complètent les modes de rencontres littéraires désormais devenus traditionnels : lectures croisées, rencontres, siestes, concerts… Des textes contemporains comme le dernier livre de Virginie Despentes « Cher Connard » aux correspondances de François Truffaut, en passant par les lettres de Frida Kahlo ou du classique Oscar Wilde, les spectacles et rencontres promettent de belles sessions littéraires sur les places du coeur de ville ou au théâtre Jean Le Bleu. Le festival est résolument tourné sur la diversité des propositions avec l’accueil de jeunes auteurs ou de plus confirmés, coutumiers ou non de l’événement. De même pour les thématiques abordées, très actuelles, comme l’exil, la guerre, l’écologie, l’amour, l’amitié ou le deuil. Les auteurs en résidence de création seront également présents pour le plus grand plaisir du public, tels que Alice Zeniter, Pierre Ducrozet, Miguel Bonnefoy, Salomé Kiner.

Rendez-vous le mercredi 21 septembre à 17h pour l’inauguration du Festival en présence de la direction des Correspondances, de Monsieur le Maire Camille Galtier, de la Vice-Présidente DLVAgglo à la culture Sandra Faure et des acteurs locaux qui soutiennent cet événement (Département des Alpes de HauteProvence, Région SUD).

Programme complet à retrouver sur http://correspondancesmanosque.org/

Interview

Sandra Faure

Vice-présidente DLVAgglo, déléguée à la culture

Que représente pour vous ce festival ? Le festival des Correspondances de Manosque est avant tout un marqueur fort de notre identité culturelle, celle qui place le livre et la lecture au coeur de notre action. Il rassemble à la fois les amateurs de littérature qui se déplacent nombreux et viennent chaque année vivre une parenthèse enchantée à Manosque, mais permet aussi d’offrir à nos amoureux du livre, ceux qui le font exister toute l’année sur le territoire - libraires, bibliothécaires, fidèles lecteurs, auteurs, éditeurs - un festival unique en son genre.

Ce sera donc la 3ème édition pour vous en tant qu’élue à la culture, comment se passe la relation avec les organisateurs ? Je parlerai tout d’abord d’une relation de confiance mutuelle, contractualisée par une convention d’objectifs qui nous permet de nous engager mutuellement pour que le festival perdure. L’agglomération s’engage annuellement financièrement mais également par un accompagnement technique et matériel, comme la mise à disposition des équipements culturels dont elle a la gestion, le théâtre Jean le Bleu ou l’auditorium des observantins et de leurs régisseurs, ou encore l’appartement qui accueille les auteurs en résidence. Et d’année en année, cette relation se veut de plus en plus partenariale, grâce à des propositions communes, concertées, croisées, comme les apéros littéraires animés par les bibliothécaires de la médiathèque d’Herbès et leurs plus fidèles lecteurs, l’intervention d’Emmanuelle Lambert qui sera proposée au Paraïs et rendra hommage au président disparu des Amis de Jean Giono, notre très regretté Jacques Meny, ou encore l’invitation de l’un des auteurs en lice pour le Prix des lecteurs DLVAgglo «Une Terre, un ailleurs». Sans oublier tout le tissu associatif que nous soutenons tout au long de l’année et qui trouve dans le off une expression nouvelle.

En tant que vice-présidente DLVA déléguée à la culture, quelle est votre volonté pour la ville de Manosque ? Je souhaite que Manosque reste ce pôle d’attractivité culturelle pour les habitants de notre territoire et pour de nouveaux arrivants. Pour cela elle se doit d’être dotée d’équipements structurants et dynamiques, tels le conservatoire à rayonnement départemental, le théâtre Jean le bleu, la médiathèque, le Centre Giono et la fondation Carzou. Et j’ai à coeur que le Paraïs, la maison de Jean Giono, soit le point culminant de cette attractivité culturelle et touristique pour notre territoire.

Les événements culturels d’importance s’enchaînent sur la ville, c’est une identité retrouvée ? Après deux années difficiles dues à la crise sanitaire, je suis heureuse que tous les équipements culturels soient à nouveau ouverts normalement et que l’activité et la programmation aient repris. J’ai été enchantée de voir ce public si nombreux et si heureux il y a quelques semaines au parc de Drouille pour Musiks à Manosque et j’espère qu’il confirmera ce plaisir de partager des moments si intenses dès la rentrée dans les théâtres, pour le Prix des lecteurs, ou encore à l’occasion des Correspondances. Et je continuerai à soutenir et accompagner les associations culturelles qui toute l’année animent la ville et contribuent à structurer une offre dense, variée et qui s’adresse à tous.

Coulisses Musiks à Manosque

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