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La Tour LUMA à Arles












LUMA ARLES : UNE TOUR RESPLENDISSANTE

La rotonde cylindrique formant le socle de la tour évoque les arènes d’Arles, un amphithéâtre romain à deux niveaux construit vers l’an 90 de notre ère. Les étages supérieurs, parés d’acier inoxydable, s’inspirent de La nuit étoilée, la fameuse toile de Vincent van Gogh, peinte en 1889 pendant son séjour à l’asile du monastère Saint-Paul-de-Mausole. La ville d’Arles, immense carrefour rhodanien entre Crau, Alpilles et Camargue, s’est enrichie d’un nouveau joyau architectural : une tour de 56 m aux contours audacieux et resplendissants. Sa façade d’aspect torsadé s’élève au-dessus d’une vaste rotonde en verrière cylindrique et se compose de 11 000 briques d’acier inoxydable disposées de manière irrégulière et ponctuées de fenêtres en baie. Imaginée par Frank Gehry, lauréat du prix Pritzker d’architecture, elle rend hommage aux paysages environnants, à l’urbanisme romain de la vieille ville et à l’œuvre de Vincent van Gogh, qui fut son plus illustre habitant à son époque. Elle siège au cœur du Parc des Ateliers, un campus créatif interdisciplinaire établi sur le site d’une ancienne gare de triage abandonnée en 1986. Frank Gehry explique l’idée directrice de son projet : « La façade du nouveau bâtiment s’inspire des sommets calcaires des Alpilles. Son apparence évolue au fur et à mesure qu’on en fait le tour, car la lumière se reflète différemment sur chacune de ses briques. Reproduites en tôle d’acier inoxydable, elles rappellent à la fois la tradition des édifices en maçonnerie de la région et l’héritage industriel du site immédiat. » Les briques revêtant la façade ont été confectionnées à partir de 220 tonnes de tôle d’acier inoxydable de nuance 316L (UNS S31603) obtenue par laminage à froid et légèrement gaufrée afi n de relâcher la tension de leur surface et d’obtenir ainsi la plus grande réfl ectance possible.
