Travel-Îles by Côte Nord Nº143

Maurice : Rs 150 - DOM : 4 €

Édition 143

TOURISME & ART DE VIVRE À L'ÎLE MAURICE ET LES ÎLES DE L'OCÉAN INDIEN

La Vallée des Couleurs Frissons garantis www.travel-iles.com

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M. le ministre, Une année se termine. C’est le moment de passer en revue ce qui a bien marché et ce qui a été moins probant. Pour le tourisme, le bilan semble mi-figue mi-raisin. Les chiffres des arrivées indiquent une stagnation et semblent donner une image d’immobilisme. Faut-il s’en inquiéter ?

Voilà un premier dossier auquel devra s’attaquer le nouveau ministre du Tourisme, Joe Lesjongard.

C’est la première fois qu’il occupe ce ministère et on ne lui connaît pas d’expérience dans ce secteur. Mais cela n’est pas nécessairement un désavantage, tous ses prédécesseurs ont commencé à la même enseigne.

Il aura quand même le mérite d’apporter du sang nouveau dans un secteur qui en demande beaucoup. À commencer par l’interrogation sur la croissance voulue. Au cours des dernières années, on a vu les arrivées croître régulièrement autour de 4 % par an, ce qui nous a amené près de 1,4 million de touristes en 2018, soit plus que la population de Maurice. D’aucuns estiment que Maurice devrait viser les deux millions d’arrivées. Si oui, où chercher ces nouveaux voyageurs ? À un moment où la concurrence est des plus féroce au niveau des destinations ensoleillées avec le redémarrage dans les Antilles et dans les pays du bassin méditerranéen, mais aussi dans l’océan Indien avec les Maldives notamment, Maurice ne peut plus jouer les mêmes cartes. Le tourisme de masse s’il apporte un satisfecit au niveau du volume, est loin d’apporter le même sentiment au niveau des recettes. N’est-il pas temps de revoir la stratégie de Maurice et privilégier la qualité au lieu de la quantité ? Aux Seychelles, le gouvernement s’est fixé un maximum de 500,000 touristes que l’archipel peut accueillir, voulant ainsi garder le côté exclusif de la destination. N’estil pas temps pour Maurice de revoir ses campagnes promotionnelles en ciblant les marchés traditionnels, France, Allemagne et Royaume-Uni notamment et des marchés de niche comme la Russie ou les Émirats voire l’Arabie Saoudite plutôt que de courir vers les touristes chinois qui se lassent vite de notre petite île?

Le succès de la destination Maurice s’est construit sur les « repeaters » pour qui la distance et le prix ne pèsent pas beaucoup quand il s’agit d’opter pour notre île pour leurs vacances. Certes, ces « repeaters » diminuent au fil des ans en raison de l’âge et il importe de voir comment fidéliser les nouveaux voyageurs toujours avides d’expériences nouvelles dans le plus de destinations possible. Le défi est encore plus grand quand on sait que le voyage fait face aujourd’hui aux enjeux de l’urgence climatique et est pointé du doigt pour son taux d’émission carbone élevé.

Autre défi qui attend le nouveau ministre, c’est l’épineux dossier du AirBnB. Son prédécesseur a déjà demandé une étude auprès de la Tourism Authority sur ce secteur non-réglementé qui, tout en bénéficiant des campagnes promotionnelles de Maurice, n’y contribue nullement et serait possiblement une des causes de la baisse des recettes avec des prix cassés.

Notre nouveau ministre gagnerait aussi à plancher sur les formations dispensées dans le secteur mais aussi les industries qui gravitent autour. L’exode de nos compétences temporaires ou permanentes affecte beaucoup l’industrie et le niveau des prestations.

Voilà quelques-uns des dossiers qui nous semblent prioritaires parmi tous ceux que les acteurs de l’industrie vont sans doute lui mentionner, tout comme leur souhait que le plan stratégique mis en place en 2018 après de longues discussions ne soit pas abandonné.

Le discours programme prévu fin décembre/début janvier nous donnera probablement des réponses là-dessus. En attendant, nous vous souhaitons à tous de bonnes fêtes et une belle année 2020.

Ajai Daby [ 3]

[ IMMOBILIER ]

· Anahita Mauritius : Construisez la vie de vos rêves

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[ INTERTWINED ]

· Quand Dulloo et Nazroo dialoguent autour des couleurs

6-18 [ NEWS ]

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· L’optimisme est de mise pour le marché français

· Mont Choisy La Réserve : Un projet luxueux,

19-35 [ ART & CULTURE ]

éthique et responsable · Anahita Mauritius : Construisez la vie de vos rêves · Pointe d’Esny Le Village : Opération restauration des « wetlands

· Centenaire d’Hervé Masson : L’hommage à un homme d’exception · Parcours du patrimoine des esclaves à Pamplemousses : Sur les chemins de la mémoire · De l’indie-pop mauricienne signée AnneGa

· Gaëtan Siew, La ville de demain

66-67 [ CARTE BLANCHE ] 86-88 [ BIEN-ÊTRE ]

36-45 [ SPORT & LOISIRS ] · GOLF, ABMO : Un plateau relevé pour une cinquième édition prometteuse · La Réunion : La Diagonale des Fous · Fundsmith Colin Mayer Tour : Une quatrième édition de haute volée

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· Une soirée d’exception au Sofitel Spa

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[ VOYAGE ET DÉCOUVERTE ] · Un avant-goût de Kuala Lumpur Fondé en 1994 par Claude Huc

Éditeur Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme, Tamarin Tél/Fax : +230 483 5675 info@travel-iles.com www.travel-iles.com Directrice de Publication Béatrice Huc-Mayer +230 5 252 8631 beatrice.mayer@travel-iles.com mayer.beatrice@icloud.com Directrice Adjointe Béatrice Mélotte +230 5 497 6770 communication@travel-iles.com Rédacteur en chef Ajai Daby +230 5 933 3905 a.daby@travel-iles.com Journaliste Elodie Couronne +230 5 942 4777 elodie.couronne@travel-iles.com

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[ DOSSIER ]

· Menus de fêtes : Dans le respect des traditions et des bons produits

90-120 [ GASTRONOMIE ] · OOSG : Opportunité unique de goûter à la cuisine du célèbre chef Jason Oakley · Jérôme Faure : De la connaissance nait le plaisir

50-57 [ VOYAGE ET DÉCOUVERTE ]

· Djibouti : un mirage fascinant dans la Corne de l’Afrique

121-124 [ OCÉAN INDIEN ]

· Madagascar : « Marokintana », le requin aux mille étoiles

Responsable de la Publicité Anielle Carver +230 5 918 4636 publicite@travel-iles.com Secrétariat et comptabilité Nadia de Robillard +230 483 5675 secretariat@travel-iles.com Graphisme Karl Ahnee +230 5 722 5164 production@travel-iles.com Impression Cathay Printing Ltd Photo de couverture Crédit photo : La Vallée des Couleurs Nature Park Edition publiée en Décembre 2019

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Let it Bee

Alternative écologique aux films plastiques alimentaires Une alternative verte aux films plastiques à usage unique, le beewrap de « Let it bee » a fait apparition dans les boutiques écologiques depuis le début de 2019. Lavable et réutilisable, il est fait avec du tissu 100 % coton, enduit de cire d’abeille et d’huile de coco. On peut aussi bien l’utiliser pour emballer des fruits et légumes, fromages, gâteaux, sandwichs que pour recouvrir un conteneur en plastique, un saladier ou un plat en verre – il colle grâce à la chaleur des mains. Avec des tissus gais et colorés, les beewraps donnent une petite touche dynamique à la cuisine tout en contribuant à éliminer le plastique. Pour qu’il dure plusieurs mois, il suffit d’un bon entretien : pas d’eau chaude, ni de passage au lave-vaisselle. Les emballages alimentaires ainsi que des nettoyants multi-usages à base de savon noir et bicarbonate de « Let it Bee » sont disponibles en passant la commande sur la page Facebook et dans plusieurs boutiques, notamment L’Écolo à Curepipe, La Corbeille à Mapou, Neofoods Wellness Shop et Le Rendez-vous à Grand Baie, Makai à Rivière Noire, entre autres.

Neofoods Wellness Shop

Un magasin de vrac à Mont Choisy Le Mall Des grains secs, de la farine, des pâtes sans gluten, de la poudre de moringa, de l’avoine, de la farine d’amande ou de coco, des noix… Plus d’une cinquantaine de produits de qualité sont vendus en vrac à Neofoods Wellness Shop à Mont Choisy Le Mall pour en finir avec les emballages et faire place à la consommation responsable. Le magasin écolo, qui a ouvert ses portes il y a quelques mois, propose toute une gamme de produits alimentaires bio et sains en plus de ceux en vrac. Des marques européennes de tapenade, tomates séchées, persillade et pesto bio, des pâtes à tartiner sud-africaines à base de cacao et noix de macadamia, d’amande ainsi que des plats, des pâtisseries, des desserts et des boissons produits par différents fournisseurs de Maurice : des vegan power balls, des rusks sans sucre et sans gluten, des muffins healthy, du carrot cake, du kombucha, du kéfir… On y trouve également des produits toilette et soin du corps tels que des shampoings solides, du savon de karité, savon propolis, du nettoyant visage, des disques démaquillants lavables et des brosses à dents en bambous.

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Your Safari Adventure starts here‌.

Offering you the unique and unforgettable big cat experience, take a safari on the camels, a Big Cat drive thru with our Big Lions and Tigers or get up close and personal with the Cheetah, Caracal or Serval.

Whichever you choose our Safari Adventures’ team will ensure your experience is a memorable one.

Tel: 452 5546 www.safari-adventures-mauritius.com

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DNT-FRONTIÈRES

Une revue chic,

subjective et éclectique Animée par des amoureux de l’art et de la culture, DNT (Do not touch) est une revue qui a vu le jour en 2018 à l’occasion des 50 ans de l’accession de Maurice à l’indépendance. Pour Isabelle Motchane-Brun, le besoin de cette publication se justifie par le fait que « la culture commence à acquérir ses lettres de noblesse dans la région indianocéanique et à être considérée comme un secteur économique porteur ». Elle en veut pour preuve que l’industrie touristique adapte son offre culturelle à la demande des voyageurs qui ne recherchent plus seulement le soleil et la mer.

DNT se donne pour objectif de vulgariser les œuvres des artistes de la région, et plus largement du continent africain, nouvel eldorado de l’art contemporain, valoriser leur travail, mais aussi les faire intervenir sur des thématiques actuelles.

DNT veut offrir une plate-forme aux idées qui agitent les sociétés et les individus des îles des Mascareignes, s’interroger, s’émerveiller, critiquer. On y parle de cinéma, de poésie, de photo, de peinture, de littérature, d’histoire, de géographie, d’architecture, de patrimoine, etc.

Alors que le premier numéro s’interrogeait sur cette notion d’indépendance d’un point de vue politique, culturel, linguistique, philosophique et bien sûr artistique, ce second opus explore la notion de frontières politiques, linguistiques, culturelles. La revue s’intéresse aussi à la couleur, elle-même créatrice de frontières, au centenaire d’Hervé Masson et au cinéma régional.

En vente en librairies. imotchane.brun@gmail.com

Le ministère du tourisme

revient à Joe Lesjongard

Suite aux élections générales tenues jeudi 7 novembre à Maurice, la prestation de serment du nouveau conseil des ministres a eu lieu ce mardi 12 novembre à la State House, à Réduit. C’est Georges Pierre Lesjongard, connu comme Joe Lesjongard, figure politique connue, qui endossera la responsabilité du ministère du Tourisme. Ingénieur de formation, M. Joe Lesjongard a occupé, pendant ces 20 dernières années, plusieurs postes au gouvernement dont celui de ministre de Rodrigues, celui du Logement et des Terres, membre du parlement et Deputy Speaker au parlement, entre autres. Lors de la cérémonie d’investiture, le nouveau ministre du Tourisme a déclaré qu’il travaillera pour que le Tourisme continue à contribuer à l’économie du pays. Joe Lesjongard fait ainsi partie du nouveau gouvernement mené par Pravind Jugnauth, Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Défense.

HÔTELLERIE

Le Maritim fait peau neuve

L’hôtel 5 étoiles Maritim Resort & Spa Mauritius fermera ses portes du 1er février au 30 novembre 2020 pour une rénovation complète de ses facilités. Cette transformation comprendra, entre autres, une aile avec 60 nouvelles chambres devant laquelle une piscine à débordement additionnelle de 50 mètres sera construite, et un nouveau bar. Le spa ainsi que deux des restaurants existants seront agrandis tout comme l’espace du personnel – bureaux, cantines, cuisines.

Cette rénovation, au coût de Rs 1,8 milliard, a pour objectif d’augmenter la capacité d’accueil de l’hôtel mais aussi d’améliorer l’expérience du client et des employés.

A noter que la partie des « Ruines de Balaclava », y compris le centre équestre, le Château Mon Désir, la ferme animalière, le parc à tortues géantes, le nouveau restaurant dans les ruines « Anno 1743 » avec son espace dédié aux rhums et roof top bar ainsi que les lieux évènementiels ne seront pas affectés par la fermeture temporaire du resort.

Manoa vous invite dans

son nouveau concept store Vient de s’ouvrir à Grand-Baie, sur la route royale en direction de Pointe aux Canonniers, la boutique Manoa, nouveau concept store lancé par Gabrielle et Marine Dalais.

Vous y trouverez dans un cadre épuré et design, des shorts de bains pour homme aux motifs inspirés de la nature, et uniques à Maurice grâce à une technique d’imprimés placés à 360 degrés sans coupure, mais aussi une ligne de bikinis pour femme en matière recyclée signée Aliciaswim, des t-shirts homme et tuniques ultra féminines ainsi que quelques accessoires comme de beaux sacs de plage, des trousses en matière recyclée, des housses de surf entre autres. Les artistes mauriciens s’exposent également sur place avec quelques peintures et photos accrochées sur les murs de la boutique.

Chez Manoa, vous pourrez également vous rafraichir en dégustant de délicieux smoothies faits maison ou encore d’autres boissons healthy.

Pour les sœurs Dalais, l’idée de mettre en avant des produits écoresponsables était une priorité. La marque s’est donc logiquement associée à une ONG, Reef Conservation, très engagée dans la protection des lagons à Maurice. Pour chaque article vendu, Manoa reverse 50 Rs à l’ONG. C’est donc un pari réussi.

De belles idées cadeaux pour les fêtes de fin d’année qui se profilent.

A découvrir absolument.

T : (+230) 268 1841 www.manoa-oceanwear.com

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Fatih Mehmet Kursun, General Manager de Turkish Airlines Maurice, Madagascar, Seychelles & Comores

« Nous nous sentons privilégiés d'opérer à Maurice »

Cela fera bientôt 4 ans que Turkish Airlines a commencé ses vols vers Maurice. Quel est le bilan de vos opérations ?

Le premier vol commercial de Turkish Airlines à destination de Maurice a atterri sur le tarmac de l’aéroport international SSR, à midi, le 15 décembre 2015.

Nous avons commencé par trois vols hebdomadaires puis sommes passés en peu de temps à cinq vols hebdomadaires pour répondre à la demande croissante. À cette époque, Maurice était une destination relativement inconnue en Turquie et peu de Mauriciens avaient vu les beautés d’Istanbul. L’enthousiasme que nous avons créé sur le marché a été remarquable. Au cours de notre première année d’opération, nous avons amené beaucoup de touristes à Maurice, mais au fil des années, de plus en plus de Mauriciens ont manifesté de l’intérêt pour nos vols et le pourcentage de locaux à bord a considérablement augmenté. Dès le début, nous avons organisé plusieurs événements sur l’île Maurice et l’étranger pour promouvoir la destination.

Nous avons également organisé des tournois de golf pour les entreprises, des compétitions de bowling entre agences et plus d’une douzaine de tournées de présentation en Europe centrale et orientale afin de diversifier le portefeuille touristique de Maurice. Dans l’ensemble, l’expérience a été incroyable et nous nous sentons privilégiés d’être au service de Maurice.

Pensez-vous qu’il existe encore une marge de croissance pour le trafic à destination et en provenance de Maurice et, dans l’affirmative, d’où voyez-vous cette croissance ?

Turkish Airlines dessert plus de 300 destinations via Istanbul ; nous pensons donc qu’il existe des opportunités pour le trafic entrant et sortant. L’Europe centrale et orientale reste une région prometteuse où nous pouvons continuer à nous développer. La demande pour Maurice de Prague, Budapest, Bucarest, Ljubljana, Belgrade, Sofia, Kiev et Moscou a augmenté

suite aux événements que nous avons organisés dans ces villes et aux connexions compétitives disponibles sur Turkish Airlines vers Maurice pour la majorité des villes d’Europe orientale. Nous pensons également que la possibilité de faire une escale gratuite à Istanbul a augmenté le nombre de passagers choisissant Turkish Airlines.

Comment vous positionnez-vous sur un marché où la concurrence est très féroce ?

Parallèlement à l’expansion de son réseau, Turkish Airlines investit de plus en plus dans la satisfaction de la clientèle pour répondre aux besoins de ses passagers et améliorer l’expérience de voyage. Comme Turkish Airlines dessert plus de pays que toute autre compagnie aérienne, son vaste réseau international permet de diversifier les marchés et de contribuer à la croissance du tourisme dans les pays où elle opère. Nous sommes plus qu’heureux de développer nos activités dans les îles et de faire partie d’un secteur gagnant ici avec nos partenaires.

Retrouvez l’interview en anglais

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Quels seront les projets de Turkish Airlines pour 2020 dans la région ?

2020 sera la 5e année de notre présence dans la région, nous voulons donc que ce soit l’année où nous continuons à développer nos activités dans les îles.

Nous prévoyons d’organiser de nouveaux événements en Scandinavie, en Europe de l’Est et dans la région de la CEI, où Turkish Airlines exerce ses activités avec succès, afin de promouvoir les destinations tropicales dans ces pays. Nous visons également à soutenir les îles turques et à augmenter le nombre de touristes turcs se rendant dans la région. D’autres manifestations sont prévues à Maurice, Madagascar, aux Seychelles et aux Comores pour présenter la Turquie en tant que destination. 2020 s’annonce très prometteuse et nous l’attendons avec impatience.

CONTEMPLEZ PLUS avec la compagnie aĂŠrienne qui desse le plus grand nombre de pays au monde

ISTANBUL

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Aérien

Corail Hélicoptères consolide sa présence à Maurice

C’

est à Triolet, sur la base aérienne de Corail Hélicoptères, qu’a eu lieu l’inauguration officielle de la société sur Maurice le dimanche 13 octobre, en présence du président de la République par intérim, Barlen Vyapoory, et de l’ambassadeur de France à Maurice, Emmanuel Cohet.

C’était également l’occasion d’annoncer la création d’un centre de maintenance sur la base à Triolet dès 2020. Par ailleurs, l’arrivée d’un troisième hélicoptère panoramique H130 dans la flotte de la compagnie dans les prochains mois consolidera la présence de l’entreprise dans le paysage touristique mauricien.

Le temps d’une soirée, les convives ont eu l’occasion d’assister à plusieurs concerts, notamment de The Prophecy, et ont été invités à un cocktail dînatoire.

Présent à la Réunion depuis maintenant 15 ans, et sur l’île Maurice depuis mars 2017, Corail Hélicoptères s’inscrit comme un acteur local du tourisme d’exception. Avec des activités variées telles que les incontournables tours de Maurice, des transferts inter hôtels ou vers et depuis l’aéroport, des héli-golfs ou héli-wedding, Corail Hélicoptères propose un choix d’activités variées pour plaire à tout le monde.

L’inauguration s’est faite devant un parterre d’invités

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HELI GOLF

REUNION l MAURITIUS *European Airline Company

TRANSFER

SIGHTSEEING

HELI WEDDING

Corail Helicoptères* -Bonair road - Triolet Mauritius www.corailhelico-mu.com www.corailhelico.com T +230 261 22 66 @corailhelicomu

Philippe Hitié, directeur de Summertimes et Helion de Villeneuve, directeur de Austral-Lagons

Bilan du salon IFTM Top Resa 2019

L'optimisme est de mise pour le marché français En dépit du climat lourd engendré par la faillite de Thomas Cook, de Jet Tours et XXL Airways, les exposants mauriciens au salon IFTM Top Resa 2019 se déclarent relativement optimistes pour le marché français et la saison 2019-2020.

C

omme les années précédentes, l’île Maurice était bien représentée au salon 1 du Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour cette 41e édition de l’IFTM Top Resa 2019. L’ancien ministre du Tourisme, Anil Gayan, justifiait encore une fois cette présence car « la France demeure le pays qui envoie le plus de touristes à Maurice », en ajoutant qu’il voyait « un optimisme sensible concernant les arrivées dans les mois à venir chez tous les grands groupes hôteliers » qu’il avait rencontrés.

Effectivement, les différents responsables de ces groupes ont fait part à Travel-Îles by Côte Nord de leur confiance dans le marché français. « J’ai trouvé un marché français réceptif, toujours le premier pour la destination, mais qui a envie d’avancer. Il y a toujours cet amour de la France pour la destination. C’est un marché qui est fidèle et il faut le caresser, mais il faut faire attention car rien est acquis. Je crois que Maurice a toujours cette belle image mais il faut travailler pour la garder. Je suis assez confiant pour le futur si on maintient nos standards de qualité », confiait Fabio Meo, Chief Operating Officer de Southern Cross Hotels, venu présenter le Preskil rénové, mais aussi les autres établissements du groupe, comme Astroea, le Solana et les lodges d’Andrea. « C’est motivant de voir le retour. Le produit passe bien auprès de nos partenaires, français ou autres. Il y a une belle visibilité pour le Preskil sur les prochains mois. Mais on note aussi de l’intérêt pour d’autres produits du groupe qui sont peut-être moins connus ».

Son homologue de Beachcomber Resorts & Hotels, François Venin, exprimait aussi sa satisfaction devant les

chiffres prometteurs issus de bonnes décisions prises en amont. « L’année dernière nous avons arrêté de travailler avec Jet Tours et TUI. C’était une décision réfléchie. Et en dépit de cela, nous avons progressé sur le marché français de 10 % et notre tour-opérateur maison, Beachcomber Tours a progressé de 35 %.

Nos partenaires Nautile et Kuoni ont aussi connu des progressions intéressantes. Les réservations pour la saison 2019-2020 sont excellentes. Nous sommes très contents ».

Le ministre Gayan recevant son homologue seychellois, Didier Dogley (g) et d’autres personnalités sur le stand de Maurice

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Thomas Cook proposent AirBnB à Maurice et s’il faut faire une Pourtant l’ombre de la faillite du géant des réglementation, nous le ferons. Je pense que tour-opérateurs, Thomas Cook, de Jet Tours et c’est un des facteurs de la baisse des recettes. » de XXL Airways n’a pas cessé de planer sur le salon. « Au niveau des récents événements qui Avant-gardiste affectent l’industrie, il semble qu’on ait fait le Anil Gayan a aussi expliqué pourquoi, selon bon choix en décidant d’arrêter de travailler lui, certaines îles de l’océan Indien font mieux avec Thomas Cook l’année dernière », se que Maurice, « Il faut voir la réalité des choses. réjouissait François Venin. « On a quand même Aux Maldives, ils ont ouvert 17 nouveaux hôtels, une petite ardoise mais cela aurait pu être pire ouvert totalement le ciel et bradé les prix. Mais si l’État allemand n’avait pas décidé d’intervenir le produit qu’ils offrent est en compétition en soutenant Condor notamment. Toutefois, avec la Polynésie et ils ne vont pas bénéficier la faillite d’un géant comme Thomas Cook longtemps du marché chinois. Il y a déjà de n’est pas une bonne chose pour l’industrie. l’usure à l’inverse de Maurice qui reste une On a quand même 5 000 nuitées qui restent destination plus sûre, plus stable et avec une en suspens en attendant que les assurances offre beaucoup plus large (le golf, les activités prennent le relais. » sportives, le tourisme religieux, le tourisme Antonio Ferreira de Sousa Thierry Montocchio, le nouveau CEO du groupe culturel etc), et sur laquelle nous devons et Ludmila Keetarut du Sofitel L’Impérial VLH trouvait pour sa part que le marché français capitaliser. » « reste stable » et que « c’est un bon salon avec Une opinion que partage Dominique di Daniel, toujours le même plaisir de retrouver nos partenaires ». directeur d’Anahita Mauritius. « Aujourd’hui, notre vrai « On travaillait avec Thomas Cook mais on a toujours eu concurrent sont les Maldives avec des progressions une diversité de partenaires et nous ne serons pas très à deux chiffres parce qu’ils cherchent un marché de affectés. Ce sont surtout les petits hôtels indépendants masse. Ce qui n’est pas notre cas. Nous avons une belle qui travaillent uniquement avec Thomas Cook ou Jet destination, mais à nous de la mettre en avant. » Tours qui risquent de subir les conséquences. Je pense Selon lui, le tourisme a toujours été en dent de scie et que les gens vont peut-être revoir leur façon de voyager il nous faut être avant-gardiste et être toujours dans le mais ils vont continuer de le faire. » renouveau. « Maintenant, il y a beaucoup de last-minute, Pour Navind Greedharee, Chief Operating Officer de de combinés, il faut nous adapter ». Quant à Top Resa 2019, Sea Resorts qui possède cinq hôtels à Maurice dont les ce fut un bon salon, selon lui, avec tous les partenaires Chalets de Chamarel, dans l’ensemble le groupe n’a pas qui étaient au rendez-vous. « Le marché français reste souffert de l’effet Thomas Cook. « Nous avons un hôtel notre premier marché. Avec tout ce qui se passe avec qui avait conclu un accord de 35 chambres garanties Thomas Cook, Jet Tours et XXL Airways, on s’attendait à par Thomas Cook à partir de l’année prochaine sur le ce que ce soit plus dur mais ce n’a pas été le cas. » marché français. Mais on a déjà été approché par quatre ou cinq gros TO qui veulent travailler avec nous. Nous ne prévoyons pas de grosses conséquences. » Résilience Fabio Meo, ajoute de son côté, « on gère l’effet Thomas Cook et il n’y a pas de drame financier. On est légèrement affecté sur le marché allemand mais ce n’est pas une catastrophe. Chaque pays a eu sa gestion de la crise et nous nous sommes adaptés à cela. Avec la conjoncture actuelle, il y a tout lieu d’être satisfait. On fait un métier où il faut être résilient face à l’adversité. Nous avons cette volonté, tout comme nos partenaires, d’affronter les événements actuels pour pouvoir les surmonter. Cela fait partie de notre ADN. On a déjà connu cela dans le passé et on en connaîtra dans le futur. Cela ne doit pas nous empêcher d’aimer le métier qu’on a choisi et d’avancer ».

Pour le ministre Gayan, les imprévus comme Thomas Cook, Aigle Azur ou Jet Tours montrent que le tourisme reste un secteur vulnérable. « Maurice subit les décisions d’autres opérateurs ; il faut faire avec car nous n’avons pas le choix. Mais nous avons un autre souci, c’est AirBnB dont tout le monde se plaint. On m’a montré des sites de booking.com qui affichent 13 € pour 4 personnes pour le 31 décembre. Il y a là un gros problème et nous allons devoir faire quelque chose. J’ai déjà demandé à la Tourism Authority de faire une étude sur tous ceux qui

Remise du prix We Like Travel de la 2e meilleure destination sur les réseaux sociaux à l’Office du Tourisme de Maurice

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Village touristique

Un plan de régénération inclusif pour Mahébourg

Annoncé dans le budget 2018-2019, le projet de faire de Mahébourg un village touristique prend forme. Piloté par l’architecte Gaëtan Siew et son équipe, c’est un plan de régénération appelé à être approprié par les habitants qui est proposé.

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ahébourg est chargé d’histoire. De l’architecture à sa construction urbaine, de l’église au temple, du littoral au fluvial, le patrimoine et l’héritage constituent un récit culturel exceptionnel, assurant à la fois enracinement et divertissement. Il mérite d’être sauvegardé et même plausiblement élargi », nous dit Gaëtan Siew, envoyé spécial de Maurice au Comité des représentants permanents d’UN habitat et directeur de The Port Louis Development Initiative. C’est alors qu’il travaille justement sur le projet de réhabilitation de Port-Louis, qu’il est approché par l’Economic Development Board (EDB) pour faire des propositions sur le projet de Mahébourg, village touristique, dont le ministère du Tourisme a la charge suite à une décision du gouvernement lors du Budget 2018-2019.

Il faut dire d’emblée que faire de Mahébourg un village touristique est une idée qui date de plus de 20 ans mais qui n’a jamais connu de suite. L’Association des Hôteliers et Restaurateurs de l’île Maurice (Ahrim) est également venue de l’avant en 2017 avec un projet ambitieux, mais a préféré le mettre de côté quand le gouvernement a annoncé le sien. Gaëtan Siew et son équipe vont d’ailleurs consulter l’Ahrim ainsi que les différentes parties prenantes, dont beaucoup de

réticents comme Otentik ou Aret Kokin Nou Laplaz (AKNL), mais surtout les résidents de Mahébourg et des alentours. « Dès le départ, il n’était pas question de transformer l’endroit en un village touristique mais de régénérer le village. Il appartiendra ensuite aux habitants de décider comment accueillir les touristes. Notre méthodologie consiste à comprendre la ville, son organisation, son histoire, son développement dans le temps, corriger ses faiblesses et mettre en valeur ses forces. » Épaisseur du temps Pour Gaëtan Siew, il faut protéger la ville d’une déviation de son rôle. « Le potentiel de Mahébourg est connu. Mahébourg est un peu comme Rodrigues ; il a une particularité et une authenticité unique à Maurice.

Le Mahébourgeois est conscient de sa spécificité ; il y a une épaisseur du temps, on est là depuis plusieurs générations. Il y a un patrimoine physique créé par l’homme mais aussi par la nature. C’est un territoire bien défini. Chacun a sa propre définition de Mahébourg mais tous s’entendent à dire qu’il faut la préserver et la protéger. Nous proposons de prendre ce qui est déjà là, rénover, transformer et mettre en valeur. Il n’y a rien à construire ; c’est la base de notre démarche. »

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Ces forces identifiées sont la trame de la ville, son organisation, le musée et d’autres endroits historiques, l’interface de Mahébourg avec l’eau, que ce soit côté mer ou côté rivière, ce qui est unique à Maurice car il y 6,4 km de côtes. Les recherches effectuées par l’équipe de Gaëtan Siew ont permis de découvrir des faces méconnues de Mahébourg comme la rivière La Chaux « qui peut valoriser toutes ces maisons qui sont sur la berge ». « C’est vrai qu’il y a la vitrine du Waterfront mais il y a aussi une arrière-cour très riche un peu comme au Kerala, en Inde. Il y a aussi le musée, mais on ne se rend pas compte du bois qui entoure le musée qui est une richesse absolue ; de la rivière qui coule derrière », souligne l’architecte.

Consultations permanentes Les propositions formulées s’articulent autour de la restauration et de la préservation du patrimoine existant, le respect de l’environnement, le contrôle du développement, la célébration de la ville, la promesse du lieu et un branding de Mahébourg. « Le plan et l’échelle de Mahébourg font que les principaux centres d’intérêt sont à 10 minutes de marche. Ce qui fait qu’on peut envisager des rues piétonnes, un système de navettes et laisser la voiture en dehors de la ville (exception des résidents, des urgences et autres nécessités). Ce qui pourra donner l’occasion aux commerces de mettre des tables dans les rues, de faire de Mahébourg un Mall ouvert. C’est une nouvelle gestion de la ville que nous proposons. » Gaëtan Siew insiste sur le côté novateur du projet. « Jusqu’ici, cela a toujours été une approche de haut en bas ; nous, on propose des consultations permanentes en fonction des différents projets, la rivière d’une part, les rues piétonnes, le marché… Quand on a travaillé sur le projet de Port-Louis, qui est une initiative privée, nous avons demandé et obtenu de l’EDB les mêmes facilités que les smart cities ; il en sera de même pour Mahébourg. Tous ceux qui vont travailler dans ce projet, les petits propriétaires et entrepreneurs, à Mahébourg devront obtenir les mêmes facilités. » L’architecte tient à souligner que ce projet est audessus de la mêlée politique, « ce qui fait qu’il pourra être pérenne. » « Il y aura un cahier des charges et un accompagnement du gouvernement. Il y a aura des consultations permanentes ce qui donnera une implication continue au projet. » Crédit photos Jean Garett

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Alexandre Espitalier-Noël (g) et Arnaud Abitbol

Joint-venture Marietton Développement-Soléa

Des prévisions optimistes

pour les arrivées en provenance de France Au mois de février de cette année, Soléa, tour-opérateur et filiale des hôtels Sun Resorts, et Marietton Développement, propriétaire des marques Havas et des agences Selectour notamment, ont conclu une joint-venture qui, selon les responsables, devrait accroître les arrivées en provenance de France.

C

ette participation de Marietton Développement au capital de Soléa est le résultat de la recherche d’un partenariat stratégique important pour pouvoir pérenniser et rentabiliser la compagnie, a expliqué Alexandre Espitalier-Noël, directeur de Soléa, lors d’une soirée organisée avec les propriétaires des franchises des marques Havas au Long Beach fin septembre. « Depuis ma prise de fonction en 2016 chez Soléa, j’ai compris qu’il fallait conclure ce partenariat stratégique. En France, par rapport aux autres pays européens, il y a une réelle puissance des agences de voyages et il y a un gros acteur qui sort du lot, c’est le groupe Marietton. On a eu l’occasion de se rencontrer et de se rapprocher ; c’est avant tout une aventure humaine. » Il affirme que les frères Abitbol, Laurent et Arnaud, directeurs de Marietton Développement investissent sur l’Adn d’une compagnie, « ce qui fait que Soléa garde une certaine indépendance et sa propre histoire même si, derrière, il y a énormément de synergie et d’économie d’échelle. » Marietton Développement possède un réseau de 500 agences de voyages en France et est propriétaire des tour-opérateurs Héliades Label Evasions, Naya Club et Voyamar, a rappelé Arnaud Abitbol, vice- président du Holding qui était à Maurice fin septembre pour faire découvrir la destination aux franchisés des marques

Havas. Il rappelle que ces marques ont toujours couvert l’île Maurice et ont suivi les modes du marché français. « Les Français viennent un peu moins à l’île Maurice et on va tenter d’inverser cette tendance. Cette perte d’intérêt peut s’expliquer par un effet de mode ; il y a beaucoup de concurrence d’autres pays de l’océan Indien notamment, mais pour moi l’île Maurice est incontournable et irremplaçable. Ce qu’on a à l’île Maurice, on ne l’a nulle part ailleurs : l’accueil, la gentillesse, la générosité, la gastronomie, pour nous c’est la destination numéro 1 sur l’océan Indien. » La joint-venture renforce d’une part les réseaux de distribution et d’autre part permet de gagner sur les achats en économie d’échelle, les négociations et les produits marketing comme les brochures, ajoute Alexandre Espitalier-Noël. « Soléa est déjà à plus 50 % en chiffres d’affaires pour le début de la saison juillet 2019-juin 2020. Il y a des progressions intéressantes chez Havas et notamment chez les franchisés qui sont venus découvrir Maurice. Les prévisions pour le reste de la saison sont plutôt bonnes, les ventes sont en hausse de 30 % dans les dernières semaines du mois de septembre. »

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Musique

De l'indie-pop mauricienne signée

AnneGa

Avec son premier single « Remember Me », AnneGa, la nouvelle pop star mauricienne, propose une musique qui lui ressemble : pétillante, fraîche et pleine de peps, comme un vent de nouveauté qui souffle sur la musique mauricienne.

À

19 ans, quand Anne-Gaëlle Bourquin se fait remarquer par Kabann Records alors qu’elle est parmi les finalistes du concours Talents

by Mouv, elle ne sait pas encore que c’est l’une des rencontres qui donneront un nouveau tournant à sa vie d’artiste. C’est grâce à Cédric Cartier, directeur de l’agence, qu’elle commence peu à peu à monter sur scène pour des concerts et des mariages en reprenant des chansons dans un premier temps.

C’est aussi lui qui la poussera par la suite à écrire ses chansons alors qu’elle écrit des poèmes et des récits. « Grâce à Cédric, j’ai commencé à écrire mes propres chansons ; il avait des mélodies déjà en tête et il m’incitait à écrire des textes qui iraient avec ces mélodies ». S’inspirant de la vie, l’amour, l’espoir et l’aventure, elle écrit les dix titres de l’album au style indie-pop en l’espace de deux mois et Cédric compose la musique.

Ce sont ces dix titres d’ailleurs qu’elle chante pour la première fois devant un public en septembre sur le toit du Caudan Arts Centre, avec une vue panoramique du soleil se couchant sur Port-Louis, des bâtiments de la capitale et des montagnes, à l’occasion du lancement de son single. Celui-ci coïncide avec la sortie du clip de « Remember Me », tourné dans le village de Mahébourg sous la direction

artistique de l’artiste Kim Yip Tong. On y voit AnneGa se balader dans le village : les vieilles boutiques, la gare d’autobus, les grands banians, des jeunes en train de danser, bref, tout ce qui donne à Mahébourg son charme inéluctable. « Le tournage du clip a été une superbe expérience ; c’était la première fois pour Kim en tant que directrice artistique, le premier clip pour Fatdog Productions, c’était nouveau pour tout le monde et on a donné tout ce qu’on pouvait. » Et le résultat final est bluffant !

Depuis février 2019, AnneGa se consacre exclusivement à sa musique et espère ainsi percer dans la région. « Tout ce dont on rêvait est en train de se réaliser. Il y a un an on rêvait de participer à MOMIX et à Kaz’Out, c’est chose faite et là, on espère vraiment se faire remarquer par La Réunion et qui sait, peut-être que l’an prochain, on se retrouvera sur la scène du Sakifo ou de l’IOMMa. » Pour l’album qui sortira en avril 2020, la chanteuse a travaillé avec Nicolas Rochecouste à la batterie, Patrick Desvaux à la guitare électrique et Alain Alfred à la basse. Ils ont également fait appel à Antonio Rosselli Del Turco qui s’est occupé des arrangements musicaux et de la coproduction de l’album. Richard Hein, lui, était en charge du mixage audio de l’album.

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«Ki Manier ?» Evan Sohun

Deux ans après sa première exposition en solo, le peintre et illustrateur Evan Sohun revient avec « Ki Manier », qui était visible entre le 17 septembre et le 11 octobre à la galerie Imaaya à Phoenix.

A

près 16 mois de gestation, de réflexion et de création, Evan Sohun a présenté sa deuxième exposition en solo où il interprète, à sa façon, une expression bien de chez nous : « Ki manier ? », question plus ou moins anodine souvent posée en toute nonchalance, utilisée en abondance au quotidien et à laquelle on répond généralement « Korek, twa ? » par automatisme.

L’exposition d’Evan Sohun est une invitation à se poser pour un moment et prendre le temps de se demander si ça va vraiment, de faire face à ses émotions et de vider son sac, s’il le faut.

« Les tableaux sont colorés et gais, présentés de façon assez naïve, mais il faut voir au-delà des apparences. » À travers une trentaine de tableaux et sculptures colorés et amusants, inspirés de la vie quotidienne et des choses anodines, l’artiste mauricien raconte une histoire. « Les tableaux sont colorés et gais, présentés de façon assez naïve, mais il faut voir au-delà des apparences. » On y retrouve Toudim, le personnage d’Evan Sohun, qui est sa façon à lui de représenter l’humain et qui, il l’admet, est un peu son alter ego. « Mi-homme mi-chat/chien », Toudim était également présent dans les tableaux de sa première exposition en solo « Frekante », mais a évolué depuis… Tout comme l’artiste.

« Hervé

par Evan »

Evan Sohun a également lancé un livre cette année où il interprète de façon abstraite la vie d’Hervé Masson, à travers dix peintures originales et des textes en créole, avec la traduction en français. À travers ce livre-objet, monté comme un carnet d’artiste, on découvre les différentes étapes du parcours de la vie d’Hervé Masson et son incapacité à rester dans son confort. Le livre se construit à partir d’un poème, « Asize, ki serti ? » (Se (re) poser, à quoi bon ?) qu’Evan illustre de façon colorée et lumineuse.

Paru aux éditions Vizavi

Patrick Laverdant dévoile la

NATURE de Maurice

Photographe autodidacte et passionné de surf, Patrick Laverdant est aussi un grand amoureux de son île et sa nature. Il vient de publier aux éditions Vizavi, un album qui montre la diversité de la nature de Maurice sous un regard introspectif.

S

i Patrick Laverdant a toujours eu son appareil photo à portée de main, c’est dans le surf wear qu’il va s’investir en créant sa propre entreprise à l’âge de 23 ans. En 2008, il quitte son île pour la Suisse. Il y restera cinq ans. À son retour, il délaisse son entreprise pour se consacrer à la photographie. « Cela a été un moyen de découvrir mon île sous un autre regard. Ce n’était pas pour le paysage mais plus pour les gens. La proximité avec eux, leur environnement, leurs conditions sociales.

C’est un exercice qui devient de plus en plus difficile avec les réseaux sociaux. C’est là que j’ai compris mon île, la symbiose et les difficultés de coexister ».

Les photographies de ces rencontres ne sont pas l’objet de ce premier livre même si elles ont été exposées ou publiées dans des magazines internationaux. Cette fois, il s’agit de la nature de l’île ou plutôt des différentes facettes de la nature de l’île. Loin des clichés carte postale, Patrick Laverdant fait un travail graphique pour aller au cœur de cette nature. Sans doute son vécu d’artiste (il a aussi fait de la peinture et de la sculpture) et de graphiste qui se projette sur son travail de photographe. « Dans cette série je me suis intéressé au graphisme que la nature nous offre. Si on regarde de plus près, il n’y a pas seulement la magie de la vie dans la nature. Chaque élément se présente avec sa propre énergie, son propre mouvement graphique. J’ai essayé de localiser cela dans un arbre, dans le sable, dans une feuille… »

Les rares paysages, la montagne du Lion et celle du Morne notamment, sont vus sous un jour nouveau.

Mais les photos du livre s’attardent sur les textures des feuilles d’aloès ou de palmiers, de l’anémone de mer, des coquillages, des racines de banian : une symphonie pastorale pour chanter une île sous une lumière nouvelle.

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Exposition - Dock 13

Intertwined

Quand Dulloo et Nazroo dialoguent autour des couleurs Djun Dulloo est un artiste mauricien basé à Berlin ; Khalid Nazroo, est un artiste majeur de la scène artistique locale et régionale. Pour la première fois, leurs peintures se sont rencontrées pour l’exposition Intertwined organisée par The Third Dot au mois d’octobre, au Dock 13.

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licia Maurel et Laetitia Lor de The Third Dot continuent de proposer de belles rencontres d’artistes contemporains. Cette fois, leur choix s’est porté sur deux artistes mauriciens séparés à la fois par le temps, 30 ans de différence d’âge, et aussi par l’espace, l’un vivant en Allemagne et l’autre toujours dans son île natale. Né à Maurice, Djuneid (Djun) Dulloo y grandit avant de quitter l’île à l’adolescence. Il est scolarisé au Kenya et en Italie, puis étudie les beauxarts à l’université de Boston et, depuis près de dix ans, il vit à Berlin. Ce parcours a intensifié la mixité esthétique et culturelle de son regard et lui a permis de devenir un artiste transnational émergeant, réunissant des imaginaires et des cosmologies à la fois créoles, africaines et occidentales. Khalid Nazroo raconte le monde tel qu’il le voit, avec des motifs qu’il peint sur divers médiums dansant au rythme de sa musique identitaire. Sa peinture est gestuelle, ses couleurs saturées, ses formes simplifiées, ses supports en conversation. La lecture de ses voyages immobiles domine son art.

Dans sa pratique artistique, Djun Dulloo utilise une gamme qui va de la transparence à l’opacité. Il superpose des couches de peinture sans chercher à oblitérer les

traces laissées par l’outil, traces qui évoquent son geste, l’implication de son corps. Lorsqu’il utilise sa palette de peintre, c’est de manière résolument novatrice. Il la recouvre de couleurs qu’il étend et étire, créant ainsi des glacis. C’est alors que la couleur-matière tantôt recouvre, tantôt laisse transparaître des strates antérieures.

Dans l’œuvre de Khalid Nazroo, l’outil, quel qu’il soit, est aussi bien présent. Il nous laisse des indices quant aux spécificités de son maniement et l’on ressent sa présence partout au sein de l’œuvre. Il ne se cantonne pas à une seule technique ; il croise allègrement les procédés liés à la peinture, au dessin, à la gravure. En abordant ces différents domaines artistiques, il enrichit radicalement sa pratique. Lorsqu’il laisse vivre des espaces vierges de toute peinture à l’intérieur de ses tableaux, le grain de la toile ou du papier, sa texture, sa matérialité même, se donne à voir. Chez nos deux artistes, certaines couches anciennes se font jour, par lieux, suggérant le temps de l’effectuation, le temps de l’œuvre, et évoquant parallèlement l’émergence de souvenirs enfouis, libérés par le geste et l’expression de l’artiste. Ils ressentent tous deux par la couleur, c’est donc par elle que leurs toiles sont organisées.

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Cultures populaires Dans l’œuvre de Khalid, le temps est présent de par la superposition de couches, mais aussi de par l’utilisation du principe même de la série : série de paysages organiques, série de peintures quasi abstraites dont le sujet n’est autre que la couleur, tirages de monotypes donnant naissance aux séries Rythm ou Summer. Dans les œuvres de Djun, c’est via la multitude de couches qui se superposent que le temps est présent, mais aussi à travers les coulures qui ponctuent certaines de ses toiles ou par leur temps d’exécution. Le travail de nos artistes, dans leur rapport au temps, dans la liberté du geste, dans l’exubérance des couleurs saturées, contrastées, lumineuses mais aussi excessivement sombres parfois, laisse à penser aux réalisations de Cy Twombly et de Jean-Michel Basquiat. On remarque que les cultures populaires créoles et africaines transparaissent dans les propositions diversifiées de Djun, parallèlement à une réflexion sur la culture occidentale, et sur de nombreux mythes universels qu’il aborde au fil du temps. De même chez Khalid, les liens que l’artiste tisse avec l’Afrique, l’Asie et une multitude d’autres pays, rendent compte des nombreux voyages de ce découvreur-chercheur. Souvenirs d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui s’entremêlent dans le travail de ces Citoyens du Monde que sont Djun Dulloo et Khalid Nazroo, artistes éclectiques qui multiplient les langages, hybrident les techniques, transgressent les catégories, et travaillent sur la mémoire, entre recouvrement et effacement, au travers d’images brutes, puissantes et colorées. Ne se demandant plus où ils vont, Khalid Nazroo et Djun Dulloo savent qu’ils vivent avec la matière et ses multiples possibilités et qu’ils confrontent la couleur pour mieux l’exprimer.

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Centenaire d'Hervé Masson L’hommage à un homme d’exception

Après l’Institut Français de Maurice et l’Institute of Contemporary Art Indian Ocean, l’hommage rendu à l’artiste, activiste et humaniste Hervé Masson s’est terminé au Plaza, à Rose-Hill, sa ville natale, avec une exposition sur les années exceptionnelles Bernheim-Jeune. Une initiative de sa fille Brigitte Masson réalisée par la commissaire Barbara Luc et Bernard Lehembre, biographe de l’artiste.

N

é à Rose-Hill le 17 janvier 1919, Hervé Masson était le cadet d’une fratrie de sept enfants dont le poète et romancier Loys Masson, l’écrivain et journaliste André Masson et le sculpteur et critique d’art Lucien Masson. Artiste-peintre, écrivain et homme politique, il est l’un des artistes et intellectuels mauriciens les plus marquants de la deuxième moitié du XXe siècle. Son œuvre reflète les influences diverses qui ont jalonné son parcours : du cénacle qu’il animait avec son épouse Sibylle de Robillard et les artistes et écrivains de l’époque, à l’amitié qui l’unissait au poète Robert Edward-Hart qui va l’initier à la philosophie indienne en passant par le cubisme venu d’Europe, les pensées de Malcolm de Chazal ou encore la peinture des artistes indiens du groupe de Calcutta.

Il fait le lien entre les diverses cultures de l’île, intégrant la statuaire et la peinture hindoues au cubisme, lui-même hérité de l’art nègre. Il est l’initiateur de la modernité en art et le maillon qui assure la transition entre les néo-impressionnistes mauriciens

et la peinture contemporaine. Il se fera remarquer en France en inventant le concept de métaformes en peinture et en étant le dernier représentant de l’orphisme. Il succédera au peintre Bonnard à la galerie Bernheim-Jeune. Ses tableaux ont été vendus dans le monde entier et font partie des collections de plusieurs musées d’art modernes. Le public a pu voir certains parmi eux, prêtés par des collectionneurs privés, et qui datent de la période Bernheim-Jeune des années 50-60.. Ésotérisme Cette galerie, fondée à Besançon en 1795 et établie à Paris depuis 1863 avait accueilli les Impressionnistes en 1874, organisé la première exposition de Van Gogh en 1901 et soutenu de grands artistes comme Cézanne, Matisse, Gauguin, Vlaminck et Bonnard auquel succède Masson.

L’appartenance à cette galerie lui apporta le soutien de la critique française, une certaine sécurité financière et lui ouvrit d’autres portes. Parmi les œuvres issues de cette époque et exposées au Plaza, retenons

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l’Orchestre, Nu à fleur rouge, le Port de Rouen, Paysage au soleil jaune, Citadelle et Palmier ou encore Nature morte à la nappe bleue qui démontre toute la maîtrise de son art.

L’exposition fait aussi la part belle à l’ésotérisme que Masson découvre alors qu’il n’a que onze ans et demi dans les romans d’aventures de Jean de la Hire, La Nouvelle Judith et Kaïtar, destinés à la jeunesse scoute.

Ils lui font entrevoir l’existence d’une élite prédestinée à gouverner le monde et douée de pouvoirs mystérieux. Plus tard, il s’émancipe de son milieu familial catholique, fréquente des confréries secrètes de praticiens de la sorcellerie, va dans des fumeries d’opium et s’intéresse à l’hypnose grâce à un ouvrage du professeur Knowles. Son cheminement va l’amener à l’intégration dans une loge maçonnique en 1965. Il publiera en 1970 le célèbre Dictionnaire Initiatique chez Pierre Bellefond. D’autres livres suivront dont Les Prophéties de Paracelse ou Prognostications.

Sartre, qui écrivent au Premier ministre Seewoosagur Ramgoolam. Libéré, il démissionnera du Comité central du parti en 1973 et regagnera la France l’année suivante. Il gardera ses liens avec l’île Maurice et le MMM même s’il s’éloigne de la ligne idéologique du parti. Il restera dans le souvenir des militants de l’époque comme le « Parrain » ou « Tivé ».

Hervé Masson meurt à Paris en 1990 des suites d’une hémorragie cérébrale. Il recevra un message de condoléances du président français François Mitterrand et, à Maurice, un hommage du ministre de l’Éducation mauricien, Armoogum Parsooramen.

« Parrain » Enfin, comment oublier son engagement en politique commencé alors qu’il travaillait au Board de Curepipe où il créa un syndicat des employés administratifs en 1945 et son adhésion au Parti Travailliste de Guy Rozemont. Dans les années soixante, alors qu’il est encore à Paris, il se prononce par voie épistolaire sur la décolonisation de l’île. Il collaborera au journal L’Express qui prend position pour l’indépendance de l’île Maurice alors que, dans le même temps, son frère André, rédacteur en chef du journal Le Mauricien, met en garde contre le départ des Anglais. Hervé Masson deviendra Art Adviser au ministère de l’Éducation en 1970 mais contribue toujours, contre son droit de réserve, au journal hebdomadaire du Mouvement Militant Mauricien (MMM). L’année suivante, relevé de ses fonctions officielles, il s’engage au MMM et deviendra membre du bureau politique et rédacteur en chef du journal Le Militant. Il fera de la prison en 1972, avec d’autres camarades du parti, et sera soutenu par 100 intellectuels français, dont Picasso, Aragon et

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Au Musée d’Histoire Naturelle de Port-Louis

CONVERSATIONS

entre artistes, étudiants et professionnels Le Musée d’Histoire Naturelle de Port-Louis, fermé pendant deux ans pour rénovation, a accueilli deux mois après sa réouverture, CONVERSATIONS, une exposition conçue en étroite collaboration avec des acteurs culturels et institutionnels de Maurice et de La Réunion.

O

rganisée par l’Institut Français de Maurice, CONVERSATIONS est née de la volonté de créer une rencontre entre des œuvres réalisées par les grands noms de l’art du XXe siècle, sélectionnées dans la collection du FRAC Réunion et celles d’artistes contemporains de l’océan Indien.

L’exposition qui a d’abord été présentée à La Réunion à la Maison Bédier, s’est ouverte à Maurice le 28 septembre dernier jusqu’au 30 novembre 2019. À travers cette initiative, l’Institut français de Maurice poursuit ici ses objectifs de partage, de dialogue entre les cultures et de diffusion de la création contemporaine. CONVERSATIONS se veut résolument plurielle, populaire, exigeante mais très ouverte. Elle s’inscrit dans un objectif de coopération culturelle, de dialogue entre l’art et le public.

Ce qui peut expliquer le choix du Musée d’Histoire Naturelle de Port-Louis pour ce projet. Construit entre 1880 et 1884 au centre de la capitale, il est le plus ancien des musées de Maurice et parmi les plus anciens en Afrique australe. Le musée est un centre de documentation comptant une grande collection de livres, en partie offerte par Sir Virgil Naz, F. Lienard de Lamivoye et Julien Desjardins ; il est aussi un centre d’éducation des différents types de faune et flore endémiques de Maurice et des oiseaux de l’archipel

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des Mascareignes.

L’exposition s’est tenue au premier étage du bâtiment, permettant au public de découvrir un lieu méconnu. « Dans sa nouvelle édition, l’exposition rassemble - aux côtés des grands maîtres du surréalisme - six artistes des îles sœurs et quatorze œuvres puisées au cœur de leurs ateliers.

Elle contribue à mettre en valeur la remarquable diversité créatrice de la scène indianocéanique et participe à mieux faire connaître les plasticiens qui vivent et travaillent dans cette partie du monde », explique Cathy Cancade, commissaire d’exposition. « Quand les artistes de notre siècle côtoient les pères fondateurs de la pensée surréaliste et de l’abstraction, un dialogue décalé et poétique s’engage ravivant l’esprit révolutionnaire de cette avant-garde.

La discussion se construit tout au long d’un parcours presque labyrinthique. »

Provansal. La vision poétique et mythologique de Malcolm de Chazal entre en résonance avec Spaciousness and claustrophobia signée Salim Currimjee où le sujet devient objet. « C’est dans un jeu graphique que les œuvres s’entrecroisent et se livrent peu à peu au regard du visiteur. Se dévoilent graduellement les ponts et les liens qui unissent et séparent - à presque un siècle de distance - ces mondes et ces artistes. Cette traversée en pointillé mêle peinture et gravure, dessin, volume et photographie, et nous entraîne au cœur d’une épopée fantasmagorique.

Se jouant de superpositions esthétiques et de juxtapositions sémantiques, cette proposition polymorphe convie le regardeur à une approche de l’histoire de l’art à travers deux époques et plusieurs continents », nous dit Cathy Cancade.

Une exposition exceptionnelle et une occasion de voir des artistes comme Joan Miró dont l’œuvre est indissociablement liée aux moments qu’il traverse, à son intimité, aux lieux où il crée : son enfance, Paris et les surréalistes, la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale, la paix retrouvée… et de retrouver Malcolm de Chazal, envoûté par son île qu’il narre à travers ses paysages, la beauté et la simplicité d’une nature foisonnante. Mais aussi de rencontrer les contemporains comme Salim Currimjee, « un visiteur du monde, qui déambule dans un univers où l’espace est l’écho de notre perception sensible et physique » ou Simon Back dont le travail évoque la relation que l’homme tisse avec son territoire et les conséquences qui en découlent.

« C’est dans un jeu graphique que les œuvres s’entrecroisent et se livrent peu à peu au regard du visiteur. Se dévoilent graduellement les ponts et les liens qui unissent et séparent - à presque un siècle de distance ces mondes et ces artistes... »

Jeu graphique On y découvre la peinture intuitive et expérimentale de Cristof Dènmont côtoyant de près l’univers calligraphique et onirique du maître catalan Joan Miró. À quelques pas de là, les sublimes et énigmatiques Matrices en porcelaine d’Abel Techer entrent en dialogue avec la grande toile colorée et graphique de Simon Back. Ces deux œuvres s’associent par constructions analogiques, esthétique et poétique à la magnifique lithographie Trois Œufs de l’Américain Alexander Calder.

On trouve aussi l’œuvre d’Oliver Maingard dans une approche minimaliste. Aussi Banatu III et Stickman 1 et 2 font merveilleusement écho aux figures hybrides et symboliques du Cubain Wifredo Lam et de Clotilde

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Kaz'Out La musique dans tous ses états

Énorme succès pour la 6e édition du Kaz’Out Musik Festival, qui s’est joué à guichets fermés les 1er et 2 novembre dans le nord de l’île. De nombreux concerts d’artistes locaux et étrangers se sont succédés avec divers styles musicaux : indie-pop, électro, blues créole, métal, séga tambour… Il y en avait pour tous les goûts !

P

lus de 4 000 personnes se sont déplacées pour le rendez-vous musical incontournable qu’est le festival Kaz’Out. Lors de ces deux journées, les festivaliers ont eu l’occasion de découvrir les différents univers des artistes venant de Madagascar, Rodrigues, Suisse, La Réunion, Jamaïque, Tunisie et surtout de Maurice… Pour le plus gros jour de festival, le vendredi 1 er novembre, ils ont eu droit à douze heures non-stop de musique sur trois scènes en plein air dans le magnifique cadre de l’Aventure du Sucre, avec une programmation pour le moins éclectique.

Assis dans l’herbe pendant l’après-midi, complètement décontractés, des familles avec des enfants, des groupes d’amis et des couples profitaient du moment, des différents ateliers artistiques et des concerts. Avec une AnneGa enjouée et énergique en milieu d’après-midi,

nombreux sont ceux qui ont commencé à se lever et à danser. L’accueil réservé au groupe suisso-mauricien, The Two, était également très chaleureux et le duo, pourtant pas très connu à Maurice, a fait un carton. De sa voix rauque, Yannick Nanette a su conquérir ses compatriotes, accompagné de son acolyte vaudois, Thierry Jaccard, avec leur musique blues et leurs reprises de chansons mauriciennes, chantées en chœur par la foule.

Au fur et à mesure que la nuit tombait, la foule s’agrandissait et l’ambiance montait. En fin d’après- midi, deux scènes, deux univers complètement différents au même moment, avec d’un côté, du rock décapant venu tout droit de Madagascar avec le groupe de garage-rock The Dizzy Brains et de l’autre, le séga tambour chaleureux du groupe rodriguais Mannyok qui met de bonne humeur

et donne envie de danser. Avec en exclusivité, une petite démo des instruments de l’époque : bouteille en verre, balai coco, boîte de conserve, couverts…

Du côté local, deux des artistes favoris du moment sont également montés sur scène : l’auteur-compositeurinterprète Hans Nayna avec sa voix intense teintée de soul, puis The Prophecy, groupe de seggae mauricien très en vogue avec, à la tête, le charismatique Murvin Clélie.

Ces deux valeurs sûres de la musique mauricienne ont très certainement contribué à la clôture des ventes de billets en début de soirée.

La soirée s’est poursuivie avec DuOuD, duo mélangeant la musique traditionnelle d’Afrique du nord avec les dernières technologies occidentales. Leur style musical s’inspire de leurs racines africaines tout en absorbant et en transformant les styles de musique contemporaine. Ils étaient suivis par Ken Zo, compositeur et DJ de musique électronique underground mauricienne, qui a produit un set différent de ce qu’il fait d’habitude pour l’audience du Kaz’Out avec six différents styles de musique en une heure.

Le jeune homme qui avait adoré sa première expérience de Kaz’Out en tant que spectateur il y a deux ans, a également beaucoup apprécié sa première participation. « Musicalement, le festival était incroyable, tous les artistes avaient quelque chose d’unique et d’intéressant à apporter. Il n’y a eu que de bons moments, du rire et du partage ». Il a également salué l’organisation du festival au niveau du choix du registre musical, de la logistique et des bonnes énergies du comité qui font de Kaz’Out le meilleur festival du genre à Maurice. L’after-party s’est déroulée au Mystik Lifestyle le lendemain et a été l’occasion pour les équipes organisatrices et les artistes de se détendre après une dure journée de travail la veille. Les festivaliers ont également pu rencontrer et discuter avec les artistes pour terminer ce moment en beauté, et de parler de la septième édition prévue les 7 et 8 novembre de l’année prochaine.

Parcours du patrimoine des esclaves à Pamplemousses

Sur les chemins de la mémoire

Peu de villages ont une histoire aussi longue et continue que celle de Pamplemousses. Désormais, un parcours du patrimoine des esclaves nous permet de remonter à une période sombre de la construction du pays.

L

e sentier du patrimoine des esclaves de Pamplemousses se compose de six sites dont cinq sont situés à distance de marche. Il s’agit notamment du Bassin des esclaves, de la place du Bourg, du cimetière des esclaves, de l’église St. François d’Assise et du jardin botanique SSR. Le sixième, le site archéologique du Moulin à poudre se trouve à un peu plus d’un kilomètre près de l’hôpital du Nord.

Ce parcours qui a été lancé officiellement par le ministère de la Culture au mois de septembre, retrace la quasi-totalité de l’histoire de Maurice durant la colonisation française dans la mesure où il comprend l’interconnexion de sites relatifs au commerce des esclaves, à la colonisation, à l’économie esclavagiste et à l’activité militaire. L’objectif de ce sentier est de sensibiliser davantage la population aux aspects cruciaux de l’esclavage à Maurice.Si vous souhaitez profiter d’une visite au jardin botanique pour également faire ce parcours du patrimoine des esclaves, le mieux est de commencer par le site archéologique du Moulin à poudre. La signification historique de ce site est immense. C’était la seule usine de fabrication de poudre à canon de l’Empire français à l’île de France.

Des centaines d’esclaves du gouvernement, hommes et femmes, y étaient employés. Fondé en 1775, il s’agissait du seul complexe industriel du XVIIIe siècle encore existant à Maurice. Le moulin à poudre avait produit une quantité massive de poudre à canon vendue à la marine française, aux navires marchands négriers et localement.

Il avait cessé ses activités en 1810, après la prise de l’île par les Anglais, après quoi le site a été converti en prison pour les détenus politiques du Sri Lanka, puis en prison pour soldats. Dans les années 1860 un orphelinat et un asile des lépreux y furent construits. Les ruines de bon nombre de ces structures ont été découvertes lors de l‘étude archéologique de 2016 sur le site, qui avait révélé de multiples couches historiques et qui méritait une étude et une restauration plus poussées.

Discrimination raciale Direction ensuite vers l’église de St. François d’Assise, en face du jardin, la plus vieille église qui subsiste encore. C’est l’une des plus anciennes construites sur l’île et qui reflète le début de l’Église chrétienne dans la colonie. C’est sous le règne de Mahé de La Bourdonnais que l’église a été bâtie. En 1737, la chapelle construite au Château de Labourdonnais fut par la suite fermée pour laisser place à l’église Saint-François d’Assise en raison du nombre croissant de fidèles.

La construction a débuté en 1742 et s’est achevée en 1756.

L’édification d’une église à Pamplemousses au début de l’occupation française témoigne de l’importance du village à cette époque. C’est aussi un rappel des politiques de discrimination raciale qui ont caractérisé la période de l’esclavage colonial, le lieu de culte n’étant pas accessible aux esclaves tout comme le cimetière.

C’est pour cela que le cimetière des Noirs ou cimetière des Esclaves, situé à une cinquantaine de mètres de là avait été créé. Ce cimetière apparaît pour la première fois sur des cartes de la fin du XVIIIe siècle et aurait vu le jour lors des épidémies de variole qui décimaient la population d’esclaves en 1792. L’absence de registres funéraires pour les Noirs est un point sensible pour les habitants, dont beaucoup essaient de retracer leur ascendance et l’emplacement précis des lots où sont enterrés leurs ancêtres. À côté de l’église, derrière le terrain de football, se trouve le bassin des esclaves, une fontaine construite pour les esclaves afin de leur fournir de l’eau potable vers 1786 en raison du nombre élevé d’esclaves du gouvernement touchés par la dysenterie. Bien qu’il ne soit pas certain que la fontaine se trouvait exactement en ce lieu, il existe une riche histoire orale du village, recueillie en 2013 par les chercheurs du National Heritage Fund. Le « Bassin » a été un lieu où des esclaves étaient amenés et lavés avant d’être emmenés pour la vente à la place du Bourg, une zone située devant ce qui est aujourd’hui le conseil de district, où se déroulaient probablement les activités du village (telles que la vente de produits et même d’esclaves).

Travaux publics Un camp pour des esclaves connus sous le nom de « Noirs de Commune » se trouvait également à proximité. Ceux-ci travaillaient pour le gouvernement. Certains étaient Ioués par des particuliers qui étaient légalement tenus de fournir des esclaves pour des travaux publics. Les travaux des Noirs de Commune consistaient en la réparation et la construction de routes, de ponts et de bâtiments publics. L’un de leurs premiers projets fut la route reliant Port-Louis à Pamplemousses, construite sous le gouverneur Labourdonnais, et le canal qui alimentait le jardin botanique qui tirait son eau de la rivière des Pamplemousses (canal de Villebague).

Des centaines d’esclaves ont aussi été employés à divers titres, tels que jardiniers, charretiers, lutte contre les parasites, irrigation pour la création de ce jardin par Pierre Poivre. lls vivaient dans le camp des esclaves. Parmi ceux qui s’étaient distingués figurent I’esclave Rama et l’esclave René, qui ont été tous deux promus en reconnaissance de leurs services rendus à la France. La cérémonie qui avait eu lieu pour leur mission s’était déroulée sous un arbre dans le jardin de Pamplemousses.

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errière Dolorès qui s’affaire à suspendre la pêche achetée le matin même aux piqueuses d’ourites, je ressens les composants naturels de Rodrigues, l’immense lagon cristallin tout proche, les alizés du sud-est, le ciel immaculé et profond en harmonie avec toute la force et la persévérance du peuple rodriguais encore attaché à ses valeurs traditionnelles ».

Patrick Laverdant Passionné de surf et de son île, Patrick Laverdant est un photographe qui pose un regard de graphiste sur la nature de Maurice. Habitant depuis toujours Tamarin, la photographie lui a permis de découvrir son pays et ses gens mais aussi sa nature singulière. Son travail a été exposé ou publié dans des magazines internationaux.

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Trail de Rodrigues

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Au coeur de l'ile authentique

vasion et authenticité étaient au rendez-vous pour la 10e édition du Trail de Rodrigues le dimanche 3 novembre. Avec des parcours offrant une variété de difficultés techniques : le relief montagnard et ses pentes herbeuses, ses sentiers terreux, ses zones rocheuses, et le littoral avec ses bords de plage, ses côtes rocheuses tourmentées, échancrées de nombreuses criques, ce trail particulier de Rodrigues avec ses paysages pittoresques, est attendu par de nombreux amateurs du genre. Ils étaient d’ailleurs plus de 1 250 coureurs rodriguais, mauriciens et même internationaux sur la ligne de départ pour participer aux différentes courses, notamment le Marathon de l’Éden (50 km), le Trail du Solitaire (25 km), le Trail Gecko (15 km) et le Trail Tortue de 7 km. Pendant tout le parcours ainsi qu’à l’arrivée à la Réserve des Tortues à Anse Quitor, la population rodriguaise, chaleureuse comme à son habitude, était présente pour encourager les coureurs, participant à la bonne ambiance générale du trail.

Résultats des courses 50 km 1er : Simon Desvaux de Marigny (Maurice) 05:07:43 1er : Ludovic Pommeret (France) 05:07:43 2e : Liraud Flore (Maurice) 05:38:16 25 km 1er : Florian Durque (Réunion) 02:27:06 1er :Sebastien Issarambe (Maurice) 02:27:06 2e : Kevin Lallemand (Réunion) 02:28:26 15 km 1er : Rickinson Edouard (Maurice) 01:11:58 2e : Sebastien Bonnapen (Maurice) 01:13:37 3e : Ronan Barlieu (Réunion) 01:14:37

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La Diagonale

des Fous Du 17 au 20 octobre derniers, les traileurs du monde entier se sont donnés rendez-vous pour affronter cette course mythique, connue comme l’une des plus dures au monde.

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600 participants, 166km de long et 9600 mètres de dénivelés positifs. Les chiffres eux mêmes rendent fou! Traverser l’île intense du Sud au Nord en moins de 66 heures, en traversant ses trois cirques spectaculaires – Cilaos, Salazie et Mafate, gravir des montagnes vertigineuses et aborder des descentes abruptes, interminables à flanc de falaise, braver de longues nuits très froides où la température frôle le négatif, lutter contre l’envie de dormir… La Diagonale des Fous c’est un concentré d’émotions intenses où l’on repousse les limites du possible.

C’est aussi l’aboutissement d’un travail physique et psychologique énorme, nécessitant des mois, voire des années, de préparation. Pour y parvenir, ténacité, endurance, rigueur et détermination sont les mots d’ordre. Il faut aussi avoir un mental d’acier… et être un peu fou !

Moment magique Pendant toute une semaine, l’île et ses habitants vivent au rythme de cet ultratrail. Après tout, le Grand Raid, c’est un peu aux Réunionnais ce qu’est le Tour de France pour les Français. Ils sont dans la rue, dans les champs de canne, en bordure de route, à faire la fête et étaient des milliers à la Ravine Blanche, Saint Pierre, pour assister au départ des raideurs à 22 heures le 17 octobre, les encourageant en scandant les noms sur les dossards. Avec des DJ, des feux d’artifice et la foule, c’est un départ magnifique où l’excitation règne. « C’est tout simplement magique!Voir ce flot de traileurs partir avec tant d’énergie donne des frissons», fait ressortir le Mauricien Julien Lafrésière, 32 ans. « C’est un gros flot humain avec une énergie de malade de 2 700 personnes qui se sont préparées pendant des mois pour affronter ce monstre ». Ils étaient, en effet, une quinzaine de Mauriciens à vouloir réaliser ce dépassement de soi extraordinaire cette année, chacun à son rythme, à sa façon et pour ses propres raisons.

Alors que la course doit être complétée en

66 heures pour être « finisher », le Français Grégoire Curmer a terminé la course en 23 h 33 ! Du côté des dames, c’est l’Américaine Sabrina Stanley qui a pris la première place en 30h49. « Pour quelque 200 coureurs, la Diagonale des Fous, c’est une course contre la montre dans l’espoir d’être parmi les premiers. Pour les autres, c’est surtout un défi personnel, on veut simplement être finisher, ce n’est pas du tout le même état d’esprit », indique Julien.

En vue du Grand Raid, il s’est entraîné pendant environ 500 heures en un an dans une volonté de se surpasser et de découvrir d’autres aspects de sa personnalité face à de nouveaux challenges. « C’était une année intense d’entraînement, de sacrifice et de privation. » Un problème au genou l’a toutefois ralenti pendant l’épreuve ; il a donc mis plus de temps et la course a été moins intense que prévu.

Cette course à 90 % masculine a également vu la participation de Sabine Busviah-Leroux, 31 ans. La plus jeune femme mauricienne à participer à La Diagonale des Fous. Ayant fait pratiquement la moitié de la course avec un groupe d’amis mauriciens, cette aventure de longue haleine était pour elle un moment de partage et de camaraderie, mais aussi et surtout une redécouverte de soi. « Tu ne vois pas le temps passer, les journées sont courtes et les nuits sont longues, il faut lutter contre le froid et la fatigue.

Maistout s’est très bien passé. Il y avait de bonnes sensations. Le physique et le moral étaient là. »

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La Vallée des Couleurs Nature Park Émerveillement et frissons garantis Niché au cœur d’une végétation luxuriante entre montagne et mer sur plus de 450 hectares de terres, la Vallée des Couleurs Nature Park est un lieu unique à Maurice. Avec une faune et une flore endémiques, une terre exceptionnelle d’une vingtaine de couleurs différentes répertoriées, des paysages hors du commun et de nombreuses activités, ce parc, sis à Chamouny dans le Sud sauvage de l’île, vaut grandement le détour pour les amateurs de nature et de sensations fortes.

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a route qui mène à La Vallée des Couleurs Nature Park en elle-même est époustouflante. Avec des virages en lacet, elle descend vers la mer de la montagne jusqu’à arriver à une vallée verdoyante avec une splendide vue panoramique sur la côte sud. C’est là qu’on retrouve une attraction célèbre et unique dans l’île, la terre des 23 couleurs, qui fascine autant les touristes que les locaux. Ocre, rouge, jaune, brun, gris, vert, violet, ces dunes de terres multicolores sont un spectacle à ne pas manquer au milieu de la verdure avec le bleu de l’océan Indien un peu plus loin.

Cette surface rocheuse vieille de plusieurs millénaires est le résultat d’une réaction chimique entre le magma et l’atmosphère extérieure, suite à l’une des éruptions du Bassin Blanc des milliers d’années de cela. Comme la Vallée des Couleurs est située pratiquement au pied du volcan, les cendres volcaniques s’y sont retrouvées.

Au fil des années, cette boue volcanique, composée de fer, d’aluminium, de manganèse, calcium, magnésium, sodium, zinc et cuivre, a été exposée aux éléments, au climat chaud et humide et à la décomposition du sol, créant un phénomène naturel unique. Les passionnés de géologie pourront assouvir leur curiosité au musée du parc, à l’entrée, où sont exposées les terres de 23 couleurs avec une description de ces couleurs et leurs compositions chimiques.

Autour de cette incroyable merveille de la nature, un parc d’attractions a été aménagé afin d’apprécier et découvrir la nature endémique de la région tout en essayant des activités amusantes et à sensations fortes. D’ailleurs, le parc possède la tyrolienne et le pont suspendu les plus longs de l’océan Indien avec 1,5 km et 350 mètres respectivement, assurant des frissons aux plus audacieux et leur permettant de voir le parc et ses environs sous différents angles.

D’autres parcours de tyroliennes permettent aussi de découvrir les superbes attractions naturelles de La Vallée des Couleurs Nature Park comme celui qui mène directement vers la Cascade Chamouzé.

On peut également explorer le parc en quad ou en buggy pour une bonne poussée d’adrénaline ou alors à pied ou en jeep conduite par un guide. Vous y découvrirez une faune et une flore surprenantes

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avec divers arbres endémiques comme par exemple bois d’ébène, le bois de Natte, le takamaka et d’autres plants rares indigènes. Les quatre superbes cascades du domaine plairont sans doute à ceux qui sont à la recherche de paix et de tranquillité en pleine nature, qui voudraient juste se détendre en écoutant le bruissement de l’eau ou même piquer une tête pour se rafraîchir. Au détour d’un sentier, vous tomberez certainement nez à nez avec un troupeau de cerfs broutant paisiblement dans l’une des mangeoires placées à travers le parc qui abrite de nombreux animaux, notamment des oiseaux comme le pigeon des Mares, le paille-en-queue et la grosse cateau verte, mais aussi des poissons ainsi que des paons, tortues et animaux de ferme dans des enclos.

Parmi les activités, il y a aussi la luge de montagne qui permet de descendre une piste de 700 mètres, pour quelques minutes de fun qui plairont aussi bien aux

il y a quelques mois, se trouve juste devant la Cascade Chamouzé offrant une vue exceptionnelle pendant le repas. Le restaurant tout en bois a été construit en harmonie avec la flore et se fond parfaitement dans le site, avec un superbe mobilier fabriqué à partir de troncs d’arbre. Au menu, sandwiches, paninis, salades, pancakes et pâtisseries ainsi que des jus frais préparés avec des fruits de la vallée. Une réelle découverte qui plaira certainement aux convives lors de vos réceptions !

enfants qu’aux plus grands. Les tout petits ont aussi un grand jardin aménagé rien que pour eux avec des jeux, juste à côté d’un parcours de minigolf. Un tunnel géologique permet, quant à lui, d’en apprendre un peu plussur le processus d’oxydation et les différents minéraux qu’on retrouve dans la terre.

La Vallée des Couleurs Nature Park dispose également d’une offre culinaire très intéressante avec trois restaurants. Ouverts pour le déjeuner, ils peuvent également être privatisés pour des événements en soirée. Que ce soit pour des cocktails, mariages ou des fêtes de bureau, il n’y a pas mieux pour se sentir dépaysé.

Le restaurant principal « Bigarade » est spécialisé dans la cuisine indienne et propose aussi quelques délicieux plats mauriciens à la carte. Il peut accueillir quelque 500 convives lors d’événements. Un peu plus haut, le restaurant « Citronnelle » a une capacité d’accueil de 200 personnes. Spécialisé en gibier et en cuisine continentale, il est idéal pour accueillir des groupes. Le dernier-né des trois restaurants, « Le Chamouzé », ouvert

était couvert d’une végétation luxuriante avec des plantes endémiques rares ainsi que des plantations de canne à sucre et de thé. C’est d’ailleurs vers l’agriculture que voulait se tourner Asiff Polin au départ.

C’était sans compter la trouvaille qu’il fit en 1998 lors des travaux de terrassement : des dunes de terres de plusieurs couleurs, une découverte inespérée qui bouleversa tous ses plans. En effet, à l’époque, plus de 23 couleurs différentes sont identifiées et analysées par des scientifiques. Ces dunes multicolores deviennent alors la signature du site et le nom de « La Vallée des 23 Couleurs » s’impose pour devenir tout simplement « La Vallée des Couleurs » récemment.

Au début, le parc mise surtout sur le phénomène naturel hors du commun et ce n’est qu’en 2008 que les premières tyroliennes sont installées. Peu à peu, de nouvelles attractions et activités viennent s’ajouter au parc améliorant l’expérience des visiteurs jusqu’à devenir ce qu’il est aujourd’hui : un haut lieu touristique.

Le parc emploie plus de 150 personnes qui viennent

L’évolution de La Vallée des Couleurs Nature Park C’est en 1993 qu’Asiff Polin, le CEO de La Vallée des Couleurs Nature Park, décide de faire l’acquisition d’un vaste terrain de 450 hectares à Chamouny, convaincu par la magnifique vallée qui s’étend à perte de vue et le panorama qu’il offre sur la mer. À l’époque, le terrain

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pour la plupart des villages avoisinants, dans un effort de contribuer au bien-être général de la communauté.

Ces derniers sont formés afin d’offrir aux visiteurs une expérience unique et mémorable, en toute sécurité.

Asiff Polin a jugé nécessaire d’aménager un musée et un tunnel géologiques à des fins pédagogiques afin que les visiteurs comprennent mieux comment ce site d’exception a été créé par la nature. De plus, des camps de vacances sont organisés pour les écoliers afin qu’ils en apprennent plus en matière de conservation et de préservation de l’environnement.

M. Polin espère faire de ce lieu une destination touristique écotouristique unique qui attirera de plus en plus de visiteurs, étrangers et locaux.

T : (+230) 5471 8666 www.lvdc.mu

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Fundsmith Colin Mayer Tour 2019

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Une quatrième édition de haute volée

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a quatrième édition du Fundsmith Colin Mayer Tour qui s’est tenue du vendredi 11 au dimanche 13 octobre sur les terres du groupe Medine, sponsor et hôte de la course cette année encore, a tenu toutes ses promesses.

Cette compétition annuelle sensationnelle a accueilli 310 vététistes du monde entier sur les trois jours de course sur 180 km à la découverte de paysages insoupçonnés de la côte ouest, entre sentiers du littoral, pistes en forêt et descentes à flanc de montagne.

Bien plus qu’une simple course de VTT, le Fundsmith Colin Mayer Tour se caractérise comme un événement également synonyme d’un village de course à l’atmosphère conviviale, de sentiers exaltants et variés, de personnes passionnées mais aussi d’une communauté locale de cyclistes soudée. Les courses en elles-mêmes comprennent les incontournables : 1. Course en équipes (Hommes / Dames / Mixte / Elite / Master / Buffalo / Under 23), 2. Course en solo (Hommes / Dames / Electro bike), 3. Course ouverte – dernier jour, 4. Course pour enfants – dimanche. Cette année une nouvelle catégorie

a été spécialement ajoutée pour toutes les femmes de 40 ans et plus afin qu’elles puissent réaliser la course en équipes de 2 et ainsi encourager plus de femmes à se lancer dans cette belle aventure. Cette première édition a vu la victoire de l’équipe Palco Pink Mambas composée de Geraldine Harel et Pauline Toulet devant la Team Sun des deux Vanessa, Jullienne et Descroizilles.

La course principale, Elite Team, a été remportée par l’équipe des Moka Rangers de la paire Yannick Lincoln et Alexandre Mayer chez les hommes, et chez les dames par l’équipe Mad Macs de Yolande de Villiers et Yolandi Dutoit.

Moka Rangers a aussi gagné en compétition mixte avec la paire Aurélie Halbwachs et Ben Swanepoel et, chez les moins de 23 ans, avec Niels Hartman et William Piat. En solo, on note la victoire de Naima Diessner chez les dames et Tyronne White chez les hommes, et en electro-bike, celle de Charles Raymond.

Piscines

Excellence

ouvre un second magasin à Tamarin Installé depuis trois ans à Grand Baie et devenu très vite une référence en matière de piscines, Excellence ouvre un second magasin à Tamarin. Une ouverture qui coïncide avec le lancement d’un nouveau logo et l’introduction de la domotique.

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xcellence est un véritable one-stop shop pour les piscines, nous explique le directeur Benoît Morel. « Nous avons un pôle de construction de piscines traditionnelles en monobloc, c’est-à-dire qu’on coule les murs et le fond en une seule pièce, avec dix ans de garantie.

C’est une technologie française unique en exclusivité à Maurice, indéformable et qui ne se fissure pas. Il y a un deuxième pôle, l’entretien des piscines, un troisième pôle qui est le service après-vente ou les dépannages et enfin, le quatrième pôle qui est le magasin où on peut trouver différents modèles de jacuzzis ainsi que les équipements, matériels et produits pour la piscine.

Excellence se démarque des autres prestataires par la qualité des produits et le service. « La structure de nos piscines et la plupart de nos équipements viennent de France. Les piscines sont dessinées selon les besoins et les envies. On fait du sur-mesure. Nous faisons des simulations avec différentes pierres pour le revêtement, le système de filtration, les lumières. Notre technologie nous permet de fouiller, couler et terminer une piscine de 5m x 3m en une semaine. Une rapidité d’exécution non négligeable », ajoute M. Morel.

Cette qualité de service et l’exclusivité des produits ont débouché sur une hausse de la demande, notamment dans l’ouest de l’île, ce qui a poussé à l’ouverture du second magasin à Tamarin. Une ouverture qui coïncide

avec le changement du logo de la compagnie et surtout le lancement de la domotique, c’est-à-dire, la piscine connectée. « C’est une technologie qui permet de contrôler sa piscine à distance partout dans le monde à partir de son Smartphone : c’est-à-dire, contrôle de température, filtration, le volet roulant de fermeture, la qualité de l’eau, la pression dans les tuyaux, le taux d’acidité, les lumières, la pompe à chaleur, etc.

Cette technologie crée des alertes qui vous avertissent, par exemple, qu’il y a un manque d’eau, peut-être dû à un problème d’alimentation, et que la pompe tourne à sec. Vous pouvez donc tout arrêter à distance ; ce qui peut éviter une catastrophe », explique le directeur d’Excellence.

Pour les clients qui ont souscrit un plan d’entretien avec Excellence, cela devient plus économique « car on peut tout gérer à distance et ne pas intervenir inutilement ». « On peut aussi partager les tâches et donner aux clients seulement un accès limité pour certaines options et garder le contrôle technique afin de ne pas alourdir les responsabilités du client ; si celui-ci ne renouvelle pas le contrat d’entretien il reprend le contrôle total de sa piscine. » T : Grand-Baie (+230) 263 6975 Tamarin (+230) 5 857 0559

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plus près de chez vous

Horaires : Lun à Ven de 9h à 17h Sam de 9h à 14h

Tamarin

4, Avenue des Jacarandas,

Morcellement Carlos, Tamarin Tel : +230 58 57 05 59

tamarin@excellence-swimmingpool.mu excellence-swimmingpool.mu

Grand Baie

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Depuis mes 11 ans, ma passion du golf me guide. En tant que moniteur, je sais vous faire vivre la vraie magie du green.

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Un avant-goût de

Kuala Lumpur Texte : Saskia Walker Photos : Chris Rowlands (www.lankahideaways.com)

Colonie minière au dix-neuvième siècle, devenue une métropole moderne, Kuala Lumpur est grande, bourdonnante et florissante. Initialement peuplée de prospecteurs d’étain chinois dans les années 1850, Kuala Lumpur a vite attiré marchands et commerçants qui se sont établis dans des quartiers malais, indien et chinois distincts. Se caractérisant par cette extraordinaire fusion internationale depuis ses humbles débuts, la capitale aux multiples facettes de la Malaisie promet aux voyageurs quelques journées fascinantes, emplies de délices architecturaux, culturels et gastronomiques.

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ébutez votre exploration par l’impressionnante Place de l’Indépendance (Merdeka Square) où, comme son nom l’indique, la Malaisie déclara son indépendance — merdeka — de l’administration britannique en 1957. Ce site qui servait autrefois de terrain de cricket au Royal Selangor Club, situé à proximité, accueille désormais la Merdeka Parade annuelle de Kuala Lumpur.

Découvrez la Kuala Lumpur City Gallery, faites un saut à la cathédrale anglicane Sainte-Marie et admirez le drapeau malaisien flottant du haut de son mât de 95 mètres, à l’extrémité sud de la place. Les dômes et arches fantastiques de l’Édifice Sultan Abdul Samad sont une merveille à contempler, ainsi que l’est la gare ferroviaire séculaire à l’architecture élaborée, peinte en blanc, non loin de là. Conçue par le même architecte, la mosquée Jamek se trouve à l’intersection de la rivière Gombak et du fleuve Kelang, réunion de cours d’eau qui a donné son nom — « confluent vaseux » — à Kuala Lumpur.

Les attractions phares avoisinantes comprennent le National Textile Museum, où abondent les créations illustrant la technique du batik et l’imposante Mosquée nationale de Malaisie, au toit bleu. Le Musée des arts islamiques de Malaisie expose une myriade d’artefacts étonnants dans un décor contemporain lisse. Il jouxte, par ailleurs, les ravissants Jardins du lac, lieu idéal pour une promenade tropicale.

Pénétrez dans Chinatown après avoir traversé la rivière et retrouvez-vous dans les rues étroites et tortueuses de la vieille ville. Ici, des shophouses vêtues de peinture aux couleurs vives promeuvent leurs produits sur des enseignes au néon clignotantes, des dîneurs se déversent

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en bavardant de petits restaurants sans prétention et la végétation s’accroche à des édifices en ruine.

Les attractions notables incluent, outre le temple Chan See Shu Yuen à l’architecture complexe, qui était à l’origine la maison de clan des familles Chan, Chen et Tan, d’importants lieux de culte taoïstes. Le temple Sin Sze Si Ya, le plus vieux sanctuaire taoïste de la ville et le temple Kuan Ti, à la façade orange, gardé par des dragons se contorsionnant, sont particulièrement fascinants.

Le Marché central, construit en 1888 et maintenant niché à l’intérieur d’un bâtiment bleu tentaculaire de style Art déco, attire également. De bibelots anciens à des vêtements en batik, en passant par des souvenirs clinquants et des bijoux en argent, le lieu regorge de trésors pour ceux en quête d’objets qui leur rappelleront leur voyage.

à l’heure du déjeuner, prenez la direction du restaurant familial MTR 1924 à Brickfields, aussi connu comme la « Little India » (« Petite Inde ») de KL. Alors que vous y êtes, faites le plein de douceurs et d’épices et admirez le Sri Kandaswamy Kovil multicolore.

Passez à la vitesse supérieure et joignez-vous à la foule le long de Jalan Mesui afin de savourer des plats appétissants du Sud-est asiatique chez Isabel, la cuisine fusion japonaise à Lucky Tora et les morceaux de jazz entraînants à No Black Tie. Si vous n’êtes pas déjà resté bouche bée devant les emblématiques tours jumelles Petronas, SkyBar, au sommet de Traders Hotel, promet une vue scintillante. Quant au bar Speakeasy hédoniste Suzie Wong, il offre un aperçu du côté un peu plus glauque de la ville.

Les amateurs de shopping auront l’embarras du choix à Kuala Lumpur : la ville est pleine de centres commerciaux immenses qui mettent en avant des marques locales et internationales. Pour trouver dans un même endroit une multitude de boutiques indépendantes et de marques mondiales, une adresse s’impose : Bangsar Village I & II. En plus de combiner tout cela, elle compte des cafés confortables et offre l’occasion idéale d’essayer les bars et restaurants du quartier tendance de Bangsar Baru.

Pour une ambiance à la fois originale et cool, rendezvous à PS150 sur Petaling Street, au cœur de Chinatown.

Une fois l’entrée aménagée en boutique de jouets rétro franchie, vous y siroterez un Lychee No.3. Ce bar historique caché qui était autrefois une maison de prostitution populaire, s’est transformé en un lieu de rencontre nocturne captivant. Puis, installez-vous confortablement avec une boisson alcoolisée aromatique parmi des plantes suspendues à Botak Liquor ou détendez-vous sous les lanternes, à Concubine, ouvert depuis peu.

Ces deux établissements ne sont qu’à quelques pas du premier nommé.

Les endroits secrets qui attendent d’être découverts ne manquent pas à Kuala Lumpur. Aussi, les nuits vous y éblouiront et raviront à coup sûr — que vous soyez en quête d’aliments frais sensationnels ou de cocktails géniaux, dans un cadre superbe.

Restauration Grignotez en bordure de rue dans les échoppes animées des marchands ambulants de Chinatown et de Jalan Alor à Bukit Bintang. Vous pouvez y choisir vos sate (brochettes) à être grillées ou y déguster du poisson fraîchement frit, du char kway teow et de la glace à la noix de coco qui met l’eau à la bouche. Perchez-vous sur un tabouret, bière en main et regardez la vie se dérouler sous vos yeux, parmi les bavardages des employés de bureau, des groupes d’amis et des familles partageant les mets savoureux les plus appréciés.

Pour goûter à un fantastique thali ou un thosai croustillant

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Hébergement Pour un séjour élégant à portée de vue des tours Petronas, enregistrez-vous à RuMa Hotel and Residences. Il s’agit d’un établissement tendance, occupant un gratte-ciel, où le chic industriel — les tons cuivrés, noirs et or sont un clin d’œil aux racines industrielles de Kuala Lumpur — se marie à des touches traditionnelles malaises. Retrouvez la zénitude à l’apaisant spa Ur, régalez-vous d’une cuisine malaise moderne au restaurant Atas et baignez-vous dans l’eau fraîche de la piscine à débordement en porteà-faux avant de siroter un apéritif au bar adjacent.

Autrement, imprégnez-vous de l’ambiance caractéristique de la Villa Samadhi, celle d’un sanctuaire isolé, niché derrière un mur de bambous, dans le verdoyant quartier des ambassades de Kuala Lumpur.

Le luxe décontracté est sans conteste chevillé à ce somptueux refuge dont le nom signifie « état d’esprit » en sanskrit. Mettez-vous à l’abri des regards dans des chambres tranquilles à la toiture en feuilles de palme, regardez les cieux bleu vif depuis la magnifique piscine centrale et appréciez d’excellents plats locaux — l’effervescence du centre-ville demeurant facilement accessible.

Pittoresque et coloré, Anggun offre, par ailleurs, un aperçu de la Kuala Lumpur d’antan, dans un cadre simple de maison d’hôtes. Ce refuge de type « boutique », qu’abrite une résidence reconvertie des années 1920, vous permettra certainement de vivre un séjour mémorable, à la lisière du Triangle d’or. Pensez à des lits à baldaquin en teck, à du carrelage vintage et à d’excellents massages à l’huile chaude malaisiens.

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 septembre/octobre

2019 - no142

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Djibouti

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un mirage fascinant dans la Corne de l’Afrique Crédit texte et photos : Sophie Rocherieux

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Djibouti a longtemps été source d’inspiration pour des icônes du voyage et du récit d’aventure, comme Henry de Monfreid, Joseph Kessel, Arthur Rimbaud, Hugo Pratt, Albert Londres. Tous ont été fascinés par ses paysages minéraux et volcaniques, bordés d’eaux turquoise, par la dureté de cette région. Aujourd’hui, loin, très loin du tourisme de masse, ce petit pays perdu dans la Corne de l’Afrique, au bord de la mer Rouge, surprend et réveille toujours des envies de découverte et d’exploration.

A l’image de tous ces écrivains, dont les écrits embrasent encore l’imaginaire du voyageur.

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epuis la fin du XIXème siècle avec la phase d’expansion coloniale et toute la première partie du XXème, il existe une véritable fascination pour la Corne de l’Afrique qui attire marchands, trafiquants, explorateurs, aventuriers, journalistes, écrivainsvoyageurs, avec parfois un certain mélange des genres entre ces différentes catégories.

A commencer par Arthur Rimbaud, cet immense poète devenu trafiquant d’armes et dont l’ombre mythique plane encore entre l’Abyssinie et Djibouti. Des agences de voyage proposent d’ailleurs des circuits touristiques « sur les traces d’Arthur Rimbaud ».

A l’âge de 27 ans, quand il devient négociant en Abyssinie, « l’homme aux semelles de vent », tel qu’il était surnommé, est aussi explorateur - avec des penchants de colonisateur. Il a en tête d’ouvrir une concession dans le port d’Obock, face au Yémen, et conseille l’administration française : « En somme, la formation des caravanes peut s’effectuer à Djibouti, dès qu’il y aura quelque établissement pourvu de marchandises indigènes et quelque troupe armée. L’endroit jusqu’à présent est complètement désert. Il va sans dire qu’il doit y être laissé port franc si l’on veut faire concurrence à Zeilah. » (Lettre au directeur du Bosphore égyptien, août 1887).

Mais le plus emblématique, le plus connu d’entre eux, est sans aucun doute Henry de Monfreid qui a vécu à Djibouti plus de 30 ans et dont la production littéraire est la plus abondante (plus d’une trentaine de récits et de romans). « En approchant de Djibouti, dont les lumières clignotent sur l’horizon, nous croisons les pêcheurs arabes qui vont sur les bancs du large faire leur pêche nocturne.

Ils partent au crépuscule, seuls sur leur pirogue. Arrivés

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sur les lieux de pêche, ils jettent leurs lignes de fond.

Ils doivent attendre quelquefois plusieurs heures avant de relever leurs engins. Alors, couchés au fond de leur barque étroite, les yeux perdus dans le champ des étoiles, ils chantent pour ne pas s’endormir. Souvent, par les nuits calmes, en pleine mer, j’ai entendu ces chants arabes, ces mélopées tristes sur des modes étranges que le vent silencieux de la nuit porte au loin comme des fantômes » (Henry de Monfreid dans Les Secrets de la mer Rouge).

Etonnamment, ces récits pourraient encore venir décrire aujourd’hui ces atmosphères magiques qui imprègnent les rivages du golfe de Tadjourah.

Joseph Kessel et Albert Londres, qui ont encouragé Henry de Monfreid à écrire le récit de ses aventures, ont aussi été inspirés par ces paysages atypiques et envoûtants, de mer, de désert, de lacs et de formations volcaniques.

«A perte de vue, comme un fer à cheval hérissé de pointes, se profilaient des crêtes frappées de soleil.

Epousant la courbe des monts qui les portaient, on voyait d’abord une cascade de pierres noires et, au bas de cette immobile et sombre avalanche, la baie de GubbetKharab et plus loin le golfe de Tadjourah. Près du rivage, deux îles aiguës cernaient une crique harmonieuse où, doucement, se balançait une voile.» (Joseph Kessel dans Fortune carrée).

Les aventures racontées se situent le plus souvent au début du XXème siècle, il existe donc un grand décalage avec la réalité actuelle et elles offrent une vision largement fantasmée de ce pays. Mais tous

ces ouvrages constituent cependant une excellente introduction à Djibouti et une forte incitation au voyage dans cette partie du monde.

Alors, avis aux amateurs qui font leur cette exhortation de Monfreid : « N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. » (Henry de Monfreid dans Les Secrets de la mer Rouge).

Et si Djibouti, entouré de zones à risques, est principalement devenue aux yeux du monde une plateforme des bases militaires étrangères ; si peu d’étrangers s’aventurent au-delà de la capitale, il n’en reste pas moins un pays qui offre à ses visiteurs l’expérience d’un voyage authentique, loin des sentiers battus.

Pour aller plus loin : Henry De Monfreid, Les secrets de la mer Rouge, Ed. Grasset Romain Gary, Les trésors de la mer Rouge, Ed. Folio Joseph Kessel, Fortune Carrée, Ed. Pocket.

Joseph Kessel, Marchés d’esclaves, LE. Albert Londres, Pêcheurs de perles, Ed. Serpent à Plume.

Hugo Pratt, Corto Maltese et les Ethiopiques, Ed. Castermannles

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Les sites exceptionnels Les vieux quartiers de Djibouti-Ville, la capitale, ont leur charme, mais c’est l’intérieur du pays qui mérite d’être exploré. Quelques sites exceptionnels font la joie des touristes nomades.

Le lac Assal, situé à 157 mètres sous le niveau de la mer, est une immense banquise de sel de 60 km2 et de 80m d’épaisseur. Avant l’arrivée des usines d’extraction de sel, et le développement des transports, elle fut longtemps le point de départ des caravanes de dromadaires qui portaient le sel jusqu’en Ethiopie. L’eau y est dix fois plus concentrée en sel que celle de la mer (340g par litre).

Le Lac Abbé, à cheval sur la frontière entre l’Ethiopie et Djibouti, offre des paysages lunaires grandioses. Le coucher de soleil sur les cheminées ruiniformes, les colonies de flamants roses, les pasteurs nomades qui amènent leurs troupeaux s’abreuver plantent le décor. Toute la côte de Djibouti-ville à Obock, en passant par Tadjourah, au Nord du Golfe et jusqu’au village de Godorya, réserve des paysages tout aussi étonnants et des rencontres inattendues avec un peuple paisible et accueillant, dont les traditions nomades restent encore bien ancrées lorsqu’on s’éloigne des villes. Pour les amateurs de plongée, le Golfe de Tadjourah regorge de sites d’exception et nager avec les requins-baleines est un moment inoubliable.

Un voyage n’est envisageable qu’entre novembre et avril, lorsque les températures moyennes oscillent autour de 30°C. Le reste de l’année, la chaleur est très difficilement supportable.

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Azuri

Ocean & Golf Village La maison témoin de Rive Droite bientôt prête Les choses bougent à Azuri sur le nouveau quartier de Rive Droite, avec une maison témoin qui sera bientôt révélée.

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a maison témoin en construction est une Villa type d’Ennéa, avec 3 chambres à coucher, une piscine privée et un gazébo, au milieu d’un jardin tropical verdoyant à côté du parcours de golf de 9 trous Par 3. La maison se trouve juste derrière les courts de tennis et les résidences de Haut Rivage.

Nicolas de Rosnay, responsable de la construction pour BlueLife Limited, la société en charge de la gestion de la construction du nouveau quartier de golf Rive Droite à Azuri Ocean & Golf Village, est ravi de la progression et du déroulement des travaux. « Pour accomplir cette mission, BlueLife supervise tous les affiliés du processus, ce qui comprend une équipe de gestion adjointe pour le parcours de golf ; des équipes d’ingénieurs et de métreurs ; un constructeur pour le terrain de golf et le clubhouse et un autre pour les quartiers résidentiels ; des experts en infrastructure qui supervisent les permis ; les équipes de paysagistes et de nombreux autres collaborateurs engagés dans la conception, le développement et la construction de ce formidable projet. Parmi ceux-ci figurent JFA Architects Ltd, Hooloomann & Associates Ltd, Servansingh Jadav & Partners Consulting Engineers Ltd, Manser-Saxon et Green Sun Management, pour le parcours de golf conçu par IMG », nous explique-t-il.

Cette villa sera prête à accueillir ses futurs visiteurs et

acheteurs en décembre. Les travaux d’infrastructure de Rive Droite et du golf sont prévus de commencer dans le mois à venir. Les travaux des quartiers résidentiels suivront dans la foulée. La livraison complète du projet est prévue pour les 3e et 4e trimestres de 2021. « Conçue dans le style contemporain signature d’Azuri, la villa témoin est décorée avec un mobilier et des accessoires sophistiqués d’inspiration mauricienne, représentant un mélange de chacune des offres résidentielles du quartier Rive Droite. Un pack déco conçu à partir de tableaux de style créés par l’architecte d’intérieur VK Design, en collaboration avec la marque de designer italienne Cassina, sera à votre disposition pour décrire toute la gamme de meubles et d’accessoires potentiels parmi lesquels les propriétaires peuvent choisir pour la décoration de leur maison », ajoute Nicolas de Rosnay. www.azuri.mu

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Pointe d'Esny Le Village : La restauration des wetlands au cœur du projet Le projet immobilier de Pointe d’Esny Le Village abrite en son centre un poumon vert de près de 30 arpents. Ces étangs naturels, seront préservés, restaurés et mis en valeur, comme prévu par le promoteur, la Compagnie de Beau Vallon Limitée (CBVL).

S

itué sur la côte sud-est de Maurice, à 5 minutes de Mahébourg et de son atmosphère typiquement mauricienne, le projet de Pointe d’Esny Le Village se veut être un modèle du genre. Ayant à cœur de respecter les caractéristiques exceptionnelles du site, la Compagnie de Beau Vallon Limitée (CBVL), a décidé de mener un important travail de restauration des zones humides. Avec des experts en biodiversité, elle compte restaurer le plus fidèlement possible les wetlands (zones humides) avec une flore et une faune endémiques en adéquation avec le climat côtier de cette partie de l’île.

Pointe d’Esny Le Village est le premier projet immobilier du pays à être développé autour d’étangs naturels qui seront préservés, restaurés et mis en valeur.

Consciente de l’importance de ces zones humides, la CBVL a décidé d’aller encore plus loin pour la protection de l’environnement. Alors que la loi préconise de respecter une zone-tampon de 30 mètres, la CBVL a prévu dans le concept du projet des zones-tampon plus généreuses à certains endroits, dans le but de consolider les zones humides et de créer une zone protégée d’un seul tenant au cœur du projet Pointe d’Esny Le Village.

En effet, les wetlands remplissent différentes fonctions écologiques fondamentales : ce sont des réservoirs de biodiversité qui aident à contrôler les inondations, accueillent une végétation qui permet de lutter contre l’érosion des côtes et des berges, et agissent comme filtre pour empêcher toute contamination de l’océan et des nappes phréatiques. Qui plus est, les zones humides ont aussi une fonction récréative avec de nombreuses activités de loisir qui y ont lieu, comme la randonnée, l’observation de la nature, la photographie… À l’heure actuelle, les wetlands comptent de grands espaces recouverts d’espèces végétales exotiques

invasives qu’il faudra enlever et remplacer par des espèces endémiques et des espèces exotiques non envahissantes. Des zones boisées structurées seront créées avec quelques sentiers pédestres en terre battue, similaires à ceux que l’on trouve actuellement sur le site. Dans l’espace ouvert de la zone protégée, la CBVL envisage de procéder à la plantation massive d’espèces endémiques vivant en milieu humide afin de protéger l’habitat des oiseaux et des autres organismes vivants essentiels au fonctionnement de l’écosystème.

La restauration des wetlands de Pointe d’Esny aura également un impact sur les autres zones de conservation de la région sud-est. En effet, une des ambitions du projet est de créer des corridors écologiques entre l’île aux Aigrettes, la zone Ramsar, les wetlands du projet de Pointe d’Esny Le Village et la dune de La Cambuse. La recréation d’une végétation côtière endémique à Pointe d’Esny permettra non seulement le repeuplement de la zone par des oiseaux endémiques, mais sera aussi bénéfique au repeuplement de La Cambuse, puisque Pointe d’Esny agira comme une étape supplémentaire pour ces oiseaux entre l’île aux Aigrettes et La Cambuse.

Par ailleurs, d’autres mesures seront prises pour diminuer l’impact écologique du projet, notamment une station d’épuration des eaux, la récupération des eaux de pluie, le tri des déchets, la ventilation naturelle privilégiée par l’architecture ainsi que l’utilisation de panneaux photovoltaïques.

POINTE D’ESNY LE VILLAGE Sales Office : Blue Bay, Mauritius T : (+230) 630 10 00 E : info@pointedesny-levillage.mu

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Elegance is an attitude Aishwarya Rai

The Longines Master Collection

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Mont Choisy La Réserve Un projet luxueux, éthique et responsable Mont Choisy Group vient de lancer Mont Choisy La Réserve, 3e projet au sein de Mont Choisy Golf & Beach Estate, le prestigieux domaine résidentiel du nord de Maurice.

«L

uxury Estates of Mauritius est un label de qualité supérieure dont Mont Choisy La Réserve fait partie. Nos projets se différencient du reste des développements de Maurice grâce à notre approche éthique et responsable. Nous partageons une longue histoire et des valeurs communes, mais aussi des projets intégrés à grande échelle, un positionnement haut de gamme et une même définition de l’art de vivre à la mauricienne. De plus, nous possédons des actifs forts comme des golfs ou des marinas, qui donnent un caractère unique à nos domaines – tous situés dans des cadres naturels fantastiques », déclare Jyoti Jeetun, CEO de Mont Choisy Group.

Construit sur un ancien établissement sucrier et soigneusement planifié et relevé par un aménagement paysager à couper le souffle, ce splendide domaine a préservé son patrimoine et son histoire vieille de plus d’un siècle. Portant une attention particulière à la richesse de la vie en plein air, il est doté d’un magnifique parcours de golf de 18 trous, conçu par le célèbre champion Peter Matkovich.

Le domaine est également équipé d’infrastructures modernes et de loisirs, permettant ainsi aux résidents de profiter pleinement d’un style de vie insulaire unique, dans un cadre raffiné et respectueux de l’environnement.

Conceptualisées en tandem par le célèbre urbaniste londonien WATG et le cabinet d’architectes Macbeth, les somptueuses villas de luxe sont mises en valeur par une palette d’influences architecturales mauriciennes contemporaines exceptionnelles.

Nichées au cœur d’une nature tropicale endémique faisant face aux fairways de notreimpressionnant parcours de golf, les villas disposent de vastes espaces de vie intérieurs comme extérieurs. Le paysage s’invite à l’intérieur grâce à des patios abritant des plantes attrayantes et parfumées, placées ingénieusement pour filtrer l’air et la lumière, ce qui permet à la villa de respirer sans remettre en cause l’intimité.

L’architecture de ces superbes Penthouses incarne l’esprit de la vie mauricienne. De grandes terrasses privées avec piscines et des ouvertures généreuses permettent de fusionner l’intérieur et l’extérieur en un seul espace. Les généreux auvents renforcent le sentiment tropical, vous permettant d’admirer, en tout confort, les panoramas à couper le souffle sur la mer, le golf ou encore les montagnes à perte de vue.

T : (+230) 255 0102 E : lareserve@montchoisy.com www.lareservemontchoisy.com

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Anahita Mauritius Construisez la vie de vos rêves

Acquérir un bien au sein du splendide domaine résidentiel d’Anahita Mauritius sur la côte Est de l’île, c’est s’assurer de pouvoir vivre dans une splendide villa totalement à son goût, construite selon ses besoins, ses envies et préférences, dans un cadre exceptionnel.

Q

ue diriez-vous d’une magnifique villa complètement personnalisable avec la signature architecturale d’un cabinet de renom au cœur d’un superbe domaine en pleine nature ? Anahita Mauritius vous offre cette possibilité.

En fonction de vos souhaits et de votre budget, ajoutez une chambre à coucher, choisissez votre cuisiniste, changer l’emplacement du salon, agrandissez la terrasse … bref, construisez la maison qui vous correspondra.

En effet, pour les Villas Horizon, situées en bordure du splendide parcours de golf d’Anahita, vous avez le choix parmi quatre différents concepts de villas, dessinés par des architectes de renommée régionale : Bérengère Croidieu, Salim Currimjee, Frédérick Duthil et Alistair Macbeth. Après avoir choisi la signature architecturale qui vous convient, vous pourrez personnaliser entièrement votre future maison pour répondre à vos besoins et votre style de vie.

Avec son design moderne aux lignes épurées, et l’utilisation de matériaux organiques comme la pierre volcanique, la Villa Horizon incarne l’élégance contemporaine avec une touche d’authenticité mauricienne. Pensées pour s’intégrer parfaitement dans l’environnement verdoyant du domaine et pour profiter du meilleur de la vie tropicale, les espaces intérieurs s’ouvrent subtilement sur la belle terrasse offrant de superbes perspectives sur le jardin aménagé qui borde le parcours de golf. Cette villa ultramodulable et personnalisable est proposée de plainpied ou avec un étage sur des parcelles de 2 000 m2 en moyenne. Elle bénéficie de surfaces habitables variant de 240 à 461 m2 .

Une nouvelle vie vous attend Hormis les Villas Horizon, d’autres concepts très flexibles sont également disponibles, comme les Villas Premium, situées sur de très grands lots au bord de l’eau, et offrant une opportunité rare d’acquérir un bien en toute propriété en bord de mer à l’île Maurice. L’intérieur de ces villas Premium peut être complètement redessiné pour mieux correspondre à ce dont vous avez besoin.

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Vous aurez la possibilité de choisir entre deux cabinets d’architectes réputés dans la région, Architects Studio de Pierre Yves Serret ou Macbeth Architects, qui vous aideront à revoir l’aménagement des espaces intérieurs selon vos besoins.

Autre option pour devenir propriétaire dans le domaine d’Anahita, acquérir l’un des rares terrains à bâtir encore disponible ! Là, ce sera à vous de choisir l’architecte, les consultants, l’équipe de construction dans un total esprit de flexibilité. Vous aurez le champ libre tout en respectant bien entendu le cahier des charges. Cette option peut vous permettre de gérer les coûts de construction à votre façon.

L’acquisition d’un bien à Anahita vous donnera aussi et surtout l’occasion de vivre dans un resort golfique et résidentiel unique, en bord de mer, avec un mode de vie exceptionnel au cœur d’un immense domaine où la nature est bien préservée puisqu’elle occupe 87% de sa superficie. On y retrouve donc énormément d’espaces verts, en bordure du plus grand lagon de l’île et un magnifique parcours de golf, conçu par la légende Ernie Els. De plus, en face du domaine, sur l’île aux Cerfs, on retrouve un autre parcours de golf exceptionnel dessiné par une autre star de ce sport, Bernhard Langer. Autre élément d’importance, le groupe Alteo qui détient les terres avoisinant Anahita, compte les développer de façon responsable et intelligente afin de créer une certaine cohérence et respecter au maximum les typicités de cette magnifique et sauvage région Est. En plus du golf, les propriétaires de biens à Anahita ont accès à de nombreuses activités et loisirs tels que la pratique du tennis, du fitness. Ils peuvent également pratiquer des activités nautiques ou encore se rendre à la plage privative de l’île aux Cerfs, au spa et dans plusieurs restaurants. Au fil des années, une communauté de propriétaires s’est créée permettant de donner un maximum de vie toute l’année dans ce domaine qui ne manque pas d’atouts. www.anahitamauritius.com

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Gaëtan Siew, architecte

La ville de demain

Une ville n’est jamais un effet du hasard. Elle est tributaire de choix devant faciliter sa respiration comme son activité économique. À Port-Louis et Mahébourg, les seules villes planifiées dès l’origine, cela a été, entre autres, tributaire de l’activité portuaire. Les autres villes ne furent que des agglomérations, organisées autour d’une rue ou d’un carrefour commerçant, l’habitat venant se constituer en quartiers autour des terrains gagnés sur les champs de canne.

B

ien que la population de Mahébourg et de Grand-Port en général, n’ait jamais été très nombreuse, elle n’a pas subi de contractions comparables à celles vécues à Port-Louis. Du fait de l’épidémie de paludisme de 1867, comme des troubles raciaux de 1968, de nombreux habitants de la capitale se sont installés aux Plaines-Wilhems.

Ceux qui continuèrent à travailler à Port-Louis trouvèrent avec le train un moyen de transport les contraignant à se loger dans l’axe du chemin de fer.

C’est l’accès généralisé à la voiture qui permettra plus de fantaisie, permettant l’étalement, les salariés vivant loin de leur travail, avec des campements devenant des résidences principales. L’automobile va séparer les fonctions « Work-Live-Play ».

L’apparition des centres commerciaux – Phoenix, Cascavelle, Bagatelle – contribue à la désaffection et à la dégradation des commerces urbains et de proximité. Le commerçant traditionnel est abandonné au profit de la grande surface ou des boutiques de marques. De leur côté, les nouvelles Smart Cities ont pour ambition de réunir à nouveau Travail-Vie-Loisirs (W-L-P) mais cela se fera au prix d’un polycentrisme multiplié, avec de nouveaux points de vie autonomes dévalorisant les rendezvous urbains traditionnels.

Certains développements récents, les mutations socio-économiques observées rendent difficiles la gestion de l’espace en général. L’élargissement de la classe moyenne vaut à cette dernière de posséder davantage de voitures, ce qui a un impact négatif sur la vie urbaine. Par ailleurs, les règles d’urbanisme n’existent que depuis 1990-2000, cela aussi agissant sur la dégradation du paysage urbain.

La multiplication des morcellements contribue à l’étalement, avec des effets sur la gestion de l’eau comme sur l’empreinte carbone des moindres déplacements. Cela s’applique aussi aux ghettos de luxe de type IRS, RES, PDS. Des ressources foncières appartenant au secteur sucrier valent à ce dernier une capacité d’orienter le développement des terres, le densifiant ou l’étalant à sa guise sur des zones choisies.

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Il serait faux de croire, toutefois, que les plus récents développements en matière d’aménagement spatial n’ont que des effets négatifs. Tel n’est pas le cas et un certain regard positif est tout à fait plausible. Les Smart Cities encouragent, entre autres, une meilleure planification ; ce ne sont pas des constructions spontanées et isolées mais des projets cohérents. Le public, le destinataire de ces projets, lui-même, est davantage sensibilisé aux enjeux de l’environnement et de la durabilité, disposant aussi de plus de moyens.

Avec la mise en service du métro, le transport public fait un saut qualitatif, la possibilité de prestations intermodales va transformer la gestion globale de la mobilité, cela au moyen de solutions intelligentes, fondées sur des applications numériques actionnées par les téléphones portables.

« Il serait faux de croire, toutefois, que les plus récents développements en matière d’aménagement spatial n’ont que des effets négatifs. Tel n’est pas le cas et un certain regard positif est tout à fait plausible. »

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Heritage C Beach Club

Le club de plage le plus tendance de l'île Maurice

Après quatre mois de rénovation, Heritage C Beach Club a rouvert ses portes fin août au cœur du domaine Heritage Bel Ombre en tenant sa promesse : devenir le club de plage le plus tendance de l’île Maurice.

S

ignée Paule de Romeuf, la décoration du C Beach Club se veut à la fois douce et chaleureuse, avec des matériaux naturels (chaume, bois, rotin, ravenale, vacoa …) et des touches luxuriantes de végétation. Les espaces ont été repensés pour renforcer la perspective sur la mer : sous la piscine, un nouvel espace lounge permet ainsi de profiter de la vue sur l’océan.

Promesse d’une expérience éveillant les sens, l’unique club de plage de la côte sud de l’île Maurice conjugue harmonieusement saveurs gourmandes avec plaisirs sonores, et donne à vivre une expérience balnéaire relaxante ou électrisante, au gré de ses envies. Dans un esprit résolument Dolce Vita, le concept lifestyle en bord de mer du Heritage C Beach Club se décline dans une ambiance à la fois chic et décontractée, en journée comme en soirée.

Michel Frédéric, le General Manager du Heritage C Beach Club décline le nouveau club en cinq atouts principaux : « Tout d’abord, notre cave à vins Calanca. On y déguste une très belle sélection du monde, notamment de rosés.

Nos univers bars sont aussi singuliers avec le Coast, bar

de plage face à l’océan où se produisent des musiciens en fin de journée, et le Chill, bar à gin à la grande variété de spiritueux et de saveurs. Côté restauration, la chef Dany Lochoo propose des plats aux saveurs méditerranéennes qui se marient parfaitement avec le lieu, avec des cuisines ouvertes et interactives.

Nous sommes aussi fiers de proposer de plus en plus de produits frais provenant du potager du domaine Heritage Bel Ombre ».

Autre point fort du club, sa zone nautique, grâce aux nombreuses activités proposées par la case nautique Cabana, mais aussi grâce au centre de plongée et au club de kitesurf. Enfin, le C Beach propose un véritable « petit village » à l’entrée et aussi sur la plage grâce à la présence de quelques stands - des boutiques ouvertes sur l’extérieur et qui mettront en avant différentes gammes de produits, réalisés le plus souvent localement : vêtements, maillots, chapeaux, paréos…

Dans ce lieu propice à l’évasion, on se laisse porter le temps d’une balade sur la plage au coucher du soleil, entre végétation luxuriante et rivière… Frissons garantis !

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Shubhankar Sharma

5e ABMO au Heritage Golf Club

Un plateau relevé pour une cinquième édition prometteuse Le retour de l’ABMO à Bel Ombre sur le green du Heritage Golf Club pour sa cinquième édition promet d’être une bataille épique avec de plus en plus de golfeurs très cotés menés par un fort contingent de Français.

L

es golfeurs français ont échoué de peu lors des deux précédentes éditions en terminant à la 3e et la 2e place. De belles performances qui peuvent leur permettre de nourrir de belles ambitions au Heritage Golf Club où se jouera le tournoi tri-sanctionné doté d’un million d’euros du 5 au 8 décembre. Le contingent français sera emmené par Benjamin Hébert, actuellement le tricolore le mieux classé à la Race to Dubai avec une 15e place et membre du top100 mondial.

Romain Langasque, ambassadeur d’Heritage Resorts, actuellement 21e à la Race to Dubai, sera également présent. En 2017, Langasque avait pris la 3e place à seulement deux coups du play-off entre le futur vainqueur Dylan Frittelli et l’Indien Arjun Atwal.

Matthieu Pavon, deuxième derrière le vainqueur Kurt Kitayama l’année dernière, sera aussi de la partie ainsi qu’un autre ambassadeur des lieux, Clément Sordet, qui a terminé 11e du tournoi l’an dernier. Victor Perez, 14e de l’AfrAsia Bank Mauritius Open en 2018, et Raphaël Jacquelin, 17e ex-aequo l’an dernier renforceront le camp tricolore pour cette 5e édition.

Derrière les Français, ce sont les Indiens qui semblent les plus menaçants avec, à leur tête, Shubhankar Sharma. Sharma est le fer de lance de la reprise du golf indien au cours des deux dernières années. Il a

remporté deux titres du Tour européen en l’espace de trois mois, devenant notamment à 21 ans le plus jeune Indien à remporter le Tour européen avec son triomphe au Joburg Open en décembre 2017. Son ascension sur la scène mondiale lui a également valu d’être couronné champion de l’Ordre du mérite du circuit asiatique 2018. Le parcours fulgurant de Sharma a été accompagné de bonnes performances de ses compatriotes, notamment Arjun Atwal et Chikkarangappa S., à l’ABMO au cours des deux dernières années.

Français et Indiens devraient toutefois se méfier d’autres grands noms qui ont déjà confirmé leur participation à l’instar des Belges Nicolas Colsaerts, ambassadeur d’Anahita Golf & Spa Resort, et Thomas Pieters, deux golfeurs ayant tous deux marqué l’histoire de la Ryder Cup, mais aussi du jeune Matthias Schmid, champion européen amateur, de Paul Lowrie, professionnel écossais, vice-capitaine de l’Europe lors de la Ryder Cup 2016, et de l’Italien Edoardo Molinari.

Enfin, on relèvera la présence de Pierre Pellegrin qui représentera Maurice grâce à sa victoire à l’Open de golf amateur Rogers de l’océan Indien en octobre, qui s’est déroulé au Heritage Golf Club.

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COLLECTION FORCE 10

Mangalkhan, Floreal - Cascavelle Shopping Village Dias Pier Caudan Waterfront - Richmond Hill, Grand Bay Tel : 686 5246 - www.adamasltd.com

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R E S O RTS

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Louis Oosthuizenl (g) et Peter Matkovich sur le site du nouveau parcours

Heritage Golf Club

Un second parcours pour rivaliser avec les meilleurs au monde Les travaux pour le second parcours de golf, La Réserve, ont maintenant officiellement commencé et l’ouverture devrait se faire en septembre 2021, nous confie Ryan Dodds, Head of Golf Management & Projects.

L

e parcours de La Réserve sera une merveilleuse addition à l’offre golfique d’Heritage Resorts, le positionnant ainsi comme la première destination de golf de la région, aux côtés du parcours Le Chateau,déjà existant,et qui a reçu récemment, pour la 6eme année consécutive,le titre prestigieux de «Meilleur parcours de l’océan Indien» aux World Golf Awards, souligne Ryan Dodds.

Heritage Resorts se donne les moyens de se mettre au niveau des plus grands parcours du monde pour offrir une prestation au stand des meilleurs parcours internationaux. « Ce sera tout simplement un incontournable pour les golfeurs avertis et une raison de se rendre à Maurice et de séjourner dans les complexes Heritage. Le parcours sera un parcours de type liens (le premier du genre dans la région) qui permettra une différenciation superbe entre les deux parcours ».

Conçu par Peter Matkovich (le concepteur le plus prolifique du continent africain), en collaboration avec Louis Oosthuizen, champion de l’Open de 2010, ce nouveau parcours jouit d’un paysage unique avec une chute naturelle de plus de 180 mètres de dénivelé, qui devrait émerveiller même les golfeurs habitués à une vue sur la mer depuis chaque trou. « Avec son terrain accidenté, ses vues imprenables sur la mer et la

montagne, et son concept de parcours si unique qu’il est le premier du genre au monde, je suis convaincu que ce parcours rivalisera avec les meilleurs. Heritage La Réserve est un hymne aux origines du golf et un parcours conçu pour les golfeurs avertis », déclare Peter Matkovich. « Heritage La Réserve vous ramène aux débuts du golf dans sa forme originale, quand il était joué sur les terres accidentées non arables, entre terres agricoles, dunes et mer. Chaque coup a nécessité une imagination que seuls les vrais connaisseurs du jeu possèdent et c’est le cadeau que nous offrent les collines d’Heritage Bel Ombre ».

Le Club house sera aussi à la mesure de ce parcours exceptionnel. Pour ce faire, Heritage Resorts a fait appel au célèbre architecte français Florent Richard qui a 19 ans d’expérience dans l’architecture et dans la restauration et la préservation du patrimoine architectural. Son point fort est l’intégration de la conception de haute technologie au confort et à l’art de vivre dans un lieu qui respecte l’environnement et protège notre planète. Le plan qu’il a dessiné pousse à l’émerveillement dans la façon dont la nature peut être intégrée à un bâtiment.

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MUSEUM ® CLASSIC MESH MOVADO.COM

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R E S O RTS

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Dévelopment durable Bel Ombre

Engagement pour la planète Des actions durables concrètes en marge du tournoi Face aux enjeux environnementaux qui menacent la planète et tout naturellement l’île Maurice, Heritage Resorts s’est engagé depuis de nombreuses années à réduire son impact environnemental au sein du Domaine. Tout naturellement, le tournoi de l’ABMO n’est pas en reste.

A

près avoir reçu la certification Green Key en 2016, Heritage Resorts n’a pas relâché pas ses efforts et se concentre aujourd’hui sur le développement d’une attitude écoresponsable qu’il s’efforce de transmettre à ses clients, fournisseurs, son personnel et aussi à la communauté locale. Une série d’actions ont été mises en place afin que la 5e édition de l’ABMO porte aussi une empreinte carbone plus légère.

Ainsi, des poubelles Poissons ont été installées un peu partout sur le site du tournoi pour le tri des déchets et notamment des bouteilles en plastique. Au niveau de la restauration, les organisateurs ont préféré faire du live cooking dans la tente VIP afin de réduire le stockage d’aliments et ainsi réduire l’utilisation de film en plastique et le gaspillage alimentaire. Dans ce même ordre d’idée, les couverts en plastique ont été remplacés par d’autres en bambous.

Toutefois, l’éducation, la sensibilisation et la conscientisation étant au cœur de la démarche d’Heritage Resorts, il était important d’interpeller les golfeurs. Ainsi, une Charte des 10 bons gestes du « Green golfer » a été publiée dans le guide du tournoi à destination de tous les golfeurs.

Le transfert des joueurs sera assuré dans des voitures électriques, contribuant ainsi à une grande diminution de la pollution à la fois chimique et sonore. L’effort de conscientisation a aussi été étendu aux fournisseurs d’Heritage Resorts. En effet, une communication a été faite bien en amont afin d’assurer la livraison des produits avec un minimum d’emballage plastique.

Enfin, la communauté locale, qui est toujours intégrée dans les préoccupations du groupe, n’a pas été négligée puisque des poubelles neuves ont été installées dans la localité.

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Domaine de Bel Ombre

Le sanctuaire mauricien du bien-être Le Domaine de Bel Ombre, terre d’élection d’Heritage Resorts, est situé dans le Sud préservé de Maurice, ce qui en fait un véritable sanctuaire pour le bien-être. Le succès du premier Mauritius Wellness Festival cette année a consacré ce fait.

D

u 3 au 5 mai, c’est tout le sud de Maurice qui a vécu au rythme du bien-être grâce à ce festival organisé par Heritage Resorts. Connexion avec la nature, éveil des sens et pratique et apprentissage ont été les trois dimensions de ce festival qui a ravi les participants et appelé à une prochaine édition encore plus vibrante. Yoga, Pilates, respiration, méditation, nutrition, musique, conférences et ateliers, sorties dans la nature ; tel était le programme de cette première rencontre internationale autour du bien-être à Maurice.

De nombreuses activités se sont déroulées dans les sites les plus emblématiques du sud sauvage de l’île Maurice tels que Le Morne, site classé au patrimoine mondial de l‘UNESCO, mais aussi Gris-Gris et Chamarel.

Cet événement qui veut placer l’île Maurice sur la carte des destinations Wellness à l’instar du Wanderlust, du BaliSpirit ou de l’Edinburg Wellbeing Festival, a réuni des leaders internationaux comme Hannah Barratt, Jeanette Fuchs, Marie-Sophie L., Almarie Venter et Dominique Lonchant aux côtés d’une vingtaine de professionnels locaux.

La réussite de ce festival a été fondée sur la base des centres de bien-être Seven Coulours existant déjà dans les deux établissements d’Heritage Resorts du domaine, Awali et Heritage Le Telfair. Le Spa Seven Couleurs d’Heritage Awali a été conçu comme un village

typique africain, où les clients peuvent profiter de leurs traitements dans le confort de cabanes exotiques pittoresques, entourées d’une végétation luxuriante.

S’étendant sur plus de 3 000 m2 , il offre toutes les facilités que vous pouvez attendre d’un spa, pour vous détendre et vous rafraîchir de multiples façons.

Quant à l’Heritage Le Telfair Golf & Wellness Resort, il est doté d’un Wellness Pavillon de près de 2 500 m2 serti de jardins tropicaux ! Au-delà des superbes infrastructures spas, des produits de haute qualité qui sont utilisés par son équipe expérimentée, Seven Colours Millesime Collection propose tout au long de votre séjour, une approche holistique large. Elle englobe notamment soins, consultations ostéopathiques, pratiques sportives et de bien-être, cuisine santé savoureuse, produits cosmétiques naturels… propices à un ressourcement total.

Dans ces deux spas aux prestations d’exception, l’offre bien-être est totalement aboutie, au cœur du spa mais aussi sur tout le Domaine. En effet, vous pouvez aussi faire la marche-vitalité dans Heritage Nature Reserve, ou choisir un menu bien-être en chambre (préparation du bain, parfum d’oreiller, programme télévisé de méditation, chaîne de musique de relaxation). Bref, tout ce dont vous pouvez rêver pour un séjour à nul autre pareil.

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E R I TAG E

R E S O RTS

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Heritage Resorts

Domaine de Bel Ombre

Une découverte culinaire remarquable Le Domaine de Bel Ombre est exceptionnel, pas seulement pour son cadre et ses différents établissements, mais aussi par son incroyable offre culinaire qui comprend plus d’une douzaine de restaurants ou services.

L’

Heritage Golf Club possède son propre restaurant où les menus sont on ne plus golfiques avec des entrées Perfect Green, des pains Pitch Shot, des plats principaux Full Swing qui incluent des plats très mauriciens et des desserts Final Putt. Le club vient de lancer au mois de novembre O’Grill, un nouveau grill house avec une carte élaborée par le chef Ravi, disciple d’Escoffier.

Un peu plus loin, Heritage le Château propose des menus où les produits du terroir tels que le canard ou le cochon marron sont mis en valeur, et aussi un menu signature préparé le chef Ram, élève du David Toutain, chef aux deux étoiles Michelin. Le Château dispose d’une carte de vins des plus raffinés et a ouvert une miellerie, au mois de novembre, qui vaut le détour pour sa sélection de miels spéciaux des îles de l’océan indien, mais aussi des légumes du potager, des herbes, des fleurs et des fruits de saison du domaine issus de l’agriculture raisonnée.

En face du golf, le C Beach Club fraîchement rénové propose une cuisine méditerranéenne savamment concoctée par le chef Dany Lochoo dans deux restaurants Coast (ouvert de midi à 18 heures) et Cyan (ouverte de 7 h 00 à 22 h 00). Le club dispose aussi d’une cave exceptionnelle avec une carte de rosés unique à Maurice et un Gin bar, ouvert jusqu’à 2 heures du matin.

Autre nouveauté, « Let’s C », un événement hebdomadaire

chaque samedi pour découvrir différents univers : de nouvelles tendances de cocktails et de vins, en passant par de délicieuses créations de tapas pour finir sur une belle prestation musicale assurée par des artistes reconnus de l’île.

De l’autre côté de la rivière qui sépare le club et Heritage Le Telfair, on trouve le restaurant Gin’ja qui nous emmène dans l’univers feutré de la cuisine japonaise. Son menu Teppanyaki est une expérience à ne pas manquer. Le restaurant principal de l’hôtel, le Palmier offre une cuisine raffinée à la fois internationale et locale alors que le restaurant de plage propose une carte légère et fraîche.

L’hôtel frère, Awali possède une offre encore plus large avec cinq restaurants dont le Savana, la station principale, qui propose chaque jour de la semaine des menus invitant au voyage à travers le monde, de Maurice à l’Italie, en passant par l’Inde, l’Asie et l’Afrique notamment.

L’Infinitif Blue propose des classiques de la cuisine de plage avec de forts accents mauriciens alors que Kuzini nous offre le meilleur de la cuisine italienne et Zafarani celui de l’Inde. Enfin, la grande particularité d’Awali est son Boma Experience, une véritable célébration de la cuisine mauricienne.

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MUSEUM VISIT adamasltd.com

Mangalkhan, Floreal: (230) 696 5246 / (230) 686 5246 Cascavelle Mall, Flic en Flac: (230) 452 9018 / (230) 452 9019 Dias Pier Caudan Waterfront: (230) 210 1462 / (230) 210 1262 Richmond Hill, Grand Bay: (230) 269 1609 / (230) 269 1603 Asha by Adamas, Pavillon Building, Caudan: (230) 214 1980 Custom made jewellery service (48-72 hours delivery possible, conditions apply) Mauritian are entitled to Duty Free with delivery at the airport. More details in shop.

BESPOKE JEWELRY

ACCESSORIES

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ÔT E L S

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Anouchka, monitrice de plongée, Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa

Le Rêve de la mer

Depuis plus de vingt ans, Anouchka, monitrice de plongée, partage sa passion des profondeurs avec les visiteurs du Paradis Beachcomber. Tous gardent au cœur « la Petite au grand sourire ».

A

nouchka est comme un personnage de roman. C’est d’ailleurs dans l’un d’eux qu’elle fait une rencontre déterminante avec la mer. « Je suis née dans le centre de l’île Maurice, loin de la mer.

Mes parents, comme tous les villageois, la redoutaient. Enfant, je dévorais les livres, et c’est à travers Le Chercheur d’or de J-M G. Le Clézio que j’ai découvert la mer. Il y a dans ce livre des pages inoubliables sur les embruns, la haute mer, le Morne qui borde le lagon… Ses descriptions soulevaient en moi des images fabuleuses. Il me fallait absolument les vivre », dit Anouchka.

C’était il y a vingt ans. Depuis, Anouchka est devenue l’une des monitrices les plus expérimentées de la côte. Ce qu’elle aime par-dessus tout ? Encadrer les « premières fois ». « Il y a plusieurs moniteurs au centre avec des diplômes spécialisés. J’aime particulièrement plonger avec les débutants et partager avec eux ce sentiment d’apaisement que procure l’élément liquide. Avant d’entrer dans l’eau, je sens la main de l’élève qui parfois tremble dans la mienne, je lis son regard inquiet qui cherche la confiance dans le mien. Dès que l’on commence la descente, il s’émerveille devant les poissons et oublie son appréhension. Alors, nos mains peuvent

se dénouer et je reste à ses côtés. C’est un moment unique », dit Anouchka pour qui il y va de la plongée comme de la lecture. « Quand la fin approche, on ralentit, on apprécie chaque instant, redoutant de devoir refermer le livre ».

Aimer c’est agir Anouchka cite volontiers les mots de Cousteau qu’elle a fait siens : « on aime ce qu’on protège, et on protège ce qu’on connaît ». Cette phrase guide sa démarche et, plus largement, celle du groupe Beachcomber, qui mène une campagne auprès des visiteurs et des Artisans pour les sensibiliser à l’écologie et au recyclage. « Il reste à créer un centre non plus seulement de plongée, mais aussi d’enseignement des premiers gestes qui soignent et qui sauvent aussi bien la mer que les hommes. À Maurice, beaucoup de pêcheurs risquent leur vie car ils ne savent pas nager, beaucoup d’entre eux aussi, faute de ressources, sont condamnés à pêcher sans relâche aux dépens de la reproduction des poissons… La mer nous donne beaucoup. Nous avons à apprendre les uns des autres pour pouvoir la protéger », dit Anouchka sans se défaire de son sourire, aussi généreux que confiant.

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Photo Michel Gibert, non contractuelle. Editions Zulma / Sculpture : www.marcmirakian.com

French Art de Vivre

Mah Jong Outdoor. Canapé composable par éléments, design Hans Hopfer.

Doc. Guéridons, design Fred Rieffel.

Fabrication européenne.

ILE MAURICE - Circle Square, Forbach. Tel : (+230) 244 3021/22 JOHANNESBOURG - 27 Commerce Crescent, Sandton. Tel : (+27) 087 805 7090 LE CAP - 10-12 Kloof Street, Gardens. Tel : (+27) 021 286 0793

www.roche-bobois.com

The Lux Collective

Une expérience hôtelière unique Un an après la restructuration du groupe LUX* et le lancement de The Lux Collective qui a établi son quartier général à Singapour en 2019, cette référence de l’hôtellerie mauricienne affirme sa façon de faire les choses différemment à travers les quatre marques sous son ombrelle, LUX* Resorts & Hotels, Tamassa, SALT et SOCIO.

«S

itués dans certaines des destinations les plus célèbres au monde, nos hôtels primés sont conçus pour inspirer, surprendre et ravir, en offrant des expériences imaginatives, animées par des membres d’équipe passionnés, tous infusés d’une culture de service éclatant reconnaissable ; c’est là notre signature », déclare le CEO, Paul Jones.

Le groupe est relativement jeune, ayant été lancé, il y a seulement huit ans, mais grâce au dynamisme insufflé par l’infatigable M. Jones, figure incontournable de l’hôtellerie tant à Maurice que dans le monde, il a progressivement renforcé sa présence sur la scène hôtelière mondiale, tout en diversifiant son portefeuille avec des marques supplémentaires, chacune avec un concept différencié, visant à répondre aux besoins spécifiques de nos clients.

Pour autant, les équipes dans les différents établissements tant à Maurice que dans le monde ont la même mission : « fournir systématiquement des rendements,

aux propriétaires et actionnaires, supérieurs à ceux de l’industrie grâce aux efforts exceptionnels des membres de l’équipe pour offrir une expérience extraordinaire à nos clients ». Pour cela, The Lux Collective mise avant tout sur les valeurs que sont les personnes. « Pour nous, l’hospitalité concerne avant tout les gens et nous célébrons les différentes cultures, rituels et passions qui font de nous ce que nous sommes. Les gens sont au cœur de nos activités depuis le tout début. Qu’il s’agisse de nos clients, des membres de nos équipes aux communautés plus larges dans lesquelles nous opérons, chaque personne est importante pour nous ».

Il y a ensuite le transformationnel car « nous voulons que les gens se sentent différents quand ils nous quittent ». « Différents parce qu’ils ont appris de nouvelles choses, élargi leurs horizons et approfondi leurs connaissances.

Nous ne pouvons pas transformer les invités. C’est leur voyage. Mais nous pouvons les guider et les relier authentiquement à la source d’inspiration ».

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Passion Autre valeur incontournable pour les membres de The Lux Collective, la passion. « Nous sommes passionnés. Nous aimons ce que nous faisons et cela se voit-nous sommes dans la meilleure entreprise au monde, après tout. L’hospitalité est dans notre ADN mauricien. Et rien ne nous fait plus plaisir que d’aider les gens à tirer le meilleur parti de leur séjour loin de chez eux, quoi que cela puisse vouloir dire pour eux », déclarent tous les membres du groupe à l’unisson.

Passion rime aussi avec responsabilité. « Notre industrie a un impact important sur le monde. Et nous avons pour mission de rendre cet impact tout à fait positif. De la durabilité environnementale à la fourniture de tout ce dont ils ont besoin, nous agissons toujours avec intégrité et honnêteté. Et chaque fois que nous avons une décision à prendre, nous prenons en compte nos invités, les communautés et les environnements dans lesquels nous opérons, ainsi que notre force de travail et nos investisseurs ».Enfin, la valeur dans lesquelles The Lux Collective se singularise est bien l’innovation. Dans un monde qui change constamment, les membres du groupe gardent les yeux et les oreilles ouverts afin de rester en tête du jeu. « Nous observons ce qui se passe dans notre secteur et au-delà, à la recherche de nouvelles tendances et technologies nous permettant de garder une longueur d’avance. Nous pensons de manière créative. Nous n’avons pas peur d’essayer quelque chose de nouveau, de faire les choses différemment » Et notamment de créer des marques d’hôtellerie qui perturbent le marché…

4 marques Le Lux Collective comprend ainsi quatre marques distinctes, chacune avec sa propre personnalité et son énergie propre, ce qui leur permet de développer et d’offrir le portefeuille idéal d’expériences hôtelières qui permettront à leurs clients de célébrer pleinement les plaisirs simples de la vie, en plus destinations.À côté de la marque référence, LUX* Resorts & Hotels, créée pour ceux qui recherchent la simplicité et le capital social et de Tamassa, pour les clients à la fois demandeurs de simplicité mais aussi du côté très fun, The Lux Collective a lancé il y a un an SALT, une marque pour les puristes culturels et les voyageurs éthiques qui veulent aller à la rencontre des gens et des lieux. Le succès ne s’est pas fait attendre, l’hôtel de Palmar étant classé par le prestigieux magazine TIME comme un des 100 lieux à visiter au monde. Enfin, annoncé pour très bientôt SOCIO, une nouvelle marque d’hôtellerie en zone urbaine qui offrira un lieu de rassemblement et un sentiment d’appartenance. Dans cette palette de marques, vous êtes sûrs de trouver ce qui vous convient. Faites vos réservations.

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Saison festive au Westin Turtle Bay Resort & Spa

Zardin Creole :

Sous le signe de la culture mauricienne et de l’écologie Cette année, le Westin Turtle Bay Resort & Spa a décidé de placer la saison festive sous le thème du Zardin Creole. Une occasion exclusive de découvrir toutes les cultures de notre île et de vivre des célébrations écologiques de Noël et du Nouvel An.

L’

équipe du Westin a préparé une saison festive écoresponsable avec des décorations réalisées en matériaux recyclés et des ateliers de développement durable. « L’île Maurice nous offre le privilège de bénéficier de vastes lagons, des plages de sable blanc, des montagnes et des forêts. Il est de notre devoir de promouvoir la préservation de notre faune et de notre flore », nous explique Emmanuel Richardet, le directeur général.

Pendant votre séjour au Westin, vous aurez l’occasion de retrouver ou de découvrir tous les aspects de la culture mauricienne et les saveurs de la cuisine mauricienne. La nourriture à l’île Maurice est tropicale mais la plupart des plats sont inspirés par les traditions et les cultures de différentes parties du monde. Le programme de la saison festive est accentué par la découverte de la façon dont les Mauriciens célèbrent la fin de l’année.

La grande nouveauté des célébrations reste néanmoins une fête à thème écologique. Le Westin a élaboré un programme axé sur la protection de l’environnement et la réduction des déchets. Des

décorations recyclées, de la nourriture bio, des visites et de nombreuses activités vous attendent pour découvrir des fêtes de Noël et du Nouvel An vertes et culturelles.

L’équipe du Westin veut promouvoir un environnement plus vert et promouvoir une pensée durable et écologique. Avec les ateliers de recyclage, vous découvrirez une façon unique de célébrer tout en étant soucieux de l’environnement.

Pendant cette saison festive qui durera du dimanche 22 décembre au dimanche 5 janvier, chaque soirée sera placée sous un thème différent. Ce sera un véritable tour du monde. Avec les nuits de Bollywood, les plats traditionnels, la nuit européenne et le style de vie créole à découvrir, vous vous délecterez une saison festive à la mauricienne.

Les fêtes de Noël et du Nouvel An sont des occasions de se réunir en famille autour de plats somptueux et succulents, et célébrer au Westin va certainement ravir vos papilles !

T : (+230) 204 1400

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Sud Sauvage

Andrea Lodges : Un site exceptionnel pour vos événements Si vous cherchez un site exceptionnel offrant des expériences au cœur de la nature pour vos événements, Andrea Lodges ne devrait pas vous décevoir. Perchés entre les gorges de la rivière des Anguilles et les falaises de basalte noir, à l’extrême sud de l’île Maurice près de Souillac, les Lodges d’Andréa sont situés dans un environnement naturel, calme et vierge, loin de l’agitation de la vie quotidienne.

A

ndrea Lodges offre une vue époustouflante avec, à gauche les gorges de la rivière des Anguilles et, à droite, des falaises de basalte qui s’étendent jusqu’à Gris-Gris. Une douce brise souffle la plupart du temps et des baleines et des dauphins peuvent être aperçus lors de leurs voyages migratoires. Un lieu vraiment exceptionnel pour un dîner entre amis ou en famille, un mariage, un anniversaire, pour les fêtes de fin d’année, pour un team building ou tout autre événement que l’équipe des lodges sera ravie de tailler sur mesure pour vous.

Outre son site très particulier, Andrea Lodges donne la possibilité de rendre les événements très « fun », déclare Alan Eroolapen, Lodges Manager. « En plus de la restauration, nous proposns des activités comme le tir à l’arc, trois offres de randonnées à pied et avec guide jusqu’à Gris-Gris, le Souffleur et Cascade Léon.

Nous avons aussi un partenariat avec Big Foot pour des randonnées en quad et aussi avec Vertical World qui offre des prestations pour le team building. Nos dix lodges peuvent accueillir une vingtaine de personnes, ce qui peut être un avantage pour des événements de nuit, surtout pour les organisateurs ».

Alan Eroolapen ajoute que les évènements peuvent être organisés et personnalisés selon la demande du client. Nous avons une capacité de 150 personnes assises et jusqu’à 200 debout et une marquise qui nous permet d’accueillir jusqu’à 300 invités. Pour des groupes de moins de 20 personnes, on peut proposer un menu à la carte et, pour de plus grands groupes, un buffet mauricien, spécialité du Lodge, ou cuisine fusion, chinoise et internationale. Le droit de bouchon est aussi négociable. Quant à l’animation, nous avons une équipe disponible également mais le client peut venir avec son prestataire».

Il faut dire que la cuisine d’Andrea Lodges s’est fait une réputation avec le fameux chef Badoun (Guy Kooroosamy), célèbre pour son dry curry et qui est aux fourneaux depuis son ouverture.

Savourer un repas à Andrea Lodges et avoir la chance de rencontrer le chef Badoun est une opportunité et une expérience à ne pas manquer.

T : Chambres (+230) 604 1209 Evénements (+230) 5471 0555 E : resa@andrea-lodges.com

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Se ressourcer

aprés une année de travail...

Andrea Lodges vous accueille pour vos évènements de fin d’année et team buildings avec un panel d’activités: • Excursion jusqu’à la forêt de Combo et Cascade Léon • Restaurant mauricien avec vue panoramique • Animation et feu de camp • Tir à l’arc et balade en quad LODGES MAURITIUS

T (230) 5471 0555 - (230) 5728 5428 E manager@andrea-lodges.com andrea-lodges.com

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I E N - Ê T R E

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Rééquilibrer ses énergies corporelles

avec Aldo Maltese

Dans son centre de bien-être basé à Albion, l’Italien Aldo Maltese propose aussi bien des massages de confort que des massages holistiques pour rééquilibrer les énergies du corps.

A

pprocher une personne dans sa globalité à travers diverses dimensions : physique, mentale, émotionnelle et énergétique.

C’est ce que propose Aldo Maltese, Italien établi à Maurice, dans son centre de bien-être CREI qui a ouvert ses portes l’année dernière à Albion. C’est en 1999 en Italie qu’il fonde CREI, qui signifie Chemin de recherche de l’évolution intérieure. En 2010 Aldo tombe sous le charme de l’île lors d’un voyage et décide de s’y établir. Au départ, il travaille dans des hôtels, puis en se déplaçant à domicile avec sa table de massage avant de finalement créer son espace de bien-être en 2018 afin de pouvoir accueillir ses clients.

Selon Aldo Maltese, il est important d’avoir une bonne connaissance du corps humain pour proposer de véritables massages qui font du bien. Toujours curieux et motivé à apprendre, il entreprend des études en anatomie et physiologie puis en médecine traditionnelle chinoise avant d’étudier la naturopathie et la médecine alternative, le shiatsu, la réflexologie plantaire ainsi que le massage sportif dans divers instituts

renommés en Italie il y a plus de 20 ans. Autant dire que ces différentes techniques de massage n’ont plus vraiment de secret pour lui.

Aldo s’intéresse aussi de très près aux méridiens – ces canaux du corps humain, interconnectés, par lesquels circule l’énergie vitale du corps selon la médecine traditionnelle chinoise. S’il propose bien évidemment d’excellents massages de bienêtre et de confort tels que le massage relaxant ou le massage sportif – pour lequel il est très réputé – il donne également la possibilité, à ceux qui le souhaitent, de faire un massage holistique, massage qui dure au moins une heure et demie alliant différentes techniques et de la respiration abdominale. Il est connu par les initiés pour son travail sur les énergies corporelles avec des effets revitalisants. Professionnel, compétent et toujours à l’écoute, Aldo sait mettre ses clients à l’aise et prend le temps de discuter avec chacun d’entre eux afin de savoir comment ils se sentent et ce qu’ils espèrent obtenir à travers le massage.

T : (+230) 237 1560

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PUBLI-INFO

10 bonnes raisons d’aller au

Suffren !

Vous êtes de passage à Maurice ?

En voyage d’affaires ou en mode découverte de l’île ?

Voici 10 bonnes raisons de séjourner au Suffren Hotel & Marina après une rénovation de belle envergure.

1. Parce que c’est le seul City Resort de l’île

Situé sur les quais du port de la capitale, Le Suffren combine les atouts pratiques d’un hôtel d’affaires et le charme urbain d’un resort sur le front de mer de Port-Louis. Restez connecté(e)s, tout en profitant d’une belle vue sur la marina depuis votre transat, cocktail en main !

2. Parce que vous n’avez pas le temps (de perdre du temps)

En séjournant au Suffren, vous êtes à seulement quelques minutes de tous vos rendez-vous. Bénéficiez de la proximité du centre des affaires et de la Cybercité, mais aussi du Caudan Waterfront pour une virée shopping rapide !

3. Parce que notre bar s’appelle le Pink Socks

Et parce qu’une terrasse face à la mer, une liste de cocktails gourmands et des serveurs aux chaussettes roses, ça mérite le détour. Ps : ne manquez pas le fameux Happy-Hour du vendredi !

4. Parce que vous aimez manger vite, et bien

Les deux nouveaux restaurants du Suffren, Pomme de Mât et Sushi Quay, proposent pleins d’options sur le pouce : huîtres fraîches de Cancale, pissaladière, poke bowls mais aussi burgers de crabe et savoureuses casseroles.

Choisissez parmi plusieurs stations de « live cooking », sélectionnez votre homard bleu dans notre vivier, ou faites confiance aux autres plats gourmands à la carte !

5. Parce que… « sushi »

Tout est dans le titre. Alors prenez-place au comptoir ultra contemporain et admirez notre authentique “Sushi Chef” Randy qui façonnera en un instant ses produits frais en de délicieuses petites “bouchées”.

6. Parce qu’on travaille ici !

Un nouvel espace convivial de coworking vous accueille au Suffren, équipé comme toutes les parties publiques, du wifi haut-débit en illimité.

7. Parce que vous êtes écolo

Après 15 ans de bons et loyaux services, notre fameux water-taxi qui fait le va-et-vient quotidien entre Le Suffren et le Caudan Waterfront de 6h à minuit a cédé sa place à un modèle plus design, et surtout plus green puisqu’il fonctionne à l’énergie solaire !

Le Suffren Hotel & Marina, Le Caudan, Port Louis, Mauritius T (230) 202 4900 | E info@indigohotels.com | www.lesuffrenhotel.com

8. Parce que Port-Louis est une ville géniale

Une gamme complète de loisirs s’offre à vous à seulement quelques minutes de marche : les restaurants, salles de cinéma, magasins du Caudan Waterfront et du Port-Louis Waterfront, le Blue Penny Museum, le casino ou encore le Caudan Arts Centre. Sans parler du centre historique de la ville qui ne cesse de surprendre !

9. Parce que vous avez du goût

La déco de l’hôtel s’inspire de l’histoire industrielle du port et de l’univers de la mer pour créer une ambiance à la fois cosy et contemporaine - grâce notamment à l’utilisation de matériaux bruts mais trendy comme le bois vieilli, le verre et le cuivre bruni. Amusez-vous à repérer les références marines dans les moindres petits détails !

Le Suffren Hotel & Marina

L’expérience visuelle se retrouve aussi en chambre où l’alliance entre les matières, les formes et les couleurs vous feront voyager confortablement allongé sur votre lit.

10. Parce que vous méritez aussi de vous détendre

Entre deux rendez-vous importants, place au farniente !

I Spa vous accueille 7 jours sur 7 pour un soin relaxant, une pédicure ou une séance de hammam. Vous vous sentez d’aplomb ? Direction la gym pour une bonne dose d’endorphines (seul(e), avec un coach privé, ou en cours collectif). Le Suffren possède également une salle de squash, une piscine et une plage aménagée le long de la marina.

Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa

Une soirée d’exception

au Sofitel Spa

Une soirée de luxe, sérénité et volupté dans un spa privatisé avec des soins et un savoureux cocktail dînatoire, cela vous tente-t-il ? Le Sofitel Spa du Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa vous propose un « Spa by Night » exceptionnel pour une soirée romantique ou pour célébrer un événement en petit comité.

I

maginez le Sofitel Spa, un sanctuaire de bien-être, rien que pour vous à la nuit tombée… Là, face à la piscine privée, derrière le rideau de votre cabine, vous pourrez vous remettre aux mains expertes des thérapeutes et vous laisser tenter par une gamme complète de gommages, soins, massages aux huiles essentielles et rituels de beauté.Ou alors laissez-vous tenter par d’authentiques soins balinais, une nouveauté au spa.

Vous y découvrirez la gamme de cosmétiques naturels sans paraben ni silicone, à base de fleurs et de plantes « Cinq Mondes », ainsi que de nombreux ingrédients locaux et naturels qui aideront à dissiper les tensions et le stress du quotidien : noix de coco, riz, sel, curcuma, thé…

Que ce soit en couple pour un moment en amoureux ou pour une superbe soirée entre amis, vous pouvez choisir votre expérience soins et prolonger votre soirée bienêtre dans l’un des plus beaux spas de l’île, au bord de la piscine ou avec vue sur le magnifique jardin japonais.

Votre cocktail dînatoire, qui peut être personnalisé selon vos préférences et vos restrictions, vous sera servi au spa. Le chef concoctera des mets légers et sains tels que des bouchées de thon mi-cuit, des verrines de gaspacho, des brochettes de fruits de mer ou de viande, et en dessert des fruits entre autres.

Détendez-vous un verre de vin à la main et découvrez ce nouveau concept avec vos proches tout en prenant soin de vous. Pour plus d’informations sur le Spa by Night, appelez le Sofitel Spa. Les réservations se font 24 heures en avance.

T : (+230) 453 87 00 E : H1144-TH@sofitel.com

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Available in retail, Duty Free shops and LITCHQUOR showroom, Endemika Business Park, Petit Raffray.

Call us on +230 282 49 49

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E WS ~ G A ST RO N O M I E

ÉPICERIE

The Gourmet Emporium Intègre la Maison Reynaud Le monde de la gastronomie à Maurice a connu un gros happening au mois d’octobre avec l’intégration de la société The Gourmet Emporium, leader de la distribution de produits alimentaires haut de gamme à l’île Maurice, au groupe R & O Seafood Gastronomy, 1er acteur du marché français des produits de la mer. De ce mariage, est née une nouvelle société baptisée Reynaud Les Halles qui a repris depuis le 1er octobre 2019 l’ensemble des activités B2B de The Gourmet Emporium.

La nouvelle société est dirigée par Dominique Grel (qui compte 20 ans expérience dans l’hôtellerie de luxe et la restauration étoilée) en qualité de Managing Director, et Emmanuelle Coquet Madoo qui sera en charge du Business Development sur les activités B2B. Cette association capitalise sur près d’un siècle d’expérience de la Maison Reynaud qui sert depuis 1924 les plus grandes tables de France avec des poissons et crustacés d’exception (avec un chiffre d’affaires de 275 M€ et 1 300 collaborateurs) mais aussi sur le sens de la satisfaction clients de la fondatrice de The Gourmet Emporium, Emmanuelle Coquet Madoo. « Ce projet pilote à l’île Maurice permet d’intégrer progressivement de nouveaux savoirfaire au sein du groupe et de consolider par la même occasion les parts de marchés de la société The Gourmet Emporium au service des 200 hôtels et autres restaurants implantés à Maurice. » ont déclaré Gauthier et Mathias Ismaïl, respectivement président et directeur général de R & O Seafood Gastronomy.

ART DU CAFÉ

Siveshni Gopaul,

Meilleur Barista 2019 Il ne lui aura fallu que deux ans pour conquérir le titre de meilleur barista de l’île Maurice. Barmaid depuis deux ans seulement au Victoria Beachcomber, Siveshni Gopaul a été sacrée lors d’une compétition organisée par la TEWF et SIP, le 6 novembre dernier, incidemment dans cet hôtel. Elle en était à sa seconde participation, ayant terminé à le 6e place en 2018.

La jeune barista s’envolera bientôt pour l’Italie où elle suivra un stage de formation de trois jours à l’Italian Barista Lab (IBL). Il s’agit du centre de formation de la maison Torrefazione Goriziana, dont le café est commercialisé à Maurice par SIP sous la marque Aromara.

Les deuxième et troisième prix ont été remportés par Manishing Ramchurn et Kaynath Golamaully, tous deux de l’hôtel Canonnier Beachcomber. 21 candidats s’étaient présentés pour ce concours et dix avaient été retenus pour la finale. Issus de divers hôtels, ils étaient appelés à réaliser, en 12 minutes, 4 expressos et 4 cappuccinos pour les quatre membres du jury et sous l’œil d’Ivo Filigi, Master Barista et formateur au sein d’IBL. Le partenariat entre IBL et SIP est appelé à se consolider en 2020. Frédéric Oxenham, CEO de SIP, a annoncé la création d’un programme continu de formation pour les baristas à partir de l’année prochaine.

Les trois gagnants ont reçu un chèque-cadeau de Rs 12 000, Rs 8 000 et Rs 5 000. Les quatre membres du jury étaient Mitja Rogelja (directeur de Torrefazione Goriziana, Italie), Claude Narain (Chairman TEWF), Rachel Oxenham (Events Manager, SIP) et Cedric Oxenham (œnologue d’Oxenham).

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The Sugar Beach invites you to discover its newly renovated beach lounge restaurant Citronella’s rethought and redesigned by the world renowned Interior Designer Paul Bishop.

The chefs worked together with Michelin star Chefs from Italy and Spain to create a unique unique Mediterranean menu for the restaurant.

Citronella’s is the place to be‌

Make your reservation on 403 3300 or email fbconcierge@sugarbeachresort.mu

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E WS ~ G A ST RO N O M I E

BON TI BAZ

Pure Veg Express : sain et goûteux

À l’heure où la tendance pour la nourriture végétarienne, voire vegan, devient de plus en plus forte, il est toujours bon de connaître de bonnes adresses de restaurants proposant cette offre culinaire. À Belle Rose, sur la route Royale, presque en face de l’ambassade de Chine, Pure Veg Express ne désemplit pas depuis son ouverture il y a plus d’un an. Il faut dire qu’on peut y trouver des plats variés et goûteux.

Il ne s’agit pas d’une cuisine végétarienne classique aux influences indiennes uniquement comme l’on trouve souvent à Maurice. Pure Veg Express offre une carte alléchante qui plaît aux végétariens, mais pas que. On trouve ainsi de la salade grecque, des entrées qui comprennent des « Veggie fish nuggets » ou du « Chilly tofu ».

Bien évidemment, il y a les incontournables « thalis » avec une variété de currys et de farathas, et le briani mais aussi des burgers et des paninis.

Les amateurs de cuisine italienne n’ont pas été oubliés puisqu’on trouve des pizzas et des pâtes diverses ainsi que des « mines » bouillies ou frites pour les amateurs. Le succès du restaurant est tel qu’il est en projet d’agrandissement. Ouvert de 10 à 21 heures, fermé les dimanches.

T : (+230) 463 1866

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Soirée langouste?

Tous les mardis et vendredis

Laissez-vous tenter par le cadre magnifique du restaurant Les Coquillages.

Du lundi au dimanche, du déjeuner au dîner*

*Fermé le dimanche pour le dîner.

Renseignements & réservation: +230 403 1000 Hilton Mauritius Resort & Spa | Coastal Road, Wolmar, Flic en Flac, Mauritius

#HiltonMauritius

Dans le respect des traditions et des bons produits

Crédit photo: Maritim Hotel

Menus de fêtes

Une année se termine et comme c’est la coutume dans le monde, cette période rime avec fêtes et qui dit fête, dit réunion de famille et d’amis et surtout repas exceptionnels, gourmands voire copieux.

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es fêtes de fin d’année se cristallisent autour de deux événements, la Noël et le réveillon du Nouvel An. Si le premier a d’abord un caractère religieux pour les chrétiens, il est devenu au fil des ans, dans une société multiculturelle comme Maurice mais aussi de plus en plus dans le monde, une occasion de célébration. De sorte que de la tradition du repas frugal de la veille de Noël on est aujourd’hui arrivé à un repas festif hors normes. Ce qui est le cas également pour le dernier jour de l’an. Alors c’est quoi le menu de fêtes ? « Un menu de fête c’est la gourmandise, c’est un moment de partage, où on se réunit entre amis ou en famille, c’est « The big show ». Pour la Noël et le Nouvel An, on met le paquet », déclare Emmanuelle Coquet Madoo, fondatrice de The Gourmet Emporium et aujourd’hui en charge du Business Development sur les activités B2B de Reynaud Les Halles, société née de la fusion entre son épicerie et R&O Seafood Gastronomy, 1 er acteur du marché français des produits de la mer.

Noël et le Nouvel An sont donc le moment de se faire plaisir, de se payer les produits que l’on ne peut pas acheter normalement au courant de l’année. « C’est le temps de la dinde, des belles huîtres, des crevettes roses, du foie gras, du caviar, du chapon avec des truffes sous la peau, des produits saisonniers.

C’est une excuse pour dépenser, construire des expériences, pas seulement le soir du dîner mais dans la préparation car tout le monde met la main à la pâte. C’est une célébration de la vie », souligne Emmanuelle Coquet.

amis, prendre son temps, trouver le bon endroit (le beau temps), la bonne ambiance ». Pour lui, l’accent est également mis sur les bons produits. Considérée comme une des meilleures tables de l’île, pour cette année, La Table du Château va proposer des produits d’exception plutôt uniques à Maurice. « Nous avons toujours privilégié la qualité des produits dans nos plats et il en sera de même pour les fêtes. Ainsi, cette année nous proposons des langoustines d’Amérique, de la légine (un poisson dont le commerce et très régulé et qui sera disponible uniquement dans trois restaurants de l’île) et du poulet fermier », explique le chef Fabio.

Petite particularité propre à la Table du Château, le repas de Noël peut se prendre sur deux jours, le 24 et le 25, et à la fois au déjeuner et au dîner. « Nous avons misé sur la flexibilité sachant qu’aujourd’hui les habitudes changent, le mode de vie change et les gens veulent aussi célébrer dans des créneaux horaires qui leur conviennent », ajoutet-il. Ce qui ne change pas par contre c’est le dessert, la traditionnelle bûche de Noël, car « il faut respecter les traditions. Le menu sera à Rs 2 300. La Table propose aussi un menu végétarien à Rs 2 000.

Fraîcheur et qualité Un peu plus loin à Petit Raffray, le restaurant Rêve d’R, gagnant du concours The Wine Route organisé par E.C. Oxenham en 2015, propose aussi des menus d’exception où les fruits de mer ont la part belle. Le restaurant Rêve d’R propose une carte où l’on peut goûter le meilleur de la mer : vieille rouge, dorade, bourgeois, crevettes géantes, crabes, langoustes. « Nous ne transigeons pas sur la fraîcheur et la qualité de nos produits. Le client peut aussi voir comment son poisson ou sa langouste est préparé. Le maître d’hôtel Sudhir ou

Sortir de la routine Pour Fabio de Poli, propriétaire et gérant de la Table du Château à Mapou, ce qui caractérise les repas de fêtes, « c’est sortir de la routine, se réunir en famille ou entre

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moi-même nous ferons un plaisir de l’emmener visiter la cuisine du restaurant », déclare Galen Parsooramen, copropriétaire avec son frère Indiren.

Pour la Noël, on trouvera au menu en entrée MilleFeuille de Chair de crabe et Gratin de langouste, Noix de Saint Jacques et Cœur de palmier à la vanille, et en plat principal Duo de crevette royale et Filet de babonne grillé, ou pour ceux qui préfèrent le menu terre, Filet d’agneau rôti et la traditionnelle bûche au dessert. Un menu à Rs 2 000. Pour le réveillon du Nouvel An, c’est une Salade de chair de crabe et noix de Saint Jacques gratinée en entrée et en plat principal, ce sera de la Langouste sautée ou un Carré d’agneau rôti, avec une Douceur de chocolat aux fruits rouges au dessert. Le menu est à Rs 3 500 avec feu d’artifice et danse jusqu’aux petites heures du matin.

Famille et tradition Une ambiance que vous retrouverez dans les hôtels comme au Sugar Beach, adresse incontournable pour les dîners de fin d’année sur la côte ouest. Ici, le choix est pléthorique avec trois restaurants ayant chacun son ambiance, explique le chef exécutif Krishna Mauree. « Quel que soit le restaurant, ce que nous privilégions sur la réunion entre famille et amis dans la tradition autour d’une table où les produits sont rois ». « Le Budhha-bar avec son style japonais propose du bœuf Wagyu, du caviar, du saumon avec un service à table. Au Citronella, l’ambiance est plus familiale, avec un buffet italien et espagnol. Il y aura de l’antipasti, différents pains, saucisses, viandes, jambon de Parme et aussi de la cuisine méditerranéenne qui devrait plaire aux vegans et végétariens. Quant au restaurant principal, qui peut accueillir entre 750 et 800 personnes, c’est le grand buffet international où l’on retrouvera les plats classiques : foie gras, de grosses pièces

comme le cuissot de cerf, le cochon de lait rôti, langouste à volonté (500 kg de langoustes par dîner), caviar, les produits rares haut de gamme. Côté produits locaux nous aurons le palmiste braisé, les poissons frais. Pour la Noël, on propose la traditionnelle dinde, oie, agneau, le Christmas pudding, chocolat, fruits rouges ». Ici le menu varie entre Rs 5 500 et Rs 6 000.

Panoplie de bûches pour le Hilton La bûche de Noël fait depuis longtemps partie des incontournables des repas familiaux lors de la fête de la Nativité. Traditionnellement, cette gourmandise est composée de biscuit à la génoise couvert de crème au beurre et décoré de feuilles de houx. Mais aujourd’hui, ce gâteau se décline en mousses de fruits, en génoise au chocolat, en nougats glacés, en tiramisu, entre autres.

Le Hilton Mauritius Resort & Spa a décidé comme chaque année d’accorder une attention toute spéciale au dessert de Noël en proposant toute une panoplie de délicieuses bûches pour le plaisir des gourmands.

En plus de la traditionnelle bûche, le chef pâtissier Nitin Bhaugeerutty et sa brigade proposeront des bûches aux saveurs insolites telles que le « Chamomango » avec du biscuit au butternut, de la mousse de mangue et de camomille et un croustillant de chocolat blanc, le « Mentocitro » avec un financier aux agrumes, de la crème de pistache et une sauce à la menthe, le « Chocomisu » avec du tiramisu, de la mousse de chocolat noir, de la ganache de chocolat et de la sachertorte ou encore le « Caramon » avec du pain d’épice, de la mousse de chocolat au lait, du biscuit à la cannelle et un bavarois au caramel. Le « Strawmato » sera également uneplaisante surprise avec de la mousse à la fraise et à la tomate, une crème de fromage blanc et une madeleine de basilic et poivre et les amateurs de fruits se régaleront avec le « Pêcher » qui aura une dacquoise à l’amande, une compote de pêche, abricot et framboise et une crème à la pêche.

T : (+230) 463 1866

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A ST RO N O M I E

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David Boodhoo

Boissons de fêtes

Entre bulles et cocktails Les fêtes ne sauraient être conjuguées sans les boissons, alcoolisées ou pas. Si les bulles restent les stars de ces moments de joie, les cocktails sont également de mise avec les possibilités de créativité et leur côté fun.

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uand on parle de bulles, le champagne vient automatiquement en tête. Aujourd’hui toutefois, des vins fabriqués selon la méthode champenoise, proposent de belles alternatives souvent moins coûteuses. « Les bulles restent la boisson des fêtes mais il n’y a pas que le champagne, nous dit Joëlle Dupré, commercial chez Oxenham. Ainsi, nous proposons la gamme Graham Beck produite selon la méthode champenoise en Afrique du Sud, avec en entrée de gamme les Nonvintages rosée et blanc, utilisés par Nelson Mandela et Barack Obama pour des réceptions, le pinot noir rosé, le blanc de blanc et le Brut zéro, très sec avec peu de sucré qui convient à ceux qui se soucient de leur santé. Nous venons de recevoir deux nouvelles variétés le Brut Bliss nectar et le Brut Bliss Rosé nectar, deux variétés demisec. Ces vins peuvent se boire seuls ou accompagner des plats en particulier des fruits de mer et de la volaille ».

Autre boisson très tendance, le prosecco, vin mousseux italien fabriqué toujours selon la méthode champenoise et qui est très tendance en raison de son prix et aussi de sa belle bouteille. Il convient aussi aux personnes que l’acidité du champagne rebute, souligne Joëlle Dupré.

David Boodhoo, Beverage Manager au Sugar Beach, sacré Meilleur Barman de l’île Maurice lors de la compétition World Class Indian Ocean 2019 tenue à La Réunion, en juin dernier, est du même avis à savoir que la boisson typique pour les fêtes reste les bulles. « Champagne ou vins mousseux, il faut aller sur l’élégance. On peut aussi les travailler en cocktail et mettre en valeur les fruits

locaux. Gelée de mangues, infusion de vanille, purée de framboise peuvent se marier avec du rhum épicé mais aussi des vins mousseux qui offrent des cocktails rafraîchissants ».

Le mixologue est d’avis que les cocktails deviennent de plus à la mode et que la dernière tendance est des cocktails à base de saké, « une révolution sur le marché qui va bientôt dépasser le gin qui a cartonné jusqu’à 2018 », avance-t-il. « Au niveau du goût, il est complexe car c’est un alcool de riz, légèrement fruité, assez frais et avec de la souplesse. Peut se boire frais ou chaud où il exprime plus son caractère ».

Old fashioned Joao Balzani, maître en mixologie actuellement en poste au Backstage au Hennessy Park Hotel, reste plus favorable au rhum. « Au cours des dernières années le gin a été la boisson de base utilisée pour les cocktails, mais le rhum s’annonce comme celui du futur. Maurice a une grande variété de rhums et se positionne bien sur ce marché, la méthode de distillerie hybride utilisée à Maurice donne plus de goût au rhum mauricien ». « À Maurice, pour les périodes de fêtes, en raison du climat chaud, les gens préfèrent des boissons fraîches comme le Mojito, avec des fruits frais ou des légumes comme le concombre, avec lesquels j’aime bien travailler. J’aime ajouter des pincées d’épices comme la cannelle ou le girofle qui ramène des souvenirs de Noël ».

Selon lui, la dernière tendance en mixologie est un retour au passé avec la façon traditionnelle de préparer

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Jeëlle Dupré avec Brian Oxenham et Cédric Aros

les boissons à la maison quand il n’y avait pas de supermarchés pour acheter les différentes variétés de sirops. « Tout était frais, des jus frais, des herbes fraîches ». Un avis que partage Maxime Sauzier, Operations Manager chez Litchquor Ltd, « Même si les boîtes de nuit et restaurant continuent de privilégier les mêmes cocktails comme le Mojito, Rum & Coke, etc. je vois de plus en plus les « Old Fashioned ». Chez Litchquor, nous proposons l’incontournable Gold Fashioned qui assez facile à préparer avec 45 ml de Gold of Mauritius, 20 ml de Tawny, de carrés de sucre, 3 pincées de chocolat ou de noisettes. On mélange le tout et on filtre sur du glaçon. C’est le paradis ». Néanmoins, il est d’avis que toutes les boissons sont bonnes pour les fêtes même s’il pense que le champagne reste LA boisson des fêtes de fin d’année.

Quant à la qualité des cocktails, elle varie selon les produits que vous utilisez comme un rhum de qualité, des herbes fraîches sans produits chimiques, explique Joao Balzani. « Il ne faut pas aussi oublier le glaçon ; nous vivons dans un pays tropical où il est difficile de maintenir le glaçon à bonne température.

Un bon cocktail doit contenir pas plus de 20 % d’eau, venant des glaçons. Un pourcentage plus élevé va diluer le goût ». Quelle que soit votre boisson, santé !

Joao Balzani

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A ST RO N O M I E

Pensée gourmande

en mode fêtes

Foie gras, noix de St Jacques, truffes, fruits de mer, champagne…

Ce sont là des incontournables des festivités, selon le jeune chef Eva Harel de « Pensée gourmande ».

Pour la fin d’année, elle a préparé un menu spécial mettant en avant ces produits.

D

ans son atelier de cuisine à Calodyne, Eva Harel se prépare à une fin d’année chargée. La jeune femme, qui propose un service de chef à domicile, « Pensée Gourmande », depuis un an et demi, a été réquisitionnée pour plusieurs événements, notamment des dîners de bureau ou encore des repas chez les particuliers. Des produits de qualité, des plats raffinés et un service impeccable ont fait la réputation de son entreprise. Et cette année, pour les fêtes, elle propose des plats colorés et bien présentés avec entrée, plat principal et dessert.

Parmi les entrées, on retrouve le Cannelloni de crabe et pommes vertes avec un sabayon aux notes de wasabi qui apporte de la fraîcheur et de la couleur dans l’assiette. Comme l’année dernière, le porc ibérique a eu énormément de succès pendant les fêtes, Eva Harel propose cette année parmi les plats principaux du porc ibérique cuit à basse température puis caramélisé, de la purée d’arouille, les légumes du moment et du jus de viande. Et pour les desserts, le chef fait la part belle aux fruits exotiques, notamment avec un Trio de choux à la mangue, fruit de la passion et ananas avec de la glace à la vanille et fève Tonka. Avec sa petite équipe, Eva Harel se fait un plaisir de cuisiner, de transmettre sa passion pour la gastronomie et cela se ressent.

La jeune femme est d’ailleurs issue d’une famille de fines bouches pour qui elle cuisinera pour les fêtes. Que compte-t-elle leur préparer ? Pour commencer, un sublime duo de coquilles St Jacques et foie gras poêlé avec du jus de viande à la truffe, suivi d’un rôti de magret de canard farci aux fruits rouges secs avec un écrasé de pommes de terre, des légumes et un coulis de fruits rouges. « On peut aussi l’adapter en version locale avec un coulis de mangues et farcir avec autre chose, comme du foie gras, par exemple », explique Eva. Et bien entendu, pour finir le repas de Noël en beauté, la bûche est un must. Elle fera donc des bûches de Noël individuelles aux saveurs chocolatées et fruits de saison.

La mise en place de la table est également un élément essentiel pour les fêtes, explique Eva Harel. « Elle doit être festive, joyeuse, vivante et colorée – j’aime beaucoup le doré et vieux rose – avec aussi un côté nature et local avec des feuilles tropicales. » T : (+230) 5830 7315

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Expérience culinaire

unique dans les Ruines de Balaclava Redonner vie aux Ruines de Balaclava, ce monument historique qui date de l’époque des Français. C’est dans cette optique que le Maritim Resort & Spa y a aménagé un restaurant style brasserie avec un espace dédié au rhum et un roof top bar.

L

e Maritim Resort & Spa propose depuis peu une expérience culinaire inédite sur l’île avec une nouvelle palette de restaurants et de bars combinée au restaurant gastronomique de renom déjà existant, le Château Mon Désir. En effet, « Anno 1743 », un restaurant de plus de 250 couverts a été aménagé à l’intérieur des ruines tout en conservant l’architecture originale de ce monument national exceptionnel.

Dans un décor industriel chic, avec des photos en noir et blanc retraçant l’histoire de ce bâtiment ainsi que des vitrines exposant des objets anciens trouvés sur le site, le restaurant donnera l’occasion d’en savoir plus sur les Ruines de Balaclava, vestiges d’un arsenal construit par le gouverneur français, Mahé de Labourdonnais en 1743. Ce restaurant exceptionnel propose une cuisine de style rustique avec petitdéjeuner, des salades, burgers et viandes pour le déjeuner et, en soirée, des plats plus recherchés tels que du ragoût traditionnel breton de poisson et fruits de mer, du bœuf bourguignon, du steak ou encore des plats « home made » européens tels

que du Sauerkraut ou le Schnitzel… En après-midi, le restaurant propose aussi des collations salées et sucrées.

Niché au cœur du restaurant, on retrouve « The Distillery » qui a été une véritable distillerie au cours du XIXe siècle. Ce bar, qui peut accueillir une vingtaine de personnes, comprend la plus grande collection de rhums de Maurice – environ 300 rhums différents – dans un décor original et historique, pour le plus grand plaisir des amateurs. Sur le toit de « Anno 1743 », le « Nest », un roof top bar exclusif s’est installé et offre une belle sélection de whiskies, cocktails et snacks à déguster avec une vue imprenable sur ses environs historiques, la végétation luxuriante et la rivière. De plus, un nouvel endroit a été aménagé et couvert pour les événements dans une partie des ruines : « The Mill », qui offrira un cadre unique et exclusif pour les cocktails et réceptions.

E : info.mau@maritim.com T : (+230) 204 1000 www.maritim.mu

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Joao Balzani présentant ses différentes créations au Backstage Lounge Bar du Hennessy Park Hotel

Medine Distillery & Co. Ltd

Penny Blue : Des rhums d’exception pour des moments festifs Construite en 1926, Medine Distillery & Co. Ltd est la plus ancienne distillerie de l’île.

Tradition, savoir-faire et passion partagés au cours des décennies ont donné la production de rhums d’exception à l’instar de la gamme Penny Blue qui s’invite pour des moments festifs inoubliables.

L

e Penny Blue Rum s’adresse davantage aux connaisseurs. C’est le fruit d’une collaboration entre le Master Blender écossais Doug McIvor de Berry Brothers & Ruds et Jean-François Kœnig, Maître Distillateur de Medine Distillery Ltd. Tout comme le timbreposte dontson nom est inspiré, ce produit se veut rare et précieux. Il existe deux variétés, l’une à base de pur jus de canne et la seconde à base de mélasse. Afin de mieux faire connaître les subtilités de ces produits et leurs utilisations, la distillerie a organisé un atelier et une Master Class animée par Joao Balzani, maître en mixologie, à l’hôtel Hennessy Park au mois de novembre.

Joao trouve que les rhums Penny Blue sont excellents pour les cocktails. « Le Penny Blue Pure Cane est un rhum non vieilli, distillé à partir de jus de canne à sucre fraîchement pressé. Le jus fermenté est distillé dans un alambic traditionnel avant d’être assemblé à un rhum élégant issu d’une distillation en alambic à colonne, apportant ainsi douceur, corps et complexité au Penny Blue Pure Cane. De couleur claire et lumineuse, il est frais et attrayant au nez, avec des notes d’agrumes, de fleurs et de fruits mûrs. En bouche, il est rond et lisse, bien équilibré avec des notes fruitées de canne à sucre. Il se marie bien avec les herbes en cocktail pour son côté très frais ».

Le Penny Blue VSOP est un rhum de mélasse vieilli en fûts de cognac, de bourbon et de whisky pendant au moins 4 ans. Il est d’une couleur ambre profond, attrayante. Au nez, on sent la marmelade, la peau de melon et le clou de girofle. En bouche, il est doux et luxuriant avec des notes de fruits confits, de bois de cèdre et d’épices. Joao Balzani trouve que le Penny Blue VSOP est plus complexe en raison du vieillissement en fût de chêne qui lui donne des notes de vanille, de chocolat et de noix. Il conseille de le déguster pur ou dans des cocktails avec des noix ou des baies.

Le Penny Blue XO est assemblé en éditions limitées dans des fûts sélectionnés par les maîtres chais arrivés à parfaite maturité. Chaque édition possède son propre caractère, tout en conservant une douceur et une complexité fruitée qui est l’assurance d’un rhum exquis.De couleur ambre profond avec des reflets rubis, il a un nez magnifiquement équilibré avec des notes de fruits tropicaux mûrs intenses, de caramel et des épices de bois délicates. Riche et rond en bouche,le mieux c’est de le boire tel quel, avec du bitter, un peu de sirop de canne, des glaçons, explique notre mixologue, « en raison de son côté distingué, sophistiqué et complexe ».

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Smile all the stay in the Maldives.

Le tout nouveau LUX* North Malé Atoll défie tous les codes et stéréotypes. Imaginez amarrer votre yacht devant votre villa, filer en jet ski vers un banc de sable pour le déjeuner, découvrir le restaurant péruvien INTI, avoir un cinéma en plein air sur votre rooftop privé... Ce sont les Maldives comme vous ne les avez jamais vu.

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Au Maradiva Villas Resort & Spa et au Sands Suites Resort & Spa

Les petits plats

dans les grands pour les fêtes Au Sands Suites Resort & Spa et au Maradiva Villas Resort & Spa, sis à Wolmar, les festivités se font gourmandes dans l’ambiance trépidante des divers restaurants. Célébrer les fêtes de fin d’année au soleil, c’est également l’occasion de découvrir l’art culinaire mauricien et international.

L

e Sands Suites Resort & Spa proposera une panoplie d’activités culinaires telles que des cours de cuisine, des démonstrations de cocktails mais aussi des dégustations de panettone, de pudding de Noël et vin chaud ou encore de marshmallows et fondue au chocolat pour bien se mettre dans l’ambiance de Noël.

Du 23 décembre au 3 janvier, vous aurez l’occasion de découvrir deux univers différents à l’heure du dîner, le premier au restaurant Spices avec de nouvelles saveurs d’été dans le restaurant gourmet d’inspiration internationale et le deuxième, au restaurant de plage Pink PepperCorn pour un dîner sous les étoiles dans une ambiance chic et décontractée avec poissons et de somptueuses grillades. Les gourmets pourront opter pour le menu langouste et camarons accompagné d’un Chardonnay ou Moët et Chandon.

Le somptueux dîner de gala à 5 plats du 24 décembre, toutefois, se fera au Tamarind Terrace ainsi que le brunch de Noël le lendemain.

Maradiva Villas Resort & Spa prévoit également divers événements gastronomiques pendant les festivités.

Le restaurant de plage éphémère SeaBLISS, qui avait eu énormément de succès pendant la période des fêtes l’an dernier, revient du 17 décembre au 5 janvier.

Au menu, du poisson et des fruits de mer fraîchement pêchés accompagnés des légumes du potager de l’hôtel. Pendant cette même période, les clients auront également l’occasion de vivre une expérience exclusive avec des soirées champagne, gin et de délicieux canapés.

Ceux qui veulent goûter aux saveurs mauriciennes ne seront pas en reste – tapas mauriciens et rhums arrangés leur sont proposés les 24 et 30 décembre, ou encore ils auront l’occasion de déguster des cocktails autour de la piscine principale. Le 24 décembre, un somptueux dîner de gala à cinq plats sera servi au

Coast2Coast avec des plats exquis préparés par le chef exécutif, suivi d’un brunch de Noël exotique sur la plage le lendemain matin. Quant à la Saint Sylvestre, elle sera célébrée de façon spectaculaire afin d’accueillir la nouvelle année comme il se doit avec un superbe dîner de gala, une soirée cabaret, des DJ et, bien entendu, un magnifique spectacle de feux d’artifice.

T : (+230) 403 1200 (Sands Suites Resort & Spa ) (+230) 403 1500 (Maradiva Villas Resort & Spa)

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Maradiva Villas Resort & Spa Wolmar | Flic en Flac | Mauritius T: +230 403 1500 | maradiva.com

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A ST RO N O M I E

Patrick James

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Didier Corlou

Marc Freiderich

Four Seasons Resort Mauritius at Anahita

Nouvelle expérience culinaire avec le Village de Chefs Après le succès de Star Chef, un événement gastronomique qui avait réuni neuf chefs de renom, dont six étoilés du Michelin au mois de mars dernier, le Four Seasons Resort Mauritius at Anahita a organisé un nouveau happening culinaire très réussi avec l’association Village de Chefs au mois de novembre.

C

ette fois, ce ne fut pas une compétition mais une semaine de découvertes et de partage animée par sept chefs de l’association Village de Chefs, du 2 au 8 novembre. Durant cette semaine, tout un programme a été mis en place pour célébrer le meilleur de la cuisine du monde, allant de la cuisine des Baléares à la cuisine moléculaire des États-Unis, passant par les saveurs franco-mauriciennes. Les événements culinaires se dérouleront dans les différents restaurants du Four Seasons, mais également à l’île aux Cerfs.

Le Village de Chefs est une association regroupant quelque 40 chefs francophones à travers le monde, et dont fait également partie Nicolas Vienne, chef exécutif du Four Seasons Resort Mauritius at Anahita.

Un des objectifs de l’association est de transmettre le patrimoine culinaire aux générations futures à travers des événements et partenariats de ce genre. « On a en commun la belle langue française mais aussi la passion de notre métier. Et nous voulons à travers cette association aider les jeunes qui ne peuvent pas toujours avoir accès à des écoles de formation. Nous nous réunissons une ou deux fois par an dans un pays différent pour partager nos connaissances et faire découvrir nos différentes cuisines », a déclaré Didier Corlou, « chercheur d’épices » et propriétaire d’un restaurant à Hanoï, Vietnam.

« Pour cet événement nous ne privilégions pas de chefs étoilés mais nous sommes des potes passionnés et voulons transmettre. Cela fait plus de 12 ans que l’on se connaît et que l’on travaille ensemble sur différents événements. On est allé à Ceuta au Maroc, à Hanoï au Vietnam, dans un ministère à Paris ; le but de l’association est de lever des fonds pour aider les jeunes. On investit dans notre profession. Les chefs n’hésitent pas à faire jusqu’à 25 heures d’avion pour venir jusqu’ici et de son côté, le Four Seasons nous verse une partie des recettes », ajoute Nicolas Vienne.

Outre ces deux chefs, il y avait aussi Sakal Phoeung, expert en cuisine fusion raffinée et propriétaire d’un restaurant à Saïgon, Vietnam ; Marc Freiderich, chef et sommelier basé en Afrique du Sud ; Fabian Hermans, traiteur pour célébrités européennes, basé à Bruxelles, en Belgique ; Patrick James, un expert en cuisine fusion française et espagnole, propriétaire d’un restaurant en Espagne et Christian Echterbille, un pionnier de la cuisine moléculaire aux États-Unis, ayant son restaurant à Houston. Le sous-chef du Four Seasons, Patrick Soochit, qui va possiblement intégrer l’association, a aussi proposé des plats mauriciens.

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UN PATRIMOINE MAURICIEN À SAVOURER !

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A ST RO N O M I E

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One&Only Le Saint Géran

Opportunité unique de goûter à la cuisine du célèbre chef Jason Oakley Pour cette saison festive, le One&Only Le Saint Géran vous donne une opportunité unique de découvrir la cuisine d’un chef de renommée internationale, Jason Oakley, qui y a posé ses valises fin novembre et y résidera jusqu’au 12 janvier.

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Sa nouvelle cuisine du Sud sera associée à des inspirations de Shanghai et des cocktails américains classiques.

En outre, le chef Oakley organisera un dîner « Truffe noire à 4 mains » au restaurant PRIME le 18 décembre, en collaboration avec le chef exécutif Dwayne Cheer, le chef Vikash Coonjan et le chef pâtissier exécutif David Guimaraes. Jason Oakley animera également plusieurs Master Classes personnelles en décembre et janvier, partageant son savoir-faire et sa passion pour la cuisine avec les clients du One&Only Le Saint Géran.

Pour le chef Oakley, les voyages sont l’ingrédient principal de sa cuisine. « En voyageant et en comprenant mieux les modes de vie, les cultures et la façon dont les gens mangent, je peux développer de nouvelles idées et continuer à inspirer. J’ai hâte de pouvoir présenter ce chapitre au One&Only Le Saint Géran et à Maurice », a-t-il confié avant sa venue à Maurice.

e chef Oakley a longtemps travaillé dans les restaurants les plus huppés de Shanghai comme le Fifty 8° Grill du Mandarin Oriental ou le Coquille and Scarpetta, et pour de nombreux restaurants étoilés au Michelin et des marques d’hôtels 5 étoiles dans le monde entier, notamment dans des hauts lieux de la gastronomie tels que Las Vegas, la Napa Valley, Hong Kong, Singapour et Dubaï. Le dernier projet du chef Oakley, un maître de la cuisine européenne moderne, est le très populaire bar à sports Cages de Shanghai, servant une cuisine alliant modernisme et fusion américaine : des ailes de poulet légères et épicées, une poitrine de boeuf fumée, des meilleurs hamburgers de la ville et des plateaux de partage novateurs.

Chaque jeudi à dimanche soir, Jason Oakley sera chef résident au restaurant La Pointe, dans la péninsule privée du One&Only Le Saint Géran, créant ainsi son propre restaurant éphémère, baptisé Low Country en souvenir de son enfance à Charleston, avec des aliments de base comme des crevettes et des légumes, du gruau, des « hushpuppies » (beignets à la farine de maïs), poitrine de bœuf fumée et bien sûr, ses ailes de poulet délicieuses.

E : reservations@oneandonlylesaintgeran.com www.oneandonlyresorts.com/le-saint-geran

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Blue as far as the eye can see.

Wonders so close you can touch them.

oneandonlylesaintgeran.com

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A ST RO N O M I E

Saison festive

Les hôtels

Radisson Blu

sortent les classiques

À

Roches Noires et à Poste Lafayette, les hôtels Radisson Blu ne sont pas en reste pour les célébrations de fin d’année. Du 22 décembre 2019 au 4 janvier 2020, des dîners à thème seront organisés pour les clients en mettant en avant tous les peuples qui ont marqué l’histoire de Maurice.

Ainsi, des dîners africains, indiens, anglais, français, portugais entre autres seront organisés avec des animations en accord avec le thème.

Comme lors des années précédentes, le Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa et le Radisson Blu Azuri Resort & Spa sortent le grand jeu pour les repas du réveillon de Noël et de la St Sylvestre. Des plats raffinés, élégants et festifs, tels que le bœuf Wellington avec de sa sauce aux truffes, le coq au vin, les crevettes à la sauce rouge, et la blanquette de saumon entre autres grands classiques pour célébrer les fêtes de fin d’année en beauté, seront proposés.

En entrée, on retrouvera bien évidemment du foie gras, des rillettes de canard, du ceviche de homard, des noix de Saint Jacques poêlées, de la salade de cœur de palmiste à la chair de crabe. Il y aura aussi du bœuf Rossini, de la langouste grillée au beurre de truffe, de l’agneau à la broche, du civet de sanglier, du risotto à la langouste.

Pour terminer le repas en beauté pour Noël, les hôtels Radisson Blu font la part belle aux incontournables que sont le pudding de Noël, la bûche de Noël au chocolat et aux noisettes, des biscotti à l’orange, à la framboise ou au chocolat, du fondant au chocolat, mais aussi des desserts aux saveurs tropicales comme la bûche passion-framboise ou à la vanille de Bourbon. Quant au réveillon du Nouvel An, les convives se régaleront avec une immense sélection de desserts : truffes, macarons, verrines de fruits exotiques, brochettes de fruits avec de la sauce au chocolat, religieuses au chocolat et vanille, caramel au chocolat et beurre salé, Trios de chocolat et des fraisiers, entre autres.

E : info.azuri@radissonblu.com info.pl@radissonbu.com

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The St. Regis Mauritius Resort

Respecter la tradition des grandes réunions familiales, telle est la volonté du chef exécutif de The St. Regis Mauritius Resort, Giuseppe Mandaradoni, pour les festivités de Noël et du Nouvel An.

Des menus pour

réunir la famille

E

n poste à Maurice depuis maintenant deux mois, le chef Giuseppe apporte une expérience empreinte de traditions et de collaborations avec de grands chefs étoilés d’enseignes prestigieuses.

Pour autant, il a choisi, en accord avec la direction du St Régis, de privilégier pour ces menus de fêtes la tradition des rassemblements autour des plats emblématiques, tout en proposant également des plats « healthy » mais tout aussi gourmands.

Ainsi, pour la Noël, le saumon, le bœuf Wellington, le homard et les huîtres côtoieront des salades classiques italiennes Caprese avec du pesto génois ou encore des aubergines Mesakka fumées et de la grenade.

Une touche de la cuisine méditerranéenne chère au chef. « La meilleure des cuisines est pour moi celle qui privilégie les produits et qui ne va pas les dénaturer par des cuissons trop vives », explique- t-il. Ce menu sera disponible au restaurant principal Le Manoir et le Simply India. Au Boat House, le plat de résistance sera du Surf & Turf, avec gambas et côtes levées (Ribeye) grillées et mille-feuilles de pommes de terre pour ceux à la recherche d’un menu plus léger. Au dessert, le Christmas Pudding sera bien évidemment parmi la riche proposition et aussi disponible en version light.

Pour le Nouvel An, aux côtés des produits susmentionnés mais déclinés différemment, on retrouvera au restaurant principal, un cochon de lait croustillant cuit lentement à la manière de « porchetta » et une orgie de desserts bien dans la tradition festive. Pour être sûr d’y participer, il est vivement conseillé de réserver au plus tôt.

T : (+230) 403 9000 E : stregismauritius@stregis.com

Giuseppe Mandaradoni Un chef pétri dans la tradition italienne Le nouveau chef exécutif de The St. Regis Mauritius Resort est un passionné de la cuisine méditerranéenne de son enfance. Giuseppe Mandaradoni a grandi dans un lieu idyllique du sud de l’Italie, entouré des produits frais issus de l’agriculture de ses grands-parents, situé dans la région de la Calabre. Son plat préféré est les pâtes, une recette de sa grand-mère : des pâtes faites maison avec des haricots blancs, des herbes et du pecorino, avec une touche finale d’huile d’olive extra-vierge. Tous les produits de recette étaient produits dans la ferme familiale, précise-t-il.

Chef Giuseppe a suivi la tradition familiale du monde de l’alimentation remontant à plusieurs générations, où certains membres étaient au fourneau et d’autres à produire des aliments ou à les vendre. Après avoir débuté comme serveur, il a très vite bifurqué vers la cuisine il y a près de 30 ans. Giuseppe a bâti sa carrière en acquérant des expériences professionnelles et en collaborant avec des chefs étoilés Michelin, des hôtels de luxe et des restaurants primés entre Inde, Italie, France, Suisse et États-Unis. Avant d’arriver à Maurice, il était chef exécutif du St. Regis Cairo.

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Jérôme Faure, président de l’Association des sommeliers de l’île Maurice

« De la connaissance nait le plaisir »

La sommellerie, et plus largement l’engouement pour le vin, connaît un bel essor ces dernières années à Maurice. Derrière ce succès on peut citer l’apport très appréciable de l’Association des sommeliers de l’île Maurice et de son président, Jérôme Faure.

il s’investit à fond dans son travail mais aussi dans la transmission de la connaissance à toute une génération de sommeliers. Après avoir formé ceux du groupe Constance, il lance en 2008, aidé par d’autres sommeliers comme Jonathan Bauer et Manuel Schott, l’idée d’une Association de sommeliers de l’île Maurice (Asim) « pour transmettre et faire grandir les jeunes Mauriciens ». « De la connaissance, naît le plaisir.

N’importe qui peut devenir sommelier avec de la motivation et l’envie d’apprendre, J’ai vu un agent de sécurité devenir sommelier », affirme-t- il.

Dès la première année, l’association réunit une trentaine de membres. Gérée uniquement par des sommeliers de métiers « afin que cela ne parte pas dans toutes les directions » ; l’Asim compte aujourd’hui environ 70 membres. Elle se fera connaître en organisant en 2010 la première compétition de Meilleur Sommelier.

Le concours se tiendra tous les deux ans jusqu’en 2016, mais se fait désormais tous les trois ans « afin de former les demi-finalistes parce que souvent, il y en a certains qui ne sont pas encore prêts pour les concours, pour son côté théâtral notamment », explique Jérôme.

On a pu constater cela lors de la dernière édition du concours qui a vu la consécration de Delores Malin. « Le métier de sommelier c’est l’ouverture aux autres ; il faut avoir un sens de l’approche, savoir servir, être à l’écoute du client, le guider, le conseiller. » Pour Jérôme ce métier s’apprend par la dégustation et l’expérience. « Il faut aussi avoir une approche sommelier-chef, comprendre la création des plats afin de mieux réussir l’accompagnement du vin. » Jérôme se réjouit de voir de plus en plus de jeunes, et notamment des femmes, s’intéresser à la sommellerie d’autant plus qu’il y a beaucoup d’hôtels qui ont besoin de sommeliers pour leur cave. Par ailleurs, il affirme qu’il y a « une grande demande de la sommellerie dans le monde et en France, et les Mauriciens ont une belle carte à jouer ».

À

Maurice depuis 14 ans, Jérôme Faure s’est donné pour mission de partager et transmettre la connaissance des vins et de la sommellerie.

Originaire de la Drome en France, influencé par sa mère, Jérôme a toujours voulu faire de la cuisine.

Il a ainsi obtenu tous les diplômes de ce corps de métier. Quand il envisageait d’ouvrir son restaurant, et ne connaissant rien au vin, il entame une mention complémentaire sommellerie et se découvre une nouvelle passion. « J’ai changé pour la sommellerie en raison du contact avec les gens en salle mais aussi avec les vignerons. Puis, j’étais trop impulsif en cuisine par souci de perfection. » Il sera quand même chef de cuisine pour le gouverneur des Invalides à Paris avant de rencontrer Jean- Claude Druet, alors chef sommelier à la Pyramide à Vienne, et Eric Bommart, directeur actuel du restaurant Cinq au Four Seasons Hotel George V, qui vont l’encourager dans sa nouvelle voie. Jérôme sera ainsi demi-finaliste du concours de meilleur ouvrier de France en 2004 et travaillera en Irlande, en Écosse, en Allemagne, puis retournera dans le sud de la France pendant six ans avant de venir dans l’océan Indien à l’âge de 29 ans.

Après 18 mois au Constance Lemuria aux Seychelles, il débarque en 2005 au Constance Belle Mare Plage.

Charmé par l’accueil et la gentillesse des Mauriciens,

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E.C. Oxenham

Bouchard Finlayson : Quand le vin se marie à la cuisine mauricienne Originaires de la région de Walker Bay dans la vallée de Hemel-en-Aarde (Paradis sur Terre), les vins Bouchard Finlayson accompagnent parfaitement les plats de la cuisine mauricienne. C’est ce qu’a démontré Chris Albrecht, le vigneron du domaine, qui était à Maurice en septembre à l’invitation de E.C. Oxenham.

É

élégant, légèrement fruité et une structure tannique prononcée rehaussée par la présence du Nebbiolo, autre cépage italien. Un peu de Barbera et de mourvèdre donne un intérêt encore plus intéressant à ce vin qui accompagne les viandes rouges et la cuisine italienne.

Dans la gamme des vins blancs, le sauvignon blanc se démarque par sa fraîcheur et ses notes tropicales rappelant l’ananas, le litchi ou encore le fruit de la passion. Il est bien indiqué pour les poissons, les fruits de mer, les sushis et les plats d’été. Quant au blanc de mer, il est encore plus aromatique avec des notes de pêches, de poires et de rose, avec un soupçon d’épices. C’est le vin pour toutes les occasions et qui se marie parfaitement aux produits de la mer, tout comme les excellents chardonnays toujours produits par Bouchard Finlayson, avec chacun des caractéristiques propres.

Tous ces vins sont disponibles dans les boutiques Le Connoisseur.

tabli en 1989, le domaine Bouchard Finlayson jouit d’une situation privilégiée et fait partie de la Biodiversity and Wine Initiative, un partenariat entre l’industrie sud-africaine du vin et le secteur de la conservation qui vise à protéger la riche flore du Cap. Le domaine est entouré des montagnes Galpin Peak et Tower of Babel. Les vignes sont plantées dans un axe nord-sud pour bénéficier d’un maximum d’ensoleillement et des vents frais de l’océan Atlantique.

Ce terroir argileux permet de cultiver le fameux pinot noir dont Peter Finlayson est reconnu comme le pionnier en Afrique du Sud, mais aussi d’excellents chardonnays, du sauvignon blanc, du Blanc de Mer et un exceptionnel Hannibal, issu principalement de cépages italiens. La moitié des 25 arpents sous culture est consacrée au pinot noir dont le fameux Galpin Peak, symbole du domaine. Offrant des tanins légers et des notes de fruits rouges, il accompagne parfaitement les poissons à chair blanche ou rouge, ainsi que les viandes rouges, le poulet et le fromage.

Une production limitée est dévolue à la Tête de cuvée Galpin Peak, au style plus prononcé avec une balance structurelle de tanins et d’acidité. Convient aux viandes rouges, gibier à plumes et fromages.

Le pinot noir entre aussi dans la composition du Hannibal, au même titre que le Chiraz, et surtout le Sangiovese qui lui donne son caractère particulier,

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A ST RO N O M I E

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E.C. Oxenham

Oaks & Ames : Un rhum pur jus de canne qui vise l’excellence Fidèle à sa tradition d’innovation et sa volonté de proposer l’offre la plus variée possible, E.C. Oxenham vient de lancer une nouvelle gamme de rhums, Oaks & Âmes, fabriqués à partir du jus de canne. Une nouveauté qui confirme le désir de poursuivre l’excellence.

F

abricant de vins, et de spiritueux et aussi importateur, E.C. Oxenham s’est lancé il y a quelques années dans la production de rhums faits à base de mélasse. Baptisé comme l’un des plus grands navigateurs européens, le rhum Bougainville a très vite connu un succès au-delà de nos frontières et est monté en gamme avec la production de VSOP et d’XO. « Désormais, on passe à une autre étape avec la production de rhum à base de jus de canne, l’Oaks & Âmes. Nous avons deux variétés à ce stade, le rhum blanc et le rhum Gold. La gamme est appelée à s’élargir avec des rhums de différents vieillissements au fil des ans », explique Cédric Oxenham, œnologue.

Comparé au rhum de mélasse qui va donner plutôt des notes caramel, le rhum à base de jus de canne, est beaucoup plus fruité et légèrement herbacé reflétant le procédé de fabrication, de la fermentation à la distillation hybride de la compagnie Oxenham. « Une différence de goût qui conforte notre démarche pour avoir un produit plus haut de gamme tourné vers l’exportation pour vraiment refléter ce que Maurice a de mieux à offrir », assure Cedric Oxenham.

Pour arriver à donner à Oaks & Âmes ce goût plus relevé, le secret est aussi dans la fabrication, explique l’œnologue. « Il y a d’abord la fermentation, très importante par rapport à notre histoire vinique ; elle est faite à basse température ce qui donne ce caractère très particulier au rhum. C’est une étape qui dure environ cinq jours. Puis vient la distillation hybride qui va changer en fonction du résultat voulu, les plateaux de la colonne sont fermés pour le rhum blanc et ouverts pour des rhums de vieillissement. Il y a quatre différents alambics, on enlève la tête, on va ensuite récupérer le cœur, qui va être utilisé pour le rhum blanc, et ensuite la queue. Une fois la distillation terminée, on stocke le rhum dans des fûts ».

Oaks & Âmes blanc est destiné à entrer dans des cocktails plus haut de gamme mais peut aussi se déguster seul ou avec des glaçons. Le Gold qui a passé un an en barrique, peut être consommé de la même façon, conseille Cedric.

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Appartements exclusifs à partir de Rs 6.9 millions

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A ST RO N O M I E

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SushiMe au Hennessy Park Hotel

L'art culinaire de

Keiichi Nakahara

Depuis le mois de septembre, le restaurant japonais du Hennessy Park Hotel, SushiMe, a fait peau neuve avec la venue du nouveau chef Keiichi Nakahara, Maître Sushi japonais, aux commandes. Alliant saveurs et couleurs, sa nouvelle carte décline tous les charmes des traditions culinaires nippones.

D

e la cuisine traditionnelle japonaise présentée de façon artistique… C’est le nouveau credo de SushiMe. Maîtrisant à la perfection les armes de la cuisine authentique de son pays, Keiichi Nakahara crée des mets aussi délicieux qu’ils sont élégants : chaque plat est minutieusement embelli et dépeint l’art gustatif et culturel de ses origines.

Parmi les plats qu’il propose à SushiMe : une salade japonaise au sashimi de thon, une soupe de poisson et légumes garnie d’algues et de graines de sésame, des nouilles Udon avec un tempura de légumes et crevettes et, bien entendu, toute une variété de sushis et sashimi traditionnels. Des plats gastronomiques aussi ont leur place à SushiMe avec notamment des nigiris au saumon rôti et foie gras accompagnés d’épices Sansho ou encore du bœuf Wagyu mariné à la sauce soja à l’ail avec des herbes aromatiques. Pour finir le repas, la nouvelle carte propose de délicieux desserts que l’on retrouve dans la cuisine européenne mais avec des touches japonaises : de la crème brûlée au thé matcha, un cheese-cake au thé vert, de la panna cotta aux graines de sésame noir avec un croustillant au wasabi et un coulis à la fraise… Et si vous avez du mal à choisir, vous pouvez toujours opter pour l’Omakase,

un repas de cinq plats et un dessert. Cette tradition japonaise consiste à laisser le maître Sushi choisir votre commande. Le mot signifie « je vous le laisse », une belle tradition qui donne au Chef une liberté de création et au client une expérience culinaire mémorable.

Keiichi Nakahara a été, pendant de longues années, le chef du restaurant Shinano, l’une des meilleures tables japonaises de la capitale française. C’est au Japon, dès son plus jeune âge, qu’il a appris à manier les techniques du sushi haut de gamme en observant son père, dans leur restaurant situé dans le sud de Tokyo. Cette passion pour la gastronomie raffinée l’incite à s’enrichir à l’Institut Culinaire Tsuji, à Osaka, où il en sort diplômé. Ambitieux et pourvu de la grande richesse culturelle nippone, Keiichi Nakahara traverse les océans pour conquérir la capitale de la gastronomie : Paris. Il apporte désormais ses trentesix ans d’expérience à Maurice pour notre plus grand bonheur.

Réservations : (+230) 403 7200.

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Port-Louis accueille son premier bar à sushis !

Le patio du Suffren s’est transformé en un comptoir au design tendance derrière lequel Chef Randy vous prépare de délicieuses spécialités japonaises. En mettant l’accent sur les produits frais et les sauces gourmandes dont lui seul a le secret, notre expert en sushis vous invite à sa table pour un repas que vous n’êtes pas près d’oublier. Goûtez aux incontournables sashimis, tempuras, nigiris et sushis, ou laissez-vous tenter par un urakami et ou un tataki. Quand elles sont de saison, les huîtres de Cancale figurent aussi au menu !

Terminez en beauté avec une glace aux feuilles de pandan ou une crème brûlée au matcha… et un thé vert pour rester dans l’ambiance.

Ouvert tous les jours de 12h00 à 23h00.

Le Suffren Hotel & Marina, Le Caudan, Port Louis, Ile Maurice T (230) 202 4900 | E info@indigohotels.com | www.lesuffrenhotel.com

Le Suffren Hotel & Marina

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A ST RO N O M I E

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Conseils du chef Ajay Kurnauth

Comment faire ses carrés et bonbons au chocolat

Pour les repas de fête, le chocolat est toujours de mise. Si vous souhaitez apporter votre touche personnelle, Ajay Kurnauth, chef pâtissier à l’hôtel Canonnier Beachcomber, propose deux recettes faciles de bonbons et de carrés au chocolat.

flocons de maïs (corn flakes - pour le côté croquant), et bien entendu, le chocolat noir. On commence par faire fondre au bain-marie le chocolat à 45 °C minimum, puis refroidir à 26 °C et ensuite remonter à 32 %. Cette étape, qu’on appelle tempérage, permet de stabiliser le beurre de cacao. On vérifie, à toutes les étapes, la température avec un thermomètre de cuisine ».

Pour refroidir le chocolat on place le bol dans un récipient contenant du glaçon, on remue la pâte constamment jusqu’à obtenir la température voulue, puis on ramène le chocolat fondu sur le bain-marie pour atteindre 32 °C. « Le chocolat doit être lisse, brillant et sans bulle pour obtenir des carrés de chocolat parfaits. Les éléments de fourrage doivent être taillés ou concassés afin qu’ils ne débordent pas des creux du moule. Celui-ci peutêtre en polycarbonate que l’on peut trouver dans les boutiques spécialisées ; des moules disponibles en grandes surfaces peuvent aussi faire l’affaire».

Après avoir déposé le fourrage, on verse le chocolat fondu, puis on enlève l’excès avec une spatule ; on tapote ensuite le moule pour enlever les bulles d’air éventuelles.

On laisse ensuite reposer au moins 48 heures pour que le chocolat soit cristallisé.

Pour les bonbons, on verse d’abord une partie du chocolat fondu dans le moule, puis on ajoute une ganache à l’aide d’une poche et d’une douille (la ganache se fait à partir du chocolat fondu auquel on ajoute de la crème liquide et du beurre). On recouvre de chocolat fondu, puis on laisse cristalliser au moins 12 heures avant de démouler.

Bonne dégustation.

C

hef Ajay Kurnauth est aussi membre de la Mauritian Chefs Association (MCA) qu’il a représentée en différentes occasions lors de concours internationaux. Il a ainsi été double médaillé d’or lors de la 4e édition du concours culinaire SICA (South Indian Culinary Association) qui s’est tenue à Chennai en 2016, devenant ainsi le premier Mauricien à remporter une médaille d’or dans une compétition culinaire internationale. « Pour faire des carrés, des bonbons ou des tablettes de chocolat, il faut d’abord utiliser du chocolat pâtissier noir à 55 % minimum. Si vous le souhaitez plus amer, choisissez un chocolat à plus haute teneur en cacao. Ensuite, il faut de la patience et bien respecter le « tempérage » du chocolat, puis ajouter les fourrages de votre choix », explique chef Ajay.

Il nous propose deux recettes. D’abord celle des carrés, que vous pouvez aussi utiliser pour faire des tablettes. « Il nous faut des amandes torréfiées, des raisins secs et des abricots secs (qui apportent de l’acidité) et des

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Madame Glaces,

le camion à glaces des Réunionnais Texte et photos: Charline Bakowski Des bowls fruités et instagramables Christine a eu l’idée de ce concept après avoir fait la découverte des baies d’açaï lors d’un voyage. Elle a tout de suite adoré (et adhéré) la travailler et la consommer. Elle avoue également avoir un certain coup de cœur pour le Pitaya, aussi appelé fruit du dragon, ou encore les petites bananes pays, dont elle déclare n’avoir jamais trouvé meilleur goût ailleurs. Grande gourmande, amatrice de fruits, et surtout prônant la production locale, Christine a eu l’idée de créer ces bowls sains et gourmands grâce à la diversité de fruits dont dispose La Réunion. C’est ainsi qu’est née Madame Glaces en janvier 2017…

Depuis ce jour, le camion de Christine ne désemplit pas.

Les ladilafé (les commérages), comme on les appelle à La

Au détour d’un virage, au coeur du lieu-dit « les Quatre Robinets » sur la commune de Saint-Leu, dans l’Ouest de La Réunion, s’est installé un food truck immobile où des glaces 100% vegan sont créées et servies par une quadragénaire originaire de Béziers, dans le Sud de la France. Venez saliver avec nous en découvrant ces bowls aussi beaux que bons !

S

ain et gourmand, c’est un peu les maître-mots de Christine, alias Madame Glaces. Elle est arrivée à La Réunion il y a plus de 15 ans. Originaire de l’Hérault, elle y a rencontré son mari, Réunionnais, avec qui elle a décidé de tout quitter pour venir s’installer sur ses terres à lui. Aujourd’hui, elle séduit les Réunionnais avec ses bowls colorés vitaminés et fruités. Parmi sa clientèle gourmande, Madame Glaces nous confie qu’elle a également un grand nombre de Mauriciens. En effet quand on lui demande la recette de sa réussite, elle nous rétorque « beaucoup de passion et de travail, des tonnes d’amour, une forte dose de personnalité, une montagne de bonté et de compassion… et une Île comme inspiration ! » Christine ajoute que son seul vrai projet est de continuer à régaler sa clientèle sans relâche.

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D É C O U V E RT E

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compter une rencontre inopinée lors de vacances dans les Landes, qui l’a ramena à la raison. Alors qu’elle se baladait, Christine est tombée sur une Réunionnaise, qu’elle avait eue comme cliente enfant et qui l’avait reconnue en s’exclamant « c’est Madame Glaces ». Le nom lui est alors apparu comme une évidence !

Local et vegan Même si elle avoue ne pas aimer la qualification « vegan », que l’on utilise de nos jours pas toujours à bon escient…

Ses bowls sont bel et bien vegan. Les bowls fruités sans lait et elle a désormais décidé d’arrêter de proposer des milkshake… au lait de vache. Si elle a fait ce choix au départ c’est car elle-même, ainsi que ses filles, sont intolérantes au lait de vache, mais aujourd’hui cette démarche s’inscrit dans une véritable éthique.

Afin de rester dans cette démarche naturelle, Christine prône également le zéro déchet. Elle propose à ses clients de ramener leur propre bowl afin de réduire la production de déchets plastiques. En échange, elle leur offre ainsi un ingrédient de leur choix. Par cette petite action, elle espère faire changer les habitudes des Réunionnais.

Réunion, vont bon train. Au-delà de son talent, si Madame Glaces connaît un si gros succès, c’est surtout grâce à ce bouche-à-oreille et aux réseaux sociaux. En effet, Madame Glaces fait fureur sur Instagram.

Elle a choisi de s’installer à Saint-Leu, dans un endroit qu’elle affectionne tout particulièrement et plutôt stratégique.

Situé entre deux musées, celui du Sel et celui du Sucre, le food truc se trouve également à la sortie de la route des tamarins. Le lieu-dit des Quatre Robinets peu dynamique dispose d’un faible loyer, ce qui lui permet d’offrir des tarifs plus alléchants à ses clients. Elle souhaitait au départ être un véritable food truck et déambuler dans les quartiers de l’Ouest, mais le fait de proposer des fruits frais est vite devenu une problématique.

Pourquoi Madame Glaces?

Avant de devenir la reine de ces bowls, Christine a également tenu un surf shop, un restaurant ou encore un camion à pizzas. Elle a ensuite eu des vieux camions Peugeot vintage, dans lesquels elle a vendu des glaces sur le front de mer de Saint-Leu, pendant 11 ans. Tous les marmailles (et leurs parents aussi d’ailleurs) l’avaient surnommée « Madame Glaces ».

Il fallait ensuite trouver un nom à son camion. Elle a tout d’abord pensé à « Glace Peepee ». Mais ce n’était sans

L'açaï, c'est quoi?

Les baies d’açaï se récoltent sur les palmiers pinots poussant exclusivement en Amérique du Sud, et plus particulièrement au Brésil. Reconnaissable grâce à leur couleur pourpre, elle ressemblent étrangement à des myrtilles. Riche en protéines, en glucides et en matières grasses, elle est considérée comme ce qu’on appelle « un superfruit ».

Consommée par les indigènes d’Amazonie, l’açaï est aujourd’hui principalement utilisée pour ses vertus antioxydantes et anti-inflammatoires. Elle est également populaire pour ses pouvoirs de prévention des troubles cardiovasculaires et du cancer.

Aujourd’hui, l’açaï connait un véritable engouement : on la consomme sous toutes ses formes. Elle est notamment très appréciée des sportifs ou encore pour les personnes souhaitant perdre du poids… mais attention aux discours marketing !

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Madagascar

« Marokintana », le requin aux mille étoiles

À Madagascar, une importante population de requins-baleines a été identifiée par le « Madagascar Whale Shark Project ». En combinant la recherche au tourisme responsable, le projet propose une manière durable de protéger cet animal et son habitat.

L

Nosy Be, au nord-ouest de la Grande Ile. À travers des collaborations avec un opérateur touristique qui organise des sorties en mer pour nager avec les requins-baleines, le « Madagascar Whale Shark Project » a identifié plus de 300 individus. Un nombre inespéré pour une espèce en voie d’extinction, mais qui représente une opportunité unique pour un pays classé quatrième plus pauvre au monde. En effet, l’île de Nosy Be est rapidement devenue une destination incontournable pour les amoureux des fonds marins, en raison de ses eaux bleues translucides et sa biodiversité marine incroyable, entre baleines à bosse, dauphins, tortues et requins-baleines.

e requin-baleine est un requin totalement inoffensif. Il a hérité de son nom du fait de sa grande taille, pouvant atteindre plus de 18 mètres, et de sa manière de s’alimenter. En effet, étant l’une des trois espèces de requins filtreurs, il se nourrit exclusivement de zooplancton et de petits poissons en filtrant plus de 600 000 litres d’eau par heure par son museau et ses branchies. Malgré la présence de petites dents microscopiques, le requinbaleine est un poisson gentil, curieux et surtout impressionnant par sa taille et sa robe aux mille points blancs. En malgache, cet animal est connu sous le nom du « marokintana », le requin aux mille étoiles.

Chaque année, les requins-baleines reviennent s’alimenter au même endroit et au même moment, pendant quelques mois, afin de profiter de la présence de nourriture énergétique, qui leur permet de continuer leur croissance, comme les œufs de thons, le zooplancton ou les maquereaux juvéniles. Leur présence prévisible a donné naissance à un tourisme particulier, permettant aux touristes de nager avec les requins-baleines dans leur milieu naturel. Ce tourisme de plus en plus populaire peut bénéficier à la population locale et être un argument de taille pour protéger l’espèce et leurs habitats, s’il est géré intelligemment... À Madagascar, depuis 2015, un projet collaboratif se penche sur les requins-baleines, dont la présence est connue mais non étudiée dans les eaux de l’île de

« Madagascar Whale Shark Project » Le « Madagascar Whale Shark Project » est aussi à l’origine d’un programme de sensibilisation sur l’île, depuis 2018. Grâce à une campagne de financement participatif, le projet a pu étendre ses activités à travers les écoles, menées en partenariat avec une association locale, MADA Megafauna, afin d’éveiller les consciences à la préservation de l’océan et de sa mégafaune.

Le Madagascar Whale Shark Project est une fondation qui fonctionne grâce au travail assidu de ses bénévoles.

Sources Futura-Sciences.com

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C É A N

I N D I E N

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Seychelles

Maurice remporte

Crédit photo Georges Michel

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le prix du meilleur char au Festival kreol Pour la troisième année consécutive, Maurice a remporté le premier prix pour le meilleur char lors de la 3e édition de Laserenad Internasyonal de Victoria, événement phare du 34e Festival kreol des Seychelles, qui s’est tenu le 26 octobre dernier à Victoria.

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ne vingtaine de troupes locales et internationales avaient participé à ce défilé très coloré. Maurice était dans la catégorie internationale aux côtés de la Corée du Sud, des Maldives, de Rodrigues, de l’Inde et de La Réunion. Le thème du char mauricien était Écologie et Culture. La délégation était composée de 22 artistes dont des musiciens et des danseurs.

La participation mauricienne à ce festival s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les îles Vanille et également pour maintenir les bonnes relations qui existent entre Maurice et les Seychelles. Elle vise également à présenter la culture mauricienne et augmenter la visibilité de notre destination à travers les médias internationaux présents.

Le Festival Kreol se tient à la fin du mois d’octobre à Mahé, sur les plages et dans les hôtels, les salles de conférences et les théâtres. Les événements incluent de la musique, de la danse, des expositions d’art, des représentations théâtrales, des processions et des congrès, qui permettent de mieux comprendre le mode de vie créole et sa culture.

Le festival contribue également au maintien et à la promotion des racines culturelles de la population.

Les touristes peuvent aussi participer au festival s’ils le souhaitent. Ceci est dû au fait qu’il s’agit du calendrier culturel le plus important des Seychelles, de sorte qu’un grand nombre d’événements ont lieu dans les plus grands hôtels de l’archipel. La manifestation est organisée par le ministère des Collectivités locales, des Sports et de la Culture.

Une chorégraphie qui exprime la multiculturalité mauricienne Jean-Christophe L’Omelette, connu sous son nom d’artiste, Maïsta, est l’auteur de la musique sur laquelle la délégation mauricienne a défilé lors de Laserenad qui a eu lieu pendant la 34e édition du Festival Kreol.

Les membres de cette délégation ont été unanimes à reconnaître qu’ils ont reçu un accueil de plus chaleureux de la part des organisateurs seychellois.

Pour l’artiste mauricien, ce Festival Kreol, organisé par le ministère de la Culture, montre bien la valeur que le gouvernement de cette république des Seychelles accorde à la créolité. « La ville de Victoria à Mahé mérite qu’elle soit reconnue comme la capitale du monde créolophone », déclaret-il. À l’île Maurice, on peut faire la même chose, si ce n’est mieux, mais pour Maïsta, « il faut de la volonté de reconnaître la créolité comme culture dans sa globalité, sans aucune connotation communale ». « C’est quelque chose qui appartient aux habitants du pays. Il faut une nouvelle façon de penser, d’agir, de reconnaître les valeurs de tout un chacun, de mettre en avant une identité mauricienne », ajoute-t-il. « Maurice a une population de culture créole, avec de multiples communautés qui pratiquent différentes religions ».

La chorégraphie choisie par les artistes mauriciens, lors de ce défilé, est ce mélange de musiques, de danses, d’expressions corporelles, qui illustrent bien cette façon de vivre qui fait de nous une population très unie, au-delà de nos différences, conclut Jean-Christophe L’Omelette.

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 septembre/octobre

NORD - SUD - EST - OUEST - CENTRE

[ 125]  décembre 2019/janvier

2020 - no143

2019 - no142

Carnet d'

­{ A

D R E S S E S

}

NORD AGENCES IMMOBILIÈRES

Royal Road, Grand Bay

T : (+230) 263 3069 mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com

L’Adresse Immobilier

Route Royale, Pointe aux Canonniers T : (+230) 263 0360 F : (+230) 263 2019 E : admin@ladresseimmo.com www.ladresseimmo.com

ARTISANAT

Galerie d’Art

Galerie Hélène de Senneville Route Royale, Pointe-aux-Canonniers T : (+230) 263 7426 E : disenvil@intnet.mu www.galeriehelenedesenneville.com

BIEN-ÊTRE/ BEAUTÉ

CAFÉ LITTÉRAIRE L’Atelier Littéraire Ltée 12 rue Saint Louis, Port-Louis T : (+230) 208 2915 F : (+230) 208 2915 latelierlitteraire@intnet.mu www.latelier-mu.com

EXCURSIONS & TRANSFERTS

Forme/Spa

Heavenly Spa by Westin The Westin Turtle Bay Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava, Mauritius T: (+230) 204 1400 E: westin.mauritius@westin.com www.westinturtlebaymauritius.com

ALIMENTATION

Chocolats & Dragées

Corail Hélicoptères Bonair Road Triolet T : (+230) 261 2266 E : mru@corailhelico.com www.corailhelico-mu.com

Hôtels

Sweet Spot (Dragées et Chocolatier) Medine Mews, La Chaussée Port Louis T : (+230) 211 8185 Trianon Shopping Park, Trianon, Quatre-Bornes T : (+230) 467 5684 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu

Vins

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Mont Choisy Shopping Promenade, Grand Baie T : (+230) 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

ANSE LA RAIE

I Spa Fitness & Wellness Club Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : (+230) 202 4920 E : info@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : (+230) 405 3020 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

Lagoon Attitude Royal Road, Anse La Raie T : +230 204 88 00 E : info@lagooattitude.com www.hotel-attitude.com/ en/lagoon-attitude/ Paradise Cove Boutique Hotel Royal Road, Anse La Raie T : (+230) 204 4000 F : (+230) 204 4040 E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel. com BAIN BOEUF

Maritim Tropical Flower Spa Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : (+230) 204 1070 F : (+230) 204 1020 E : tropicalflowerspa.mau@maritim. com www.maritim.mu

The Westin Turtle Bay Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava, Mauritius T : (+230) 204 1400 E : westin.mauritius@westin.com www.westinturtlebaymauritius. com CALEBASSES

HÉBERGEMENT MCL Immobilier Route Royale, Pointe aux Canonniers T : (+230) 263 0078 E : maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com

The Ravenala Attitude Baie aux Tortues, Balaclava T : (+230) 204 3000 F : (+230) 204 3001 E : info@theravenala-hotel.com www.theravenala-hotel-mauritius.com

Coin de Mire Attitude Royal Road - Bain Bœuf T : (+230) 204 9900 F : (+230) 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire -hotel-mauritius.com BALACLAVA

Attitude Resorts (Head Office) The Junction Business Hub Block C, Calebasses T : (+230) 204 3800 F : (+230) 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com CALODYNE Zilwa Attitude Royal Road, Calodyne T : (+230) 204 9800 F : (+230) 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius.com GRAND BAIE Mauricia Beachcomber Resort & Spa Royal Road Grand-Baie 30512 Mauritius T : (+230) 209 1100 F : (+230) 209 1600 mauricia@beachcomber.com Royal Palm Beachcomber Luxury Royal Road, Grand-Baie 30512 Mauritius T : (+230) 209 8300 F : (+230) 209 8600 royalpalm@beachcomber.com GRAND GAUBE LUX* Grand Gaube Grand Gaube T : (+230) 204 9191 F : (+230) 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com MON-CHOISY

Rituals Spa Bois Rouge, Fond du Sac T : 266 9595 E : rituals@spaconcept.mu Website: rituals.mu

Maritim Resort & Spa Mauritius***** Turtle Bay, Balaclava T : (+230) 204 1000 F : (+230) 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

[ 126]

Mon Choisy Beach R Route Royale, Mon Choisy T : 265 8500 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com

POINTE AUX CANONNIERS Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa Coastal Road Pointe aux Canonniers Grand Baie 30522 Mauritius T : (+230) 209 7000 F : (+230) 209 7900 canonnier@beachcomber. com POINTE AUX PIMENTS Le Meridien Ile Maurice Village Hall Lane, Pointe aux Piments, Mauritius T : (+230) 204 3333 www.lemeridien-mauritius. com Récif Attitude Royal Road, Pointe aux Piments T : (+230) 204 2800 F : (+230) 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius. com Victoria Beachcomber Resort & Spa Pointe aux Piments 21304 Mauritius T : (+230) 204 2000 F : (+230) 204 2200 victoria@beachcomber.com

NORD PORT-LOUIS

LOISIRS / SPORTS Centre Équestre

Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront, Port Louis T : (+230) 202 4000 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com

Maritim Equestrian Centre Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : (+230) 204 1000 F : (+230) 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

Golf

Le Sufren Hotel & Marina Le Caudan, Port Louis T : (+230) 202 4900 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com TERRE ROUGE

The Address Boutique Hotel Port Chambly Terre Rouge T : (+230) 405 3000 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com

Maritim Golf Club Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : (+230) 204 1000 F : (+230) 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu

PISCINES

Construction/ Équipements/ Entretien/ Rénovations

Brasserie Chic Spécialités de type brassserie avec une touche de modernité Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront Port Louis T : (+230) 202 4000 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com

Château Mon Désir Fine Dinning Restaurant Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : (+230) 204 1000 F : (+230) 2041020 Email : info.mau@maritim.com www.chateaumondesir.mu Izumi Teppanyaki Restaurant japonais teppanyaki et sushi The Address Boutique Hotel Port Chambly Terre Rouge T : (+230) 405 3000 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com La Fourchette Spécialités méditerranéennes et internationales The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : (+230) 405 3000 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com

VILLAS DE LUXE GRAND BAIE CG Villas Ltd Fresia Lane, Union Daruty, Petit Raffray 30706.

E : reservation@villas-maurice.com T : (+230) 5 728 8812 www.villas-maurice.com Contact : Mrs. Christine Goldsmith

Aéroport Tél : (+230) 603 6000

Sushi Quay Bar à sushis et à huîtres ultra contemporain sur le front de mer de la capitale Le Suffren Hotel & Marina Le Caudan, Port-Louis T : (+230) 202 4900 E : info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com Yuzu Asian Fusion Cuisine fusion asiatique gastronomique dans un décor raffiné Labourdonnais Waterfront Hotel Caudan Waterfront Port Louis T : (+230) 202 4000 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com

RESTAURANTS/BARS

Banana Beach Club Coastal Rd, Grand Baie T : (+230) 263 0326 (+230) 263 8540 E : banana@intnet.mu bananabeachclub.com

Clinique Dentaire Excellence Swimming-Pool & Spa Ltée Rond point de La Croisette, Grand Baie T : (+230) 263 6975

RESTAURANTS Table & chambre d’hôtes

Le Pescatore Route côtière, Trou aux Biches T : (+230) 265 6337 (+230) 265 6973 F : (+230) 265 6337 E : pescator@intnet.mu www.lepescatore.com

La Demeure Saint Antoine Route Royale, Goodlands T : (+230) 282 1823 (+230) 282 1761 E : info@lademeuresaintantoine. com www.lademeuresaintantoine.com

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AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice) Les Jamalacs building, Port-Louis T : (+230) 208 3013 (+230) 208 3041 Air Mauritius T : (+230) 207 7070 (+230) 207 7979 Reconfirmations T : (+230) 207 7575 Aéroport T : (+230) 603 6000 Dépannage Telecom 150 Hôpital du Nord T : (+230) 264 1661

Ministère du Tourisme T : (+230) 211 8704 (+230) 211 7930 Tourist Info 152 Urgences (feu, police, ambulance) 999, 995 Plongée Centre de décompression SMF Vacoas T : (+230) 686 1011 (+230) 686 3048 Mauritius Underwater Group T : (+230) 696 5368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet.mu/ mug/

Dentcare Ltd Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais, Mapou T : (+230) 266 2685 F : (+230) 5428 1120 dentcaremaurtius@gmail.com www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés

Pomme de Mât Restaurant de fruits de mer et spécialités internationales sur le front de mer de la capitale Le Suffren Hotel & Marina Le Caudan, Port-Louis T : (+230) 202 4900 E : info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com

AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs) Caudan Waterfront, Port-Louis T : (+230) 211 5630

Immigration T : (+230) 210 9312

SANTÉ

TROU AUX BICHES Trou aux Biches Beachcomber Golf Resort & Spa Royal Road Trou aux Biches Triolet 22302 - Mauritius T : (+230) 204 6800 F : (+230) 204 6900 trouauxbiches@beachcomber.com

INFORMATIONS UTILES

Protection de la nature Mauritius Wildlife Foundation T : (+230) 211 2228 (+230) 211 1749 Mauritius Marine Conservation Society c/o MUG Phœnix T : (+230) 696 5368 Visas et Passeports 11-19 rue Lislet Geoffroy, Port-Louis T : (+230) 210 9312 - 17

­{ A

D R E S S E S

}

SUD

EST

HÉBERGEMENT

BIEN-ÊTRE/SPA

Hôtels / Bungalows BEL OMBRE Heritage Awali Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre T : (+230) 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre T : (+230) 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu Heritage The Villas Domaine de Bel Ombre T : (+230) 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu BLUE BAY Ile des Deux Cocos Blue Bay T : (+230) 698 9800 F : (+230) 698 4222 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com Shandrani Beachcomber Resort & Spa Bluebay Le Chaland 51510 Mauritius T : (+230) 603 4100 F : (+230) 603 4900 shandrani@beachcomber.com

RESTAURANTS BEL OMBRE C Beach Club Domaine de Bel Ombre, T : (+230) 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu Château De Bel Ombre Domaine de Bel Ombre T : (+230) 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

La Vallée des couleurs Chamouny, T : (+230) 5292 8841 E : sales@lvdc.mu www.lvdc.com

Kitesurf KiteGlobing Domaine de Bel Ombre, C Beach Club T : (+230) 605 5334 (+230) 5 717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en

Randonnées A&A Adventurous Spirit T : (+230) 5 989 5813 contact.adventurousspirit@ gmail.com FB : A& A Adventurous Spirit ltd Domaine de La Grave T : (+230) 570 1849 www.parclagrave.com Domaine de l’Etoile (Sud-Est) T : (+230) 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com La Vanille Réserve des Mascareignes T : (+230) 626 2503 www.lavanille-reserve.com Le Domaine de l’Arbre du Voyageur Mare-Longue - Henrietta T : (+230) 423 4549 (+230) 423 4550 Les Cerfs Volants T : (+230) 422 3117 www.lescerfsvolants.com

The Spa by Decléor Radisson Blu Azuri Resort & Spa Azuri Village, Roches Noires T : (+230) 402 3776 E : spa.azuri@radissonblu.com The Spa by Decléor (Adults Only) Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa Coastal Road, Poste Lafayette T : (+230) 402 6200 E : spa.pl@radissonblu.com

HÉBERGEMENT

Hôtels / Bungalows Émeraude Beach Attitude Royal Road - Belle Mare T : (+230) 401 1400 F : (+230) 415 1109 info@emeraudebeach-hotel.com www.emeraudebeach-hotel-mauritius.com LUX* Belle Mare Belle Mare T : (+230) 402 2000 F : (+230) 415 2020 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com Maritim Crystals Beach Hotel & Spa**** Coastal Road, Belle Mare T : (+230) 402 7800 F : (+230) 415 2919 E : info.mac@maritim.com www.maritim.mu Radisson Blu Azuri Resort & Spa Azuri Village, Roches Noires T : (+230) 402 3700 E : info.azuri@radissonblu.com www.radissonblu.com/en/hotel-mauritius-azuri Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa Coastal Road, Poste Lafayette T : (+230) 402 6200 E : info.pl@radissonblu.com www.radissonblu.com/en/hotel-mauritius-postelafayette

SPORTS/LOISIRS Château Gonflable Preetam T : (+230) 5728 5449 www.funforkids.mu

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TROU D’EAU DOUCE Friday Attitude La Pelouse Trou d’Eau Douce T : (+230) 402 7070 Fax : (+230) 480 2432 info@friday-attitude.com www.friday-hotel-mauritius.com Tropical Attitude La Pelouse Trou d’Eau Douce T : (+230) 480 1300 F : (+230) 480 2302 info@letropical-hotel.com www.tropical-hotel-mauritius.com Land promoter and property developer Anahita Mauritius Beau Champ, Grande Rivière Sud Est T : (+230) 402 2246 E : info@anahitaproperty.com www.anahitaproperty.com

LOISIRS

Croisières Oceane & Aquarelle Cruises (Easterlies Ltd) La Pelouse, Trou d’Eau Douce Royal Road, Black River T : (+230) 480 2767 F : (+230) 480 1615 oceane@intnet.mu www.easterlies-cruise-mauritius.com

RESTAURANTS POSTE-LAFAYETTE Auberg’inn La Maison d’été Les produits frais de la mer dans un décor élégant T : (+230) 410 5354

SANTÉ

Médecins Dr Arya Bhugoo T : (+230) 413 2658 Dr Baguant Mahendra T : (+230) 413 3088 Dr Betchoo (Dentiste) T : (+230) 413 2061 Dr Joorawon T : (+230) 413 2623 Dr. Koonja T : (+230) 413 2071 Dr Rosunee Satyavrat T : (+230) 413 2712 Dr S. K. Bissumbhur (Chirurgien dentiste) T : (+230) 413 0978

Pharmacies Pharmacie de L’Est T : (+230) 413 2341 Pharmacie Harris T : (+230) 413 9983 Pharmacie Jhumun T : (+230) 413 2894 Pharmacie Seebaluck T : (+230) 413 0933 Pharmacie Vial T : (+230) 413 0330

OUEST ALIMENTATION Vins

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire T : (+230) 483 6628 F : (+230) 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu W : www.leconnoisseur.mu

AVENTURES ET FUN Casela Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique T : (+230) 401 6500 (+230) 452 2828 Safari Adventures Casela (Marche avec les lions) T : (+230) 452 2828

FORME Fitness

The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin T : (+230) 483 5290 (+230) 421 0839

HÉBERGEMENT

Hôtels - Bungalows CHAMAREL Lakaz Chamarel Exclusive Lodge Eco lodge Boutique Hotel Piton Canot, Chamarel T : (+230) 483 4240 F : (+230) 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : (+230) 483 4249 E : contact@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Chalets au charme campagnard.

MORNE Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa Le Morne Peninsula Case Noyale 91202 Mauritius T: (+230) 401 4900 F: (+230) 401 4901 dinarobin@beachcomber.com Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa Le Morne Peninsula Case Noyale 91202 Mauritius T : (+230) 401 5050 F : (+230) 450 5140 paradis@beachcomber.com The St. Regis Mauritius Resort Le Morne Peninsula, Mauritius T : (+230) 403 9000 E : mauritius.butler@stregis.com www.stregismauritius.com

LOISIRS

Canyoning / Randonnées A&A Adventurous Spirit T : (+230) 5 989 5813 contact.adventurousspirit@gmail. com Facebook : A& A Adventurous Spirit ltd

Cinéma Casela « Cinéma 4D » - « Films d’animation de 8 à 11 minutes T : (+230) 401 6500 / (+230) 452 2828 »

Equitation La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : (+230) 483 4249 E : contact@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Balades à cheval sur le domaine.

PISCINES

Construction/ Équipements/ Entretien/ Rénovations

RESTAURANTS TAMARIN Big Willy’s Soirées à thèmes.

T : (+230) 483 7400 La Madrague Poissons crus, grillés ou à la vapeur.

Beach Club Tamarina T : (+230) 404 0150 Le Dix-Neuf Le restaurant du Golf de Tamarina T : (+230) 401 3019 WOLMAR, FLIC EN FLAC Les coquillages Gourmet Restaurant T : (+230) 403 1000 Fax : (+230) 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com

SERVICES ESSENTIELS Banques

Banque des Macareignes Tamarin T : (+230) 483 8600 Barclays Flic-en-Flac T : (+230) 453 8072 MCB Cascavelle T : (+230) 453 6215 MCB Le Morne T : (+230) 450 4300 MCB Ruisseau Créole T : (+230) 483 8890 State Bank Flic-en-Flac T : (+230) 453 8884

Excellence Swimming-Pool & Spa Ltée 4 Avenue des Jacarandas, Morcellement Carlos Tamarin T : (+230) 5857 0559 E : tamarin@excellenceswimmingpool.mu www.excellence-swimmingpool. mu

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Laboratoire Green Cross Medical laboratory Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al T : (+230) 483 5999

Location de voiture Easy Drive T : (+230) 453 8557 (+230) 453 8571 Jet’s Rent A Car T : (+230) 453 9600 Wolmar Car Hire T : (+230) 453 8569

Médecins

West Care (Dr Bernard Piat) Rivière-Noire T : (+230) 483 8900 Dr Paul de Gersigny Tamarin T : (+230) 483 7362 Dr David Camus Osthéopathe Tamarin T : (+230) 5 931 8489, (+230) 483 5290, (+230) 483 1839

­{ A

D R E S S E S

}

CENTRE BIEN-ETRE WELLNESS/ FITNESS/SPORT

I Spa Fitness & Wellness Club Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City, Ebène T : (+230) 403 7294 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

FOURNITURE DES MATÉRIAUX POUR RESTAURANTS ET HÔTELS Adapro Mahatma Gandhi Avenue, Moka T : (+230) 433 6220, (+230) 433 6550 F : (+230) 433 6765 Email : adapro@intnet.mu www.adapro.com

RESTAURANTS/ TRAITEURS CUREPIPE

Rituals Spa 203, Ebène Junction, rue de la démocratie – Ebène T : (+230) 464 1800 ritualsebene@spaconcept.mu Website: rituals.mu

HÉBERGEMENT Hôtels CUREPIPE Beachcomber Resorts & Hotels (New Mauritius Hotels Ltd) Beachcomber House Botanical Garden Street Curepipe 74213 T: (+230) 6019000 F: (+230) 6019090 www.beachcomber.com EBÈNE

RODRIGUES

La Potinière Restaurant Traiteur Rue Charles Lees, Curepipe T : (+230) 676 2648, (+230) 670 2648 E : management@lapotiniere.mu E : marketing@lapotiniere.mu Responsable : Priscille Desvaux T : (+230) 5 729 7945 EBÈNE Backstage Pizza Bar Authentique pizza au feu de bois Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber city, Ebène T : (+230) 403 7200 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

VINS CUREPIPE

La Potinière Restaurant Traiteur Tower III, Nexteracom Building Ebène, Réduit T : (+230) 467 2676 F : (+230) 468 1125 E : ebene@lapotiniere.mu Responsable : Emmanuel Hardy T : (+230) 5 718 8087 SushiMe Bar à sushi et spécialités japonaises Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebène T : (+230) 403 7200 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Garden Village Shopping Centre 21, Sir Winston Churchill St, Curepipe T : (+230) 676 3240 F : (+230) 676 3241 mag1.cpe@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu MOKA Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) La Maison du Gourmet Moka Business Centre Mount Ory Rd, Moka T : (+230) 433 5652 F : (+230) 433 5681 mag1.mk@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu PHOENIX

La Clef des Champs Avenue Queen Mary, Floreal T : (+230) 686 2509 F : (+230) 697 7353 (+230) 686 2583 E : bienvenue@laclefdeschamps.mu www.laclefdeschamps.mu

Grain d’SEL Cuisine internationale avec une touche mauricienne Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebène T : (+230) 403 7200 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebène Tél : (+230) 403 7200 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

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Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Autoroute St Jean, Phoenix T : (+230) 696 7950 F : (+230) 697 1084 mag1.ph@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Victoria Street Port-Mathurin T : (+230) 832 1944 F : (+230) 676 3241 rodrigues@oxenham.mu www.leconnoisseur.mu