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T’ES-TU CORREC’ ?
Vivre à Québec
La liste de qui suit découle de mon expérience personnelle et se destine aux futurs étudiants en mobilités se questionnant sur les particularités d’une mobilité à Quebec. Voici donc les faits qui m’ont surpris ou destabilisés et dont je juge utile de connaître avant de partir vivre à Québec.
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L’hiver Québecois
Redouté par tous les Français, il est inévitable ! Les premières neiges commencent généralement en novembre pour finir en avril. Oui, l’hiver québécois est long et froid, mais quel hiver ! La neige rend les nuits lumineuses, sublime la ville d’un épais manteau blanc et permet à toutes sortes d’activités hivernales de battre son plein. On découvre alors des paysages à couper le souffle et on vit au rythme des bordées québécoises. Pour ne pas mal le vivre, il faut l’accepter et apprendre à apprécier sa beauté !
En bref, on y survit. Un proverbe local dit « Y’a pas d’hiver froid, juste des gens mal habillés ». Il faut alors s’adapter ! Un budget pour des bottes et un manteau est cependant à prévoir en amont et je conseille d’acheter tout équipement une fois sur place dans l’une des nombreuses enseignes canadiennes spécialisées. Les Black Friday représentent une bonne occasion pour s’équiper à des prix réduits.
La nourriture.
Durant cette année, il faudra faire quelques concessions et apprendre à lâcher ses habitudes de français amateurs de fromages. Le prix pour se nourrir est supérieur à celui de la France. Changer de recettes étudiantes ou limiter sa consommation de viande font partie des astuces possibles pour parvenir à limiter ses dépenses.
Le rapport à l’alcool.
La ville de Québec possède une renommée à l’échelle du Canada pour sa culture des microbrasseries. Cependant, découlant de la période de la Prohibition, la consommation d’alcool est fortement encadrée par la province et se vend à des prix très élevés. Il est interdit de consommer dans les espaces publics (parcs compris), ni même de porter une bouteille dans la rue sans sac pour la cacher. Par souci de qualité du service, les contrôles d’identité sont quasi systématiques, y compris pour les seniors. Les ventes de spiritueux s’effectuent alors uniquement dans les SAQ (Société des alcools du Québec) dont les ventes sont gérées par la province.